Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 09 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/df6k06z008/
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LExrsmxE ABÖNNEMENT3 Pour tout# Ia Belgique \7n an. fr. 9.00 Hix mois • « • .... 4.10 "ïrois mcis .«■•••« 2. as Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union postal». ..... 30.00 Directeur ■: Fomand NEURAY Edition ¥¥¥» (6 h. «oir) Edition tOh.ïair) Edition if (minuit) ANNONOeS Annonces ordin., petite ligne . 0.40 Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Fait* divers corp3 . « » 4.00 Faits divers fin. . . o 3.00 Répaiatioo9 judiciaire# n 3*OQ Hécrologies • « • • • 2«Q0 Les annonces sent reouas au bureau du Journal 5 centime® le numéro Téléplxones 3G4G et 3586 IzistatiM'are oxnnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4-impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E DiTION # toPËsis nu S. ü Les < catholiques apostoliques » a Bruxelles (Dans un précédent art iel© (*) j'cseayai ce caractérieer 'la sec te fonctéo pai' Irvinj^. Los temps sont proches oü, vitte coinme 1'ècuaar, le Cbrist inaugurera le règne de mille ans. Poair le recevoir, paree commo une franoée, a\ ec sa couronne d'apótres, de prophètes, d'évangéli&tes et de' pasteurs, s'appret-e 1'Eglise apostolique. Oh! ne cherchez pas les I feux de sa, parure, 1'ceil n'en est pas ébloui. Sous lagangue, daas la ge-mine, la flamane est latente, -et vienmo'le jour qui ne saurait tar [' der. ces humbles que vous voyez pdoyés eous ie louvdes t&cbes se ré véleront a-oio. LES ORSGINES DU PETIT TROUPEAU BRUXELL013 Vous désdrez savoir comment, k oe troupeau de« cent. quarante-quatre mille qui forment les prémioes — ca/r c'est le chiffre du bataillon r &Lici-é —, 'la Beflgique fournit son contingent ? Mais le pfhvs siraple-mont du monde : par la prophétie. On sait que la propagande protestante af-fectionno le colportage des Bibles. Vers le milieu du siècle dernier, dl était partrioulièi'c-rnent répandu chez nous. Ce n'est pas chose aisée, ni a la portee du premier venu, que de I cornprendre im ïivre. Les loos humaines, que tous, pourtant, sont oensés connaitre, ont leurs intorprètes. Of, le iivre des livres livré aux inspirations de tout venant,c'est^ n'est-il pas vraii ? le comble dè la déraison. Supposez — comme e'est le cas — des artisans, des jeu nes filles sans culture, dévorant les pro phéties de Daniël ou d'Isaïe. Que voulez-vous qu'ils y comprennenb! Ils auront senti passer sur leurs cheveux le vent froid des abimes et des nuées s'élevant des profondeurs ils ébau-chevont des serges; ils deviendront des vv eionnairc,3. En 1864, a Bruxelles, ■quelques porsonnes, soi:^ la conduite d'une jeune femme a 1'knagi jiation inquiote, a-vaient formé une assocaa-tion, sous le nom de « Confi"érie cbrétiennc évangélique ». Elevée dans la reli^ion eatlio'lique, oette jeu>ne femme s'était, a 1'ègie de t rei ze ans, e^rparè' d'unér Bi1>lre^ acht a quelque colporteur .protestant. Seule, a 1'insu des eiens, elle 6'était aufoneér; dans oètte leetTure. Deve nue majeiuie, elle avait f ait adhés-ion publique au paotcsta.ntirr.me. Scfxi esprit y avait-il trouvó le repos1? Non, car, en 1804, on la voiit renon oer aux offiees de oe oulte et, avec quelques amis, venus, les uns, comme elle, dn catholi-cisrae, les au tres directement du protestan tiemo, jet er les bases de cette confrérie donl j'a.i sous le® yeux les statuts. Elle pouï-suivait, en somme, cette donfolc firn : secours mutuel et réconfort spirituel Pour avoir ro-mpu avec tont» oulte étiabli, lef membms de la confrérie n'en étaient pa* moius unis étroitement entre eux par ksliens d'une sorte de culte prtvé, de ce cuÜ'te connu en pays protestante sous le nom de réunions de prières. 0r. jugez de la bonne aifbainie qui devait leur ëch-oir. Ne fait pas partie des cent qua rante quatre mille qui weut. C'est le Seigneur qui choisit ees pi'émices. Mais voila que de 1'Eglise apostoliquede Londres on proplié-t.ise qu'a Biuxelles il eet un petit f roupeau en quête de la vérité, et aussi tot d'y aépê-cher un prêtre, du nom d'Ermcst. _ La chose avait été prophétisée j i? n;y avait. «?ans doute, qu'a eucitiir ces rvrémiaeis. Oui-<la' Le premier contact de M. Erniest et de ses futures ouail'les fut plutót a;>re. La conquête 1de la ]ea.vne femnne qui était l &me de Ia confré rüe dnt être emportée d'as.-aut. Enfin, pour tant, a la lecture du livre de Böhm « Ombrc et Lujnière » (Schatten vnrl Licht usw.), ïl se fit urne illuminatien soudairne : èlle rendit les armes efc Bruxeilles sö vit doté d'une petite communauté irvingienne. Bien qu'elle dut, semMe-t-.il, tressaillir h l'iimmmence du second av^nement, il n'y eut pas de grands erds dans Eama et ües commen-cemiente de la nou velle Eglise sont comme vodüé.s d'ombre. BmxeMes re^ut dans ses rmvrs des apotres, des arehainges et des prophètec--et notre S. Mie-hel de bronze ne fut ébranlé d'auoune nmieur du haut de ea flèche k jouir. LES MEMBRES DU PETIT TRGUPEAU. — AYATARS D E L'UN 0'EUX : UN BAP-TtME MORMGN AYANT SON EPILO-CUE AU COMMISSAR'IAT. Les fidèles! je les vois déliler dans ma pe.n-eée; mais comment vous les dépeindrais-je eans glisser a de vrainxemt trop indiscrètes personnalités! Les physionomies, au deineu-rant, sont quclconqiie>s, fnistes assez souvent, et sans rien, a Üire vrai, qui décè'le des rois en exil. Cdlui-ci, qrue .vous >avcz oroisé dans mos car-siefours, comment le r-econnaitriez-vous sou:--sa blouse blanche? la plaque de cuivre au bras? Ah! il ent a subir de longs déboiros avant que de passer roi! II étai tné dans la religion oatholique et il avait même quekjue temps re-vètu la robe du frère de la doctrine M<aiis tot. il q-uitta 1'hahit. Saais doute, il aspi rait a mieux. Un jonr, ilnous arriva d'Araé-rique un lot de convertisiseoiTd mormons. II se trouva «put leur chemkt et sa vooation lui fut *évélée : iü était destiné a devenir un de^ « saints des derniers jours ». Pour opérer oette Tnétamonphose, il ne tallai4 qu'un rite som maïre. Voila donc, par auie ïruit bie-n obscure, candida^ts ofc candidates de cheminer vers le canial. Mak la police troubla ia fête, qui out son épilogne au c'ommifisa.riat. Hélas ! feur foi dut subir quelque défa.iUance, car )amais 1'officier de poljoe n'eoit 1'explication — de l'insöföte baignade. Toute fois, si noti*e eommissionnaiTc ga.rda de 1'aventure quie'lque déeiUiusion, c'est avec sérénité qu'^ijourd'hui ü _ attend, parmi les cent quarante-qaiaitre möle^ le jour du Seigneur. Mais oü donc tinront-ils 'leure réunions ? Vous aurez de la peine a les suivre. Las! il rut bien ballotté, le petit troupeau! N'y Joyez pas, de g-rdce, un sot calembour : ils étaient rue de ia, Ou i lier, pres du Nouveau-Marehé-'aux-Grams, lor&qu ils furent recuei'1-par Ermejst. Ils déménagorent do lü, pou.v se fixer rue d'Accolay, cnez un de leurs «deptes, qui les mit dans leurs meubles. On voit ensuite rue de la Putterie, k '1'HöteH .<*) Voir le « XX® Siècle » du 9 décembre. iim i ii mi i mwp^wapMesg»! I— 11 IJL do GiroeoendaeJ, a/ujound'hui déinoli. Leur1 choix le plus original as»surément fut oelui qu'ils firent d'une dépendance d'une salie de bains, rue du Progrès. Comme les baignades so tn-ouvaient ainsi agrémenté«e« d'un oon-oes-fc spirituel em sourdine, absolumcnt hors pro-gramnne, ie ten^ncier, homme die eens, de rassurer ees pratiques : «Laisseiz, oe eont quelques juifs ou quelques protestants qui se réuni-ssent ioi pour cbantor. » Et ies exer-cicas de natation die reprenda'-e en toute sérénité.Pré sentiment, les pa*énii«ces ont leur temple: c'est un b&t/iment de derrière de 1'immeuole sis, rue de Cologne,^261. Les offices s'y tien-nerat, ie dimancne, a 10 heu're3, alternativie-tnent en fi-amajid et en frangais. II snffit de pénétrer sous le porche : c'est public. En Belgique, il .existe encore une commu-nauté irvingienne a Anvers, qn'i tient ees assisee rue Carnot, 165, et une k Ohatelet, rue de Lo verval. LES CLORIEUX DESTfNS, DJ PETIT; (TROUPEAU On se demande comment des §ens reliigieu:^ et aniraés, je me plais* a le oroire, des meil-lenres intentions, no ee sontemt pas ébranlé3 au contact des populations catholiques au milieu de&queilles ils .vivent. D'aboixl, le bloc n'est pas d'une texture inaltérable; il ee dé-li te bien parfois de-ci, de-la. Puis, la fierté que domie 1'iTlusion d'etre ma-rquó d'un sdgne mysfcérieux, la perspective d'un:» royauté pro-chaine, rébranlement nerveux c|ue pi oduisein, ces voix frémissantes snpposees ventues dc i 'au dela et coinmie animées du eomf/le même du divin, en fanfc-il plus pour aédjuire die» fiimplesl Un jour, oe tapi&sier, dont je parlais dans rnon pi^écédtent artide, re$ut,a Paris,ce qu'ils aptKÉeut l'imposition des inains. n panait qu'a 1'i-ssute de l<a oérétnonie, notre hoinmo a.lla.it par les rues, radieux en même temps qu'un peu isus'pris : « Comment, comment! me voici iplns noble que les rois et Paris qui passc ne m:e regarde pas! » Esi&ayez mainte-nant do le dis^uadea'; je gage qu-o vous sericz mal rega. . Je ne eais si vous vous rendez bien coropra. de co que cela leur vaut d'otre rangé au nom bre des prémices. Ls règne de mille ans n'est pas fait pour vous Vous avez vécu sairnto-ment, mais vous n'êtes pas des cent duarante-quatre mille; voug dorminez jusqu^au jaLge-ment dernacr. Ce n'est pas une affaire.^ Ma-is, selon 'les milénaristes, le jugement doit être précédé d'un règ>ue de mille 'ans, oü' les justes — lisez les prómices — vivront dans 1'abon-dance de tous les biens. Cé règne est piroche. Dt^ja pouT le-s montanistes dec premiers fliè-cles i-1 était imminent. Or, k son seeond avène-ment, 3e Seigneur, d'abord, ressusoitera les préinices qua doiment en Lui, et cdlöcs alors on vie II les transmuea*a. Aithsi, ie pupj-pose, voi la notre tapissier, o cou pé a co-ifer papiers de tenture. Vous ignorez qu'il appar-i ient a 1'Eglise apoafcolique • Le Seigneur ne vous a, pas choisis; vous. Or, tont a coup, vous levez los yeux : d&sparu ! C' est vous qui 6erez surjrrisl Et cela^ note^-le, s© trouve éerit et :>ar des arens quLrie prennent «au sérieux. En Angiléterre, il y -a beaauxHip de membres des hautes olaseses. parmi les irvmgiens. C'est même la sec te la plus riche. Au surplus, main-tenant que nous voila bien avertis, nous &au-ro-ns. a quoi nous en tenir. En oas do dispari tion simultanée d'un certain nombre de per-sormes, nos pa»rquets n'auront pas s'épuisor on recherches iütisoires. Oui, medirez-vous.tout cela est bel et bon; ■ mais, en atfeendant, ces prómices, oü seront-elles passées 1 Oh! 6oyez rassivrés. Biessuseités et transmués ensemble seront enlevés eur les nuées du ciel, puis ils viendrorut nous conso-ler. •— C'est gentil ^a! — Oepcndant, il ree-terait sur terre trois diaeres poua* rendre té-moignage. On ne les éooutera pas, voire on les coupora en more&anx (sic), Mais le troi-sième jour, ils ressuseiteront. Mors, il y aura des gens qui croiront, et ceux la aussi seront enlevés. Au cours de ces mille ans, les préinices viendront instruire les hommes et la öête sera, enchainée. Au termo du ra®enaire, tou-s auront passé a 1'Eglise apostolique. Les t&mps aioï's seront accomplis. Ce sera la fin. LA MENTALITE; LES CHANTS DU PETIT TROUPEAU De toutes ces notions s'imprégnant dans le cerveau, il résrulte, on le devine une éfcrange rnentiaüité. Voici, par exemple, entre irvin giens, des propos courants : « Qu'il y a long-temps que nous n'avons \ai _M. X...! Que .^erait-il dewenu? Serait-il dé ja transmué 1 b « Mais ce n'est pas possible. A-lors, nous le serions au-ssi! * — « Ah ouil C'est v-rai. » Dans les milicux fervents,comme che-z notre blanchiflseuT de fin — le bean-père, de chau-dronnier, par la voix des propnètes, était de-venu prêtre — on se récree, le soir venu, au ch'ant do beaux cantiques. Puissent cee voix percer la nuitl En ces jours, rhumaruité fait cercle autour d'une crècbe. Pres d'elle sont accourus les bergere ; puis les rois de 1'Orient. Celui' que les pro-phètes ont chanté est né dans une étable. 11 règne aujouid'hui sur nos autels et dans nos coeurs, mais a nos yeux de chair II ne se manifiestora plus qu'au dernier des jours. Les chants oü la uiéte des fidèles catholiques se comj>liait en ces tom^ps sont de graöieux Noëlö, légué.9 par les génerations mortes, recueillis aux lèvres des aïeules et quie nos petits en-t'ants, s'il plait a Dieu,chanteroiit ajprès noup Nous nous agenouillons jonfondus avec les humbles et les petits, car au regard de Celui que nous adorone, du patre au roi, nulle est la distanoe. Nous savons que le Christ a pro-clamé bieniheureux les pauvrès d'.esprit, hunn-blos dans leur igrioranoe, 'mais II n'a pas dit qu'ils fussent des docteurs, et c'est pousser la orédnulité jusqu'a iba démence quo d'éri^or< en propliéties les rêves incoherents die tapissiers ou de ehaudionniers. Vous puisez, dites-vous, vos ins-pirabions dans la Bible. Vous connads-sez l'histoire de eet eunuque de la reine d'Ethiopie, telle qu'elle se trouvie rapportée au livre des Actes. II était a&sis sur son char, lisant les prophéties d'Xsaïe. Voici que 1'in-berpelle 1'apötre Philippe : « Gomprends-tu oe que tu lis? » Et i'eunuq>ue de repondre : u Comment le pourrais-je. si on ne me 1'a pas ensei^né?» Nous, catholiques, nous savons que 1'Eglise, notre mèrc, a les paroles de la Vérité et qu'elle possède de quoi rassasier noti'o faim. Le protestantisraie, qui ïivre les Eeriturcs au eens individuel, devait logioue-ment aboutir aux rêveries in&ensées d'un Irving. Koné PAILLOT. Lire en 49 et en 5° pages : UN LIVRE INTERESSANT SUR LES rLVS-VALUUS ET VIUVOT; L'EGLISE ANGLICANE MENACEE DE SC' H ISME; LA SITUATION POLITIQUE EN ROU-UANIE;LE DEIiNIER ELEVE DE CIIOPIN; LE GRAAL EN ESPAONE; LE SERVICE MILITAIRE EN VRANCE; LA VIE SPORTIVli, etc. L'échec des troupes coires ee France Un groupe de tirailleurs sénégaliens sur le point de se rembarquer è Marseille * Easiletiw paBiti«|68© jNouvelles militairen 11 semble acquis aujourd'hui que la Tri-plice réfondra favorabltsnent aux sugges-tions auglaises rela/ives a la quesiion alba-naise, mais la réfonse ne sera pas donnet officiellement avant le IQ janvier. Ceci est gr ave : tandis qiu la T ri'ple-Enten(e entena rèsoudre simullanèment la question dei Hes et la question des fronlières albanai-ses, la Trifle-Alliance entend résoudre eet questions sèpariment. Or sait-on qucls m-cidents se produiront d'ici au 19 janvier? La Grèce annonce son intention forniellt d'ivacuer l'Epire a la date fxée par les Puissances, mais la rêsistance des E pirótes s'organise ouvertement et la situation S6 complique des menées turques en Albanië, — En Bulgarie, tous les chefs de para ayant successivement refusé d'entrer dam une combinaison ministérielle présidéè par M. Radoslavof ,celui-ci a rèsolu de garde/ tel quel le cabinet.ll s'est assuré le concours des agrariens, mais ce concours esi subordonné a des conditio.ns trés rigou-reusei. La solution de la crise ne se trou-verait, semble-t-il, que dans une consul lation du pays, mais le gouvernement redoute que des élections ne provoquent unt explosion générale du mécontentement. — D'apr'es le Morning Post les conver sations entre MM. Asquith el Bonar Lau au sujet, du Home Rule n'auraient pas abouti; il aurait été impossible d'arrivei a un compromis. M. Bonar Law aurait de-mandé 1'exclusion temporaire de l'Ulster. M. Asquith aurait refusé. Les meilleurs amis de l'Angleterre regrettent qu'au moment oü la politique étrangbe requien une attention soutenue, le gouvernement ne soit pas parvenu a alléger la politique intérieure des dangers de la question ir-landaiseLES NOUVELLES Au Pala!s üe Bruxelles he pi'inee Eitel-Frédéric, qui avait fai incognito un court séjouir a Bruxelles, esi reparti pour Berlin. Son frère, le princt Adalbert, troisièmè fi'is de TemporenT Guil laurne. a été regu jeudi après-midi par le Ro et la Reine au palais de Bruxelles. Le prdmot sera 1'hóte du lloi pendant quelques jours. S. E. Ie cardlnal Mercier a été iregu jeudi en audience par le Roi el la Reine au Palais de Bruxelles^. La Chambre d'exportatlon russo a tenu mercredi a Bruxelles son aswembléc générale, sous la présidence de M. le sé-nateur de Bocker-Remy. M. 1'ingénieui Flatté, secrétaire général^ a fait rapport sui l'exercice écoulé. LL Gustave Demanet a été élu vice-présidentw A la Féclération des assooSations et cercles ca'dioüaues Los commissions de la Fédération des as-socia,tions et cercles catholiques et des Asso-ciations ouvrières so 6onL réunies a Patria, sous la présidence de M. Woeste, président. Au cours do oette séance, il a été arrêté que la session annuelle de la Fédération se tieiir dra a Mons, ie samedi 19 et le dimanche 20 avril prochain, Elle coïncidera avec Ia oélébration, par nos amis de M9ns, du 50c anniversaire du cercle « 1'Emulation ». Le programme do Ia session a été arrêté et sera publié incessamment. Nous avous recu t iPour '1'CEuvre des tuberculeus : Après une chanson au réveillon de Noël, 2.14 Pour les lépreux du Péro Michotte : Anonyme de Meenil-l'Eglise 10.(X Pour lo vi'llage belgo de Tien-Tsin : Anonyme 20.0( Pour '1'école d'adultes des étudiants ca tholiques de Bruxelles : Encourageons nos dévoués étudiants; V. L., Koekelber» 10.(X ■— A PROPOS DU NOUVEAU RECLEfvlE.N1 SUR L'AVANCEMENT DES OFFICIERS En exécut'ion <lu nouveau reglement sua 1'avancement les capitai-nes commanda-nt-s 'ayant été nom.més sous-lieübemanfes daai: l'année lor noveinbro 188&-31 octobre 1889, el .qui satislemt a toutes les coaditions r-cqui-i&ee seront appeüés a subir 1'éprenve imiqiw jdor.it il est cpuesbion a Tartkrle i3 dans k |courant (Ui mods de févrie-r pr-scbaiia. i Les capitainos commain'dants n«mmés soius t lieuveaiants en 1880-18f)Óa subixent l5épreuv< au mois d'aoftt. I »'ép renrve a subir coüïprendra : /•.. — Une éprcuve p f o f-ess i onnel le; — Une épreuvo p.'hiyciquo. L'épreuvo pTÓfessionne^le qui sera ïuussi compléte que possible aura pour base La connaiissance et 1'application" app.rofcindies et raisoinnées du service des troupes ea cam pagne, des règlemen.ts de m-ane&uvres de 1'arme a laquell© appartient ï oiffiaiér ex.a-miné et la connaissa-nce génerale des règle-meiuts de manoeuvres des a-utres armes. L'épreuvo physique consdstera : a) En une éta-pe a cheval pour se rendre sur un terrain de manceuvjres, sous la conduite d'un membre d'u jury. Ce terrain sera situé a une dlistance d'environ 30 lcilomètres d'une garnison compren«aint des troupes a cheval; celdes-oi fouirniront un personine] d 'escorte. Les officiers des troupes a cheval rentre-ront a cheval le jouir même dans cette garnison. Les officiers non merités rèntreronrt le lendemain. L'airiure sera d'au moins kilomèties a 1'heure Les officiers montés utiliseromt leurs che-vaux, les oi'fieiers non montés disposeront df un cheval a fouinniir par le régiment de cavalerie de la gairmison oü ils sont autori-sés a suivire les cours d'équitation; b) En une reconnaissance de terrain dans un but tact i que dé ter miné a faire au terminus des 30 premiers lcilomotres prévus au § a ci-dessus. Le temps a consacrcr a cette reconnaissanoe sera déterminé par le jury. *.** Les épreuves è, subir par les majors dont la oandc'dature au grade de lieu tenant-co^ nel aura été agiréée par le ministro compren-diront : A. Une épreuve pa*ofessionnelle sur 3e terrain ; B. Une épreuve physique. L'épreuve professionnelle sera conduii-t de manie re a permettre au jury de pouvoia établir d'une manaère formelle que chaquc récdipiiendaire est oapable de prendre le com . mandement d'un grouipement d'armes dans ' une forteresse ou d'un même giroupement ' dans Tarmée de campagne., ou qu'il est apt< ] k assurer ce comiinandement dans chacun <ies deux cas. | II est d'ail'eurs loisible aux c-andidats dt ne se faire examiner que sur 1'un des deux objets visés ci-dessus, une renonciation ex-cluant par le fait même dans Favenir 1'ac-cession diu candidat a l'exercice d'um oom-mandement pour lequel il n'aura pas subi les épreuves. Oette épreuve aura pour baso la conna's-sance et 1'appLication approfondieS et Tai-sonnées du service des troupes en campagne 1 et des rè©lements de manoeuvres de touteï les armes. L'épreuvo phyaiquo consfisteira en un>e étape a cheval qui sera de* 30 kilomètres en-viron pouir les officiers des troupes a piied et de 60 kilomètres en viron pour les officier.' des troupes a cheval. L'allure moyenne s©ra d'eniviron 10 kilomètres a 1'heure. C-onime le jury opèrera dans différentes garniisons du pays, il aura soin do r.égler le choix des itinéraires a parcourir dain-f les épireuves physiques. de manié re que cel-les-ci soient de difficulté sensiblement égale. En cas de non-réussite, les candidats ne seront, en principe, plus autorisés a se présenter a de nouvelles épreuves. ■ ■ - —■ ■ L'OBSERVATOIR E. Un anti-cyclone couvre le contre, 1'onest et le sud de fi'Europe, le maxirrnum (776 mm.) s'ob-servainit en Auverg-.ne, tandds qu'au conit<nai.re u.ne profonde d'épression, ■dicmt ie cemtre (74C ; mm.) se trouve prés de Christianisuwd, s'óteind sur le nord dies lies Britanniques, la meo* du Nord et la Scajndin'avie. ' Le baromètre monte sur Pest de la Franoe, lia plus. gxande partie de l'Allemagne, la Russio, i'' Auit riche -Hon ginie et la Méditeiranée; il baisse ' sur ,1e reste de 1'Eua'ope. Le vent est modcré, d;entre sud-ouest cl ouest, sur nos coutrées, oü la temporat ure compriise enitre 4° sur le littoral et — 1°5 er Airdemne. 1 Prévision : Vent S. a S.-W., modéré; beau 'Encore des poorsuites contre un dépnté de rexfrême=gaaclie —j0i— On nous téléphone, jeudi après-midii, de la. Ohiambre, que celle-ed va do nouveau être saisie d'une demande en autorisation do pour-fmiitos contre un de ses membres. II s'ogit, cettie fois encore, d'un membre turbudent de 1'extréme gauche, et ies fai te qui motivent 1'instruction ou verte a 6a charge sont d*e nature trés délicate. «•> — Une idee intéressante • »»i«0*5<ia — . Le iivret da minorité — ^ J». YY« Paris, le 8 janvier 1914. Le Mgislateur a établi tout un code pour la protection du travaill des enfants. II en a limitó la durée.; il a supprimé le bravail de nuit, rég lemen té I'apprentissage. II vei 11 e avec un certa»in. soin sur 1'hygiène des usiuce et ateliers. On vie-nt dfinstituer^ des tribu-naux d enfants. Eh bion! ce législateur paternel ignore encore 1'émigration inoessante et commune des jeunes filles et des jounes gens mineurs. Rien n'empêcho, a 1'heure acluello, une fiüette de 15 ans de tromper la vigi'lance de ses pai'ents, de s'enfyir par le premier train qui passé vers la grande ville oü elle croit trou ver la fortune ou un bon-heur c.himérique. Elle n'a ipas^ pour cela a accompliï' la moindre formalité légale qui i • puisse 1'obliger a réfléchir sur les consé-quences de son acte, empêcher la inise en échec de la puissance paternelle. ; II y a quelques mois, une enfant de treize ' ans de 'la commune de Baud (Morbihan) était retrouvéo par sa mère ea larmes, au ; moment oü elle s'embarquait pour Paris a ' 1'aventure, dans un wagon rempli d'autres | jeunes filles, racclées comme un troupeau i d'esolaveö, pour n'importe quel hypothétique i vöej'vico. ,! Quelques semaines plus tard, le marqiiis de jl'Estourbei'üon, député de Vannes, CaTsait, >; a la demande d'un maire de ea circonserip . tion, rechercher k Paris une orphetin© de i seizo ans. On la rebrouvait d'ans le quarfeier des Falies, vivant avee un rcdoutable apache. Sa grand'mère la croyait morto. depuis quatre ans qu'elle avait disparu sans donner de ses nouveHes. Quand ces malheuren ses arrivent a Paris, la I.oi igiiore leur prés ene e Aussi qneis ali-ments quot-idiens pour les bouges de toutes •' sortes! Quels appoints assurés et syns cesse renouvelés pour les marchands do chair f?u-. maine, les souteneurs, les escarpes qui ont , beau jeu vis-a-vis de cette jeunesse naïve, , •ignorante et anonyme. { Trop souvent, ces pauvres déraciné©3 éprouvent le besoin, par un orgueil insensé, de faire partager leur d^tresse a des amies restées au villa ge, de les attirer par des ta bleaux menteurs d'un soi-di&ant mieux-êt.re. I C'est ainsi que va grandissant le doublé 1 fiéaü do la démoralisation publique et de la disy>arition d'e tant de forces vives iriémé-^'ablement perdues pour notre agriculture. C'est la Bretagne. richo en enfants, qui fournit le plus grand nombre d'émigrants et , surtout d'emigrantes a 1'intérieur. La plu- ( part, il est juste de Ie reconnaifere, viennent , a Paris peur se placer comme bonnes. El les , sont généralement laboiicuses et honnêtes. Sur les promenades et dans les jardiiis pu- | blies,on rencontre toute la variété des coiffcs ! du pays d'Armor. ( Un député breton, M. Ie marquis de 1'Estourboillon, a consacré dce année3 a étudier ce problème die 1'émigration, surtout . etn oo qui concerne les jeunes filles. II vient j avec son collègue des Cótes-du-Nord, M. Meunier-Surcouf, de' cléposer, comme sanc- ( tion de sa longue enquête, une proposition de ( loi qui mérite mieux qu'une mention ba ^ nale : — Quand 'la loi Ie veut, me dit-il, elle ] sait s'assurer de la personnalité des jeunes , gons. Elle les dote d'un livret militaire sui lequel doivent être inscrits 'les prénom®, nc n, &ge, profession et domicile passés et présent de 1'intéressé. A chaque changement de résidence, le titulaire de ce livret est tenu de 'le faire viser par la gendarmerie locale. » Pourquoi donc, dès lors, ne pas agir d<- ) même avec les mineui*s, avec les ïeunes gene 1 et jeunes filles, agés de moins de 21 ans, < quand ils quittent leur familie pour aller travailler au loin 1 Pourquoi ne pas instituer < Ie Livret de minorité i » La loi qui les inunit do tuteurs et do ' con«^ails de familie quand ils habitent leur 1 propre pays, peut-elle s'en désintéresser au 1 point de les priver de toute protection;quand < ils s'en vont a 1'aventure et au petit bon- ^ heur? Ne pourrait-elle obliger lea parents et les tuteurs a se faire délivrer par la mairie 1 de leuir commune, un 7'»ret de minorité pour 3 chaque enfant qui émigre et leur dire nette- ( trient : « Vous ne devez pas le laisser partir; » il ne peut pas émigrer sans votre consen- * » tement formel et écrit, visé et daté par le > maire. Peut-ctre ainsi votre enfant nc sera » plus berné et capté par des recruteurs \ - plus on moins surs. » ' » La loi ne peut-eïo dire aux m ai tres et aux employeurs : « Toutes les fois que voua -» prendrez servante, apprenti ou ouvrier, » vous devrez vous préoccuper de leur age, .» leur demander leur livret de minorité, et, j si vous les gagez, vous serez tenus d'en » faire la déclaration a votre maire pour t que celui-ci appose son visa sur lo » livret de minorité de votre nouvel era-» plo^é. » » Ainsi, les jeunes émigrés se trouveraient pourvus d'une sorte "da nouvel état civil, qui perrnettrait de les suivre sans inte-rrirp-tion, de les surveiller et de les aider au besoin dans les situations difficiles, de les préserver enfin de tous les maux résultant d'un dan'gereux abandon. » M. de 1'Estourbeillon voit dans les inspecteurs du travail le3 a-gents d'exécution tout naturellement désignés pour la mise en pra- 3 tique do la réforrne qu'il préconiso. II est coiTvanmcu que, par Timstitution d'u livret de 1 minorité, 1 on dimimierait dans une pro- *■ portion notable le chiffre d<s émigrants tout 1 en rehauseant leur moralitó. ; A. Vlrey. 4 —— ..... 1 LE XX° SIÈCLE eet le mouss elier des gi'ande qüotidteng beiges illustrós. Oü va 1'argent ' des pauvres! » (W Plus le bndget «Ses Hospices aug= meute, molos les malades cx;n= sensneot de vin, de bière et de visode... Tandis que nos admirables administra-teui^s gorgent leurs créatuncs, amis, parents et aRiés et pén tentent, suivant l'expresfcion des docteurs libéraux, leur clientèle éleeto-rale, le budget dos Hospices au gin en te dans des pro porti ons fantastiques et le déficit s'accentue d'année en année. Pour qu'on ne nous accu se pas de calom-nie (style Plad'et), nous allons laisser parie* ies chinres; ils sont, en 'Foceurrence, particUr Hèrement éloquents. Voici d'abord les chifTres des traitements do quelques gros bonnets de 1'administra-tion : Le secrétaire général, fr. 9,333.33. iPersott-nage uniquement décoratif. qui assiste aux séances du Conseil eb n'y prend jamais de noten! Comme ce fonctionnaire inutile *, fcrop de besogne, on lui ad joint un secrétaire qui a. lui, un tra itement do 6,800 francs. L'arcniyiste a 8,300 francs; l'ingénieur chef dlu service, 8,000 francs; le controleur du re-ceveur, .5,000 francs. (Autrefois, les membres du Conseil faisaient le controle du receveur, on a trouvé la chose trop abso'rbanto et un fonctionnaire spécial a été créc)! Un pharmacien principal touche 7,500 fr. Dans quelle administration de 1'Etat les fonctionnaires sont-ils traités aussi royale-ment. Ils ont pourtant des responsabilitéa autrement grand es et ils dirigent des ad-mini strati ons bien plus importante*. Le reste des traitements est a 1'avenant. II y a je ne eais combien de controleurs, &'inspecteurs, oui touch ent tous des traibe-Luents coquets. Inutile d'e dire, n'est-ce pas, que cette armée est triée sur le volet et que les catholiques y sont inconnus? Les aug-mentations du budget sont donc abso-bées par ï'accroissernent des traitements des fonctionnaires inutiles, car si vous vous inmaji-nez, bons et naïrs contribuables bruxellois, ^u-e si le budget- des pauvres angmèrite, lea inalheureux en ont aussi leur part, quitte» . cette illusion. **•» M. Bauwens, dans Ie discours qu'il pr*-ion?a au Conseil communal pour défendre ae mdget des Hospices, s'est van té d 'avoir réa-üsé des éeonomies et d'aveir- amAlioró le régime des raaiades. Béiasl oui. des é*ono-nies ont été réa-Iisées, mais e est aux dé-pens des pauvres et des malad-as, a qui 1'on refuse depuis cinq ans toutes 3es deuoeurs jue les médecins prescrivent aux convalescents, et jusqu'aux prescriptions médica'es nêmes ! La pharmacié a délivré en : 1908, 899,816 prescriptions,coüt^nt fr.377,697 909, 733,923 » » 312,476 910, 681,651 & S 296,353 .911, 505,030 » p 205,262 Depuis cinq an,3, les administrateurs ra-. licaux assaillent les chefs de service de let- . ires de remontrances, les exhortant a ree-reindre les dépenses pharmaceutiques ! ^uelques-uns so sont refusés a entrer dans jette voie; une demi-^ouzaine oat même re-usé de souscrire aux exigences des adminis-rateurs. Pour avoir résisté^ pour avoir placé eur conscience de mede cm au-dessus des ïonsiidérations de la politique radicale, ces >raticiens ont été suspendus, démissionnés, >u rappelés a 1'ordre. Tous les aut-res se sont nc'linés!!! Tous les incidents dont s'est occu--ée la- presse sont nés de ces rappels s 'ordre. La diminytion des medicament? dis ribués aux mal-ades va'tous lee ans en • ac-jentuant; on a réalisé de ce che-f une écon )-nie de 175,000 francs,si on compore la somme lópensée en 1908 avec celle de 1911. Fait p'lus grave, on économise aussi sur e- régime ahmentaire. Esfósnple : La con-iommation du vin a été : En 1907 1908 1909 1910 1911 Fr. 27,613 26,610 17,275 14,614 10,005 Autrefois, on prévoyait 1'aohat de vin de 3ordeaux rouge et blanc, du malaga, du >orto. du champagne. En 1909, on suppriraa ous le»s vins, sauf le vin rouge, dont on iommanda 100 pièces 1 . Tous les malades se pl ai gn ai ent, les mé-lecins réclamaient aussi. On supprima on 910 les vins blancs et les vins de Tours, et >n rétablit, mais en trés petite quantité, les 'ins de liqueur ! En 1911, on diminua le vin M»ugo do moitié; au lieu de 60 pièces au prix le 165 francs la pièce, on en commanda seu-. ement 30 a 200 francs. Tout le monde sait combien Te peuple >ruxeDois adore le faro, la bière préférée des jauvres. Eh bien, voici les chiffres de la K>nsommation depuis 5 ans : En 1907, 50,000 li tres; en 1308, 20,000 li tres; •n 1909, zéro! Le faro a été supprimé cette année-l&. Alors qu'en 1907, on consommait 636,900 eufs, en 1911, on n'en consommait plus que • 10,090, _ Depuis lors sont entrées dans les sei-vices es infirmières laïques, dont le régime est oigné; le nombre des maladee a augmenté, Ja consommation a diminué de 125.COO eufs v La boucherie est exploitée en régie. Or, 3 ö été constaté cette'chose inouïe : les bons norceaux, les filets, aloyaux, les riz de reaux,etc., au lieu d'etre. servis aux malades, ont vendus et mis en adjudication.On trouve iue ces bons morceaux feraient sans douto irendre aux gens du peuple des habitudes le luxe; on les vend, et savez-vous qui le» ichète ? les grands restaurants bruxerlois! I M. C-atteau, qui a le controle de toutes lossopérations, pourrait peut-être nous citer es axtjudioataires do ces fins morceaux, ju'on cèdo k fr. 2.35 le kilo ! II pourrait nous lire aussi qui a été 1'adjudioataire de la burniture des vins! Le ministre ne pourraitr-il exiger de ces ncseieurs un compte détaillé de toutes ces lépenses 1 0;i mentionne celles-ci en term es 'a^ues, sans aucuno précision des personnos idjudicataires. Ne trouverait-on pas parmi :cll©s-ci des parents et amis de nos adminis->rateurs ? Mais, me direz-vous, hors ces morceaux lélicats, vendus a certains restaurateurs, il / a encore moyen de faire d'excellents beal- VENDRED1 9 JANVIER 1914 L'UNiöN DANS L'ACTIQN VJWaTIEiïlE BWNEE — T"»"

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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