Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 01 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4746q1td13/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2065 Hj© iVuméPO : ÎO oentïmes MARDI I" JANVIER 1918. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone t Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28,Lr, Rue de la Bourse, 28w Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestrfl Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois —• . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY Gare aux pièges allemands! Le baron Bcycns montre quel traquenard cacbe la ■ paix sans annexions ni indemnités > La Revue des Deux Mondes publk 'dans son numéro du 1er janvier 191É un fort intéressant article du baror Beyens sur « l'Avenir des petits Etats » Ecrit avant la publication des propositions de paix austro-allemandes de Brest-Litowsk, cet article constitue cependant une réponse aussi énergique et aussi clairvoyante qu'on eût pu le souhaiter à la manœuvre ennemie. C'est surtout ce fait qui mérite d'être souligné dans ces pages où il y aurait bien d'autres choses à citer. Tei ce passage où notre ancien ministre des affaires étrangères met en lumière les responsabilités collectives auxquelles on doit « un assaut tenté par une nation de ■proie contre la Triple Entente ». Tel encore cet autre paragraphe où i) demande aux Etats neutres « s'ils aper çoivont enfin l'abîme où se serait per due plus tard leur indépendance sans la résistance invincible de la France et te sacrifice héroïque de la Belgique, sans l'assistance des autres alliés accourus à la défense de la civilisation et du iroit ». Mais bornons-nous aux avertisse ïients du baron Beyens contre les pièces diplomatiques de l'Allemagne. Ne croyons pas trop vite, nous dit-il, }ue l'Allemagne soit prête à se désin .éresser complètement • de la Belgique. Une renonciation absolue à la Belgique, iprès les paroles officielles réclamant de» garanties contre cette irréprochable vie-lime, semblerait un désaveu irop complet jour être sincère, d'une politique sutvi» ivec persévérance depuis le premier joui' ie l'occupation. Une évacuation militaire toit ; mais en laissant là porte ouvert» lux interventions tracassières : MF.T'TKA _,ITE IMPOSÉE ET PAR GELA MEMV ÏTROIÏEMENT SURVEILLÉE, libre afl ;ès à l'invasion des produits allemands )rotection étendue de loin sur la popuia ion flamande pour cultiver des germes de [•ivision dans la vie nationale <lu pays, co ie serait là sans doute que le minimum les ex gences germaniques. Une paix qui maintiendrait à iOuest le tatu quo ante bçllum avec une mainmise léguisée sur la Belgique, qui étendrait usqu'au cœur de la Russie les tentacules le l'Empire avec des annexions le long de a Baltique, satisferait-elle la majorité tes Allemands ? Justifierait-elle le Kaiser t le parti militaire d'avoir lancé le pays ïaais une si .ruineuse entreprise? Peut-être, nais à la condition d'ajouter aux acquittions territoriales un vaste champ d'ac-ion politique et économique. Les ministres le l'Empereur ont trouvé, pour désigner «s exigences tenues en réserve, une for-mile dont l'élasticité fait frémir. Ils les. ippellent des garanties peur ie libre déve-oppement de l'Empire. A une conférence te la paix, on les entendrait formuler purs demandes en termes beaucoup plu» slairs, lorsqu'il y serait parlé des traites le commerce, de l'Afrique, de l'Asie et de a liberté des mers. Tout cela se voit déjà en action ces ours-ci à Brest-Litowsk où le comte Izernin et M. von Kuhlmann se sont hargés de fixer le sens de lia fameuso simule russe : « Sans annexions ni idemnités » adoptée sinon créée par i Sozialdemokratic allemande et deve-ue « le cri de ralliement du socialisme itérnational, impatient de se reconsti-uer et de s'affirmer ». Cette formule, ote 1e baron Beyens, justement sus-ecte en raison de son origine, s'est ré-élée après le coup d'Etat du Soviet une paix allemande sous l'étiquette Kialiste ». Le baron Beyens s'occupe aussi inc-i-emment de la démarche du Souverain ontife en faveur de la paix. Il est pénible, écrit-il, de constater l'A-h.ec d'une tentative de médiation, faite air la plus haute autorité morale de l'uni-era. On s'incline avec respect devant les îtentions d'un cceut paternel, ouvert à amour de l'humanité tout entière, mais ^manifeste, tel qu'il a été conçu, n'a pas âpondu, —- est-il besoin de le dire ? — aux spéwunces des fils fidèles de l'Eglise ro-laine, qui se considèrent à bon droit anme les victimes des Austro-Allemande a Sainteté a voulu se tenir sur le terrain une impartialité absolue. Elle s'est tu® éMbérément sur la responsabilité de» •imes commis. A l'appel du Saint-Siège, les Empires mtraux ont répondu par « des chefs-œuvre d'hypocrisie diplomatique >■• ai ne permettent aucune illusion sur urs intentions^ « Les plénipotentiaires des Alliés, s'ils i i laissaient attirer à une conférence ; ir la foi d'une promesse de paix sans nnexions in indemnités, apprendraient, t» comment la mauvaise foi germani- 1 ie s'entend à l'éluder et à la dénatu- 1 r. » Les dernières dépêches de Brest- j itowsk apportent une confirmation ' oquente à ces paroles ^ du baron j eyens. ' Comment donc hâter la venue de la : ùx puisqu'elle est le cri général da humanité épuisée ? i Ce n'est point par les négociations où c Ma convie maintenant la jactance de nos DANS LE GOUVERNEMENT BELGE ! *» _ CRÉATION D'UN MINISTÈRI de la Reconstitution nationale M. DE BROQUEVILLE EN SERA LE TITULAIRE C* M. tiyrnm est nommé ministre des affaires étrangères et M. Brunei, ministre sans portefeuille ' Le Moniteur belge publiera dans son prochain numéro un rapport a Roi et une série d'arrêtés .royaux concernant les changements apportés à 1 constitution du gouvernement. , I! résulte de ces divers documents que l'e Roi a confié i M. de Eroqm ville la direction d'un organisme nouveau créé sous le titre de « Ministèi de la Reconstitution nationale » pour assurer avec plus de rapidité et d'autc rité le ravitaillement de la Belgique et l'accomplissement des travaux prépt ratoires d'ordre général dont le soin est confié aux comités de gderre et de ri constitution du pays. Cette tâche de haute direction des principales activités; gouvernements les réclamant tous ses soins, M. de Broqueville a demandé à être déchargé d la direction du Ministère des affaires étrangères. En conséquence, M. Paul Hymans est nommé ministre des affaires étrar gères et le ministère deis affaires économiques 'est confié à M. Prosper Poulie qui continuera à diriger en même temps le ministère des sciences et arts. Enfin, M. Emile Brunet, député socialiste de Charleroi est nommé men bre du Conseil des ministres. Ainsi qu'on le verra par les documents public plus tard, M. Brunet occupera particulièrement des questions relatives à 1 reconstitution économique du pays et à la réparation des dommages d guerre. Un arrêté royal crée trois comités dei guerre placés .sous la président du Chef du Cabinet et détermine leur composition et leur activité. Il est éga lement créé un secrétariat général dont le titulaire sera M. Charles Deiacc professeur à l'Université de Liège. les IffjCS lis contre les nuées aïeul s < Leur haine est plus grande encore contre ies aklivistes... > L'Agence Radio a reçu du Havre cette intéressante dépèche : « Un aumônier belge évacué par les Allemands et çpiii a quitté Louvain fin novembre, vient d'arriver' à Saint-Adresse où il a donné sur la situation matérielle et morale en Belgique envahie des renseignements du plus haut intérêt, confirmant de3 informations que le gouvernement belçe a reçues d'autre part ces temps derniers. Sans cesser d'inspirer encore des inquiétudes, on peut dire cependant que la situation au point de vue alimentaire s'est sérieusement améliorée depuis le début d'octobre grâce aux derniers arrivages d'Amérique. Le moral s'en ressent. Après un instant de découragement causé par l'appréhension de l'hiver, qui venait, la population s'est ressaisie et, plus que jamais, elle est décidée à tenir autant qu'il faudra jusqu'à ce qu'-on ait mis ses bourreaux hors d'état de nuire encore. Cet aumônier, qui est flamand, voire sympathique à certaines revendications flamin- ! (jantes, dit que la haine des Belges est plus grande encore pour les « aktivistes », pour les quelques misérables qui ont pactisé aec l'ennemi, que pour les Allemands eux-mêmes. TOUTE CONCESSION NOUVELLE FLAMINGANTE SERAIT, D'APRES LUI, VUE D'UN MAUVAIS ŒIL EN BELGIQUE OCCUPEE. » L AV!E miLITAIRE s« trouve aujourd'hui en deuxième page. LIRE DANS LA MEME PACE : L'opinion française et l'avenir de la Palestine ; Nos Echos. BOTMSjiWimii— mjMEMmnw ■■■—wnamBam ennemis, à moins, çpu'on ne soit prêt à subir leurs conditions, mais par une continuation plus âpre de la guerre qu'ils vou draient éviter,"par un jeu plus serré sur un échiquier plus restreint, par un emploi plus méthodique de nos ressources qui sont immenses. Coordination des efforts, unité d« l'action politique et militaire, adoption d'un plan d'ensemble rigoureusement suivi, blocus efficace des nations ennemies, restrictions sévères acceptées par les civils, toutes ces conditions du succès final, la presse patriote ne cesse pas de les énumérer pour qu'elles pénètrent nos esprits. Aux gouvernements alliés il appartient de les mettre enfin en pratique, :3e faire d'un thème cemt fois ressassé une ivante réalité. Nou3 recommandons la lecture de .'article auquel nous empruntons ces citations aux quelques feuilles d'outre-Hhin qui ss sont, flattées de rompre l'u-îanimité de la résistance belge. <( L'idée que nos ennemis se sont faite Je la paix, écrit encore le baron Beyens, l'a pas cessé de se modifier à notre ivantage et à leur détriment. Elle con-inuera. Dieu aidant à évoluer jusqu'au >oint où nos légitimes espérances s'at-endent qu'elle reste immuablement fi-;ée. » Cette confiance et la volonté qu'elle ( mplique sont la confiance et la volonté le tous les Belges. STYLO, O NOS VICTOIRES firâse à ses soldais i'Jfrîp «'« £3! fait des «issies ail mandes Le commandant de Civrieux constate dan le « Matin » (n° du 31 décembre 1917) qu. « les colonies allemandees d'Afrique sont tota tement passées, aucc mains des Anglais, de: Belges et des Français et que le drapeau aile mand n'est plus promené sur le continen no"Lr que par quelques bandes réfutées ci territoire portugais, errantes et pourchassée: au travers de solitudes. * ■< L'achèvement de la conquête de l'Est Africain allemand, écrit l'éminent critiqut militaire, a été l'œuvre. de colonnes bri tanniques et congolaises, convergeant dt Nord au Sud vers le,fleuve Royuma, iimitt méridionale dei la colonie. Les difficulté! de la campagni farènt immenses dans ur pays dont la superficie est double de celh de la France, parmi tous les obstacles dressés par la nature. Les contingents britanniques opératti généralement à proximité de la cOte, étaient favorisés dans leurs communica tions. Il n'en était pas de même pour les jforces belges manœuvrant du Nord-Oucsl au Sud-Est entre les grands lacs et la mer Et les soldats du colonel Huyghe, chargé en 1917 de hi conduite de.-: opérations, durent accomplir de véritables prodiges. Au cours de Vétc, d'abord, ils poursuivirent sur des centaines de kilomètres la colonne allemande du capitaine Wintgens, qui, ayant franchi le cordon britannique, s'élevait audacieusemtnt vers le Nord. Wintgens fut pris et la colonne progressivement anéantie. Puis les Belges marchèrent au Sud contre le gros des forces allemand»s. ris passèrent d.e vive force de larges rivières, en levèrent des massifs montagneux, et', en une bataille de huit jours, à Mahengé] ils vainquirent définitivement l'aile gaùshe des contingents allemands. . dont la plus grosse partie capitula le 27 novembre à Nevala. Les restç^ ennemis ayant passé la Royuma ne dépassent guère deux à tr»is milliers d'hommes. Ils bataillent encore contre des postes portugais ; mais toutes les mesures sont prises pour leur capture prochaine.. Sans doute, aux premières semaines de 1918 la paix des Alliés régnera sur l'Afrique tout entière. » • WWW- AU FRONT BELGE Faible activité d'artillerie sur le front belge av murs des 48 heures écoultes. Dans Vaprès-midi du 31, bombardement assez intense immédiatement au Sud. de Dixmudc. Une reconnaissance ennemie, cherchant dans la nuit du 29 au 30 ci surprendre nos postes avancés au Sud de Ttixmu.de. a été repoussée jiar le feu. - - - AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Action d'artillerie ah Nord-Ouest de Reims.- Rencontres de patrouilles au. Nord du Chemin des Dames et vers Bezonvaux. Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. Journée marquée seulement par de vives ictians d'artillerie en Champagne, dans la *égi'on des Monts, et, sur la rive droite de a Meuse, dans le secteur de Bezonvaux. Pas d'action d'infanterie* Le XXe Siècle ? à 10 centimes au fr<m! Nous voici obligés de prendre uni décision que nous avons retardée le plu: qu'il nous a été possible. Depuis six mois, tous les journaux Jrançais ont porté à 0 fr. 10 le prix de vente de leur, numéro. Cette déeisior, leur a été impos&k par l'augmentatior du prix du papier, de toutes les autre: journitures d'imprimerie et de tous le: frais incombant à des entreprises de ■presse. Bien que ces augmentations éprouvent plus que personne un journal réfugié, nous avons voulu faire l'impassible pour continuer à vendre, le ^XX" Siècle 0 fr.05 à nos soldats. "! Ce que nous a coûté ce sacrifice, plus lourd à mesype que notre tirage aug-; mentait, on peut le deviner quand on '* '»àU de grnads journaux parisiens, qui, 1 eux, se vendent 0 fr. 10 depuis long-' | temps, appeler leurs lecteurs à leur aide, i i " Comment tenir le coup à quatre pages, sans l'appui de ses lecteurs les _ plus dévoués, quand les 100 kilos de e i mvier montent de 30 francs à 130 francs ? » écrivait hier Gustave Hervé dans la Victoire pour demander à ses { lecteurs 350.000 francs qu'il estime nécessaires au développement de son journal.s; Et M. Charles Maurras demande de i, même à son public un million pour e perfectionner ^'Action française. Le XX° Siècle est un journal de sol- > dais et de réfugiés. C'est un titre dont . il est fier et c'est pour le conserver qu'il t ne veut devoir à personne d'autre qu'à ses lecteurs ses moyens de vivre et de lutter. Il ne peut songer à leur demander ni million, ni billet de mille. Il leur demande seulement de consentir le sacrifice que les journaux les plus puissants réclament de leurs lecteurs depuis | six mois, et de payer désormais leur nu-Vméro quotidien deux sous au lieu d'un. i t PARTIR D'A UJOURD'HUI,, IR XX» Siècle WT. VENDU 10 CENTIMES LE NUMERO.. Le XX* Siècle espère se rendre toujours plus digne de la confiance que veulent bien lui accorder tant de mil- > liers de Belges soldats ou réfugiés. Le XX' Siècle triomphera par eux et ; pour eux de toutes les difficultés. Tout en étant aussi bien informé que n'importe quel autre journal, il a : r ambition de défendre le plus efficacement (Censuré) . . . . . tous leurs intérêts d'aujourd'hui et de demain et servir le plus : ardemment toutes les grandes causes qui leur sont chères. mm ■ *******. . | _ Voir en Dernière Heure : VICTOIRE FRANÇAISE SUR LES AUTRICHIENS EN ITALIE " -—itwvw ... ECHO S Le baron de Bvoqaevillc chef du Cabinet, est arrivé jeudi soir à Londres. Il a eu vendredi des entretiens importants avec M. Baliour, secrétaire d'Etat pour les Affaires étrangères; avec M. 3o nar Law, chancelier de l'Echiquier, ,et avec Lord Robeirt Cecil, ministre du Blocus. M. van de Vyvere, ministre des Finances, a rejoint à Londres le chef du Cabinet. Dans le corps diplomatique M. ie comte L .d'Ursel, .secrétaire de légation de 1™ classe, a été nommé secrétaire de la légation de Belgique à Berne. WWW Vu serviec fuuèbre a été, comme nous l'avons annoncé, célébré dimanche en l'église Notre-Dame du Havre, pour le repos de l'âme de M. Arthur Verhaegîen, le regretté député de Gand. La famille était représentée par le lieutenant Verheusg-en et. Mme Juliette Carton de Wiart. Dans la très nombreuse assistance, plusieurs ministres;" le baron Fallon, ministre d.e Belçrique à La H-ave; les généraux Deruette et de G r un ne; de nombreux ; fonctionnaires et membres de la colonie belge. ; A J'Evangile, M. 1 abc Alleaume, archi- i prêtre du Havre, a rappelé l'amitié -jui ' l'unissait au regrette président de la I^gue 1 Démocratique belge, qu'il avait rencontré 1 au cours de Congrès ou de Semaines so- 1 ciales. Et, en une émouvante allocution, i] ' a rendu hommage au patriotisme du dé- ! fumt, ainsi qu'à son dévouement à la Qlasse ( ouvriôr» . j WWW I l'our les prisonniers de guerre j Nous av»ns annoncé que, pendant une 1 semaine, la Fédération départementale les < Œuvres de secours aux Prisonniers de guerre demandait aux habiiants de la Sei- I ne-Tnférieure de réserver pendant une « se- < maine d'économies » une part de leur f superflu aux soldats prisonniers. S. Em ' le cardinal Dubois, archevêque de Rouen: I le préfet de la <Reinc-Inférieure; l'inspee 1 teur d'Académie ont appuyé cet appel dé ' lettres émouvantes, auxquelles nous sou- ' imitons le plus grajid succès. t LE NOUVEL AN ANNEXIONS TRUQUÉES Les laiiialistes tentent m chantage fimciBi sur les Allies LA SEPARATION DES PROVINCES RUSSES S'ACCENTUE En nationalisant les banquier et les ri chesses privées, Lénine veut évidemment, à l'instigation de l'Allemagne, agir sua les porteurs de titres russes, si nombreux en France et en Angleterre. C'est une face nouvelle de la propagande défaitiste. Elle laissera froids les Alliés qui auront leui heure aussi. Trotsky, de son côté, se couvre d'approbations populaires et de référendums truqués pour poursuivre son œuvre de trahison à l'alliance franco-russe et ai^acte de Londres, ainsi qu'aux principcdjiÉmes de la révolution russe. Une délégation austro-allemande est arrivée à Pétrograde pour guider et contrôler les traîtres. Le baron Kaiserling, chef de cette délégation, déclare que la ratification de la paix par la Constituante n'est pas indispensable. On s'y attendait bien ! On .arrête les membres éius de cette Constituante gênante et mort-née. L'indépendance finlandaise est proclamée. La république maldav© établie en Bessarabie. En Courlande, le Parlement (?) réuni par les Allemands a voté la comédie de l'union avec l'Allemagne. En Sibérie on se bat entre maximalistes, ét partisans de l'ordre. Irkoutsk, la -capitale, est en feu. Les Chinois et les Japonais, d'accord avec l'Entente, se préparent à intervenir militairement dans la Mandchourie. De l'Ukraine et du/ Said, aucune nouvelle aujourd'hui. Les maximalistes ne laissent rien passer, ce qui est de bon augure.La « Koelnische Zeitung » écrit : En admettant que les alliés de la Russie se joignent aux négociations, iil nous faut des garanties que la question de l'Alsace-Lorraine et celle de la restitution de nos oolonies ne seront pas soulevées. T1 ne p.o1,1 rro i t ûlr:» au.^i •.(■j-./ticT; dû poursuivre la guerre économique. ®On-a donc peur encore malgré tout en Allemagne. Et de cette guerre économique surtout. Voilà qui nous réconforterait si nous n'avions d'autres bonnes raisons. — P. — — — — ~ — — — — — A l'occasion du renouvellement de l'ar née S. M. le Roi des Belges a envoyé 1 M. Poincaré, président de la Républiqu française, le télégramme ci-après : A l'occasion di? renouvellement d l'année, veuillez agréer, monsieur l président, mes vœux les plus chaleh reux pour la prospérité et le bonheu de la glorieuse nation française si aa mirable par la vaillance de ses armée et par les sacrifices quelle s'impos dans la grande lutte soutenue pour l droit et les justes réparatfbns Au nom de tous mes compatriotes je réitère au gouvernement et au peu pie français, mes vifs remerciement pour le glorieux accueil fait à nos réfu giés. La reins et moi, nous vous prions ■monsieur le président, d'accepter auss pour vous-même et de faire agréer i madame Poincaré, l'expression sincère de nos Souhaits les plus cordiaux. Albert, M. Raymond Poincaré a répondu dam les termes suivants : , e ® Nous sommes très touchés. Mm t Poincaré et moi, des vœux que Volrl Majesté et Sa Majesté la reine veulen bien nous adresser, et nous vous prion. de recevoir tous deux les souhaits qui nous formons de tout cœur pour vous pour la famille royale, pour votre no ble et malheureux pays. J'espère vivement-que Vannée nou velle mettra fin aux cruelles épreuve: de la Belgique et lui assurera, avec h rétablissement de la souveraineté na lionale, les réparations auxquelles elle a droit. La France, aussi fermement résolut que jamais à lutter jusqu'à la victoire finale, ne distingue pas sa propre cause de celle que Votre Majesté personnifie avec tant d'éclat. Raymond Poincaré. Le XX" Siècle présente à tous ses lecteurs ses meilleurs souhaits de bonne année. Il les résume dans le vœu qui est au fond de tous les cœurs belges : celui de finir l'année 1918 dans la Belgique libre et victorieuse. D'UNE ANNEE  L'AUTRE 1917-1918 ■ «" L'annéa 1917 s'était ouverts, pour les Empires Centraux sur de sombres perspectives. Leur offensive désespérée de Verdun avait été un échec et dans la défensive île ia Somme l'Allemagne était acculée à la retraite. De même 1 olfansivie autrichienne du Trentii'n avait été un fiasco et la Double Monarchie n'avait pu avec toutes les ressources de la 4éfensive arrêter la ruée d»s troupes ds Broussiloff. Bagdad était aux mains des Anglais et le général Allenby refoulait vers la Palestine la menace turque contre Suez. Dans cette situation désespérée, les deux Kaisers, le jeune et nouvel empereur Charles 1er, .giuidé et conseillé par son suzerain Guillaume II, ee souvinrent des méthodes de Frédéric II. La trahison des Sturmer, des Raspoutine, des Soukhomlinof et des Pri/topopoff laissa Broussiloff sans munitions et la Roumanie sans les renforts promis. L'un fut arrêté, l'autre refoulée et envahie.I.e danger momentanément écarié restait grave» L'Allemagne se résolut à faire da 1017 l'année de la défensive armée et de l'offensive défaitiste et pacifiste. Et elle déploya toutes les ressources de sa duplicité cauteleuse et de 9a vaste organisation d'espionnage.Elle usa de trois moyiens : La démoralisation des populations. L'achat des traî tresj» La provocation au découragement -hoîtles peuples et les gouvernements pour les amener à «e résigner à la paix allemande.VJ La fameuse offre d» paix du 12 décembre 1916 ouvrit la série des manoeuvres : Son mt était de jetetr le trouble et d# susciter les espoirs dans les masses éprouvées par a guerre. Sans doute bien renseigné# par ;eg agents qui infestaient on Amérique tous es degrés de la hiérarchie gouvernemen-ale, l'Allemagne choisit le moment où le Président Wilson demandait aux belligérants de préciser leurs buts de guerre et "le aire utri effort sineère vers une paix de .•oncili-ation. Encouragée par la longanimité extraordinaire avec laquelle l'Amôri-lue acceptait. les atermoiements dans les itiges du <( Lusitania t . du « Sussex » et ies autres torpillages, la lourde psycholo-rie germanique croyait à une neutralité irrévocable des « businessmen » d'Outre-At-antiquf. elle s'attendait, tout au plus à une •upture diplomatique inopérante pendauit a guerre et dont., victorieuse, elle eût rélamé une large compensation à. la paix. Pour démoraliser les populations, exas-èiv-r leurs souffrances, renchérir le coût ' [e la vie, agiter devant elle le spectre de la aminé, l'Allemagne décréta la guerre sous-riaiino à outrance, le torpillage sans aver- ' issement, infamie inconnue encore dans ' ps annales des guerres humaines. L'en-housiasme du peuple allemand pour cette ' ruauté sans nom, acheva de mettre la na- ' ion de proie au bain, de 1'hwanjtâ. at <<*_, ► fut en. définitive l'Allemagne qui fut la. pre-* rnière atteinte. Sans doute les Allies eurent et #nt encore à souffrir. Mais les Etats-Unis répondirent par la rupture diplomatique, puis par la déclaration de guerre. Us jetaient d'ans la balance la puissance formidable de leur richesse, de leur industrie et de leur crédit dans le monde, ainsi jua leurs ressources inépuisables en hommes. Le monde suivit et en cette fin de 1917. il n'y _a plus sur le globe, à part l'Espagne isolée, de nations vraiment neutres en dehors des quelques petits pays : Suisse, Hollande, Suède, Danemark et Norvège, limitrophes de rAllamagnç, et que, malgré (les sympathies non déguisées des populations, ia menace sur leurs frontières communes avec nos «npemis retient esule hors da la lutte. , En ro.réfiant les vivres dans le monde, en limitant et réduisant les moyens de trans-]x>rts maritimes, la piraterie allemande força les Alliés à so réserver leurs approvisionnements et leurs navires; les derniers neutres connurent les premiers la disette et, par répercussion, l'Allemagne perdit les voies de ravitaillement par lesquelles elle avait accoutumé d'éluder le blocus économique. Le carcan d:e ee blocus Se resserra et la situation économique industrielle et commerciale est à l'aube de 1918 désespérée par delà le Rhin. Dans la réprobation de la cruauté allemande et dans le réconfort des alliances nouvelles, les peuples de l'Entente puisèrent une énergie renouvelée et une iiaine renforcée. La démoralisation espérée, ce fut l'Allemagne qui la connut. a o> La révolution russe faillit compromettre l'œuvre de la trahison allemande : elle balaya lo Tsa.risme déco.nsidéf? et 1rs ministères vendus.Mais Berlin remrit l'arfaile sur de nouveaux frais. Connaissant i. tond l'idéologie et l'humanitarisme rêveur des Slaves, elle l'accola dans le monde tous tes bannis du régime m'oscovite, et les dépêcha, les mains pleines d'or allemand, à Rétrogradé et da.ns les armées russes. La révolution socialiste de mai renversa la révolution bourgeoise; la révolution tuiar-chiste des maximalistes, manquée une première ferts en juillet, prit le pouvoir en novembre. Dans les années, 1» graine l'indiscipline semée par les missionnaires lu Kaiser, poussa en une désolante Vnois->on. L'ivresse de la liberté fit oublier îo levoir et la patrie? leurrées par la fraternisation des social-démocrates allemands, les troupes russes se transformèrent en une co-luc humaine. Au premier choc elles s'enfuirent! éperdues. Presque sans coup férir, în^une promenade militaire à peine entra-,ée" par la résistance de quelques régiments idèles, les généraux allemands réoccupe-•ent les territoires conquis par Broussiloff tt au nord poussèrent jusqu'à Riga. En Italie, Ja tro&iscxn. faillit réussir dan»

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