Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 24 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2b831/
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i 83e 'ANNEE —Série nouvelle — N. 851 T^o Numéro 10 Centimes (5 Centimes an Front) SAMEDI Si MARS iSlîl rédaction & administration 13, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 PA RIS Téléphona : Guter.berg (39-63 BUREAUX AU HAVRE. 28'", rae de la Bourso - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE .} LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NSURAY LE XXE SIECLE mmi i mm iMlilimii Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France...g. 2 fr.SO pan mol» » 7 fn.SO pan tnimestn» Angleterre. 2sh.6d. pan mois • . 7sh,6d. pantrlmestrsv Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fn. — pan trime9tr9 PUBLICITÉ S'adresser â l'Admiaisiralion il Joins ou à l'Office ae Londres Les petites annonces s'ont également vécues à la Soeléio Européenne do Publicité, 10, rue de la Victoire, Parlft qui en a le monopole pour Paris. La rage aittige 3 te eatdoiiques allemands CE Quelques extraits édifiants do la,'KûeliiiscHeVQikszeiîun(|'' z SOI Spectacle attristant, mais plus édifiant Ie encore : l'acharnement des catholiques al- s°r lemands à injurier, calomnier et spolier la I Belgique augmente à mesure que la guer- Ç01 re se prolonge. lre Voyons, par exemple, le plus important des de leur journaux, la Koelnische Volkszei- Vo timg. Fr< Sans nous airêter à la menue monnaie «a des contre-vérités qui remplissent ses co- PrJ lonnes, épinglons quelques-uns des articles 511 où il s'est efforcé, pendant ces dernières de semaines, de remercier les Belges à la fa- ' çon bochc de la trop large hospitalité qu'Us I11 ont toujours accordée aux catholiques al- ™ lemands. t Ile' Ne remontons pas au delà de la mi-ian- "aj vier, et bornons-nous à feuilleter la collec- lion de ces dernières semaines, des semai- j-a nés, justement, où les chefs du Centre s'ef- tlai forçaient d'amorcer en Suisse le rétablis- S1® sèment des relations internationales en- avi tre catholiques !... LE FILS DE L'HOTELIER DE mé WENBUYNE •Le 17 janvier, la Koelnische Volkszeitung f ' publie une lettre d'un de ses lecteurs prou- 1 vont la complicité des Belges avec la Tri- a.e pie-Entente. A la mi-juillet, oe lecteur se "s trouvait à WeiJidiuyne. Le fils de l'hôtelier chez qui il était desoendu revêtit ses effets j"î militaires et le père déclara que son fils, J™ qui ne devait être rappelé sous les dra- c°' peaux qu'au mois de septembre, venait de recevoir l'ordre de se tenir prêt à partir à tout moment. Preuve évidente, n'est-ce " pas, que M. de Broqueville était de mèche ue avec M. Asquith. Dans le même numéro de la Iiœlnische Volkszeitung, on lit que l'Entente met l'E- j glis© en péril... parce qu'elle a fait partir ;0j de Rome le prélat si admirablement boche ,pa von Gerloch dont on connait aujourd'hui le les exploits. Et de cet exode, le journal de nj( Cologne rend surtout responsable M. Jules „.n VandenHeuvel, ministre de Belgique près p0 du Vatican. are LE JARDINIER fie.' HE POUVAIT PAS DORMIR a'■ „ . m; Le 19 janvier, sous le titre : « Qui a vou- $>i ta la guerre ? », un collaborateur de la K. ,rU V. raconte qu'en septembre 1914, il est allé tal en Hollande faire visite à son beau-frère, m£ hollandais de nationalité,.résidant dans les qu environs de Rotterdam. Celui-ci lui_ a ra- ([e conté ume confidence qui lui a été faite par , un jeune Hollandais. Ce dernier, en juin 1914, est allé dans la région liégeoise pour ee perfectionner dans son métier de jardi- j>j. nier. Toutes les nuits, il était emp^chiéi de (jj-dormir par des bruits singuliers. S'étant je informé auprès des gens du pays, ceux-ci CE lui ont dit que c'étaient des ouvriers qui, la rouit, étaient chargés de miner le pont de voisin, qu'il fallait pouvoir faire sauter à r]e tout moment, car la guei-re allait éclater ; <jé N'est-il pas évident, après ce conte a dormir debout, que la Belgique-.n'a que ce jg qu'elle mérite ? Aussi le fait-on bien voir ^ à ces Belges de malheur. ca Le 27 janvier, la Koelnische Volkszeitung ti< invective contre les journaux hollandais et en même temps contre le Vatican coupa- q[ bles de s'apitoyer sur le sort des déportés ie belges. cc Le 2 février, un long article prouve que l'Allemagne doit conserver au moins Anvers et ia côte flamande. Le 3 février, nouvel effort pour démon- _ trer que ce sont les Belges eux-mêmes qui ont violé leur neutralité. On invoque, pour établir la présence de troupes françaises en Belgique le 31 juillet 1914, des témoignages cités l'un par le professeur Rosen-berg de Paderborn convaincu de mensonge par nos évèques, l'autre par un propagandiste bociw: qu'on veut faire passer pour un Français. « Ces faits remarquables, ■ déclare avec componction l'organe des cathoji- q ques allemands, ont une portée extraordi- (j naire. » 1, Le 12 février, longue étudie où on préconi- ^ ce, outre l'annexion de la Belgique, le vol du Congo belge dont, on a soin de l'ajou- , ter,les occupants actuels devront déguerpir. CE QUE LES YEUX DU VICAIRE f ONT VU j Le 13 lévrier, nouvelle histoire sur l'a- c gression de la Belgique — parfaitement ! ^ — contre- l'innocente Allemagne. Cette fois, c'est un vicaire du Limbourg hollandais I dont nous regrettons d'ignorer le nom, qui c raconte dans la Deutsche Wochenzeitung ( /tir die ISiederlande und Belgien des souvenirs de voyage reproduits avec empres- ( sement par la Koelnische V olkszeitung : Ce vicaire, si providentiel qu'il semble fait sur mesure, raconte combien il a été ^ Trappé, lors d'un voyage en Belgique en juillet 1914, des mesures militaires prises J par notre pays dès Le 27 juillet. Il en tire cette conclusion que la Belgique était virtuellement d'accord avec la France et l'Angleterre pour attaquer l'Allemagne. Il signale que le 27 juillelt 1914, il a parcouru la région d'Aerschot-Montaigu-Hae-len, Di.est-Sichem ; partout on ne -voyait que des soldats belges. Le 26 juillet à la gare de Louvain, ce n'étaient que trains militaires, allant tous vers l'Est. Mais le même jour, sur la ligne Bruxelies-Tour-nai, donc vers la France, le calme régnait et l'on ne voyait pas de soldats. Vers l'est, la fièvre ; vers l'ouest et le pud, le calme. D'où cette conclusion r Se trouvera-t-il encore.uin homme raisonnable poutr croire que ces mesures militaires fié-vreus€anen.t exécutées sont restées. Ignorées des Allemands ? Co serait trop de naïveté que d'appeletr cette alititinde de la 'Belgique de la neutralité ! Non, la Belgique ne s-'est pas conduite romme il convient à un neutre, mais bien comme un ennemi provoquant de l'Allemagne. L'Allemagne menacée n'a donc pas comanis une injustice en prênant des mesurées pour se défendre. Elle auraii piu. dire à Juste titre : Tu agis en ennemi ! et entrer Jfarcmenjt eî simplement en Belgique. Mais I ;lle fut assez noble pour demander l'autorisation de passer. Et ces méchants Belges n'ont pas été émus d'une si touchante noblesse !..., LA BELGIQUE SE PREPARAIT A ATTAQUER L'ALLEMAGNE i ALORS QUE < CELLE-CI NE SE DOUTAIT DE RIEN ! Une fois la noirceur de notre âme démontrée de façon aussi péremptoire, on se demande vraiment pourquoi la Koelnische Volkszeitung se donne tant de peine dans son numéro du 14 février pour disculper le chancelier d'un lapsus aussi bénin que son fameux : « Chiffon de papier ! >T Il est vrai que la feuille allemande est contrainte d'avouer que beaucoup de neutres refusent de croire à cette scélératesse des Belges. Et pourtant la Koelnische : Volkszeitung a de si belles histoires pour prouver, comme elle dit, « qu'au delà de la frontière occidentale, on avait fait des ! préparatifs de guerre très avancés alors J qu'en Allemagne on ne se doutait encore de rien 1 » , C'est dans son numéro du 24 février, ' qu'on a pu lire cette plainte attendrissante en marge d'une déclaration d'un premier î lieutenant affirmant avoir vu en août 1914 1 dans les mains d'un paysan belge des . bords de la Semois une lettre datée de Namur le 22 juillet et signalant la présence dans les forts d'officiers français et an- ' gl<ais venus pour préparer la marche en ] avant contre l'Allemagne. Personne ne J peut montrer cette lettre, mais qui donc oserait mettre en doute la parole ou la mémoire d'un premier lieutenant aile- ' mand ? La Koelnische Volkszeitung n'hésite pas à conclure que ce témoignage va réduire I à néant les doutes émis sur la culpabilité de la Belgique. Pour achever de les pulvériser, ce journal extrêmement sérieux invo: que ie témoignage de deux Allemands qui ont séjourné à la côte belge dans les premiers mois de 1914 et qui assurent avoir constaté dès ce moment l'attitude hostile de la population belge envers les Allemands. Pensez donc : l'un d'entre eux jure avoir entendu des enfants belges les traiter de sales Boches ! CONCLUSION PRATIQUE ^ Restons, si vous le voulez bien, sur ce joli trait. Nous pourrions en citer bien ( d'autres qui achèveraient de prouver que le journal des catholiques de Cologne réunit éminemment ce mélange d'odieux et de grotesque qui constitue le vrai Boche.Nous pourrions citer d'autres articles ou des ques* anemands"sont infm&'l ^rP<®# ] des mêmes sentiments. Cette démonstration a déjà été faite, elle pourra l'être encore, mais qu'il nous suffise pour aujourd hui d'avoir montré qu'après deux ans dune ■ guerre injuste, rien n'est changé dans 1 Citât d'esprit du journal catholique aile- ; mand qui connait le mieux la Belgique et ^ qui a le plus de raisons d'être convaincu de notre loyauté. Gravons tout cela dans notre mémoire pour le jour où les catholiques allemands et leurs avocats réclameront, au nom de l'intérêt catholique, un oubli à la faveur ducîuel on pourrait recommencer avec plus de chances de succès le mauvais coup qui est en train d'échouer. . » . Les gens qui nous traitent ainsi sont des hommes en qui nous avons eu confiance des hommes avec qui nou^i avons entretenu dés relations di'amitié. Ces relations, nous ne craignons pas de le dire dans la pleine conscience de notre devoir de patriotes et de notre droit de catholiques, nous y avons renoncé définitivement, nous ne les renouerons jamais. Si quelqu'un, osait nous demander pourquoi, il nous suffirait de le renvoyer aux lettres de l'épiscopat belge et a la collection de la Koelnische Volkszeitung... Ed. DEVOGHEL. - VWVW AU PILORI JJI Dans le beau mandement de carême que nous signalions mercredi, le cardinal Mercier flétrissait « quelles félons qui se prêtent au rôle lucratif de délateurs, de courtisans et d'espions... » Tous les Belges auront reconnu parmi Ci les misérables qui ont mérité d'être ain- n si cloués au Dilori parle gTand prélat d< patriote les complices du gouvernement allemand dans son œuvre de division en Flandre. . , ... , Le Bruxellois a précisément cite dans son numéro du 15-16 mars les noms des ^ sept traîtres qui ont été reçus à Berlin „ nar le chancelier du Kaiser en qualité de a déléguée du prétendu Conseil des Flan- F dres. , ,, „ Voici cette liste telle quelle a paru a dans la feuille emboohôe : Dr. Aug. Borms, directeur au fylinis-1ère des Sciences et Arts, à Bruxelles ; l)r. Duraon, médecin à Bruges ; Lam- d Brechts, professeur « Bruxelles ; Dr. P Taclc, directeur général de l'enseignement supérieur flamand à Bruxelles ; Dr. Van den Broeck, avocat à Anvers : Dr. Ver liées, directeur au ministère de ( l'Industrie et du Travail, à Bruxelles ; j prof. Vernieuvie, directeur général au ministère de l'Agriculture, à Bruxelles. Cette liste est extraite d'une note offi- f cielle du gouvernement impérial à la i presse allemande. Que compte faire le gouvernement belge à l'égard de ces traîtres ? « VWVW le Prince de Galles au Front 1 Londres, 23 mars. — La circulaire de la ■ Cour, parue cette nuit, annonce que le 3 prince de Galles, accompagné du capitaine [ lord Claud Hamilton, a quitté le palais • de Buckingham pour retourner au front. 3 | (Daily Mail.) L'ennemi rejeté au sud de St=Quentin ■ 'vwywv 1 De nouveaux détachements français franchissent î'Aiîette Paris, 24 mars, 14 Heures. Au nord ds Saint-Simon, l'ennemi a déclenché hier, en fin de journée, une violente attaque sur nos positions en avant du village d'Artemps ; d'abord légèrement refoulées, nos troupes ont aussitôt cc.n-tre-attaqué avec vigueur et ont réussi à rejeter l'ennemi jusqu'à Grand-Seraucourt, La lutte d'artillerie a été assez vive entre Somme et Oise. Au sud de l'Oise, de nouveaux détachements ont franchi l'Ailette. Canonnade intermittente dans cette région. Au nord de Soissons, nous avon9 réalisé de nouveaux progrès. Il se confirme que les attaques dirigées par l'ennemi sur le front Vregny-Chivre3 ont été extrêmement violentes ; sur un seul point, les Allemands ont lancé un régiment tout entier. Deux de nos compagnies de chasseurs, un instant isolées du gros de no8 forces, ont réussi, après un combat acharné, à se dégager d'elles-mêmes et à ramener des prisonniers. Les pertes subies par l'ennemi au cours de ces tentatives infructueuses ont été très élevées. Plusieurs coup9 de main ennemis au nord-ouest de Reims, vers Maisons-de-Ghampagne. au bois d'Avocourt et dans la région de Sairit-Mihiel, ont éclxoué sous nos feux. AVIATION Dans la journée d'hier, un Albatros de chasse a été abattu dans nos lignes dans la région de Vézelise. [Saint-Simon est une grosse commune, située à G kilomètres ù. l'est de Ham. et ïi 15 ki-leraètres au sud-ouest de Saint-Quentin. De yt-Simon wirt une bonne chaussée qui conduit à Saint-Quentin en ligne presque droite. C'est sur cette chaussée que sont bâtis les villages d'Artemps et de Grand.-Serau-court. Celui-ci, qui est le plus rapproché de Saint-Quentin, eu est distant d'une dizaine de kilomètres. Au village de Grand-Seraucourt, les Français "menacent de déborder la ville de Saint-Quentin par le sud, car co village est à peu près sur le même parallèle que cette ville. C'est ce qui explique l'acharnement mis par l'adversaire pour disputer ce secteur.] ECHOS Bai;s l'armée Par-un arrêté en date du 18 courant, le roi vient de décider d'abroger l'arrêté du 12 août 1915, portant création du corps de cavalerie. u. n «W1U ' CJ L'expansion belge au Brésil ^ Le Ltoyd Royal Belaç, i'Jsqlu- aîên,qûlîl"s'èst tracé pour l'après-guerre, j' vient de créer des agences dans les pays il'outre-nier. Après s'être installé à New-York, à Bué- ci nos-Ayr.es et à Bombay, il vienrt d'ouvrir J" des succursales dans les principaux ports ^ brésiliens, R-io^de- Janeiro, Santos, Ber- g nambuo et Bahia, do concert avec le Pro- q duce et Warrant C°, autre organisme belge s< appelé à un prompt et important dévelop- d pâment. ^ A Rio-de-jancit'o, le ministre de Belgique = a fait annoncer par les journaux qu'à par- ^ tir du 1er février, les bureaux du consulat , général de Rio-de-Janeiro sont installés v dans les locaux du Lloyd Royal Belge, 19, p ruia Sao^Bento. n A Santos, c'est également le consul de ^ Belgique qui est chargé des intérêts du *] Lloyd Royal Belge. 1: VWVW llj) belge général dans l'armée j britannique s Le colonel Adrien Carton de Wiart, de 1-l'.armée britannique, vient d'être nommé général de brigade et chargé du comm.an- j dement d'une 'brigade combattant sur le t front de l'Ancre. Appartenant à l'un des / plus fameux régiments de cavalerie, le 4° régiment des Dragons de la garde, il a i depuis La guerre été blessé ci,nq fois déjà et a obtenu successivement le D. S. 0., la Victpria. Cross,. la croix d'officier de là < Couronne de Belgique avec croix de guerre, et maintenant le grade de brigadier- ■ général à l'âge de 35 ans. Il a perdu utn œil et um l>ras, mais cela ne l'empêche pas de rester un brillant cavalier, et il est un des officiers les plus populaires de l'armée J ■britannique. www 71 la caisse des reports e M. MicJldl Levie, ancien ministre des " finances, vient d'être élu président du 1 Conseil d'administration de la Caisse des - Reports de BruxieMes, en, remplacement ,t de M. Dansette, décédé. WMM n Pour les Luxembourgeois s Nous avons annoncé la constitution 's d'une Union des Luxembourgeois de l'ar-n mée belge sous la présidence du docteur te ATend., de l'hôpital militaire belge du Cap i- Ferrât. Ajoutons que cette assooiation s'adresse t, aux grands-ducaulx de l'armée belge, naturalises ou nom, aux descendants de grands-ducaux, aux Luxembourgeois belges parlant T'yliome du pays (patois d'Arlon) 'pt à tops les Belges, militaires ou civils £viant > des relations ou des amis dans le grahd-1- duiché. o s/wtw e\ Mariage '■ On nous fait part du mariage à Londres j'e de Mlle Marthe Criquelion, de Bruxelles, . aeve M. Alfred Henry, ingénieur de l'admi ' mistration des Télégraphes Belges. tu —— www L'artille rie roumaine disperse ua mm et entrave des travaux de l'ennemi 5assy, 22 mars, 21 heures. — Sur «oui !< front, activité réciproque de l'artillerie. Sur la frontière ouest de la Moldavie, ui convoi ennemi qui s'avançait au nord de l< vallée de Cashin a été dispersé par notre ar tillerie. L'ennemi a bombardé plus violemment I; région de Movilev, où il a lancé des obu asphyxiants Sur le Sereth, notre artillerie a empëch à plusieurs reprises les ^gvaua entrepris pa l'ennemi. wjiww——ig————KBBMa— ni i iima t Vers la société , des nations?... I ] i Si le nouveau cabinet est accueilli par une unanime sympathie* les phrases généreuses de M. Ribot en l'honneur de la So- , ciété des nations n'ont pas eu grand suc- ' ces dans l'opinion française où on les a l lues avec un sourire de scepticisme. Beau rêve, dit M -ÇWrwm/iAfui jlans YEclio de Paris et le Temps : J'aurais fini mon compte rendu, écrit l'ancien président du conseil, si je n'avais réservé pour la bonne bouche le plus fin suc des méditations do M. Ribot sur les joies infinies dume Saiente, selon ces docteurs de la Haye que je n'aurai pas moins de joie à admirer que lui-même, aussitôt que sa lanterne sera seulement allumée. En mn noble mouvement d'éloquence (d'où quelque astuce politique ( n'était pas nécessairement exclue) notre président du conseil a remis sur leurs justes bases toutes nos constructionsjfbranlontes d'humanité. Je ne puis que lui en rendre grâces. Un si beau rêve n'est point à la portée de vulgaires politiciens à la douzaine. S'il en peut réaliser quelque partie, j'offre d'avance mon obole à la gigantesque statue de M. Ribot, tout en or, qu.e je proposerai d'ériger sur la rive droite du. Rhin, pour une bonne leçon à la Germania du: Wioderwald.. Poua* la date de l'inauguration, je m'en rapporte a lui du £oin de la fixer. Le Rappel, dont le radicalisme n'est pas plus suspect que celui de M. Clemenceau, s'élève tout aussi énergiquement contre un projet dont l'idyilde se paierait trop cher : La Société des Nations ! Fichtre / Mais les Roches aussi sont une nation ! Et les Austro-Roches ! Et les Tmrcs ! Et les Bulgares ! Ah ! bouigre ! Alors quoi ! nous allons vivre en société avec tous ces gens-là 7 Avec les pillards du Nord ? Avec les incendiaires de nos villages ? Avec les tortionnaires dés Belges et de nos compatriotes des départements en Val lis ? a^oc les sadiques qui emmènent en captivité nos filles de quinze à vingt ans ? Avec tous ces Huns ? Avec tous ces Rarba-res ? Allons donc ! Non, il n'est pas possible que l'on nous propose la moindre société que ce soit avec cette compagnie de ba.gnards. Votre Société des Nations serait la dernière des imaginations folles, si la cohabitation était obligatoire avec l'opprobre du genre humain, si les misérables n'étaient pas punis et sévèrement, si_la justice ne suivait pas son coutrs. Société des nations ! Société des nations ! Tarte à la crème, Molière 1 Est-il bien (nécessaire d'ajouter que les Belges, que tous les Belges éprouvent à l'égard de cette fameuse « société » la môme répulsion ? Heureux, seront-ils* si tous ceux qui caressent aujourd'hui ce rêve utopique se retrouvent aussi généreux le jour où il s'agira de résoudre des questions de tarifs et de douane pour établir ■ entre petits et grands alliés d'aujourd'hui une véritaible société des nations... www LEE SPORTS H FUT Un officier nous écrit : J'ai lu avec intérêt l'article publié sur s les sports dans le XX® Siècle du 10 mars. Permettez-moi de vous dire que je n'ap-• prouve pa-s toutes les conclusions de votre collaborateur. Actuellement, les troupes du front n'ont pour s'exercer — et Dieu sait si elles en ont besoin — que les routes de la région, et vous savez ce que ce mot de routes sig.nl-j fie ici. 1 II ne faut en faire reproche à personne, car notre gouvernement n'est pas assez riche pour acquérir des terrains suffisamment vastes. Votre collaborateur cependant réclame des hectares et des hectares pour les épreuves sportives, o Assurément, le sport a s'a place marquée dans l'apprentissage de la guerre, n mais à la condition que, comme toutes cho-j? ses d'ailleurs, il reste à sa place. a ■ WWW ' I IS — On télégraphie de Tien-Tsin que le mité nistre et les consuls allemands partiront pro-ir bablement avant dimanche pour' Shanghaï; en route pour l'Allemagne. 1 j LA GUERRE VUE DE LONDRES I uruiKunwt [Correspondance particulière du XX\ Siècle) Londres, le 20 mars. Tout est à l'avance aujourd'hui. On ne la lit plus sur les affiches des journaux, car la crise du papier a fait supprimer les affiches. Mais les titres la jettent aux yeux. Et elle est dons tous les articles. Il se trouve certains grincheux pour dire : « Mais on ne parle pas de l'avance française dans ces journaux. Les Anglais ont pris Péronne et Bapaurne, mais les Français tiennent Chaulnes et Noyon. Les Anglais ne parlent que d'eux-mêmes... » Grincheux, je le répète. Il y a partout des exaités. Il existe tant de Belges qui affirment avoir sauvé le monde en 1914 (la plupart en quittant Bruxelles pour Osten-de aux environs du 10 au 15 août) qu'il faut bien y avoir, de ce côté-ci de l'eau, quelques échantillons du môme type. Puis, la fierté nationale n'est pas un vain mot. Et gardons-nous de même du jingoïsme. Sans les Jingoës, l'Angleterre ne serait pas en 'guerre. Un peuple a besoin d'orgueil.Cet orgueil, d'ailleurs, est loin d'aller jusqu'à la méconnaissance du rôle des autres nations combattantes. Verdun n'a arraché à l'Angleterre, pendant des mois, qu'un cri d'admiration angoissée. Et voici ce qu'aujourd'hui même un journaliste anglais, indiquant la part qui incombe à chacun des Alliés dans la lutte suprême, écrit dans le Daily Mail, comme conclusion d'un vibrant tribut rendu à la France : « Les Français sont ardents, in arrêta-blés. Mais ils ne sont pas au-dessus de la nature humaine. Rappelez-vous leur effort et leurs pertes pendant les dix-huit premiers mois de la guerre. Observez la longueur de leur ligtne. Etudiez leurs chiffres. Et vous verrez tout de suite que l'Angleterre doit agir. » l'auteur de l'article ajoute î « Assez joué de l'inépuisable force en hommes de la Russie, de la Chine, de l'Amérique ! Assez joué de l'affaissement de l'Allemagne et de l'Autriche : aucune n'est en train de mourir de faim, et l'Autriche . était bien mieux organisée u ue. jxm§, ,j£ (il y au au ires marrS que les marks allemands, pour baisser sérieusement) et assez joué de la révolution en Allemagne. 11 n'y a pas l'ombre d'une chance qu'elle se produise ; à moins que l'armée allemande ne capitule avant d'être brisée et d'avoir laissé envahir le sol allemand. » Sages paroles, les premières comme les dernières, et dont tout le monde gagnerait à se pénétrer. o. — Le « Telegraaf » apprend qu un système de cartes de charbon sera applique sous peu. en Hollande pour les industries et pour les particuliers. — M Louis Braud, rédacteur en chef à la > Dépêche de Toulouse, est décédé subitement ce matin, à l'âge de 79 ans. ENCORE 1111 navire américain torpillé Vingt marins auraient péri Londres, 23 mars. — Une dépêche d'Amsterdam annonce que le vapeur américain « Healdton », de la Standard Oil C°, qui transportait une cargaison d'huile à Rotterdam a été torpillé par un sous-mariiï allemand. Sept hommes seulement de l'équipage qui avaient pris place dans une chaloupe ont pu être sauvés. Une autre dépêche d'Amsterdam envoyée aux « Central News » annonce que parmi ces sept survivants se trouve le capitaine Muir qui déclara que son navire a été torpillé deux fois sans avis préalable. Le feu se déclara aussitôt à bord et le navire disparut bientôt, englouti. Vingt hommes qui s'étaient réfugiés dans un des oanots ont péri. Le n Healdton .. (ex-Firelight), capitaine Muir, était une goélette de 4.488 tonnes, construite en 1908 à Greenock. LES SURVIVANTS Ymuiden, 23 mars. — Le chalutier-vapeur Java est arrivé avec treize hommes du vapeur Healdton. D'après les survivants, la canonnade dm sous-marin mit le feu au vapeur qui lut attaqué sans avertissement dans les limites de la zone libre. Des quarante et un hommes de l'équipage, dix-neuf ont vraisemblablement été. noyés, un canot s'étant retourné. Devx. autres, qui sautèrent à l'eau, ont été également noyés. — vw*i*vw 1 ETAT WEEII1BSI OMIT U HffiiO! Avant que la nouvelle, _du utornillaxre il « ?—. — r Washington, 22 mars. — On apprend tiu'un Etat neutre européen se propose d'offrir sa médiation pour empêcher la guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne. On voit là une manœuvre de l'Allemagne pour embarrasser M. Wilson et semer ia division dans le Congrès. De source autorisée, on déclare qu'il ne sera entrepris aucune discussion relative à cette médiation, tant que l'Allemagne n'aura pas commencé par renoncer à la guerre sous-marine effrénée. Le Président et tous les hauts fonctionnaires sont d'accord pour dire n'avoir jamais désiré la guerre, mais ils y serons contraints afin de protéger les droits «< I les vies des citoyens américains contre une aerressinn illicite.. LA REVOLUTION RUSSE HHDT ÛE li §«S SEULE HKE il IEW Le grand-duc Nicolas publie une lettre dans laquelle il avait donné au tsar un suprême avertissement On a lu hier,dans une de nos dépêches r deDÏrnière Heure que M. Bonar Law c avait invité la Chambre des Communes i envoyer au nouveau gouvernement j russe une adresse de félicitations et que î M. Asquith avait appuyé cette notion. i L'initiative du ministre conservateur I et les termies chaleureux des discours 1 prononcés à cette occasion donnent à croire que le gouvernement britannique < a reçu de IJet>rog-rade des nouvelles plu tôt rassurantes sur la tournure des événements. Tout en rendant au tsar 1 hommage que mérite sa fidélité aux alliances MM. Bonar Law et Asquith ont adressé leur encouragements au ] eouvarneroent et au peuple russes et ont exprimé l'espoir de voir les mstitu-. lions nouvelles assurer « non seulement le progrès rapide et heureux de la n>a-tion russe, mais encore la poursuite avec i une détermination et une vigueur nouvelles de la guerre contre le rempart ou' ; militarisme autacratique qui menace la ' liberté de l'Europe. » A vrai dire, la lutte continue entre les deux gouvernements, celui du prince. Lvow et de la Douma et celui du coma- - té des ie00 délégués (ie l'armée et des - clubs dirigé par M. Cheidze. Cette lutte ■ vient de donner lieu à dtes incidents si-3 "iiificatifs à propos de la nomination des officiers. Un ukase des 1600 avait décidé " que tous les officiers seraient déposés ; et que les "soldats seraient appelés à élire leurs chefs. Un « ordre numéa'O 2 » vient do paraître qui réduit la portée de - l'ordre précédent en expliquant qu'il ne visait que l'élection des comités de di-rectien des affaires purement,vdom«'sti- [" ques des troupes. Recul évident, après ' cuoi Je comité des 1600 insi&te d'ailleurs »'i.r que toutes les élections d'officiers l'éjà faites soient reconnues. Le Times croit cependant que chaque otir qui s'écoule marque le déclin du ;ouv«?rnement du chaos au profit dui ;ouvernernent de l'ordre, et son corres-x.ndant de Pétrograde estimait qu'on jouvait avoir confiance dans l'avenir,, xmrvu que les funérailles des victimes Je graves désordres. Ces funérailles devaient avoir lieu vendredi, à Pétrogradé, - Stylo. Le nouveau gouvernement et la Belgique Le .24 mai 1916, on se le raipipelle ,des dé' légués de la Douma, russe vinrent en Fran-ce et. visitèrent les usines militaires belges du Havre. L'un d'eux était M. Milioukof, actuel-ment ministre des Affaires étrangères. 11 prit la parole au cours de la visite et dit notamment : « Aucune paix ne saurait être signée sans que la Belgique restaurée et libre ait reçu les indemnités auxquelles elle a droit. » Et dans la suite de son dSscours, M-Milioukof qualifia le-s Belges « d'amis éter< nels de la Russie. » Un appel des socialistes belges aux socialistes russes MM Vandervelde et de Broùkère ouf} adressé an nom des socialistes belgesi au* } socialistes rusge§ un manifeste daag lequel

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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