Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 24 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w08w951z8b/
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-« î TROISIEME ANNEE. — N« 109*d' u1 nGé* ISTumè^o î IQ centime g? MERCREDI 24 OCTOBRE 1917, PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. -mesama. i p yye cirri f Ëj Ju A A iJ 1 fl!i QUOTIDIEN BELGE Directeur 3 Fei NEURAY LE HAVRE ; 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone s ©4 Beige ' ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre . n ni" iihi imiiiiiiiig Brillante victoire française AU SUD DE LAON ** ' TROIS VILLAGES ET UN FORT ENLEVÉS 7,500 PRISONNIERS; 25 CANONS • —W v COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. CE MATIN, A CINQ HEURES QUINZE, 1APRES UNE PREPARATION D'ARTILLERIE QUI A DURE PLUSIEURS JOURS, ■nos TROUPES SE SONT PORTEES A L'ASSAUT DES PUISSANTES ORGANISATIONS ALLEMANDES DE LA REGION D'ALLUMANT ET DE LA MALMAISON. SUR TOUT LE ERONT D'ATTAQUE, } NOUS AVONS LARGEMENT PROGRESSE ET FAIT DE NOMBREUX PRISONNIERS. Au nord-Quest de Reims, actions d'artillerie assez vives au cours de la nuit. Trois coups de main diriqés sur nos pe-'tits vostes à l'ouest de Berméricourt et d l'Est de la Neuville, n'ont donné aucun résultat.En Argonne, une incursion dans les tranchées allemandes du bois de Cheppy nous n permis d'infliger des pertes à l'ennemi et tic. ramener des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte 'd'artillerie a pris un caractère violent vers la fin de la nuit dans la réaion au nord tie la côte 344. 23 heures. Au Nord de l'Aisne, l'attaque que nous iixons déclenchée ce matin s'est développée dans des conditioiis extrêmement bril-t lantes.- En dépit du brouillard et de la pluie, nos troupes ont attaqué avec une touque admirable les ' formidables organisations de l'ennemi défendues par les meil-ieures troupes de VAllemaone et appuyées tiar une nombreuse artillerie. D'un premier Vlan, nos soldats ont enlevé la ligne jalonnée par les carrières de Fruty et de Bohery. PEU APRES, LE FORT DE LA MALMAISON. AU CENTRE. TOMBAIT ENTRE NOS MAINS. Poussant plus avant, nos trouves, après un combat acharné où elles ■ottl fin-t-'prente dHtn mordant H-pésHtibtf; ont rejeté l'ennemi des can'ières de Montparnasse en partie défoncées par nos gros obus. A gauche, notre progression se poursuivait avec le même succès : LES VILLAGES D'ALLEMANT ET DE VAUDESSON RESTAIENT EN NOTRE POUVOIR, tandis ou'à droite nos soldats portaient leur ligne Ipur les hauteurs dominant Parany-Filain. ! Enfin. AU CENTRE. NOS TROUPES BOUSCULANT LES RESERVES FRAICHES DE L'ADVERSAIRE S'EMPARAIENT DE HAUTE LUTTE DU VILLAGE DE CHAVIGNON. SUR CE POINT, NOTRE AVANCE ATTEINT TROIS KILOMETRES ET DEMI EN PROFONDEUR. Les pertes subies par l'ennemi au cours 'de cette journée de lutte ont été considérables et s'ajoutent à celles gue lui a causées ^ votre préparation d'artillerie. LE CHIFFRE DES PRISONNIERS ACTUELLEMENT DENOMBRES DEPASSE SEPT MILLE CINQ CENTS. DANS L'ENORME MATERIEL CAPTURE. NOUS AVONS COMPTE VINGT-CINQ CANONS LOURDS ET DE CAMPAGNE. Malgré un temps très défavorable, Variation a. assuré de la façon la plus audacieuse les jnissions gui lui incombaient, les j appareils volant à cinquante mètres au-dessus des lignes. [Les villages repris sont situés dans l'a.r-♦ohdlssemeht de Soissons. canton de Vailly. Alïemaiit comptait avant la guerre 189 habitants, Vaudesson 316 habitants et Cbavignon ££5 habitants.] JU POSITION ENLEVÉE. — UNE PRE-* PARATION D'ARTILLERIE FORMIDABLE. — LES PREMIERS INSTANTS DE L'ATTAQUE Front français, 23 octobre. L'attaque d'aujourd'hui visait un plateau élevé où les Allemands avaient réussi â s'accrocher lo,rs de leur reti-aite du printemps. Ce plateau, que domine de toute sa , mas-âe imposante la butte du fort ruiné de la* Malmaison, donne des vues superbes sur l'ouest du Chemin des Dames et sur les contre-pentes ncvd du plateau, -dont le défilement et les abris ont donné tant de forces à sa résistance ^n avril et pu arrêter la poursuite de la victoire de la Marné en 1914. On le traverse dans toute sa largeur quand on va de • Soissons à Laon, à mi-chemin entre ces deux villes; sitôt le plateau franchi, on tombe sur l'Aisne, que plus à l'Est les troupes françaises ont largement dépassée. Ce plateau forme la véritable clef de fcétle arôte montagneuse qui s'élève presque à pic entre la vallée de l'Aisne et la yallée de l'Ailette. Pour mettre un terme aux attaques in-•fteasarfitês des Boches qui, bien qu'infructueuses. étaient une gène constante, le haut commandement français décida d'en-i lever définitivement toute la position. Une' telle opération demande de longs préparatifs qui ne peuvent échapper à l'ennemi. Les Allemands savaient donc depuis longtemps- que nous allions les attaquer et avaient fait de leur côté les plus sérieux préparatifs de résistance, accumulant en fac.e de nous un nombre formidable de batteries et amenant toutes leurs meilleures troupes. C'est ainsi que nous avons pu Identifier dans le secteur d'attaque trois des plus fameuses divisions de la gardé crussierine et une division de la garde bavaroise. P*s le 7 octobre, nous commencions notts préparation d'artillerie dont les effets étaient suivis presque heure par heure par les .observations des avions et de nombreuses photographies* y %/%✓■ Chaque jour où le temps le permettai notre feu augmentait d'intensité pour ei arriver cette nuit à un paroxysme non en core atteint même au cours des formida bles préparations de la Somme, de Verdui ou des Flandres. A 5 h. 15, en pleine nuit, par un temp glacial et humide, sous une fine huée qu couvrait la vue à peu de distance, nos su nerbes poilus sortaient de leurs tranchée pour aller se mesurer avec, les troupes le plus réputées du Kaiser. Comme nous ve nons de le dire, il n'v avait de surprise n d'une part, ni de l'autre, les moyens étaien sensiblement égaux des deux côtés ; li vaillance seule des combattants devai l'emporter. A 7 h. 30, les premiers pigeons voyageur n'ayant mis que sept minutes pour arrive apportaient les premières bonnes nouvel les,. D'après des renseignements confirmé par les premiers prisonniers, les Allemand devaient nous attaquer ce matin à 5 h. 3> en face de La Royère. Cette peine leur fu évitée. LE BULLETIN ALLEMAND ANNONCE L'ATTAQUE FRANÇAISE •Genève, 23 octobre. Le communiqué allemand de cet après midi, en ce qui concerne l'offensive dan: la région de l'Aisne, s'exprime ainsi : « Au nord de Soïssons, il n'y a eu. dans 1< matinée, en raison du brouillard, qu'une asse: faihle canonnade et. des tentatives de recon naissances françaises. « Mais, vers midi, la bataille d'artillerie > recommencé avec toute sa formidable Îîiten sité. La dépense de munitions de tous calibre a atteint, dans la soirée, dans la zone di combat, entre la deippession de l'Ailette e Kiu.vi, oti oîïlffre gigantesque". « A la tombée de la nuit, le tir de Sartillerii ennemie s'est arrêté pour prendre à partir d minuit les proportions d'un feu roulant inin teurompu. « A la pointe du jour, la bataille d'infan terie a commencé par de fortes attaques fran çalses. » L'état-major ennemi est muet sur les ré sultats de cette action. ■" 1 ■ '"WWW- 1 1 Les Britannipes flans la M k Hoatïalst line contre-attaque allemande pnmque un léger repli Officiel. Après midi. Dans la soirée, les Allemands ont atta aué un de nos nouveaux postes de la par Lie méridionale de la forêt d'Houthulst nous obligeant à ramener nos troupes ur, peu en arrière. Sur le reste du front, nous avons main tenu et consolidé nos gains. La pluie es, tombée de nouveau pendant la nuit ; lt temps est orageux et incertain. (Voir le communiqué britannique de le nuit en Dernière heure.) PREPARATIFS DE RECUL EN FLANDRE Londres, 23 octobre. Selon une dépêche du correspondant du « Telegraaf « à Amsterdam, les Allemands envisagent une nouvelle perte de terrain dans les Flandres. C'est ainsi que leui grande ambulance de Moorseele a été transférée encore plus en arrière, à Wae-reghem, avec lés sœurs flamandes de cet établissement qui; durant ces dernières années, ont soigné des milliers de blessés. Une grande activité se maniûjste d'autre part à Zeebrugge, où des torpilleurs manœuvrent chaque jour devant le port. Quelques chalutiers ont été aussi armés récemment." — (Information.) ** L'aciivité de l'aviation britannique dans les Flandres LA JETÉE DE ZEEBRUCCE A ETE BOMBARDÉE Londres. 23 octobre. (Communiqué officiel de l'Amirauté). Dans la nuit de dimanche un raid de bombardement a été effectué sur la voie de garage du chemin de fer de Melle près de Gand. Plusieurs bombes ont atteint leur objectif. Dans l'après-midi de lundi, un raid a été tenté sur l'aérodrome de Saint-Denis-Westrem, mais à cause du temps nuageux, nos avions ont lancé leurs bombes sur la jetée de Zeebrugge. Deux petits navires accostés le long de la jetée ont été atteints. Des bombes ont éclaté auprès de la base des frydroplanes et sur des édifices proches de la jetée. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. • —www — Les nouveaux navires marchands américains jaugeront de 10.000 à 12.000 tonneaux, seront pourvues de cloisons étanches et fileront 16 nœucls. LE PLAN ALLEMAND L'iDdependance Èalge ? Oui mais «rinfljpnflaace neitre» Édifiants propos d'un journaliste espagnol germanophile Le Journal des Débats publie dans son numéro du 24 octobre une lettre extrêmement intéressante de son correspondant espagnol. On y trouve la tra-t duction d'un article envoyé de Berlin 1 au journal germanophile espagnol A. " B. C. par M. Javier Bueno, dont les rap-j ports officieux avec les autorités impériales sont notoires. s M. Javier Bueno donne bonnement i sur la question belge un avis où il est - permis de voir d'autres pensées que la ^ sienne. On pourra constater que l'Alle-' magne, cette fois encore, fait rompre • une lance en faveur de cette neutralité t dont nous n'avons cessé de dire qu'elle i est le suprême espoir boche : t « La solution du problème belge, dit M. , Bueno, n'est pas si difficile à trouver qu'on le croit IL SUFFIRAIT QUE L'INDEPENDANCE NEUTRE DE LA BELGIQUE FUT DE NOUVEAU GARANTIE. LORS DE LA , FUTURE CONFERENCE DE LA PAIX, l NON SEULEMENT PAR LES BELLIGE-) RANTS. MAIS AUSSI PAR LES ETATS t NEUTRES. On nous objecte gue l'Allemagne, signataire de l'acte garantissant la neutralité belge, n'en a pas moins envahi . ce pays en 1914... ; » Nous ne voulons pas à ce propos nous mettre à discuter la conscience ou. la morale des peuples. Nous admettons que les traités n'ont pas grande valeur ; aussi esti-. mons-nous gu'â ces traités il faut ajouter - quelque chose qui ait une efficacité positive plus grande gue le serment ou la promesse. L'indépendance belge, répétons-le, 1 sera qarantie par la conférence de la paix. ' Et. pour donner plus de force à cette garantie, pour écarter toute tentation gui t vourrait entraîner l'un des sionataires à . violer la parole donnée, LES ETATS LI-; MITROPHES DE LA BELGIQUE ENTRE-! TIENDRAIENT DANS CE PAYS DES t COMMISSIONS MILITAIRES. OU QIlHl . ÔUE CmfSE^D'ANALOGUE. AFIN DE ; VEILLER SUlt L'INDEPENDANCE NEU-; TRE DES BELGES. La Belgique recouvrerait ainsi son indépendance politique et . économique. ELLE NE POURRAIT NI EN- ■ TP.ÉTÉNIR UNE ARMEE, NI ELEVER DES FORTS, NI SIGNER DES TRAITES D'ALLIANCE. MAIS ELLE AURAIT, PAR ■ CONTRE, LA CERTITUDE DE N'ETRE NI ATTAQUEE NI ENVAHIE... » Que de perles dans ce morceau ! La belle indépendance que celle qui ferait que tout le monde, à commencer par l'Allemagne, serait maître chez nous et que nous n'aurions le droit d'y rien faire ! Est-ce que, vraiment, d'autres que des Boche'; pourraient songer à infliger à un peuple comme le peuple belge un traitement aussi indigne d'une nation libre ? Comment des neutres peuvent-ils se faire les complices de l'Allemagne pou- la réalisation d'un tel plan? N'insistons pas sur la « certitude » de sécurité que le porte-voix de la Wilhelmstrasse veut bien nous promettre en échange de cet esclavage. ■ L'expérience de 1914 suffit et si elle n'a ' pas éclairé M. Bueno c'est que, décidé-1 ment, il ignore l'a. b. c. de l'histoire. « La violation de la neutralité belge par l'Allemagne, écrit très justement le correspondant du Journal des Débats, a démontré le peu de valeur des stipulations inter-nationaees qui garantissaient cette neutralité. Et c'est l'Allemagne elle-même qui argue des incertitudes de la chose jurée pour exiger, à l'avenir, des garanties matérielles, économiques ou militaires, contre ceux qui seraient tentés de suivre son exemple ! » Il y a trois ans que le XX Siècle a fait prévoir cette impudence. On voudra bien lui rendre cette justice qu'il n'a rien épargné pour éclairer les Belges sur l'intérêt de l'Allemagne à nous tenir sous le carcan de la neutralité. De cet intérêt nous avons aujourd'hui un nouvel aveu qui, pour être passé par Madrid, n'en vient pas moins de Berlin. Retenons-le et faisons-en notre profit.STYLO. -,— ACTITITÎ ÎE ramiE mi Tliieffry abat son dixième avion Pendant les journées des vingt-deux et vinqt-trois octobre, notre artilleriç a exécuté un qrand nombre de tirs de destruction sur les batteries ennemies. La réaction de l'adversaire a été faible. Pendant la soirée du vingt-cleux, des avions ennemis ont jeté plusieurs bombes sur nos cantonnements. Il est confirmé que le dix-sept octobre, le sous-lieutenant Thyeffry a abattu son dixième avion. (Officiel.) <m>rn » WWW ■ . , — L'amie du comte de Luxburg a été arrêté à borcl d'un navire espagnol par un arrai,sonneur français ; c'est une actrice ; ses bagages ont été saisis. — Un aéroplane Caproni, piloté par le lieutenant Resnati et transportant, huit autres personnes, a volé de Hampton en Virginie à Mineolea (Long Island), couvrant une distance de 528 kilomètres é'n 4 h. 10. — On annonce,la mort de M. Halgan, séna->,ur de la Vewfefc, PORTUGAL & BELGIQUE LA VISITE de M. le Président Machad au Roi âlberl Le lundi 22 octobre, M. Bernardino M; chado, président de la République porti gaise, a été reçu par S. M. le roi d( Belges. Le président était accompagné c MM. Affonso Costa, président du cabini portugais; Soarès, ' ministre des affairo étrangères; Alves da Veiga, ministre d Portugal en Belgique; le général Tarn; gnini, commandant du corps expéditioi lîaiire portugais. S. M. le roi avait envoyé un de ses aidt de- camp, le général Tilkens, pour recevoi le président à la frontière belge. Une revu a été passée-par les deux chefs d'Etat a camp d'aviation : une brigade d'infanterii plusieurs escadrons de cavalerie et pli sieurs batteries d'artillerie ont successivi ment défilé; une visite de quelques hôp taux a eu lieu ensuite. . LL. MM. le Roi et la Reine ont donné u déjeuner auquel assistaient avec le Pré,? dent et les personnalités portugaises citée ci-dessus, M. le baron de Broqueville m Bistre des affaires étrangères; le génén De Ceuninck, ministre de la guerre; 1 comtesse Ghislaine de Caraman Chima ainsi que les généraux Ruquoy et Tilkens ; Lo Président a été enchanté de 1a. récej lion aussi amicale qu'émouvante des soi verains belges. U était 7 heures quand il pris congé du iroi Albert qui l'a accompE gné jusqu'à la frontière française. Arrivé à Boulogne, M. Bernardino Me chado a adressé au Roi et à la Reine u "télégramme de remerciements. Le Président est arrivé à Paris marc matin; ilva déjeuné à l'Elysée et il est k .parti le soir pour le Portugal. . A -son passage à Paris, M. Bernardin tif ?chjado a fait à uh rédacteur du xT'emps des déclarations où nous trouvons notan ment ces paroles aimables pour notr pays : «Au retour sur le continent, j'ai été ir, vité par le roi Albert et j'ai passé une joui née pleine d'émotion avec lui et sa famill dans la modeste maison qu'ils occupent Ouelle simplicité touchante, quelle grar deur à la fois ! Et comme elles symbolisen bien cette glorieuse Belgique, si réduit var l'envahisseur, mais si grandie dan l'estime et l'admiration universellés, en ai tendant les justes réparations de l'ave nir ! » "1 ■' 1 —ïvrnv-■ La paix de Siockholn L'« Humanité » trouve comme nous qu le Topogramme de paix qui vient d'être lan cé de Stockholm est par trop favorable ; l'Allemagne. Notre confrère socialiste pa risien le juge même trop germanophil pour être authentique. « Il sàrait fort extraordinaire, écrit-il que la Commission liollando-scandinav eût accueilli aussi largement toutes les ré cfomations allemandes et plus extraordi naire encore qu'elle l'eût fait sans attendr la réunion d'une conférence. » L'« Humanité » ^roit plutôt qu'il s'agi d'une réponse d'un des partis au questior naire de la commission. Nous notons cett opinion en attendant que d'autres, rensei gnaments nous disent si elle est fondée. - -'VWW* . t LA CRISE ALLEMANDE JOURNÉES DECISIVES Berne, 23 octobre. Le retour de l'empereur à Berlin, coïnci dant avec celui du chancelier revenant d Courlande, fait entrer la crise politiqu allemande dans sa phase décisive. Un télégramme Wolff du 23 annonce qu dans le train qui l'a ramené hier soir ; Berlin, l'empereur a entendu des rapport que lui ont faits le chef du cabinet civil e celui du cabinet de la marine. Aujourd'hu 23 il conférera avec le haut commande ment militaire. Les journaux du 22 sont d'accord pou: attribuer une grande importance à la réu nion qui a eu lieu entre les représentant de la majorité. Un télégramme de Berlin aux Nouvelle de Bade du 23 soir annonce qu'après troi heures de discussion, les représentants d< la majorité n'ont pu se mettre d'accord. Mais, d'après le Berner Tagblatt, la con férence a reconnu que la position dç M. Mi chaëlis est devenue intenable. Nationaux libéraux-progressistes, partisans du cen tre, social-démoerates, sont d'accorcl su: ce point ; mais sur la question de son suc cesseur, la même unanimité est loin de ré gner. La Post, organe des conservateurs libres est à peu près le seul journal qui ne consi dère pas le départ de M. Miéhaëlis comins inévitable et qui affirme pour le isrincip< que la retraite du chancelier ne dépenrtjE pas du caprice du Reic.hstag. Les autres journaux en parlent presque tous comme d'un fait accompli. (Informa don.) LE REMANIEMENT MINISTÉRIEL EN FRANCE M. Barthou succède à M. Ribot aux Affaires étrangères ■ " 1 tgtë l" M. Painlevé, président du Conseil, s'est l~ rendu mardi après-midi, à 3 heures, à ® 1 Elysée, pour soumettre à la signature du 6 président de la République un décret aux 't termes duquel M. Barthou, ministre d'Etat, !S est, nommé ministre des Affaires étran- u gères en remplacement de M. Ribot, dont i- la démission est acceptée. i- Tous les autres membres du cabinet conservent leurs attributions actuelles, s Un conseil des ministres a eu lieu mardi r soir à l'Elysée, sous la présidence de e AT Poiinearé, u Le décret qui nomme M. Barthou minis- ï, tre des Affaires étrangères en remplace- i- ment de M. Ribot paraît ce matin à l'Offi- i- ciel. cStffciR»"1 1 11 L'IMPRESSION AU PARLEMENT. UNE INTERPELLATION La nouvelle du remaniement opéré dan3 la composition d ucabinet par la nomination de M. Barthou au ministère des Affaires étrangères en remplacement de M. Ribot, a fait généralement dans les couloirs de la Chambre, dès qu'elle a été cori» nue. l'objet de toutes les conversations.- L impression générale qui s'en dégage était, pour ce qui consernq, plus particulièrement les radicaux et les sociali&'tes, une impression d'attente et de réserve. Il ne paraît d'ailleurs pas douteux que le nouveau cabinet ne soit interpellé dès qu'il se présentera devant la Chambre ét l'on prêtait, dès le soir, à M. Augâgneur, l'intention de prendre l'initiative de cette interpellation.(Radio.) ° L'inot de riemfie s. i- i « L'Allemagne éclata de rire en apprenant que la Chine, le Brésil, le Pérou, le a Guatemala lui déclaraient la guerre. Mais y son rire devient jaune ; elle commence à ; comprendre ce que cela veut dire. » i- Ces paroles ont été dites lundi à Londres , par M. Lloyd George. Et il y a là, sans doute, un peu d'exagération oratoire. a Quelques esprits superficiels ont pu.^en .- Allemagne, souligner avec dérision _ l'impossibilité pour ces nouveaux belligérants d atteindre militairement l'Empire- Mais les esprits sérieux ne s'y sont pas trompés n outre-Rhin. Tous ont gémi, devant cette coalition mondiale. Ils s'attendaient évi-i demment à la menace que hier encore M. , Llovd George leur a faite en termes énergiques et clairs. « Cette fédération de peuples libres, a. 0 dit lé ministre anglais, peut, en retenant '> S^îiplement ces articles, en refusant de ser-r- rér la main à' uli Prussien sur tout le mar- 0 ché du monde, réduire l'Allemane à l'impuissance et à la désolation, et elle le fera s'il le faut. » Les Allemands avaient même pris depuis •- longtemps quelques précautions : e « Puisque le monde ne veut plus de nous, • se sont dit les gouvernants de Berlin, _ nous " nous imposerons en nous rendant indis-' nensablçs. » 1 De là, procède la rage de destruction des usines et des mines en Belgique et dans le Nord de la France. De là. le coulage systématique des navires de commerce belligérants et neutres ; c'est la suppression des " concurrents possibles de demain. De là. encore cette accumulation de mail tières premières que l'Allemagne se const» tue en stock dans tous les pays encore neutres. Il s agit pour elle d'être à la paix la première à produire et à offrir au monde 3 tout ce dont trois ans de guerre l'ont privé. De là, enfin, cette clause dont tous les -1 iournaux allemands réclament l'insertion ■" dans le futur traité de paix : « Les Alliés e devront payer à l'Allemagne une énorme indemnité en matières prémièreg d'industrie. » , , • Ce serait faire coup double : d assurer le 8 relèvement de l'industrie et du commerce, tout en l'interdisant aux autres. Et la même intention se retrouve dans e ce programme de reconstruction de la marine'que le XXa Siècle signalait lundi, t On le voit, 1 Allemagne ne se contente pas de rire jaune. Elle agit. Aux Alliés de pré-P narer la contre-offensiiive. En Amérique, le président Wilson ny manque pas- Les Allemands, en 1915 et 1916. ont accumulé aux Etats-Unis d im- • men'ses stocks de matières indispensables à la reprise des affaires à la paix. Le président Wilson vient de réquisitionner ces stocks qui seront s)i utiles aux Alliés à l'heure actuelle. Le Brésil, s il ne peut agii militairement, a saisi les navires aile mands immobilisés dans ses ports. Une dépêche nous annonce aujourd'hui qu'il met ces navires à la disposition de l'Entente, tout en supprimant la garantie d une indemnité aux propriétaires allemands. - Enfin, le nombre des ennemis de l'Allemagne semble vouloir s accroître cncore. Âu Mexique,la Chambre nouvellement élue 3 a acclamé la proposition de se ranger aux i côtés cles Alliés dans la lutta contre l'AUe-3 mao-ne. Le Sénat s'est occupé, lui aussi, de t la rupture diplomatique. Le gouvernement i serait, dit-c>n, favorable à cette politique. L'attitude du Mexique sera pour Berlin une amère déception. On sait que M. Zim-r me rima n compta un jour sur le Mexique - allié au Japon pour tenir en respect les 5 Etats-Unis. En diplomatie, l'Allemagne ne marque que cles insuccès. Elle traîne les boulets du cr'ime belge, de la piraterie sous-marine. ' C'était prévu et prédit. L'heure qui tout pavera sonnera bientôt. PERCY ■■ \\WW— ■ • ■ ■ ■■ ; BEOS NUMES ITALIENS ÉCHAPPENT A DES SOUS-MARINS L'un d'eux coule son adversaire ^ Londres. 23 octobre. 1 Le Times annonce que- deux navires mar-1 chauds italiens sont sortis victorieux d'une L rencontre avec des sous-marins ennemis. L'un des navires, attaqué par un grand J ! sous-marin, l'a contre-attauué et forcé à , ■ plonger ; le second a réussi à co-uler son assaillant. (Radio.) \ lias écoie isaillière b;ig,e • ; Nous sommes allés visiter une des écoles dentellières dont le « XXe Siècle » a parlé e 15 septembre, en racontant le merveilleux développement, sur la terre d'exil, d une œuvre dont les débuts avaient été en Belgique, avant la guerre, fort lab&rieux. La baronne Victor Buffin, qui en. est l'âme, a Inen voulu nous en faire les honneurs. L école dentellière de Saint-Ouen est installée dans le couvent désaffecté qui abrita auj.o-urd hui une de ces colonies des entants de l'Yser établies depuis bientôt trois ans dans la-banlieue parisienne. La colo-r!?-Jue Ss-int_Ouen a été fondée par Mme Edith Wharton. Dirigée par les admirables soeurs Maricoles, elle compte 350 pen-■Sionnaiires, fillettes de cinq à quatorze ans, A cote de ses vastes locaux, où ]es,Pères ■Obl^ts avaient,avant là séparation, un côi- ' iege florissant, une charmante maison du 189 siècle tombe en ruines. M. Necker a habite la, au cou-ch-ant de la monarchie, du temps qu il « régénérait » les finances de Ja France. Corinne enfant a joué sur ces pelouses. Encore un peu de temps, et les pierres du fronton dégradé joncheront le sol de leurs débris... L école dentellière a une trentaine d'élè-ves. Les cours sont donnés, ainsi qu'à l'é-^-6 i 1,^evfes'> Par une religieuse diplômée de 1 école normale dentellière de Bru-ges. On ne le dira jamais trop : l'enseignement rationnel du dessin et du point est la condition « sine qua non » du relèvement de notre dentelle natiohale. Libération de la routine, variété des genres finesse et fini du travail : voilà ses frûite L apprentissage dure un an et demi. II trfcl r?Ut P'aS âavànta8'e,-grâce à l,a mai-, tnse de sœur Bonaventure et à l'applica-*'°n de ses élèves, pour rendre les fillettes ' capables de reproduire n'importe quel des-sin et d exécuter n'importe quelle dentelle. J22 les " P°ints » que nous avons vu faire, dans le tic-tac des fuseaux Contentons-nous de dire que le premier ™P?tent V-n.u peut en apprécier faci-lement la variété et la beauté mmnti'wf' J,a c,ientè1e est enchantée. Le comptoir de Ja rue Samt-Honoré, n° 36«i y 1 pr°^ère; et la réPutation de la dentelle beige s étend tous les jours davantage. Les afaires d'intelligence avec l'ennemi LE BANQUIER RABBAT EN CORRECTIONNELLE devant^l^ioe vi®nt de comparaître „ ,.. Ja 10e-ll® chambre correctionnpH#> cS 'hculpation d'escroquerie. ' RohinL t n^"r' Me Hornbostel a déclaré que Rabbat avait versé 30.000yfrancs à Aîmerevda pour paiement de la suspension de l'arrêté d'expulsion pris contre lui. , ROCHETTE DEPOSE ^les tél?pignages recueillis dans la journée de mardi par le capitaine Bouchar-fe I'/0UV? cel!J'1 de l'éx-financier Rochette, fDa, déposé relativement aux agissements de Bolo avant la guerre. , A PROPOS DE TURMEL Des inspecteurs de la Sûreté se sont rendus a Loudéac ; ils y ont recueilli diverses dèpo-M'ons dont quelques-unes présentent un inté-iet particulier. Il s'agissait particulièrement 3e la situation financière du député avant la guerre. On escompte que cette nouvelle série le dépositions apportera des révélations intéressantes et peut-être décisives. PROTESTATÎON ITALIENNE M. Maury, député de Cerignola (Italie) proteste de toutes ses forces qu'il n'a été mêlé ni à l'affaire des bœufs ni à aucune des Lntti-jues de Bolo, qu'il n'a d'ailleurs jamais 3onnu LES TRUCS DE JELLINECK Dans le but évident de bénéficier de l'im-nunité diplomatique et d'assurer ainsi l'impunité des actes qui ont motivé-son arres-;ation, Jellineck a demandé à son gouVeme-nent d'être attaché à la légation austro-hon-jroise de Berne, avec résidence à- Genève. L'AFFAIRE MARCULIES I.e juge d'instruction de Nice a repoussé les îonclusions d'incompétence déposées, au iiom le Mai'gulies, par Mcs Jaspar et Georges Cessons, ses défenseurs. L'affaire Margulies reste donc soumise à là lUarifinjOliûm rivi.lfi. V

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