Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 30 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t727942244/
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vw^%0'ANNjgE.— Série nouvelle.— N° 49 T /3k * r* Ati4î *11 •-■■ m PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois (â envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes à L'ADMINISTRATEUR DU JOURNA 28 ter, me as la Bourse — LE EÀYRE Directeur i FERNAND NEURAT2 LE XXe SIÈCLE £*îS&Z~Z3 PETITE COBBBSPONDAttC lies 3 lignes.. O. lig-ae supplé«Miiafrc O. Annonces diverses à forîai Adresser les «anoaces à fADMINISTRATEUR »o JOURS! 28 ta m il h Beasi — lî HAîBS Téléphone a* 1405 Otiotirli^n helne narai&sant au Havn Bruxelles sous la botte UNE POIGNEE D'ANECDOTES On nous écrit de Bruxelles : Bruxelles contenue à vivre. Certes 7ÏT sére y est grande, mais des âmes géné «es y compatissent autrement que pai ■vaines paroles. M. Ernest Solvay : ■multiplié pour soulager les infortunes, donné sans compter. Un Français très mu chez nous, qui ne prétond pas qu Bruxelles, parce qu'il juge qu'il y a des voira h 1-emplir, donne, l ien qu'à l'Œi de la Souipe communale, mille francs semaine. On n'en finirait pas de citer noms et les actions de ceux qui se dévo à la ohose publique. La province sinistrée n'a pas tu moins de dévouement. Celui du bi d'Huart, député d» Dînant, est au-de de tout éloge. Ainsi, la Patrie cherclw jà a jmnsci ses plaies. Dans les campa, on répare déjà ce qui peut être réparé: tuiles neuves jettent une fraîche note S ge dans de vieux toits ; on a retiré 'tranchées allemandes les portes des g gjes ou les volets enlevés et on les a r en place ; les vitriers ont passé pour placer les vitres éclatées ; la vie a re ta vie continué, triste et désolée, qu'importe, si elle continue ! Quani •boulera l'ennemi dehors, notre pays s-ra ressaisi et nous verrons aussitôt r> ■tre une Belgique plus grande et plus 1 * * * L'esprit facétieux de nos population, perd jamais ses droits. Les Bruxelloi furen-t pas peu étonnés, au .début de cupation, ' de voir les farouches guér: tncombier les pâtisseries e «lin! Maintenant, quand on en quelques-uns occupés à manger du sa &011 uti autres' délicatesses, appuyé comptoir, devant une plantureuse ch£ «bière, on n'évoque point la Wacht Rheih (la garde au Rhin), non, les gai \se mettent à crier : Waçht am Sch; i(la garde au cochon), ce qui est plus Kruiat à la situation. *** Bruxelles en a vu passer de toutes sortes de ces Boches : des vieillards, » enfants, des poutssahs ayant grand i V à contenir la houle de leur bedaine, bnr'j'ies p-t m Aine d^s bossus, car la manie a de plus en plus besoin de tou: eniaiils* ; peut-être un jour verra-t-or 1 <culs-de-jatte qui, après tout, pourr P 'l'aire le coup de feu dans les tranchée sur une auto-mitrailleuse..' Mais, le extraordinaire, ce qui « en boucha )\:n » aux bons Bruxellois, déjà pou, habitués à toutes les fantaisies teutoi cè fut de 'Voir défiler un jour, à l'av Louise, des marins à cheval 1 * * * oans un café de Bruxelles, un le jjui connaît l'allemand, s'amuse à lier versation avec des officiers prussiei a leur coller des zwanzes énormes. L' i- joue '| en nv'se un. lui offre un bo quand la conversation lut bien en g lui dit : — Rendez-moi, un petit service. J'a * hier uu pari. Dites-moi, combien avez- d'hommes en garnison à. Paris ? Il dit cela de cet. air bon garçon que prendre un Bruxellois en veine de pla Iierie. L'Allemand y. coupe en plein. — Mais nous ne sommes jamais al 'Paris. IL — Allons, allons, ne vous moquez l" de moi, ce n'est pas gentil. Il élève la voix, parle pour la galerîi se tord, tandis que le Boche n'y voit et proteste de ses bonnes intentions, ma/nt que ses compatriotes n'ont pas le pied" à Paris. * * * Autre scène de café : Un officier dit bourgeois au cours d'une conversation I — Vous êtes» allemand. — Non, nous ne sommes pas allenu ■nous, sommes occupés, mais belges. — Non, non, vous êtes allemand. — Alors, nous avons les mêmes c 'que vous ? - — Certainement. — Eh bien,cher compatriote, nous e re£u une f-àmeuse tripotée en Pologn crois bieii que-nous sommes l'outus ! , Tous les Boches qui, sous le couvert commerce, faisaient de l'espionnage à xelles, n'ont pas tardé à reparaître en l'orme ou sans uniforme. Gare à ceux qui ils avaient eu des démélés, on ti vite moyen de leur, coller quinze joui un mois de prison. Derh èrenient,on propose à un négo ■ journal prohibé par la Commanda " •' l a. il :u'i'I n' : . i de le porter hors de son magasin, deu gmisius teutons entrent et n.client la dessus. Dont, coùi : huit jours de déte (préventive à la Cornmandantur et q jours à la prison de Saint-Gilles. Ce négociant avait eu des démêlés le tavernier Charles, qui est maintem Bruxelles un. des chefs de la police mande. Il n'y a de moyen de s'en qu'en sortant la pièce, car ils sont prévaricateurs ces Boches ; demiis le jusqu'au bas de l'échelle, depuis le go neur général jusqu'au moindre scril soldai, tous sont sensibles au bakeliic * * * Les désertions se multiplient en I que, les Teutons en ont assez de se ): pour leur Kaiser dément. 11 y a trois semaines, deux sous-offi louent une chambre à Ixelles. Le 1 main, ils y arrivent à douze. — Mais,' fait observer la tenancière loué à deux hommes et non à douze. — Cela n'fcst rien, Madame, nous aurons pas pour longtemps. En effe t, une demi-heure après ils rendaient, vêtus en civil, demandani leurs effets militaires fussent brûlés. — Nous en avons assez, dirent-ils, •allons gagner la Hollande, ne voulant foous battre pour le roi de Prusse. Dans les hôpitaux, les blessés allem non plus, ne sont pas tendre pour Gu me II. Ceux qui vont mourir "et n'ont rien à ménager, ne se Gênent olus PRISE DE SAINT-GEORGES en Flandre ». Attaques Allemandes repoussées i'es>t — ♦ 1 EntainiiinitieSliU par Uo «iAA.T<ifiifi >VJ.»*.>$.A.r. jent , COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS iron Paris, 29 décembre, 15 heures, ssus dé- EN BELGIQUE., le village de Sa» *nes Georges a été enlevé par nos troupes q des s'y sont établies. rou- des DE LA LYS A LA SOMME, l'ennemi ral}~ bombardé assez violemment nos positio env dans région d'Echelle-Saint-Aurin-! pris, Quesnoy-Bouchoir (N.-O. de Roye). Calme sur le front ENTRE LA SOMN ; se- ET L'ARGONNE. înal- . , . . ieljL>. Nous avons gagne un peu de terrain E ARGONNE, dans le bois de La Gruer 3 ne dans le bois de Bolante et dans le boi Courtechausse. SUR LES HAUTS DE MEUSE, plusi contre-attaques allemandes ont été a' poussées dans le bois Le Bouchot (N.-I Troyon). a L'enn®mi, qui avait enlevé nos tranc as voisines de la redoute de Bois-Brûlé à [,e est d'Apremont, en a été chassé après contre-attaques successives. EN HAUTE ALSACE, nous investis étroitement Steinbach à la suite d'un lent combat et nous nous sommes er [N rés des ruines du chateau au N.-O. du ie, lage. iers , les Chez un figaro de Bruxelles, un maj< volt allemand conte ses peines. Deux de s( jcis- lils ont été tués à la guerre et 11 pleure, s au Le coiffeur s'apitoie. ^rcu_ — Ne me coupez pas, dit le Prussien. am — N'ayez crainte, je ne vous couper; nins pas. Mais si c'était votre empereur, je h vein ouvrirais la gorge. adé- ' Le Teuton ne dit rien, mais une heui après, un piquet venait arrêter le ligai pour injure à la Majesté impériale. I; Le duc de Brahaai ?£ et la suerr des w iient s ou Parlant à la Fête de Noël des jeunes réf plus giés français et belges, à Paris, M. Paul E un eudier, député de la Seine, a raconté la "v riant sit.0 qu'il vient de faire à la famille roya mes, de Belgique. Il a en l'honneur de remet'tr enue m n0m du comité, les cadeaux de Noël £ jeune prince Léopold, fils aîné du Roi. q était venu passer ses vacances auiprès < ses -arents'. U apporte, a-t-il dit, les renie ustic fioments du jeune duc de Brnbant, qui sui c'on" porte avec tant de courage i vil et qui 1 16 et chargé d'exprimer ses vœux à tous les rétf lutre nrj-és français et belges qui forment en ce m •k _et nient une grande famille, grandie enoo îgée, par iMufortune. « Le prince, a dit M. Ese d.ier, es.t, malgré son jeune âge, plein de gr ta't -\-jié (fé-jà. Il s'intéresse vivement à la guér vous e( ii c.s(, ptein d'espoir et de confiance, cc tain -de la victoire finale due à nos iiéieïqu sait et voilants.défenseurs ». l'san- L'assemblée a accueilli cc discours, qi des applaudissements avaient fréqiuemme lés à în-terrompus, par les cris de : « Vive le i Albert ! Vive la leine Elisabeth ! Vive pas prince Léopold ! Vive la Belgique et France ! » î qui rien A L'ORDRE DU JOUR! LE VILLAGE HEROÏQUE à un Chapeau bas devant les villageois de X. mds, petite commune rurale de la province Liège. Le lecteur comprendra facilement pov •roi-ts quoi nous n'imprimons pas son nom. E est occupée par l'ennemi. On connaît la n: thode prussienne, ainsi que l'incapacité ,vons ces barbares à sentir In beauté des actio e, je héroïques. Les représailles ne -tarderaie guère. La commune de X... ne compte pas m« habitants. Elle a été envahie, pillée, fourni d'un aux réquisitions les plus dures. Bru- Ces nauvres gens ont tout de même c uni- voyé leur Noël à nos soldats. Ils vienne avec de faire parvenir au ministre de la guer ouve la somme de 569 francs, recueillie sou p s ou sou, pour être distribuée, sous forme de \ temenls ou de douceurs, à son choix, .ai ciant soldats de notre armée de campagne, ntur: l'obole de la veuve-et de l'orphelin est pl iu-ps agréable au Seigneur que n'invporte qr x ar- sacrifice, de quel poids doi.t i)eser, dans 1 main balances de Dieu et de sa Justice éternel ntion l'offrande de ces victimes ? îinze Ils n'ont plus rien. Le vainqueur leur tout pris. Plus de vaches dans les éUi.ble? avec plus de blé dans les granges. Le dur pa mt à qui leur reste et les aumônes que la char aile- américaine leur a fait parvenir, il faiit»qir tirer les partagent avec leurs garnis aires. N'ii tous porte. Ils se sont saignés pour procurer i haut peu de joie aux soldats. Nous nous représe îver- tons le spectacle : quelques braves trotte e ou de porte en porte, le soir, la nuit to.milx fi, pour recueillir les offrandes. On est pauvi on économise le feu et la chandelle ; on d.t celle une pierre de l'àtre pour déterrer qu îelgi- Éjuès v"'èees d'argent. On" mesurera pî1 attre parcimonieusement, -demain, le lard et pain môme. Mais on se privera joyeuseïne ciers pour les combn liants des trancliécs, po mde- les héros de l'Yser. Spectacle à faire pleurer les anges et , j'ai, tou.ohor les pierres. « Un pays comme le nôtre peut être vai n'en eu, disait M. de fîroqueville ù la Chamhi dans l'inoubliable séance du 1 août ; mt des- soumis ? Jamais ! » . que Les paysans de X... illustrent à leur Jaç ces fières et nobles paroles. nous Espérons qu'on portera ces héros à l'e plus dre du jour de l'armée. Il faut que toi. l'armée soit informée de leur admira! ands geste. Ainsi les Belges qui combattent sa illau- ront que les Belges opprimés combattei plus eux aussi, à leur façon ; qu'ils ne se so nom» mettent nas : au'ils attendent et cnrils e si : UN MESSAGE DU ROI AU Le roi 'des Belges a adressé aux Ai ,j ciains, qui viennent si gonéreusemei: n alcto à se,s sujets, le message suivant, l'intermédiaire de VUniled News : 'c u Furnes, 28 dîécemb 0 <i -La. magnifique générosité du pi amérioain, qui envoie" (les quantités con - râbles de vivres à mon malheureux pe me liwche au plifs profond du cœur. « Dans les joui-s d'épreuves que tivv mon pays, rien ne m'a plus réconforte la syni'pathié et. la sïipêrhe genérdsit 5 ceux qui ont ainsi contribué à diminuer ^ tériiefflement ces épreuves, et je désire iffrir mes' plus profonds remerciemcn même temps que mes vœux ponr le n< an. ^ . » Albert, roi des Belges le m s ta Bataille des Flandre le Il LES BELfiFS V LOMBAERTZYDI a Londres, 28 décembre. — L'envoy J- Daily Mail dans le nord de la Franc 0- gnale qu'après cinq jours de travail -c lerrompu, de sape et de cheminemen 1- Belges ont réussi à capturer deux lî- Allemands, près de Lomibacrtzyde,en re quant une vigoureuse- attaque contr r- tranchées de l'aile ennemie qui avaien -■s laissées -exposées, lorsque les Allerr furent chassés par le feu de la llotk ie glaise de leurs positions avancées du nt sinage de Nieuport. 01 Tout en effectuant leur travail de le 'les Belges avaient engagé un comba la goureux et, un moment donné, ils i tèrent sur les tranchées, s'élaneant su _ Allemands qui, complètement surpri rendirent^ Les Belges eurent seule quelques tués et une vingtaine de bl€ NOËL SANGLANT Londres, 28 décembre. — On lit da Daily Mail : « Le jour de Noël fut un jour de lu Les Allemands s'avancèrent ù traver marécages durcis par la gelée et se : rent t\ une attaq-ue qui peut être consii r_ comme la plus violente de la semaine. le Après plusieurs assauts répétés, le; lemands furent refoulés. Les alliés, < le donnant leurs tranchées, se mirent 1S poursuite de l'ennemi et réussirent tl ^ 'chasser au delà de l'endroH où il ava: iganisé son attaque. îc Au début de la semaine, les alliés o] _:c isoler des détachements de soldats < mis, principalement des marins dan n_ dunes de sable près de Nieuport. Les u\ .ijlais, après leur avoir coupé la retrait.! re ont cernés. Cependant, près de .deux [ir homniies se retirèrent dans les dun-creusant'des -trous, se préparant à ] 1X 1er, mais ils ne possédaient que peu c g,j vres et de munitions. '1>s Les alliés, au courant de ce détail v..] crurent pas nécessaire de risquer ui os" sauf. Ils préférèrent attendre les é ,c ments. Au bout de deux jours les Allemands n nifestèrent leur intention de se rendr • furent évacués sur Furnes. i,,1 Un autre détachement d'infanterie mandie, beaucoup moins important, su ]s <lans les dunes, par les Belges, asse; il- nombreux, leva la crosse en l'air, m quand ils se rendirent compte que les n- gos n'étaient pas en nombre, ils leur nt rent dessus traîtreusement. ■e, Les mitrailleuses eurent vite l'ait c •e; mettre à la raison.Toutefois le nombr 's- prisonniers fut moindre qu'il n'aurai 3l- avant l'acte de perfidie de l'ennemi. » as 2** le - droit au mensosc à Aveu d'un officieux allemand •e. Bill \ 88 décembre. — La. Gazette ,i, is loque reconnaît sans artifice due les mands sont.obligés de inenlii;, et pot >n justification, elle écrit : « Sous l'absolue nécessité créée pa ir- circonstances, nous devons Iréqimn te nous éloigner du » droit chemin » et r île dre au mensonge par des mensonges, u- la seule manière de réduire les menteu il, silence. Lorsque les bras solides de no; il- dais les auront jetés à terre, nous reto iè- rons avec joie ù, nos habitudes de s | NOS RECRUES Seizo jeunes recrues, instrui dans les camps d'instruction établis France par notre autorité militaire, ser versées dans quelques jours dans ne armée de campagne. Seize mille autres, mois plus tard, rejoindront leurs came des. Un officier de nos amis, qui a été, il quelques jours, h Ilarfleur et à Rouen, tarissait pas sur la bonne mine, l'arde 'a solide instruction de ces jeunes gens, général de Selliers et ses collabora te ont vraim«it fait merveille. — Il n'y a qu'une voix parmi les aut tés françaises, civiles et. militaires, n disait notre ami, pour se féliciter de la nue de ces jeunes soldats. Entre la popi lion et eux, il n'y a jamais eu le plus lé conflit. Et notez que les quatre cinquièi sont flamands, l'annel de la classe de I n'ayant pu produire ses effets dans provinces wallonnes.Notre armée de c 5 de pagne va recevoir lù des éléments de ■premier ordre... * surs * * re. Tl est à espérer que les camps d'inst lion ne resteront pas longtemps vi '• cie Dans un mois et. demi donc, toutes les cruos qui y sont actuellement cantons liées combattront à l'armée de campagne, l'on- faudra les remplacer sans retard. Comn . cela pourra-t-i'l se faire ? Rien de plus ! (pie. Des milliers de Belges, jeunes hom 'de 18 à 30 ans, errent prcsentemenl sons France et en Angleterre. Un avis off vio- 1oh a engagé® à se tenir à, la disposi des autorités militaires. On.les a av< "Pa" qu'ils sont tenus à de certaines pre vil- lions. Cela ne suffit pas. 11 faut Tes in iporer tout de suite. Il faut que tous Religes de 18 à 30 ans, qui sont en éta porter les armes, reçoivent sans ta Fins traction militaire. Notre année campagne doit pouvoir compter sur "HT péserve d'alimentation d'une trentaine ■ KI nulle hommes. Quiconque se rebella .111 devant ce devoir doit s'attendre à rei des comptes, le jour de la libération, néri- vant l'opinion publique. i en ♦ 31s «e mptcUnt rki ! re. ^Ple LES CHATEAUX DE NOS SOUVERA t ONT ETE PILLES PAU LA SOLD P ' TESQliE ALLEMANDE •erse Les châteaux de Ciergnon et des Am< que Vont, été aillés de fond en comble pai* les à de dats prussiens <i les plus disciplinés dé i ma- rope ». s'il fallait en croire la presse cé leur lique de Cologne et de Berlin,, à qui le ts en reau de la presse fait imprimer tout ce uivel veut. Pillage parfait : il faut être juste, m ». pour ses ennemis. Une nuée de sautere dans nos champs, n'aurait -pas mieux place nette. Salons, caves, chambres à cher, annexes môme : tout a été vidé ? une méthode où se reconnaît la mail ^ professionnels, de spécialistes même cambriolage. Des officiers ont fait i basse, ponr l'usage de mestdames ] épouses, sur le papier à lettres de S. > e ' .u Reine. Heureusement, les cosaques se c e si- gerout de la restitution !... min- Môme opération aux Amcrois, le sup , les chfiteau ardennais, où la défunte mèi mille notre roi passa tant de jours heureux, mar- soudards de Guillaume II y auront tre e les au rez-de-chaussée croyons-nous, un . t été portrait — continuons à elre juste ! — ands leur kaiser, avec une dédicace écrite d 1 an- main : « /I ma chère Marie », lit-on soi voi- pho.togra.phie. La « chère Marie » de ce se rain félon, c'était une Hohenzollern, Mn sape, comtesse de Flandre, la mère du Roi h t vi- que qu'il a trompé, assailli, dépouillé, < -e je- sé de son pays... r les il est aussi bon parent qu'empereur 1 s, se le roi de Prusse. Mais attendons la fin ment Tpiichaittfs sympathies pottr la gclgff ? Ces sympathies se manifestent ch; jyff jour et chaque fois plus touchantes, téree Ce sont, par exemple, les travailleur vils de l'équipe C, à Monllignon, qui, ; Al- suite d'une collecte faile par leur chef "ban- Gérard, adressent les 50 francs reçu à. la pour les réfugiés belges et les adressen a Ie Ministre de l'Intérieur, avec ces mots : t or- (( lcs travailleurs civils de Montlig frappés d'admiration devant la défense H pu roïqîie de la vaillante armée belge et de inné- brave Roi Albert, vous prient d'accepti s les modeste collecte qu'ils ont faite pour \ An- en aide à nos chers soldats belges ble \ les on défendant le sol sacré de la Patrie.) sents C'est encore le curé d'Eperlach, dar .'s, y Nord, qui envoie à notre Ministre de 'ésis- térieur, la collecte faite parmi ses pa e vi- siens avec une lettre disant : « Tous ici nous crions de tout ca ne « Vive la vaillante et glorieuse. Belgiqi i as- On nous cite aussi ces traits : L'e yène- matin, dans les bureaux du « Petit 1 sien », à Paris, pénétrait une jeune fei i ma- et une petite fille. C'étaient une institu 5. Ils et une de ses élèves qui, les bras eha de paquets, apportaient de la part de aile- école des jouets pour la Noël des.petit rpns fugiés belges. Faut-il dire qu'on fit fête : peu deux charmantes « déléguées. » mais Notre confrère « L'Ouest-Eclair » ra< Bel- l'anecdote que voici : tiré- Une brave bretonne a tricoté un su]" cache-nez, en laine blanche de pren e les qualité. Elle l'a noué d'un ruban trico ? des Et, sans vouloir dire son nom, sans n l été indiquer où elle habile, elle l'a remis £ tre confrère, avec une branche de gui, vatéc des couleurs nationales, en priai faire parvenir le tout au roi des Belge L'envoi est accompagné de la lettre g vante : 6 « A Sa Majesté Albert 1er, u Puisque nous autres, Françaises, travaillons pour nos soldats, j'ai songé nous ne devions, pas oublier le Pre * Co- d'entre eux, celui qui, à leurs-côtés, ri Aile- sa vie dans les tranchées. ir sa « C'est pourquoi je prie Votre Ma d'accepter cc ca<-lie-ncz. r les « Je l'ai fait du point très simple ment nous faisons les tricots des soldats. 'upon- chaque point contient un vœu pov C'est prompt rétablissement de votre roys rs au et la prospérité de votre maison, 3 sol- » •l'adre'sse à Votre Majesté, ainsi unie- Sa Majesté la Reine, l'hommage de tricte admiration et de mon profond respect L'expédition de Cuxhaven U UU|IUU111VI1 UiX^JLUlN U UU VUlàiDU H UJUL tre ™ Comment les allemands ont été bombardés par de, hardis aviateurs. — Leur flotte de combat ne n'est pas sortie. ur, f.e nrs SEPT AVIATEURS ANGLAIS, SOUTENU! Jri- PAR DES NAVIRES DE GUERRE, »us BOMBARDENT L'AVANT-PORT DE HAMBOURG ger D'après un communiqué du bureau an nés q lais de la presse, le secrétaire de l'Amirau 914 lé britannique donne l'information suivant les à propos du bombardement de Cuxhaveï im- par des aviateurs atujlais, que nous annon :out çions hier : Vendredi, des navires de guerre aile mands, dans la rade de Schillig, près d ~uc- Cuxhaven, ont été attaqués par sept hydre 3es. aéroplanes de la marine, pilotés par les o] re. ficiers ci-dessous : lées Commandants d'aviation Douglas A. Oli Il ver ; Francis E.-ï. Hewlett ; R.-P. Ross lent Ceci! F. Kilner ; lieutenants d'aviation Ai lim- nold ,1. Milley ; H.-K. Ewards, et sous-lier moS tenant d'aviation Vivian Gaskell Black en burn, qui tous appartiennent à. la flotte, icid L'attaque s'est produite au joua-. Parti tion d'un point dans le voisinage d'Heligolant a-Us tes hydroaéroplanes étaient escortés par u sta- croiseur léger et mne torce de destroyers < cor- .aussi de sous-marins. ]es Aussitôt que ces navires furent aperçu t tjè d'Heligoland par les Allemands, deux Zei •der pelins et trois ou quatre avions ennemis < {]e plusieurs sous-marins hostiles attaquèren un,Q 11 était nécessaire, pour les navires ai je glais, de rester à proximité, dans le but c >rait recuedlnr les aviateurs à leur retour, et u Mlrc nouveau combat survint entre les croiseui de. les plus Modiernes d'une part et les avior et soue-inarins de l'emnemi d'autre part. _ Par une manœuvre rapide, les sous-mi rins de l'ennemi furent évités, et deux Ze] I pelins furent rapidement amenés à s'enfu: i par les canons de ïUndaunted et de l'Ar thusa. Lcs aéroplanes de l'ennemi parvinrent 1NS lancer leurs bombes prés de nos navire V- mais sans les toucher. Les navires angla restèrent trois heures dans les eaux des c _j tes ennemies, sans avoir été attaqués pi Jaucun navire de surface et rembarquèrei 'l'U- el saufs -irais des sept aviateurs av< leur machine. bu Trois autres pilotes qui revinrent pli tard furent recueillis, suivant les dispos " tions arrêtées par tes sous-marins angla quii stationnaient par là ; les avions avaiei coulé. r. jî Six aviateurs sur sept étaient donc rev oîm nms sains et saufs. Hewlett est toutefo manquant. Sa machine a été vue faisa: rte naufrage à environ 8 milles d'Hetigolan ! ? Le destin die ce brave et habile pilote est a tuellement inconnu. L'étendue du dommage causé par 1 j in bombes des aviateurs ne peut être évaju ■ . mais toutes les bombes ont été lancées si des pointe d'importance militaire. Ce qu'on dit à Berlin c de Londres, 27 décembre. Les u,vé Un télégramme de Berlin, que reprodr icau sent les journaux, annonce que des navir ■ de anglais ont poussé une pointe vers l'er e sa bouchure d'une rivière de la côte allema is la de ; ces navires étaient accompagnés pi uvc- des hydravions, qui ont lancé des bomb ie la sur les bâtiments allemands à, l'ancre éroï- sur l'usine à gaz de Cuxhaven, mais i lias- n'auraient causé aucun dégât. Les hydravions sont repartis ensui )yal, dans la direction de l'ouest. !... Des dirigeables et aéroplanes allemani se seraient mis à leur poursuite. L'émotion en Allemagne Une dépêche d'Amsterdam dit que l'att ... - que anglaise à Cuxhaven a causé la pli ÎIÎS grande émotion dans l'Empire allemand. ® Les dommages faits par les hydroaèropl nés anglais "sont strictement cachés. L îque rapports officiels allemands s'efforcent d'i atténuer l'importance, mais on croit que 1 3 é1" conséquences en sont grandes. L'impre l\ la sjon générale en Allemagne est que la m i m- rine britannique a voulu venger le raid s îilhs ia côte Est dé l'Angleterre et adopte ui t au nouvelle méthode pour ses attaques mari mes ou aériennes, en vue d'amener un e gagement navnl décisif. 'ie" On critique fort, dans le public alleman son l'inefficacité du champ de mines dans 'v la baie allemande, à travers lequel les cr< ei\ir seurs anglais ont su si faeilement fai s.ses route. s le Duel d'engins nouveaux l'ïn- Londres, 28 décembre, rois- Tous les journaux commentent avec s tisfaction l'attaque combinée des aéropl !VJr * nés, des sous-marins et des croiseurs extr frp ^P'tdes dirigée, vendredi, contre Cuxh ^ari TOn' Bien rrue les résultats ne soient p nmè exactement connus, ils sont d'avis qu< iric même si les dégâts ne sont pas considér r,,£S bles, ce raid audacieux prouve du moi: leur ailx Allemands que leurs ports ne sont p 5 r^_ à l'abri des surprises et peut leur donn 'aux ^6s Meutes concernant la sécurité non se lement de Cuxhaven, mais de Wilheln: onte haven- Ce qui est particulièrement intéressai erbe suivant le « Chronicle », c'est que l'att îière 9ue eut ^ei1 malgré le champ de min Inre. allemand qui, d'après l'ennemi, s'étendf êmè de I-Iéligoland jusqu'à l'Elbe. Les Ail no mands doivent être profondément désa cra- pointés car le raid prouve que les flottill ,t de peuvent impunément atteindre Héligolan s. rester dans son voisinage un certain tem, sui- et même traverser une zone réputée da gereuse pour approcher de la côte. Suivant le « Daily News », l'incident m -,mis en lumière les progrès accomplis par ,,u0 science et la façon dont ils sont appliqués mier guerre sur mer depuis la guerre russ sque japonaise. Pour la première fois, en eff< se trouvèrent aux prises en même tem jesté que les sous-marins, les hydravions, 1 zeppelins et les croiseurs extra rapides u dont lisant le pétrole au lieu du charbon. L Mais i croiseurs « Arethuse » qui participa dé r le au combat de Heligoland le 28 août, unie « Undauted », qui prit part, au début d'e I tobr-e, à rengagement au large des côt qu'à l'hollandaises, où quatre destroyers al] mon mands furent coulés, ont en effet une 1 •tesse de trente nœuds et brûlent uniqu > Le « Times » écrit ce matin dans son éditorial : « Pour la première fois dans l'histoiro des appareils aériens et sous-marins se sont trouvés engagés de part et d'autre. Cette attaque, absolument unique, fut - admirablement combinée et exécutée. 3 Les escadres allemandes ne se croiront i plus désormais en sécurité dans leurs porta - et derrière des fortifications. » Du « Morning Post » : « La nation anglaise apprendra avec -nlar^ p sir et fierté le raid de nos hydravions sur . Cuxhaven. qui révèle l'esprit animant no-. tre marine. » Le port de Cuxhaven Cuxhaven, le second port militaire aile* mand, commande l'embouchure de l'Elbe à l'est, et celle du Weser à l'ouest. Sa dis-" tance d'Héli^oland est de 60 kilomètres. Il y a un port intérieur creusé en 1891-s 1896 à une profondeur de 26 1/4 pieds et uïi I port extérieur de 1.000 pieds de longueur ^ et 800 pieds de largeur. Depuis 1901, Cux-haven était devenu la tête de ligne de la liamburg-Amerika-linie pour ses grandes g lignes transatlantiques. De plus, Cuxhaven était fortifié et servait de base à des flot-^ tilles de tornilleurs et d'aéroplanes. [ La ville ne date que de 1873 et résulte de L'_ la réunion de deux villages de pêcheurs, e Ritzehuttel et Cuxhaven. Deux chiffres don-n neront une idée de so croissance rapide : s elle comptait 6.898 habitants en 1900 et s 14.624 habitants en 1910. Hambourg aurait été atteint L" Londres, 28 décembre. — Le New-York \ Herald dit que les hydro-aéroplanes britan-J niques, survolant l'embouchure de l'Elbe, ont lancé plusieurs bombes sur le port dû ^ Hambourg. ' ?, Le bombardement de Langeoog Londres, 27 décembre. — Suivant une dé-J" pêche de Berlin, le Lokal Anzeirjer dit que r quatre aviateurs anglais ont survolé, le 25 décembre, l'île de Langeoog, dans la mer ;C du Nord, et y ont jeté quatre bombes sona aucun résultat. •s L'ile allemande de Langeoog fait partie de. l'archipel de la Frise, qui court le long 1;t de la côte de la mer du Nord et se trouva politinuement partagée entre la Hollande 3_ et l'Allemagne. Langeoog a 14 kilomètres fg de longueur sur 2 de large. C'est une sta< ^ tion de bains de mer appréciée. 1 ^ » LaBaiiî tatiiiklB is Bslpn ï; et les imaMs EMISSION DE NOUVEAUX BILLETS DE i_ BANQUE, A COURS FORCE, PAR LA 3S SOCIETE GENERALE DE BELGIQUE. ~ Le Nieuwe Rotterdamsehe Courant du 24 diéccmbre publie cette dépêche de l'agence ,s Wolff : ét « Le gouvernement général de la Belgi-i-, que a accordié à la Société Générale de Bel-° gique, à Bruxelles, le droit exclus-if, pour un (■e an, d'émettre des billets de banque. Ces billets auront un cours forcé. Le même arrê-té dit encore que M. Félix Sommary est» nommé commissaire du gouvernement (allemand) auprès de la set n d'émission de billets. A partir d'aojouru'nji, il est défen-a. diu (par les Allemands) à la Banque Natio-1S nale d'émettre de nouveaux billets ou de remettre en circulation des billets qui seraient a_ rentrés dans son portefeuille, ou qui pour-raient y rentrer à l'avenir. Le commissaire ln général (allemand) auprès des banques en gS Belgique reçoit les pouvoirs nécessaires s- pour assurer l'exécution de cet arrêté et a. peut, dans des cas particuliers, accorder des u. dispenses à la prohibition des billets de la ie Banque Nationale » ti- COMMENT LES ALLEMANDS n- JUSTIFIENT LEUR MESURE C1 L'officieuse agence Wolf se fait télégra-1q phier de Bruxelles, 25 décembre, les expli-)i_ cations ci-après sur le retrait du privilège» d'émission de billets à. la Banque nationale : A propos du retrait du privilège de l'émission à la Banque nationale, privilège qui a. été conféré-à la Société générale de Bel-a- gique, le gouvernement général attire l'at-a- tention sui' le fait que la Banque nationale a- avait déposé à la Banque d'Angleterre a. toute son encaisse métallique, une grande 1S quantité de billets prêts à être mis en cir-? culation, les planches d'impression pour a- les billets, les timbres de contrôle des bil-ÎS lets sans compter des valeurs de l'Etat, des 1S papiers de particuliers et les valeurs de la er ! Caisse générale d'Espagne. La Banque q_ d'Angleterre a refusé de rendre une partie s- de ce qu'elle avait reçu à la commission de membres du conseil de direction en-Lt voyée à Londres. Même refus a été opposé a! au ministre belge des finances. es La Banque nationale, contrairement 5, it ses statuts, a avancé au gouvernement bel-e_ ge de grosses sommes sans cou" j-ture que p. le ministre des finances belge d igne cornes me des réquisitions. La Bai ue aurait d ainsi à obéir au gouvernement malgré son 3g caractère privé. q. Cette conduite porte gravement atteinte à la situation de la Banque nationale et e£ aura aussi une conséquence néfaste en ce la qui concerne les billets en circulation pour à une valeur de 1.600 millions de francs. 0_ Cette conduite menace les intérêts vitaux de la population belge. 3g mentceck gS C'est pour ces motifs que le gouverneur général a retiré le droit d'émission à laj es Banque nationale et l'a. accordé à la So-ciété générale. Les billets nouvellement et émis auront cours forcé ainsi que ceux ré-c_ gulièrement émis auparavant par la Ban-es cjue nationale. De cette manière les be-e- soins de l'industrie, du commerce et de tJ. l'agriculture seront satisfaits et 1 on arri-e- vera à la suppression graduelle du mora*

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