Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 24 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vm42r3q645/
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2rANNJbE. — bene nouvelle, — N° 347-348' Le numéro : 10 Centimes (5 CEOTŒÏS AU FK0NT) Dimanche 24 et Lundi'25 Octobre î^£5 - rédaction & administration ?8ta me de la Boires — IE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FSRNMD NEURA7 fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressées a5*~,rue d« la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 81, Pan ton Street (Leicester Square) s. w. —■■IIIBMllll *IWK>Jg LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France .... 2 fr. 50 par mois* » ....... 7 fr. SO par trimesfc»» Angleterre.... 2 ah. 6 d. par mois. • .... 7sh.3d. par trimestr» Hollanda.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trlm«stre. Autres pays.. 3 fr. » par mots. » ..8 fr. » par trimaatr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration duj<*urn*1 Zd Havre ou k Londres Annonosa 4* p*g«: Ofr. 40 la ligne Potitcsannoncss-V page: Ofr.30laligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, lo, raede La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre la «w Mai m is Ne Is coup d'eil sur l'œuvre admirable de la ''Commission for relief in ëelgium' Le chevalier Edmond Carton de. "W iart qw est à Londres le délégué du gouverne ment belge auprès de la Commission fo: Relief, a résumé dans les lignes qui suiven l'histoire de' cette institution pendant le: douze premiers mois dLe son existence lA l'occasion de la date anniversaire de st constitution, nous cvoiions intéressant dt publier cet article et nous nous assoexm. à ce témoignage de gratitude envers no. amis. d'Amérigue. Tandis que nos amis anglais et framçai: se prodiguaient avec une générosité atten Wve et infatigable pour aider les Beiges ré fugiés dans leur pays, un problème redou table se présentait : comment nourrir le sept millions de Belges demeurés prison mitera dana leur propre pfeys trapsform< •en une sorte d'immense placée assiégée, e en faveur desquels urne action directe di 'gouvernement belge on des gouvernement alliés était désormais impuissante ? Dès 1 mois d'octobre 1914. les approvisionnement rte blé, de farine et d'autres denrées alimen taires de première nécessité commençaien ,a s'épuiser et l'on n'ignorait pas que l'oc ojipant, en dépit de toutes les obligation pouvant résulter de la Convention de 1. Have, ne nourrirait h population que dan la mesure où l'y engageraient ses propre ■coiweffuajnoes. Seuile une organisation Tievi tre pouvait efficacement s'interposer. Mai il ne suffisait pas qu'été fût neutre. EU devait être dirigée par des hommes asse expérimentés et assez laborieux pour assu mer l'organisation matérielle de celle en treprise gifljarotesque, assez connus et asse considérés "pour s'imooser à la confiance d tous les belfigàrants, aissez désintéressé; pour aoceipter de consacrer généreusemen tour temps et leurs peines à la direct»; écrasœnte die cette œuvre purement ch&ri table. L'ambassade™- d'Amérique à Lon «1res, le Dr Page, consulté à ce sujet, n'hé sita'pas et signala le nom d'Herbert. Hoove comme celui du « right man » désiré ; c€ ïui-ci accepte l'ingrate mission qui lui étai offerte et constitua aussitôt la « Commissio for Refief in Belgiwm », dans laquelle s /groupèrent, sous sa présidence, çlusieur lAméooainR et Espagnols distingués Le 'représentants diplomatiques des Etats itirais, de l'Espagne et des Pays-Bas voulï rerat bien accepter la présidence el'horméu rfte la Commission, et il convient de renidr un particulier hommage k M. Brand Whil ilock et aui nrnrcpuSs dé Villalobar, respect vememt ministres d'Amériqiue et d'Espagn ra. Bruxelles, qui prêtèrent, constamment lia Commission le concours le plus efficac et le plus dévoué. * * * Il y a aujourd'hui exactement un an qui ia C. R. B. — c'est aous ces initiales qu tout le monde la connaît en Belgique -a commencé son œu vre, et chaque semain l'a vue se développer et se fortifier sou l'impuision magnétique de l'homme adm: »wble qui la dirige. Il serait trop long d. raconter ici toutes les péripéties de sa cou stituition, les difficultés san6 nombre et d< Soutes sortes qu'elle a rencontrées, et èo: histoire peut le mieux se résumer en met tant en regard de son programme les résul tais acquis. ia C. R. B. poursuivait cinq objets pnn icàpaux : l. — Rassembler cfes vivres destinés à I; population belge ; g. — Transporter ces vivres de leur poin id'arigme jusqu'en Belgique ; 3. — Distribuer ces vivres à la populatioi en s'assurant. qu'ils ne seraient ni directe ment ni indirectement réquisitionnés ,pai î'occuipant ; 4. — Assurer les Moyens financiers in tôispensaMes pour pouvoir effectuer ce: énormes importations de vivres dont 1: plus large part devait être payée à l'étran <ger ; 5. — Mobiliser la charité du monde et laveur de cette partie de la population betgs quai n'étto't plue en mesure d'acheter (sa Nourriture. Quant au premier point, l'on saisira vite Jiiriportance de l'œuivre entreprise en con sidérant ce seui chiffre : plus de 80 millions de kilos de vivres doivent actuellement êtn (importés chaque mois en Belgique', et cette rfpamtité formidable cte marchandises, mise ;«it nature à la disposition de la C. R. B. ou achetée par ses soins, suppose une manu-i-tention, urne suirveâlianice des marchés, un# teonoaissance des disponibilités dont le pro-■fane peuit difficilement se faire une iife. Une fois ces marchandises rassemblées, lien Amérique, au Canada, eai Argentine, en lAust'raïiie, dams les porte d'embarquemenl 'où elles ont été apportées économiquement •grâce aux tarifs de faveur obtenus des Com .paignies de cihemins de fei', un problème -plus compliqué encore-est die les transporte! jjusqw'en Europe. La guerre a complètement "bouleversé les frets et les- assurances maritimes. Il s'agit donc <Je veiller à ce qu< régulièrement — car un retard peut provo-■quar la famine en Belgique — des navires affrétés et assurés aux iweileures conditions possibles, pour lesquels la C. R. B. a ^obtenu des autorités allemandes la promesse dé Hbre-passage, viennent (Héchar-'ger dané les entrepôts d'e Rotterdam leurs précieuses cargaisons. Depuis le 22 octobre taii, date de> la première réunion de la C. R. B., jusqu'au 22 octobre 1915, 251 navires exclusivement chargés de vivres /sauf quelques caisses de vêlements!, à destination d'e la Belgique, ont été affrétés el ont déchargé à Rotterdam 710 millions de kilos de vivres. La moyenne du. fret el de ses accessoires a été, grâce à l'habileté des dirigeants et à la générosité de nombreux concours, de 10 à 15 p. c. ©n dessous de ce qu'eût représenté le transport par les voies ordinaires. Les vivres rassemblés à Rotterdam, il s'agit de les faire parvenir au consommateur en Belgique et ce n'est pas la tâche la plus aisée. Tout d'abord les voies de communications utilisables à cet effet ont presque disparu en Belgique! ; les Jignes de chemins de fer non détruites sont réservées presque exclusivement pour les transports militaires allemands ; les moyens de transport automobiles n'existent plus ; les canaux seu>ls sont à peu près utilisables; encore faurira-t-il en réfectionner un grand nombre. La C. R. B., ayant obtenu, des auto- > niés allemandes l'assurance que les vivres importés par ses soins ne seront par réquisitionnés, dk>it veiller, par des délégués qu'elle installe dans chaque province, a çe que ces engagements soient respectés, à ce que les magasins couverts par son pavillon , soient à l'abri de toute saisie ou réquisi-. tSon. C'est un travail d'organisation et de - surveillance important et délicat qui n'a ( pu être mené à bien nue grâce à un personnel volontaire à la fois habile et énergique, . aelif et dévoué, reoruté parmi des citoyens i américains qui acceptaient de venir â tour • dte rôle passer quelques mois en Belgique ; pour remplir ces ingrates fonctions. Plus ; dte cent volontaires américains ont ainsi travaillé pour la C. R. B. en Belfiique au cours de cette année, et une cinquantaine > d'entre eux y résident en permanence. . . Il faut signa,1er ici l'activité du Comité 5 Na-tion-al de Secours et d'Alimentation. Ce _ Comité National, exclusivement belge, pos- 1 s'édant djes ramifications dans toutes les t communes, assure dans tout le pays oc-; cuipé, au moyen de ses quelque 4,000 comi-5 tés locaux et de ses 30,000 collaborateurs 2 volontaires, la répartition, des vivres int.ro-s duits par la C. R. B. Son rôle est immense, . mais il ne nous appartient pas de l'étudier t ici, ^ dans cette noté' spécialement consacrée . l'œuvre directe de la Commission jot 5 Reliel j il nous suffira de signaler en pas-i sant l'action bienfaisante qu'il a exercée 3 sous l'impulsion énergique de son admi-5 rable cheville ouvrière : M. Emile Franc-. qui, président du Comité Exécutif. Le Co-3 mité National agit en complète harmonie > avec la C. R. B., les deux organisations «e j complétant l'une l'autre et étant du reste . étroitement unies, l'une étant, si l'on peul • c'^v-. l'agent extérieul', et l'autre l'agent j intérieur de l'œuvre commune de charité. 3 Nous avons dit que la C. R. B. devait ■ aussi assurer les moyens financiers indis-t pensables pour effectuer ces énormes un-! pontlatiioibs de vivres. En effet, outre lies _ donations destinées aux indigents et dont . la C. P. B. a le (--anapOPt en IK-1-. gique, elle assure l'impor-tation des vivres r «estinéa aux personnes en mesure die tes _ acheter. Son rdie bienfaisant est donc dou-t ble : ci secours » et « filimentation «. Sans •), eîte, ni riches ni pauvres n'aui-aient de e pain, sauf les miettes tombées de la table s dles Allemands et que ceux-ci leur reven-s .draiont fort cher. Lies Belges se sont admi-. rabierrient organisés pour s'aidei- eux-_ mêmes : tous cenx qui pouvaient le faire r ont tenu à payer Je pain qu'ils recevaiuiil ; et de pins los souscriptions locaiies en Bel-. gique en faveur des pauvres ont produit _ des résultats magnifiques. Mais les soimnes 3 produites par ces souscriptions locales el ^ par les ventes aua non-mdigenls étaient » représentées par des billets de banque helges, inutilisables pour les achats sur les marchés éfrangleirs. Et c'est seutement au prix die négociations fort difficiles, grâce aussi au puissant appui du gouvernement 5 belge, que ce redoutable problème du 5 change a pu être résolu d'une manière en-. fièrement satisfaisante. En même temps la ; solution intervenue a, permis dé sauvegar-s der d'importants intérêts généraux. C'est - un côté de la question, qu'il ne sera permis > d'étudier complètement que plus tard. Enfin, un des rôles de la C. R. B., et non . le moèndïe, fut d"organiser ce qu'on a très ! heureusement appelé : une u Mo'bilization ol . Benevoèence », pour secourir la détresse die . la population belge indigente. Comme le faisait justement remarquer l'auteur de . l'Histoire de la guerre publiée par le Times, cette expression dépeint parfaitement le j, travail en (repris, car le mot « Benevolence >: éveille bien l'idée de oes sentiments im-t menses et indéfinissables die sympathie suscités par les grandes détresses, et le tenue i technique « Mobilization. » rappelle les mé-. thodes pratiques et scientifiques par lesquelles ces sentiments sont développés et utilisés. Cet immense travail a nécessité . l'organisation d'un système de pub i ; i dans le monde entier et particulièrement en t Amérique. Des brochures, des conférences, . «tes articles die journaux oriî "fa.it comii-aitre partout la misère de la population belge, t son infortune héroïque causée par sa fidé-: lité aux lois de 1'honweur. Des comités locaux créés die toutes parts ont intensifié l'action des grands centres. Autant que poesiiWSe les dons recueillis en espèces ont été consacrés en achats de vivres dans l'Etat ou la province où ils avaient été re-, cueillis. Les moindres dtas ont reçu un accusé d'e réception et tous les comptes ont , élé constamment contrôlés par des experts-comiptabîes. Au total, les dons reçus par la C. R, B. et dont la plus large partie lui ont été envopés directement ou bien ont été recueillis à ta suite dé la propagande intense organisée par ses soins, représentent à ce jour une valeur de plus de 78 milli . ,s de francs. Et ce qui n'est pas moins reinar-quaMe, grâce à l'habileté et au désintéressement des mamibres de la C. R. B. qui ont gracieusement prêté leur temps et. leur travail au fonctionnement de cette énorme machine, la part des frais généraux représente moins de 0.73 p. c. des sommes dépensées. * * * Telibe est, retracée en quelques lignes et résumée .en quelques chilfres, l'histoire fie Sa C. R. B. pendant la première année de son existence. Généralement, lorsqu'on célèbre un anniversaire d'une existence bien remplie, on conclut en disant : Ad raidlos amios : Plaise au Ciel que l'existence si bienfaisante de la C. R. B. ne doive plus se continuer longtemps encore et que, dans notre Patrie délivrée, on ne parle plus d'elle que pour bénir sa mémoire. Au souvenir fidèle" qui s'attachera à vm lettres fatidiques : « C. R. B. ». sera indissolublement lié celui des hommes dévoués qui oui consacré sans compte- leur temps et leurs peines à sauver un pays d» la détresse et de la famine. Un nom brillera d'un éclat particuiièr parmi les leurs, c'est celui de Herbert. Hoover qui, par sa volonté de fer, son activité prodigieuse, son génie d'organisation et avec son cœur profondément charitable, a su mener à bien cette entreprise gigantesque au travers dé difficultés diplomatiques, financières, matérielles, per-snnmellles, qui eussent suffi à rebuter tout autre. Il a été admirablement aidé par ses owEabaratews et il est le premier à leur rendre le tribut d'éloges qu'ils méritent, mais c'est sa personnalité puissante qui a, dès le premier jour, galvanisé cette création improvisée, et qui a conquis la cqn-fiamec générale. Une très haute personnalité américaine, à laquelle j'exprimais un jour ma giratiitude pour l'assistance que son pays et lui-même avaient donnée au nôtre, me" réporotïit : « You have not fo tlhank me, I am "on!y wise enoujrh to obey Mr Hoover !» . C'était à la fois charmant de mo-ttestëe et le plus beau des éloges. Nos amis anglais et nos amis américaine, voulant marquer leur paréîtté de race et les mille liens qui les unissent, ein dépit de l'immensité des mers quiTes" séparent, ont coutume de dire : « Blood' is thicker than water ». Les Beiges, qui se sont unis aux Anglais et aux Américains par une parenté nouvelle fondée sur le plus noble des sentiments, sauront bien leur prouver, j'en réponds pour eux, que « Gratitude is thicker than Blood ». e. CARTON de WIART. 22 octobre 1915. iniijiiliv Les photographies prises depuis quelque temps sur le front, nous ont montré les solicitais français coiffés d'un casque et on a même pu voir au Havre quelques poilus arborant ce couvre-chef. Tout le monde est T accord pour déclaret que le casque rend des services inestimables en- diminuant dans une proportion considérable le nombre des blessures à la tête si souvent très graves et même mortelles. Aussi souhaitait-on que nos soldats en fussent aussi poua-vus au plus vite. Grâce à l'entente cordiale qui unit l'intendance française et l'intendance belge, ce sera bientôt chose faite. Nos soldats recevront incessamment un casque analogue à celui de leurs camarades français, mais peint en khaki mat et portant comme insigne, sur ,1e devant, une tète de lion vue de face. Cette coiffure est pratique, élégante et relativement légère. Nui doute que nos hé' iroïques troupiers l'accueillent avec joie. C'est une belle revanche pour ceux qui pré-cctniisèrenl jadis l'adoption du casque et se virent retmter au lioni d:: Tcsfliéttque... LA SITUATION MILITAIRE Samedi, 23 octobre, mid!. Chiacuin peut comprendre aujourd'hui l'avantage qu'il - a pour uft belligérant è posséder le bénéfice «sws « lignes intérieu res ». C'est grâce à ce bénéfice que les Empires Centraux peuvent faire face à leurs adversaires sur tous les points de la circon-! fêrence dont il ocouipent le oentre et c'est par ■ oe qu'elle nie possède .point ce bénéfice oue lf ! Quadruple Entente a grand peine à établi! i sur tous lies fronts l'équilibre des forces. Renversez cette situal.ion géométrique et c< seraient les Empires Centraux qui seraien pris au dépouiivu dans les Balkans. Pour sauver lies Serbes, il n'est point ab solument nécessaire de jeter une énorme armée de débarquement à Raloniejue. Il faut mais il suffit, que les Alliés puissent fain tête aux Buligarcs et tenir soùs une menace directe la ligne ferrée Belgrade-Sofia-And-ri nopie-Consfcaratinople. Mais il est. en mêrrx teimps, indiisipensable que tous le<- fronts s'a! Jument pour qu'y soient retenue le pius d'ennemis possible et pour contraindin l'état-major ennemi à v envoyer des ren forts. Déjà l'offensive des Alliés en Artois, en Champagne et en Russie a eu les plus heureux résultats. Le 11" corps allemand diesltiné aux opérations en Serbie, a été retenu en France et les 42° et 45° divisions autrichiennes, en route nour le Danube, ont dt courir à marches forcées en Galicie. C'ei? pourquoi également le puissant effort que tente en ce moment l'ainmée itailtenne est k bienvenu. Si cet effort devait amener cette armée à Goritz, à TOlmino, Rovereto et è Riva, ce serait une toute puissante diversion. aussi efficace qu'un jîébacquement italien, sur la côte mOT'fWiégrime. Les Autrichiens n'ont guère plus d'un demi-million d'hommes à la frontière fies Alpes et dis l'Isonzo : Hs devront donc jeter en hâte des renforts suir celte frontière car il serait plaisant de voir les corps d'armée autrichiens s'acharner à conquérir dtes bourgades serbes, alors que les villes dé la Monarchie tomberaient au pouvoir du général Oadlorna. Sur les opérations de Serbie, les informations se multiplient, mais lenir multiplication ne fait q.u'aflgraver leur confusion. Vrania, (notamment, passerait de maiiL^en main. Le sort, de cette ville est, d'ailleurs, saris intérêt strutéfSque. La seulle chose qui importe, c'est le sort de la voie ferrée : or, il est acquis que les Bulgares l'occupent dans le secteur de Vrania cl, que tes~ communications, coupées enWE*Nàsch et Saionique, res. tent coupées. Il est tout à fait prématuré, à notre avis, de jeter déjà les bras au ciel et de crieir qui» tout est perdu. L'armée serbe ne s'est point laissé tronçonner. San front décrit un large itemi-œrcle et ce demi-cer-ile se resserrerait de plus en plus si les événements s'aggravaient. Dès lors, cette armée nouirrait battre en retraite vers le Sand* jak de Novibaz.ar et le Monténégro, où, adossée aux montagneg et ravitaillée par l'Adriatique, dans um pays farouche et favorable à la guerre de guérillas, elle pourrait. résister indéfiniment. Le nouveau succès remporté par les Russes est non seulement intéressant ua.r l'étendue du butin fait, mais aiussi nar l'endroit où il s'est accompli. Nowo-Alexiioz est situé exactement à la frontière de Volhynie et de Galicie^ à la latitude de Lemberg et à la longitude de Tarnopol et du Styr. Toute poussée russe sur ce point favorisé singulièrement. les entreprises des armées lusses de Volhynte et de Gailicie dont on. annonce préoisémanit les résolutions d'offensive générale.Paul Crokaert, LES FAITS DU JOUR no<f u Tenons bon et ils lâcheront ! » tel est le mot d'ordre cent iois justifié des alliés. M. J. Joseph-Renaud télégraphie de Lausanne fiu'nn grand personnage allié de l'Allemagne a tenu, dans des conditions qu'il croyait secrètes, les, propos suivants : « VAllemagne est en train de se suicider oour tâcher d'obtenir la victoire. Même si ses soldats arrivent en Turquie, jms en Eçwpte, U leur faut et U nous faut cfila à tout prix, un armistice qui nous permette de réparer nos forces... Ensuite on verra, mais une inierruDtion de la guerre nous est absolument. indispensable... » Pendant ce temps, les journaux d'outre-Rhin sont pleins de détails révélateurs d'une crise économique très grave et conjurent leurs lecteurs de se serrer le ventre sa-ns laisser échapper des -<a,ines qr; réjouiraient Vennemi. Nou sreprod.u.irons dans notre ro-r.hain numéro un extrait de la Koelnische V/oStezeàtiwiig particulièrement significatif à cet égard. IVWWUWl Les ebr,étions viennent d'avoir lieu dans la •république Svjfr-Africaine. Leurs résultats constituent un beau succès pour le général Botha et le parti unioniste, partisan énergique de la continuation de la guerre. Le général Botha, le général Smuts et M. Mer ri-man ont été élus à de grosses majorités. L'échec du parti socialiste est compter dans les agglomérations urbaines. Ils n'obtiennent que atre sièges dams toute VUnion et cm croit qu'ils ne peuvent en espérer que sept à dix du vins. ..Ces élections donnent donc, une consécration éclatante à la politique du général Botha. UIWWWW Le ministre de Suède à Berlin a télégraphié que le chef d.'état-major de la marine allemande a exprimé, devant l'attaché navai de Suède, ses profonds regrets pour le ca-nonnage du sous-marin Hvata. JjC rapport du commandant du sous-mari.r suédois dit que le bateau allemand a tire plusieurs fois, bien que le sous-marin ah hissé le pavillon suédois. Pou? Sss ofEciers pensionnés —o—- Le lieutenant général inspecteur de l'armée vient de transmettre aux autorités mi-litaii-es une lettre que lui adresse- le minis . tre de la guerre et aux termes de laquelle les officiers intéressés ont été, nous le sa vons, particulièrement sensibles. Elle esl conçue'en ces termes : « Lors die la mobilisation, un grand nombre d'officiers pensionnés se sont mis à ls disposition du gouvernement. Malgré lef nombreuses suppressions d'emploi qui on dû être prononcées par suite des circons tances, nombre d'entre eux rendent encore d'importants services à l'arrière. » Après plus d'un an de guerre le d'ésii d'utiliser, suivant leur grade et leurs apti tudes, les officiers blesses ou devenus inap ! tes au service de campagne par suite de fa tigue ou de maladie, me met dans l'obli , gation de remercier successivement uJ ■ certain nombre d'officiers subalternes. » Ils comprendront les motifs supérieurs ; qui me eruident et voudront bien s'abstenii , de voir dans cette mesure un blâme quel conque les atteignant personnellement. » Au contraire, ils auront à cœur, j'er i suis sûr, de l'accepter dans un sentimen de camaraderie envers leurs frères d'iarmeî : qui ont fait campagne et ils rasteront prêt; ; à se dévouer encore, au cas probable d'ui ■ nouvel aupel à leur patriotique concours. i » Je tiens à ce que les intéressés trou • vent dans cette dépêche l'expression de lf reconnaissance du gouvernement pour 1< : précieux concours qu'ils ont rendu et ren ■ dent encore au pays. » ; LE CONCOURS DES COLONIES MO a Les Français ont déjà tiré largement par ■ ti des .populations indigènes de leurs Colo nies pour renforcer les troupes de la métro pôle. L'Afrique du Nord,avec ses tirailleur; indigènes (turcos) 'et ses spahis, l'Afrique occidentale avec ses tirailleurs marocain? et sénégalais et, ses goumiers, ont mis en ligne des bataillons et des escadrons qui ont fait bonne besogne en France et en Orient. Lia France continue à puiser dan,® ses vastes réservoirs d'hommes de l'Afrique ; elle y lève notamment, des recrues sénégalaises par voie d'engagement volontaires, fortement encouragés par des primas importantes. Mais elle veut faire plus encore. C'est ainsi que des compagnies de tirailleurs annamites et de tiraillêuiis malgaches seront prochainement mises en .service sur los champs de bataille de l'Europe et M. Dou-mergue, ministre des Colonies françaises, a déclaré que, sà l'expérience réussissait, rie forts contingents soraient amenés de l'In-do-Chine, de l'Armani et do Madagascar. La Belgique ne 'pourrait tirer du Congo le même parti pour diverses raisons, dont la meilleure est que notre colonie doit soutenir diverses expéditions de guerre fort importantes tant contre le "Cameroun que contre l'Est Africain Allemand. Ou put compte aiec les prisosniers k pays BiivaMs Paris. — Le gouvernement allemand qui avait interdit toute correspondance avec les prisonniers de guerre retenus dans les régions envahies de France et de Belgique, vient de rapporter cette mesure. Un conséquence les lettres, cartes postales, mandats-poste et colis postaux ne dépassant pas cinq kilos peuvent maintenant être adressés à ces prisonniers dans les mêmes conditions que pour les prisonnière internés en Allemagne. I.es envois sont comme ceux à destination de l'Allemagne, , acheminés par la voie Pontarlier-Berne, Le Pape n'a pas écrit au Koi Albert Nous avons signalé hier l'information du Secolo au sujet de lettres qui auraient été échangées entre le Pape et le roi Albert au sujet die la paix et le démenti formel qu'y opposait l'Osservatore Romano. Nous pouvons aujourd'hui, après nous être remseignés à une source officielle, déclarer qu'il n'y a rien de fondé dans cette information. De son côté, le correspondant de la Croix à Rome télégraphie que" d cette information est inventée de toutes pièces ». VAINE JOIE Il est bon de voir, pour éviter d'être injuste envers un homme qui a rendu à son pays des services exceptionnels, la joie causéle à nos ennemis par la retraite de M. Dejcassé. , '' N I i X V . •' •. / .V - Ce Tangage est flatteur pour M. Delcassé, 1 mais la Neue Freie Presse se fait illusion lorsqu'elle croit que la démission de M. Dçî-cassé eit la retraite possible de sir Edward ! Ckrev marquent, de la part de la France et de l'Angleterre, une tendance à fléchir de- ' vawt l'agression et à subir la loi allemande. A supposer que le miniistre angilais doive se retirer, ce n'est pas pour une attitude ■ iirop belliqueuse, mais au contraire à cause ■ d'insuccès dus à une excessive longanimité. Et clans oe cas, il serait remplacé probablement par un unioniste, le marquis "de Lans- i downe, qui diffère de son prédécesseur par ■ plias de résolution et moins die scrupules ■ légaMtaires. DERNIERE HEURE G 'csmraispjê sflcisl français Paiïs, le 28 octobre, 15 heures. EN ARTOIS. dans la soirée d'hier, des groupes ennemis ont tenté de sortir de leurs tranchées dans la partie du sud du Bois-ert-Ilache et près du fortin de Givenchy. Ils ont été immédiatement et facilement dispersés, EN CHAMPAGNE également, de fortes 'reconnaissances ennemies, appwjées par des tirs d'obus lacrymogènes et. suffocants< ont essayé d'aborder nos positions vers la butte de Tahure. Nous les avons partout refoulées et à peu près détruites par nos feux d'infanterie et de mitrailleuses. AU FRONT DE LORRAINE, nous avons, fMr un combat pied à pied et opiniâtre, conquis une tranchée ternie par Vennemi à proximité du croisement des routes de Leintrey - Gondrexon et d'Amenoncourt-ReMon.Nuit relativement calme sur le reste du front. (NOUVEAUX SUCCÈS RUSSES 3.700 PRISONNIERS Pétrograd, 23 octobre. — Officiel. — Nous avons re.po'ussé une attaque très violente à l'ouest d'OIa et des contre-attaques au sud, du lac de Boguinskoi où nous avons progressé vers l'Ouest. Nous avons pris le village de Douki. Nous sommes passés sur la rive occidentale du Chara, au sùd^-est de Baranr.v, Ic-iti. Nous avons cajpturé 1.600 prisonoiers et trois mitrailleuses. Sua' le Slyr, où les combats continuent, le nonubire de prisonniers que nous avons faits s'élève à 2,100. L'ATTAQUE BULGARE CONTRE LE CHEMIN DE FER DE NICH Athènes, 23 octobre. — Le préfet die Salo-nique télégraphie quo V°s corn cations entre la Grèce et la .Serbie sont interrompues, à la su'iite dv la destruction du pont du chemin de fer reliant Zimpe^ojof à Des-torou.LE PRINCE LEOPOLD DE COBOURG VïTRXOLÛ Un télégramme annonce que le prince Léopold de Coboiiir"' vifaiolé nar uirae jeune Viennoise, a perdu l'usage de la vue. Le prince Léopold est le fils de la princesse Louise de Belgique, — il est né à Vienne en 1880 — et dn prince Philippe de Saxe Gobourg, frère du tsar Ferdinand. DES ESPIONS BOCHES GUIDAIENT LES ZEPPELINS Londres, 23 octobre. — On a arrête d^rx individus qui ont été surpris faisan" ft*4. signaux lumineux sur la torture'd'un hôl^l, pendant que des Zeppelins survol !?;■ f T cidres. L'assassinat de Miss Cavell à Bruxelles , ■VVIVVVVV^AAAAAA/VVWV"AWfWV'Vl'A11XX L'indignation de l'Angleterre. — Comment le ministre des Etats-Unis disputa aux Allemands leur victime. — Odieuse hypocrisie des autorités Allemandes. ■AA Le ministre des Etats-Unis à Bruxelles, S. Exe. Brand Whitlock, chargé des intérêts anglais en Belgique, a adressé en cette qualité à Sir Edward Gr<ey, par l1 intermédiaire de son collègue .1 Londres S. Exc. M. Page, un rapport détaillé sur l'assassinat de Miss Editai Cave.ll et sur les efforts qu'il a faits pour sauver de la mort l'héroïque nurse. Publié tout au long' dans les journaux anglais, ce rapport cause chez nos alliés une émotion considérable et attise encore leur légitime ressentiment. Nul ne songe, en Angleterre, à contester les faits dont miss Cavell s'est rendue « coupable ». Elle a donné asile, dans la maison qu'elle occupait — ironie des choses — rue de la Culture — à des soldats ang-laâs et français qui s'étaient échappés des mains des Allemands; elle a accueilli également des soldats belges, et a procuré à quelques-uns de nos jeunes compatriotes désireux de s'enrôler le moyen de franchir la frontièr e. Elle a avoué tout cela et plus encore; elle s'est vantée devant ses... assassins de toute son œuvre patriotique. Et il est exact que tout cela constitue îm crime prévu par le code mMitaàre allemand, et que ce crime est puni,, de mort. Il n'en est pas moins vrai que non seulement les nations alliées, mais l'univers civilisé tout entier, a appris le jugement et l'exécution, selon les paroles de sir Edward Grev <c avec horreur et dégoût. ». Cette femme o. passé toute sa vie au service' de l'htmam'té souffrante; elle a même soigné des blessés allemands à Bruxelles au commencement de Ta guerre : le rcime n'en est que plus révoltant. L'arrestation de Mi6s CaveiJ. — Le jk-ocès C'est, à la fin du mois d'août que S. Exc. M- Brand Witlhlock 'eut connaissance de l'arrestation de miss Cavell: cette arresta tion remonte au 5 août, date à laquelle la malheureuse fut enfermée aux oachots de Sa.int-GWtes. Le ministre des Etais-Unis écrivit à la date du 31 août au baron von der Lanckeai, directeur du département politique au gouvernement général allemand à Bruxelles. « Dites-moi, lui disait-il, si cette information est exacte; et dans 1:affirmative, faites-moi donc savoir les raisons de cette arrestation. » Le baron von der Lancken ne daigna pas répondre à la lettre du représentant d'une grande natiou aanie. Aussi, le 10 septembre, M. Brand Whitlock renouvela sa demande, demandant en outre les renseignements nécessaires pour qu'il fût pourvu à la défense de l'inculpée (car on lui avait demandé de s'en occuper). Von der Lancken. cette fois, daigne ré» pondre : « Il est exact, écrit-il en substance, que miss Gavell a été arrêtée, et elle a avoué les crames que nous lui reprochons; quant à sa défense, n'ayez cure : M0 Braun s'en est chargé. » M. Brand Withîock n'insista pas; il fifc connaître l'affaire à son collègue de Londres, puis attendit. Les Allemands fixèrent le procès au 7 octobre; M. G. de Levai, avocat bruxellois et conseiller de la légation des Etats-Unis, en fut informé par M6 Sadi Kirschen. du barreau de Bruxelles, qui afva.it été changé, à la demande de M® Braun, de défendre l'accusée. Me Sadi Kirschen qui habite rue am Laines, est de nationalité roumaine; il était avant la guerre avocat de la légation d'Autriche-Hongrie à Bruxelles. Le nrocès dura jusqu'au 11 octobre. Lel ministre des Etats-Unis fut tenu au courant de toutes les phases de l'affaire par MJ Kirschen; celui-ci l'assura que le procès se déroulait en bonne forme, et que le ministère public, avait requis la peine de mort. La sentence de mort. — Le recours on grâce de M. Brand Wfthtock Le 11 octobre au soir, M. Brand WîItib-lock apprit de source non officielle que la oeine de mort avait été prononcée. Il mit immédiatement tout en œuvre pour que la sentence ne fût pas exécutée. L'histoire des efforts du courageux diplomate de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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