Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 19 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pc2t43k43d/
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JEUDI 19 FEVRIER L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE —(M" 50 abonnements Pour toute la Belgique Un an tl. 9.00 Six mois . • • .... *.80 Trois mois 2.S9 Gr.-DuckS de Luxemb. 20.00 * joion postale SO.OO Directeur : Fernand NEURAY Edition Y" (6 h-soir) 3 Ed>tion 10 h. soir} Edition (minuit) LE XXe SIECLE ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0.40 Réclames (3« page), la ligne, 1.50 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. . « » S.QD Réparations judiciaires j> 3.00 Nécrologies , . , , » 2*00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 3B80 Instarii-are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION » Les missionnaires et leurs détracteurs à la Chambre NOUVELLE TACTIQUE... Changement de tactique, à gauche et ; l'extrême gauche, dans le débat sur les mis sions. M. Brunet, M. Hymaiis à la Chambr et l'«\Etoile» dans la presse chantent 1 même antienne; — Les missionnaires? Le plus braves gens du monde, et qui font u-bien immense au Congo. Qui est-ce qui jamais contesté que « les missionnaires rer dent service à la cause de la civilisation » Seulement, ils font trop de zèle, et c'est dan gereux. Si on les laissait faire, ils recommec ceraient au Congo le coup de Polyeucte, br: seraient les fétiches, convertiraient de fore les indigènes. Danger terrible. Une révolu tion générale peut sortir de ce nuage.. M. Brunet, M. Hymans et l'«Etoile» deman dent tout simplement que l'Etat, tout en ren dant hommage à leurs vertus et tout ei aidant leurs efforts, réfrène, dans l'intérê des nègres et de la colonie, un zèle admi rable, mais excessif. Nous voilà loin de théories de M. Sluys sur l'infériorité d-christianisme et sur la nuisance des mission catholiques ! M. Brunet, M. Hymans e 1'«Etoile» abandonnent donc le Fr..\ Sluy a son isolement et le Fr..\ Wangermée à soi lunatisme. De la part de 1'(«Etoile» surtout cela est méritoire. Nous prenons acte, ave joie, de ces conversions. Ce n'est pas sans joie non plus que nou entendons prêcher la prudence en matièri d apostolat religieux, et recommander au: missionnaires de prendre garde à ne pas brusquer, quand ce n'est pas absolumen nécessaire, les religions traditionnelles de: nègres. Attendu qu'une religion qui a civilise i ur?Pe' établie en Belgique depui: • onze sjècles et qui est chère, aujour d hui encore, à la majorité des Belges, mé rite au moins^ autant de respect que les féti chismes variés de l'Afrique centrale, nous verrons certainement ces messieurs et ci toyens recommander aux missionnaires de la Libre Pensée d'y regarder à deux fois avant ri attaquer, en Belgique, dans la presse, dans les meetings et au Parlement, les croyances satholiques... Nous n'y comptons pas trop cependant. Le jeu de ces tacticiens est très clair. Malheureusement pour eux, ils ont négligé de citer, à, la charge des Polyeuctes qui peuplent, selon eux, les missions catholiques, un seul fait précis. Tout le monde sait que telle révolte, qui a fait couler des flots de sang en Afrique, a eu pour cause l'insuffisant respect l'un ou de plusieurs blancs pour telle tradition indigène. Mais la religion n'était pour rien dans l'affaire ; les missionnaires non plus. Il est arrivé que des blancs prenaient 3e force une ou plusieurs femmes d'un noir, et que le missionnaire innocent souffrait de ^incendie allumé par cet abus de pouvoir. 3i M. Hymans connaît une seule révolte provoquée au Congo par le zèle excessif d'un nissionnaire catholique qui aurait voulu dé-•aciner brutalement une superstition nègre, ïu'il la cite. On discutera. D'ici là, nous ivons le droit de lui dire qu'il n'est pas très glorieux, après avoir vu s'évanouir toutes es accusations relatives aux fermes-cha-Delles, au refus de l'impôt, à la constitution i'un Etat dans l'Etat, de se rabattre, sans jreuve ni précision, sur de prétendus excès le zèle apostolique manifestement imaginés îour les besoins de la cause. M. le Ministre des colonies !•_ bien défendu les missionnaires et les misions. Il aurait mieux fait, à notre avis, de îe pas mêler sa personne au débat, et de ne )as se plaindre aussi amèrement des atta-pies de quelques-uns de ses amis. N'importe: ion discours de mardi est le meilleur qu'il lit prononcé dans ce débat. Il a encore accentué, touchant les fermes-chapelles, ses léclarations antérieures. <t Les missions dépensent au Congo, a-t-il dit, et cela dans 'intérêt de la colonie, trois ou quatre fois )lus qu'elles ne reçoivent.» A la bonne heure. jC ministre a ajouté que « la responsabilité ie-s controverses » dontjes missionnaires ont té l'objet « remonte en grande partie à 'opposition ». Bravo encore. En totalité ous aurait plu davantage et eût été plus liste. Mais bravo tout de même. Citons ici « Analytique • ; « Et force nous est bien de constater que la îsponsabilité de ces controverses remonte en ès grande partie à l'opposition. (Protestations gauche et à l'extrême gauche.) M. Masson est élevé avec indignation contre M. Brifaut. n'a pas tenu le même langage lorsque, en #11, la malheureuse initiative de M. Vander-îlde provoqua dans cette enceinte des débats :nteutissants. M. Vandervelde. — Je demande la paro>le aux un fait personnel. M. Renkin, ministre des colonies. — A-t-dl rotesté alors contre le détournement des docu-ents administratifs dont o>n se servait pour taquer les missionnaires catholiques, dévoiler s prétendus abus de l'administration colo-alc, réclamer une enquête parlementaire et ii ont pu aussi causer du tort à certains rents qui avaient le droit de ne pas voir dis-iter leurs rapports dans cette assemblée? Pas du tout, M. Masson a fait chorus et j'en-nds encore ses accents indignés qui dénoncent aux pays l'abus de pouvoir que j'aurais «nmis en arrêtant une poursuite contre le . P. Van den Besselaere. M. Masson. — C'était très grave, cela. 'M. Renkin, ministre des colonies. — Les taques dirigées comtre les missionnaires à tte occasion ont été la cause directe de tout mouvement en sens contraire qui s'est pro-nt dès 1912 et dont la campagne qui finit fut iltime conséquence. Sans la proposition d'enquête de M. Vander-Me et ses divulgations, i'l n'y aurait pas eu i discussion coloniale en décembre 1911. Sans discussion de 1911, il n'y aurait pas eu d'at-ques contre les missionnaires. Sans attaques ntre les missionnaires, par de campagne de otestation. (Exclamations à gauche et à l'ex-;me gauche.) Mais voilà. Nous étions à la veille du grand rutin de 1912 et on avait cru trouver dans les étendues révélations coloniales une machine guerre. Ge fut juste le contraire. » C'est l'évidence même. Gauche et extrême uche, qui prennent maintenant la posture offensés, ont commencé l'attaque. Contre irs assauts, leur déballage de documents rninistratifs trouvés ou dérobés, leurs : cusations et leurs mensonges, les catho-[ues avaient le devoir de défendre les mis- . mnaires. N'estjil pas comique de voir les ( saillants ble&sés dans le combat crier à l'assassin et poser aux victimes innocentes? . Croyez-vous donc ne ramasser que des lauriers quand vous partez en guerre?... Le nouvel ordre dn jour de M. Woeste nous plaît infiniment. En voici le texte : « Considérant qu'aux termes de l'Acte de ^ Berlin du 26 février 1885, toutes les puissances ^ exerçant des droits de souveraineté ou une influence dans les régions africaines visées par le dit acte, se sont engag-ées « à protéger et à » favoriser sans distinction de nationalité ni de » culte toutes les institutions et entreprises , » religieuses, scientifiques ou charitables » créées et org-anisées dans l'intérêt des indi-» gènes s, et « à protéger d'une manière spé-i » ciale les missionnaires chrétiens », et que, . par l'article 2 de la Conférence de Bruxelles du 3 2 juillet 1890, les puissances se sont engagées ^ de nouveau « à protéger sans distinction de » cu-lte les missions établies ou à établir » ; ~ » Considérant que la volonté du gfouverne-1 ment, des Chambres et du 'pays est de donner 1 à ces dispositions une exécution pleine et en-■ tière; ? » Considérant que les fonctionnaires et les - magistrats de la colonie sont tenus de donner - l'exemple de l'exécution complète et loyale des i - dites dispositions; « que les fonctionnaires sont ( 2 » soumis aux lois et aux règlements de la co- " » lonie en même temps qu'à la discipline de : » l'Etat, et que c'est aux autorités^iviles régu- < ; » lièrement constitués qu'il appartient de sta- , » tuer sur leurs actes »; » Considérant qu'il y a lieu de condamner ■ I comme illégale toute action ayant pour objet fc d'entraver l'œuvre des missionnaires ou de - provoquer le personnel de l'Etat à le faire; 1 s » Considérant que la liberté de conscience r 1 » et la tolérance garanties par les actes inter-5 » nationaux et la loi coloniale ne sont contesta » tées par personne ». 5 if Rendant hommage à tous les pionniers de j » la civilisation du Congo tant militaires que » civils et religieux ». \ » Confiante dans les actes et les déclarations 2 du gouvernement, passe à l'ordre du jour ». 5 Rien de blessant pour personne là-dedans. * î Chacun y est mi9 et même remis à sa place, u : On y affirme les droits de l'Etat sur tout le i monde, ses devoirs et ceux de ses agents vis-: à-vis des missions ; on y rend hommage à i tous les dévouements.La gauche se montrera i très gauche, à son habitude, en refusant son ; vote à un tel ordre du jour. Leurs comédies La comédie jouée avec plus de virtuosité que de succès par M. Vandervelde et ses amis à propos de la publication de la lettre Wangermée, a été mise en pleine lumière. Le ministre des Colonies rappela — on vient de le voir — l'usage fait à la Chambre en 1911 par M. Vandervelde lui-même de documents frauduleusement soustraits à un dossier administratif. Le leader socialiste a compris qu'il fallait se laver, sur-le-champ, de ce reproche. Mais la tâche étant au-dessus de ses forces, il a préféré attaquer, une fois de plus, M. Brifaut. M. Brifaut, dans une vigoureuse riposte, a fait bonne justice des indignations affectées par la gauche : «Si la lettre (la lettre Wangermée) a été. volée, je m'étonne qu'on n'ait pas déposé plainte. Mais la preuve que cette lettre n'a pas été voiéé, c'est l'autre hypothèse invoquée par M. Vandervelde. Dès lors, il ne restait plus que la question de l'usage de la lettre. A cet égard, j'ai consulté mes auteurs (Bruit.) Le 26 février 1890, M. Beernaert reprochait à M. Bara de faire état d'une lettre adressée par un fonctionnaire de la justice à un officier de gendarmerie. Et M. Bara de répondre : « Nous avons le droit de nous servir des lettres qu'on nous envoie. Nous sommes ici pour cela. » Un autre de nos auteurs c'est M. Vandervelde lui-même. Le « Peuple » ayant publié une lettre de M. Wa-rocqué qui lui était tombée entre les mains, M. Warocqué protesta contre le procédé. M. Vandervelde riposta à M. Warocqué et déclara que le procédé était absolument correct ». M. Vandervelde a répondu à tout cela par » j des^ pirouettes en déclarant qu'il avait pré- * féré dénoncer l'acte de M. Brifaut à l'opinion publique!... Il a déclaré aussi qu'il avait le droit de se servir des documents qui lui avaient été remis et qu'il agirait encore ! de la même façon à l'occasion. Puis le leader I socialiste a prétendu se justifier en invo- j quant à charge de M. Woeste une histoire! qui a été démentie avec preuves à l'appui. ] Enfin, M. Vandervelde a eu l'audace de rappeler une lettre de M. de Renesse-Breid-bacn, publiée naguère par le «Peuple». — C'est aussi une lettre privée, celle-là! a noté justement M. Brifaut. — Comment vous l'êtes-vous procurée? a demandé M. Hoyois. — Je vous répondrai, a déclaré M.Vander-velde.Mais M. Hoyois a eu beau insister et renouveler sa question, M. Vandervelde n'a plus rien répond» du tout. Preuve, n'est-ce pas, que la réponse, même pour cet habile homme, eût été bien difficile!Il y a un argument de M. le ministre des Colonies qui nous a frappé d'étonnement. Pour démontrer qu'il serait injuste de mettre la franc-maçonnerie, en tant qu'institution, au ban de la colonie, M. le ministre a dit en substance : Il y a des francs-maçons avec qui les missionnaires s'entendent parfaitement; d'autre part, des missionnaires ont été tracassés par des agents qui ne sont pas francs-rnaçons. Nous demandons la permission de ne pas trouver cet argument péremptoire. Il y a de?-libéraux et des socialistes qui sont d'hon-. nêtes gens; et tous les catholiques ne sont 1 pas des modèles de vertu. Cela nous ôte-t-il le droit de défendre le catholicisme et de j combattre le libéralisme et le socialisme? II n'y a pas de règle sans exception, et voilà ne tout. La règle, ici, c'est le programme colo-. de niai de la franc-maçonnerie, les principes1 de prêchés par M. Sluys, ratifiés par la Loge, • les appliqués depuis quelque temps, au Congo, j ] par plusieurs Frères. S'il y a des Frères que . an leur honnêteté naturelle, leur intelligence ou . la leur expérience africaine préservent de ces fai criminelles sottises, qu'est-ce que ces excep- De bions peuvent contre la règle 1 Rien du tout, sai po L'OBSERVATOIRE Pr< —>o«— |th. Les plus fortes pressions, supérieures à 765 d'i 21m., s'observent sur la Méditerranée, l'Italie, Il es Balkans et l'Autriche-Hongrie. es Le baromètre descend sur l'Irlande, la Sa Grande-Bretagne, la France, le nord-est de ] .'Espagne, le nord de l'Italie, la Suisse, la ^ill ■najeure partie de l'Allemagne, le sud de la Scandinavie et la mer du Nord; il monte sur -B e reste de l'Europe. Un vent faible ou modéré d'entre S. et S.-W. '. ;ouffle sur nos contrées, où la température est ^10 :omprise entre 2° et 5°. ter Prévisions : Vent W. mo^1 *ré; pluie.. 3 Le vote de la loi scolaire Politi?ue avant tout-1 —»(►&>&)«— j t ' - Ainsi que nos lecteurs le verront plus l.Mechelynck contre l'autonomie des oin, la Chambre a terminé mercredi soir, CllGîîîillS de fei" iprès une suprême parade de l'opposition, e vote du projet de loi scolaire. T°us amis de la liberté et de l'enseigne- leSSK , ment populaire maïqueiont cette journée bérale, contre l'autonomie des chemins de i'une pierre blanche, car la loi qqi vie?}t. for. La « Flandre libérale » lui prête cette ; rj i'être votée, en même temps qu'elle consacre déclaration : ; ( les principes essentiels de liberté et de jus ,, f .. . , , i . ^ ^ , . « Il ne faut pas que l'autonomie des che- 1 }ice, assure un progrès certain de coûte no- mins de fer serve à créer un organisme nou ^ ;re organisation scolaire par l'instauration veau qui serait une force cléricale nouvelle. Il v le l'instruction obligatoire et l'établisse- ,aut sc dé8er de cette autowonne projetée. » c nent du quatrième degré. Sur ceiit industriels, catholiques et libé- f Quand les passions déchaînées par une raux; vous n'en trouveriez pas cinq qui ne se t jpposition sectaire se seront apaisées, on réjouissent de voir le gouvernement étudier a , .. v ,, -i , 1 organisation de 1 autonomie des chemins de h rendra jusUee a 1 œuvre du gouvernement. fer_ëLoin de voir daIls ce projet une tenta. ° Les catholiques n attendront pas jusque-la tive politique, les industriels y voient, avec jour louer et remercier le cabinet de Bro- tous les hommes de bon sens, le premier pas ^ iueville de leur avoir donné la loi attendue dans la voie qui doit aboutir à l'affranchis- e' « • • . , _ T •- sement de notre grande régie nationale vis- a P 31 longtemps. Leur reconnaissa co ^ des illfluencfs politiq*es quelles qu'el- d ra en particulier à M. le ministre i. oiu.et }es soient. Mais pour les politiciens de l'es- i( ;t tous seront unanimes à le féliciter d'à- pèce Meçhelynck, rien de bon ne peut sortir £ 'oir su mener à bien, malgré des difficultés d'une initiative « cléricale ». Cet aspirant n ans ;esse renaissantes, la tâche qu'entreprit h°ra,mo d a des 1™*- P0»1' "e P°mt voir a c , ,, • f e efc cies oreilles pour ne pas entendre, bans /, u.' Schollaert avec une vaillance qui suffi doute l'opposition de M. Mechelynck ne ^ ait à rendre son nom impérissable dans la sera pas, pour le gouvernement, une raison uémoire des catholiques belges. de s'arrêter en chemin; bien au contraire... i ^ Sur le bout des doigis >——<; a Beriillon et son service d'anthropométrieF î Les malles servant au transport des bouteilles et des assiettes tl II et II : les verres et bouteilles, débris de vitres et assiettes sont emballés de façon à puitcr ^c- /i.r Alphonse Bertiilon La mort de M. Bertiilon'vient do rame-ir P attention sur le système d'identification is criminels qui a rendu tant de services :puis quelques années à la police de tous ; pays. M.Alphonse Bertiilon n'avait que soixante s. Il était sans conteste l'un des doyens de préfecture de police de Paris, où il avait it ses débuts en qualité de commis en 1877. 3ux ans après, il faisait ses premiers es-is sur une application pratique de l'anthro-métrie à l'identification des récidivistes. Ce qui l'incita à ces recherches, c'est la ésence de plus de soixante mille photogra- . ies de malfaiteurs à travers lesquelles il ; lit devenu impossible de retrouver celle m individu décidé à cacher son identité, obtint l'autorisation de se livrer à des sais d'identification à la prison de la nté. La réussite fut complète. Dès lors, M. Ber-lon fut chargé de la création d'un bureau dentité annexé au service de sûreté. M. irtillon exposa avec le même succès sa ithode basée uniquement sur les mensura->ns h Amsterdam, puis au Congrès péni-itiaire de Rome. j j Les empreintes digitales étaient l'essen {] tiel de ce système. En quelques années, les d< mesures d'un être humain peuvent changer c/ de même que la couleur de ses yeux, les em-peintes digitales, elles, ne changent jamais, fi À soixante ans, les stries du pouce, par li exemple, restent les mêmes qu'à vingt-cinq vt ans. Elles pourraient à la rigueur s épais- /; sir, mais elles ne. se déforment pas. Que de /'. malfaiteurs, que d'assassins identifiés grâce (;\ aux empreintes laissées par eux sur les ob- ea jets les plus divers et retrouvées dans les dossiers. ]e Un de nos confrères a raconté ces jours- ci ci une amusante anecdote qui montré que V, Bertiilon n'aavit rien abandonné à l'im- V, prévu : <V Le jour, dit-il, où Bertiilon me fit passeï dt à la photographie et à la mensuration, je fus entnousiasmé de ses explications si nettes, si précises; toutefois, une question me — brûlait les lèvres : — Votre système est parfait, lui fis-je re- I marquer, à condition que le sujet à mensurer et à photographier observe la tranquillité et^ le calme que je viens de montrer moi-même. Mais s'il proteste, s'il se débat; en » un mot, s'il refuse par tous les moyens en son pouvoir à se livrer à vos opérations? M. Bertiilon sourit de ma naïveté. Lui qui était la bonté même, il me répondit : ve — Et la camisole de force? Qu'en faites- Ql vous? Ce petit c joujou », je vous l'assure, calme les plus violents et, avec elle, je fais Ib. tout ce qu'il me plaît. at Je n'étais- pas complètement convaincu ; s0 j objectai de nouveau, persuadé que, cette * lois, j'allais fortement embarrasser M. Bertiilon : et — Et la photographie ? Il n'y a pas de ça-ousole de force qui puisse empêcher un in- ,, -ciividu placé devant votre objectif de faire 1 une horrible grimace qui le défigurera ou de tirer la langue. d'< — Je vous attendais là, reprit-il, car il de ivait réponse à tout. Venez avec moi efc votre p( suriosité sera satisfaite. y • Docilement, je suivis M. Bertiilon, qui 7 aie conduisit dans une sorte de salle plus )r longue que large, merveilleusement éclairée, sa' lu fond de laquelle se trouvait une biblio- ^ chèque fort bien garnîe. ra — Vous voyez ces rayons, m'expliqua-t-il, ?nc ît vous croyez que ce sont des livres qui sont îi méthodiquement rangés. — J e le crois, en effet. — Eh bien ! détrempez-vous. Ce ne sont pr jue aes couvertures de livres, efc ces couver- iiC ;ures sont truquées. Ce sont, en réalité, des ippareils photographiques. Derrière les ca- tri >iers se tient un opérateur aussi invisible tic lue l'appareil dont il se sert. Lorsque le ^ nalfaiteur récalcitrant est amené entre ses leux gardiens, il est photographié sans qu'il l'en doute de face efc de profil, et nous obte- qu ions ainsi des clichés excellents. Il vous est n& acile de constater que nous avons tout no >révu. [mo LES RÉFLEXIONS DE M. GRAINDORGE gJJLj X T JU.9 A a\AJtU ■ »(>ï<^)« Etat contre syndicalisme La 'proclamation de l'état de siège, Varres-ution et la déportation à perpétuité des dix leneurs syndicalistes qui avaient organisé % grève du Itand, la fierté avec laquelle le ouvernement de l'Union Sud-Africaine re- j ' endique la responsabilité de ses décrets de-ant V Assemblée législative constituent une éritable leçon d'art gouvernemental et de onduite politique pour les Etats aux prises vec les excès d'un syndicalisme outrancier. Certes, il s'agit là de mesures d'excep-ion, graves par cela même. Mais c'étaient es mesures nécessaires, rendues indispensa-les par le péril d'une situation dont les 1 '/ndicalistes eux-mêmes étaient les artisans. L'opinion publique anglaise, si profondé- < lent attachée à la cause de la liberté, s'est < mue d'abord, de ce fait de dictature. Mais ( près les justifications impressionnantes | onnées à l'assemblée législative du Cap par : général Smuts et le général Botha, mieux ? ïlairée, elle a reconnu dans leur coup d'é- i ergie, autre chose qu'un coup d'Etat : un cte d'autorité raisonnée commandé par les c lits mêmes, l'exercice hardi mais légitime l e la fonction de gouvernement. (- Ah oui! Beau principe juridique sans oute, que celui de l'autonomie individuelle! | 'el o.xiome civique que celui de l'inviola-ilité de la personne! Mais ni l'un ni l'autre e sont, en pratique, absolus. La liberté et les autres franchises du et î )yen n'ont leur caractère sacré qu'à la con-ition d'être les fruits de l'ordre. Ce sont , es résultats de la soumission unanime du voupe social à ses lois justes. Ge ne peuvent ( '■re, pour les individus, des moyens phari- : tiques de tenir en échec l'exercice de l'au- 1 rrité légitime. 1 A l'abri des franchises que la Constitution c isure aux bons citoyens, les dix meneurs £ [ndicalistes déportés n'avaient rien médité r s moins que la main-mise sur le pouvoir 1 Jectif dans l'Union Sud-Africaine. Dans % ;tte contrée d'une étendue immense, au ra- K taillement difficile et dépendant d'une 3 ule ligne ferrée de plusieurs milliers de llomètres de longueur, ils avaient résolu de ^ rovoquer l'arrêt soudain de la circulation c ■onomique. 1 En même temps, ils avaient fomenté une 2 volte des travailleurs noirs qui eût, par ipercussion, entraîné le soulèvement géné-d dés gens de couleur au milieu desquels t, dans le qui-vive perpétuel de Vinfério- é té numérique, la poignée de blancs repré- a ntant l'élément civilisé et civilisateur.Cela F .it, les syndiqués eussent été les maîtres et J ■cté à leur gré la loi des salaires à leurs cm- v '■oyeurs du Rand transvalien. h Qu'eût pu faire à ce moment - le pouvoir gulier du Cap? Rien : céder, comme il d ivait déjà dû faire, il y a un an, surpris f' ir l'événement, lors de la répétition gêné- J de du complot. j' Rien, dans la conception de ce plan,n'avait 1 reté les meneurs : ni la perspective d'un d assacre des blancs par les noirs en furie d : sang, de pillage et de viol; ni la ruine des P stallatdons industrielles dans l'abandon Sl i chômage; ni la famine résultant de Vin- r' rruption des transports. Subordonnant ut à leur seul intérêt de classe, s'instituant n uls arbitres de leur différend profession- tl 'l, ils n'hésitaient pas à prendre d'auto- c' té l'ordre public, le bien commun comme h âge et rançon de leur querelle privée avec n capital. E « Le pays était menacé d'une catastrophe d re que l'invasion d'une armée ennemie », à, démontré, pièces en main et faits à l'ap- P », le général Smuts à l'assemblée législa->e frémissante. Un gouvernement qui eût hésité à agir d ctatorialement en présence d'un tel péril ^ t signé, en réalité, l'abdication de la cause l'ordre devant les injonctions de l'anar- 8 ie. Le ministre Botha n'eut pas cette hésita- n m. Sans perdre un temps précieux à sol- S iter un blanc-seing du Parlement, il s'in- u Hit de la dictature, mobilisa les troupes et ippa résolument l'ennemi à la tête. Puis, rdre assuré, il soumit sa conduite à la lé r.( élature. Voilà des hommes d'Etat et un ^ smvle de gouvernement! Leur acte, dans ses résultats, dont tout ai monde aujourd'hui se félicite et les féli- c* e, est un témoignage éclatant rendu, par F xpérience des faits, à la bienfaisance de !r utorité dans la politique et à la nécessité ^ in judicieux emploi de la force au service l'intérêt national. „ . Gfamdorgc. é< ♦ va lislletin J3©litis|sa© âi ———vi In connaît, de façon officieuse, le sens de ro réponse que la Grèce fera à la note des issances. La Grèce se soumet à la déci- U1 n de l'Europe, mais, en raison des réser-faites par la Turquie, elle fera remar-e.r que ou bien il faudra ne pas insister ' l'interdiction de fortifier Chio et Mity-e, oit bien il faudra lui donner des garan-s que ses droits seront respectés, au be- ra n protégés. Elle demandé aussi que la m e en face de Cor fou ne soit pas fortifiée en que des garanties efficaces soient stipu• à s pour assurer la liberté religieuse et score des communautés grecques habitant "a 1pire. " ca - S'il faut en croire des informations sj( rigine russe, la curie romaine a entame pl négociations avec le cabinet de Saint- éc lersbourg pour que le droit de nomino- no n,de déplacement, de révocation des meni-5 du clergé catholique lui soit reconnu s aucune ingérence de l'autorité sécu-•e. Le ministre des affaires étrangères se- p0 t tout disposé à accéder à cette demande, , is on s'attend à de l'hostilité de la part et, ministre de l'Intérieur, qui entend res- toi armé pour mettre un frein à une active ^ z tpagande religieuse ou à une polonisa-i à outrance j - Le nouveau ministère suédois reçoit lin ? bon accueil et les journaux de l'opposi- % eux-mêmes reconnaissent la valeur de \ membres. On prévoit qu'ils présentent Fl; s retard un projet de défense nationale bil sera sans doute rejeté. Ce rejet entrai- ^ a une dissolution des Chambres et de va! welles élections qui s'annoncent très qu ivementéek i La santé du Roi on<o>i<o L'amélioration s'accentue Le bulletin de santé communiqué au Palais mercredi matin est très rassurant. [1 porte ces simples mots : « Les docteurs Depage et Lebo&uf ont constaté ce matin que l'état du Roi continue à itre satisfaisant. Pas de lièvre. » Le Roi a, en effet, vaqué à ses diverses ïccupations comme de coutume et a même :eçu plusieurs visites. Les médecins lui ont cependant conseillé de se ménager au moins rendant quelques jours. Chronique du Jour —»o«— LA MANIÈRE SOCIALISTE Nous découpons les lignes suivantes dans e «Peuple» du 18 février : a M. Berryer a eu un. geste de galant homme :n créant une place de bibliothécaire-adjoint lu ministère de l'intérieur et en nommant à :e poste Mlle Germaine Denis, fille de celui [ui fut l'éminent et universellement respecté jatriarche de l'extrême-gauclie socialiste. C'est ainsi que, partout ailleurs, on témoigne a reconnaissance envers ceux qui, après avoir llustré leur pays, sont morts sans richesse. C'est fort bien à M. Berryer de ne pas avoir iublié ce devoir. Mais il ne faudrait cependant >as exagérer les choses et prétendre, par xemple, que cei acte efface tous ceux dont le ectarisme des ministres cléricaux présents et •assés s'est rendu coupable à l'égard de cen-aines d'hommes autour de nous. AJi ! quelle bonne grâce ! Et comme le «sec-arisme des ministres cléricaux » est bien de aise en l'occurrence. Le «Peuple» n'a pas i manière. Nous ne demanderions pas mieux oue de ui montrer comment il faut faire en pareil as, mais les administrations libérales ou ocialistes ne nous en ont jamais donné 'occasion. Quand elles iront jusqu'à créer ne place tout exprès pour y installer la fille l'un de leurs adversaires politiques, nous aurons leur rendre hommage gentiment efc ous réserverons nos reproches de sectarisme iour des occasions plus heureuses. Mais oilà ! Quand pourrons-nous montrer au Peuple» comment il faut faire? Nous est vis que nous attendrons longtemps. Peut-on demander aussi ce que le grand arti socialiste — qui s'offre Centrale d'édu-aiion et Palais des Fêtes pour plusieurs lillions — a fait pour les enfants de ses rands hommes ? FOLLE AVOINE CONTRE PAUL-ÊWILE Le député Folle-Avoine est un homme tonnant. Pour entrer à la Chambre, il vait dû passer sur le cadavre de son com-étiteur le plus dangereux, M. Paul-Emiie anson. Or, voici qu'indépendamment de la olonté de Folle-Avoine, le compétiteur mal-eureux s'efforce de ressusciter en province. La raison et le bon sens commandaient e croire que l'autre s'en fût réjoui. En ef-ït, candidat à Bruxelles. M. Paul-Emile anson était le perpétuel concurrent du ïune Folle-Avoine. Au contraire, député à ournai, il cessait de menacer les derrières e son rival. Celui-ci ne pouvait mieux se ébarrasser de lui qu'en l'envoyant dans une etite : garnison de province, if eût donc dû î féliciter du déplacement de la concur-mce.Eh bien! M. Folle-Avoine, qui a décidé-ent la rancune plus tenace que les convic-ons, ne veut rien savoir. Il poursuit d'un )urroux non apaisé le compétiteur mal-eureux. Dans son journal,il raille les Tour-lisiens qui veulent faire un sort à M. Paul-mile Janson. Il y a deux ans, il l'a frustré 3 la basane parlementaire et s'y est assis sa place. Ça ne lui suffit pas. Il veut la sau du concurrent. Cet âge est sans pitié. Appelant à la rescousse l'opinion publique s la « Gazette d'Antoing », son journal po-mique avec le « Journal de Peruwelz », « Avenir du Tournaisis » et autres sei-leurs de moindre importance. A l'en croire, le libéralisme tournaisien est guère reluisant. Il stigmatise «la bri-îe frénétique organisée spécialement dans i canton qui a imposé la loi aux cinq au-es. » Dans ses apostrophes vengeresses, nous levons, avec un doux sourire, des amabi-;és comme ceci : « Ces pirouettes DE CHANOINES LAÏCS nusent notre philosophie, mais ne nous tou-ient guère. Pendant LA CAMPAGNE EN AUTOS ET M CHARS-A-BANCS, qui a précédé le poil : l'Union libérale progressiste de Tournai, c... » Puis, c'est le Conseil des Hospices de Bru-illes et un de ses défenseurs patentés qui :openfc : a Voilà qui va devenir bien gênant pour Que-ucamps et assez embarrassant pour « L'Ave-r » ,qui, à chaque instant, dirige, du haut ses colonnes, la pçlitique communale de-la lie de Bruxelles ou intervient dans des ques->ns de candidatures concernant d'autres ar-ndissementsU devra changer de manière ou se brouiller, ie fois de plus, avec la logique. » Tout cela est bien divertissant et si de sa meure dernière le fieu Bara s'intéresse au ort, il ne doit pas s'ennuyer ces jours-ci... -j<>« FANTAISIES PARISIENNES Il y a quelques jours, le grave «Temps» contait sérieusement à ses lecteurs qu'un nistre belge avait voulu faire imprimer flamand les titres de l'emprunt conclu Londres par notre gouvernement. C'était là pure invention et le correspon-nt bruxellois qui avait donné le vol à ce nard avait simplement fait concurrence à :i confrère Pierre Mille. L'humoriste pari-:n a déjà pris sa revanche et il a été is fantaisiste encore qu'il ne le croyait en rivant dans le «Temps» de mercredi que tre gantois Charles-Quint est né... en Au-che.3ette documentation est proche parentej nble-t-il, de celle de M. G. Lschartier qui 'ivait dans un récent numéro du «Corres-ndanfc ». : 1 C'est une ville bien curieuse que Louvain certes, l'une des plus pittoresques de la pit-esque Belgique. Comme les autres villes ,rt de Filandre, elle a son cachet, son âme >pre et dont on reçoit la forte impression > l'arrivée, à l'entrée du train en gare. Ce n'est ici, ni la «gare cathédrale de Ma-es, ni l'opulence gare aux verrières flambantes, aux prodigieuses colonnes de marbre envers. ' C'est un monument de pur style gothique imand aux portes en ogive, aux inscriptions ingues sur des plateaux en fer forgé enjoli-îs d'arabesques et qui pendent en saillie nme d'antiques enseignes. Il semble qu'ait de pénétrer dans la ville, on traverse quel- 2 édifice très curieux, oublié du moyen-âge», ^ue de révélations i

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