Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 29 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4q7qn60b98/
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QUATRIEME ANNEE — N" 2062 Le Numéfo : lO oetitime^ SAMEDI 29 DECEMBRE 1917. tt PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28te* Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Apparences trompeuses Français, Anglais, Hollandais, et voi ftussi, Allemands qui lisez les journai: belges publiés dans nos séjours d'exi gardez-vous de croire, sur la foi de ce tains signes, que nos compatriotes, d visés en plusieurs camps hostiles, n'a tendent que la fin de nos malheurs poi se replonger dans les luttes de part N'est-ce pas feu Georges Fonsegrive qi publia naguère, sous le titre de Cort ment il faut lire les journaux ? un livi original et charmant en vue d'apprei dre au lecteur à découvrir la vérité, o tout au moins sa trace, dans la multituic des journaux qui l'arrangent et la fa: dent chaque jour, même sans le faii exprès, au gré de leurs passions ? Les journaux ne sont pas toute l'op mion. Et puis, il y a journaux et jou: naux. Qu'esst-oo que cela peut nous faii par exemple que M. Camille Huysmar soutienne, dans une feuille fondée çrê lui à son usage exclusif, que la questio flamande doit être réglée, après la gue: re, par l'intervention des puissances ei ropéennes, de toutes les puissances, compris l'Autriche, y compris l'Allem; gne? Que représente ce malheureux Lui tout seul, et ce n'est pas assez. So parti l'a répudié. Ni dans la Belgiqu captive, ni en Angleterre, ni en Francs ni en Hollande, on ne trouverait un seule personnalité socialiste pour cai tionner ses folies. Que représente so journal? Qui est-ce qui le lit? Sa me notonie dans l'outrage a fini par blase les moins difficiles. Il avait, au débul auprès des gens qu'il insultait, un cei tain succès de curiosité. C'est fini à pr< sent. L'indifférence l'enveloppe. Il i'au le voir oité et reproduit dans une feuill de Hollande ou d'outre-Rhin pour s persuader qu'il est encore en vie. D'ail leurs, s'il vit encore, il y a longtemp ijli'il a cessé d'exister !... r * * Justement, nous avons sous les yeu: lui journal néerlando-belge qui a fai un sort à l'article, où M. Camille Huys mans adjure les nations européenne d® régler souverainement, après la guei re, sans nous et au bésoin malgré nous probablement, la question des langues Entre ce journal et l'organe de M. Ca mille Huysmans, il n'y a aucun lien d r parenté, nous nous empressons de l dire. L'intervention» étrangère réclamé par ce solitaire arrogant et aigri, c journal la repousse et la combat. Mai avec quelles circonlocutions et ave quels ménagements ! Il faudra, d'aprè luidédoubler tous les ministères dan la Belgique délivrée ; quant à M. Ca mille Huysmans, il a plus d une cii constance atténuante à son actif ; il ; a des ministres, des fonctionnaires, de journalistes plus coupables que lui. G sont ceux qui foulent aux -pieds, tou les jours, la cause flamande !... Que cet aveuglement et cette dérai «on, chez des hommes qui auraient pi s'élever à un rôle national en Belgiqu et en Flandre, soient un sujet d'étonné ment et de tristesse : nous ne disons pa le contraire. Mais voyons nettement le dimensions du verre où se déchain cette tempête. Au nom de qui parle e fulmine ce journal ? Quelles sont le personnalités flamandes rangées à se côtés ? Où le lit-on, et qui ? Quand ri ou lui disons que les 99 centièmes des Fia mands, dans l'armée et en France, l'i gnorent oni le répudient, notre confrèr nous reproche, tout hérissé, de le vou , Inir humilier méchamment. Ge n'est pa vrai. Notre seul dessein est de lui eu vrir les yeux. Si ses idées étaient par tagées par la majorité des Belges de si langue, il faudrait attribuer son notoir insuccès, manifesté par le petit uombr de ses ouailles, ou à la médiocrité d son talent ou bien à urne insuffisant énergie. Voilà de quoi il aurait le oroi de se fâcher. Mais nous ne lui faiton ** pas cette injure. Ce n'est pas son talen qui est médiocre, c'est sa doctrine qu est fausse, antinationale, et repoussé par les 99 centièmes des Flamands. Entre l'aktivisme et le nationalisme notre malheureux confrère n'a pas ri se décider résolument. Il est, au font du cœur, Belge et patriote, mais 'l n'os mettre, dans la pratique, Ja Patrie au dessus de tout. Il déteste, il mépris t4 les Aktivistes. Mais il a peur de ieu audace, de leur surenchère, de leu grossièrete. Sans peut-être au'l j'ei rende compte, il subit leur dnSrence On dirait à le voir et à l'entendre qu'i 6e demande tout le temps : .t Commen faire pour me separer d'eux tans cou per Ig contact * » I roblènis plus in?olil ble que la- quadrature du cercle. i e: \, Aktivistes et leurs maîtres, ténr>iIl3 d< son embarras, cxploitGnt 36tt© Que ne marche-t-il résolument, le bàtoi ou le fouet à la main, contre cette poi e-née d« traîtres I II retrouverait, ai front, en France, en Angleterre ; ai tout, les sympathies qu'il a perdue*, le compagnons que sa pusillanimité a tachés de lui. Nous en pourrions cite plus de cinquante, parmi les inti.'lç< tuefs flamands, qui ne peuvent aci.r ieur chagrin en le voyant se dé-raine le beau discours prononcé. J'ai isltre jour, sur la juesfcion flamande, à x Paris, par le baron de Broqueville. I, r~ m m Quoi qu'il en soit, il faudrait plain- dre ceux de nos Alliés qui verraient ir dans ces aigreurs la preuve ou seule-j ment l'indice d'une scission nationale, j- Flamands et Wallons n'ont jamais été z_ mieux unis. Pour le plus humble de .g nos soldats, la Patrie, ce sont nos vieil-j. les provinces, presque toutes bilingues u depuis des siècles, unies et réunies, at-Ê tachées à un même prince, et fondues depuis trois ans dans le creuset de la ;e plus tragique épreuve. C'est l'intérêt des Allemands de faire passer notre frontière linguistique, simple li-i- gne géographique" entre paroisses, entre r- communes d'un seul et même pays, e pour un fossé entre deux nationalités [S différentes et ennemies. Le partage de r la Belgique est le but, encore inavoué, n de ce travestissement. Qu'un petit nom bre de Belges hypnotisés par tel ou tel i- grief particulier, ne voient point le pé-y irl, c'est, plutôt qu'un faute, un mal-t- heur, imputable à un long et doulou-1 reux exil. Mais que nos Alliés se lais-n sent tromper par les apparences ou du-e per par des semeurs de discorde, le ^ malheur serait pire et le danger plus e grand. i- Confrères français, c'est surtout pour n vous que ceci est écrit. Vous avez tort i- d'ouvrir votre porte à tel ou tel diviseur, r Belge sans doute, mais encore plus par-,t tisan que Belge. Ce n'est pas l'intérêt •- de la France. Est-ce que nous nous mê-Ions, nous, de vos disputes? Pour la t deuxième fois, nous prenons la liberté e de dire au journal le Pays qu'il nous e autorise, en se rangeant sous la ban-. nière d'un de nos partis politiques, à s prendre parti, éventuellement, contre sa politique à lui. FERNAND NEURAY. P. S. — Leg Allemands et les Austro-c Allemands ne parlent pas, dans leurs t propositions de paix (voir le texte pu-blié dans le X.Y" Siècle d'hier) d'inter-5 venir dans le règlement de notre ques-. tion linguistique. M. Camille Huysmans, dans cette voie, va plus loin ' qu'eux. ■ —-wwv ■» j L'Uruguay et la Belgipe 3 ; M. Guani, le distingué envoyé extraor-s dipaire et ministre plénipotentiaire de la 3 République de l'Uruguay près le gouvernement belge, a été reçu, il y a quelques , jours, par le roi Albert I"r, à" qui il a notifié la rupture des relations diplomati-Y ques et commerciales entre l'Urueuav et 5 l'Allemagne. 6 A cette occasion, M. Guani a prononcé 3 une allocution où il a dit notamment : Veuillez croire, Sire, que dans cette Ligue d'honneur des peuples libres dressés ' contre les idées d'oppression et de servi-1 tude, mon pays a pris parti pour le vôtre 3 avec toute la sincérité et tout l'élan dont . est capable une démocratie nouvelle et s désintéressée et il a jugé, bien que cemme 3 la Belgique en Europe il n'occupe dans le , continent sud-américain qu'une place géo-1 graphique restreinte, il a jugé, dis-je, que ^ la valeur des nationalités ne se mesure 3 pas seulement à la superficie de leurs ter-5 riterires, mais à la droiture de leurs ci-5 toyens, à Vliéroïsme de leurs actions et à . la loyouté de leurs gestes. Mon pays a compris que, dans l'histoire 3 sanglante et terrible de cette époque, Votre J Majesté symbolise la droiture, l héroïsme, " la loyauté. 3 Voilà pourquoi il a épouse la cause de - la Belgique e.t de ses alliés. Je pris Votre Majesté d'accepter, avec le i témoignage de toute mon admiration et de 3 toute ma sympathie, celui des mêmes sen-5 timents qui animent le président 'le la Ré-" publique, le gouvernement et le peuple de 3 C Uruguay. £ — ■ 1 - ■ 1 iwvw .. i ■■ LA VIE MILITAIRE | se trouve aujourd'hui en deuxième page. 3 LIRE DANS LA MEME PAGE : Les petits réfugiés belges ; J Nos Echos. J - wvwv . EX 1VOXJS? a p , Ci, deux informations, dont la date, as-j sez récente d'ailleurs, importe peu : La ville de Londres a honoré aujourd'hui : le premier contingent britannique irui eoni-l battit à Mons et sur la Marne en 191-5. k Le ministre de la guerre anglais annonce - gue tous les officiers, sous-officiers et soldats . du corps expéditionnaire, ainsi que la divi , sion des fusiliers marins britanniques ayant 3 participé à la première et à la plus critique 5 phase de la guerre, soit jusqu'à la première . bataille d'ïpres, seront tous déeorés. i Tout cela — mettons les points sur les i - — se passe en Angleterre. .Mais nous ? Le i gouvernement ne pourrait-il créer, pour - les braves qui ont fait Liège, Haelen, An-s vers, l'Yser — l'Yser surtout ! —- uwe mé- daill© commémorative '? La. médaille clé r l'Yser, par exemple; pour lui garder toute sa valeur, on la donnerait à ceux-là seuls qui ont fait toute la campagne d'août-no-vembre 1914 — ou, du moins, toute la oa-tailie immortelle qui nous assure la vic-l- toire. US ALLIÉS CONTRE LA PAS MHAIKÏI [e fins fe li i2!«otc inid! 6* LA POSITION DES MAXiMALISTES SEMBLE PRÉCAIRE -v/ ! Nous voici donc devant la manœuvre al i lemandè prévu© et annoncée pour Noël • Comme l'a bien dit jeudi à la Cframbri française le ministre des Affaires étrange res M. Pichon, c'est là une offre indirect-i aux Alliés. Elle ne s'adresse pas aux Rus ses» seuls interlocuteurs que MM. Czernii et von Kuhlmann ont devant eux, mai: plutôt et uniquement aux Alliés. Et chez le< Alliés ce n'est pas aux gouvernement! qu'on veut parler mais aux population! parmi lesquelleis on cherche à répandr* l'espoir d'une fin proche des souffrance! i endurées depuis trois ans et par là, la dé i moralisatiion, le défaitisme et la résigna tion à la paix allemande. Malgré sa réputation d'habileté, M. 'voi KuMmann a i|fei) joué de malheur. Le monde aura connji en même temps et 1s proposition insidieuse venue de Berlin o la magistrale et péremptoire réponse fait* au nom de la France par M. Picliom. L'ef fet moral est lamentablement manqué, doit on se dire à Besrlin. La presse eit l'opinion, dans l'Entente sont bien d'accoird : il faut repousser la tor tueuse manœuvre allemande. Celle-ci est un réconfort pour nos brave: soldats et pour la tenue magnifique de tou tes les populations, y compris et surtou' celles qui gémissent sous la botte all3-mande : l'Allemagne ne croit plus à la vie toire; elle cherche uniquement à sauver lf plus possible du désastre. Mais personne ne se laisse prendre au piège. Chacun le dénonce. On peut le voir à notre Revue de presse. , L'Allemagne elle-même n'est pas sûre d£ la Russie. La .position des maximalistes devient de jour en jour plus instable, et plus rtxemacée.Le général Tcherbatchef s'est rendu à la décision de la République ukrainienne et a pris le commandement -le? troupes de la Russie méridionale. Et malgré 'toutes les nouvelles tendancieuses lancées par Lénine et Trotskv, il semble _er-tain que les généraux Korniloff, Kalédiçe et Dontoff sont maîtres et \ainqueurs dans le Sud et l'Est. Petrograde est affamé. PERCY. Les maximalistes commencent à comprendre Petrograde, 27 décembre. M. Zinovieff, délégué pour la paix^ a annoncé mercredi au Soviet les résultants des négociations. il déclara que la répugnance marquée par le comte Czernin pour la .paix séparée avec la Russie semblait démontrer que l'ennemi n'a jamais considéré ces négociations que comme un moyen d'entrer indirectement en relations avee les Alliés, en vue d'obtenir la paix générale. Les journaux constatent que la situation se complique davantage du fait que les Allemands demandent aux délégués rus-ses de leur servir d'intermédiaires auprès des Alliés. Or. si les Alliés refusent et si la paix séparée 6st signée, les Allemands < c-cuj>eront des points stratégiques, comme garantie, sur le front russe. Cette prétention n'aurait pas été justifiée sous l'ancien régime car Petrograde était le centre de toute la Russie, mais la politique incohérente des bolcheviks a changé tout cela et la capitale ne représente plus le pays. La transition entre la .centralisation ancienne et les organisations locales indépendantes se fait lentement et il est peu probable que l'Assemblée Constituante arrive jamais à refaire ce qu'ont défait les maximalistes. — (Radi-o.) KALEDINE A BIEN ETE VAINQUEUR, QUOIQUE DISENT ES MAXIMALISTES Petrograde, 27 décembre Les journaux affirment, contrairement au comrnunioqué du chef du détachement des troupes maximalistes, qui annonce la déroute des forces de Kalédine, que celles-ci ont battu pour la deuxième fois leurs adversaires. D'une fa;on générale, les organes maximalistes sont muets sur les opérations de leurs troupes. Seule, la « Pravda » (maximaliste), a publié dans la matinée, un entrefilet mettant su "ftrde ses lecteurs contre les nouvelljs non5confirmées publiées par les journaux adverses çpii annoncent tes défaite® des maximalistes. La « Pravda » ajoute que des contingents importants du front sont en route contre l»s forces ukrainienes et qu'on attend un combat près de la gare de Imerinka. PLENIPOTENTIAIRES MAXIMALISTES Zurich. 28 décembre. Des renseignements sûrs indiquent que les négociateurs maximalistes ont produit une fâcheuse impression_ sur les autorités militaires allemandes qui ont été chargées de les recevoir. Le prince Léopold de Bavière a été assez désagréablement surpris de voir s'asseoir à sa table quatre « plénipotentiaires » qu'un des assistants décrit ainsi : Un matelot de vingt-quatre ans, complètement illettré. Un soldat do vingt-et-un ans, non moins illettré. Un brave homme d'un^'cinquantaine d'années, qui avait l'air d'un illuminé et qui avait une idée fixe : jiroclameç le partage des terres. Enfin, une femme qui revient de Sibérie r-ù <-11 r». niroi + ôfâ Honnrtûa rvmir» QVAl.r fromnp -1 dans un attentat contre un ministre de la . guerre. ; Sous les ordres de cette délégation so - trouvent, parait-il, un général et un amiral > que les Allemands considèrent comme des - hommes de valeur. Mais l'état-major alle-î mand d'« Ober-Ost » ne s'en plaint pas s moins des étranges plénipotentiaires qu'au i lui a donnés pour convives. Le comte Czer-: nin et M. von KuMmann semblent avoir i §té moins difficiles sur le choix de leurs s rèlations. LES NEGOCIATIONS RUSSES ET LA CENSURE ALLEMANDE Zurich, 28 décembre. La censure allemande permet seulement nujourd'hui que les journaux publient le i texte des propositions russes soumises à la ; conférence de Brest-Litovsk, le 22 décembre. Mais cette publication n'est autorisée qu'avee un texte altéré dans les différents paragraphes. — (Radia.) LES TROUPES CHINOISES MAITRESSES DE KHARBINE APRES COMBAT Londres, 28 décembre. On télégraphie de Tien-Tsin, d'après le « Nortb China Mail », que le général chinois commandant les troupes régulières de la région de Kharbine (Mauchourie) a envoyé un ultimatum aux autorités extrémistes russes, les sommant de désarmer leurs hommes dans les 48 heures. Le général chinois est appuyé par toute la population russe modérée et par les consuls de l'Entente. Dans le cas où les extrémistes n'obéiraient pas à l'ultimatum, le général chinois est décidé à employer la force. D'autre part,o>n télégraphie de Shanghaï: Un télégramme de Kharbine aux (t Nortli China Daily News » annonce que les troupes chinoises sont pratiquement maîtresses de la ville, es extrémistes russes ayant es-sp.yé de fomenter une insurrection, celle-ci W.jteouffé,e par l.es. Chinois art arr.ôtèrgai touso les meneurs. La ville est calma — (Radio.) — 1 »WWW' ■ .... LA GUERRE et les œuvres d'art en Belgique « Le vrai rôle de là Belgique, pays paisible et neutre, est tout indiqué : c'est d'être l'arène pacifique de toutes nos recherches et rencontres artistiques .. » Ces quelques mots — qui résument, si fidèlement, nos idéals les plus purs d'avant la guerre, notre pire ennemi les a dit. Ils sont de Guillaume II, lui-même, lors de sa visite à l'exposition de « l'Art belge :iu XVII® siècle », ouverte à Bruxelles, lors de l'Exposition universelle de 1910. Ces quelques mots, le baron H. Kervyn de Lettenhove — à qui s'adresait le Kaiser — les rappelle, aux premières pages d'un livre dont le titre sert h" cet n.rticle; d'un beau livre, pieusement dédié : <( A la mémoire de mon bien cher fils Jacques Kervyn de Lettenhove, engagé volontaire, tombé glorieusement sur l'Yser le 18 octobre 1914, et de tous ceux qui moururent comme lui pour l'honneur et la liberté de 1», Patrie belge en défendant héroïquement la sainteté et la beauté d» nos autels et da nos foyers. » Cette hypocrite déclaration du Kaiser; ce titre; cette dédicace; quel rapprochement, et quelle leçon ! Notre naïve confiance, entretenue par les manœuvres germaines, devait aboutir au martyre, dont le baron Kervyn décrit, une des phases. L'autorité que lui donnent son savoir et ses travaux, l'amour fervent dont — membre de la Commission royale c'es Monuments et des Sites, et du Conseil supérieur des Beaux-Arts — il entourait la part la plus éclatante de notre patrimoine, le désignaient pour écrire ce douloureux martyrologe. L'éditeur Van Oest semble avoir mis une piété pareille à parer, d'une recherche typographique et d'une illustration éloquente, ce pieux inventaire de nos trésors saccagés. Eglises wallonnes; béguinages flamands; cathédrales 9uperbes; châsses, tableaux, l'historien dénombre nos richesses détruites. Dinant et Visé; Namur et Louvain: Ypres, et Dixmude, et Nieup&rt, et Furnes, «e lèvent dans leur linceul de pierres. Comme leurs statues mutilées, elles tendent vers l'assassin leurs moignons, rouges encore. Et comme le dit en terminant. M. Kervyn de Lettenhove, ces ruines vouent leurs auteurs à l'exécration des siècles.' ■m i WWW ' AU FRONT FRANÇAIS l'i heures. Au cours de la nuit, actions d'artillerie dans la région du Bois des Caurtéres. En Lorraine, dans le secteur de Pcho, le bombardement a pris, vers la fin de la nuit, un caractère d'assez grande intensité.En Haute-Alsace, une de nos patrouilles a ramené des prisonniers. 23 heures. Activité assez grande des deux artilleries au Nord de SainUQuentin. En Lorraine, un coup de main tnnemi, tenté dans la région de Veho, à la suite du bombardement signalé ce matin, a été en-raiié var nos feux L'EMPRUNT FRÉTAIS | a flépasseies 10 milliaMs fixes M. Klotz, ministre des Finances, c fait part à la Chambre, des résultats d'ensemble de l'émission du 3° Emprunt de la Défense 'Nationale. A cause des délais qu'exige la centralisation d'opé-rati'ôns si nombreuses, délais que la dif-]a ficulté des communications n'a faii qu'augmenter, ces résultats ne sont pas so encore tout à fait complets. al Aux termes de la loi du 26 octobre es dernier, la somme demandée au public avait été fixée à 10 milliards. Le pro-as duit effectif des souscriptions actuelle-M ment réunies, non compris celles qui ont été recueillies à l'étranger, ressort rs à 10,275 MILLIONS correspondant à 599 millions de rentes. On se rappelle que l'Emprunt 191C avait rapporté, en défalquant de même les souscriptions de l'étranger, une somme de 9,613 millions, correspondant à 349 millions de rentes. le U n'*st pas encore possible de préciser U quel a été le nombre des souscripteurs, n- la proportion respective des souscrip-ée lions libérées et non libérées, la part ts des versements effectués en bons et obligations et celle qui est constituée en nu-:g méraire. Toutefois, la somme en numéraire apparaît d'ores H déjà considérable ; elle réprésente environ la moitié du total. Je n. , .*VWWV»—' 1 ' " »■* li- l;: Prières nationales rs - pour la victoire ti- ni n S. 15. le Cardinal Amelte vient d'adresser .' aux fidèles d« l'archidiocèse de Paris une lettre dont voici la partie essentielle : '■ Les évêques de France ont résolu, d'un oommun accord, de convier de nouveau 1: les fidèles, au déhut. de l'année qui iii s'ouvrir, à des prières solennelles, pour la u- France et pour ses alliés. 3S La confiance que nous gardons dans le 3. succès de notre cause ne saurait nous dis-cj simuler la gravité de Ja situation présente. N'avant piaà à samhatt-w la.iBa.v j£. < qj, Z nôfls aîmnâoîffl'^aù • irtépris dé tous'Tes traités, nos ennemis menacent de tourner contre nous toutes les forces qui leur res-~ tent. Nos vaillantes armées sont prêtes à leur faire face et résolues à les repousser. Mais elles ont plus que jamais besoin du secours tout-puissant de Celui qui tient _ entre ses- inains le sort des batailles. " D'autre part, il faut au pays tout entier la patience, le- courage persévérant et la générosité dans les restrictions et les sa-i- orifices de toutes sortes qui s'imposent à st nous. e- Pour obtenir ces grâces, dans notre diocèse comme dans tous les diocèses de si France, le premier dimanche de l'année, it 6 janvier, sera une journée de supplica-ls tions nationales. 'a Et. après avoir fixé le c&rémomai de cette u solennité, le cardinal-archevêque exprime le vœ.u, que « puissent nos supplications, unanimes et persévérantes, obtenir *gifin la vie- • De partisan.d'ime paix par la raison, le président Wilson est devenu an apôtre de la paix par la force • déclare un professeur allemand New-York, 27 décembre. L'opinion allemande est très perplexe aiï sujet de ce qu'elle appelle « l'énigme du président Wilson ». Comment se fait-il que le plus grand pacifiste du monde voicï un an, est aujourd'hui devenu le plus grand « jusqu'auboutiste » ; que l'homme qui, en décembre 1916, demandait à l'Europe d'accepter une paix sans vainqueurs ni vaincus, est aujourd'hui l'homme d'Etat ennemi qui réclama le plus la victoire ? L'explication habituelle de cette énigmo en Allemagne est bien entendu la moins généreuse. D'après elle M. Wilson fut aussi insincère dans son pacifisme d'il v a douze mois qu'il l'était dans l'idéalisme» qu'il avait professé jusqu'alors. Contre ces sottises, le professeur M. F.-Bonn, qui est directeur de l'Ecole eomi merciale de Munich, élève la voix dans les' Munchener Neues te Nachrichten. Il n'y a, dit-il, aucune contradiction entre le Wilson d'il y a une année et le Wilson d'aujourd'hui. Son idéal reste le même e1> sa volonté de le poursuivre demeure inchangée. îl est sincèrement alarmé sur la Condition future de la démocratie, et c'est cette alarme qui l'a jeté dans la guerre. Aussi usera-t-il de toutes les armes à la disposition "de l'Amérique — et la plus effective de toutes est l'arme économique —■ pour garantir que « la démocratie ne disparaîtra pas de la terre ». Le véritable but de guerre du président Wilson, déclare le professeur, n'est pas d'établir la toute puissance de l'Amérique sur le monde, mais de prévenir une victoire germanique dans ia crainte de sa prépondérance, laquelle signifierait la mort du principe démocratique. Ce n'est que lorsque la campagne sous-marine et l'effondrement de la Russie l'effrayèrent sur les conséquences de la victoire allemande que le président décida lette intervention. « Ainsi, conclut le professeur Bonn, le vp/nversem.ent de la politique ai»é-i-ucaine se pro'ntiisii, qiii transforma te-disciple d'une « paix par la raison », en un apôtre d'une « paix par la force. » {Radio.) WWaV 1,1 Arrivés itti • Nieuwe Rotterdam > LE NAVIRE CHARGE DE VIVRES POUR LA BELGIQUE EST SIGNALE A ROTTERDAM Rotterdam, 28 décembre. Le paquebot hollandais « Neuro-Amsterdam », avec un chargement à destination du Comité de ravitaillement de la Belgique, qui est le premier depuis huit mois à avoir fait la traversée de New-York à Rotterdam, a été signalé hier soir à Dog-gerebank et -est attendu aujourd'hui dans •> • *1 " - /TT-» _ Jli _ \ L'avenir de la Palestine et les leloes ni?IÏY nPîNIOMR S?MNnAÏSRS INTÉRESSANTES Une conférence de M.Victor Bérard à îa Ligue des Droits de î'Homme et une interview de Msr Baudriilart Un prélat catholique s'inclinant devant les aspirations juives et musulmanes, un auditoire de la Ligue des Droits de l'Homme applaudissant un appel au respect de tous les idéals religieux voilà le double geste -dont Paris a eu le spectacle un même dimanche d'hiver grâce à la prise de Jérusalem. Le XX» Siècle a rapporté lundi matin les déclarations faites par le recteur de l'Institut catholique de Paris à la cérémonie de Saint-Julien-le-Pauvre. Mgr Baudriilart y recommandait instamment pour l'avenir dee Lieux-Saints « l«i respect des consciences religieuses des juifs ancêtres des vrais croyants, des populations arabes et de tous les chrétiens ». Ce sont presque les mêmes paroles que M. Victor Bérard employait quelques heures plus tard à quelques pas de là devant un auditoire bi^n différent. La conférence où le savant historien a parlé de Jérusalem sous les auspices de la Ligue des Droits de l'Homme mérite d'autant plus l'attention qu'elle a été -chaleureusement applaudie et prononcée devant une salle comble et une assistance où se trouvaient de nombreux syriens et palestiniens chrétiens, juifs et- musulmans, des hommes aussi représentatifs de l'opinion palestinienne que MM. Aoni Abd el Hadi, un des plus notables musulmans de Palestine, Chekry Jacyr, Khaïrailah, Zouain, Dr Eïd Chapiro et Heymann, ceux-ci israéiites, d autres encore "bien que beaucoup de Syriens fussent retenus ailleurs par une autre réunion. M. Victor Bérard a projeté une vive lumière sur lés complexités d'un pr oblème pour lequel on suggère parfais des solutions trop simplistes. Qu'a donc dit M. Victor Bérard ? On va te voir d'après des notes fidèles résumées à larges traits. m m La question de l'avenir de la Palestine, a dit M. Bérard, sort du cadre des choses simples dépendant d'un seul pays, car elle mte> resee dans l'univers entier les trois quarts de l'humanité ; c'est un problème dont la solution doit, respecter les intérêts de plusieurs nations et de diverses religions. Qui reXuserait de reconnaître des droits spéciaux aux juifs que le souvenir de Jérusalem a maintenus, malgré toutes les dispersions, dans le culte fécond de leur unité ? Les chrétiens ont des dToits égauix sur les lieux sacrés où vécut, souffrit et mouruit Celui dont la grande parole : « Bienheureux cenix qui souffrent persécution pour la justice...» réconforte t%nt de soldats de la lutte pour le droit. Enfin, Jérusalem tient aussi dans le culte des musulmans une plac^ qui justifie le respect des prérogatives chères aux pèlerins accourant en foules pour y vénérer le souvenii du Prophète et du Khalife Omar. Jusqu'ici, juifs, chrétiens et musulmans ont été également opprimés par le militarisme turc et par la bureaucratie ottomane attaché» surtout à surexciter les dissensions entre les. différents groupements religieux pour les exploiter et les dominer tous. Les musulmans présents à cette conférence pourraient témoigner que seul l'intérêt turc a pu. dicter parfois un libéralisme apparent, qu'on aurait tort, de prendre pour de la tolérance. Aussi, ne peuit-il être question un instant de laisser aux Tuircs un rôle de gendarmes dont pâtiraient les tout premiers les musulmans arabes qui seraient, d'autant plus malmenés qu'ils ont témoigné plus de sympathie aux Alliés. Peut-on parler de la même façon qu'hier des droits de la France et du protectorat français ? Il ne le semble pas, car dans la Palestine de demain, il ne sera plus nécessaire de protéger les conquis contre les conquérants. Il faudra, au contraire, fonder solidement l'équité pour rendre inutiles les interventions "qui étaient nécessaires jusqu'ici. S'il v a vraiment un droit dont on puisse parler'à ce propos, il appartient, au seul successeur de Godefroid de Bouillon qui s'est montré digne de lui par le courage et la dignité morale, le Roi Albert I6r, qui détient toutes les qualités nécessaires pour être le mandataire tesponsaliie des peuples civilisés et pour faire régner la justice et la paix entra les divers éléments religieux en es ©arta*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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