Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 20 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5d8nc5t78k/
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21" ANNEE. — Série nouvelle - N° 250 Le numéro : 10 Centimes (S 011TÎMSI AU FBOHT) Mardi 20 Juillet 1915 rédaction & administration ÎStir me de la Bourse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre tr 14.05 Directeur : FERMD ftSïïRÂ? fontes tes communications concernait la rédaction doivent être adresséea s8u',rue de la Bourse, Le Havre. LQNDON OFFJOE: 21,Panton Street {Broadmead House) LE XXe SIECLE Qyotidiefi belge paralss&i^ «mj Havre ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mofg. » 7 fr. 60 par trimastr* Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 8 fr. » par trlma3tr# Angleterre.... 2sh.8d. par mois. » «... 7sh.8 d. par trimostr# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page» 0 fr. 40 la ligne Pdtitesannonces4* page:Ofr.301a!ign« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE QU'ON PENSE EN BELGIQUE *Un de nos anciens colla.boratev.rs, qui est .Tes là à Bruxelles, où il occupait avant le querre une situation en vite, nous adresse 'l'article ci-dessous. Il répond trop bien àno-kre sentiment pour que nous n éprouvioœ \pas à le publier m plaisir très vif. « Evidemment, mon. cher ami, tt v a ici, comme sans- doute à Londnes>-et an tes rneos quâ nom moaiinGRit des irammcsca trions vaniées d'une mentalité de vatticus. Q , spectacle aérait* pénible s'il n étaat pas. ion Nous savons iji que des maaïheiireiis» t Hollande; (miettieoft leur fJiasmngants^ spécial au-dessus «d^ % Patrie Leur triste pr-; pagamide est icâ sans écho ; j'ajouterai miems Uîu'elie est iuigêe séivèrament, par dies chefs du mouvi&mteut flaffnfliriigaatt d'avauut ba guerre pttus encore peut-être que par le© Wapons, I Restés ici, ces flamingants ami vécu., ads «n aoulfert avec lsecirs compatriotes de 1-auifi tangue , die se serrer les coudes dans les err ' coHi&tai3ioes ac-1 ueïtes ,vons ne saïuiriez croirt octrnme cela •dissipe' dies malentendus, coiiuik cela fait apparaître la puérilité de certalitnfe* ' disputes d'autrefois. La questioo des langues, nsous la résou tarons, après» la délivrance, en un tourne main, disaient, de commun accord un fia imangant et un Wallingant. Et suffit pour oela d'un peu de bonne vo Icnté Mais oour que cette bonne volontfo «oit efficace, û faut que les préoccupation* électorales et la malsaine ambition de quel ques mé diocre si line se mêlen-t ;pas 'de toui gâter. On n'a pas .grande activité matérielle er ce moment, aous la botte Allemande. Pous pssser la temps, on tait ban examen d< eonscienaî, on réfléchit, on discute, on asraa Jysa Et l'on cherche les qualités que cer tains puibliçistes peuvent revendiquer poua parler an 'nom de la race flamande, en de hors de la Belgique ocau/pêe. On découvr* au® parmi eux, il en est plusieurs dont te sympathies ètaianit nettemlerat genmçuiopM lés et qui ne se gênaient pas pour regrette) la Résolution de 1830 qui donna aux Fia rnands, c-o.srime aux Wallons, rindéjp«ndanc< rationate. Que c.es personnages n'hésitent pas à. _s< livrer an, ces moment® tragiques, à des dis pu les dignes de Byzanicc, cSir ns laisse pai réanrnoips <ie sirpronidre, même ceiux qui lie: coi'Eûisseilit bien,. On -se dit ici que, tan que l'ennemi conservera un pouce de notn territoire, ces discussions sont crimSmeBa et qu'elles no ipeiwent. que diiminuer dans le moufle la hante' opirion que notre arroS» a tait ccnBevoii* dte'la Belgique. H est des heures où le wefi adage : divise/; pour régner peut conduire aux pires catas îrophcs'ccux. qui veulent l'appliquer. Nouf vivons line de ces heures. Je pœs vous as surer que le sentiment général est ioi qn« iteus ceux à qui ta. giuexre m'au.ra rien, appris, qui reyi-L-iidront avec ïes mêmes antiennei qu'auparavant qui nuroni compromis au d» i'eas la dignité de "îotne pays, «aroait<3© ter ri'bles comptes à rendre è cewx qme soofen .seul ici uîi grand cspoSir. Pour prix de leurs soirtfa-amces, les Belges vertleot voir leur pa trie plus grande épurée am oreraset du mal J'eur, fortifiée par l'héroïsme" de ses soldais ils veulent que 'les vertus mifitaiires rue ron, trent pas dans lt>m!bre avec ta paix, mafe qu'elles imipirègnieat au. contraire toute la vif se «aie. Sams l'esprit de dtFciipli'ne et do sa cjiiifiee, f'irns le patriotisme le plus pur, U victoire ne porterait pas ieo fruits qu'on at tend d'elle. **« Je voaspïii'tais tout à l'heure de menfalit* de vaincus. Tous vous attendez, sans rnt doute, ii ce'que je m'en explique. Je an'em presse de rn'exéciiter. Cette meatalité ne se rencontre chez aucun de ceux qui sont fortement racines, cchb pour qui la. patrie est, en même temps qu'une cxpretïion idéale, une réalité tan, ftitle, qui ta sientent dans leurs cnitraillec comme dams leur cean'eau. A ceux-là le dout< est mioonnu. La ipsychologèe des peu raciinés est variée II y a eaux qui, par dlfflettenitismie ou pai esprit de comradictton, sèm'ent ou aggra s'ent les mauvaise® nouve-Mes. Vous devei les connaître aussi bien, que moi. Il y a enfin ceux qu'une petite vie anos qutoe a déprimés, que la fomcllfon ou l'argein-fàit al»'u!.;a, pour employer la définition d( Gustave Flaubert. Ile \oudraitent se faire s, petits que le,s évcmeînen'iis nie pourraient phu i®s atteiratre, ni troubler leur quiétude Ceux-là rêvent qu'on ne fasse aux Allemande mteljke peiae, même légère. Que la P.tlgiqiu reste ce qu'elle était, c'est le maximum d< tors dfere, cor »i elle devenait pl us grandi et plus respectée, si sa gloire et h» âbliga lions qui en résultent, s'accroissaient, elle n< serait iplus h leur taille et ils se sentirai en, tout à coup comme frappés d'inutilité. Noos estimons ici que •leurs suggestions s«nt encore plus dangereuses qj«' les me nées des faux Flamands qui opèrent on Hoi lande et que les lamentations des pessimis tes, parce qu'elles ne tendent à rien do motos qu'à éma'.culcr cette Belgique qui vient -l< s'imposer à l'admiration du monde par soi caractère viril. Nous avons eu la foonF© fortune, rare ici de lire la bror-hure 'du' M Franck-Chauve s si «ont la conclusion est qu'il faui prendre I l'Allemagne les fron,tières du Rhsin,. « Si ti Belgique, dit-il, veut les partager avec jttu* si elle réclame les territoires rhénans as is/ird de la sMosclle, nous avons confiance ci £i9e. n Los Alliés ont conjmncv en nous Mai» nous avons appris avec stupéfact'>/) que c&rtain» de nos corntoatriotes ne parla gent pas cette confiance ; ils veulent que no tre pays se dérobe -aux devoirs qui s'irnpo eeront'ù lui après la «îKwre. Les Allemands publient urbi cl oibi qu i leur faut la Belgique et. même la Holtand-pour icfur sûreté. Des naïfs parlaierut autre feis avec i-esipect de lia signature de l'Aile magne et de 'la parole de gentihomme h Guillaume II ; nous savons désormais qu'el'les v-alesnt, et po Irtar.it si v a des gens qui, concluant au rétablissement d'une meu Iralite aiusoire, parlent de garanties for mettes h demander à l'Allemagne, comme b elle était encore moralament'et maténefle irtnt capable de les fournir. On croit rêvei devant use pareilles alierrot'nns La voili bioii la mentalité c'u vaincu. Aprfts la gueirra, nous bornerions donc notre rôle, comme antérieurement, h faire mijoter la popotte adiministrative, à négligea ou à énerver la défense Da-ffionafle ; roui laisserions re\jsnilr les Bioches chez nota oomme pair le passé se livrer à l'industrie d< l'espionnage, jusqu'au jour où la tra.géd« d'aujourd'hui recommencerait!, pour now faire disparaître définfisti'Vemeimfc de la cart» d'Europe. Cela ne sera pas vuaà ; le boa seas robusti <ie notre paye a. déjà répondu à ces bsiflteve sées ; les mentelités de vaincus, les songes crerux, le- h'jjrnsa.iitiires it 'es rejettera posai longtemps ; te, guserre l'a vacciné contre ces épidémies qui eanlpoisonacat la vie sodiah et nationale . Aiel, une (tes œuvres de Villiers de l'Isk Adam (portait en éipigrapbe : AHtus resur ■ gere spero gemaimn. La Belgique de demaii à ssa viei31e <ie\4se l'Union [ait la force, et • adjoindra une autre : Plus grande et phu 101 te, et je vous réponds, bien que ceux qu vomiront s'o^oser & la (réalisation d'm programme natiooài, purement et exclusive ntent natiional seront 'balayés comme des feuilles mortes par l'ouragan. Dites-le bien d-asa& le XX® Siècle, qui noiu l'avons aippris avec une joie que vous m< pouvez vous figurer, s'est mise au-dessu: clos ancKennesi querelles de partis pour réa teer l'unité de notre va.iliant pays. : Vœu royal Une dépêche d'Amsterdam, en. date tU samedi à l'Indépendance belge, dît quse lu roi Albert a fait, à un télégramme qui lu | avait été envoyé par la rédaction de, I< ! Vlaamsche Stem_ à l'occasion de Paamiver 1 saire dse la bataille d»es Mpcrons-oTOr, un ' réponse où on lit ce passsage : '< LE ROI FAIT UN URGENT APPEl : AUX BELGES AFIN QUE, DEVANT L'EN . NEMl, ILS N'AIENT D'AUTRE BUT . D'AUTRE DESIR QUE LA LIBER AT[01 . DE LEUR TERRITOIRE. .. La numéro <te ta Vlaamsche Stem conte nani la répanse royale ne nous est pas en corse parvenu. Nous ne manquerons pas ds s reproduire le texte oomplet de celte répo-nss s aussitôt que nous en aurons connaissance ! Les socialistes français eilesresliiiaislitie! , »o« i une bonne réponse aux socîalis TES DU KAISER A PROPOS DE L'AL ! SACE-LORRAINE ET DE LA BIXGI ; QUE. ; Le « Temps » soniigne la déclaration éner • gîque du congrès socialiste finançais a pro pos des restitutions, légitimes qui sont li • première condition de toute paix : • ((La résolution dont nous avoens publii ; hier le texte, écrit-il dans son numéro di 17 juillet, se réfère à celle adoptée par l; ; conférence des socialistes des pays allié; réunie à Londres* il y a quelques mois 1 Bile semble pourtant marquer un pas dan ■ le sens des plus légitimes aspirations natio nales ot avoir voulu écarter ce qui préci ' sèment avait paru choquant dans 1a. réso lution de Londres. Le conseil national di parti unifié répudie bien toute politique di • conquêtes, mais il ajoute « au delà des rcs titutions légitimes » ; il répudie toute politi que d'annexion, mais il affirme sa volonti ; inébranlable de poursuivre « avec I'énsem • ble du pays et de ses alliés la libératioi ■ du territoire de l'héroïque et loyale Belgique . et deg régions envahies de la France, ains - que la réparation du droit pour l'Alsace Lorraine ». Il convient d'en prendre acte Les « restitutions légitimes » valent pour 1j Belgique comme pour la France, et il n'es pas douteux qu'à l'heure opportune les Bol ; ges sauront le proclamer avec toute Tau 1 torité morale qui s'attache aux revendioa ■ tions d'un peuple envers lequel les grande; conférences européennes du dix-neuvièmt siècle se montrèrent particulièrement in- : justes et qui a donné a.u inonde un hau i exemple du devoir et de la fidélité à la parole donnée. Au surplus, il n'appartien t à aucun parti, pas plus au parti socialiste i qu'à d'autres, do prétendre fixer les condi tions dans lesquelles devront être effectuée* les réparations des injustices commises pa 1 le brutal abus de la force dans le passé et ce sera plus tard, au moment des règle : ments de comptes, l'œuvre collective dei alliés ; mais on constate que dès à présen le principe des « restitutions légitimes i : s'impose à tous. » . Nous sommes heureux de voir affirme: i ainsi une fois de plus, par le « Temps » e ; par les socialistes français, le droit que le Belgique a conmiis au prix de tant de san$ ! et de tant de raines. Pour ce qui concerne l'ALsace-Lorraine constatons que les socialistes français on , fait aux socialistes du kaiser une bonne ! répo tso. , TT■.inanité » nous apporte précisé i . « ,ns son numéro du 17 juillet,, le texti d'un article fort édifiant et déjà signalé . du citoyen Sudekum flans la « Chemnitzei ! Voiles timme » du 3 juillet. Voici comment ce député sooialiste de Nuremberg, qui vient d'être nommé officie' . auxiliaire, oppose aux derniers articles d* ] Vanderveldo, Renaudel et Hervé, relatifs , à l'Alsacc-T • .■•raine, une fin de non-rece voir : (t A tout ce bavardage, on a déjà répondt « que la « question d'Alsace-T-orraine : t » n'existe pas pour la social-démocrati< ( » allemande. » Et cela n'est nullement, rnmme l'ormosition du Parti pourrait peut ; être le prétendre, une nouvelle inventioi ' des (( social-démocrates impérialistes » mais une ligne de conduite observée s-cru odieusement pendant quatre dizaines d'an { nées. » Cette déclaration a, au moins, le mériti de la franchise. La résolution des socia . listes français s'en trouve d'autant pûuf intéressante. [ LES SYNDICATS ALLEMANDS APPROUVENT IA SO/J VLDEMOKRATI1 La <( Vossische Zeitung » annonce que 1< comité directeur de l'Association des syndi cats allemands a siégé du 5 au 7 juillet Ces syndicats comptent plus de deux mil lion** de membres et constituent le noyai central du parti socialiste allemand. Après avoir discuté la question des dis sentiments existant dans le parti » soziaJ drmokrat », le rrvmité directeur de l'Aise ciation des syndicats allemands a voté i l'ifftanimité une déclaration se rattachan à la majorité du parti. LES FOURRIERS DU ROI DE PRUSSE lis insultent les Flamands en osant compter snr enx ! —o-h Certains lecteus's ont peut-être cru que nous exagérions ot dramatisions à plaisii on dénonçant comme un complot contre notre patrie tes menées de certains personnages très remuants prétendant parler au nom ds l'intérêt flamand. Aujourd'hui, leurs batteries se démasquent de telle sorte qu'il est impossible a'jx plus aveugles de s'y tromper. Dans son numéro du 1" juillet,le « Stan-daard ». organe germanophile do l'ancien ministre Kuyper, exhortait la Flandre a demander maintenant le Home Rule i i'exempte de 'l'Irlande !... Nous comprenons qu'un ancien, ministre hollandais -c . soucie peu de la force et de la cohésion nécessaires à un petit pays comme 1e nôtre. Les Belges, eux, ont le droit de s'en préoccuper et de négliger les conseils d'un ministre qui n'a aucune titre à leur particulière l'cconnaissann», , Manifestement, pour M. Kuyper, l'idéa» , du peuple flamand est d'être rattaché à ta [ Hollande pour former une grande Néar l lande, et l'autonomie de la Flandre — '< . Home Rule, comme il dit — serait un pre > mier pas vers ce but. Rencontre édifiante : c'est ce même idéal que proclame dans la livraison de juin du « Tijdspiegel » le fils du pasteur hollandais Domela Nieuwanhuys Nyegaard qui pré > tend diriger à Gand te mouvement fia-' mand avec las autres rédacteurs de le « Vlaamsche Post », organe stipendié j>ai . les Allemands. Dans cet article, Domela Niewenliuia ■ cherche à convaincre ses lecteurs que le; - flamands 'n'ont 'pas à| se préoccuper le ■ moins du monde du point de vue belg», La Flandre avant tout, la Flandre seule L'idéal de la Flandre, d'après cet ag«m de la Prusse dont la « Vlafimsche Stem i ne rougit pas de reproduire de temps <'c temps le journal, est de former avec ta I Hollande une grande Néerlajide !... Voyez-vous se dessiner les grandes i- ÇTlfla du. ctMTqllnt ? Môm-o pour lcçj prussiens, la Belgique est un morceau difficile à digérer. Si l'Allemagne pouvait dé cider la France à annexer les provinces wallonnes et à permettre à la Hollanidc d'annexer les provinces flamandes, quelle ■ victoire ! Condition préalable de cette oipé ration,oui livrerait l'embouchure du Rhin, de l'Escaut et de la Meuse à l'Allemagne , il faut décider les flamands à solliciter eux-mêmes leur réunion à la Hollande !... C'est à quoi s'emploient consciencieuse ment, ot non gratis sans doute, M. l'ancien ministre Kuyper, jadis glorieux de ses entrevues avec Léopold II, et M. te ptstesur Domela Nieuwenhuys, à qui la « Vlaam sche Stem » accorde de tssmips en temps les honneurs do la reproduction... On n'a pas idée des niaiseries publiées, dans son organe, par cet agent de l'Alte magne en vue d'exciter le peuple flamand contre le gouvernement belge Figurez-vous qu'il reproche au gouvernement,^ans: sa livraison de juin, d'avoir envoyé à Londres. comme ministre do Belgique, dans la personne de M. Paul Hymans, un antiflamingant notoire ! De même en Italie. C'est un crime, d'après c» pasteur à la fois enchaîné et déchaîné, d'y avoir envoyé M. Destrée. Naturellement" il oublie que MM Vandeperre et Standaert, flamands de bonne souche, sont allés défendre dans l'Afrique du Sud, on sait avec quel succès, la . Flandre ot la Belgique. Mais laissons ce malheureux, qui se flatte de faire oublier aux flamands, on t leur versant le pavot de sa prose, tes crimes de la soldatesque allemande en Flan-( dre. La « Kolnische Zeitung- », naturelle , ment, le porte aux nues, et feint de voii ; dans aa gazette l'opinion de la Flandre . tout èntière. Que ce salaire lui soit léger , Nous ne croyons pas qu'il faudra brûlei ^ beaucoup de sucre, après la délivrance, ^ pour purifier l'atmosphère gantoise. Con , trairement au soulior de l'Auvergnat les t feuilles du pasteur Nieuwenhuys sont sa-( les, mais ne tiennent pas beaucoup de place dans l'opinion publique. , A** i 5 M. le pasteur ose accuser, dans son article de juin, plusieurs écrivains i>el<'es et , en particulier M. Dumont-Wilden de médi-t ter l'extermination, après la guerre, de o s culture flamande en Belgique. Audacieux mensonge, .lustement, notre distingué con- • frere a écrit, dans le « Miatin » du 17 iuil-! Iet, un article, sur la question fUunande. La conclusion plaira à tous les bons patriotes • Impossible de répondre plus péremptoire ment aux malheureux qui inventent de» complots antrflamands pour se donner k • plaisir et la gloire de sauver le Capitole. c C.es calculs compliqués se sont trouvés - faux d un bout à l'autre, écrit M. Du mon Wiklen.Tous les vrais Flamands ont protes- 1 té avec indignation, et l'un d'eux M. Monet . connu pour l'intransigeance de son flami-n s gantistne, a écrit au « ïelegraaf » une lettre indignée, où il dit entre autres qfhoses « que les Flamands n'acceptent pas de faveusns df s leurs agresseurs, qu'ils n'accepteraient mê , me pas ce à quoi ils ont droit des mains cou - vertes du sang de leurs compatriotes » Au reste, tous ceux qui ont vu l'armée belge à l'œuvre, ceux qui ont vécu dans le paye ; envahi sont unanimes : la haine des Fia - rnands pour les Allemands est égale à celle des Wallons. Les ouvriers de Matines refusent de travailler pour l'envahisseur avec te même énergie que ceux dte Liège, et les vie 5 limes de Terrnonde et de Louv;un ne sonl , pas plus prêtes à pardonner à la cKultut ^ germanique que les victimes de Visé, de Di nant ou d'Andenne. 1 Las Flamands sont des partieularistes qu: , tiennent jalousement à" conserver leur Ian gue ot leurs mœurs, mais de tompéramenî . libre, indépendant, frondeur, ils sont auss: . loin que possible des Allemands, soumis, dis - ciplinés et serviles. Leurs moeurs, leur; i goûts, leur art. tour civilisation sont origi t naux et leur appartiennent, en propre, maie se rapprochent beaucoup plus des mœurs e de la civilisation française que desmœurs et de la Kultur allemandes. Avant la guerre, quelques-uns d'entre eux, séduits par les flatteries allemandes, regar-dâient peut-être eomplaisamment du côté de la Germanie, mais l'injurieux ultimatum du 4 août et l'invasion de la Beigique tes a éclairés et ils savent tous qu'ils ne retrouveront le libre épanouissement de leur petite civili-saticgi que dans la Belgique reconstituée, grôca à t'aide fraternelle de la France et de l'Angleterre. Ils savent tous ce que valent les promesses allemandes. Oe sont aussi des « chiffons de spapier », s'écrie, M. Monet. » DES DOCUMENTS En voici et de bien édifiants. C'est la si Vlaamsche Stem » qui nous les apporte dans son numéro du 13 juillet, sans d'ailleurs trouver un mot à y redire. Voici, en effet, ce que nous y lisans : ti L'assemblée générale de la section utrechtoise de I'Algemeen Nerferlandsch Verbomd, réunie lo 11 juillet, a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant, présenté par des étudiants flamands des Universités de Garad, Louvain et Bruxelles : » Les membres flamands et hollandais de ta section utrechtoise de I'Algemeen Neder-lasmdsch Verbond, réunis en assemblée générale le jour anniversaire de la bataille des Eperons d'Or 1915, » Rappelant les luttes du peuple « néerlandais » dans son effort inébranlable vers sa propre existence nationale ; » Se souvenant de la fondation, pour élever l'esprit du peuple, de l'Université de Levde aux jours difficiles du combat pour la liberté au seizième siècle ; 1 » Expriment le vœu que « maintenant (déjà » l'on prenne les mesures préparatoires à » la flamandisation totole de l'Université do » Gand », pour qu'immédiatement après la restauration de la paix k le peuple flamand 1 » ait onfin l'occasion de remplir la part qui » lui revient dans le travail civilisateur. » TÉLÉGRAMME \LÏ ROI ALBERT « Les membres flamands et hollandais de la section estudiantine utrechtoise de l'AI-! gemeen Nesderlansch Verbond, réunis on assemblée générale le jour anniversaire des Eperons d'Or 1915, prosentent leurs respectueux hommages à Votre Majesté « en ces » jours critiques pour la Flandre » et expri-' ment leur confiance que sous la conduite juste et sage de Votre Majesté, du chaos actuel sortira n la complète libération in-» tellectuelle de la Fandre. » TÉLÉGRAMME à la REINE WDLHELMINE i n Les membress flamands, etc..., réunis dans l'espoir oue du chaos actuel pourra sortir la complète libération intellectuelle de la Flandre, présentent leurs respectueux hommages à V. M. « en ces heures criti-» ques pour la Flan*Ira », comme symbole de l'unité intellectuelle du « peuplé néar-» landais, si Bonne récompense à qui trouvera dans ce charabia un mot des souffrances et des espoirs du PEUPLE BELGE... Issïersdeijikippestre lei UN « MERCI .) DELICAT DU PRISONNIER DE GLATZ Um- d)e nos amis nous écrit die Bruxelles : « sM. M'ax, aus sort die qui le® Rr,uxe33ois sae sont tous in-tériessés, est obligé dse leur diemandfâr gr!Vœ. « Boniv^fclûoi tant que vous voulez, leur a-t-il fait dire, mais, je vous on supplie, ne m'envoyez plus... de pain d'èpices. » Mnne Paul De Mot a répondu à co désir, et elle lui a fait parvenir réoemme®!t un jeu de « patience ». Le bousrgmestre da Bsruxelîies a immédiatement accordé sa lyre, et voici en quels termes il l'a remerciée (te ce spirituel envoi : D'wns utile vertu, taisons une science ; Volrc (reste charmant m'inmte à Ut patience. Grâce à votre bonté je sais dès aujourd'hui Le moyen le plus sûr de tromper mon ennui; Je me consolerai de mon sort lamentable En étalant, le soir, des caries sur ma table. Je ne serai plus seul et vos cartes (eront Ce qu'ici l'on déjend : elles me parleront. Déjà leur voix s'élève et remplit le silence De la tombe où, vivant, je luis le rêve im- [mense De voir, à l'horizon rougi d'un sang vermeil, Après ces nuits df enter renaître le soleil. Dans vos cartes, ie lis comme on lit dans les [astres ; J'y trouve en frémissant la tin de nos [désastres Et le sptev.dide espoir que nous marchons [tout droit, A travers le carnage, au triomphe du Droit Et que tant de héros, yar leur sublime offrande,Auront fait de leurs mains une Europe plus [grande. Et tout en écoutant ces invisibles voix Dans le calme du soir, distinctement ie vens Se pencher vers les morts des visages de [femmes Et les ressusciter par la vivante flamme De leur divin regard où se lit la bonté Oui. dans ces iours de deiiU, sauve l'humanité.(S.) Ad. Max. Forteresse de Glati, le 30 mai 1915, NOUVELLES BRÈVES • ;*s« — M. Romanos, ministre de Grèce à Paris, est parti pour la Grèce, accompagné de sa famille. M. Romanos sera de retour à Paris dans une quinzaine de jours. — A Clermont-Ferrand, quartier S&int-Eloi, cinq enfants ont été ensevelis dans une excavation qui s'osrt produite près d'une maison en démolition ; le cadavre de l'un d'eux a été retiré peu après ; les recherches continuent. — Le Conseil fédéral suisse a décidé d'étendre tes interdictions d'exportation à l'or pur ou allié, aux débris ou déchets d'or non ouvré, à, l'or monnayé, à l'or la ' miné, à l'or en plaques ou on bandes, avec mise en vigueur immédiate. — Le gouvernement bulgare fait démentir la nouvelle publiée par un journal grec que la Bulgarie vendrait 84.000 fusils i la ; Turquie. LA SITUATION MILITAIRE Lundi misdi. L'ennemi continue à placer tous ses esqpoirs du moment dans un succès décisif au front oriental, avant que les nouvelles armées et la mobilisation industrielle de la Russie ne permettent à celle-ci de reconquérir la maîtrise des opérations et de préparer une nouvelle offensive vers la Galicie, les Carpa^hes et la plaine hongroise. C'est ce qui explique, sans doute, les activités multiples, mais brèves, des Allemands sur notre front occidental où, redoutant de la part des Alliés une grande offensive, l'ennemi a la présomption de nous faire illusion sur la puissance réelle de ses effectifs, de façon à gagner du temps : ce temps précieux qu'il estime nécessaire au développement et à l'aboutissement de son dessein sur la Vistule et le Dniester. La nervosité même de son activité sur- notre front le trahit : Car à qui pourraiton faire croire maintenant que les dernières attaques menées en Argonne et aux Côtes-de-Meuse, avec des forces relativement peu nombreuses et qui ont srompu si prompte-ment le combat, ont eu, en vérité, pour bul d'investir ou de préparer l'investissement de Verdun ? Mais tout ce vain fracas coïncide avec la vastt et très sérieuse poussée allemande dt la Courlande à la Galicie. Le nord du saillant de Varsovie, qui fixait ces jours-ci toutes nos préoccupations, est passé de nouveau au second plan. En effet, c'était par une erreur de transmission télé graphique que l'on avait annoncé la traversée de la Narew par des corps ennemis : dès lors que les Russes tiennent en avant des tètes de pont fortifiées de cette ligne, l'inquiétude peut être bannie pour ce secteur. Mais le maréchal von Mackensen et l'archiduc Josepth, rejoints vraisemblablement par leui grosse artillerie et leur ravitaillement, onl repris leur attaque au sud du saillant de Varsovie, du Bug à la Vistule. Los Russes, que ne paraît pas avoir abusés la feinte de l'ennemi au nord de Varsovie, sont toujours en force au sud de Lublin et y livrent avec héroïsme une grande bataille. Ils mainttennenl et reipoussent l'ennemi sur tes ailes et, sur le oentre, après des fortunes diverses, ils semblent contenir les masses do l'adversaire. Ajoutons-y que sur le théâtre excentrique et secondaire du Dniester, les Russes ont obtenu un vrai succès aux dépens dos austro asiemands q»u s'étaient aventurés sur la rive gauche du fleuve. Paul CROKAEKT. LiMratioi las Saïgas sériait flous la légion étrauàra A la domanide des asutorrtée -belges, le go®-vcrnieimsent fnasnoais vient d» prescrire le licenciement des -légifon.Tt'isircs belges qui1 en feront la demande par écrit et qui s'entreront à prendre irnnédisatemesit service dams l'armée belge. Les intéressés seront dirigée vers te £ron< belge. Cesux d'entre eux qui seraient d'ajt-ciicirs désserteiusrs de l'armée belwe ne seront ipas traduits actueltemont devant lies conseils d« guerre et seront l'objet de messcres de clémence si leur conduite au feu -les esn resid dignes. LESFAITSDUJOUR —■—>MXt La Roumanie vient de prendre une série de mesures qui constituent visiblement des précautions d'ordre militaire, mais dont il n'est pas encore possible de dire contre qui elles sont piises. Tous les journaux reproduisent, en tes commentant, les articles parus d-ans la presse allemande à la suite de l'interdiction opposée par le gouvernement roumain au transit par la Roumanie des munitions allemandes destinées au ravitaillement de la Turquie. Ils font ressortir surtout Vintérêt qui s'attache aux déclarations de la Frankfurter Zeitumg, disant que si les puissances centrales ont intérêt, aujourd'hui à ce que la Roumanie soit indépendante, il n'en sera peut-être plus de même demain, au congrès de la paix, et à celles du Berfin-er TagteMaibt, qui. écrit : « Les dirigeants austro-allemands se demandant si le but poursuivi par eux ne pourrait pas être atteint en dehors de la Roumanie et si l'amitié bulgare ne serait pas aujourd'hui plus précieuse aux empires du centre que celle de la Roumanie, à la condition que Sofia n'attende pas trop. »> » tWWV\* L'opinion grecque continue à être ires divisés et à refléter le grave antagonisme existant entre le gouvernement actuel ti>-M. <Gounaris et le parti de M. Venizelos. L'ancien président du conseil a présidé à Athènes une. réunion plénière du parti libéral. M. Venizelos a exprimé le vœu que le prompt rétablissement du souverain mette [in à la situation inconstitutionnelle créée mur l'ajournement du Parlement et démente les bruits qui circulent sur une prétendue dissolution de la Chambre, bruits qui émeuvent la nation dont l'attitude calme est due aux conjonctures extérieures et à son respect pour la personne du roi. Les journaux anglais insistent sur ce qu'a de déplorable l'attitude des mineurs gallois persévérant dans leur refus âè 1 eprendre le travail malgré les sommations du gouvernement.A moins que Von ne parvienne rapidement à accorder les parties, plusieurs usines oui sont occupées à produire les matières premières nécessaires à la fabrication des obus, devront fermer. Les grévistes montrent une grande irritation de l'établissement du tribunal des munitions et l'une de leurs premières demandes est que la proclamation qui fait des terrains houillers une zone dans laquelle aucune grève ne saurait être admise soit retirée. Aux dernières nouvelles, on croyait pouvoir espérer une solution prompte du i conflit. HEURE Communiqué oficisl français Paris, 19 juillet, 14 h. 40. EN BELGIQUE, l'ennemi a bombardé, cette nuit, assez violemnent nos tranchée* à Saint-Georges, ainsi que le village ei l'église de Boesinghe. EN ARTOIS, les Allemands ont lancé, vers minuit, à l'ouest et au suà^ouest d» Scuchez, sur un front de douze cents mètres, une attaque que nous avons repoussée. EN ARGONNE, une at'.-ique allemand» dans la région de Saint-Hubert a été rejeté*. DANS LA FORET D'APREMONT, bat* de bombes et de grenades sans action d'infanterie.ËN LORRAIN®, à Manhoué-sur-Se&le, et aux lisières sud-est de la Forêt de Parrou on signale quelques combats d'avant-postes où nous avons eu l'av intagç Nuit calme sur le RESTE DU FRONT. — o LES MENEES ALLEMANDES AUX ETAT». UNIS New-York, 19 juillet. — M. Gompsers, président de la Fédération du Travail américain, accuse les agents allemands d'essaye« d'empêcher l'exportation des munitions destinées aux Alliés, en fomentant des troubles parmi les ouvriers. La grève commencera demain à l'usina d'armes de Remington et dans les autres usines de Bridge-Port. Douze mille ouvriers chômeront. On signale des troubles ouvriers partout où l'on prépare des munitions. 1IOII— IJR PRINCE DE GALLES REÇOIT L'ORDRE DE L'ANNONCIADS —O— Londros, 19 juillet — On annonce que le roi d'Italie a conféré l'ordre de l'Annonciade au prince de Galles, à l'occasion de son 21* anniversaire. »0«' ARRESTATION D'UN ESPION A GIBRALTAR —o— Gibraltar, 19 juillet. — Le secrétaire ds Pévêque de Gibraltar a été arrêté dans 1« ville. R était porteur de documents démontrant qu'il communiquait avec l'Allemagne. Il appartiendrait à une organisation allemande d'espionnage. »on UN REPUSMCAin TïlMICTQP |}M ROI D'ITALIE Rome, 19 juillet. — Un cortège -patriotiqua a parcouru la ville, acclamant M. Barzilal Le ministre a paru à son balcon et a remercié les manifestants. Puis il a aJiflrmé que l'Italie n'acceptera jamais la paix avec l'ennemi séculaire de ses Alliés avant la conquête des terres revendiquées et le triomphe de la liberté et de la justice. LE 21 JUILLET A SAINTE-ADRESSE A l'occasion du 21 juillet, le « Te Deum n traditionnel sera chanté mercredi prochain, à MIDI, en l'église paroissiale de Sainte-Adresse.AU « COURRIER DE L'ARMÉE » Nos confrères du « Courrier de l'Armée »» ont eu l'heureuse idée de demander, à l'occasion du 21 juillet, la colla-boration de quelques personnalités belges éminentes qui ont répondu avec empressement à leur appel. C'est ainsi que le numéro 136 du journal de nos soldats publie des articles signés de MM. le baron de Broqueville, Carton de Wiart, Segers, le comte Coblet d'Alviella, Renkin, Hubert, Louis Iïuysmans, Berryer, Davignoh, Gooreman, le baron Guillaume, Liebaert et Van den Ileuved. Tous expriment leur admiration pour notre année et leur confiance dans l'avenir réservé à notre peuple. Ils réjouiront et réconforteront, tous le? soldais auxquels ils s'adressent. • EN ANGLETERRE A Manchester, un cortège patriotique se formera 1e 21 juillet, à 5 heures 15 du soir, en face du Grand Hôled Aytoun JStrect, Portland Street, tout près de Piccadilly. Le cortège sera précédé par des drapeaux belges et un corps de musicrue, et comprendra un groupe de soldats réformés et convalescents, un groupe d'enfants, les adultes, messieurs et dames fermeront la marche. T /O cortège se rendra au Town Hall où une délégation sera reçue par le lord Mayor auquel il sera remis une adresse. Cette cérémonie sera suivie immédiatement par un grand concert, dans la salle des fêtes du Town Hall. A Bristol, il y aura une « Journée » consacrée au « Penny belge », à laquelle prendront part, de nombreuses jeunes filles da la ville ; elle sera suivie d'un concert-confé* renoe. A Wimbledon, la colonie belge, qui est particulièrement importante, organise une grande manifestation patriotique et une démonstration do sympathie k l'adresse de la population. A Sheffield, il y aura Tin u Te Deum » ; il sera chanté oar l'évéque Mgr de Leeds ; le sermon sera dit par M. l'abbé De Boeck, vicaire de Bruxelles. Le soir, manifestation de sympathie à l'égard de la population. Se jomal as® psat être rendît que S0 SESfHMSS ©ra I PEUHn? S55 litgleksre, 5 cents ea Hoi-lande.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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