Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 29 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k93125rg34/
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22 ANNÉE.— Sérienouvelle.—Né53è L|u|Lr-it ^ c***m^BaMiraKiiiiaKunBEtiBB3su3&Kaaaa*rax<MKjQ^y(ï*xcamtc!>iasiavaisX!!tx. ûcsHSSEttJKHHKSâyK/iîB X«e numéro I 10 Centimes (S &II FEQNT) Samedi 29 A~vHl 19IÔ "^'.JgQgafcag ÎÉD ACTION &ADMINISTBATION H te ras da h Bairss — LE EATRE * Téléphone : Le Havre n* ÎÏ.OS îirsctew : FER8M6 S1ÏÏE4T Tardes tes communications Concernât*, la rédaction doivent être adressée* s8UT,rue de la Bourse, Le Havre» LONDON OFFICE: 21.) Panîon Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Pr*™» 2 fr. 53 par mois. 73 ........ 7 fr. 50 par trimesflPt &sh»G<&> jsap ©*!ÎÔ» » par trimes?!1 $eîr©s pays».. • * $ fr. » par trîm&stn» PUBLICITÉ S atfrosserâ l'Admtnistration iurntl su Havre ou à LoncfiTm Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligna Petltesannoncos4* pagerOfr.SOïaHgn® Les petites annonces sont également reçues a La Société Européens de Publicité, io, rue delà. Victoire, Paris, oui en a Le monopote pour Paris. Quotidien feeiye paraissant au Havre PTOgmwmnHiîmTTy *" ^^pgg^apaGawpp" ¥**• uk'qi,uimmrfit4BmmmBrwmk*,Miirtui)i. n—aJBKnaawwi..i J ' HUM—OHM. ■ nw^w mvumjmmia La politique commerciale de l'Angleterre « XX» Siècle » a reproduit les principaux articles que là presse française a consacrés, en ces derniers temps, à la politique commerciale de l'Angleterre. Maie 3a question est assez importante pour que nous y revenions encore et pour que nous tâchions de résumer les informations qui ont été publiées à ce sujet L'Angleterre est — chacun le sait — la terre classique du libre échange. Actuellement encore et alors que la plupart des nations européennes ont renforcé la protection douairière, le tarif anglais présente un caractère purement fiscal. XI n'obéit à aucune idée de protection de la production nationale, frappant uniquement des denrées que l'Angleterre ne produit pas ou bien des marchandises dont les similaires anglais sont soumis à des taxes intérieur Cependant, sous l'empire des circonstances une évolution de la politique douanière anglaise est imminente et trois causes dérivant de la guerre, semblent devoir déterminer la Grande-Bretagne à renoncer à la pratique du libre échange absolu : 1° la, nécessité, pouT garantir la paix, d'empêcher le relèvement commercial du groupe austro-allemand ; 2» l'union plus intime qui s'est établie entre la mère-patrie et les dominions ; 3° l'obligation d'augmenter les imipôts indirects pour faire face à l'accroissement des dépenses. * * & Tout d'abord, l'odieuse agression de TAllemagne contre la Belgique, la façon inhumaine dont elle a conduit la guerre, les massacres de civils, de vieillards, de femmes et d'enfants, les destructions de richesses artistiques ont exaspéré à ce point l'opinion anglaise que celle-ci, pour lutter contre l'Allemagne, s'est déclarée prête à renoncer au libre échange élevé par elle à, la hauteur d'une institution nationale. Et c'est de Manchester, de la citadelle même du libre échangisme, qu'est venue la première déclaration en ce sens, suivie bientôt d*une résolution, analogue votée par les chambres de Commerce réunies du Royaume-Uni. Le mouvement s'accentua sensiblement après l'arrivée en Angleterre ilans la première quinzaine de mars, du premier ministre d'Australie M. William Moris Hughes. Celui-ci, en d®s discours très appréciés posa nettement devant l'opinion publique certains problèmes qui l'intéressaient spécialement et se prononçant sur là question des rapports d'après guerre avec l'Allemagne fit entendre des paroles extrêmement vigoureuses : « Quoi qu'il arrive, après la guerre, iî jj' îaut a-t-il dit, que les Allemands natural-» lisés ou non soient écrasés. Jamais plus a> nous ne donnerons notre confiance aux à) Allemands. Le gouvernement britanni-•i> que et l'empire tout entier doivent pren-> dre la détermination que jamais plus le a commerce allemand ne pourra fleurir s r sur le sol d'aucune des possessions de «.Tempire britannique ». M. Hughes était bien qualifié pour parler avec une telle fermeté. On sait ce que fut sa carrière. Né en Angleterre, dans le Pays de Galles, il devint instituteur puis il émigra. D'une constitution physique délicate, il changea plusieurs fois de métier et finit par ouvrir à Sydney, sur les quais du port, un petit magasin fréquenté par les débardeurs des docks. Il prit bientôt un grand ascendant sur les ouvriers et devint un des directeurs du grand mouvement trade-unioniste en Australie. Dix ans après son arrivée dans ce pays il était élu député de la Nouvelle-Galles du Sud à l'assemblée législative ; en 1904, il fut nommé ministre des affaires étrangères et c'est en pleine guerre qu'il fut appelé au poste de premier ministre. Son principal souci fut alors de briser Temporise allemande sous laquelle se trouvait l'Australie et qui se faisait particulièrement sentir sur le commerce métallurgique, par l'accaparement de la production australienne du zinc et du iplomâx M. Hughes n'eut pas recours à des demi-raesures et il porta résolument le fer dans &a plaie. Le gouvernement australien fit annuler tous les contrats signés avec les sociétés allemandes et supprimer tous les brevets appartenant à des sujets alle-•mands ; il institua un contrôle national • des métaux et il avisa les sociétés australiennes qu'elles devaient, dans un délai de 3 mois, racheter les actions de leurs actionnaires allemands, qu'ils fussent naturalisés ou non. On comprend que se présentant avec un tel bagage, M. Hughes devait avoir une iniluer!ce considérable sur le mouvement .populaire qui était né et que le gouvernement anglais ne pouvait d'ailleurs plus ignorer. Sur la proposition qui lui en fut faite par la France, le Gouvernement avait déjà admis en principe, la réunion d'une Conférence économique entre Alliés, mais il faisait les plus grandes réserves quant aux résultats de ses délibérations. M. Asquith prît soin de déclarer qu'on procéderait seulement à des échanges de vues et que les représentants reviendraient de la conférence de Paris absolument libres de leur action en ce qui concerne l'avenir. M. Runciman, président du Board of Trade fut d'abord désigné comme délégué puis — ce qui montrait que le gouvernement anglais était favorable à une alliance économique — on lui adjoignit M. Bonar Law, secrétaire d'Etat aux colonies, qui par son énergie pouvait contrebalancer les tendances hésitantes de M. Runciman. L'opinion ■publique désirait vivement voir désigner également M. Hughes. Cette délégation se fît cependant attendre, soit que M. Hughes crût tout d'abord devoir regagner l'Australie avant la réunion de la conférence, soit qu'il y ait eu. ainsi aue d'aucuns le prétendent, divergence d'opinion au sein du \v Caibinet britannique. La désignation est 7 maintenant officielle et elle a été accueillis avec une grande satisfaction aussi dans les milieux anglais que dans les mi-. lieux alliés : elle est la conséquence de l'union plus intime que la guerre aura éta- ; blie entre la métropole et les dominions. Il y a depuis quelques années une tendance bien "marquée à faire entrer les colonies dans les conseils suprêmes de la mère patrie ; cette tendance s'est considérablement accrue depuis le mois d'août 1914, depuis que les Dominions, se levant au premier coup de canon, se sont offertes pour soutenir la métropole, depuis que leurs enfants sont tombés par milliers aux côtés des soldats anglais et l'on parle de la représentation prochaine des colonies au sein d'un des conseils du futur gouvernement britannique. En tous cas renvoi de M. Hugîtes à Paris, avec MM. Runciman et Bonar Law prouve que le gouvernement britannique n'entend prendre aucune décision définitive sans avoir consulté les gouvernements coloniaux ; le secrétaire d'Etat aux Colonies l'a d'ailleurs déclaré ouvertement dans une dépêche relative à la prochaine conférence de Paris et adressée à toutes les Dominions. L'union économique entre la Métropole et les Colonies sera nécessairement marquée par des laveurs et des concession^ réciproques, par un tarif privilégié et ce sera encore une raison pour l'Aigleterre de renoncer à son libre échange qui met toutes les nations sur un pied d'égalité. Une troisième raison découle de la situation intérieure de l'Angleterre. Fidèle à ses traditions et comme il l'avait fait notamment lors de la guerre de Crimée, le gouvernement demande à l'impôt plutôt qu'à l'emprunt le supplément de ressources que la guerre nécessite. La dette publique a cependant augmenté dans de très fortes proportions et à la conclusion de la paix le budget atteindra un chiffre considérablement supérieur à celui d'avant la guerre. Pour réunir les sommes nécessaires, le gouvernement pourra-t-il continuer a exiger des impôts directs le rendement énorme prélevé jusqu'à présent ? C'est peu probable et dès lors il se tournera vers les impôts indirects et notamment vers les taxes douanières. On a dit d'ailleurs que M. Asquith ne demandait pas mieux que de se voir forcer la main par l'opinion et actuellement le caibinet britannique paraît s'être engagé résolument dans la voie de l'association économique étroite avec les Alliés ; les décisions au'il a prises en ces derniers temps montrent que ses intentions sont bien nettes à cet égard. Sans doute les défenseurs acharnés du 1 itbre-échange se feront encore entendre ; ils exprimeront encore les craintes que leur inspire le protectionnisme de M. ïlughes eWeui appréhension de voir tet -lutte contre l'Allemagne servir des ambitions particulières el porter atteinte au droit des peuples de se développer librement. C'est ce que lorc Qxurtoey a fait dernièrement à la Chambre des lords ; mais son intervention a permis à un membre du cabinet, lord Crewe, de préciser le caractère de la lutte contre l'Allemagne et d'en démontrer la nécessité «■ Lorsque lord Courtney — dit-il — déplori que nous voulions une guerre commercial après la guerre act-uelle, il perd de vue cjue si nous sommes en guerre, c'est précisémen parce que l'Allemagne fait servir son expan sion commerciale à atteindre des buts poli tiques et à préparer des guerres. Lord Court ney devrait comprendre qu'il est impossible de séparer du commerce allemand le milita ri sure prussien et du peuple allemand le< ambitions de l'état-major qui mettent 1< monde à fçu et rendent l'Allemagne agrès sive. » Ainsi posée ét précisée, la questâor minera beaucoup d'hésitations. * A ± En résumé donc et pour les motifs qu> nous venons de développer, nous estimom qu'un changement s'opérera dans1 la poli tique commerciale de l'Angleterre ; mai: nous sommes convaincu aussi que ce chan gement ne dépassera pas les limites néces saires. Que le nouveau tarif frappe~les pro dluits allemands de droits prohibitifs, qu'i réserve une situation privilégiée aux pro dtaits des colonies, qu'il cherche des revenu: dans les taxes à établir, c'est très probable Mais cette transformation tfa rien qui doivi nous effrayer, car, en l'accomplissant, li gouvernement anglais laissera larges ou vertes les voies d'entente avec les Alliés. Li régime douanier de la Belgique, le plus libé rai aiprès celui de l'Angleterre, facilitera sin gu'Mftrernent les négociations entre les deu: pays et nous avons trop confiance en la sa gesse de notre gouverneraient pour doute que la Belgique n'obtienne le traitement au quel elle peut prétendre non seulement à rai son des sacrifices qu'elle a consentis pendan la guerre, mais encore à raison de son im partance au point de vue industriel et com merciai. Lors dfe la ratification du trait conclu avec l'Angleterre, le 23 juillet 1862 l'exposé des motifs invoquait les relation, étroites qui avaient toujours exi&té entre 1 Belgique et la Grande-Bretagne, « celle na (ion amie, toujours prête à nous défendre : Les événements ont donné 4 ces paroles un signification particulière et resserré eqcor les liens qui uiùssaierit\les deux peuples anîssi pouvons-nous envisager sans inquw tusdie notre avenir commercial, et les nore breuix témoignages qué"lo gouvernement ai: glais a donnés de sa volonté de défendre 1 Belgique jusqu'au bout et d'en assurer 1 nestmiration politique et économique son bien faits pour fortifier notre confiance. VELLES^B RÈVEî — L'état du général Galliéni s'est toi amélioré depuis quelques jours. Les nu d-ecins espèrent que l'ancien ministre de 1 guerre pourra se rétablir sans qu'il soit ni cessaire de recourir à une nouvelle inte: vention chirurgicale. — On annonce la mort de M. Franci Beaupin, sénateur radical socialiste de 1 Nièvre, décédé à Paris, à l'âge de soixai te-qwatorze ans. — Genève. — Le gouvernement bulgai a décidé d'expulser.tous les sujets d'origin grecque des provinces envahies, à l'exce] lion de ceux qui sont en état de porter le armes et qui seront enrégimentés. — New-York. — M. Morgenthau, amba; sadejir des Etats-Unis à Constentincple, ■donna sa démission. k campagne alternance; esatre le Sardiaal ierwj -—'D* LE FIASCO BV PRFItJVDU « COMPLOT » On se rappelle que ïa presse d'outre-Rîûii avait prétendu impliquer le cardinal Mercier dans un n complot » contre l'Allemagne^ L& preuve en avait été découverte, à l'en croire, au cours d'une perquisition chez le chanoine Loncin, secrétaire de l'archevêché de Mali-ites. Subitement, le silence se fit sur cette affaire et. il fut avéré que la police boche avait échoué dans ses efforts. Aussi, voudrait-elle maintenant faire croire que ces efforts mêmes n'ont jamais existé. A celte fin, elle a fait publier la n«te suivante par l'agence Wolff : « Bruxelles, 21 avril (W. B/). — De source autorisée l'on dément formeîlemeïJt les nouvelles reçues de Belgique par le « Tijd » el suivant lesquelles, aù cours de l'enquête ouverte contre le'chanoine Loncin, secrétaire du cardinal Mercier à Malines au sujet <'e ;> contrebande des lettres, des questions auraient été posées également au cardinaS Mar-eier. On dément de même que dans le palais archiépiscopal, où vont et viennent à. présent beaucoup d'officiers supérieurs, on long entretien ait eu lieu entre le Primat et des délégués du gouverneur-g&éral. » j Le « Tijd « oui a publié cette note dans son numéro du 22 avril la. fait suivre dt cette réponse : n A propos de l'information ci-dessus, nous avons à faire remarquer ce qui suit : 1» Nous déclarons pour la deuxième fois S la source autorisée de Wolff qu'il « inexact » que le chanoine Loncin soit Secrétaire du cardinal Mercier. 2° L'înfoimation de notre correspondant, qui disait que beaucoup d'officiers supérieurs vont et viennent au palais archiépiscopal. se trouve confirmée dans la dépêche ci-dessus. 3° Nous ne pouvons ni confirmer, ni nier que des questions aient été posées directement. à S. E. le cardinal, aussi longtemps que le correspondant belge, de oui émane l'information, sera retenu à la frontière on neut-être emprisonné. Jusqu'au moment où ii pourra derechef agir en foule liberté, nous devrons nous abstenir de faire entendre an sujet de celle affaire les deux cloches suivant notre habitude. 4° Le démenti do source allemande d*nn j'ns'«nifïant d» la camtiafflip menée contre le Primat belge par les moyens d5-testaibles nue nos correspondants ont h diverses reprises mis en lumière, ne laissera pas moins sjjbsis'er cette campagçe et son caractère blâmable. » |m ton? «î»t —0— INDEMNITE AUX VEUVES, ENFANTS OU ASCENDANTS DE MILITAIRES MORTS POUR LA PATRIE En vertu d'un arrêté ministériel du 17 mars écoulé, un secours immédiat non T"-nonvela-ble sera accordé désormais aux familles des militaires décédés au cours de la • campagne. i II en résultera que : 1° Un mois de traitement ou de solde ser.i alloué aux veuves des militaires éïi dessous du grade d'officier — sans que le. minimum . puisse être inférieur à 150 francs; 2° 150 francs seront alloués aux enfants \ âgés de moins de 1S ans du militaire veuf . ou divorcé; 3° 100 francs aux descendants ou à l'ascen-. dant du degré le plus proche du militaire célibataire, veuf ou divorcé san® enfant. I T^e militaire disparu depuis six mois, et dont on est sans nouvelles, est assimilé au , militaire décédé. ' Les demandes de secours doivent^ être ; adressées au ministre de la guerre suivant ; un modèle dont les intéressés pourront ob-' tenir des exemplaires en s'adressant au i sous-comité officiel de leur résidence, où on ' leur indiquera les formalités à «ocorrw'ir. " Dans la Belgique non occupée, les avants-I droit devront s'adresser au bourgmestre de ' leur résidence. Les veuves d'officiers continueront à recevoir l'indemnité d'un mois de traitement, pavé par les soins du chef de service de f rortdoiinancement actuellement au Havre. 1 * A A ■ Il va sans dire <pe toutes lès mesures în-- diquées ci-dessus laissent subsister le droit • à la pension et les autres droits dont peu-5 vent jouir actuellement les parents de miîî-1 taires morts pour !a patrie. !' Mes listes ; de prisonniers 1 iwwt wwwv 1 fc L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère • a montré qu'elle répondait à un besoin. 5 Pour satisfaire au désir qui nous a été ex- primé, nous nous sommes vus obligés de .. procéder à un tirage supplémentaire, Ce : tirage est naturellement réduit et nous en-3 gageons tous ceux qui désirent se procurer ; cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VINGT-QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, B les noms de quelques milliers de militaires a belges dont les noms sont compris entre la L" lettre A et DE T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt.pour e les Belqes, sera expédiée franco, contre l'en-e ,;oi de 0 fr. 60, en un bon posta!, au burssui v du journal, rue de la Eourse, 28 tsr, Le s Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent j- être adressées à notre London Office, 21, a Panton Streat (Leicester Square) uontisti S. W, Joiaâre S fxnct. les avatars de Son Xeris SON EMTFXR CONDAMNE PAR LES JUGES BELGES. — « EN TEMPS DE GUERRE L'INTERET PASSE AVANT L'HONNEUR » Dï-SENT LES AUTORITES BOCHES. Nos lecteurs connaissent les avatars de Dom Germain Morin. Moine bénédiction àe l'abbaye de Maredsous, Dom Morin se trouvait an début de la guère à Munich; il y est a'esté et a écrit de là dans des journaux et revues allemands ou embochés des articles défendant contre les Belges et les Français ïa conduite du Kaiser, de son gouvernement et do pes armées. Un de ces articles a paru dans 1' et Information », feuille bruxelloise prodigieusement insignifiante qui se couvre du pavillon de l'Union de la presse périodique belge mais j est en réalité oubliée par un sieur André i Norz, fonctionnaire autricliien, chargé avant ; •la guere -de la direction du bureau des chemins de fer austro-hongrois installé place de Brouckère. Non content d'imprimer ïa prose -de Dam Morin dans ce petit journal hebdomadaire auquel les Bruxellois n'accordent ni crédit ni attention, Norz en fit une brochure et, comme nous l'avons dit ja- ■ dis, ne craignit pas d'inscrire sur la co 3- i verture cette note : « Vendu au profit des pauvres des environs de Maredsous ». Cet austro-boche espérait ainsi surprendre ii bonne foi du public et lui faire croire nue le moine gvrov-asue enrôlé parmi les défenseurs de l'Allemagne exprimait l'opinion de tous les religieux "de Maredsous. Ceux-ci tinrent à protester (aussitôt contre ; cette manœuvre. Tandis oue d'Angleterre où iî est réfugié, Dom Cofumba Marinier», abbé de Maredsous. infligeait un blâme sévère à son religieux, en Belgique Dom Robert Gornet, prieur de l'Abbaye et ses collègues citaient devant le tribunal !n Nor* tron entreprenant. L'éditeur de 1' u Tnfnrmnfion n comprit qu'il s'était mis dans un mauva.s cas et offrît platement, toutes tes réparations imaginables. Mais l'affaire suivit son cours et elle a pu son dénouement au palais de justice de Bruxelles où le tribunal a condamné l'austro-b^he à retirer sa marchandise de la circulation. La sentence du tribunal dit « oii'en imprimant et ^énandnnf dans le public l'op^sciiV visé en la requête inlroductivei d'instance, .dans les conditions spécifiées dans cette requête. le défendeur Norz a causé aux demandeurs qui sont et entendent demeurer étrangers à la vente vie cet: ppuscu-o com.rpn ils l'ont été à la publication de l'article qu'il reproduit, un préjudice dont il est dû rénn-ration ». En conséquence, elle condamné la défendeur « à retirer de la circulation, spécialement des librairies ou des kiosques où ils sont en vente, dans les 43 heures de la signification du présent jugement, tous les exemplaires du dit opuscule portant les mots « au profit des pauvres des environs ôe Maredsous », ce sous peine de mille francs de dommages et intérêts par infraction constatée. a Le mot de la fin de cette histoire nous est fourni par., les autorités boches. Les journaux allemands ayant, on s'en souvient, loué copieusement les articles de Dom Morin en faisant ressortir qu'il appartenait a l'abbaye de Maredsous, Dom Robert tint à leur faire remarquer que les religieux de cette abbaye désavouaient hautement l'attitude de leur frère égaré. Dom Robert rédigea un droit de réponse et comme cette réponse devait nécessairement, passer par la censure, il y ioignit à l'intention des fonctionnaires eJlèniED'ds h qui sont confiées ces attributions une note faisant Observer que donneur des moines de Maredsous étant en cause, il se voyait obligé de demander à la presse allemande une rectification. La lettre, on le devine sans peine, n'est pas partie; mais ce qu'on ne devinerait pas, c'est le motif que la censure allemande a invoqué pour refuser son visa : « EN TEMPS DE GUERRE, REPONDIT-ELLE. L'INTERET PASSE AVANT L'HONNEUR ». Toute la mentalité des Boches est dans ces quelques mots. LES FAITS DU JOUR —>K)«- L'événement du jour est le retrait du nou~ V6CLU projet de loi du gouvernement britannique sut le service obligatoire. Avant tout vote, M. Asquith s'est rendu compte que la Chambre des communes le jugerait insu-iti-sant ; il présentera mardi de nouvelles propositions^ et Von ne croit pa.s gvc la situation du cabinet de coalition soit ébranlée par cet incident. wwaviWv.v La diplomatie allemande essaie visiblement de traîner en longueur le Tellement du différend avec les Etats-Unis ; elle compte y arriver en présentant — le plus tard pos- sil,le une solution transactionnelle qxà n'a aucune chance d'être acceptée à Washington Le ton de la presse allemande a beaucoup baissé, et l'on a beaucoup remarqué, depuis mercredi, une baisse des valeurs à la Bourse de Francfort. L'opinion suisse est très émue de la der-mère violation d;u territoire helvétique par un aviateur allemand. On croit que le Conseil fédéral ne se déclarera pas satisfait par de simples excuses et une- banale prbmesse de ne plus recommencer. Les fournaux suisses annoncent que le princè et la princesse de Bûlow ont quitté Luoeme pour l'Allemagne. ~COHilÎQuF BELGE 27 avril. — Actions locales d'artillerie sur divers points du front, tout spécialement vers Dixuiiude où nos batteries ont pris t^oas leur l'eu des grenues ennemis veas gsjssi e>, WysiBjyfflîa. LE PATRIQTïSME DU PAYS ENVAKI Gomment ies Belges lent leurs soldats Y* J«—>— ' . MANIFESTATIONS EMOUVANTES EN L'HONNEUR DE DEUX BRAVES MUTILÉS DE LA GUERRE Nous avons déjà signalé les manifestations qui ont eu lieu récemment à Ixelles à l'occasion du mariage de deux soldats belges mutilés. Nous venons de recevoir de cette cérémonie un récit qui sera certainement lu avec émotion-par tous nos lecteurs. Nos soldais ce demandent parfois ce que pensent d'eux les Belges de nos provinces envahies. La réponse à. cette question se trouve pleine d'éloquence dans la page qu'on va lire. Nulle part mieux que chez nos compatriotes opprimés, on n'apprécie l'héroïsme de notre vaillante armée. Voici ce que nous écrit un de nos amis de Bruxelles : Mercredi matin à dix heures, à l'hôtel communal dTxelles. La salle des mariages est envahie, comme elle le fut rarement. Al-fluence disparate où l'on s'étonne de voir mêlées à l'humble foule des quartiers populaires quelques élôg)ante3, dont les fourrures et les chapeaux contrastent avec les bonnets et les châles. Tout ce monde est fiévreux, imp. tient, et quelque peu ému. De braves gens ont apporté des fleurs, quelques branches grêles de lilas qu'ils remettront tantôt aux deux couples que l'échevin de TEtat civil va unir et que l'on aperçoit là-bas, timidement assis près de l'estraae officielle. Spectacle touchant où se manifestent toute 1-, bonté et toute la pitié des humbles pour les déshérités. Bonté et pitié auxquelles se mê'e aujourd'hui une .admiration émue pour de :x petits soldats bekrfts que la gnerre a meurtris, et qui. sortis mutilés de l'hôpital, voni r-pouser maigri tout, les deux braves jeunes ri lies qui s'étaient promises à eux avant i» guerre. Silence ! La voix de l'huissier de sa.île annonce l'entrée de M. lVff-'cier de VKtat c:vil. Q*i voit v.oî' ùssi'î/H se dresser à xr i-e, "•;* silbou.étte .de M. Bu v; dép-uté-éc-hrvin, celui de l'orbarpe officielle' dt:nt j les trois couleurs rouge, jaune, noire, sem- j >"!< •. f se détacher mieux que jamais aujour- ; d'hui, sfur le non* d"- in redir?o. Les i' ïrnvî.lité'is prépamtoires h la célébration du m-i-ria^e" s'accomplissent rapidement çKu.s. \n brouhaha- M. )e ca.h.U'î re-■n^it-bientôt lorsque, lo do^bve « oui » pro-•noncé, l'échevin se redresse pour prononcer le discours que l'on atte.'d; discours de félicitations aux nouveaux époux et aux parents. Ivî Buyl parle d'abondance, et les paroles (ru'il prononce vont tout do suite *;u oo>.-ir rv» dont il interprête'les sen timents à souhait. M. Bu. vu ta-ù ; é'oqre des braves gens qu'il vient d'unir : ie soldat Mortraans, du 12* de ligne • >e soldat Hiernaux du 13°. « Mort-m-ans dit-il, était en reconnaissance près de Londerzeel, où il avait avec ses camarades surpris et anéanti une patrouille ennemie, lorsque des.renforts oilornands survinrent et l'oidigèrent à fuir. Atteint d'une balle' à la j arabe droite, d'un© seconde à la jambe gauche, iî dut être abandonné sur le terrain et-fi.it relevé par l'ambulance ennemie. Hîernau" faisait partie de la garnison de Namur. Après avb;r pris part à l'action près de Biôul, il dut se retirer avec l'armée en France, gagner Le Havre, et s'y embarquer à destination d'Os tende. ïl participa aux combats autour de Tenuonde et dé-, fendait avec sa compagnie le grand pont sur | l'Escaut, lorsqu'un éclat de shrapnell lui en-' leva la moitié du pied gauche. Tous deux devaient se retrouver plus tard à l'ambulance du Palais Royal où s'acheva leur gné-rison. » M. Buvl, après le rappel de ces brillants éclats de" services, parla avec autant d'émotion que de fierté des héros belges disparus dans les eaux boueuses de l'Yser, de tous ces soldats frappés mortellement sur les différents terrains d'action et qui ont succombé à leurs blessures, sans avoir eu le réconfort d'une amitié ou d'une parole consolatrices1, de ceux enfin qui poursuivent âpre-nxent la lutte pour la défense du sol natal. Il fit l'éloge aussi, très longuement, des épouses des mères, des fi&ncées demeurées au pays où elles attendent avec une résignation et un stoïcisme admirables la fin de leurs angoisses. Par oies simples qui devaient être dites devant ce public venu pour les entendre et qui maintenant versait de douces larmes d'attendrissement. L'échevin développa ce thème en y met tant la note de sentimentalité qu'il y fallait. Il eut pour féliciter les parents d'avoir enseigné à leurs fils la dure loi du devoir quelques phrases pleines de gratitude et sut rendre aux deux courageuses j eunes filles qui venaient dé lier leur sort à celui des deux mutilés l'hommage que méritaient leur constance et leur fidélité. Puis il termina par une péroraison patriotique dans laquelle faisant allusion à lia victoire prochaine de nos armes, il évoqua l'allégresse du pays saluant le retour du Roi parmi son peuple. Ce discours fut acclamé avec transport. La cérémonie terminée, la foule se rua sur le passage des jeunes époux. On les embrassa, on les acclama, on les couvrit de fleurs. Au dehors, des voitures attendaient les deux couples pour les conduire à l'église Sainte-Croix. Tout le monde avait mis chapeau bas et lorsque les landans se mirent en marche les cris de « Vive la Belgique i Vivent nos soldats ! » jaillis de toutes les PQitrines, les accompagnèrent. À l'église la manifestation fut plus émouvante encore. Des milliers de curieux se pressaient dans les nefs et des fleurs furent jetées sur le passage des conjoints. La foule oublia un instant la majesté du lieu pour acclamer les héros et leurs compagnes. Spectacle inoubliable qui se renouvela à la fin de La cérémonie, lorsque la « Brabançonne » exécutée par les orgues eut porté à son comble l'émotion et l'enthousiasme pa&iQtîque do&. asaistaBts-., LE ESGIE ILLEIilB lais 1b Grand Mb Jb Lnxmtar|> UN MINISTRE SB VOIT CONFISQUER DES JOURNAUX FRANÇAIS La vie faite aux habitants du Grand-Duché sd Luxembourg permet d'apprécier la douceur du régime que les allemands auraient réserve aux Belges, si ceux-ci avaient accordé ce que réclamait l'ultimatum du 2 août 1914. L*i condamnation de M. le. bourgmestre Prum soustrait à ses juges légaux pour être livré à des juges allemands donne la mesura de ce qui reste d'indépendance à ce petit é'iat et de liberté à ses habitants. On pourr raie citer mille traits des tracasseries par lesquelles se traduit chaque jour roccupanori ûHemande. En voici un qui est particulière^ ment savoureux et qui montre que les membres du gouvernement luxembourgeois lui-même ne sont en somme guère plus libres que les simples citoyens de Bruxelles, de Liège, de Gand ou d' Anvers. La lecture des journaux français est rigou^ reusement interdite dans le Grand-Duché et les journaux suisses de langue française, eux-memes, n'y sont plus tolérés. On n'y peut plus lire en français que des. feuSles K. K. comme le « Bruxellois », la <c Belgique » ou la (( Gazette des Ardennes ». Les feuilles allemandes d'Allemagne ou de Suis^ se y sont, au contraire, distribuées à profusion et on a même vu un libraire boche afficher en pleine ville de Luxembourg l'odieuse caricature du cardinal Mercier, oubliée par un illustré berlinois.Cette exhibition indigna 'a population' au point que la police luxembourgeoise dut ôaisir les numéros de ce journal Or, il v a quelques jours, le D7 Welter, ministre de l'agriculture, qui s'était rendu en Suisse, rentra à Luxembourg. A son départ de Berne, il avait acheté des journaux français pour les lire pendant le voyage 'En arrivant à Luxembourg, il ne songea pas a !os dissimuler. Mal lui en prit. Deux soldat* boches se précipitèrent sur lui et exigèrent que le ministre leur abandonnât tout çe qu'il avait en fait d'imprimés français \ Si c'est ainsi que les Boches esipèrent con- y'*- la. svmp'.ithic des Luxembourgeois !... PLUS QUE JAMAIS y (ipFiiif irip . ÎÉMIfii m ls sorties Mite La ilss Gumniufîes l'assit Jegé iissisiiisant Un csap (le théâtre s'est produit je-adi après-midi, à Chambre des Codimirves. Devant l'opposition presque unanime de l'assemblée J.e gouvernement britajimque a éte ciniiràint de retirer son nouveau protêt de loi sur le service obligatoire, tel nu'il avait été- dressé »près les seances sej crèter. de mardi. Motif : les députés l.oart i-ugé insuiîisant. Lés principales diisposibons de ce projet étaient te suivantes : Maintien sous les drapeaux, dajns 1 art ïnéxï ou dans l'organisation territoria.lB, de tous 'es engagés dont le .congé viendrais à expiration ; Enrôlement de tous les céhiiataires eit» tre 18 et 41 ans ; Nouvel examen médical des engages ; Création d'une nouvelle .réserve spéciale dans laquelle pourront être versés les hom-| mes exercés pour le service intérieur en Angleterre.Lo wrojet devait être mis en vigueur a.pres un délai d'un mois. On prévoyait de l'opposition de la papt des unionistes : le comité du parti s'était réuni mercredi soir et, par 137 voix contre S, avait voté une résolution blâmant les retards que comporteraient nécessairement les nouvelles propositions du gouvernement.Mais in ne s'attendait assurément pas a une opposition si ra-oide et si complète. Elle se manifesta aux Communes dès que sir Edward Carson, parlant au nom des conservateurs, siit entamé la critique du projei* L'orateur fit observer ctfmbien il serait in1 juste de contraindre à continuer leur service des hommes dont l'engagement a pris fin, alors que nombre de citoyens restent li' bres de ne pas servir. — <t II vaudrait mieux, ajonte-t-il, ©lAtfv ger. par la conscription, oeux qui se serai dérobés jusqu'ici à remplir leur devoir enJ veirs le pays. » Dette déclaration fuf.^ accueillie par de» applaudissements qui firent une vive impression sur le goiTvemement, car ils téj moig-naient du désir presque unanime d^j l'assemblée de prendre des décisioBS plus! fermes et pius rapides. Plusieurs autres orateurs ayant égalle? ment témoigné leur opposition au projet* M. Asquith déclara qôië le gou^-ernement) voulait dans cette q>uestton êtï-e soutenu par: la Chambre tout entière et qu'il lui re{pu-gnait d'imposer aai Pat^eœ«nt une mesuEBi à laquelle il faisait une si forte opposition; LE PREMIER MINISTRE ANNONÇAS ALORS QUE LE GOUVERNEMENT DECIDAIT DE RETIRER LE PROJET DE1 LOI. Interrogé par plusieurs députés sur ce; q|u'il se propose de fiiire, M. Asquith ajou-1 ta : « Il m'est imipossôMe dé prendre une décision au pied levé. Je dois consulter mes collègues sur la question. Le gouvernement fera connaître sa décision mardi. » De l'atmosphère de l'assemblée et des conversations de couloirs se dégageait l'impression que la Chambre est prête à voter toutes les mesures les plus strictes que le gouvernement pourra présenter. Si ce sursaut de volonté est l'effet des1 émeutes provoquées à Dublin par les Allemands et de leur tentative de soulèvement de-s nationalistes irlandais, il est établi une fois de Dlus que les Allemands sont de mauvais psychologues et qu'ils né pouvaient choisir, pour lancer sir Roger Casement, dans cette folle aventure, un moment plus< 1 promise.

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