Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 08 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5h7br8nc20/
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DIMANCHE 8 FÉVRIER 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTlEMÏ ftwntt — w sî# ABONNEMENTS Pour toute la Belgique On an. . . ... . fr. 9.00 Six mois . ... • 4.80 Trois mois 2*8® Gr.-Duchô do Luxemb. 20.00 Union postale 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Editlcn (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces arâia., petite ligne . 0*49 Rfrlamrs (3* p«ge), la ligne. 1*59 Faits divers corps . » 3» «WîS Faits divers fin. « , x> 3.00 Béf«rations judiciaires » 3»0O Nécrologies «.#•'.« » 8*09 Les annonças sont reçues su bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 354G et 3686 Instar-are omnla in Olxristo Rédaction et Administration : 4» impasse de la Fidélité, 4? Bruxelles E P I T I o N * La criminalité augmente-tell DANS LA j « cléricale » Belgique —»>î<o>Jn Non, répondent les documents officiels Le rapport 'fait par M. Standaert au n' | de la section centrale sur le budget de ■ justice vient d'être déposé sur le bureau I la Chambre. C'est un document du plus hî I intérêt. On y trouve une documentation p I cieuse sur les questions qui préoccupe t les milieux judiciaires : récidive, alcoolisn 1 instruction secrète. Mais on y trouve aussi I et c'est ce que nous en retiendrons aujo i d'hui — un exposé méticuleusement pré I de la criminalité en Belgique. Cette question revient fréquemment ds I les polémiques de presse, dans les débats E Parlement. Si nos souvenirs ne nous trahissent poi I M. Vandervelde trouva moyen dans la d I cussion générale du projet scolaire d'end I ser au « cléricalisme » de la Belgique la r m ponsabilité de l'effrayante progression c I minelle qu'il exposait d'un air réjoui, qu ■ que évidemment fort triste dans le fond B son cœur, il citait des chiffres, des stat I tiques, faisait des comparaisons. A l'ente i dre, la criminalité montait, montait... Un tel pessimisme étant,en lui-même, d E intéressé, il est rare qu'il n'en impose poi: I Aussi est-il boi} de mettre sous les yeux I public les lignes réconfortantes que M.Stî I daert consacre à l'état de la criminalité I Belgique. ï « Il est de tradition — lors de l'examen t Budget de la Justice, écrit le rapporteur, B Standaert, — de parler « du flot montant de I criminalité ». Simple hyperbole ou décevante réalité? B question vaut qu'on l'examine de près. Les statistiques criminelles — si parfaitemi B établies chez nous — fournissent à ce su K des éléments précieux. Comparée aux années qui précèdent imr i diatement, l'année 1912 donne un chiffre p' [ élevé de condamnations, mais il faut se gar< B d'en conclure à une recrudescence de la crii 1 nalité; bien des facteurs interviennent ici, ] i tamment l'augmentation du personnel et 1'. f tivité plus ou moins intense des cours et tril i naux. Par ailleurs, en ces derniers temps K constate, d'une année à l'autre, une certai l alternance dans le chiffre total des condami f tion s. Voici à ce-sujet un tableau intéressant : «Nombre des condamnéss.pour le royaume» f En 1908 52,327 condamnés. En 1909 50,19-4 — soit en — 2,1! En 1910 53,420 — soit en + 3,2! En 1911 50,035 •— soit en — 2,71 En 1912 54,480 _— soit en + 3,7< « La Belgique criminelle », de M. Henri Jo renseigne comme moyenne de la criminali - dans le royaume, 12 condamnés par mille ha ■ tants. £ Or, Je pays ne compte g-uère aujourd'hui q douze cantons judiciaires — sur plus de 160 où la criminalité dépasse le chiffre de 12 co \ damnés par mille habitants ; ce sont les si \ vants : iLa Louvière : 17.6 condamnés par mille h ibitants; Charleroi : 16.8; Messancy : 16. f Châtelet : 16.3; Ostende : 14.6; Boussu, Jumet 13.8; Mons : 13.7; Bruxelles : 13.1; Dour : 12. Rœulx : 12.6; 'Mouscron : 12.1. D'autre part, dans douze cantons judiciaire la criminalité ne dépasse guère le chiffre c ! 3 condamnés par mille habitants. Ce sont : Hoog-lede, Couvin, Gedinne : 3.1 condamné ï par mille habitants; Lennick-Saint-Quentin f : Wolverthem : 3.0; Waerschoot : 2.9; Brech: Durbuy et Laroche : 2.0; Ferrière : 2.6; Wé. [ lin : 2.2; Erezée ; 2.1 b. *»* B « La moyenne pour tout le pays, en 1912, es de 7.3 condamnés par mille habitants; les can tons de Courtrai, Nieuport, Nivelles, Aude narde, Thielt, Poperinghe, se rapprochent trè approximativement de ce chiffre. Il serait intéressant de comparer cette moyen j: ne avec celles des autres pays d'Europe; mal | heureusement, la chose paraît, actuellement di S moins, impossible. L' « Institut internationa ; de Droit pénal » a tenté cette étude, mais san [ succès ; d'un pays à l'autre les notions de 1; f- statistique criminelle sont diverses à ce point qu on n'a pu coordonner les éléments de l'en I quete projetée. 11 peut être utile, au point de vue de la statis ^ tique des condamnés, de noter ici que nos tri : fcunaux coirectionnels ne sont ni plus indul gents ni plus sévères aujourd'hui qu'hier : de puis de longues années le nombre proportionne : des acquittements reste stationnaire. Calculé: ; sur 1 ensemble des prévenus, les acquittement; ; représentent : 17.9 p. c. en 1898 19.4 p. c. en 1900 17.1 p. c. en 1901 18.3 p. c. en 1911 18.3 p. c. en 1912 Si après avoir considéré le nombre des condamnés, nous nous reportons au chiffre des condamnations individuelles — dans lequel chaque condamné est compté autant de fois qu il a subi de peines pour infractions diffé-^ntes — on en arrive à serrer de plus près le développement de la criminalité. j Voici les chiffres mis en proportion avec la • population du royaume : infractions par 1000 habitants . 1908 ..78 — — — 1909 . . 7^4 — — _ 1910 ..79 — — .1911 . . 7.4 — — — [1912 . . 8.0 — — — [ }D'autres éléments d'appréciation, mais qui n ont plus la même valeur, peuvent être envi-' sages, notamment les chiffres fournis -par la statistique dite pénale. Voici la proportion du nombre de plaintes-, dénonciations et procès-verbaux parvenus aux différents parquets : £n ^ • • 28.0 .plaintes par 1000 habitants En 1911 . . 28.2 — — — En 1912 . . 29.2 — — — Il y a, ici, progression mais cet élément n'a Pas grande importance surtout quand on sait combien d'un parquet à l'autre, la méthode diffère pour la numération des notices et combien de lois nouvelles ont accru le nombre des dents et des contraventions. Ln examinant, par le détail, le chiffre de cette progression, on voit que dans tous les Parquets d i pays le « statu quo » c'est à peu Prts mainte™, excepté : j A^Bruxelles où le r.ombre des plaintes monte 41,198 à 44,850; A Anvers, 17,685 à 19,168; l«'S??rleroi" S5.535 à 27,75-2; A Liège, 15,034 à 10,694. _ Totaux, 99,452 à 108,464. yuand on constate que par tout le royaume st-n-° Plaintes et procès-verbaux réste auonnaire, il Va de soi que l'accroissement orma] constaté dans quatre parquets du pays, peut denver d'une cause exceptionnelle dont on j aurait déduire aucune conclusion décisive, j D'ailleurs, ces chiffres n'ont rien de comm avec les statistiques criminelles scientifiqi ment établies au département de la justi< chaque parquet, à la fin de l'année, sur c données souvent un peu hâtives, transmet c renseignements qui ne sont pas autrement cc trôlés. Du moment qu'on s'écarte de la stat tique criminelle pour tabler sur les données la statistique pénale, on s'expose à errer. Au surplus nous voyons qu'en 1912, aux p: quets de Bruxelles, Anvers, Charleroi et Liéj p.rès de 30,000 plaintes ont été écartées d'e; Siée. En France le nombre des plaintes écartée ainsi, en 1909, s'élevait à 309,101 ! Somme toute, pour de très nombreuses r; sons, cet élément est secondaire et il éton que, dans o La Belgique criminelle », un esp aussi averti que M. Henri Joly n'en ait poi saisi la relativité. » ** -* « Un élément dont la valeur est mieux cars térisée nous est fourni par le nombre d'affair soumises, en 1912, aux divers juges d'instri tion du pays : ils ont eu à connaître de 52,3 affaires, — alors que le chiffre de 1911 était 52,469, soit une diminution de 154 affaires. Dans un travail des plus intéressants, fouri celui-là, par la statistique criminelle, on s'< force, depuis 1902, à fixer le total de toutes 1 infractions se rapportant « à une même année ce travail s'arrête évidemment à l'année 19C puisque pour le parfaire il faut attendre le dél normal de la prescription. Voici le résultat : En 1905, il a été commis 69,456 infractio: déférées aux tribunaux; En 1906, 75,363, soit < plus 5,907; En 1907, 76,858, soit en plus 1,49; En 1908, 68,423, soit en moins .8,435; En 19C 65,989, soit en moins 2,434. Enfin — et cela est péremptoire — si dai une vue d'ensemble on prend, par période qu triennale, le nombre moyen des individus co damnés « annuellement » en ces douze dernièr années le résultat est le suivant . Période 1901-1904 moyenne des condamnés 55,829 par an; Période 1905-1908 moyenne < condamnés ; 53,119 par an; Période 1909-19! moyenne des condamnés : 52,133 par an. Tous ces éléments réunis permettent de co dure que « le flot montant de la criminalité apparaît chez nous plutôt comme une figu: de rhétorique, dont il faudrait user avec ci conspection. A notre sens, depuis plusieurs années la ci minalité, en Belgique est loin d'être en recr clescence et si l'on tient compte de l'augment tion de Ta population^ et de nombre de déli créés par des lois spéciales on peut conclur nettement, à une régression de la criminali dans le pays. Si cette constatation est, à tous égards,récoi fortante, elle doit nous inciter à poursuivre pli que jamais la lutte contre la criminalité; il n'e pas d'effort qui intéresse de plus près la séci rite individuelle, la paix publique et le progrè social ». Tenons-nous-en à cette conclusion. Toutt fois, sans vouloir reprendre des polémique à ce sujet, à raison de leur caractère de plaisant, nous conseillons à ceux qui for des comparaisons entre la criminalité de cantons « cléricaux » et celle des canton « anticléricaux » de méditer certains de, chiffres que nous venons de reproduire. BULLETIN POLITIQUE La manifestation imposante des pay sans suédois, dont nous parlons plus loin parait devoir avoir des suites inattendues Le discours prononcé par le roi en ré ponse aux vœux qui lui étaient adressé. a été tellement catégorique et si peu d'accord avec les déclarations du Président du Conseil que les organes de la presse, radicale estiment tous qu'il est impossible ait parti libéral de garder le pouvoir. — Le projet du cabinet italien consacrant Vantériorité obligatoire du mariage civil sur le mariage religieux est très mal accueilli, les catholiques estiment qu'il va trop loin, les radicaux et les socialistes estiment qu'il ne va pas assez loin en ce qu'il reconnaît au mariage religieux,au toint de vue civil, au moins une certaine existence. On attend avec une certaine -.uriosité la désignation des membres de \a commission parlementaire chargée i'examiner le projet. Le gouvernement, lit-on, est résolu à poser -au sujet de ce Projet la question de confiance. — En Russie, le conseil d'empire a :ontinué l'examen du projet d<e loi tou-hant la réglementation du commerce des ilcools. Le conseil a adopté les articles ■n vertu desquels la vente des alcools est nterdite avant neuf heures du matin et iprès onze heures du soir dans les villes, 't six heures partout ailleurs. — Les ambassadeurs de la Triple Al-iance à Londres ont répondu vendredi éparément à la note anglaise relative aux lotifications à faire à Constantinople et ï Athènes. Ils auraient acquiescé aux Propositions de sir Edward Grey> deman-lant toutefois qu'une date soit -fixée pour 'évacuation de l'Epire par les troupes frecques. — Le Gouvernement hollandais a déposé samedi son projet de loi garantis-ant aux septuagénaires nécessiteux une ente annuelle de 104. florins et une rente }e 156 florins aux couples mariés. La dépense annuelle à porter au budget de ce hef est évaluée à une trentaine de mil- Ions de francs. La manifestation laMile —»o« eu lieu jeudi soir à Bruxelles avec le plus t'and succès. On sait que les anciens élèves que M.Léon [abille compte à la Chambre et au Sénat - ils ne sont pas moins de 64, dont 6 minis-es! — s'étaient réunis pour offrir au vail-nt professeur de 1' « Aima Mater » un mé-orial de leur reconnaissant attachement. M. Colaert, député d'Ypres et doyen d'âge ï ce groupement d'anciens, a porté en ter-es charmants la santé de M. Mabille et a ndu un hommage mérité à la belle unité ; sa vie. M. Mabille remercia par un toast où il it tout son cœur et toute son éloquence jamais peut-être ce bel oratéur ne parla ieux que ce jour-là. On applaudit avec enthousiasme et on se para après avoir offert une magnifique j ivre d'art au héros de cette fête qui n'a j mais eu, sans doute, de précédent dans! cun Parlement. I Et maintenant, aux lois sociales! Voici donc l'ordre du jour de la Ghambrc irtuellement débarrassé du projet scolaire. >a discussion de ce projet aurait été close !ès vendredi soir, si tous les membres de la roite étaient restés à leur poste jusqu'au »out. Dix-huit d'entre eux n'ont pas ré-ondu à l'appel de leur nom lors du vote sur amendement Terwagne. Réserve faite pour eux de nos amis que la grippe retient ac-uellement chez eux les droitiers devaient onsidérer comme un devoir d'être tous au oste .Aussi bien, la Chambre avait décidé ['en finir vendredi soir et chacun à droite ayait donc à quoi s'en tenir. Faute de cinq oix, le président s'est vu dans l'obligation e remettre la suite des votes à mardi et de envoyer à mercredi la suite de la discussion. (e résultat le plus clair de ces absences est ue le vote en seconde lecture de la loi sco-lire va devoir être retardé de huit jours. Quoi qu'il en soit, il faut songer dès laintenant à la suite des travaux qui s'im-osent à la Chambre avant les prochaines iections législatives. Ces travaux sont importants et ils sont rgents. Il n'a pas dépendu de la droite qu*. ;s projets de loi sur les habitations ouvriers et sur les assurances sociales fussent vois plus tôt par la Chambre. La gauche et extrême^gauche sont seules responsables du îtard apporté à la solution de ces questions graves pour la classe ouvrière. Que l'extrême-gauche ait sacrifié à son nticléricalisme les intérêts de ceux qu'elle, rétend défendre, c'est son affaire, mais il nporte de veiller à ce que que les ouvriers n'elle a leurrés reçoivent satisfaction au lus tôt. Le temps dont dispose la Chambre d'ici ax élections de mai est très mesuré. La dis-îssion des budgets et des inévitables inter-sllations le réduira encore. Il faut cepen-fint que nos honorables votent avant de se parer les projets de loi sur les habitations ivrières et sur les assurances sociales. Ces lestions ont été mûrement étudiées par les lins du gouvernement. A nos amis de la l'oite de faire tout ce qui sera nécessaire Dur en assurer la prompte solution. Nous imptons sur eux pour cela. Les ouvriers de ut le pays y comptent aussi et, avec eux, us nos propagandistes qui leur ont promis îe la législature actuelle ne s'achèverait ; is sans que notre arsenal de lois sociales se j it encore enrichi. Faillir à cette parole se-dt une lourde faute. oHN» LE XXe SIÈCLE î© BUîoïni» clies- ries grande iaot.ï«âî©îDs heJges SIEnastH-és. Le succès de notre emproni et la presse libérale ï>JîO*J<« In mécontentement qui ne se justifie pas mais qni s'explique Ne pouvant cacher à ses lecteurs la bril-a-nte réussite de l'emprunt belge à Londres, a, «Gazette», qui a tant de fois dénoncé l'avi-issement de notre crédit à l'étranger, essaie !e pallier par quelques commentaires aigre-loux le cruel démenti que l'événement lui aflige. L'empressement du public à souscrire ne 'étonne pas : il s'agit, non d'un emprunt b p. c., mais à 4 p. c. Complétons ce raison-ement en disant que si nous avions offert p. c. aux capitalistes,l'emprunt nous serait ans doute resté sur le dos. D'ailleurs, poursuit la « Gazette », ce n'est as trois cent, mais huit cent millions que î Gouvernement cherchait à se procurer en LOgleterre. Nous nous demandons qù elle a té puiser ses renseignements. Quel eût été emploi de pareille somme"? Il est si peu rai que le Gouvernement soit pressé par des esoins impérieux d'argent que d'après la ituation officielle à la date du 29 janvier, encaisse disponible du Trésor à la Banque fationale s'élevait à fr. 11,046,596.91 et que Etat disposait en outre d'un portefeuille 'effets de commerce de fr. 86,580,930.86. La vérité est qu'une sage politique finan-ière conseillait de prefiter de la première ecalmie qui se manifeste sur un marché de-uis si longtemps agité, pour s'assurer les >nds nécessaires au remboursement de notre ette à court terme. Ainsi seront dénoués !S engagements qu'une situation troublée irait imposés à notre Trésorerie, comme à î.lle de tous les Etats européens. Et la « Gazette » elle-même, dans sa c-hro-icjue de la Bourse, enregistre l'effet salu-i/ire que l'opération exercera sur le crédit itional : « Notre 3 p. c. est plus ferme, jrit-elle, sur le succès de l'emprunt belge à ondres. » Tel était le but essentiel; et ainsi la troi-ème page du journal libéral bruxellois se large de réfuter la seconde. C'est que la slitique ne s'en est pas mêlée !... L'OBSERVATOIRE Le baromètre descend sur les Iles Britan-ques, le nord de la France, nos contrées, le >rd de l'Allemag-ne, la Scandinavie et l'ouest : la Finlande; il varie peu sur les autres pays : l'Europe. En Belg-ique, le vent est faible ou modéré entre S.-S.-E. et S.-O., et la température est mprise entre 2° et 7°. Prévisions ; Vent S.-O. modéré, couvert, aie. Déclinaison magnétique 12° 55; 3. A la mémoire d'un béros Le docteur Charcot au pied du monument Scott L'inauguration dn monument Scott an col in Lantaret On vient d'inaugurer au col du Lautaret Isère), à 2,075 mètres d'altitude, le monument élevé sur l'initiative du docteur Charcot, à la mémoire du capiîaino Scott, mort au pôle Sud. Le valeureux et infortune explorateur avait, en mars 1908, avant départir au pôle Sud, fait des expériences de traîneaux automobiles dans ce coin célèbre de nos Alpes dauphinoises. Ce monument, qui rappelle les « cairns » surmontés d'un mât dont les explorateurs polaires jalonnent leur route, est une pyra mide de 3 mètres de hauteur. Sur la face Est une plaque de bronze porte cette inscription ; « Le capitaine anglais R.-F. Scott qui, en revenant du pôle Sud, est mort bravt? ment avec se compagnons pour sa patrie et pour la science, vers le 25 mars 1912, a séjourné au Lautaret, en 1908, pour préparer cette mémofatrlé expédition. » A cette émouvante cérémonie, un compagnon de Scott, le lieutenant de vaisseau Drake, représentait l'Amirauté anglaise. M. Monis avait désigné pour le remplacer le lieutenant Goclfroy qui fit partie de l'expédition Charcot. M. Gain, qui faisait également partie de ^expédition Oharcot comme naturaliste, représentait M. Viviani. La cérémonie de l*inaiiguratios M. Folle Avoine fabrique un parapluie pour [e Conseil des Hospices ——- Mais il est trôné...' L'univers tout entier parlait des exploi du Conseil des Hospices de Bruxelles lorsqu il y a deux jours, peut-être trois, le journ; du député Folle Avoine tenta de détourne la conversation. Il fit donner la (vieille gare des vieux mots pour mots pour reprocher a gouvernement ses favoritismes, ses gaspi lages, son intolérance. Nous l'invitâmes k citer les exploits mini; tériels capables de justifier l'emploi de ce vocables. Le journal de Folle Avoine a répondu hie au téméraire « broquevilain ». « Broquevilain » c'est le « XX0 Siècle : (App. à gauche.) Contentons-nous donc, à regret, de n'êtr que broquevilain. Non licet omnibus adiré. Folle Avoine. Voici de quelle maîtresse façon le confrèr commence sa réponse : « Le broquevilain nrest pas content de l'ai ticle que nous avons consacré à l'envahisse ment général des administrations publique par une politicaillerie intéressée. » Erreur de psychologie ! Nous en avons ét très content. Le jour où des articles aussi so lennels ne nous feront pas plaisir, nous coui rons chez le médecin... Tout de même, 1 journal de Folle Avoine se rend à notre invi tation. Nous l'avions invité à préciser. I précise, il essaie tout au moins. Citons : « Faut-il rappeler les nominations de magis trats, les places de juges de paix réservées pa tradition aux jeunes avocats secrétaires de; cercles cléricaux? Faut-il rappeler la situa tion du notariat? Et aux chemins de fer? Le; places, même d'ouvriers, ne sont-elles pas at tribuées le plus souvent d'après les recomman dations politiques ? La presse cléricale a-t-ell< protesté contre les graspillages somptuaire: des Desmet-Denaeyer ? S'est-elle indignée de h petite erreur de 93 millions reconnue par 1< ministre de la guerre, à propos des travau: d'Anvers ? N'a-t-elle pas défendu les achats de canon-qui sautaient au premier coup, et d'obus troi gros pour entrer dans les pièces auxquelles 01 les destinait ? » Hélas! jamais on ne vit volatile s'embrocher de lui-même aussi courageusement. Que le jçurnal de Folle Avoine le veuille ou ne le veuille pas, le gouvernement nomme poui lin si dire tous les jours des magistrats et des îotaires libéraux, se gardant soigneusemem ie suivre l'exemple du gouvernement libéra l'avant 94. Que notre confrère fasse donc le compte des nominations de libéraux signées nar le ministère catholique et des nomina-iions de catholiques faites par le gouverne-nent libéral. Qu'il fasse le compte et qu'il le nette sous les yeux de ses lecteurs. Pour être complet, qu'il aie aussi l'obb-çeance de dresser la liste des nominations ie catholiques faites par les administrations les provinces ou communes libérales. Nous ouinirons la feuille de papier nécessaire, n-64. Après ça, si le journal de Folle Avoine 'ient faire une tournée dans nos ministères, 1 y verra, même sans lunettes, que dans plu-ieurs d'entre eux, la majorité des fonction-laires sont anticléricaux. Quant à ce que la rhétorique de M. Folle Avoine appelle gaspillages et gabegies, nous •renons la liberté d'inviter ce confrère chauffé à considérer : 1°) qu'aucune admi-listration cléricale n'a offert en spectacle à i Belgique et au monde des administrateurs oncussionnaires et défendus cependant, jus-u'au moment où le pot-au-rose fut découvert tous les yeux, par leurs collègues du col-îge échevinal ; 2°) qu'aucune administration léricale n'a laisse dilapider le bien des pau-res et favorisé les frères et amis avec au-a,nt d'entrain et de cynisme que le Conseil es Hospices de Bruxelles ; 3°) que -si tous os départements ministériels ne sont pas arfaits — bien loin de là — que s'il y a lieu e reprocher à plusieurs maints abus et rreurs, c'est le gouvernement lui-même qui pris l'initiative de créer un comité de con-rôle pour découvrir les abus et en punir ;s auteurs ou bénéficiaires. Ces Messieurs des Hospices et leurs avo-ats, ayant pataugé dans les abus pendant lusieurs années (banquets, Jette, médecins, te., etc.), convaincus et condamnés par opinion publique, ont-ils songé à deman-er un comité de contrôle"? Ils ont songé à n « bureau de la presse », uniquement... Ça, est unique en Belgique, peut-être même en urope. Si la feuille radicale veut que le ublic oublie ce phénomène, elle a un moyen, îfaillible, mais unique. Qu'elle découvre n Schaerbeek clérical et un Conseil des [ospices papalin aussi beaux, l'un et l'au-*e, que le Schaerbeek authentique et que le onseil Bauwens. Puis qu'elle ouvre ce pa-ipluie au-dessus des têtes vénérables de îs amis du Conseil des Hospices. Jamais lus, vous verrez, la pluie de la presse clé-cale n'atteindra ces grands hommes, même ils multiplient les banquets et s'ils ajoutent 3ux millions aux millions gaspillés à l'hô-ital de Jette... Qu'est-ce que vous dites de î «tuyau», cher confrère"? Notre confra- :rnité vous l'offre gratuitement... Pour sauver nos arbres »o« Nous avons annoncé le dépôt par le mi- ; .stre de l'agriculture et des travaux pu-ics d'un projet de loi concernant les ali-lements et les autorisations de bâtir. L'idée première de ce projet a été inspirée ir le désir de sauvegarder les plantations d'empêcher que l'on ne poursuive systé-atiquement la suppression des arbres le ng des voies publiques. Dans l'état actuel de la législation, les acl-inistrations communales seules peuvent *endre des mesures de protection efficaces ais l'expérience a démontré que, sanî de -res exceptions, les communes 11'usent 1ère des armes que la loi communale met à ur disposition. Il en résulte que les auto-sations de bâtir sont données dans des contions telles qu'elles rendent inévitables le ipérissement rapide des arbres plantés de-int les constructions nouvelles ou nécessi-nt leur abatage. Le but que M. Hellcputte se propose est ! donner à l'Etat et à la province des pou-•irs analogues à ceux des communes de ma ère à empêcher le retour de pareils abus. A quoi est due Sa perturbation des chemins de fer »(**)« Comment y remédier ? Le public continue à s'occuper beaucoup des causes auxquelles est due la perturbation actuelle de nos chemins de fer et des moyens à employer pour y remédier. Nous avons reçu à ce propos des lettres intéressantes d'ouvriers et d'employés auxquelles nous faisons un accueil également bienveillant. Il nous faut bien observer cependant que chaque catégorie semble imputer volontiers aux autres la responsabi-t lité de la situation. Nous manquons des éléc ments nécessaires pour trancher les questions ainsi posées et nous nous bornons jouer ici notre rôle d'informateur impartial 311 souhaitant que l'autorité recoure à toutes les mesures propres à remettre tout en Drdre. S'EST L'INDISCIPLINE QU! EST CAUSE DE TOUT LE MAL, NOUS ECRST UN CHEF DE STATION Après avoir publié ici les doléances d'un /oyageur, nous avons reproduit deux lettres prenant la défense des chefs-gardes. C'est k 'une de ces lettres qu'un chef de station •épond par les plaintes qu'on va lire : « Dans votre estimable journal du 24 cou-•ant, j'ai lu avec intérêt, mais non sans itonnement, l'article inséré sous la dite ru->rique cemcernant les retards des trains vous :ommuniqué par un chef-garde. Cet agent a voulu prendre sa revanche de 'article paru sous la même rubrique et éma-îant d'un voyageur, article plein de bon ens et de vérité. Seulement, il s'y est pris d'une façon très naladroite. Au lieu d'essayer de se justifier le l'accusation émise par le voyageur, quant ai manque de discipline, en démontrant pé-emptoirement que lui et ses collègues (chefs-;ardes) sont des agents d'élite très soumis < leurs chefs et prêts à se sacrifier pour le »ien du service en faisant presque journellement des heures de service supplémentai-es, il se jette à bras raccourcis sur le dos les statiems qui sont cause de tout le mal lassé, présent et à venir, si l'administration e comprend pas ses revendications, c'est-à-lire n'accorde pas de direction spéciale aux: hefs-gardes avec l'indépendance et l'auto-ité voulues. J e me demande en vain ce que ces agents ntendent bien par indépendance et auto-ité. S'il y a des agents indépendants ne ont-ee pas les chefs-gardes? Il est vrai, u'ils sont bien sous les ordres du chef de tation de leur dépôt, mais ce fonctionnaire îur laisse toute liberté pour l'arrangement e leur service et n'exerce sur eux aucune yrannie- en outre, une fois quittée leur tation de dépôt, ils recontrent l'indépen-ance idéale. Ils signalent des soi-disant ir-tîgulariiés et ils ont même la prétention de ouloir empiéter sur le terrain de surveil-mee du chef de station et sont tout ébahis >rsqu'on leur fait observer que leur ma-ière d'agir est déplacée. Ils ne parlent que de faire des constata-ons à leur rapport à charge des chefs et )us-chefs de station,agréés,bref tout le per-mnel de la gare et cela dans le seul but 'importuner le personnel de surveillance qui >t la bête noire du personnel des trains. Si :s stations devaient agir de la sorte, c'est-à-ire s'amuser à signaler toutes les irrégula-tés commises par le personnel des trains, faudrait certainement des renforts de per->nnel aux Inspections et Directions pour caminer les faits qui seraient par trop Dmbreux. Quant à la seconde question, l'autorité, je e demande aussi à quelle autorité ils font lusion. Peut-être veulent-ils faire suppri-er le service de surveillance dans les sta-ons pour avoir toute autorité sur le person-îl de la g are astreint à coopérer au service îs tvains. C'est dans le but de pouvoir ennuyer entre sur une plus forte échelle les stations l'ils réclament à cor et à cri une direction téciale, installation qui ne pourrait donner îcun résultat utile. En ce qui concerne les machinistes, leur anière de faire depuis leur nomination au ade d'employé est trop frappante pour l'il soit nécessaire d'en dire plus. Leur dé->uement pour le bien du service est tel l'ils se portent malades à chaque instant. 3t état de choses s'est accru dans des pro-jrtion inquiétantes à tel point que l'admi-stration devra prendre des mesures très lergiques pour réprimer les abus qpi font gion. Pour se convaincre du dévouement des lefs-gardes et des machinistes, il suffit de isser dans une station au moment de garage un train de marchandises pour éviter des itràves aux trains de voyageurs. Le mau-.is vouloir du personnel des trains dépasse ute imagination.Le machiniste, pour occa-nnner une entrave au train de voyageurs ti le suit, fait semblant de ne pas voir ni entendre de sorte qu'au lieu de se garer 5 minutes il en met 10, 12 et parfois 15. lis le moment du départ venu, il se met en arche, mais avec quelle nonchalance, avec lelle irritante lenteur et tout cela parce ie la station a accompli ses obligations dans ntérêt du service. Le chef-garde également est de mauvaise imeur et tâche de trouver 1111 moyen pour iportuner la station. Voilà un exemple tre mille qui en dit assez long sur la men-lité du personnel roulant. Le chef-garde qui vous a écrit a donc pris il sa défense en lançant aux stations toutes rtes d'épithètes peu flatteuses. Il aurait ieux valu qu'il se fût défendu sans dauber charge des stations. Les chefs de station client d'activer les opérations et font tout qui est dans leur pouvoir afin d'assurer e marche régulière aux trains de voya-urs, le retard ne faisant que compliquer 1rs occupations qui sont déjà par trop nom-euses. Malheureusement, le concours de 1rs subordonnés fait souvent défaut et au 11 de prêter main-forte à leurs chefs, les ents inférieurs se plaisent à contrecarrer > efforts de leurs supérieurs. Le gâchis qui ?ne actuellement n'est pas imputable aux efs de station,mais est bien la conséquence l'indiscipline qui règne en maîtresse. Les chefs sont vraiment découragés de ren-ntrer tant de difficultés qui leur sont Sées par le personnel subalterne. Je répète 3n haut que c'est l'indiscipline et l'indis-îline seule qni est cause du mauvais roule-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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