Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 31 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c53dz04098/
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LE XXe SIÉCLE abonnements Pour toute la Belgique Jn an. fr» 9-00 Six mois 4»60 Trois mois ,,.••• 2»8B Gr.-Duchà do Luxernb» 20.00 Union poiUle 80.00 Directeur : Fefnand (M EU RAY Edition (6 H. «oir) Edition JjMft» (10 h. soir) Edition (minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0*4(1 Réclames (3* page}, la ligne. lo53 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. . é » S.00 Réparations judicitires »> 3-00 Nécrologies . • • • » 2«Q0 Les annonces sont reçues eu bureau du journal 5 centimes le marnés*® Téléphones 3546 et 3586 InstavM omnia m —— Ârîmîriî«it!r?5t-ïr»ini ? imnassft de Isi Fidélité, 4. Bruxelles EDITION *■' la POLITIQUE EN FRANCE C*ï<0>f*0 Au lendemain du Congrès socialiste HISTOIRES DE MIDI, FT MEME DE M!D! ET DEMI... Le Congrès socialiste d'Amiens vient donc de répudier le Bloc, tout comme le parti socialiste belge a répudié le Cartel. Cela, c est le côté sérieux. Mais les citoyens congressistes ont su mêler le plaisant au sévère en absolvant tous les députés du parti accuses d avoir « pactisé avec la réaction ». Il ressort de cette absolution et des débats préliminaires que plusieurs légumes méridionales du parti socialiste unifié doivent leur mandat de députe aux voix des catholiques. . , . Notre correspondant de Paris nous écrit a ce sujet l'amusante lettre ci-dessous : Paris, 29 janvier 1914. A la veille du congrès socialiste d'Amiens, il semblait que les « mal élus », les suspects d'attaches réactionnaires fussent menaces des pires peine3 : après d'interminables palabres, le congrès les a tous absous. M. My-rens sera rendu à ses chers électeurs; M. Compère-Morel n'a même pas été inquiété. Quant à M. Basly, qui n'était, lui, qu'un indiscipliné, ses explications ont été couvertes d'applaudissements. En réalité, les congrès socialistes ratifient rarement les excommunications prononcées par les Fédérations, surtout contre les dé pûtes. Leur indulgence s'explique par deux raisons. La première est que les députés versent 3,000 francs par an à la caisse du parti. Cette cotisation imposée aux élus est la principale, sinon la seule ressource, pour la propagande. Au début de la législation, les 76 députés socialistes unifiés versaient 228,000 francs. Comme ils ne sont plus que 66, la recette est tombée à 198,000 francs. C'est pour le parti une perte sèche de 30,000 francs qui égale presque les versements des 70,000 adhérents dont près de la moitié oublient de payer leur modeste cotisation annuelle de vingt sous. L'autre raison est que les députés socialistes, divisés sur les principales questions po litiques, sont, en général, étroitement unis pour se défendre contre 3a tyrannie des fédérations au sein desquelles les plus intransigeants et les plus militants sont toujours ceux qui aspirent à leur succéder. Et d'ailleurs, combien d'entre eux sont sans reproche? En parcourant la liste du groupe, j'en trouve au moins vingt qui ont plus ou moins pactisé avec la •< réaction ». Le dernier en date est M. Bracke qui a été élu dans le 14e arrondissement de Paris, contre un radical, grâce au concours de plus de trois mille voix de droite et au désistement publie en zc. frirçv v tîc M. îîoîk-t-Muine, le candidat progressiste. A remarquer que si plusieurs députés ont cessé de faire partie de l'Unité, depuis quatre ans, aucun n'a été frappé d'exclusion. Ni M. Roux-Costadeau, ni M. Breton, ni M. Lagrosillère ne sont des excommuniés, mais des schismatiques. M. Wilm lui-même aurait trouvé grâce devant le congrès ^'il lui avait plu d'y faire appel. La résolution confuse votée par le congrès d'Amiens coupera-t-elle court aux abus, em-pêchera-t-elle les coalitions qualifiées d'immorales par ceux qui n'en profitent pas ? Ce serait folie que de le penser. Dans certains départements du Midi en particulier, nous continuerons à voir les alliances les plus inattendues et les plus stupéfiantes pour ceux qui ne connaissent pas les mœurs électorales des joyeuses et bruyantes populations de l'Hérault, du Gard, des Pyrénées, orientales, et autres pays situés entre midi et quart et midi et demi. Prenons l'Hérault, par exemple. Il a sept députés : deux radicaux adhérents à la rue de Valois, MM. Lafferre et Pelisse; trois socialistes, MM. Barthe, Reboul et Molle; un progressiste, M. Pierre Leroy-Beaulieu, et un radical dissident, M. Razimbaud. Ecoutez maintenant ces dialogues. J'interroge M. Pelisse : —• Dites-moi, mon cher député, M. Barthe est-il un bon républicain? — Ah ça, non, par exemple. — C'est pourtant un socialiste unifié, et le parti radical recherche visiblement l'en tente avec les socialistes. — (Cette entente est impossible chez nous. M. Barthe est l'éhi des réactionnaires et un peu leur instrument. Il a puissamment contribué au succès de M. Pierre Leroy-Beaulieu à Montpellier qui lui a rendu le même service à Béziers. Sur ces paroles troublantes, je cours à' la recherche de M. Barthe. — Voyons, êtes-vous, oui ou non, un bon républicain 1 — Je suis un très bon républicain, mieux que cela, un socialiste. — Cependant M. Pelisse prétend le contraire? Il affirme que vous êtes l'élu de la réaction ? — Et lui donc? Est-ce qu'il n'a pas obtenu 2,000 voix de droite. C'est un sectaire, un franc-maçon. Il appartient à la coterie qui a tyrannisé l'Hérault pendant vingt ans. Toutes les victimes de cette tyrannie oui fini par se donner la main, par organiser la défense commune contre l'ennemi commun. De là, les ententes passagères que -M. Pelisse considère comme immorales parce qu'elles ont fait mordre la poussière à quatre de ses amis dans notre seul département. Interrogeons maintenant M. Razimbaud. C'est un radical dissident élu à Saint-Pons avec l'appoint des voix conservatrices et libérales. Mais il s'est brouillé avec ses alliés. Pour quelles causes? Cela importe peu ici. — On prétend, mon cher ami, que vous n'êtes pas un vrai républicain 1 — Qui dit cela? C'est au moins Lafferre. Ah ! les « Valoisiens » ont bien le droit do parler de «mal élus ». Ils n'hésitent guère sur le choix des candidats et les moyens, lorsque leur intérêt électoral est en jeu. Un exemple : au mois d'août dernier, une élection au Conseil général a eu lieu dans le canton de Saint-Pons. Savez-vous quel a été \e candidat de M. Lafferre contre le nienTM. iSahuc, notaire à Saint-Pons. Ce nom ne vous dit rien. Eh bien ! c'est celui du seul rédacteur laïc d'une revue religieuse du diocèse.de Montpellier, publiés sous le patronage du cardinal de Cabrières. Tous les autres collaborateurs, sont des prêtres. Voici le numéro de juillet de cette revue; vous y voyez le nom de M .Saliuc, notaire à Saint-Pons. Ouvrons celui de septembre; nous y "retrouvons M. Sahuc, mais cette fois son nom est suivi de la mention « conseiller gé-Dénéral de l'Hérault ». 1 Ainsi parla M. Razimbaud avec une volu-' bilité et une chaleur bien, méridionales. _ Les confrères qui connaissent cette région m'affirment que c'est à peu près partout le p même spectacle pittoresque. Les coalitions Sè forment et se brisent pour se reformer,ici entre conservateurs et socialistes, ia entre radicaux et conservateurs, plus loin entre radicaux et socialistes. Je pourrais citer (le nombreux cas, dont quelques-uns sont loin d'être banaux. Mais il serait imprudent ae donner trop de précisions. C'est peut-être le specfcaels de cette incohérence, de cette anarchie des partis qui a inspiré à M. Roux-Costadau, député de }a Drôme, qui n'a quitté l'unité socialiste que depuis quelques mois, sa prophétie de ce matin. Ne nous annonce-t-il pas pour les - ] " environs de 1918 le consulat en attendant Jtes l'Empire? Mais ce serait une grande injus-sol- tice que de juger la France, même au point oir de vue électoral, par ces exemplas méridio-Ette naux. — - ViK KY. plu- —— >—«»♦« < pslitisgia© l ce L'alliance franco-russe produit ses 1. puits. On annonce de Saint-Pétersbourg îns, que les délègues du. consortium des ban- ques françaises ont signé avec le minis- pa° tire des finances russes un arrangement «y- relativement à l'émission de la première M. tranche des emprunts de chemins de fer émis à Paris en conformité avec les ac- cords intervenus entre les gouvernements :OU' français et russe. Cette première trancha lent qui est d'un montant effectif de 600 cées millions comprendra une émission de ti- très tour le montant nominal de 665 mil-eux ,. r lions. rt; Jla Grèce, tout en prenant certaines rin- mesures de précaution, affecte Voptimis-)ro- me au sujet du règlement des diverses 'non '^estions restées en suspens avec la Tur-'Ve- qûe- D'après les renseignements parvenir nus à Vétat-major grec, les concentra-qui lions de forces turques en face de Mity-Jhé- i'ene Sauraient qu'un caractère purement ' j® défensif et ne feraient pas présager un .coup de main. On cite-méme ce détail si-ïlis- 'gnifeatif que déjà des officiers grecs po cherchent dans la région des habitations "j" pour s'y établir avec leur famille. ;.a£®; ' A Washington, le conseil supérieur jurs de la marine demande la construction de quatre cuirassés de première ligne et de sont seize contre-torpilleurs. C'est le double !0^" de ce que propose le secrétaire de la tna-„ ' rine. 1 été — A Lisbonne, le président de la Revers,, publique a eu avec M. Canjacho, leader des unionistes, et Almenda, leader^ des ine" évohttiop.nUf-es- des conférence*, qm pa-' raisseut n'avoir pas abouti, Puis il s'es.1 ont entretenu avec M. Affonso Costa qui, a ïya" sa rentrée au ministère, a longuement ' |j' conféré avec les ministres de l'intérieur et nais ^ guerre. rait vait LES Funérailles du R.P. Hubert t1™' ——0*0*0 lins La vaste église des Carmes de l'avenue de ous la Toison d'Or s'est trouvée trop petite, vendus dredi matin, pour accueillir la foule dési-our reu-se d'assister aux obsèques du regretté lec- P. Hubert. lia- t 1 Le R. P. Hubert e Cérémonie profondément impressionnante s dans sa simplicité. A l'autel, llee religieux si 3 eprouyés par ce coup imprévu psalmodiaient les prières des morts. Ces prières si émOu-• vantes étaient toutes dépouillées ici de ce s charme tour à tour apaisant et exaltant dont t le plain-chant a pénétré la liturgie des funé-■" railles. D.ans l'église et jusque dans Le 6ano- I tuaire, se pressait autour de la famille du défunt cette nouvelle famille que sa parole s ardente lui avait créée.On y voyait confondue dans une même prière le ministre de la jus-tice, deux ministres d'Etat, de* sénateurs et 0 des députés, le doyen de BruxdlLes et nombre e d'autres prêtres, des représentants de tous !) nos ordres religieux, des officiers, des ina-0 gistrats, des^ écrivains, des artistes, et bien d'autres chrétiens et chrétiennes, anonymes e ou notoires, qui venaient payer d'un nom- mage suprême le bien fait à leurs âmes, e Et il y avait dans tout cela un raccourci e de cette vie trop tôt fauchée et qu'aura iHoas-li trée, comme sans le vouloir, un mâle talent II dédaigneux de plaire ou de briller, passionné seulement d'émouvoir, de fortifier et de con- s vertir. :i Après les absoutes, un cortège s'est formé v pour conduire la dépouiille du regretté reli- ,- gieux à Droogenbosch où il dormira dans un y calme cimetière de village son detruier som- n medl. Cette grande voix s'est taie, mais ses i- échos retentiront longtemps au fond de bien des âmes. !ou~ Fanatisme le ET S fanatiques. fcre et jin Où l'on voit l'< Etoile » chercher très f, de loin ce qu'elle aurait pu trouver g co: tout près... d' lui d< ]a L'a Etoile belgGa se met présentement en pi lUe tête de donner le signalement détaillé" des d' ce fanatiques. Elle s'essaie à la psychologie p. les descriptive. Elle y réussit avec un rare bon- ai mt heur. Monsieur Homais tâchant de contre- la us- faire La Bruyère n'en eût pas eu davantage, d, int On conçoit qu'en ce domaine l'inspiration lio- laïque produise de jolies choses. Pour s< 1 «Etoile Belge», le fanatisme se réclame tou- la —- jours du service de Dieu, ce qui permet à le notre psychologue de réserver aux cléricaux S' » toute la sévérité de ses sentences. s s Disséquant de son scalpel en pur acier de ci Siheffield l'odieuse anatomie des fanatiques. ses notre confrère écrit ces phrases merveil- 17g leuses : g; a On les a vus à l'œuvre pendant toutes les B lis- périodes de réaction. Quand ils ne frarment pas s< pni eux-mêmes, ils arment la main de Jacques Clé-„ ' ment et de François Rsvaillac. > ere . qi fer Fort heureusement, l'a Etoile belge» a fait fa précéder son essai psychologique sur le fana- ir ac~ tisme d'un « chapeau » monitoire dans lequel s; nts le lecteur est averti que 4es réflexions sui-:hc vantes « sont intéressantes, mais manquent n] )0(J un peu d'actualité ». j*î y- Sans la moindre hésitation, nous faisons pj nôtre cette dernière appréciation. c( ni- Pour gloser sur les fanatiques,il n'est point at nécessaire de faire, avec plus ou moins do nés chances d'exactitude, la psychologie des con-, • temporains du Béarnais : avec le merveilleux v< instinct qui la caractérise, 1'«Etoile belge» a di ses deviné que ça pouvait même aller jusqu'à j pj ur- manquer un peu d'actualité. _ jb; ve- Le fanatisme, en effet, n'a point disparu a1 7a_ de dessous la calotte des cieux, et, fréquem- la . , ment, il nous est donné de le voir à l'œuvre ai tous les jours à côté do nous. Si l'«Etoile». d: eiït n'en aperçoit point les manifestations con- j un temporaines, c est que ses .yeux sévères se si st. sont détournés de ses amis, auxquels son, si indulgence fait confiance entière, par prin-, d1 c cipe, pour se mieux fixer sur les catholiques. ' P' Les fanatiques frappent et assassinent en- b'. core Aujourd'hui. Le régicide de Lisbonne, ■ eur par exemple, et l'assassinat du malheureux jg abbé Fleuret illustrent l'histoire du fana-, tisme avec un peu plus de vérité et d'actua-^ lité que ne le fait la lointaine psychologie de ble l'uEtoile». _ ( na- Est-ce une bande de catholiques qui mas- : j sacra lâdhfment le roi et le prince héritier de n < Portugal, dans un but politique P j Est-ce un catholique exalte qui tua, d'un i 1V3 der Coup de poignard dans le dos, un prêtre j n des inorfensif qui lisait son bréviaire dans le parc : pa. de Bruxelles et qu'il ne connaissait même ^ ig j point? Est-ce un catholique que la seule vue 11 , d'une soutane excita au crime? # \ -, » a Qui donc, à l'issue d'une assemblée P^i". ' ent tique, attenta à la vie d'un député cat'ho- ; (jl r el lique, M. Colfs? , ei Parlerons-nous des agressions contre les ri processions et les manifestations catholiques y je Demanderons-nous à l'« Etoile» quand les .v nôtres ont troublé des cérémonies protes-, h j tantes, israélites? A quoi bon? L'«Etoile ^ jri toute à sa psychologie, ne pourra n répondre à ces questions. Pourquoi donc ^ s'embarrasserait-elle des faits, des^miséra- t£ bles faits 'qui viendraient, si on les laissait " 5 de faire, détruire tout l'effet des belles phrases ^en- tontes cuites dont les générations anticléri-ési- cales se repassent fidèlement l'héritage de- lt 3tté puis des siecles? ir , LES NOUVELLES! L'anniversaire du Kaiser à la colonie I allemande Y1 | En réponse au toast qu'il a porté au Roi-; 1'. g et à la Famille royale de Belgique pendant ti | le banquet de la colonie allemande de Bru- -g xelles, M. Th. Plank a reçu la lettre suivante du chef du cabinet de Sa Majesté : « Le Roi- a été très sensible au toast qui lui a été porté au cours de la réunion tenue ^ par la colonie allemande de Bruxelles à l'occasion de l'anniversaire de S. M. l'Empereur d'Allemagne. Mon Souverain m'a chargé de vous -en remercie* très cordialement en son nom ainsi que tous vos compatriotes qui se j sont joints à vous. ■ c, La suppression des allumeurs de réverbères c< Il est question de supprimer à Bruxelles et N I dans certains faubourgs les allumeurs de réverbères. Voilà bien lç progrès. La* ville el ' de Bruxelles expérimente, en ce moment, * un Tîppareil très pratique, grâce auquel il est " ^ possible d'allumer automatiquemnt par sé- c< rie, de l'usine à gaz elle même, ou de tout P autre endroit, les réverbères. En quelques r' minutes, toute la ville, jusque dans les par- P ties les plus éloignées, est éclairée. Econo-mie précieuse de temps et aussi d'argent. Certains grands» faubourgs attendent les 9* résultats de l'essai tenté à Bruxelles pour ^suivre son exemple. ^ La nouvelle salle de conceris j On ne parle plus beaucoup du projet de t< j construction d'une salle de concerts dans le P '• nouveau quartier de la ruo Maquet. Un de d n vu nos confrères assure pourtant qu'on s'en oc- P < si cupe, et qu'il prend de l'ampleur. Ce ne se-ent, rait plus seulement une salle de fêtes, mais .où- un théâtre, un théâtre complet que l'on son- I ce gérait à éaifier là. P ont O—— 0 Lné- La Conférence du Jeune Barreau P L.U0- annonce pour les vendredis de février et e< du de mars une série de réunions qui promet- n •oie tent d'être des plus intéressantes. ^ g iue On y entendra,dans la salle de la première t< jus- chambre de la cour d'appel, à 8 h. 1/2 : n 5 et Le 6 février, M" Pierre Nothomb sur « l'En- p bre thousiasme catholique »; — le 13 février, M0 q ous Henri Mangin sur « Les deux jeunesses so- 11' :na- cialistes »; — le 20 février, Me Henri Putte- tie.n mans sur « l'Intelligence de M. Charles d nés Maurras et la Doctrine du nationalisme »; — 1* 3m- le 27 février, M® Jean Vauthier : * Snobisme v réactionnaire » ; — le 6 mars, M" Henri Gof- îrci finet : « Liberté-Egalité-Fraternité »; — le v tus- 13 mars, M.® Alfred Dorff : « En marge ». eut La réunion'du 20 mars sera consacrée aux nno « 'Conclusions » et celles-ci seront tirées par on- Mes Edouard Huysmans et Fernand Passe- îecq* • • • j d pmé Cette intéressante serie sera suivie de JJ •eli- trois entreliens sur les mêmes idées, par MrB je t un Glatigny et Paul François, premier et deu- om- xième secrétaires de la Conférence du Stage s. ses de Paris, ainsi que par des représentants e )ien distingués de la jeune pensée allemande et i anglaise. . p ÇA ET LA Un « Tour de France »... Pour M. Marcel Sembat, député socialiste et homme d'esprit par-dessus le marché, c'est dans les voiles de l'Eglise que le vent soufue présentement en France. M. Sembat appuie son opinion, nos lecteurs le savent, sur des constatations et sur des faits : indifférence de la jeunesse pour la Libre Pensée, horreur des artistes pour l'irréligion, évidente et complète conversion au catholicisme de nombre d'esprits distingués. >< Laissons un benêt polit icien secouer la tête et négliger de^ tels augures, écrivait à ce propos M. Sembat; la volaille ne voit pas 2^us loin que Venclos du poulailler. » Non contente de secouer la tête et de pousser à notre adresse des gloussements furieux, la «Dernière Heure» conteste formellement les faits énumérés par le député socialiste. Ses lecteurs sont renseignés sur la renaissance catholique en France par l'entrefilet ci-dessous : « C'est comique, et Torg-ane clérical serait plus convaincant s'il apportait l'approbation de l'E.çlise aux doctrines spiritualistcs de Bergrson et de Boutroux. Ce sont elles qui jouissent de la vogue, en ce moment, et non les doctrines de l'Eglise. Quant aux « conversions-réclames » de quelques m'as-tu vu de la littérature, anxieux de se faire aduler par les vieilles duchesses, c'est insuffisant pour compenser la défaveur croissante des cléricaux auprès des électeurs français; l'Eglise recrute peut-être des littérateurs, mais le recrutement des prêtres reste difficile; les séminaires sont vides, depuis que les» privilèges attachés au clergé ont été supprimes. 11 plaît à notre contradicteur de voir, malgré cela, un renouveau clérical en France. Qu'il attende les élections ». La «Dernière Heure» nous comble. «Conversions-réclames »; <« m'as-tu-vu » ; « vieilles duchesses)»!... Nous ne lui en demandions pas tant. Quand on lui parle, avec M. Sembat, de révolution intellectuelle et religieuse ; avec M. Bourget, de volte-face spirituelle, la feuille radicale en appelle aux électeurs, aux arrondissements, aux urnes! Parole d'honneur, nous n'espéripns pas ça... Tout de même, souhaitons que ses tuyaux sportifs vaillent mieux que ses informations sur l'état religieux de la France d'aujourd'hui. Cette course vers le catholicisme vaut pourtant bien un Tour de France, nous sem-ble-t-il...Radicalisme et atticisme M. Lorand a voulu donner son avis, que personne ne lui demandait, sur le débat colonial, !a lettre War%errûée, etc., etc. C est drôle. Citons : < Les catholiques se scandalisent de ce que M. \Vangerin6e a comparé le tam-tam en 1 honneur de la luné au « pater noster ». Ce sont, en effet, des manifestations de religiosité difficilement. pcmparable,Ss mais quand il s'agit de religion, il n'y a pas à raisonner. Chacun fait ce que sa religion lui ordonne de faire. Il est assez plaisant de voir les catholiques demander l'interdiction du tam-tam à la lune et des danses qui l'accompagnent et qui seraient aussi peu réservées que le Tango (sur lequel des évêques diffèrent, paraît-il, d avis avec le pape, qui préfère à cette danse platéenne la fourlana de Venise), alors que le décret de Messidor prescrit de troubler la cérémonie de la messe en saluant par des roulements de tambour l'élévation du Saint-Sacrement, maniicotation militaire qui semble avoir, avec le sentiment religieux, aussi peu de rapport que le tam-tam des nègres. G. L. » Si M. Lorand ignore que les danses à la lune — que l'administration congolaise a dû interdire il y a quelques semaines — sont des cérémonies à la fois cultuelles, lubriques et obscènes, il parle, une fois de plus, de choses dont il ne connaît pas l'A. B, C. S'il est informé sur ce sujet, il recule les bornes du ridicule et «le l'odieux. Une fois de plus aussi, nous avons sous les yeux, grâce à lui, la suffisance jacobine et l'atticisme radical. Vrai spectacle d'exposition...Les réformes boursières »o« A PROPOS DU CAUTIONNEMENT DES AGENTS DE CHANCE On nous écrit î « Le principe du dépôt d'un cautionnement de 10,000 francs admis par la Ville étant excellent, il serait tout à fait illogique, comme la Ville le propose, d'en permettre le retrait par l'agent au bout de deux ans, à compter de la date de son admission. En e£fet? ce qui serait désirable^ ce serait que le cautionnement restât déposé à Ta Ville pendant toute la durée des fonctions de l'agent, ce n'est qu'ainsi qu'il peut être effectif et présenter une garantie constante. Cette ga rantie, toute minime qu'elle apparaisse à première vue, est néanmoins largement sufli santé à garantir les opérations au cçmptant faites en Bourse, pour l'excellente raison que ces opérations devant se liquider tous les jours, il est peu probable que les différence'5 a payer d'un jour à l'autre puissent dépasseï le montant du cautionnement, soit 10,000 fr. » En ce qui concerne les opérations à terme, il en va autrement. Là, les différences peuvent être autrement considérables en cas de défaillance. L'agent pouvant, au terme, prendre pour lui et ses clients des engage ments souvent très importants, et cela durant toute une quinzaine et même tout un mois. Il peut ainsi, par suite d'événements non prévus ni à prévoir, se trouver devant de& t opérations malheureuses, accusant ainsi des pertes dépassant largement le montant de son cautionnement. Néanmoins, même au marché à terme le cautionnement rendra de grands services, car il indiquera, en tout temps, à tous, qu'en commençant le l®r du ; mois ses opérations, l'agent ne devait rien à personne, pas plus au-aedans de la Bourse qu'au dehors, ce que l'on ne peut savoir dans l'organisation actuelle de la Bourse. » Pour toutes ces raisons, le cautionnement de 10,000 francs MAXIMUM déposé par tous les agents change, anciens et nouveaux, devrait se dresser, pendant toute la durée des fonctions de l'agent de change, comme unt vigie visible pour le dedans et le dehors. » L'OBSERVATOIRE Le baromètre descend sur les Iles britanniques, le nord de la France, la Manche, la mei du Nord, la Hollande, le Danemark et le sud-ouest de la Scandinavie; il monte partout ailleurs.Le vent est modéré d'entre sud-sud-est el sud-ouest sur nos contrées, où la température est comprise entre 0° et 5°. Prévisions : vent sud-ouest modéré; couvert, pluie. —n ■■nrnnmwi ■■ >m Les Réflexions de M. Graindorge 5St »(»ï«ï«}« fie > (JN CHEF ne les On peut apprécier diversement la « ma-ice nière » du colonel von lleuter dont les récents sur événements de Saverne ont mis la mâle figure m- en relief, mais il est indéniable qu'il a reven >re diqué, avec une belle crânerie, toute la re* ict pônéabilité des mesures qu'il avait prescri-els tes, de même qu'il a couvert de toute son au-it; torité ses subordonnés agissant d'après se., los ordres. _ # Je souhaiterais qu'il y eût, dans notre a-rus- mée, beaucoup de chefs, et surtout, beaucoup ix, de grands chefs aussi épris de pouvoir et ?nt altérés de responsabilités que ce colonel te. prussien qui m'apparaît comme une person-tis- nalité militaire d'une incontestable pu-is-let tance, comme le digne descendant des Alnens-leven et des Golz. L'exercice du commandement doit consti-aît tuer une véritable jouissance pour l'homme 'de d'action investi d'une charge importante iis_ dans l'armée : celui-là recherchera les occa-les sions d'user du pouvoir qu'il détient et ne craindra jamais d'engager à fond sa respon-icl- sabilitê si les circonstances comportent des se actes de vigueur, comme il arrive chaque Çst jour en campagne. ,1S~ Notre général Van der Smissen était, lui, in" de ceux que les responsabilités n'effraient JP pas : placé en 18S6 dans une situation telle leî (lue Vexistence même du- pays tenait à son attitude, il la maîtrisa en mettant la région rVé de Charlcroi sous le régime de l'état de siège.. i'il Un chef dépourvu de caractère ne Vaurait pas osé. Van der Smissen était un vrai chef mili-1^" taire. 1 '/S Les officiers généraux de sa trempe deman->n® dent à commander, ils aspirent au pouvoir, m" ils aiment l'action. Jamais on ne les verra 'f ' rechercher ces positions aux titres ronflants " ' qui ne comportent que de vaines satisfac 1p lions d'amour propre : sortes de demi-re-traites honorables dans lesquelles se confi-lient les hommes qui tiennent à la tranquil-^ lité et aux honneur* mais qui éludent avec soin les responsabilités et l'honneur du coni t mandement militaire. Les nécessités et les difficultés de la guerre ne s'accomodent point de pareils chefs : s'il -étaient pourvus d'un commandement devant l'ennemi, incapables de l'effort nécessaire, ils seraient remorqués par les événements jusquyau moment f/ù ils seraient délivrés du [ue souci d'ordonner... co- Jis conduiraient noire armée sous les murs es^ d'Anvers pour y subir la honte des capitulations!Le maréchal Bazaine ne fit jjas autre chose Î)I1_ à l'armée du Rhin. Bj: « Fatigué, vidé, et d'autre part privé du sti-nc^ mulani- d'aucune notion morale, il était incapable Je: lu.muier un ordre et de ne rien faire ' r_ qui pût le charger d'aucune responsabilité. 11 ne voulait, n'aspirait qu'à une chose : n'avoir ,es plus de résolution à prendre et à cet effet, se .JTe trouver dans une situation telle qu'elle l'aftran-se_ chît de l'obligation d'en prendre aucune et l'em--m" péchât de donner aucun ordre. Cette situation vis ^ l'obtint une fois l'armée bloquée,dans Metz. » me (Germain Bapst—Saint Privât.) de ... , |a Plaise à Dieu que nous île subissions ya- in- mais une honte semblable/ es- Pour l'éviter, ne confions les grands c(tm-iti- mandements de l'armée qu'à ces homme* le d'action, de voleur éprouvée; recherchons » ceux qui aiment le pouvoir et défions-nous i des « fatigués », des « vieillis » qui, sous des dû apparences parfois brillantes cachent la jes crainte d'encourir les responsabilités du ^ commandement des troupes et lui préfèrent es la tranquillité d'une agréable sinécure. esl Les postes de combat, ceux de la frontière ^ surtout, devraient être brigués : c'est à l'insistance qu'ils mettraient à les réclamer que les gouvernement devrait juger les généraux Que Von comble d'honneurs si l'on veut )sj. ceux qui ne les désirent pas s'il faut réconi ' penser leurs services passés, mais que l'on se garde comme de la peste de compter sur eux pour VavenirI £ Graindorge. < es Notre Colonie « !<>« LES PECHERIESi DO HAUT-CONCO 3nJ Retardés par la gelé», les essais de résis-^ tance et de stabilité des embarcations desti-u®' nées à la nouvelle mission-de pêche au Ka-tanga viennent de commencer à Boom. Ils » a sont dfirigés»par M. Linton-Hope, architecte Jy* naval à Londres. L'expédition de pêche à la-: *e quelle ce matériel nouveau est destiné, est en" celle qui a été chargée par M. Renkin de 11poursuivre l'œuvre entreprise par le lieute-nant Goor et les pêcheurs flamands sur les 5®; bords des Grands Lacs. 1 a La station centrais de pêche sera fixée sui les bords clu lac Moëro et de ce point rayonne-ront une série de postes moins importante. iue Afin d'atteindre le plus complètement possi-*es ble ce résultat-, comme aussi dans Le but te c°q faire intervenir dans l'organisation de Fœu-ser vre une influence d'ordre moral, les expé-riences en question se feront de commun 5 a accord avec les missionnaires établis dans ces la région. cas Depuis plu-sieurs années déjà, les missions ne- ont apprécié l'importance de la pêche dans S0 les eaux intérieures de la colonie et à mam-tes reprises elles ont attiré l'attention du )1S- ministre sur l'intérêt qu'il y aurait pour les l.on sociétés commerciales à voir sans dé^ai ^cs la pêche se développer dans tout le Haut-Congo.Le matériel de l'expédition quittera An-au vers d-aas le courant de février, via Borna, la direction Belge en est confiée à l'œuvre de 3"t l'a Ibis », fondée par le Roi, dans le but de 9V développer itos pêcheries, tandis que lesopé-1 a rations, les expériences, etc., en Afrique se-rse ront effectuées çar M. Le lieutenant Goor. ms chef de la premiere mission qui avait quitté notre port au mois d'octobre 1910. ^nt M. Goor, qui sera accompagné do sa •>us femme, aura comme assistant le patron-^e" pêcheur Vanhyft-e, rentré < du E^atanga au :tes mois d'août dernier et qui, en présence dec me résultats obtenus, compte se fixer au Ka-' tanga sans esprit de retour. ■—• o Lire en 4e et en 50 pages : ner UN PEDAGOGUE UBUE-PENSEVR DE-»<J- MANDE QUE LA HEL7GION RENTRE al1" PANS L'ECOLE FRANÇAISE; , LA SESSION VE LA SOCIETE SCIEN-,„e' TIF-1QUE DE BRUXELLES; LA NAISSANCE DU PRINCE IMPE-Ert RI AL: ' LA VIE SPORTIVE, etc. MORT do PAUL DÉR0ULÈDE « UN GRAND PATRIOTE Une triste nouvelle nous est parvenue vendredi matin : M. Paul Deroulède est mort ia Nice; dans la nuit de jeudi à vendredi, succombant aux suites a'unç aJfeetion cardiaque qui, depuis de longs mois, le condamnait à un isolement presque absolu. Ce dénouement était prévu et nul ne pouvait se faire d'illusion sur le peu de temps encore départi à l'illustre^ patriote. On en eut surtout l'impression très vive quand, tout rp.pp.mmen t. voulant consacrer à sa « Ligu© Paul Dérouîède, haranguant pour la dernière fols §S Ligue des Patriotes des Patriotes » et au souvenir des combats sanglants de 1870 ce qui lui restait de souffle et de cœur, il se fit transporter en automobile à Champigny et,devant ses ligueurs émus dî; tant d'héroïsme, prononça d'une voix éteinte l'allocution qui devait lui coûter la vie. Car il est mort de cet effort suprême et il le savait,les médecins l'avaient averti. Il y a quinze jours environ ,il quitta Paris pour aller demander au climat du Midi un allégement à ses souffrances. Comme s'il avait le pressentiment de dire à Paris un éternel adieu, il voulut que son départ coïncidât avec une profession de foi solennelle, il se fit transporter à Notre-Dame, dans une. voiture d'ambulance, il y entendit la messe eo y communia. Avec lui disparaît une figure noble et chevaleresque. Certains pourront trouver qu'il avait poussé à l'excès son patriotisme d'oii il ne sépara jamais l'espoir des revanches prochaines. On pourra discuter ses actes, ses paroles, ses attitudes et sa vie, — nul ne contestera„du moins la sincérité ardente de ses convictions, la noblesse de son attitude, le désintéressement extrême de sa vie. Patriote jusqu'aux moelles, son patriotisme ne lui aura *alu que de la méfiance, des condamnations et des persécutions. Même sans partager toutes leurs idées, on aime à rencontrer sur son chemin ces palladins sans peur et sans reproches, à. l'âme haute et fière. Leur grandeur n'est point réduite par le souvenir de quelques défaillances. On les salue avec respect et si les heureux du jour les accueillent par un sourire vaguement ironique, la masse populaire les écoute et les admire, séduite qu'elle est toujours par les exemples de vaillance et de vertu désintéressée. Nous nous inclinons dans un sentiment de profond respect devant cette vie noblement vécue et qui fut, dans son inspiration, fièrement chrétienne. Le soldat et l'écrivain Paul Déroulède, neveu d'Emile Augier, était né à Paris le 2 septembre 1846. Il venait de terminer ses études de droit, quand la guerre de 1870 éclata. Au premier bruit de déroute et d'invasion, il partit pour l'armée^ Un jour on vit arriver au camp de Châlons^ où se reformait l'armée, une femme tenant par la main un jeune homme imberbe. C'était la mère des Déroulède qui amenait au jeune Paul son frère cadet : « Ton frere veut combattre avec toi, lui dit-elle. Je te l'amène! » Les vieux zouaves n'appelèrent plus désormais les deux jeunes gens que les ((enfants à la mère ». Le poète a rappelé lui-même ce touchant épisode : C'est toi, mère, c'es1. toi qui leur a dit : • Pai- ftez ! » Partez, ils sont vaincus, les soldats de la fFrance! » Mon cœur pour conquérir ne vous eût pas [prêtés; » Ce n'est plus la conquête, enfants, c'est la fdéfense. » Le sol est envahi, je vous donne : partez ! b Au combat de Beaumont, l'adolescent est blessé. Son aîné-le prend dans ses bras et l'emporte hors du champ de bataille ; puis il le laisse seul, adossé à un arbre, et revient se battre. Fait prisonnier et blessé à Sedan, il parvint à s'échapper d'Allemagne et rejoignit les armées de province. Le lendemain du jour de l'attaque du château de Montbéliard, son ion) fut mis à l'ordre du jour. Et tandis qu'il combattait sur la frontière de Suisse, son frère, guéri, gagnait l'armée d'Afrique. Un jour, à l'Institut, lorsqu'on couronna les *" -( Chants du Soldat », on put voir les deux frères, l'aîné en uniforme de sous-lieutenant, la croix sur la poitrine ; le plus jeune, en uniforme de polytechnicien et décoré de la médaille militaire ,qu'il avait portée un an cotisée sur sa tunique de lycéen, car il était rentré au collège en revenant de Kabilie. C'est à un petit volume de poésies, les « Chants du Soldat » 0872)> suivi bientôt des «Nouveaux Chants du Sioldat»* et des « Marches et Sonneries » que M. Déroulède doit surtout sa réputation littéraire. En 1879, il publia un petit volume de « Stances pro Patria ». Plus tard vinrent s'ajouter à ces ouvrages les « Chants du Paysan », les «(Feuilles de Route» et les «Pages Françaises », toutes animées du même souffle patriotique.Déroulède fit aussi représenter avec grand succès «Juan Strenner » en 18(59 et l'« Het-man » en 1877. Il écrivit aussi la « Moabite », un drame qui, reçu au Théâtre-Français, t « DAWÎ3 L'ACTION yrrrerri^ SAMEDI 31 JANVIER 1914

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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