Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 11 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/610vq2t56s/
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23e ANNÉE — Sérfe Nouvelle.-» N° 702 Mercredi 11 OctoIjM Ï9JÎ& V" RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. ru di la Bonrsa — LE HàVRfc TÉLÉPHONE :n'64BELCE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICE! 21, PANTON STREET Leicester Square, S. HV. Sirectear : flmSB «mi IWWWWWM bO cent, le 1^1° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franoe 2 fr. BO par mois » 7 fp. 50 par trimaatre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays, 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, çui en a le monopole pour Paris. ■»0(( ■' - ■ S cent, au front *ew^awSnlmrirr i^ffnritiw^rT3 4&tEBS9H| Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Le nationalisme des Flamands Le Belgische Standaard vient die publier sous la signataire de M. VeKduyo un articte auquel naos sommes heureux d'Applaudir Cet article, intitulé : «'Ce que nous pensons dans les tranchées comme Belges et comme Flamands », examine, du point de vue be-ge, si l'indépendance de la Belgique devra être garantie à l'avenir et par qui elle devrait l'être. Après avoir constaté que les idées peuvent être différentes sur ces questions, M. Veston# déclare qu% son avis la meu-Ite-uire garantie est encore la nôtre, c'est-à-dire celle que peut noue donner une solide armée capable do défendra la Belgique. Il compte aussi sur l'appui dtes Belges établis en Amérique pour disposer les Etats-Unis fawrab'emean envers notre cause. Le coflaborate^r .du Belgi-sche StancLaard table surtout sur les boniens dispositions de mus alliés pour restaurer la Belgique dans son ind!épendar/ce et il remarque à ce propos que. la Belgique, restaurée dans sa liberté, ne vaudra pas de garantie étrangère qui lui impose des oMigations, car, dans ce cas, il y aurait atteinte à la liberté 'de la nation. Se plaçant d'autre part au point de vus particulier des Flamands, le rédacteur du Belgische Standacird montre que les Flamands ne pouvaient pas plus que les Wallons permettre aux Allemands d'user de la position qpteate de la Belgique pour attaquer d'auities voisins. — Les Flamands, dit-il en substance, onl lutté pw leur droit et pour le Droit. Ils peuvent donc aller la tète hauite. Ils ne •voucfïooit pas non plus que dans l'avenai l'Ail emagne soit appelée a garantir l'indé pendant» beilge* De même, ils ne voudront pas Que les Allemands, au Congrès de la paix, " se posent en défenseurs du peuple llamef.nd. Les Allemands, par leurs crimes m BeiLK.'Ut, ont perdu tout droit d'agir ainsi. Maintenani que l'Allemand s^apexeo-i. qu'il aura des comptes à rendre, ficheichc à se laver en se prèseniani comme défenseur des Flamands ; c'est là la cause pre mière de la politique altemaQàe à F.Umvair-"sâté de Gaiiil. Dans cet ordre d'idées, le« Flamands E/\ipprn«-mt sur teins frites «wal lous qui .combattent avec eux dans les Iran. ctee'E poua- reconquérir la patrie. De leuj côté, les Wallons déclarent qu'ils se sortf trompés à regard des Flamands, mais <$u* toute susp'/cton a disparu de leur esprit,. De sorte epe lies Flamands se sentiront. er Belgique restaurée, parfaitement libres cljej eux, ils m dewràet plus s'expatrier i-jiu fuir *jûe patrie où l'existence était trop dif fi,cite. Au -813 tua* Çmfrè» de la Paix, les Fia mande, pïjs pJius que 'tes Wallons, ne von dit ont d'miermédi&re en ee> qui œaacerne l£ question des- tanguas-, que cet intermédiare «oSt r.emajmi "u les Alliés. Du côté .des Alliés, cajb peu't d'ailleurs être irauemille, puisqu'ils se présentent au. inonde comme les libérai eurs des peuples opprimés. Ils laisseront legs. Belges régler entre eux cetta question, sachant bien que les -Belges, après la guerre, sauront la. régler dans \B esprit de concorde' et de fraternité®; les Fia miamdis verront reconnaître leur droit pat leurs frères belges, précisément parce qui c'est le Droit... Ainsi parle donc M. Verduyn dnns k Belgische Standaard, et il assure eue ce: idées, ce sont celles des snîdats flamands qra combatte-rat dans les tranchées. Fant-ii dire que nous sommes beuireux de leis trouver aussi clairement et aussi forte-noeïvt exprimées dans les colonnes de notre confrère flamand ? BSSoub nous en réjouis sons, parce que nous y voyons un noùveai gage de l'utidcn qui se fa.it tout naturelle .ment, entre tous les Belges surJ.es questions 'essenti'effies de demain dès qu'ils lés exa-minent du point de vue national. On réfléchit dans les tranchées, on y réfléchit à l'avenir à la lumière du passe iert c'est pourquoi on y voit clair. IL NE FAUT PAS QUE DANS LAVE MR. L'ALLEMAGNE SOIT APPELEE / GARANTIR L'INDÉPENDANCE BELGE écrit M. Verduyn dans Je Belgische Stqn dcmrd. Voilà une pensée qui est profondé ment imprimée par ce* deux aas de .guern au cœur" de tous .les Belges. Il n'en est pas un seul qui, ajwès l'agression de FAliema gne et les crimes accumulés par elle sua notre territoire, admette un instant l'idée de voir la nation cdoiinelle garantir notre indépendance. Qui rue voir les conséquences de cette im possibilité'? Si la Belgique tient à rester :n dépendante, eiûe ne peut admettre l'exclu sive garantie de ses alliés ; ce serait, poui el5e, le protectorat et la vassalité. Une seufe garantie reste donc possible, comme le di; M Verduyn, c'est la nôtre. Et cest pour quoi il faut une Belgique grande et forte forte par i'umi/œ to«8 bos eîrfants, forte aussi, comme 'Je demande NI. Verduvn, pai l'appui de ses alliés, un appui qui risquere d'autant mcï.13 de ressembler à une servi tode que la Belgique sera par elle-même ptos grand? et plus puissante. Les événements cuniirmenit chaque Joua davantage la force de ces vérités essen t>ie!&es à notie salut, et à notre grandeur (b demain. Il ne faudrait douiter- de l'avenii que si les Belges se montraient incapable; eîe les comprendre. Des articles comme ce Tnîî du Belgische Slavdaard montrent, ai contraire, que tous, Flamands et Wallons sont, également décidés à en inspirer teuj ComdU'ite. C'est pnnrepioi nous saluons ave< jolie l'article de notre confrère de La. Panne comme une belife promesse pour ia Belgique de demain. 1 Nos lecteurs trouveront en ($j fâ seconde page, toutes les i I] nouvelles de la guerre et les i ^ dépêches de ladernibreheure ® La question des loyers | La quiestk© des loyers préocoirtie à bt® droit en même temps que bea-ucoup de Belges réfugiés à l'étranger ceux qui, en Bel-giepie, ont été victimes de jugements rendus par les tribunaux spéciaux institués par les Boches. De tons côtés, on nous demande si le .gouvernement ne s'en est pas .préoccupé. Nous < croyons pouvoir' dite, que cette question 9 ! été l'objet d'un minutieux examen et que, j sous peu, le Conseil des Ministres sera, saisi j d'un projet d'arrêté-loi déclarant nxils et non avenus les susdits jugements rendus, con- s traitement à la Convention de La Haye, et i décrétant que des dommages-intérêts ssront 1 dus à oeux qui esn uuroa:. été victimes. ECHOS =-■; •—)>0<4— La Belgique et la Roumanie. Ainsi .que nous t'avons dit, le colonel Cu-rnont vient d'être désigné comme attaché militaire au G. Q. G. de l'armée roumaine. Le commandant d'état-major Tasnier fera également partie de la mission bele;e en Roumanie. Dans l'armée. Le colonel Ca uviu du 1er chasseurv-, à cheval vient d'être désigné ri oui- prendre le commandement du D. R. de l'armée. Un arr-èté royal du 28 septembre,, admet à la pension de retraite : ï8! Par aPnlication de l'art. l*r de la loi du 24 mai 1838, sur les pensions militaires : A la date du 29 septembre 1916 : Clooten. Henri, lieutenant-général de réserve ; Grade, Charles, major. A la date du 29 décembre 1916 : Sults_. Martin, colonel. 2°) Par application du 1° d® l'art. 2 de la loi du 24 mai 1838 sur les pensions militaires : A la date du 29 septembre 19,16 : Dehtiaere, Camille, colonel ; Mahieux, Loui.b lieutenanUcolonel : Christophe, Jo-! sepii, major d'Àî- M.; de Xteyàexiaxx, •■Robei't (Gbeîvaliar), major; Claeys, Edmond, commandant ; Dupont. Jules, commandant • Cauterm^n, Georges, commandant ; Ler-g-angée, Edouard, commandant ; Jacques. Emile, commandant. 3°) Par application du 1° de l'art. 8 de la loi du 24 mai 1838, sur les pensions militaires : A la date du 29 septembre 1916 : Le Duc, Emile, capitaine-commandant : Van Sintjan, Jean-Baptiste commandant Monnom, E. D. H. G., lieutenant. ; Schulte, J. F. G. lieutenant ; Maleve. P. C. M., lieutenant ' Masui, P. A. M. H., lieutenant. 4°) Par application de l'art. 1er de la lai du 27 mai 1840 : A la date du 29 septembre 1916 : Marical, A. J., capitaine en second r Fronville, E. P. A. J-, sous-lieutenant. P" '' " ta santé de Me Théodor. | Nîotre confrère Maurice Kufferath a eu l'autre semaine, l'occasion de déjeuner à Hilterfinffen en compagnie de Léon Tht'1-, dot', le vaillant député de Bruxelles oui se remet lentement des .suites de son incarcé-. ' ration en Boehie. La guérisoîn, lente à se produire {ont ' sa santé avait été profandément ébranlée est actuellement en bonne voie, écrit Mau-; rice Kufferath à l'Indépendance », et tout ' | permet d'espérer que ,1e vaillant patriote pourra î-eprendre bientôt son activité habituelle. Ilv it solitaire. La. lecture, la pre-, xnenade sont ses seules distractions. —o~~■* Les candidats aviateurs abondent. I.es demandes émanant de militaires dé- ■ sireux d'entrer à l'aviation et notamment ■ à l'Ecole d'Etampes !devienne.ni de jour en >\ jour pins nombreuses. ; Cet établissement est actuellemont archi- • comble pit 110 -candidats gant inscrits pour ' y être admis en Cas de besoin. ; D'autre part, le personnel «troupe de l'a- ■ viation est au complet rrour* le moment. 1 Aucune demande d'fentrée à l'aviation • tant comme élève pilote crue comme ouvrier ■ ou soldat ne sera donc olus présentée. ; Une plaidoirie ûs 4S jours. Lq> « XX9 Siècle » a signalé en son temps ; ce procès fameux qui a mis aux prises, à ; .Londres ,deux Sociétés coloniales de la Rhodés-ie. L'avocat d'une des parties, qui • plaidait depuis vingt fit un jours sa,n:s in-[ terruption, avait dû demander .sur les con-: serls de la Falcuté un repos de quelques semaines avant d'achever sa plaidoirie. C'est fini aujourd'hui. Le procès a duré ; 144 jours, et la plaidoirie de M0 Upjohn ; — tel est ie nom du disert avocat — quarante-cinq jour* exactement. A la fin du qua-' rante-cinquième jour, Me Upjohn, s'adres-' sant au tribunal, s'excusa d'avoir retenu 1 aussi longtemps ^on. attention, mais, dit-il ii avait eu à,étudier environ 50,000 questions et autant de réponses, 5000 feuillets imprimés reproduisant les dépositions des témoins et 256 actes de procédure. Pour étudier ce gigantesque dossier, l'annoter et préparer sa plaidoirie, il lui avait fallu 84 jours de travail acharné, et encore ne ■serait-il pas arrivé à temps s'il n'avait pas , disposé de l'aide d'un confrère. L'histoire ne dit p^s ouels honoraires | l'honorable Upjohn a touchés pour sa plaidoirie-record. Mais elle enregistre un témoignage remarquable : celui du président du tribunal, lequel, lorsque l'avocat eut terminé, assura ce dernier qu'il l'avait écouté avec le plus vif intérêt et le plus grand plaisir et qu'il n'avait pas perdu un , mot du discours. Ça aussi c'est, un re-1 cord ! PROMESSES D'AVENIR h tslfruct et Ma dans la Bdgip sosVelk 1 »>0» Nous nous réjouissions l'autre joui* du bel ixesmple d'union donné par le .conseil eom-nunal de Bruxelles en assistant tout entier, vl. Lemornier en tête, au discours prononcé e 21 juillet à Sainte-Gudule par le cardinal vlercier. Le « Belgisch Dagblad » a souligné dans son numéro du 30 septembre un autre trait >ù il se plaît, lui aussi, à voir une promesse «W l'union de .tous les Belges dans notre >ays libéré : « Si on se rappelle, écrit notre confrère lamand, dans quels rapports étaient avant n'-nt -TPe tes partis nol t-ques en Belgique ;t comment ils se tenaient vis-à-vis l'un "de autre, on s eionn m u un préire ait fart .'©toge d'un libre-penseur. » Un cardinal Mercier ,pu.t jadis se permet! >?e cette liberté, mais « qu^d lioet Jovi aon licet bovi ». La guerre a' été pour tous les Belges une dure épreuve et une éccte protitable. Nous avons' entendu des prêtreï comme le P. Rutten, tant de curés dans les villes et les villages, le cardinal Mercier lui-même prêcher l'estime et l'amour pour k concitoyen qui -pense autrement que nous, comme nous -avons vu des membres de le loge avec le comte Goblet d'Alviella en tête se rendre à l'église pour un i< Te Deum », même assister à une messe comme pour les victimes de Graville. Doit-on alors s'étonnei qu'un esprit aussi excellent et un aussi grand patriote que le chanoine Heynssens ait fait-en pleine église de Tilburg pendan un sermon patriotique, l'éloge d'un de nos directeurs, le socialiste Dr Terwagne, mem bi'e du conseil international des Libres-Pen seurs ? » Cela ne prouye-t-il pas qu'il y a beau coup de changé dans les sentiments des Bel ses ? Ne .pouvons-nous pas espérer avec con fiance que la tolérance d'esorit et de cœu: continuera à vivre dans la Belgique renou velée comme le meilleur ciment de l'uni01 nationaJe ? » Nous l'espérons avec notre vaillant con frère et toutes les nouvelles nue nous reee vons chaque jour de l'état d'esprit de no: compatriotes combattants, .opprimés ou exi lés nous donnent à cet égara la plus grandi coniîanoe. f NOTRE UNITE NATIONALE U pattMsse dis Beiges, ie langue alternance Au moment où les Boches essaient de diviser notre pay? en ressuscitant nos anciennes querelles linguistiques, il est singulièrement émouvant de voir des Beiges de langue allemande signer de leur sang l'affirmation de notre unité nationale. ! es « Nouvelles » de Maestricht nous apportent la nouvelle de l'exécution de trois habitants de Bleyberg, gros village belge de la frontière allemande. Voici tes noms de ces héros dont la mort glorieuse vient encore allonger le martyrologe belge 1. Xhuneux, Gui'l., commis au chemin de fer, marié (sa femme et sa fille ont été arrêtas é<ifll:erneut et la première condamnée aux travaux forcés) ; 2- Kerf, Jos., facteur, nere" :4 > trois enfants, de 13, 10 et 3 ans 3. Kick, boulanger, père de 6 enfants entre 4 et 14 ans. De ces trois nouvelles victimes de le cruauté boche, deux appartiennent, ainsi que leur nom l'indique, à la copulation de langue allemand^ qui occupe plusieurs de nos can tans-frontières. Depuis le début de la. guerre, cette popu talion n'a cessé de prouver que ea langue ne | l'empêche pas .d'être belge de cœur et d'âme Elle compte dans lés rangs de notre armé* . des soldats vaillants et nombreux et beau . coup de ses jeunes gens sont venus rejoin dre* leurs aînés sur l'Yser. Nous avons si ; gnalé jadis l'importante souscription en-, voyée au gouvernement du Havre par une ; dfss communes de cet-t» région frontière pou: . aider à la défense nationale. On voit erue 1 . patriotisme de ces vaillants ne s'est "laias" entamer ni par le temps, ni par les avance: ou les mensonges ennemis. Premières vie ' times de l'invasion boche, nos corârwti&$*~ de la frontière restent inébranlablemen ! fidèles à la patrie belge Peut-être est-c ■parce qu'ils connaissent le mieux l'Allerna | gne au'ils n'ont garde de se laisser séduir par elle et parce qu'ils la voient de plus prè qu'ils ont, ewnfiance dans sa défaite... Nous prions nos Secteurs et abonnés -,'""r"nsTf innés tes lettres et commun! cations destinées à la redastion ou à l'ad : minist.r^tion dw « XX8 Siècle ». RUE D! LA BOURSE. 23 ter, Lg HAVRE. Nouvelles de la Patrie Belge WMWW. t^VVW NOUVELLES DE PARTOUT Nécrologie On annonce J,a mort de : M. C. Van Hanuont, ancien bourgmestre de Doack, viee-ja-^aMteo-t du- Conseil rpro-viancial, rœmxbre de la Dépuration permanente, o'fflcier de l'Ordre de LropoM. La Dé puta.tion permanente du Lùnbourg ne compte plus actuellement que quatre membres i — M. Gérard Bruwier, imprimeur i Herv.e ; — M. Auguste Pierman, receveur de£ eQntributàfcjiïis pensioniné, à Liège ; — M. Maxtmilion Berto-and, tnsps ;teu" général au ministère dus Finances, décédé à l'âge de 55 ans, à Bruxelles ; — M. Eugène Dutfossez, todrastriel à Mer-laosi^lz, officier d'e FOrdre de Léop >' .1 ; —■ M. VWor Stainteir, décédé à 3-iHuet, è l'â$e d<; ans ; — M. Xavier Druart, dircctgui cemmer-cial dus CliarbeKnnffi,ig'es-Réunis de Charle-roi.— Du R. P. Dqan Couturier, sous-prieui de l'abbaye de Ligug'é, décédé subitem'ent le 19 septembre à Ciievetogne. Plus de gâteaux Depuis le 27 septenibre, les pâtisseries e;: Belgique occupée ont cessé leur fabrication. La crainte au'épronvait le Comité de secours et d'alimentation de voir dimi-jaeur les réserves .de farine l'a. amené à prendre cette mesure rigoureuse. Ceux qui pouvaient encore à prix d'or, se payer gâteaux eu friandises devront désormais se contenter de .l'officielle ration de pain gris —»0't(— A BRUXELLES La disette de viande L'examen des mercuriales des abattoirs e marchés d'Anderlecht-lez-firuxelles suscite chaque fois un intérêt nouveau. Il montre que la disette de la viande va s'accentuan toujours dans le territoire occupé. Pendan la semaine finissant le 2 septembre, 1,021 têtes de gros bétail (bœufs, taureaux et va clies) ont été offertes en vente contre 2,091 pendant la semaine correspondante de 1915 Le nombre des moutons est de 314 pout une agglomération de plus de 800,000 habitants. Aucun porc n'a été mis en vente. —»o«— A ANVERS L'extinction des lumières Nous avons dit que le commandant mili taire d'Anvers ,a prescrit l'extinction totale des lumières de crainte de voir arriver en co.re les aviateurs britanniques. Toute 'e ville est plongée dans l'obscurité dès huiî heures du soir. « La première soirée du nouveau régime a été des plus agréables, écrit poétiquemeni le correspondant, anversois du i< Nieuwe Botterdamsche Courant » ; pas une seule lu mi ère électrique ; deci delà, dans les quar. vuuvivvwvwvvw tiers isolés, une lumière ; la. b^Ue plaese d Meir est plongée dans une obscurité con plète., si bien aue nos fumeurs passionné semblent -autant de vers luisants. Les trajn doivent rouler avec leur rideaux baissés C'est très intime, comme une lumerie d'e pium clandestine ! Le w&ttman énervé, k garde e® l'air pour voir si ,son confrère-avie teur n'arrive pas. Mais rien ne se produit. —»0(1— A GAND La chasse aux métaux et aw eaautsftouc Les Alilemari-ds font -une chasse acharné au cuivre, à l'étain et au caou-tchouc. Pet sonne ne pguî avoir en sa possession plu de 10 kilos de cuivre. Tous les cafetier ont. dû donner co-nnaissance de la. épiant t d'étain qu'ils possèdeut. Les quantités d caoutchouc -du; vent êtie égaiiement déck rées par les dé'tenleu;r.s.; les Boches yor passer à une réquisition générale de cett matière; ils payerat l'enveloppe en caom • cbouc d'un bandage de vélo la somm . « éinoirme » de 4- mark. —».©*<— A TOURNAI Lu prévision du recul ? Tournai est redevenue ville d'étape, c'eai à-due que les « kommanidanturen » c Cambrai et de Valenoienanes vont, se tran1: : porter dans-la vite des Chohcq-Clotieirs c fears documents sept déjà arrivés. D'à.:4a part, te Comrnittee for Relief in Beltgiun en prévision d'un raccourcisisemeot d iront., cherche, à Liege, des loca,ux pot s."s bureaux efAiiin. Mais ce raccouircisse ment, les Allemands ne l'exécuteroaitt qi forces et contraints. Et 011 saura bien les obl.ger. » —j)0«— s ; DANS LE LIMBOURG Mort mystérieuse Le cada\n?e de M. Luts. bourgmestre d » Scha.ffen, vieri d'être retiré du canal Beeruigen. M. Luts était célibataire et âg ' de S5 ans. On ignore s'il y a suicide, acc dent ou crime. —»Q(< AUX FRONTIÈRES Les Allemands extraient du gravier, dans la Meuse Les Allemands ont installé un dr&gueu ■ au milieu de la Meuse mitoyenne, en av; ; de_ Smeermaes, en face du village hollar ■ dais d'Itteren. Ils ont construit à cet er , droit un petit pont de bois qui va juscpi'a , milieu du fleuve où fonctionne le dre gueur, et sur lequel liasse un decauvil] oui ^ert à amener le gravier aux wagon du vicinal. Ceux-ci conduisent leur chargi i ment en gare de Lan.agken, d'où on expédi ■ le gravier au front pour les tranchées e ■ ies routes à réfectionner. J m Mis la l'isiiiË —»ot< l« PETIT MUSEE DE GUERRE PLEffl DE SOUVESIRS DE NOS SOLDATS Une diame anglaise décrit, dans le Daily Chrorricle, le petit m/usée de guerre qu'elle a néuini dans son home. Tout petit musée : il, tient sur derax tables, mais est formé de pièces précieuses et rares, car il abonde en souvenirs die l'année belge ; or,' ce n'esit pas très commun dans les musées de guerre d'Outre-Manche : « A la place d'honneur, au milieu de la plus granae table, nous avons mis un grand encrier en fer à cheval, fabriqué par des soldats belges dans les tranchées. Le fer 1 à cheval est formé de deux morceaux de laiton battu superposés et percés par six balles servant de clous. Le récipient, e'est 1 Sextrémité supérieure d'un shra.pnell ; le : sommet a été coupé, et un petit bouton • découvre, quand on le dévisse, le creux où se trouve l'encre. Toust près de i'énerier se trouve un shrap-' neH II est rempli çte fleurs; c'est un vase élégant, et comme il pè&e six livres -il y a '■ toute garantie qu'il rie tombera pas au ", moindre soiuffje du vent. » Aimable appréciatrice des talents variés de nos soldats, la propriétaire du musée 5 dôeiriii quelques objets qui lui viennent de droite et de gauche,.pais ses yeux tomber. 1 5 sur des souvenirs beiges : ' « Il y a encore, sur usp petit coussin de 3 velours, plusieurs de ces bagues dont la - fabrication a rendu les soldats belges fameux ; quelques-unes sont d'aluminiuii t plein avec des fleurs gravées ; d'autr es son 5 marquetées de cuivre, ou bien les couleurs - belges y sont adroitement serties. 3 » Il y a des gens qui s'étonnent de me 3 voir exktserver, au milieu de ces itnpres s,tonnants souvenirs, une boite en carton - mais cette beiite en carton a une petite his toire. Envoyée d'ici pleine de petites do>u - eeua's, elle resta sous le feu eiuçtise joiurs e ; quatre nuits dans uu abri quelque part er ï Belgique, pour noue pe-venâj' «uinze j«tin plus tard, intacte et soigneusement esnv etop pees, avec des iktgues d'aî-uminium. Ces , maintenant un écrtn pour plusiesurs spéci mens de cette belle dentelle belge que le: femmes fabriquent dans .les cavçs de leur: maisons détruites. » Ce n'est pas seulemeot des tranchées qu< sentt venus les souvenirs : « L'autre table porte des souvenirs d'ui -a/titre caractère, notamment deux album: de cartes-postales. Le premier renferme de; v^esi x é\mies en des jours plus heureus des villes aujourd'hui renées et démolie e par deux longues années de combats. Il y j " la cathédrale^ de Reims avec sa splenid-id s '•osaoe, ja bihliothèque de Louvain, des phe 8 togiaphies des toiies d.u miKée d'Anvers !- célèbres dans'le monde entier, dfis vues di " joli Bruxelles ftt dkr champ de bataille d Waterloo. »... Il y a aussi sur cette table-là m " osamplaire da Chunsouiiier du soldat belge un petit qui renferme les vieilles char sons populaires et les chansonnettes me darnes qui agrémentent les diapes et Tommy belge. Il y en a beauooçtp dont l nom a des rappels d'histoire : « Valeureu: liég'ciis », « Le long de l'Yser », « Le Pay de ChairtercH », « Ramsoape'le ». : » Il y a yy.-ore atrtre chose que le char «winfcy : wt ex^mplatre du farriwax jou.rna " que qudqutes Beltfcs éditent secrètement . • Ri^ixcEes, 1e -seul' journal -de la vHte'qt 8 exprime librement tes idées de kcs citoyen eapl.ifs mais indomptables. L'inscription d sa manchette : « Imprimé dans une cav 'I automobile », donne une idée des difficulté ■ «t des dangers qui entourent sa publicî ,e tion. » e Aux murs du « musée », il y a des carte postales représentant des lieux célèbres, e les portraits des héros de la guerre : «, Voici une feuille de papier noir, jaun et rouge, portanit i'inscripitioin : « Albert \ser » avec, t» wmtiç, an >wrtrait de S. \ . Je roi dés .Belges. Il vient d'un des paquet de chocolat dont le roi Albert fa.it cadea, à chacun de ses -soldats loi® de sa fêt$ p* t- taonale. » « Il y a jusqu'aux objets d'équipement d s- nos jass qui ont trouvé place dans le pet; ù musée de cette maison amie. C'est ain« e qu'en pleine Ang^erre se fixe te souveni '1 eies malheurs ae la Belgique et du courag u dé ses enfants r y LE SORT du bourgmestre de Namu; «Tir-..wrn ■ »0(X~^r»°' Un lie nos tecteurs nous éerjt : à « Je reçois de Hollande d'une personne d ■e :na famille, 1e mot suivant : « Tu peux dit i- à tout qui veut lieniendre que l'estirhé bourj .neutre de Namur- est toujours vivant, il ser . juigé dans 15 jours et on espère pouvoir 1 sauver. » Cette lettre est datée du 29 septembre,mo cher confrère serait donc encore en vie e j'en serai bien heureux, mais il doit souffri: car moi aussi, comme bourgmestre, je gui passé par leurs mains et j'ai fait 63 jours d prison," mais j'ai pu m'échapper. , Je suis maintenant heureux, — ies Aile mands ayant nommé mon premier échçy. 1_ bourgmestre, — de faire partie de l'armé î" belge où je suis brancardier au C. T. de la D. A., colonne automobile d'ambulance. ■ Recevez, je vous prie, etc., ,s Nous remercions notre correspondant -qui désire rester anonyme — de cette bonn © nouvelle et nous souhaitons d'être biente st tout -à fait rassuré sur le sort du vaillar ' bourgmestre de NarrnjT. les ils fii lliise I eo iiss 1 mliÈ a)p« . COIMEST ELLE COMMIT ROTRE CORSO; Le XX' Siècle a attiré plus d'une fot6 l'attention de ses lecteurs sur les manœuvres par lesquelles l'Allemagne s'est efforcée de préparer l'absorption de notre colonie afri-= caine. M. Etn. Cammaerts vient de publier dans-la National Reyiew (numéro d'octobre 1916)' un article où il souligne, lui aussi, ce côté, de la politique allemande. En préparant la guerre actuelle, éei-m notre distingué compatriote, l'empire aile-1 mand poursuivait trois buts : l'annexion de' la côte belge, la haute main sur la route de Bagdad et l'extension de son empire afri-1 cain aux dépens du Congo Sx des c-tomes' portugaises. M. Cammaerts n'a pas de peine à prou-' ver cette dernière affirmation. Il lui suffit3 de faire un rapide historique de 1& colon:-' nation allemande en Afrique; Dès 1884 et plus spécialement depuis 19,07, les coloniaux aitemands espéraient fonder un vaste empire colonial africain en rattachant par de nouvelles conquêtes leurs possessions da Cameroun à celles de l'Est-Africain. Ce plau,i exposé clairement par des écrivains comme te Dr -H. Meyer, se reflète dans la politique3 poursuivie en Afrique par l'Empire et qui: tend à s'opposer à la jonction des col" i"sj; anglaises du nord et du sud (Cap au Caire;-, n agrandir ses possessions du côté du; Congo (convention anglo-française 1911). efc à hâter la construction de voies de communications rattachant la région des lacs à iaj côte Est. 5 E.n favorisant l'initiative du roi Lécpold,. Bismarck n'eut qu'un but : empêcher qu'une' grande puissance occupe un territoire qui\' pourrait devenir plus tard une colonie a rie-' mande. Comme le XX' Siècle, M. Cammaert^ voit" autre chose qu'une coïncidence dans ce fait1 ^ue Casement et More! ont révélé, au cours,, de la guerre, de violentes sympathies pour,' l'Allemagne. La cgimpagne congophobe, en, brouillent l'Angleterre et la Belgique, at «r dmîfciU'ant i autorité du roi Léopold, fa isaiî1 t trop biep 1e j.eu de l'AHemagné, telle ucè' » nous la connaissons aujourd'hui, pour ou»,' s celë-ci ne l'ait pas enconragee, sjnon pro-', - voquée.' 1 ILy a là une leçon que les Belges feront - bien de méditer, s'ils veulent éviter <"ifis > l'avenir eies fautes qui ont failli, dans le 3 passé, leur coûter bien cher... k t ■, . 1 " 1 , 1 "■ ' - ' "*** ■ 1 1 ' ; Ca Belgique > si sous la botte 1 . c, 2 , ))0<( , Une rnanïte^îatiaa contre la vis chère à Anvers. — Les travaux de défense 2 allemands en Fîgmire 1 Le « Tetegraa.f » annonce que samedi ma-t ' tin 3.000 femmes à Anvers prirent part à- * unie manifestation et* se rendirent, cliez le" " bourgmestre pour demander de plus for-' ! tes rations de pain. L'ordre n'a pas été1 3 troublé. , ç On apprand de Hollande également que 3. tes Allemands continuent activement ,à)' creuser des traneàiées entre la frontière" "I hollandaise et te canal Léopolel. Les tran-1 obées sont dirigées vers la côte, et non vers * le sud ainsi qu'on l'avait annoncé. Plu-sieurs forêts entre Maldegnem et Bru-s ges ont été abattues. Des civils ont été ap- 0 pelés à exécuter ce travail. e D'importants mouvements de troupes ont" s lieu en ce moment. : Des avialeurs alliés ont survolé la Bel-f gique et ont lancé des avis annonçant à la s population que de nombreux raids seraient 4 exécutés prochatoement sur les chemins de! fer beiges. Ils l'-ont .engagée, en conséquen-i ce. à ne pas voyager pendant quelque! e temps. \ ^ » — ^ Le deuxième emprunt français 1 ie la ïléfsQse latioaaie , e ——»on LES CONDITIONS OFFERTES AUX .SOUSCRIPTEURS L'accueil si favorable, que 1e deuxième. Emprunt de la Défense Nationale rencontre ; s auprès du public -est tout à fait justifié par: i les condition® parfaites de simplicité et. de clarté suivant lesquelles se iprésente l'Emis-sion. . Voici,la nature et il'étendue des engage-i menàs pris par l'Etat vis-à-vis des sousonp* teams des titres de la Défense Nationale : lis représentent ohe créance de preniter, ® ordre et poua' tous les Français, il s'agit de l'avenir même du pays et du triomphe de la ^ cause .à teq.u<3lle il s est vopé tout entier. , Le second Emprunt de la. Défense Naito- ( ■nale est garanti esontre toute conversion jus-. r; qu'au 1er j.anvier 1931, .ctestà-dire-qu'Jà çt&fcte t ? époque seulement l'Etat pourra proposer au * porteur, soit de lui rembourser sa créance. ,s au pair, à 100 francs par 5 francs de rente,. e soit d'en modifier l'intérêt. _ 5 Entre temps, le propriétaire d'un titçe de ]' rente reste absolument libre de 1e négocier ® au mieux de ses intérêts à la Bourse où les j t rentes de l'Etat sont l'objet de transactions de |a plus grande ampteur. Les titres du deuxième Emprunt de la Défense Nationale sont au grè des souscrip-. - teurs au porteur, nommatifs ou mixtes, e Chacun peut donc, si bon lui semble, y if souscrire sans qu'il subsiste la moindre trait oe de l'opération et <ecnserver chez lui cette partie de son avoir.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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