Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 09 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gh9b56f63n/
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LE XXe SIECLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY I PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE HAVRE i 28l", Rue de la Bourse, 28tcr Téléphone i 65 Eeiga ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois Doux comme un mouton... (On raconte que> M. Vandervelda ai rait dit de M. Camille Huysmans, e: revenant de la Conférence socialiste d INottingham : « Il a été doux comm un mouton »... Confrontons ce jugt ment avec le discours prononcé à Nol tnïgtoam par M, Camille Huysmans. C ne "serait pas le premier loup qu'on er tondrait bêler. ,Vn loup, qv)i commençait d'avoir petit 1 pat Aux brebis de son voisinage firut qu'il fallait s'aidez de la peau d [renar, Et faire un nouveau personnage. La Fontaine connaissait bien le loups ; les hommes aussi. Il est de fait que la harangue de M Huysmans a débuté gentiment. Il veu i ce que veulent Lloyd George et le Pré i sident Wilson, c'estrà-dire, on s'en sou vient, une paix juste, honorable, ave réparations et garanties, une indemnit à la Belgique et l'Alsace-Lorraine à I Francç. Il aurait volontiers écrit sur son chapeau. C'est moi nui suis Guillot, berger de c [troupeau Voici, d'après le Times du 23 janvier le texte de ce touchant exorde : « Les discours madèrés prononcés réceir: ment aux Etats-Unis et en Angleterre, ont je le sais d'expérience personnelle, lai suit le- peuple allemand une impressio. plus grande que celle avouée par la press allemande et autrichienne. Mes ami m'ont chargé de vous exposer ces détail et de vous dire çpuie nous sommes ci ai cord sur la tactique proposée par la class ouvrière anglaise. » Vous entendez ? MM. Lloyd George c Wilson sont d'accord avec la classe oi vrière anglaise, qui est d'accord ave M Camille Huysmans, qui est d'accor avec I;*. classe ouvrière allemande, irr pressioimée jusqu'au fond des entraille par les discours du Premier anglais c du Président américain. Il ne manqu plus que l'accord des gouvernements d Berlin et de Vienne. Peut-être ne tard< rait-il guère si les socialistes allemand et les ' socialistes autrichiens, que IV Camille Huysmans n'a pas peur d'apw 1er publiquement ses amis, voulaient o pouvaient faire tout de suite ce que iV Camille Huysmans conseillait, il n'y pas bien longtemps, aux socialistes d lEntente. ^ savoir une grève général préparatoire à la Révolution. Mais 1 logique de M. Huysmans, . [Censurt ne va jamais si loii Ses exigences non pluis. Il n'est pourtar pas venu les mains vides à Notttir gham. Ses « amis » d'Austro-AUemagn sont prêts à accourir, avec le joyeu agrément de Guillaiume II et de Chai les Itr, à une conférence socialiste inter nationale. M. Camille Huysmans est er core tout fumant des efforts que lui coûté ce succès. r# "1 1 Pour quoi faire ? Pour faire amemd ■ honorable Y Pour confesser que l'Allt inagne et l'Autriche ont préparé, voul et déchaîné la plus horrible des guerre et que la majorité des socialistes aile rnands et autrichiens se sont faits le serviteurs et les complices de leurs go« vemoments ? Vous allez un peu vite e tesogne. M. Camille Huysmans n'es pas pour les méthodes brutales, ._ • . (Censuré) .... La confôrenc socialiste international© fonctionner comme un tribunal. Austro-Allemand et Alliés comparaîtront devant ello e qualité de plaideurs, ni plus ni mains La cause n'est r>as si claire que le vu; gaire se l'imagine. Est-ce les syndique socialistes allemands qui ont dévasté c pillé la Belgique ou les syndiqués socis listes belges qui ont malmené les Kama rades allemands ? Le tribunal décider? 'Et les deux, parties s'engageront a préalable à s'incliner devant son arrete Iquei qu'il soit. Votre tactique, si nous la eomprenon bien, a dit M. Huyi^mans, est ta suivante Vous vouliez définir clairement et pou la première fois vos buts personnels d guerre, dans leurs grandes lignes, déme cratiques, modérés et acceptables. Ces but doivent, je pense, devenir le programm d'une autre Conférence interalliée. Lors que vos buts die guerre interalliés auror ainsi été exposés nettement, votre décisio «ura à être soumise à une Conférenc internationale des partis ouvriers. Je sui convaincu que ,par ,cette méthode nou obtiendrons la solution du problème, no seulement pour aujourd'hui mais encoi pour demain, car aucune solution, ne sf fait complète s'il pouvait y avoir une noi: "elle guerre dans l'avenir. Votre décision devra être SOUMi SE !... Soumise 1 Vous entendez bier Les socialistes anglais, français et be! ?es ne, sont pas qualifiés pour arrêtei â eux seuls, les conditions de la pai que leurs pays attaqués, ravagés et ru nés ont le droit d'exiger des agresseur et''des bourreaux. M. Camille Huy: nans, le plus doux des moutons de ne tre planète, ne leur interdit pas de foi muler des vœux, de dresser une liste d revendications. Ils plaideront aussi lor froment et aussi énergiquement qu'il ^oudront. De l'autre côté de la barri Scheidemann, David, Sudekum, tous le Majoritaires allemands, tous les part( tores de Guillaume II feront de mêm( TV - - Le tribunal appréciera. Qui est-ce qt ï sera juge ? Y aura-t-il des récusations e Tous les délégués présents seront-ils ac e mis à rédiger l'arrêt? Celui-ci sera-t-i rendu à la majorité ? Nous savons c - que l'Entente peut attendre des soeù e listes officiels italiens, qui travailler - depuis trois ans à saboter la guerre, c dont le secrétaire, défaitiste notoire, e été arrêté, il y a quelques jours, sou t l'inculpation de trahison. Est-ce que le Bolcheviks de Pétrograde et de Mosco t auront voix au chapitre Y Et les Suisse: l les Danois, les Norvégiens, les Suédoi dont la partialité à l'égard de l'Allemc „ gne est aussi évidente que la lumière d jour Y Fameux tribunal que celui-là. On n' j trouverait pas un juge sur quatre qi n'ait donné aux Austro-Allemands de gages de bienveillance et d'amitié. N'in j porte ! C'est à lui que M. Huysman t veut que les socialistes des nations a' l liées soumettent, en même temps au les conditions de MM. Wilson et Lloy Gr-orge, le sort et l'avenir de leurs Pc •' tries. Qu'est-ce qu'il dirait si les cathc - Iiques parlaient de les soumettre à u ' concile œcuménique où les prélats et le , abbés philoboches seraient majorité? rw~ s i» La vérité est que M. Camille Huy; • mans, grâce à des faiblesses et . . j (Censuré) . . qui feront le scandah e après la *uerre, des Belges délivrés, es s accouru livrer un nouveau combat pou s sa Jérusalem à. lui. c'est-à-dire pou :- cette Internationale socialiste qu'il veu e bâtir sur les ruines des nations afin blies et exsangues, fût-ce aux dépens d ;t sa propre Patrie. La fin de son discour i- de Nottingham le prouve à l'évidence, c Sur vos épaules — c'est toujours 1 i Times que nous citons — vous portez un - immense responsabilité. Il dépend de vou 3 qtm l'Internationale cl. ,'iejràs la preeiior ^ force dans le monde. J'espère qu'avec vc e tre perception si nette ries nécessités, vou voudrez créai' avec nous sur les même bases qu'autrefois, une International nouvelle, mais plus vaste et plus puie S santé et embrassant tous les mouvement • de la classe ouvrière, une International >- qui sera par te monde ce qmie je croi u. que vous voulez être dans votre propr [. pays, la puissance politique dirigeante, a M. Camille Huysmans est de ceux qu 9 r.'ont rien appris pendant la guerre e rien oublié non plus. Dévôt aux même a idoles qu'en 1914, prisonnier des même i) passions, esclave des mêmes chimère: i. il s'est donné pour mission d'affaiblii t parmi les socialistes de l'Entente, la foi i- ce de résistance nationale. Ses descrip s tions de son hypothétique Terre Prc £ mise, ses apologies de cette Internatic nale qui n'a servi, avant la guerre, qu' désarmer l'Europe civilisée au profit d - la Bocliie n'ont pas d'autre motif. Qu'i i commence par dénationaliser les socie listes allemands avant d'exhorter le Belges, les Français, les Anglais h d( pouiller la foi nationale et l'ardeur guei • rière qui les ont préservés de l'esclavag teuton ! 1 FERMAND NEURAY. C WWVt s NOTRE FEUILLETON PARAIT AUJOURD'HUI EN 3- PAGE T vwvm •tÉMISSimilSUlTâlIIlICIlE] a I : 3 L'EMPEREUR REFUSE DE L'ACCEPTES 1 Zurich, 8 février. Une lettre de l'empereur Charles, daté s du 7 févrieir et adressée à M. Seidler, ap j. prend que celui-ci,, em raison des difficul tés de la situation parlementaire, avait oJ " fert la démissicm de tout le cabinet. L'empereur a répondu que le mimstèr ■ n'a pas cessé de jouir de toute sa confianc 1 et qu'il lui est impossible d'accepter sa de raission. On sait que le cabinet Seidler, malgr s l'attitude énergique qu'il a résolumen ; adoptée à l'éig'ard des Tchèques, se trouv r dans une situation critique. Il est en butt e à l'hostilité de-s partis allemands et les di visions qui se sont dernièrement révélée s au sein du club polonais me sont pas de ma e ture à faciliter sa tâche. — (Radio.) www t 3 LIRE EN 2» PAGE : e Le procès Eolo ; s La nouveiie loi française sur les per s sions militaires ; i Nos internés en Suisse. e . WWW ■ : LIS PEOCSAINSS ACTIONS ANGLAISE M. HENDERSON NE SERAIT PAS CANDIDAT '» Londres, 8 février. K M. Arthur Honderscm, chef du parti tra •" vailliste .annonce qu'il ne se représenter s pas aux prochaines élections. U en donn >- pour raison que Les changements que 1 i- nouvelle loi électorale laisse prévoir ne lr •- permettront pas de préparer sa propr e candidature, et qu'il se consacrera entier* ment aux élections des candidats travai s listes dans toute l'Angleterre. ', : www s LIRE EN 4° PAGE : LA VIE MILITAIRE i m des stmsrc siesî si sotjm nam i ILS LEUR DEMANDENT D'EMPECHER LA FOURNITURE DE MINERAI i SUEDOIS A L'ALLEMAGNE i On télégraphie de Copenhague au Time.i . (4 février 1018) que le quotidien suédoiî ^ Socialdemokratcn a reçu du « Parti ou [. vrier belge » parlant au nom des socialis' L tes belges, l'appel suivant : 3 Nous signalons à l'attention -de nos cama , rades suédois que le chiiïre des exportations 3 de Suède en Allemagne l'emporte de plus er l plus sur le cliiXfre des exportations au> , Alliés, et que, à présent, G5 de l'acier em , ployé pour la fabrication des canons et di matériel de guerre des armées allemande: viennent de Suèd-c, sous forme de minerai. L Sans cette terrible aide, le kaiser ne pour rait continuer ses attaques. Chaque tonne d< T minerai exportée do Suèdo en Allemagne pro . longe la guerre et le martyre de îa Belgique 1 .Nous supplions la Suède rneutre et démo 3 crat.ique d'empêcher l'inipériahsme allemnnc . d'obtenir, de la Suède, une force nouvelle , Nous connaissons la crise alimentaire qu 3 sévit chez vous et les devoirs de neutralité - Nous avons décidé de vous aider afin qu* » vos négociations à Londres puissent conduira j à un heureux résultat. On lira avec intérêt la réponse des so- _ cialistes suédois. i , " ■■— ■ . rwAi' ' ■' ■ . ■■ ■■ — - ' ECHO S Les Belges et} Hollande b Le 15 janvier est arrivé à Rosendae>! (Hollandie), un long train d'enfants belges et français, venant des pays envahis, poui t faire uine cure die simi'alimentation en Hollande. Ces enfajnts sont originaires de i Bruxelles, Anvieis, Saint-Nicolas, Charrie j roi, ainsi que du Nord de la France. Ils ont été reçus par le Comité « Sant( à l'Enfance », qui leur a fait le plus cha-^ leureux accueil. ; D'autre part, il résuilte du rapport publit î par le Comité général belge, «les réfti#jr!: en Hollaudie; qitue l'osuv;i. Trook if. ; Nood » (Consolation dans l'Infortune), s î pu faire parvenir à destination 9,360 let î très et cartes expédiées du territoire en 5 vahi ou y envoyées. Des 2,127 recherches ^ instituées. 1,772 ont été couronnées de suc \ cès. ; Vij philosopha dont la puiiosophie a été trop courte [ c'est l'italien Roberto Ardigo, ancien cha noine de Mantoue passé il y a quelque i cinquante ans au positivisme. On annonce ; qu'il a tenté de se suicider à l'aide d'uT 3 rasoir et que son état est grave. ' Le malheureux a quatre-vingt-dix ans.. www Epilogue Au lendemain de la séparation de l'E glise et d<e l'Etat, l'abbé Soulier, curé de 1 la paroisse Saint-Georges, à Lyon, enfrei î gnant les ordres du Saint-Siège, aval" i Voulu constituer une association cultuelle Interdit pour ce fait par le carcLma i Coullié, archevêque de Lyon, il avait re . fusé de quitter sa cuire et s'était oppose à l'installation de son successeur. Il er ^ était résulté une certaine agitation, qu ' avait donné lieu à clc nombreux et parfois viodents incidents. Puis, l'abbé Sou lier, que. ses paroissiens avaient, dam leur tirés grande majorité, abandonne peur se raillier au nouveau curé nomme par l'archevêque, fut attaché à l'adminis tration des beaux-arts en qualité d'ins pecteuir des monuments historiques. C'.es j alors seulement que le conflit prit fin e | que la paroisse Saint-Georges recouvi^ i son ancien calme. On apprend aujhurd'hui que Fahbî , Soulier vient elef aiie sa soumission an: ' cardinal Mauirin, archevêque de Lyon, er lui exprimant de vifs regrets pour sa con , duite passée eit qu'il en a obtenu la res ^ titution de ses pouvoirs sacerdotaux. «www ■ PHOTOGRAPHIE cd; SSErK ; llers à Paris, 7, rue Auber (Opéra). iwwvfc La Tigre et son chien ' Ce chien est le fidèle compagnon do M ; Clemenceau. Dernièrement, profitant d'uni ! porte ouverte, il s'enfuit. Il fut recueil! sur la voie publique par un gardien de k " paix et ramené au logis. i Le brave agent, sans aucun so,uci de k haute personnalité du propriétaire di chien, dressa procès-verbal. M. Clemenceau lui a envoyé ses félici tations. vwvvt. Écrivez à n os soldats! Beaucoup de soldats belges, au front de puis plus de trois ans, sont sans nouvelle; de leur famille. Nombre d'entre eux, depuis ce temps, n'ont pas reçu une seule lettre et cette solitude morale est, pour eux, 1e i pire des épreuves. Mesdames, si vous vou lez mettre, dans ces ombres du cœur, la clarté d'une ajaitié, d'un intérêt; si vou: voulez, par vos lettres, remplacer les ma mans et les sœurs demeurées au pays un vahi, demandez à 1'» Appui belge », -u( Taitbout, 24, à Palis, l'adresse d'un soldai belge sans famille et sans lettres depui; plus de trois ans. Ecrivez à nos soldats ! www Four vos pc-ilus Où trouveront-ils des stylographes pra tiques et ■ garantis, des bracedets-montrei robustes, des rasoirs mécaniques de tout< perfection," des jumelles perfectionnées e précisas ? A la maison R. Charrier fils 8, rue du Bastion. Sables-d'Olonne (Ven dée). — Consulter l'annonce en 4' page. ES LES BOLCHEVIKS A LA SOLDE DU KAISER Des documents écrasante " pour Trotsky, Lénine & G aes ois ™ Où l'on voit Guillaume II acheter à coups de milliers de marks et avec l'aide des socialistes allemands dus toute la baade maximaliste de Péîrograde en UA s U- A la conférence de Berlin, on a dû faii ^ d'ainères réflexions sur le danger d'un a"r_ compromission avec les maximalistes. . de cet égard les grèves autrichiennes et allt xi- mandes ont été pour le Kaiser un averti j sement salutaire. De 14 cette décision d i(j- bruseper par un ultimatum à Trotzky, 1 dénouement de la comédie de Br'est-L tovsk : « capituler au rompre •-> telle ef ^ l'ultimative laissée aux Bolcheviks. w Ceux-ci n'ont qu'un souci : garder le poi :re voir. Capituler, ce serait abandonner 1 fameuse formule ni indemnités ni ar io- nexions, et s'exposer à la chute sous l'exaf pération populaire. Rompre, c'est laisse aux Empires centraux le champ libre pou - négocier avec l'Ukraine et la Finlande, il dépendantes, consacrer l'effritement d I la Russie, laisser annexer la Courlande e \ la Lithuanie, sans cependant 'être sûr d lendemain dans Pétrcgrade capiiale d'un Russie amputée des deux tiers de son tci ritoire. On voit que le dilemme se pose doi loureusement p:our les bolclieviks. Et cel LCj_ tandis ejuo les gardes rouges luttent pai igg tout en Finlande, à Kiew, à ICarkoff, su ur le Don et jusqu'en Sibérie. Le gouverne j\„ ment maximaliste se demande avec ar (]G goisse de quoi demain sera fait. l€" ÎMOROYABLES SCENES DE DESGRBR A PETROGRADE L>tO a- a Pétrograde même, il semble que cei tains éléments d'oreire se ressaisissent tié C'est inévitable : lorse^u'on lit dans 1 te Pmnda des déclarations effarantes comm ws cbïïé dans laquelle l'organe^ maxâm-aiisi 6 annonce avec fierté eiue les voleurs prc ?t- fessionnels de Petrorjrade, réunis en met n- tin g ont décidé, en bloc, de se choisir u es autre métier o> on comprend qu'il reste pe i-C- de foi dans un régime appuyé sur de telle folies. Il est impossible que les tueries d Moscou qui, d'après un officier « ont de passé en'horreur toutes les . impression des champs de bataille » ne rappellent pa '^Q un jour au bru sens, un peuple grisé d'utc a" pies et d'alcool. Il serait faeïile de mult: ue plier les preuves. Bornons-nous à quelque ;Ce traits que nous empruntons à 1 Illustre m tion : « Le commandement suprême es confié à un enseigne de réserve ; le dis »••• trict militaire de ^losc.ou à un simple so dat, Mouralof; la rédaction d'un journn officiel à un caporal, Eroméef ; le minij 1ère de la marine est géré par un matelot j?_ le régiment des tirailleurs de la garde es d"e soumis aux ordres d'un -certain Gharl-marmiton à la cuisine impériale ». La Pravda donne cette théorie féroce d la guerre civile : « Abattre la bourgeoisi iaj est un devoir sacré. On ne parle pas ave ,e. l'ennemi : on l'exécute ». iSa Si l'en prête oreille aux conversation ea des couloirs de Smolny et des carrefour de Pétrograde, c'est toujours la mêm phrase qui revient, chargée de haine 'r ~ « Personne ne sera tsar, pas plus Kérensk ' " (tue Lénine. Le tsar, c'est nous, rien qu - nous... » é Voilà qui est suffisant pour peindre 1 • „ 3'égime. Qu'en pensent donc les eiuelque politiciens socialistes, internationaliste 7 impénitents, q.ui croient pouvoir affiche de la confiance dans le gouvernement de Soviets ? Que pensent les hommes ele Frai ce, d'Angleterre et d'Italie, qui se firent le - ^ Barnums des quatre apôtres du défaitism et de la trahison que le maximalisme russ 1:11 dépêche pour convertir l'Entente au s r en vietisme, à l'anarchie et au défaitisme d m" Stockholm ? Leurs yeux sont, espérons-le ÎS", aujourd'hui dessillés. SCHEIDEMANN ENVOIE 150,000 MARK !Aj AUX BOLCHEVIKS te- Leur crédulité, risible si elle n'était s tragique par ses con séquences, ne peut te nir devant les de>cuments que révèle 1 Petit Parisien. Tout y est étalé dans la plu vive lumière. M. On savait depuis le congrès de Wuon ne bourg que la social-démocratie allemande lli en qui en 1914 et même après, des naïf la mirent tant d'espoirs, avait utilisé l'arger des syndicats économiques pour les be la soins de la propagande impérialiste. E du voici aujourd'hui La preuve. Scheidemanr le socialiste de l'Empereur, écrit : ci- Berlin, 25 août 1917. A M'. Olbe-rg, Le désir que vous exprimez en vous basai sur votre correspondance avec Maxime Gerl répond parfaitement aux iutentiioais du part le- D'accord avec les personnes que vous coa <>q naissez nous mettons à votre disposition, pa la Nia-Banken, maison Fûrstenberg, ur. somme de 150.0(X) marks. Nous vous prior 'eî de renseigner le « Vorwaerts » de tout c qu'écrit dans le sens du mouvement le jou u- nal die Maxime Gorki. la Salut fraternel, ^ scheidemann. i" UN DEMI-MILLION DE MARKS FOUR LENINE at Et Lénine? Un agent de l'Allemagni tis c'est un vendu qui maintenant gouvern et terrorise, de Pétrograde, un empire d 165 millions d'habitants. La preuve, la preuve directe irréfutabli ou plutôt" les preuves, le Petit Parisie nous les denne : ^ •a,. Copenhague. 1S jum 1917. 'es a M. Bouffer, à h.elsin£fors, rte Monsieur, ,e.k Je vous informe par la présente que, si LS' l'ordre du syndicat, il est porté du comp' !l1" du Diskonto Gesellscliafft AU COMPTE D M. LENINE. A CRONST/VDT, 315.000 MARK; e Veuillez accuser réception, 98, Nilandswey q Copenhague V. Hnasen et Cie. \ Stoclvholm, 12 septembre 1914. A M. Fersen, à Cronstadt (par Helsing ;- fors), o La commission est faite. Les passeports e 0 LA .SOMME INDIQUEE DE 207.000 MARKS - sur l'ordr.e de votre M. LENINE signalé dan; t, votre lettre, sont remis aux personnes indi quées. LE CHOIX EST APPROUVE PAR SO> EXCELLENCE, le ministre plénipotentiaire Confirmée l'arrivée des personnes indiquées 1 ainsi epie la remise de leurs reçus. Avec respect, i- SVENSON. r Berlin. 14 juillet 1917. A Monsieur Mor„ à Stockholm, Par l'intermédiaire de M. S. Rouchverger ® nous adressons à votre adii'esse la somme de t 180.000 marks. Sur cette somme, LTNGE i NIEUR STEINGERG REMETTRA 140.00( e MARKS A LENINE, quand il ira en Finlande ■. Le reste de la somme restera à votre dispo . siticn POUR L'ORGANISATION DE LA PRO 1 PAGANDE CONTRE L'ANGLETERRE ET LA FRANCE. Nous vous faisons savoir que les lettres de MM. Malignac et Stieklof, que r vous nous avez adressées, ont été reçues pai :- nous et l'on délibérera à leur ïlujet. Avec respect. PAR VUS. TROTSKY RECLAME AUSSI DE - L'ARGENT ALLEMAND Il reste Trotsky, le pur, l'incorruptible, le négociateur de Brest-Litovsk. Vendu au • Kaiser encore. Qu'on en juge par ces doit cuments qui parlent mieux que tout corn-e mentaire : Stockholm, 21 septembre 1917. A M. Raphaël Schauman, à Hapajranda. % Honoré camarade, x La maison de banque M. Varburg a ouvei*t e sur une -dépêche du président du synelicat de ^ Rhin-Westphalie. UN COMPTE POUR L'EN. L TREPRISE DU CAMARADE TROTZKI. L'avo. i_ cat a acquis les armes et organisé leur trans> s port ainsi que celui de l'argent jusqu'à LuLes s et Varde. Indiquez les destinataires à la mai i- son Essen et fils, à Luiea, et la personne ele . confiance à laquelle' ON REMETTRA L.4 c. SOMME RECLAMEE PAR LE CAMARADE _ TROTZKI. , Salut fraternel. 1 Y. FURSTENBERG. Lulea, 2 octobre 1917. ] A M. Antonoff, à Haparanda. Honoré camarade, La commission du camarade Trotzki es' t' faite. Sur les comptes du syndicat et di: ministère est prélevée UNE SOMME Dî ' -iOO.OOO COURONNES REMISE A LA CAMA-RADE SONIA. La camarade Sonia viendre: e vous voir et vous remettra, avec cette lettre, e la somme susindiquée. c Salut fraternel. y. FURSTENBERG. s TOUT LE MONDE TOUCHE ! — UNE t!OL3E BANDE Enfin, pour terminer, voici à côté de ces Y vedettes, le menu fretin maximaliste pris c susindiqué6 en Russie seront considérées Mme Kolontaï I' « amie » de Lénine, Karne-e neff etu'on empêchera nous l'espérons, d'à-s border dans les pays alliés où il annonce s son arrivée en mission spéciale, y figurenl r en bemne place : s Ordre du 2 mars 1917 La Banque Impériale à tous les représen. s tants des banques allemandes en Suisse, e Par la présente, nous vous faisons savoii e que dies demandes d'argent pour la propa i- gsnde pacifiste en Russie vont être faites de e ce pays par la Finlande. Ces demandes se ront, faites par les personnes suivantes ' LENINE, ZINIVIEFF. KAMEN'EFF, TORTZKI SOUMENSON, KÔSLOVSKI, KOLONTAÏ, SI , VERS et MERG^LN, dont les comptes son 3 ouverts par notre ordre n° 2754 dans les agen ces des établissements prives de crédit aile . mands en Suède, en Norvège et en Suisse 1 Toutes ces demandes doivent être confirméee i_ par l'une des deux signatures : Dirscliau oi e Molikenburg. Sur le vu de ces signatures au s torisées, les demandes des propagandiste* comme régulières et exécutées immédiate ,_ ment. !, N° 7433. Banque Impériale. s II serait inutile de rien ajouter. Trotsk> 1 capitulera à Brest-Litovsk, à moins que traîtres à leur patrie, les bolcheviks ne Q jouent maintenant par intérêt oeux qui les ont achetés. C'est encore possible... PERCY. m-' - 'VWWV ■ ■ ■ i » ■ î Los socialistes allemand l et h perre île Gonpets s v ILS EN CONNAISSAIENT LE PROGRAMME DES LE 4 AOUT 19H La « Post » de Munich, organe socialiste bavarois, rapporte certaines paroles de M Kurt Eisner„ prononcées à une réunion te' nue à Munich. L'orateur socialiste a faii ^ les révélations qu'on va lire : e Les socialistes allemands sont discrédités e dans le monde entier. Le parti socialiste voit depuis trois ans et demi, que le gouverne? , ment allemand se propose des buts cle guerre 1' annexionnistes. Le 4 août 1914, le cihanoeliei a fait connaître aux chefs des partis lef plans de conquêtes du gouvernement.. Je me porte garant de ce que j'affirme. Si les chef: socialistes protestent maintenant contre lc< annexions, c'est là une pure hypocrisie. Le; bombes que les aviateurs allemands laissen r tomber sur Londres sont jetées intentionnelle e ment sur les quartiers ouvriers afin d'excitei E les classes populaires anglaises contre le pro à. létariat allemand. La Bavière 1)0 Velit pa; ? dû Féginje pFd^siei) e LE ROI DE BAVIERE SE CHARGE DE DISSIPER LES ILLUSIONS DU KAISER A GE SUJET Berne, 8 février. Dans les milieux pangermanistes, 01 a parlé, ces temps derniers, de démarche-faites par le roi de Bavière auprès di l'empereur, et on a laissé ênteridre qu< ces démarches s'étaient exercées dans li sens d'une politique extérieure plus réso lumen t annexionniste. Dans Tentre temps, le roi Louis s'es re?ndu au Grand Quartier général (fé vrier). Cette visite peut soulever de nou veaux commentaires d'une nature analo r. gue. Les Munchener Neuesle Nachrichtei it du 5 février protestent à l'avance contri une pareille interprétation de ce voyage Le journal national-libéral est convaincu J: que les entretiens auxquels prend part L ; roi de Bavière ne sont pas surtout consa ^ crés aux buts de guerre de l'Allemagne Il s'agit bien plutôt de la situation inté rieure, et sous une forme très enveloppée le journal rnuniiohois fait remarquer qui la guerre ne sera pas éternelle, que li Grand Etat-Major ne peut songer à par pétuer durant ia paix des institutions "e .è des méthodes qui ne sont aujourd'hui to i- lérées que parce qu'elles sont provisoire >0 ment inelispensables : « En Bavière, il ne saurait être qiues ). tion d'assurer au militarisme une supiré A malle durable. Les rapports de confiant ;s entre la dynastie et le peuple bavarois ré e clament un amtre régime. r « Le peuple reconnaît les nécessités cl la guerre. Le peuple sait quelles sécurité; nationales sont nécessiaires ; mais il es peu fait pour subir certains traitement violents. Le roi de Bavière rendra à c< pays et à l'Empire tout entier un grane service em dissipant les illusions qu'oi u pourrait se faire à ce sujet. » On voit dans quelles circonlocutions 1j journal enveloppe les inquiétudes que lu ins/pire, .au point de vue de l'opinion pu blique en Bavière, l'emploi de la manière fonte telle que les militaires l'ont com prise en Prusse. — (Raeiio.) , , . . , -..Vt/VWli .... I : LA LOTTE AU FRONT BELGE OoepttjliiMniEÉ E aistclMrielereltei 5t Commsat cinq de nos ùraves l maîtrisèrent treize Allemands et ramenèrent deux prisonniers t D'UN TEMOIN OCVLAIREl Front belge, février 1918-Le 5 jajivier dernier, .l'Ordre journalie: de l'Armée portait la nomination de clic valier de l'Ordre de la Couronne du liçute s nant Georges Maroy, du ..." de ligne, av® s cette citation : s Très bon aflicier, allant et courageux, s'ot " Irant toujours pour les nuisions yérilleusw - S'est paruculièiement distinguo dans la nui e de S4 au 25 décejTLbre 1917, en s'aranturan it a vôc deux de ses hommes dans les ligne ennemies, dans le but d'enlever une senti nelle ; est parvenu à la découvrir, l'a otta (ju-ée à l'arme blanche et l'a ramenée dan t_ nos lignes. Décoré de la Croix de guerre, i déjà été l'objet de quaine citations. * Celle de I O. J. A. était la cinquième cita ^ tion du lieutenant Maroy. Quelques jour: après, il était de nouveau cité à l'ordre di son régiment et j e crois bien qu'il va obte I, nir un nouveau témoignage de satisfactioi i- de la part de ses chels pour ce qu'il a fai lt dans la nuit du 30 au 31 janvier. Mail J" avant de vqub raconter comment, ave,: quatre hommes, il a maîtrisé treize Aile 'j mans et comment il a ramené deux pri u sonniers, permettez-moi de vous présentei i- le héros de cette aventure peu ordinaire. « Georges Majoy a 23 ans. Il est origi naire de Saint-Amand, près de Fleurua d'une famille de fermiers, de « cinsi : comme on dit en wallon. Au moment oi y éclata la guerre, il était étudiant à l'Ecoli s, supérieure d'Agriculture de Louvain et sol e dat de la compagnie universitaire. :S 11 fit son devoir pendant la première par tie de la campagne et gagna les galons d< sergent à la bataille de l'Yser. En 1915 après avoir passé par le centre d'instruc . tion de Gaillon, il revint au front comm< officier. Il ne cessa de sei distinguer comnn « patrouilleur ». On ne compte plus sei reconnaissances hardies dans les ligne: ennemies. Ramener des prisonniers est de § venu pour lui un « sport » excitant. C'est d'aileurs, un chasseur de race. Il en a li sang-froid, le coup d'oeil aigu, la décisioi prompte, la patience aussi et le courage A 100 METRES DES BOCHES DANS e DES TROUS D'GBUS J" Soin régiment occupe un secteur de U r." région de Mercikem, qui a été reconquis: sur les Allemands, où les lignes adiverse: ne sont pas constituées, comme ailleur: is sur le front belge, par des tranchées con '• tinues ou par l'inondation. Le terrain es J chaotique. Le sol a été profondémen fouillé et complètement bouleversé pax le: s projectiles. Ce ne sont que fonds et bosses ,e Les (rous d'obus qui criblent tout le pay: 's sont pour la plupart remplis d'eau. Ces 's dans des trous d'obus et dans des abris !® enlevés aux Allemands en octobre dernier ï que se tiennent nos hommes. Les ennemi: ;r se trouvent à une centaine de mètres, dé i. fendus par un triple barrage de fils de fej J barbelés. Le Nuraéafo : IO centimes OAMfm O TTTÏ"imTI?n I QUATRIEME ANNE: I. — N° 2004

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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