Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 16 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v11vd6q802/
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LU^JDl 16 FEVRIER 1914 L'UNtQN PANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 47 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un ■•■>*> fr. 9>90 Six mois . • • .... 4.00 Iïois mois •••••« 2.85 Gf.-Duché do Luxemb. 20.00 [Jaioû pvtfwlfl- 30.00 Directeur : -ernand N EU RAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition if- (minuit) LE XXe SIÉCLE Téléptxones 3546 et 3586 ZnstanÂ-are oznnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNGNCE8 Annonces ordin.. petite ligne . 0t49 Réclames (3* page), la ligne/ 1.50 Faits divers corps • , » 4.00 Faits divers fin. . , » 3.00 Réparations judiciaires i> 3.00 Nécrologies « • • . » 2.03 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numépa EDITION * "■E*. S. ZET\ ■ Moles d'un praticien [I semble qu'il suffise qu'un phénomène s< )résente fréquemment sous nos yeux, pou: e l'intelligence du commun des mortel; t satisfaite et n'en redhèrche plus l'expli ion. Les « causes » deviennent rapidemen domaine exclusif des savants... juc l'on pousse sur un bouton, et que l'or se retentir par là une sonnerie à des lieue; distance; que l'on tourne un interrupteur qu'une « deux cents bougies » s'illumine 3 l'on entende la voix d un ami dans ur uteur téléphonique; cela n'émeut plus ix — et ils sont nombreux — qui ne com mnent rien au fonctionnement de ces in nments. liais, la T. S. F. est encore trop neuvt ir que l'on ne demande plus « comment ; marche ». Mutôt donc que de parler des résultats ob us, de l'organisation et des inconvénient? la T. S. F., faisons comprendre briève-nt, par une comparaison, peu scientifique it-être, mais qui nous suffira, la façon ît se transmettent les signaux herziens. u** Supposez une nappe d'eau tout à fait tran-11e sur laquelle surnage un flotteur de iîque importance. Si, par une pression étée de la main, nous imprimons à cc ,teur un mouvement de haut en bas et de en haut; si nous le faisons « danser », que produira-t-il à la surface cîe l'eau? Des mds <». Oui, parfaitement, des ondes contribues qui iront en s'élargissant. lais, là bas plus loin, un bouchon flotte; ondes arrivent jusqu'à lui; le .voilà qui net à « danser » également et à reproduire oscillations jdu premier flotteur. !e petit phénomène compris, transportons-is dans le domaine d'autres ondes : les les heraiennes. 1 y a, dans tout l'univers, un fluide qui tombe pas directement sous nos sens, ré-idu dans tous les corps, dans l'atmosphère, is le vide même; il semble être le ciment ssant toutes les mollécules de la matière, f-ne antenne formée d'un ou de plusieurs isolés, reliés à la terre par un bout, forme c celle-ci et l'espace environnant, ce que î appelle un circuit oscillant, c'est à dire it le fluide électrique est capable d'oser.our provoquer ces oscillations, on inter-\pt l'antenne à sa base et l'on met en pré-ce, par deux boules (éclateur), le fil relié i terre et celui qui est isolé. Ine étincelle d'un courant alternatif de ite tension amené aux deux pôles de l'écla-r déterminera les oscillations qui, à leur r, provoqueront des ondes dans le fluide andu dans l'atmosphère. îes ondes s'étendent au loin avec une rapi-é de 300,000^ kilomètres à la seconde. Elles reront aussi longtemps que nous amène-îs du courant à l'éclateur. Et ainsi, nous ivons les produire, à notre gré, par ins-ts longs ou brefs, en interrompant ou en rnissant le courant au moyen d'un « ma-ulateur ». /este maintenant à imaginer un « bou-n » qui se mette à osciller au passage des les herziennes^ n réalise également cet instrument au ^n d'une antenne et d'une prise de terre, lement, au lieu des deux boules d'un écla-r, on place les deux pôles d'un petit in-iment nommé « cohéreur ou détecteur » s lequel se produit, au moment des oscil-ons, un petit travail que l'on utilise pour •ç résonner un téléphone, actionner un lis, fermer un circuit, etc, selon le cas. lusieurs émetteurs fonctionnent-ils à la , on ne les perçoit pas nécessairement tous mible. Les ondes émises par les circuits liants de grandes capacités sont plus lon-s que celles des petits postes. i plusieurs émetteurs de même longueur ide travaillent ensemble, celui-là domine , par son rapprochement ou l'énergie e en jeu, est plus capable d'agir sur le ré-teur.'est ainsi que les bateaux et les postes ers ayant adopté une longueur d'onde î'orme de 600 mètres, on entend distinc-ent sept ou huit postes, à condition d'acier le récepteur sur cette longueur. Tarn rs, trompettes, clairons, flûtes, rien n'y tque. On peut suivre l'un ou l'autre des «es qui se distingue par sa puissance ou Dte particulière; on entend les autres plus bains comme un bourdonnement d'abeille, ais alors, dira-t-on, les différents postes enent souvent l'un l'autre? ti, oela arrive et ils en prennent parfois que humeur. O'cst ainsi que nous avons assister de Belgique, il n'y a pas très temps, à une « prise de bec » par ondes iennes entre un télégraphiste du Sud de pagne (ne précisons pas trop pour ne soulever d'incident diplomatique!) et : autres du Maroc. Le premier faisait le ice général; les deux autres un service iculier pour les armées occupantes, i ce que les langues française et espagnole de doux traversa l'atmosphère en ondes mses... rsqu'on est assez loin de la mer, on en-certains postes de 600 mètres de lon-ir d'onde avefc une force assez égale et [u'à brûle pourpoint, on place les écou-3 aux oreilles d'un profane en lui de-dant « qu'entendez-vous? » il n'est pas de s'entendre répondre : « Ce sont des )ours et un accordéon, mais il y manque îotes et l'on joue faux ! » n'est pas étonnant que ceux qui doivent r des heures entières « aux écoutes » fi-nt par s'énerver et par devenir neuras-iques 1 i général, les amateurs de T. S.F. n'ob-îent pas tout cela. La plupart se croient >mmet de la perfection lorsqu'ils enten la tour Eifel très fort et mÊme assez Norddeich ou Cologne ou Nieuport! Is ne se contentent pas de si-peu, car ils mbleraient à ceux qui sont satisfaits b photographie parce qu'on y reconnaît Jet : cela ne suffit pas pour être artiste... tendre des bateaux est un rêve réalisable tous. us sommes à deux cents kilomètres de la ît nous avons suivi tantôt pendant long-s la marche d'un navire allemand re-ant la mer du Nord et appelant succes-îent Dunkerque, Nieuport, Schevenin-etc., pour leur envoyer ses messages. Sa smission avait le son d'une flûte pure, ut le « Prinz Regcnt Luitpold ». ,1 Les signaux d'un autre navire,le « Nelson r. nous parvenaient en même temps ainsi que ceux du Spoekhuggeren (Danois). Mais rien ne vaut l'émotion redherdhée d'un appel de détresse S. O. S. ! L'an passé certain soir, tandis que la Tour Eifel appe lait les postes côtiers, ce signal parvenait jusqu'à noi^s. Toutes les antres transmissions s'arrêtèrent presque aussitôt, et c'est très distinctement que nous entendîmes le bateau en détresse dire qu'il était le « Sidi-Brahim », qu'il avait perdu son .gouvernail et qu'il se 5 trouvait dans la Méditerranée à 60 lieues de File des Plartiers,dans la direction sud-ouest. J La Tour Eiffel qui avait entendu l'appel le • répéta avec son puissant transmetteur et le i navire secouru rentra à Marseille. A d'autres moments on entend la conversa-i tion des dirigeables entre eux et l'on est ren-i soigné sur la hauteur qu'ils atteignent, les , paysages qu'ils aperçoivent, l'étendue de i leurs horizons. Vous rappelez-vous les indi-■ gnations de ceux qui auraient voulu garder i le secret des correspondances par T. S. F. Quand on veut garder un secret on ne le livre pas a la télégraphie sans fil... C'est le crier su*" tous les toits oii il y a des antennes ! Que Ton fasse donc sans crainte et sans remords de la T. S. F. et qu'on tâche d'en approfondir toutes les ressources. On y trouvera. souvent plus d'une jouissance et, comme disait l'autre, oela vaut mieux que d'aller au café... D. M. — LES NOUVELLES Au Palais M. Brand Whitlock a remis au Roi, en audience officielle, les lettres qui l'accréditent auprès de lui en qualité u'envové extraordinaire et ministre plénipotentiaire des Etats-Unis d'Amérique. Un jubilé de presse A 1 occasion du cinquantième anniversaire de la fondation du « Hainaut j>, un comité a été constitué à Mons avec mission de régler les détails d'une manifestation à organiser en l'honneur du vaillant journal catholique montois et de son sympathique directeur, M. Hadelin Desguins. • La fête projetée aura lieu le dimanche lor mars prochain. Une messe solennisée sera célébrée en la collégiale de Sainte-Waudru à 11 heures. Un banquet par souscription sera offert au jubilaire, dans le^locaux de l'Emulation.. Au cours de ce banquet, remise sera faite à M. Desguins d'un album contenant une adresse de félicitations, suivie des noms de tous les souscripteurs. Les nombreuses sympathies dont jouit notre excellent confrère assurent dès maintenant à ces fêtes un beau succès. Un projet de loi contre l'espionnage est en préparation au département de la justice. Ce projet, qui s'inspirera dans une large mesure des législations allemande et française, fait l'objet des études d'une commission de trois fonctionnaires des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et de la Guerre. Le but que le gouvernement se propose est d'atteincïre tout ce quL pourrait compromettre la sûreté extérieure de l'Etat. On se rappellera sans doute qu'il y a un peu plus d'un an les journaux signalèrent la présence sur différents points de la vallée de la Meuse d'une automobile mystérieuse transportant des officiers français. Ces officiers, dont les investigations dans cette région auraient paru plus que suspectes, étaient conduits par le colonel Picard. Il est probable que des expéditions de ce genre ne seront plus tolérées désormais. Le transport de l'énergie électrique La commission chargée par le ministre de l'industrie et du travail d'étudier la question du transport de la force électrique à travers les communes vient de tenir sa dernière réunion. M. Hubert, qui la présidait, avait prié divers représentants de la haute industrie de se joindre aux spécialistes dont se compose la commission. La discussion fut des plus intéressante et la commission a formulé un certain nombre de vœux que le ministre traduira dans un projet de loi qu'il déposera incessamment.En vertu de ce projet, il serait permis à tout industriel produisant de la force électrique de la transporter à travers les communes. D'autre part, les charbonnages ayant plusieurs sièges et ne produisant la force electrique que dans l'un d'eux, pourraient transporter la force à leurs autres sièges d exploitation. Le projet de loi dira également que, pour 1 avenir, une concession étant accordée pour la fourniture du courant électrique, tout exploitant proposant une réduction d'au moins 20 p. c., pourra se substituer au concessionnaire à moins que celui-ci n'accepte de continuer à fournir dans des conditions équivalentes.o • A la « Croix Rouge » de Molenbeek Le comité de Molenbeek-Saint-Jean de la Croix-Rouge de Belgique a fêté dimanche le XX0 anniversaire de sa fondation. A 10 h. 1/2, une séance solennelle a été tenue en la salle du conseil de la Maison communale. M. Hanssens, bougmestre, préside, ayant à ses côtés Mme la comtesse de Merode? MM. Chômé, le docteur Beudin; Mettewie. échevm ; Boland, secrétaire du comité. Vingfc-huit comités de province sont représentés à la séance, à laquelle MM. le baron de Broqueville, ministre de la guerre, et le grince de Ligne, président de l'œuvre en elgique, s'excusent par lettre de ne pouvoir assister. M. le bourgmestre remercie la Croix Rouge des services rendus. Une gerbe de fleurs est remise ,au nom du cercle des brancardiers, à M. Beudin, médecin major, qui vient d'être decore de la croix de chevalier de l'Ordre de ' la Couronne. Le secrétaire fait ensuite rapport sur l'activité du comité pendant ses quatre lustres d existence. Ce rapport constate la prospérité de la Croix Rouge à Molenbeek, où 566 ambulanciers ont été formés par les cinq médecins attachés au comité comme profes- • seurs. Le^ comité comprend six ambulances formées à son intervention en province et dépendant de lui. Il est ensuite procédé à la remise des insignes de mérite ainsi qu'à celle des diplômes aux élèves de 1912-13 et la séance est levée à 11 h. 1/2, après quelques paroles du doc- 1 teur Beudin. A 4 h. 1/2, un grand concert artistique a été donné à l'école de la rue des Quatre-Vents, avec le concours de Mme Feltesse et ( de la musique du 1er régiment des guides, sous la direction de >M. Walpot.. C'est le Jésuite qui a commencé... L'«Etoile belge » travaille à l'union patriotique des partis dans la question coloniale en accusant le gouvernement catholique de faire du Congo une Jésuitière et les Jésuites de faire du lÔongo un nouveau Paraguay. a Jésûitière » est neuf, puissant, irrésistible. « Paraguay » aussi. En se convertissant au radicalisme, 1' « Etoile » n'a pas renouvelé son vocabulaire en même temps que ses opinions. Le Paraguay était une république religieuse. Pouvoir temporel et pouvoir spirituel étaient dans la même main. Les Jésuites pouvaient dire du Paraguay, comme Louis XIV de la France : l'Etat, c'est moi. Ce n'est pas le moment de discuter si ce régime ne fut pas, en son temps, un progrès sur la sauvagerie antérieure ou si c'est l'intérêt de quelques v aventuriers au lieu de l'intérêt des indigènes que l'Espagne servit en supprimant brutalement les fameuses « réductions ». Bornons-nous à inviter l'«Etoile» à citer un seul catholique, député, journaliste, missionnaire ou conférencier qui ait proposé à la Belgique de se destituer, au profit des Jésuites, de sa souveraineté sur le Congo. Qui a jamais demandé que les Jé-suites fassent lès lois, nomment les fonctionnaires, dirigent et surveillent l'administration 1 Si nous parlions le langage de l'« Etoile», qui nous accuse de faire de la polémique de grand chemin quand nous tirons d'un de ses articles une conclusion excessive à ses yeuXj nous dirions Ç[ue notre confrère altère la vérité et calomnie, en même temps que les missionnaires, le gouvernement et les catholiques belges. Mais nous ne disons pas cela. L'«Etoile» nouvelle manière re-tombe2 en punition de son radicalisme, à la rhétorique de M. le pharmacien Homais, et voilà tout. Il est parfaitement exact que, du temps de l'Etat Indépendant, les conflits entre missionnaires et agents coloniaux étaient plus rares que les jours de pluie dans l'Afrique Centrale. Pourquoi"? Nous avons déjà eu | l'occasion de le dire. Outre que le régime t Iéopoldien ne permettait pas à des magistrats de première culotte, colonisateurs en chambre ou en boudoir, d'exercer au Congo un pouvoir sans limite, il n'y avait pas de loge maçonnique,, en ce temps-là, dans no-, tre colonie. Qu'on nous cite donc un agéiit.' de ]'Etai indépendant qui eût osé dire aux négïes : les danses à la lune et le Notre Vire 7ni êtes aux deux... c'est kif-kif, et qui eût osé se vanter publiquement de cet exploit? On ne citerait pas non plus un seul journal, dans toute la presse de gauche dévouée à l'ancien régime jusqu'à défendre ses abus les moins contestables, qui eût osé écrire, ainsi que l'a fait l'«Etoile belge» : les darses à la lune ne sont pas beaucoup plus drôles que les processions du Saint-Sacrement. . L'«Etoile» a raison dé déplorer que la que: relie du franc-maçon et du Jésuite ait été exportée au Congo. Mais toute la question est de savoir qui a été l'auteur de cette exportation. Même incroyants, même affiliés aux Loges, les vieux Africains admettent généralement que le christianisme est un facteur nécessaire à la civilisation au Congo. Certains même s'honorent de paraître à la messe et de s'y agenouiller pour donner l'exemple aux indigènes. On ne leur en demande pas tant. On leur demande uniquement de ne pas contrecarrer l'évangéli-sation^ de ne pas replanter la barbarie au fur et à mesure que les missions l'arrachent, en apprenant aux nègres à se moquer du christianisme et des hommes qui le prêchent. Or cela, plusieurs néophytes de l'anticléricalisme l'ont fait ouvertement, faute d'être assez raisonnables pour comprendre qu'il y a une différence entre Stanley ville et Liège; et que la propagande antichrétiennc, si elle est de droit en Belgique, est stupide et criminelle au Congo.Les vrais, les seuls coupables, les voilà. Notre presse libérale s'honorerait en le reconnaissant. Pour notre part ,nous ne demandons pour les missionnaires aucun privilège. Nous ne dematelons qu'une chose : c'est que le gouvernement fasse ce qu'il faut pour mettre hors d'état de nuire les malheureu:. qui retardent l'avènement de la civilisation dans notre colonie en se conduisant vis-à-vis des missionnaires comme ils ont le droit constitutionnel de le faire vis-à-vis des curés en Belgique. Sans doute les compliments dont l'«Etoile» accable M. le ministre des colonies — courage, énergie, clairvoyance, etc. — dans le même article où elle insulte M. le baron de Broqueville, ne sauveront aucun coupable du juste châtiment... <>©-> ggaslieiirs pssiïiSgfl&se D'apès la note que piblient des jour- ; naux français, les élections générales au- 1 ront lieu en avril, probablement le dimanche 26. — La voie qui mènera le pince de Wied à Durazzo ne sera -pas sans obsta- < des. Voici, en effet, une nouvelle manifestation de Ventente -plutôt négative des ' puissances au sujet de l'Albanie. L'am- < bassadeur de Russie, en vertu d'instruc- t lions de son gouvernement, a fait cou- 1 naître au marquis di San Giuliano que le gouvernement russe ne. saurait admettre ( sûcun lien entre l'avance de dix millions ( consentie au prince de Wied et le futur < empunt décidé par la conférence de c Londres et qui doit avoir un strict carac- E tire d'égalité internationale. ( — Le nouvel ambassadeur d'Espagne s près le Saint-Siège, a présenté samedi ses '.ettres de créance. Dans le discours qu'il ' z prononcé, Vambassadeur a insisté avec beaucoup d'énergie sur la volonté qu'a- \ vait son gouvernement de rendre plus 1 Intimes et plus cordiales les relations de ! l'Espagne et du Saint-Siège. Auprès la j :érémonie, l'ambassadeur, selon l'usage, ( r 'est rendu à la basilique de Saint-Pierre. —— MO i L'OBSERVATOIRE 1 —»o«— ] Le baromètre monte sur l'ouest des Iles ( iritanniques, l'Atlantique, la majeuire* partie 3c la péninsu-lc hispanique, les régions médi- , :erranéennes, l'Autriche-Hongric et le sud . le la Russie ; il baisse partout ailleurs. Un vent fort d'entre S.-O. et O. souffle sur ] 10s contrées, où la température est comprise ' jntre 10° et 14°. i Prévisions : Vent S.-O. à N.-O., modéré ou i issez fort ; ondées,. i À propos du désarroi aux chemuis de fer -—»o« Une mise au point Nous recevons de M. l'ingénieur Ernest Gérard l'intéressante lettre suivante que nous publions très volontiers : t Bruxelles, le 14 février 1914. Monsieur le Directeur, La presse publie, pour le moment, une lettre que les principales associations industrielles et commerciales du pays adressent au Ministre des chemins de fer, au sujet du désarroi sur le réseau de l'Etat. N'ayez crainte que je me croie autorisé à y répondre ou à l'apprécier. Mais, du simple point de vue de l'ingénieur, il m'est bien permis de montrer comment les termes d'une assertion concernant un principe et des faits qui en dérivent, sont susceptibles d'égarer l'opinion. C'est le cas du paragraphe visant les réparations des locomotives, critiquant l'application, dans les ateliers de l'Etat, du mode d'encouragement à l'activité dénommé système ROWAN, paragraphe ainsi conçu : « Les primes dites de ROWA:N, accordées en » vue d'accélérer les réparations, n'ont eu » d'autre eiîet que de rendre les sorties d'ate-» liers trop hâtives. Les réparations elles-» mêmes sont, faites à la diable; bien vite le » matériel revient et, de nouveau réparé de la » même manière, il provoque l'octroi de primes » successives, tout aussi peu méritées que la » première. » Le principe n'est pas plus épargné que son application. Or, qu'en est-il en réalité? Le.travail à la tâche ou aux pièces, est-il (besoin de le dire, n'est pas une nouveauté. L'une de ses formes est la prime à l'économie du temps employé à l'exécution d'un travail : l'ouvrier mettait 10 heures pour faire une pièce ; s'il n'en met plus que 8, il partage avec le patron une prime représentant la différence entre 10 et 8 heures. Tel est le système ROWAN. Bénéfice pour l'ouvrier, et, pour ' le patron, utilisation plus efficace de l'outil-! lage, répartition plus économique des frais généraux.Qui donc va faire un grief à l'Etat d'admettre en ses établissements un principe aussi ; fécond ? Dans le temps, on critiquait l'inactivité des , ouvriers de l'Etat ,leur inhabileté, le médiocre outillage des ateliers. ; Que l'inspirateur de l'assertion que je relève ( y aille voir aujourd'hui : l'ouvrier s'ingénie à ' augmenter la production au moyen d'excellentes machines-outils, et il y réussit. Les chiffrés .le démontrent étonnamment. ] « Mais ce surcroît d'activité n'a eu d'autre f » effet que de rendre les sorties d'atelier troc ; » /hâtives. Les réparations sont faites à la » diable. » < Erreur de fait. De même que les établisse- j ments privés qui travaillent à la tâche, aux ( pièces, ou qui priment autrement la quantité, , doivent surveiller la qualité du ^produit, de j même l'Etat emploie de rigoureux moyens, de contrôle!' le fini des réparation». Il y a, pour cela, dans l'organisation commune à la plupart I des chemins de ferr une ressource précieuse : t le dépôt d'attache d'une locomotive est indé- 1 pendant de l'atelier qui en effectue les répara- i tions importantes. Or. le machiniste qui la s prend en mains s'aperçoit de suite des défectuosités de la réparation : les coussinets chauf- r fent; les imprécisions d'ajustage se décèlent à . la vue ou à Fouie ; les tubes de la chaudière pleurent; les rivures suintent, etc. En pareil cas, très rare heureusement, une pénalité plus s forte que la prime enlève aux agents de la ré- c paration toute envie de fournir un travail imparfait. r Issu d'un principe industriel pratiqué par- r tout, et préconisé par l'enseignement technique c universel, le système Rowan devait produire r au chemin de fer les excellents résultats qu'il a produits ailleurs en Belgique et à r 1 étranger. , Les mandataires des commerçants et indus- l triels, préoccupés surtout de faire entendre les plaintes ne se sont évidemment pas attardés * à peser leurs termes des reproches allégués de ^ ci de là. pour expliquer le désarroi. Aussi, dans l'intérêt de la vérité, allégeront- -, ils volontiers leur lettre, je n'en doute pas, J de la critique que je viens d'analyser. Espérant, Monsieur le Directeur, que vous voudrez bien ouvrir à ces réflexions les co- i lonnes de votre .honorable journal, je vous prie d agréer l'assurance de ma considération très distinguée. E. GERARD, ingénieur. » v Encore des lettres! i Les articles que nous avons consacrés à la situation élu railway nous ont valu de nom- ï areuses lettres d'industriels, de voyageurs, 9 d'employés du chemin de fer, voire de dille-tanti qui ont trouvé le remède. c Nous sommes, de la sorte, en possession de P iDlusieurs centaines de remèdes et de solu- V iions. Nous ne demanderions pas mieux que e l'en faire bénéficier la collectivité, mais il i y a vraiment pas moyen : nos colonnes sont 1 irop courtes. C'est bien dommage, car il y Si i des chances que la bonne solution se trouve n lans le tas. Seulement, les chances d'erreur sont trop ? lombreuses pour que nous nous chargions le départager nos honorables correspondants. ^ D autre part des diverses catégories iVr I agents du railway — et il y en a pas mal ï — nous arrivent des lettres, des notes,des mé noires que nous ne pouvons davantage son- Y >er à reproduire. Constatons simplement ^ [ue, sauf exceptions, chaque catégorie d'à- [J ;ents se borne à jeter plusieurs pierres aux autres. . Signalons toutefois une note de « La Fra- a ernelle », union professionnelle des sous- " irefs de station. Ils protestent avec indigna ion contre une lettre, écrite par un sous- "~ h<*t de station et publiée par le «XX0 Siè I le » du 8 février. L'auteur de cette lettre ignalait comme cause de désordre le décou-agement des sous-chefs aux désiderata des-[uels 1 administration refuse de donner uite. Nous donnons volontiers acte à « La Fra- a ernelle » de sa protestation. ° L association^ amicale des chefs-gardes et J ,ardes nous a également adressé un nouveau «j aémoire élans lequel elle insiste en faveur de a création d'une direction spéciale pour les jgents qu'elle groupe. A son avis, l'indépen-lance et l'autorité des chefs-gardes et gardes q1 avoriserait la régularité de l'exploitation n les dhemins de fer. d' Loin de nous la pensée'de nous prononcer t ce sujet qui est ae compétence de l'admi- 11 ustration ! Ç( Mais pour montrer combien les avis que U tous recevons sont divers, voici un extrait d l une lettre que nous adresse un chef-garde : le << Une dernière cause encore c'est la mau- c; 'aise entente entre les divers services des ai ihemins de fer. Un exemple entre mille. Di- ~ nanche 8 courant, vers midi, un chef-garde ut commandé pour aller chercher un train t. X... Arrivé la, il constate qu'il n'y avait n machine, ni serre-freins. Après une atten- e e de quatre heures il fut renvoyé à son dé- Q pôt. A 12 h. 1/2 du soir la machine et Tes serre-freins sont arrivés, mais... il n'y avait plus de chef garde... Aussi, réunir le service de la traction et celui de l'exploitation, de manière à ce que tout le personnel des trains dépende d'une seule autorité, voilà le seul remède. » Centralisation ou décentralisation? Comment veut-on que nous, profanes, nous choisissions 1 < , Les premiers résnllaîs de la loi snr la pension des OEîriers mineurs Quelques chiffres intéressants Nous trouvons dans le rapport présenté par M. de Liedekerke au nom de la section centrale chargée de l'examen du budget de l'industrie et du travail quelques renseignements intéressants sur les premiers résultats obtenus à la suite de son application. Les Caisses de Prévoyance en faveur des ouvriers mineurs, instituées en exécution de j cette loi sont entrées en activité le 1er jan ] vier 1912. . Au cours de cette première année d'exer- i sice, 178,306 ouvriers mineurs ont été affiliés ] à la Caisse de Retraite, par leur intermé- ; diaire. < Le montant des versements effectués par { ces ouvriers pendant cette année s'élève à < la somme de 2,656,765 francs. Les primes « d'encouragement accordées par l'fëtat, pour j ces versements, par application de l'article 5 ( de la loi susdite et conformément aux'arti- } cles 5 et 8 de la loi du 10 mai 1900, atteignent } le ohiflre de 1,551,322 francs. Il y a lieu d'y r ijouter encore les subventions annuelles de ( l francs par livret allouées en vertu de l'arti- \ île 12 de la loi précitée du 10 mai 1900, dont j e montant, pour la même année 1912, est de , *35,126 francs. En ce qui concerne le service transitoire c des pensions et compléments de pension, les r baisses de Prévoyances ont accordé, en 1912. £ 13,211 pensions de 360 francs à de vieux ou- f mers et 2,683 pensions de 180 francs à des r neuves de. vieux ouvriers. Il en est résulté me dépense de fr. 4,535,191.88, dépense dans r aquelle l'Etat a encore dû intervenir pour ine somme de fr. 119,937.37, représentant sa ^ Dart d'intervention dans le déficit de la Jaisse de Prévoyance des Charbonnages du Jouchant de Mons, fixée conformément à r 'article 9> 3° de la loi du 5 juin 1911. Les cotisations imposées aux exploitants, )0ur ce service, s'élevent à fr. 4,046,386.08, • ioit, en moyenne, 1.90 p. c. des salaires payés ^ i leurs ouvriers. = Le mouvement des sommes reçues par les (j Baisses de Prévoyance et verséès par elles, \ ant pour le service d'affiliation à la Caisse ^ le Retraite que pour le service des pensions, u 'est donc élevé dès la première année à r. 8,130jl34.15. 11 Les dépenses d'administration, y compris I es frais de premier établissement (acquisi-iou d'immeubles, frais d'installation, m obi- § ier, etc.) n'ont été que de fr. 282,314.99, soit iy ine charge dépassant à peine 3 p. c. des c ommes maniées. Ce chiffre met en lumière le côté écono- ^ nique de l'organisation des Caisses de Pré* " oyance et il n'est pas inutile d'ajouter P u'aucune dépense administrative n'est ré- c ultée pour l'Etat de l'application de la loi t; lu 5 juin 1911. Remarquons, enfin, que l'organisation du s: égime, qui a été terminée au cours de l'an-ée 1913 par les soins de l'administration entrale des mines, a donné les meilleurs ^ ésultats. q Du côté patronal comme du côté des ou- P riers, la loi a été bien accueillie et le fonc- d ionnement régulier du système, sans choc ni ti eurt, malgré son importance au point de ci ue social, établie par les chiffres précités, si emoigne du mérite de l'œuvre accomplie. c- C d otre Colonie s / »o« " 11 INE IMPORTANTE REUNION DE HAUTS a FONCTIONNAIRES D'AFRIQUE m Une nouvelle qui intéressera sans eloute ivement le monde colonial : ^ ri M. Renkin vient de convoquer pour le 29 q lin à Stanley ville une grande réunion des e! auts fonctionnaires de l'administration eï< 'Afrique sous la présidence de M. Fuchs, se gouverneur général. Les commissaires de ce istrict de tout le Congo — même les plus ci loignés — seront tenus de se rendre à ce ctte conférence où seront discutées pendant -S« lusieurs jours les principales questions qui qi itéressent l'organisation administrative tr conomique et politique de la Colonie. li: On aurait voulu réunir ce grand conseil >us les ans mais on y a renoncé en raison ins doute de la longueur du voyage à four- m ir par certains commissaires ele district et M de la charge qui en résulterait pour le de udget. Toutefois les gouverneurs des qua- p< e provinces — car le Congo sera divise en V. uatre territoires ayant à leur tête un gou- p< îrneur — se réuniront chaque année sous d< . présidence du gouverneur général pour a^ iscuter les affaires de la Colonie et, d'au- V e part, les commissaires de district seront ré l'avenir convoqués tous les ans aussi par qi fovince sous la présidence de leur gouver- eî< sur. pl Les quatre provinces dont il s'agit sont : ti< province du Bas-Congo-Kasaï, la province c' 3 l'Equateur, la province Orientale et la m •ovjnce-du Katanga. ti d' ïchos parlementaires | LA REORGANISATION DES PONTS m ET CHAUSSEES dé La section centrale chargée de l'examen te j budget des travaux publics a demandé au m inistre si cette réorganisation,comme d'au- ur ins le prétendent, aurait des conséquences .cheuses pour les ingénieurs. to M. Helleputte a répondu : ar « Cette réorganisation n'aura aucune consé- îence fâcheuse pour les ingénieurs. Elle don- ^ ;ra au contraire à ceux-ci, en les déchargeant À î la menue besogne administrative, des fonc- ' sus plus appropriées aux connaissances scien- 1e fiques et techniques qu'ils ont acquises au >urs de leurs longues et laborieuses études 11 liversitaires. e> Non seulement ils ne subiront aucun préju- pl ce matériel mais il y a lieu d'espérer que, T< rsque la réforme aura reçu sa complète appli- qi ition, la situation des ingénieurs pourra être rii néliorée. » Ql LE XXe SIÈCLE le et 1© moins cher «les grands p! uotlfliens belges illustrés. " ftrar * »ï«o>{«« —t Le XXIIe Salon du Cercle « Pour l'Art » au Musée moderne Le XXII0 Salon du Cercle « Pour l'Art » est ouvert, au Musée Moderne, jusqu'au fr mars prochain. Dans l'ensemble, la tenue de cette'exposition est excellente. Les exposants se recrutent parmi nos meilleurs artistes. Les œuvres intéressantes sont nombreuses et, en peinture, se remarquent plusieurs travaux d'un intérêt tout spécial. Trois ou quatre artistes se détachent au premier plan. Firmin Baes, Opsomer, Laer-nans et Michel. Leur participation, importante et variée, comprend des morceaux qui leront peut-être époque dans leur carrière. En poursuivant ses études de types, Fir-nin Baes ne cesse de développer les qua-ités de force et de franchise qui caractérisent son talent. Son réalisme flamand, simple et robuste habille une pensée saine et >arfois élevée. Ses dernières œuvres acculent de nouveaux progrès. On n'y voit plus :et abus des ombres portées dont Baes s'était ait un système. Nous avons déjà signalé :ette évolution à propos du «Vieux Pay-;an », que nous retrouvons ici et qui demeure l'une des plus belles études connues :n ce genre. Dans « le Géranium », que S.M. e Roi vient d'acquérir,c'est plus qu'une évo-ution, c'est une réaction qui se manifeste, >eiit-être avec l'excès presque inséparable le toute réaction. Néanmoins, cette œuvre impide, dont la suavité est mêlée de force, este l'une des plus remarquables parmi les lernières peintures de Baes. C'est par ce travail constant d'observation [ue F. Jîaes s'est préparé aux grandes com-»ositions de genre, vers lesquelles le por-ait naturellement son caractère. Celle qu'il lous montre aujourel'hui est tout à fait èmarquable. L'inspiration est- indéniable et lie est noble. Incontestablement l'artiste a ericontré, à l'origine de cette œuvre, ' une rande pensée; il l'a approfondie, scrutée vec conscience, traduite avec un sentiment mu. (Tout dans cette scène tranquille con-erge vers le sujet principal : « l'Enfant ». J'est lui qui provoque le sourire maternel t absorbe l'intérêt habilement gradué des utres personnages. Plus de naturel, un plus jste réalisme, une abondance de vie plus rande s'associent rarement à autant de aime dans le mouvement et ele sérénité ans l'expression. Cette œuvre marque une ate et tout en elle indique que le talent e F. Baes n'en restera pas là. La participation de Ch. Michel est très re-îarquable. Les œuvres qu'il a envoyées ne ant pas seulement brillantes, mais variées. Ilîes montrent comment, abordant tous les enres, le paysage comme le portrait, Ch. [ichel a la compréhension parfaite de leurs Dnvenances esthétiques. *Sa « Jeune Fille u bonnet » est une composition gracieuse, 'une mise en page vraiment merveilleuse, 'une richesse sans pareille, d'un coloris lein de feu. Le « Paysage à travers une iscade » est un chef-d'œuvre d'art décora-f, un rêve d'harmonie et un modèle de îchnique. Le « Profil au soleil » et le « Pay-ige exotique » sont à peine moins beaux, ompositeur remarquable, dessinateur con* )mmé, possesseur d'une riche palette, C!h. f ichel se sert de ces dons avec une élégance u'aucun autre peintre n'accuse au même aint. Les secrets de l'harmonie, le langage e la ligne, les jeux de la lumière lui appar-ennent. Dans sa technique, il faut admirer ïtte manière, faite de raison autant que de intiment et vraiment digne des anciens, qui msiste à traiter différemment les détails es avant-plans et ceux des lointains. -Quel cintre est plus séduisant, non seulement •âce à ses qualités brillantes, mais,; par la esure qu'il apporte dans leur usage ? De même que Baes et Michel, qui sont /ant tout des peintres de la figure, Laer-ans nous présente une toile remarquable : Un site en Brabant » : Dans la plame une vière coule à pleins bords ses eaux tran-lilles.Calmes, comme les eaux d'un lac, les servent de miroir à la sombre silhouette îs grands arbres, aux murs blancs des mains coiffées de tuiles, au ciel bleu que dé-•upent, en tranches violentes, des nuages nportés. On sent que l'artiste a peint avec niplaisance et sincérité un site qu'il aime, m style, dans la note décorative et froide l'on lui connaît, traduit de singuliers con-astes de mouvement et de calme, de réaime et de sentiment. ... ***. On pourrait faire bien des rapproche-ents entre Laermans et Van de Woestyne. ais entre les principes qui guident ces :ux artistes, il y a sans doute plus d'op-►sition que de rapports. La peinture ele in ele Woestyne ne se comprend que d'un >int de vue idéaliste.Le jour où cet artiste mnera une finalité à ses œuvres et ouera un idéal bien défini, nous verrons m de Woestyne prendre place parmi les formateurs de l'art moderne. Ne citons ic pour mémoire ses intéressants portraits, •nt celui d'Hugo Verriest est peut-être le us remarauable. Mais l'œuvre caractéris-ïue qui représente Van de Woestyne ici, est le « Bêcheur » : fragment de vieille iniature pour la composition, la perspec-■e èt le dessin ; détail emprunté au fond un panneau primitif, telle serait l'impres->n sans la coloration grise, la polychromie livre.La perspective du tableau n'est point c de conventions; elle vise encore moins la réalité. Sa cause ne peut raisonnable-ent s'expliquer que par une convenance corative que rien, clans ce milieu, ne dé-rmine. Sur l'ensembie régnent un senti-ent sincère, une vraie poésie, d'où résulte charme incontestable. Isidore Opsomer expose aussi quelques iles de premier ordre, paysages urbains x fonds merveilleux, pleins de couleur lo-le, de lumière et de vie. On admire cette ile où nous voyons la Nèthe fuir , entre les iais par un beau jour d'hiver, quand un }id soleil fait scintiller la neige. Plus belle ut-être est encore cette vision de 1 « Au-nine » dans la petite ville ensoleillée. On imagine pas .une Doésie plus suave, une pression de joie plus calme, un air de vie us pénétrant, une plus sereine harmonie. >ut cela, Opsomer nous le donne parce l'il chante son"pays natal, tout comme Vié-î, lorsqu'il peint « la Vieille petite cour » i « le Soleil du soir » ou lorsqu'il nous antre « les Arbres du littoral » couchés par vent du large. C'est l'erreur d'Omer Coppens d'avoir anté son chevalet à Bruges. Il semble avoir pas compris l'âme dés sites brugeois, avoir pas saisi le sentiment esthétique qui

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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