Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 12 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0r9m32p291/
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JEUDI 12 FEVRIER 1914 L'UNION L>AÎMS L'ACTION VINGTIEME AINIMEE — IM° 4-3 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un tn. •••••« fr. 9*00 Six mois ••••••• 4.60 Trois mois •••••« 2.35 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Oniofi postal# 30.09 Directeur : Fernand IM EU RAY Edition (6 h.ioir) Edition (10 h. soi^ Edition if- (minuitj LE XXe SIECLE ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0.40 Réclames <3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corj»s . . » 4.0C Faits divers fin. . . » 8.00 Réparations judiciaires a 3.00 nécrologies . • • • » 2.00 Los annonces sont reçues su bureau du journal 5 centimes le numéro 1 11 ' WMHUM KaHJMIBMlO SaHM 1 Téléphones 3 G 4 G et 3B8Q Instant-are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ÉDITION * La politique des chemins de fer au Congo ! Le nouveau chemin de fer allemand compromet-il lirréinédia-blement les intérêts belges ? i Le télégraphe nous a apporté ces jours : derniers la nouvelle de l'achèvement du chemin de fer allemand de Dar-es-Salam au lac ■ Tanganyka. L'événement a une importance considérable au point de vue de l'essor économique du Congo oriental et il ne manque pas, ; 6i 1 on envisage ses conséquences politiques, : d'une certaine importance pour notre pays. ; Les journaux français lui ont consacré déjà plusieurs articles dans lesquels ils représen-i tent l'arrivée du rail à Kigoma comme devant préparer la domination de l'Allemagne ôn Afrique centrale et assurer le succès de 3es ? visées ambitieuses sur le Congo belge. Les [ commentaires dont ils accompagnent la nou-| velle ne paraissent pas, à un certain point de 1 vue, il faut le reconnaître, dépourvus de toute vraisemblance, pour peu que l'on examine la carte de l'Afrique. Il est indéniable que depuis quelques années l'Allemagne a fait sur le continent africain un effort considérable, et la hâte avec laquelle elle s'occupe notamment de développer le réseau de ses voies ferrées témoigne éloguemment de l'intérêt qu'elle prend à fortifier sa puissance économique. La politique des chemins de fer de l'Allemagne se dessine ainsi remarquablement et si les réflexions qu'elle suggère aux Français ne sont pas de nature à les réjouir outre mesure, on ne peut cependant s'empêcher d'admirer avec quel esprit de décision et quelle surprenante rapidité nos voisins de ■ 1 Est conçoivent et réalisent les plus vastes projets. Le chemin de fer de Dar-es-Salam a été achevé avec une avance de quatorze mois sur les prévisions. C'est un succès pour les ingénieurs chargés de mener cette entreprise à bonne fin. Tout le trafic des provinces orien-: taies de notre Congo va être dès à présent sollicité sérieusement par le nouveau chemin de fer. Mais déjà l'initiative allemande s'est ■ orientée d'un autre côté. Il s'agit, pour l'Allemagne, de s'assurer une voie de communication avec l'océan Atlantique, afin d'empêcher qu'une autre ligne de chemin de fer, plu3 rapide, ne vienne de ce côté faire concurrence à la leur. Cette ligne concurrente est précisément en voie de construction : l'ingénieur anglais Williams a obtenu la cOn cession d'un chemin de fer réunissant le port de Lobito Bay à la frontière sud du Katanga. , Immédiatement la finance allemande intervient. Elle met ses capitaux — 75 millions — h la disposition de Williams pour lui permettre d'achever l'œuvre, à la condition d'avoir dans l'affaire une influence prépondérante. Le succès des négociations engagées de ce côté n'est pas douteux. Le chemin de fer de.Benguela a englouti déjà des capitaux énormes; il est, paraît-il, à bout de ressources...Ainsi, presque coup sur coup, l'Allemagne sera parvenue à s'assurer la possession de i deux voies de communication traversant ! l'Afrique de part en part et formant comme une seule et gigantesque artère rompue en son milieu par une solution de continuité . les 900 kilomètres séparant le Tanganyka du lac Dilolo. Ces 900 kilomètres, le rail allemand les franchira-t-il un jour? La question ( pourrait être troublante si l'on se bornait à la considérer au seul point de vue de l'har- < monic et de la symétrie des lignes. Mais ; l'hypothèse d'un pareil coup de force, d'une mainmise brutale de l'Allemagne sur notre t région minière, est considérée avec scepticisme dans les milieux coloniaux comme dans L îles 3phères officielles. Tant que la Belgique » se montrera digne de la confiance qUe l'iEu- \ .rope a placée en elle, il ne semble pas, en L effet, qu'il y ait lieu d'envisager un seul ins- ? : tant semblable éventualité. t #•* t On a beaucoup parlé, à propos de cette 1 question de chemin de fer, de l'entente anglo-allemande en Afrique. La convention de 189S L intervenue entre nos deux grands voisins n'a J jamais été publiée, mais on sait néanmoins à peu près ce qu'elle contient : la Grande-Bre- ( tagne et l'Allemagne étaient d'accord pour J io partager les colonies portugaises quant ( aux influences économiques, la première de- s vant avoir le Mozambique jusqu'au Zambè-ze, J* seconde la partie située au nord du Zam-bèze. Quant à l'Angola, le sud entrait dans t a sphère d'influence allemande, le nord dans l ** sphère d'influence anglaise. # .. Depuis 1898, les négociations se sont évij * déminent élargies. Un arrangement a-t-il été 6 •conclu? Cela paraît probable, si l'on en juge ^ par les déclarations faites le 9 décembre der- t mer par M. de Bethmann-Hollweg. Tout ce , que l'on sait, c'est qu'en vertu de cet arrangement la souveraineté du Portugal restera _ pleine et entière, mais gue ses colonies seront divisées en sphères d'influence économique. Quant aux modalités nouvelles de ce traité, on les ignore totalement. On prétend seule-®ent que le "Mozambique entrera dans la sphere d'influence anglaise et l'Angola dans te sphère d'influence allemande. On a dit — et l'on a de très sérieuses rai- ' >ons d'attribuer un fond de vérité à ces c aires — que la première manifestation de v 'entente intervenue apparaîtrait dans ce fait We l'Allemagne fournirait les capitaux nécessaires au groupe Williams pour conduire t( jnsqu'it la frontière belge, dans le voisinage Ju lac Dilolo, la ligne de chemin de fer par-t«£t de Benguela. . . f. * a-t-il lieu de s'alarmer de cette situation ^ « convient-il de parler d'encerclement parce d JJUe la ligne allemande de Dar-es-Salam arri- h »era au Tanganyka et qu'à 900 kilomètres de au sud-ouest de la colonie, une autre ligne, établie en territoire portugais et construite ri Partiellement à l'aide de capitaux anglais, e «lemands et belges, pénétrera dans *a Colc ir S16 « Il évident que, puisque nous avons -^ frontières communes sur différents points 6 la Colonie avec l'Allemagne et l'Angle- J -rre, un moment pourra venir où les ligrfos J? chemins de fer aboutiront à la périphérie, J1 encerclement qui se produirait dans ces jetions ne serait pas de nature à susciter J3 ^quiétudes. La question ne pourrait être ^ Pave que si nous ne parvenions pas à exer- y .r je contrôle du prolongement sur notre ter-frÏÏ®. des lignes aboutissant dans la zone d: ontière. Le chemin de fer étant un puissant n °yen d'action politique, il y aurait un dan- s< ger incontestable a permettre la construction sur notre sol de chemins de fer créés par )ps capitaux étrangers. Mais nous n'en sommes pas la. En face du chemin de fer de Dar-es-oalam, sur l'autre rive du Tanganyic -t, c'e^t une ligne belge — celle d'Albertville au Lua-laba — que l'on construit en ce moment, {_) autre part, en vertu de la convention rie 1906, la ligne de Lobito Bay devra être, à partir de Dilolo jusqu'à sa jonction avec le chemin de fer d'Elisabethville à Kambove construite exclusivement à l'aide de capitaux belges. .Nous sommes assurés ainsi de conserver le contrôle de toutes les lignes construites sur notre territoire. *•* Pourquoi,dira-t-on peut-être, les dirigeants de la Colonie, prévoyant ce qui allait arriver, n ont-ils pas pris les devants et n'ont-ils pas assure un débouché plus rapide aux produits de la province minière vers les ports du bas Congo, pour conserver ainsi le bénéfice du transit de la province orientale? D'aucuns ?n e^e^' <îue c'est une faute de 1 Etat indépendant du Congo d'avoir limité son action à la construction des deux seules lignes de Kmdu-Kongolo et de Stanley ville-Ponthierville, qui sont des lignes d'intérêt local. 11 aurait dû, disent-ils, pousser avant tout à la construction de la ligue du Bas-Congo-Katanga, mettant la province minière en relation directe avec le Pool par la voie ; du Kasaï. Ils ajoutent qu'on a commis une lourde faute en ne négociant pas avec Williams pour assurer à la Belgique le contrôle de la ligne du Benguella, Quoi qu'il en soit, ce sont là discussions d'intérêt rétrospectif et il y a mieux à faire que de s'y attarder. ^ Il ne faut cependant pas désespérer de l'avenir. Mais il est plus que temps que nous ayons un système de voies de communications bien arrêté et que l'on précise enfin la politique de chemins de fer dont parlait le roi Albert dans son discours de 1910 à Tervueren. Dans six mois, la ligne d'Albertville à Ka-bato sera achevée. Une autre ligne, de Pweto à l'Arua, est en projet. Ces deux lignes se trouvent sous la dépendance économique de la ligne orientale allemande. Ne pourrait-on leur donner un débouché, par Pania Mu-tombo, vers le Kasaï et détourner ainsi au profit de la voie belge la force attractive que la ligne de Dar-es-Salam va exercer sur les marchandises provenant du Tanganyka-'Moero ? On objectera que la distance à parcourir sera plus grande encore de ce côté que par la côte orientale. Mais les marchandises embarquées à Matadi se trouveront beaucoup plus près des ports européens et de plus elles, n'auront pas à payer la redevance très lourde imposée au passage du canal de Suez. Cette idée de réunir, par une voie directe, le Bas-Congo au Katanga n'est d'ailleurs pas nouvelle. Mais il s'agit a'un travail de grande envergure. Le tracé de la ligne doit avoir 1,800 kilométrés et les reconnaissances sont terminées sur les deux tiers du parcours. La reconnaissance des 600 kilomètres restant à parcourir dans les districts du Kwango et du Kasaï sera terminée prochainement. Les études définitives sont achevées sur 400 kilomètres.La discussion imminente du budget du Congo devant les Chambres fournira sans doute à M. Renkin l'occasion de s'expliquer sur toutes ces questions qui intéressent à un si haut degré l'avenir du Congo belge. Le problème de la politique des chemins de fer est un des plus dignes d'intéresser le gouvernement, puisque c'est l'intérêt national lui-même qui en est l'enjeu. BULLETIN POLITIQUE — L'incident capital de la campagne électorale toujours plus ardente en Bulgarie,c'est la rupture maintenant consommée du parti gouvernemental avec le parti agraire. A la suite des dernières élections, le cabinet bidgare avait songé à s'entendre avec les agrariens, pour con- ' stituer avec eux une majorité au moins ' provisoire. Toutes ces tentatives ont dé- ! cidément échoué. Le gouvernement songe maintenant à se créer un appui politique dans la Thrace, en en interdissant l'accès aux candidats de l'opposition, sous prétexte d'état de siège. s — La crise ministérielle qui viertt d'é- ' dater en Suède n'a rien d'inattendu. Le ; Roi a chargé le baron Geer sénateur li- 1 béral modéré, gouverneur de Kristian- , stard, de former le nouveau ministère. ! On croit que la crise sera rapidement résolue.— En Colombie, c'est M. Concha, le candidat conservateur, qui, soutenu par les libéraux a été élu Président de la République. Les républicains et les radicaux, reconnaissant le triomphe' de leur adversaire, ont promis de le seconder, s'il continue la politique conciliante du régime actuel. Charmant !... Savez-vous en quels termes le « Journal de - Charleroi » parle de l'attentat qui a failli s coûter la vie à un propagandiste catholique? e Voici : « C'est Laude par-ci, Laude par-là, sur un & ton naturellement admiratif, et laudatif. Tout cela, parce qu'au sortir d'une vague " réunion contradictoire, un échauffé, plus bête encore que méchant, et dont, au demeurant, l'identité, intéressante à dévoiler, est demeurée 1 inconnue, a cru spirituel et péremptoire de vous décocher quelques chiquenaudes, voire quelques horions ». « Quelques chiquenaudes, quelques horions! » N'est-ce pas charmant? Nous nous en voudrions d'ajouter n'importe quel commentaire...— —.... > < P"3"o"tx*e Goloîiie ÎO® MORT DU DOCTEUR MICHAUX (Le docteur Léopold Michaux est décédé près d'Elisabethville, le *28 janvier, à l'âge de 48 ans; " il avait fait au Congo un premier séjour de 1893 à 1895; il appartenait à la fameuse oxpé-î dition Lot'naire. Il s'était ensuite établi comme t médecin à Vielsalm et était retourné pour U - seconde fois au Congo en janvier 1913. Vers an nouveau bloc balkanique ? D'après tm ancien ministre roumain, 3 nous réser= verait de nouveaux jours troublés La flotte grecque devant Mitylène j I On ne doute plus actuellement de la con-. | clusion acquise ou imminente d'une alliance _ formelle entre la Roumanie, la Serbie et la Grèce. La rencontre à Bucarest des premiers mi-| nistres de Grèce et de Serbie, la chaude cor-1 dialité qui a régné pendant tout leur séjour } entre eux et les représentants qualifiés de la . nation roumaine, renforcent l'impression ,1 d'une entente étroite, peut-être même d'une '1 prochaine alliance formelle entre la Serbie, • la Grèce et la Roumanie, que tout concourt . du reste à justifier et à créer. , L'alliance roumano-gréco-serbe pourrait i devenir le noyau d'une fédération des Bal-: kans, qui, pour les conflits intérieurs, organi-l serait une sorte d'arbitrage dans son sein, ' et an point de vue européen mettrait fin aux i luttes d'influences étrangères dans la pénin-. suie balkanique. ! Cette- politique était en germe dans celle, qui s, inspiré le traité de Bucarest. Elle assurerait à la Roumanie un rôle digne de ses ■ plus nobles ambitions, et fournirait peut-être . le moyen d'assurer l'existence de tous les , Etats balkaniques. . On en doute si peu, à Vienne, que les . craintes s'avivent. La «Neue Freie Presse », . entr'autres, souligne la gravité de la conclu-. sion de l'alliance. Grave et inquiétante, écrit-elle, pour deux raisons. D'abord, parce qu'elle serait une . menace pour la Turquie et la Bulgarie, acculées toutes deux à cette alternative ou de se poser en ennemis déclarés de l'alliance ou de se soumettre définitivement au traité de Bucarest. Ensuite, parce qu'une alliance balka-' nique sous le contrôle de la Russie constitue-i rait, au profit de la Triple-Entente, un accroissement de force que la Triple-Alliance pourrait admettre difficilement. Ces raisons sont graves incontestablement, . mais que diront la «Neue Freie Presse» et! toute la presse austro-hongroise des déclara- i tions sensationnelles que vient de faire un j ancien ministre de la guerre en Roumanie, le général Coandat L'ancien ministre, interrogé par un journal hongrois, « A Nap s, affirme carrément la conclusion du traité d'alliance. Mais il ajoute — et voici l'élément grave de sa déclaration : « Le traité d'alliance qui lie la Roumanie et la Serbie a pour but d'alimenter plus vigoureusement leurs aspirations respectives en Hongrie. La partie de la Hongrie habitée par les Roumains fut toujours un pays roumain et maintenant enfin il faut le libérer du joug- hongrois. La Roumanie et la Serbie ont des buis identiques par rapport à la monarchie austro- : hongroise ; d'autre part la Grèce dfevra tenir i la Bulgarie en échec le cas échéant. La Rou-1 manie et la Serbie ont déjà signé un traité ! d alliance au mois de décembre .La Grèce n'a ( pu y apposer jusqu'à présent sa signature à ! cause des événements d'Epire et d'Albanie. » j Ceci est d'une graivité extrême. Il en ré- j ' milite, en effet, que la nouvelle alliance balka- j nique, par le but même qu'elle s'assigne, adopterait une politique nettement hostile à{ ï'Autriche-Hongrie. Ajoutons toutefois que i la.question se pose de savoir si le général \ Coanda est fondé à tenir ce langage. La Rou- j mauie et la Grèce nous ont donné tant de j preuves de modération et de sagesse poli- j tique que nous doutons encore qu'elles t songent à donner à leur politique étrangère j cette orientation aussi sentimentale qu'in- j quiétante. Ce qui nous confirme dans nos doutes, c'est « la déclaration plutôt rassurante faite à la ( uNeue Freie Presse» par le ministre de Ser ï bie à Vienne, M. Jovanovitch. Lui aussi reconnaît l'existence de l'Ai ij liance, mais elle est, ajoute-t-il, conçue de I telle façon que rien ne s'opposerait à ce que j la Bulgarie y adhère. C'est un premier point. : Le ministre a encore fait cette déclaration ^ que nous soulignons : « Le séjour de M. Pachitch à Saint-Péters f bourg ne changera nullement le désir du g ou r vernement serbe d'entretenir avec l'Autriche- \ Hongrie des relations d'excellent voisinage. • Toutes les questions laissées en suspens par \ suite de la crise récente seront bientôt résolues d'une façon pacifique. » Voilà qui ne s'accorde guère — et fort heu-V reusement — avec les déclarations du géné- { ral Coanda. f f L'OBSERVATOIRE « ^ j !Le baromètre monte sur l'Atlantique, baisse , >ur l'est de l'Irlande, la Grande-Bretagne, la 1 najeure partie de la France, nos contrées, le fucland, l'ouest de la Scandinavie, la mer du Mord et l'océan, au large des côtes norvégien- 2 aes, et varie peu sur le reste de l'Europe. En Belgique, le vent est modéré, d'entre est->ud-est et sud-sud-ouest, et 1a température est / :omprise entre 1°5 et 6°5. Prévisions : Vent S., modéré; un peu de pluie Déclinaison magnétique : 12°52, 3. ^ Lire en 4e et en 5e pages . j'oranae et le vert. — LE HOME RUJ.E IRLANDAIS SERA-T-TL VOTE EN TROISIEME LECTURE; :a ligue belge de l'éducation FAMILIALE; JE LA REPRESSION DES POTS-DEVIN EN MATIERE COMMERCIALE; VA VIE SPORTIVE, etc. À l'instar des petits Belges... Les modèles de pièces trouées proposées au gouvernement français pour sa nouvelle monnaie de nickel ? Les Réflexions dë M. GraIndôrqî *= 1 Les habitations ouvrières O——- Nul n'ignore les tristes conditions de logement d'une -partie de la classe laborieuse. Dans les quatre grandes villes, la situation est particulièrement lamentable : le dernier 'recensement a révélé:, par exemple, que 56,000 personnes y vivent groupées par trois dans une seule chambre servant à la fois de cuisine, de dortoir et parfois d'atelier. 90,000 personnet sont entassées par cinq en moyenne ■dans un appartement de deux pièces seiile-mentsUne étude consciencieuse des statistiques ■et des enquêtes — signalons celle du, comité de patronage de Bruxelles — ne fait que confirmer la triste impression laissée par ces premières constatations. Le problème de.s habitations ouvrières existe, il est grave et urgent. La racine du mal est dans le prix exorbitant des loyers; les taudis les plus malsains se louent en moyenne 12 francs par mois pour une pièce, 17 francs pour deux ; dès que le logement offre quelque confort, le taux monte à 15 et 25 francs. Pour porter remède ' il cette situation ruineuse il n'y a qu'une chose à faire : augmenter par tous les moyens le nombre des logements pour que la loi de l'offre et de la demande agisse enfin en faveur des pauvres gens et non plus seulement contre eux. Il faut donc des terrains et des capitaux. Des terrains : la plus-value f oncière oblige de les chercher à la périphérie des grandes agglomérations ; il faut donc prévoir à l'avance tout un plan d'aménagement et faire inscrire dans notre droit le principe nouveau •yde Vexpropriation pour utilité sociale. ? Des capitaux : rien de grand ne se fait sans le crédit; mais l'habitation populaire '• ■ est maintenant entre les mains d'usuriers e. qui tirent trop souvent du 10, dit 15 et du &0 j. pour cent de leurs abominables bicoques. Il n -j faut donc opposer le crédit honnête à ces r A pratiques scandaleuses, trouver de .l'argent \.i à un taux normal et ruiner Monsieur Vau--, tour par la concurrence loyale. 5 [ Ce serait, en effet, une erreur de croire que 'Ma question de l'habitation à bon marché re-: î lève de la bienfaisance ; à coup sûr, il y aura l { toujours certaines catégories de malheureux A qui neyourront remonter la pente sans que t ï l'on vienne à leur secours; mais la grande , | masse est capable de payer sur son salaire !i un loyer suffisant pour obtenir une habitation convenable. Ce loyer, elle le paie déjà, mais elle ne reçoit pas en retour ce qui Lui est dû; pour comprendre qu'une juste rému-■ • nération des capitaux est possible dans la M pluvart des cas, il suffit de constater que v * des sociétés qui font un bien immense, covi-' î me la société bruxelloise du Logement popu-: ' laire amélioré, donne régulièrement p. c. " i à ses actionnaires. L'œuvre sera d'autant ; j plus solide qu'elle sera fondée sur des bases ; ' économiques sérieuses. ' Le projet du gouvernement s'inspire de 5 ces idées; il contient des innovations aux-' î quelles nous applaudissons de grand cœur ; ' ^ des innovations plus hardies encore ne nous | effraieraient pas. t La famille, cellule sociale! a dit Le Play. j Eh bien, ce qui est en cause dans le problème des habitations à bon marché, c'est l'existence ! même de la famille ouvrière dans les gran-£ des villes. Le taudis chasse le père à l'asso?)i \ moir, la mère à l'hôpital, les filles à la rue. i Dans toute une catégorie de la population, | V institution familiale ne peut fleurir com r me Dieu l'a voulu parce que les conditions f. matérielles indispensables font défaut. ? Nous porterons le fer dans cette vlaie qui J est une source permanente de troubles mo-l rau-x et sociaux; en mettant les travailleurs i en mesure d'acquérir un foyer digne et res-\ pecté, l'Etat ne fait que son devoir. Il remet { la société sur ses vraies bases et lui permet « de se développer dans l'ordre. Notre politi i Que sociale qui va jusqu'au fond, des choses ; et qui ne se contente pas de paroles, nous i commande d'agir sans retard et sans fai-1 blesse. Graintforge. - -, - ———— LES NOUVELLES . Le gala de la presse L-e Roi assistera, le 2 mars prochain, à la j soirée de gala organisée, au Théâtre de la t Monnaie, par la section bruxelloise de l'As-f sociation de la presse belge. On espère que I la Reine accompagnera le Roi à cette repré-I sentation, qui s'annonce sous les plus heu-| reux auspices. De nombreuses personnalités, ,« notamment les membres du corps diploma-t tique, ont déjà fait retenir des places. Ce sera la salle des grands galas . ! Au Ministère de l'Intérieur j Le correspondant bruxellois de la ( Meuse» j annonce que le ministre de l'Intérieur vient . d'attacher à la bibliothèque de son dépar-j tement Mlle Denis, fille de feu Hector Denis.Une confércnce intéressante M. l'abbé Félix Klein, professeur honoraire à l'Institut catholique de Paris, donnera le jeudi 5 mars, à 8 h. 1/2, en la salle .ZEolian, 134, rue Royale, une conférence sur t Les Jardins d'Enfants ». L'éminent conférencier vient de rentrer d'Angleterre, où il a été faire une enquête sur le fonctionnement des « jardins d'enfants » <Je ce pays. A l'occasion de l'ouverture à Bruxelles d'un « Jardin .Pestalozzi-Frœbel », il nous entretiendra des méthodes qui se développent de plus en plus à l'étranger, dans le sens de l'initiative enfantine et de l'esprit familial. Le (( Jardin Pestalozzi-Frœbel », pour les tout petits de 3 à 7 ans, est établi au Chemin des Cottages, à deux pas de notre admirable Bois de la Cambre, dans un cadre on ne peut mieux approprié a la méthode comme aux nécessités de l'hygiène. Les membres du comité provisoire sont Mmes H. Carton de Wiarfc, Poullet et comtesse d'Ursel ,MM. P. De Vuyst et Dr van Swieten. La conférence aura lieu uniquement par invitation. •> On peut se procurer des invitations à la Ligue de l'Education Familiale, 14, rue Victor Lefèvre, ou, par téléphone, 127, rue de Stassart (A. 6766). Comment les janissaires défendent leur marmite —»>î<0!%<g N'écoutant que son courage, l'« Indépendance belge », seule de toute la presse libérale. vole au secours de Messieurs les administrateurs des Hospices de Bruxelles. On sait que M. Maurice Lemonnier, échevin de la ville de Bruxelles, est le grand maître à I'« Indépendance ». N'importe. Nous voulons rendre un hommage public au courage de notre confrère de gauche. D'ailleurs, qui sait? Il est*possible que M. Maurice Lemonnier, homme modeste et discret, ne soit pour rien, pour rien du tout, dans la tentative de savonnage risquée par son journal au profit de ses amis. Vous vous souvenez que la « Dernière Heure », l'autre jour, ne voulait voir qu'un coupable, un seul, dans cette scandaleuse affaire. La feuille radicale, en conséquence, ne demandait qu'une tête : celle de la case du même nom. Qu'on supprime la case de tête du bulletin électoral,disait en substance la « Dernière Heure », et la vertu, avec l'intelligence, refleuriront tout de suite au Conseil clés Hospices; plus de déficits, plus de gaspillages, plus de boîte à délation ; les malades verront leur ordinaire amélioré, matin et soir; l'opinion publique sera rassurée pour toujours, et l'on verra se rouvrir la source des libéralités testamentaires, tarie par les exploits du Conseil d'aujourd'hui... Depuis la fameuse < case de l'oncle Tom » qui fit pleurer abondamment nos grands-mères, le inonde n'avait plus vu de case aussi merveilleuse.L'a Indépendance » possède dans son sein des réformateurs de la même école, des simplificateurs de la même trempe. D'après eux, il y a eu, dans toute l'affaire des Hospices, une faute, une seule, et deux ou trois coupables seulement. Quelle faute? Les gaspillages de Jette, qui coûteront plus de deux millions aux contribuables bruxellois? La tyrannie des hôpitaux où, le zèle politique passant avant la science médicale, les méde-cins qui refusaient de s'abaisser à faire le faquin des Associations libérales se sont vus brimés,bousculés, tracassés,au grand dam de tous leurs malades, naturellement. Non. Rien de tout cela n'émeut le moins du monde les justiciers de l'« Indépendance belge ». Qu'est-ce donc ? Est-ce la boîte installée dans un de _ nos hôpitaux pour recevoir les dénonciations anonymes du personnel contre les médecins? Sans doute les justiciers de l'« Indépendance » ont voulu concentrer leurs efforts sur cette abominable machine, copie d'une de ces institutions dont la « barbarie du Moyen-Age » fit à Venise le funeste cadeau... Du tout. Gabegies, tyrannie, délation laissent indifférents Messieurs les justiciers de l'« Indépendance belge ». pour eux. toute l'affaire des Hospices tient dans l'histoire embrouillée de cette infirmière que M. Bauwens a retenue chez lui, d'après le docteur Depage, pour soigner une personne de sa famille; que M. Depage a ameutée contre M. Bauwens, d'après M. Bauwens, avec la complicité de deux dames, d'ailleurs libérales, de la société bruxelloise. Là-dessus, les vengeurs de 1'«Indépendance* ne tarissent pas. 11 faut les entendre réclamer, pour les coupables, le pilori et la « fessée » ~r_ oui, la fessée. Nous avouons cyniquement n'avoir aucune opinion sur cette affaire, aussi insignifiante qu'obscure. Imaginez un peu qu'une infirmière religieuse ait été soustraite à son hôpital, à F insu du médecin chef de service, par l'ordre de sa supérieure.ou d'un évêque par exemple, pour aller soigner à domicile une personnalité catholique! Quelle musique, quel concert. La voilà bien, l'arrogance monacale, qui veut jpleir la science à sa volonté tyrannique, qui met le vœu d'obéissance au-dessus de la discipline de l'hôpital et de l'intérêt public!... Mais du moment qu'il s'agit de M. le notaire Bauwens, conseiller radical, administrateur radical du Conseil des Hospices et sénateur socialiste éventuel, chapeau bas, s'il vous plaît. Médecins des hôpitaux, inclinez-vous. La belle opération, en vérité, que vous avez faite en faisant renvoyer les religieuses sous prétexte que les vœux monastiquesj interposés entre votre volonté et leur obéissance, diminuaient leur souplesse entre vos mains I Entre les vœux monastiques et les vœux de l'illustre M. Bauwens, quels sont, dites-nous. les plus exigeants, les plus tyranni-ques?... lesquels exprimés avec le plus de politesse?... Si l'on ne se retenait, on écrirait trois colonnes sur le spectacle de ces vertueux-radicaux et radicaux-socialistes qui s'accrochent à leur banc comme des huîtres gorgées pour résister à la vagute du dégoût et de l'indignation publics. C'est du citoyen Huysmans, nous le jurerions, cet article du a Peuple » où les conseillers libéraux, M.Hy-mans en tête, et tous les médecins récalcitrants sont traînés dans le même ruisseau. « Rancuniers dépités, névrosés malfaisants, médicastres imbéciles »... etc., etc. Quand les Janissaires du Grand Turc se battaient pour leur marmite, ils n'avaient pas le langage plus insolent ni plus grossier. Soutcnoz donc, pendant que vous y êtes, que le docteur Depage est vendu aux Jésuites et que le docteur Delcourt est l'instrument de la iCongrégation ! Nous voyons venir le jour où l'amour de votre marmite plus qu'à demi renversée vous fera dire cette stupidité. Pour notre part, nous attendons sans impatience la ( fin de ce spectacle tragi-comique. L'opinion est avec nous, nous le sentons, nous le voyons. Et il n'y a pas d'écurie et il n'y a pas i'Augias qui puissent tenir contre son re- Joutable balai. >-*»■{. ®~-< Echos parlementaires LES ABSENTS DE VENDREDI M. D'Hondt nous fait remarquer que,contrairement à ce qu'-a dit le « Compte rendu analytique », il a pris part au vote de vendredi.LE RECRUTEMENT DE LA CARDE CIVîQUE Un député a demandé au ministre de l'inférieur comment se conciliaient les deux lois relatives au recrutement de l'armée et de la $arde civique, a Quels seront,a-t-il demandé, es jeunes gens à inscrire dans le service de a garde civique? » M. Berryer a répondu : « On n'aperçoit pas en quoi le service personnel instauré en 1909 et non par la nou-< /elle loi militaire peut contrarier le recrutement de la garde civique. Que si l'honorable nembre entend viser le service général,dont 1 reconnaîtrait ainsi l'introduction dans la îouvelle loi malgré ses déclarations contrai*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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