Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 17 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ks6j09x676/
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216 ANNEE, —Série nouvelle, — N' 510' te numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU P1QNT Vendredi 1? Septembre 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION ÎEtor rte de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n' 11.05 Directeur : FEEiîAND IfëURÀ? Tontes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressées £8ur,ruc de la Bourse,Le llavre» LONDON OFFICE : 21.Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS francs 2 Tr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimastr© Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestra Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. * .. 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: 0 fr. 40 la ligne Pôtitesannonces4* pag9:0fr.30lalign® Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a te monopole pour Paris. nu— 'J O&aotidien beSge paral&sdnt au Havre TEUTONS & FLAMANDS - »0« M. Ilenn) Cochin, ancien député (le Ber-^lues — s'iri [Us lui a succédé au commence-•ment rte la présente législature — nous a fait l'Iionneiii d'écrire pour le, XV Siècle le délicieux article ci-dessous. On y admirera i'iieurcuse, la merveilleuse rencontre du 'tempérament et du style les plus français jjui soient avec un ardent patriotisme fla-\marul du meilleur aloi. L'arrondissement <tue M. Henry Cochin -a représenté au Palais-Bourbon est flamand.. Il ne lui faut que ïquelques traits, mais tous gravés de main de ;naître, pour exprimer le < caractère spécifique de ce peuple llamand qu'il connaît (aussi bien -qu'homme au monde et qu'il !aime — cela se senl — de tout son cœur. Les Allemands, parmi les -rêves nombreux 'qu'un rude réveil dissipe chaque jour, avaient fait celui de séduire l'Ame flamande. 'Ils ne doutaient pas un instant d'y réussir. Quelle douce tentation était offerte au peuple flamand ! Se plonger, se fondre et disparaître dans les' flots épais et voraces de l'Allemagne prussienne. Il n'y .pourrait pas fcésisler. C'était bien mal le connaître. Le fond du caractère des Flamands est l'indépendance, l'amour de la personnalité flamande. lis sont une rade bien nettement caractérisée, très jalouse de son individualité, et tenant, pardessus tout, à la faire respecter. Leur lan-*ue, leurs traditions sont à eux, bien à eux : [il no faut pas les leur discuter. A ce prix, au sein des divers pays libres entre lesquels ta suite des siècles les a répartis, les Flamands sont d'incomparables patriotes. J'ai eu vingt ans l'honneur de représenter ,un grand nombre de Flamands Français, li n'est vas de plus parfaits Français en 'Franc/'. Depuis un an, ils versent, un sang ipur pour la patrie avec une générosité su-iblime qu'aucune autre province n'a surpassée.Tout pareillement les Flamands belges nos voisins servent la patrie belge. Eux non plus n'ont épargné ni le cœur ni le sang. Tandis qu'ils se" battaient, la Flandre belge leur pays a appris à connaître l'Allemand par ses crimes d'abord, et ensuite, la plus blupiu ■ "('pression. Et il lui faudra, de plus, l'aimer ? Il semble que la réponse soit aisée. * * ^ Mais l'Allemand comprend lentement. Il fe'éton-rub encore que la Flandre tarde i re-ï'ovtmïtre. le charme du talon de botte dont e':S en. isi'e. L'inconscience - de l'Allemand e.-l toujours chose curieuse à obser-KW '■ elle lui tait'alterner ses brutalités avec liés gentillesses d'ogre. J'en trouvais, ces derniers jours, des preuves instructives dans un numéro de la Gazette de Francfort qui m'est tombé dans ics m lins. On lui écrit-de Bruges. .Son correspondant est le premier bourgmestre de Kassel, Il se r.ornn <■ Koch. II voyage, paraît-il, dans un îbii-t de bienfaisance : Lie besgabc lire i se ; — C'est i ne idylle ! Le bourgmestre Ivoch a quelcp <, \lèéc8 d'art et de littérature. 11 sait pousser des oh ! et des a-li I sur chacune «es beautés classiques du paysage îuini'-'-ois, Je quai du Rosaire, le Béguinage, jet. les : li'ires. Mais il arrive que chacun de ses ci is d'amour semble un cri d'appétit. Il se pàn e d'aise devant des trésors qu'il compte s'approprier. D'ai'lteers il donne ses irisons. C'est un voleur q-ui raisonne. Pas s ui instant, il n'aperçoit le caractère de ces beautés flamandes, qui devraient, les tenir tain, de son coeur et. de sa main. Comme le filou classique qui disait : « Ceci doit être à moi ! i. — il déclare : « Tout ceci est alle-rrund » Dans le paysage de Bruges, proclamé allemand sans conteste, son "délice est de voir parader les soldats allemands. Seuls ils manquaient a Bruges. Comme ils font bel effet! Voilà qu'au tournant d'un quai, notre homme voit djifeoucher, en tête d'une patrouille de cuirassiers, un massif lieutenant prussien; il le trouve superber il se pâme. On jurerait un seigneur allemand de la Renaissance. venu pour épouser quelque prin-pess- de Bourgogne. Merci pour la Bourgogne, et merci pour les pr' -ces de la Maison d'Autriche, comparés sans faon à quelque poniéranien pataud ! Pauvre maison d-Autriehe k c'est ijisn sa faute 1 D'ailleurs, si j'ai bon souve-aiir, ses premières relations avec Bruges rue semblent pas avoir eu beaucoup de charme: Maximilien y fut mis en une prison très dure, d'où il sortit honteux et confus, pâle «t maigre, dit la chronique. Et Charles-Quint ? Qu'oùt-il dit de tout cela, ce pur llamand, lequel, vous le savez, dans sa jeunesse, n'avait pas appris à parler allemand;, son bonheur, dit la légende, était de flaminguer librement, en se faisant coudoyer par son bon peuple dans les faubourgs d'Anvers ? Le bourgmestre Koch n'entre pas dans ces détails. 11 continue à s'extasier sur les nouvelles beautés de , Bruges. Le plus ravissant coup d'oeil est celui que lui offre, le soir, comme il sort du Béguinage, au loin :ur ie rempart, par dessus le Lac d'Amour, une troupe de u.hlans, qui se découpe en ombres chinoises sur les lueurs roses du Wel. — Comme c'est joli ! Pour ces brutales silhouettes d'envahisseurs, Bruges est le cadre à souhait vraiment. s** , Si les Flamands ne sont pas ravis de joie, 11 faudra qu'ils disent pourquoi. S'ils n'apprécient pas leur bonheur, c'est qu'ils manquent de civilisation. Mais, ne craignez rien, on s'occupe de les civiliser. Voilà ce que •tous apprend encore M. Koch. Les Flamands pensent avoir une Civilisation. Erreur! Celte qu'ils ont est «vide et exlé U'ieure,. (wde i oui aueszerc). On y substituera la vraie Kultur. A la bonne heure, niions y voilà I Que les Flamands soient heureux : on va aussi s'occuper do leur langue. Le coi respondant de la Gazelle de Franc-v'rt n'est pas seulement un artiste et un historien : c'est encore un linguiste, et il 1 ignore pas quelles conséquent'£ de philosophie sociale entalne le langage crue parle <-n peuple. _Nw flamingants croient que la langue ,'.1? "nd j : est littéraire ; elle a ses poètes «'lis adorent. Elle a sa légende : j'ai connu "o -vieux Flamands qui pensaient que le fia inand est lu langue primitive,qu'Adam et kwa-pariaietot sons les ombrages du Paradis Terrestre. 1 'au. :-enoncer à tout cela. Le flamand n'est qu'un « patois allemand » [Plalt-deulsch), une n prononciation barbarie w (barbarische aussprach). On rendra aux Flamands leur vraie langue, qui est l'allemand.Car la langue flamande, le bourgmestre Koch sait la parler d'avance ; il lui suffit «i v-.coi-oher n-n peu1 l'allemand. Et il s'en donne ! — Le soir, sur la Grand-Place, il arrête devant un café un petit marchand de journaux — (quels journaux cet enfant peut-il bien- vendre ?) — et il s'amuse à le faire causer. L'enfant dut remarquer que ce Boche parlait bien mal flamand. Mais voici le dialogue : — Comment tlàppelles-tu î — Mon nom est Franzoa (sic). Ici M. Koch observe : « J'eus quelque peine à comprendre que, dans son parler barbare, il avait voulu prononcer le mot français : François. — Mais j'insistai : — Enfant, tu ne l appelles pas Franzoa 1 — Si, Monsieur. — Finfânt, comment te nomme ta mère ? — Ma rrière, elle dit. : Franzislcus. Gé oourt entretien inspire au monsieur de la Gazelle rte Francfort des réilexiions profondes. J'ern détache ceci : « Il est remar-» quaihte de constater que, dan-s le peuple » flamand, on se figure que le français seul m doit se-pnoduire en public, et que la langue i> natale doit étire reléguée dans l'intimité n die la famille. Le français est pour eux « comme le saïkyn (Gute stube) où l'on intro-ii durit les étrangers. ii Comment un semblable peuple peu&il » prétendu-e A des sentiments originaux et » profonds ? Gomment peut-il espérer anri-n ver A ta fleur d'unie véritable Kultur ?... » Saluez, 0 Flamands ! — Mais tandis que le •Professûr médite ainsi, il est interrompu par un .spectacle qui lui fait laisser là l'enta* brageois, Bruges et tous les Flamands. C'est le passage d'une troupe de matelots ollemand's : ils vont à Zeehrngge monter des sous-marins, s'occuper à couler des paquebots, A inioyer sans doute des femmes et des enfants M. Koch débond'e d'enthousiasme. II a devant lui la vraie fleur dé la civilisation, wahre kulturblwn 1 * & i Ce morceau de littérature teutonne m'a inspiré à moi-même quelques réflexions. Dans l'affaire, c'est le pauvre gamiai-bru-geais qui m'intéresse le plus. S'il a dit : Franziskus, ce gamin, c'est i«>ur montrer sa science au lourdaud qui 1 interrogeait ; il y met isne petite- vanité (Venfant d'un peuple intelligent. Car, en faîif, il est bien peu probable que sa maman lui donne dans l'intimité un nom si solennel. Elle doit l'appeler : Cis, — ou- de quelqu'autre gentil surnom.- Mais je vais plus loin. Qne de choses on peu* trauiver dans ta réponse de ce gamin I Voyez un peu : M. Koch n'y a point songé ; Franciscus n'est nullement germanique. C'est un mot bas-latin, tjuX veut simplement dire -.français, et dont l'Italie diu Moyen Age av ait fait le prénom : Frwncesco. — Et. voilà donc que dans les quelques mots de l'enfant -brtuigeiois, nous découvrons en raccourci le moyen Age français et italien* Assise et le pawviie d'Assise I Et a.u-dessus de tout cela, -au-dessus des cavaliers brutaux de l'invasion momenta-néei, a'e vois se dresser. s'ép;tnouir tette fleur, cette vraie fleur, Bruges ! — Bruges, portrait d'un peuple vivant, et fort, lequel est. par lui-même, lequel rmêje en- lui-même, avec la lointain tradition de"sa race et de sa langue germanique,,tous les afflux variés des civilisations européennes, latine, française, anglaise, espagnole, italienne. — tout, un riche trésor de toute sorte, de tout aspect, dont l'assemblage forme ce tvpe unique d'humanité : le Flamand-, Qu'est-ce que ce peuple-là a irait donc à gagner, à rejeter- ce que ces afflux divers lui ont apporté die variété et de richesse, à 60 fondre, à se laisser avaler par le grand monstre prussien ? Soyez tranquille : il ne ie fera pas. Ii n'en a jamais eu aucune envie. S'il l'avait jamais eue, le coiïtacL.di'reot. dé l'oppresseur allemand aurait suffi à l'en radicalement dégoûter. L'Allemand» prussien moderne a ceci de bon : d_e loin on peut s'illusionner sur son compte : de près on a vite por<Ja toute illusion. Mais il est pire que tout-q-mand il veut ■plaire. Quand il sourit, il ést hideux. Car alors, il fait, voir -ses gsf&nidies dente pointues, comme. le loup du- conte de fées : — C'est pour mieux te manger, mon enfant 1 La Flandre rap se laissera pas manger. N'ayez crainte ! Henry COCHIN. StrPierrei'i'ûuck >"ord), septembre 1915. Faibles astions d'aHilIsfie au freat belgs -—Vr— T,-"- gr,-1: 1 quartier g-il,'l'a! - unniu-- niqa,e. 1e » septembre 1LMD, le bulielii: suivant : Nuii du 15 av 15 et matinée du, t". aimes. Après-midi faibles, actions d'arlUtei i-:. Dr mon» < timùFes-pasfs belges LES TiWBIiES ACTl ÎOLS N'.Vl itO\T l'I.LS UË VALEUR APRES le 15 OCTOBRE A dater du 15 oef-obro pruciiain, le guichet ouvert au bureau du Havre spécial pour la vente des timbres-po.-le belges sei-i Iranféré dans un local des' établissWienls Dufayel. place Frédéric-Sam âge. C" nouveau bureau prendra ta don 'inination : -, Sainte-Adresse, poste belge-Belgisçhe post ». A partir de la même date, il sera mis on vente une nouvelle série de tiinlu es-poste, cartes postales et caries-lettres belges, corn-prenant, outre les valeurs actuellement, en usage, un timbre-poste de 15 centimes et un de 10 francs. Les figurines des émissions antérieures, -sauf les timbres-poste vendus avec une surtaxe au profit de l'œuvre de la Croix-Rouge, seront mises hors cours, également a dater du 15 octobre. Les correspondances déposées à la poste après le 14 octobre (t munies de timbres périmés seront Ci'.Msi:léri'-es comme non ou insuffisamment] affranchies, suivant le cas, et taxées en conséquence. J LA GUERRE DANS LE CEM-AFRICAIfi i —H0« LES TROUPES OU CONGO BELGE COOPERENT BRILLAMMENT AUX OPE RATIONS. La « Morning Post » a reçu par lettre de: détails sur les opérations qui ont été effec tuées à la frontière nord de Rhodésie con tre les troup^Tde l'Est-Africain allemand Le combat de Saisi, dont on a déjà parlé a eu lieu fin juin et a été beaucoup plus sérieux que les dépêches ne l'ont dit. Le; ' forces engagées étaient très importantes d< ' part et d'autre; l'officier allemand.qui com mandait en second et sept autres officiers ' ont été tués; on les a enterrés à Mozi Hill, , (D'après des nouvelles, d'autre part, les AI leman-ds eurent 11 blancs tués). Le combat avait duré un jour et demi ' après la retraite des Allemands, la positior fut considérablement renforcée, -grâce â l'appui que les troupes du Congo belge ont apporté aux forces de la Rhodésie. Le résultat de cette intervention ne se fil pas attendre: 'e 23 juillet ,l'ennemi attaqua de nouveau Saisi de deux côtés : ii fut. repoussé avec de lourdes pertes par les trou pes alliées, où dominait l'élément indigène. Du 26 au 28 juillet, il y eut A Saisi ur nouveau et vioient combat; les Allemands avaient amené du canon, et ils avaient reçu du renfort sous forme de contingents ara bes. Les autorités anglaises ont été extrême ment satisfaites d> ta coopération des trou pes \u Congo belge, qui se sont comportées avec vaillance et ont donné aux alliés ur appui loyal et sur. Plus à l'ouest de Saisi, près du point d< jonction de la frontière anglo-germano-bel ge, il n'y a pas eu d'engagements sérieux mais toutes les constatations établissent : l'évidence que les Allemands avaient pré paré la lutte jusque dans les moindres dé t-ails; ils se sont livrés par exemple ù des tentatives réitérées pour soulever la popu lat-ion indigène du Nvasaland. Ces tenta tives ont eu aucun succès. LA MORT OEYHUYSMANS" Le maire du Havre, M. Morgand, c adr-e^-sé, au nom de l'administration muni r ipale du Havre, la lettre suivante à M. d( Brotju e ville, chef du cabinet : : (t L'administration municipale'vient d'ap [ prendre la mort de M. Louis II u y s ni ans, mi rustre d'Etat. En son nom, comme au mien je viens vous exprimer la part que nous p*e nons au deuil qui atteint si cruellement 1( gouvernement de la Belgique. Associés i une même œuvre, nos douleurs sont com munes comme nos joies, et, en cette tristf circonstance, je tiens â vous dire, monsieui 1 îe président, combien nous ressentons vive ment. La mort d'iui homme qui a rendu de s 1 éminent-s services à son pays et qui était ur sincère et grand ami de la France. » Le général Goirah, commandant la 3e ré gion, à Rouen, a envoyé également ses con doléances au chef du'cabinet. A tous deux, M. de Broqueville a répondu ' en remerciant vivement de cette nouvelle . marque de sympathie. Dans sa lettre ;ï M. le maire du Havre, l'honorable chef du cabinet dit notamment (c Le gouvernement belge, qui a trouvd dans l'accueil si cordial et l'hospitalité s délicate des autorités françaises, en général, et de celles de votre belle \il!e, en par ticulier, un si puissant réconfort^ est très sensible à l'intérêt qu'elles prennent, tant è 6es douleurs qu'à ses joies. » LESFAITSDÏÏ JOUR La situation est extrêmement tendue entre l'Autriche et la Houmanie cl on s'attend à des événements décisifs d lies brève échéance. Suivant le tournai Douma, de Sofia, le gouvernement bulgare aurait été sondé pat l'Allemagne en vue de l'envoi de trois divisions bulgares cri Serbie dès que ï Allemagne prendrait l'offensive contre cet Etat. M. Radoslavof aurait fait répondre que la- Bulgarie entend coiiservcr là neutralité. Dans l'état îles informations actuelles, ■-toujours sujettes à révision, rapp'clons->e, — cette neutralité, semble le maximum . qu'un puisse encore espérer de Sofia. L'accord turco-buUjate est si bien conclu que déjà les Turcs ont abandonné les casernes de Karagatch, faubourg d'Andri■ impie, et préparent, pour le 1S septembre, l'évacuation des autres territoires cédés à la Bulgarie. Tout cela n'engage-t-il pas le go m ■■rnement de So/ia ? Il est bien difficile du l" croire. .1 Constantmople, la situation s'aggrave et on assure qu'Enver pacha a été blessé d'un coup de revolver, par lin capitaine qui s'est suicidé. l.a N'eue Freie Press-de Vienne ann-once qu'un croit, à Athènes que les Allies vont pouvoir forcer les Dardanelles grâce aux renforts qu'ils ont reçus. VVYAWYW* Le Russkoie Slovo annonce que le ministre de la guerre de Russie a déclaré que la Russie prépare l'offensive générale pour le pirinlcmps prochain. A cette époque, la Russie disposera de deux millions de nouvelles troupes fraîches qui seront exercées depuis vfvi de sir mois, l.a mobilisation industrielle permettra d'équiper et d'armer ces troupes ; mais lu Russie peut également compter sur l'aide des autres puissances, nolammcnl du ' Japon, pour la fabrication des munitions nécessaires. tYYV\V\V\>, On assure que le gouvernement américain r.-riinne du gouvernement allemand un Irsaveu formel des torpillages, sous peine de rupture diplomatique. La diplomatie QUemarate s'efforce de gagner diu tem.pt et on croit bien qu'elle y réussira. Nouveau bombardement d'Tpres Dimanche dernier, dit 1-e a Times », 30C obus sont tombés sur la ville d'Ypres; lundi, le bombardement a été moins sévère, mais : .l'on des obus était du calibre de 17 pouces. LA VIE A BRUXELLES »û(( LES GARDES ttOUlUillOIS TIRENT LEUR RÉVÉRENCE AU ( ÉM UAL VON RIS- S1NG. Un de. nos amis nous écrit de Bruxelles ' le 24 août : La garde bourgeoise vient d'être licenciée à la date du 20 août. Les commandants des diverses sections se sont entendus pour sus-; pendre le service actif de la garde, tout au > moins momentanément, et ils ont commu-! niqué cette décision à leurs subordonnés dans un ordre du jour où ils les remercient 1 chaleureusement du zélé et du dévouement qu'ils ont apportés dans l'exercice de leur ■ tâche ingrate. La garde meurt, mais ne se rend pas. El>!e refuse notamment de se rendre aux sollicitations de l'autorité allemande. Figurez-vous que Son Excellence le général von - Bissing avait réclamé des autorités communales la liste des membres de cette milice ■ bourgeoise. Est-ce .dans le but. de -Les affubler d'un uniforme, d'un casque à pointe, d'un/collier de cuivre et d'un brassard aux couleurs impériales ? l'eut-être bien. Car le service de la <t polizei » requiert un assez grand nombre d'hommes dont la présence ■ serait bien utile eii ce moment au front. Son t Excellence n'aurait pas été fâchée, sans doute, de voir la garde bourgeoise embrigadée dans les cadres de sa .police. Ce beau calcul est déjoué. La garde bourgeoise est dissoute. Elle lire galamment sa • révérence à M. le gouverneur général. PRIS AU PlfcGE L'histoire est authentique. Elle fera plai-, sir à nos Nemrods qui, privés cette année , encore des déiiees de la chasse, se réjouiront d'apprendre que les braconniers, à leur défaut, continuent h prendre soin du gibier. C'est à Yilvorde que la scène se passe, à la lisière d'un bois. Deux braconniers sont ■ là à l'affût, guettant le passage du gibier. Surviennent deux cyclistes allemands qui. 1 apercevant nos compères, se doutent qu'ils ont affaire à des braconniers et se mettent en devoir de les arrêter. Les deux gaillards n'atj^ndent pas, vous le pensez bien, le bon plaisir de ces messieurs. Ils battent en retraite précipitamment, tandis que les poli-î ciers, abandonnant momentanément leurs , bécanes, se lancent à leur poursuite. Mais les braconniers sont ici dans leur domaine : . UifviLconnaissent tous les détours. Devenus • gibiers à leur tour, ils -entraînent' leurs tra- • queurs à leur suite dans les profondeurs du i bois. Puis, lestes comme des lièvres, ils ■ détalent, reviennent sur leurs nas, courent 1 à l'-endroit où les deux soldats ont laissé 1 leurs bécanes, sautent en selle, et disparaissent à toutes pédales, laissant loin der- ■ rière eux leurs poursuivants épournonnês. Depuis ce jour, tous les cyclistes qui pas-; sent par Yilvorde sont'arrêtés nar les senti-L nelles et. leurs machines sont examinées 1 avec soin. Les héros de cette histoire n'ont garde de se montrer. Us continuent paisi- • blement à tendre leur*; lacets et trouvent ■ même que le métier a du bon. UNE PERQUISITION Six messieurs se sont présentés dimanche au local « Patria », rue du Marais, pour y : faire une perquisition. Au moment où los policiers pénétraient dans l'imirieuble, le syndicat, général des voyageurs, commerçants, employés ft patrons tenait une réu- • nion dans le hall de l'établissement. « Hands ; up ! » ont crié, en langue boche naturellement, les argousins qui se croyaient certainement en présence d'une bande de c-ons- . pirateurs redoutables: Toutes les personnes présentes ayant obéi docilement, ont été invitées ensuite à vider sur. les tables le conteniwlc leurs poches. Cette opération a amené î.a découverte d'un certain nombre de canifs, de cure-dents, de montres, de crayons, de portefeuilles, de trousseaux de clefs et de tire-jus. Les Boches ont contemplé ce butin avec stoïcisme, disons-le froidement.. Puis, dégoûtés sans doute de ne pas voir sortir, des « profondes » quelque objet, plus compromettant, ils ont procédé à une visite sommaire du local et à un examen non moins sommaire de ses archives. Hélas ! ils n'ont pas encore trouvé la « Libre Belgique ! » I NI. CONDAMNATION M. Yromant. accusé d'avoir édité le « K'ing A-lbert's Book », vient d'être condamné à trois mois de prison et à une amende de 1,000 markb. I.E MONDE KEWJÎRSÉ Un certain nombre de Bruxellois, indifférents aux menaces de l'autorité, continuent â porler d'une manière plus ou moins discrète les couleurs nationales. Tout va bien, tant qu'iU ne se heurtent pas à quelque officier hargneux ou à quelque policier mal embouché. Dans celle dernière éventualité, ils cou-rent généralement le risque d'élre . conduits à la kouimandanlùr et d'être tapés de quelques dizaines de marks pour avoir porté leurs insignes avec « une ostentation déplaisante ». De fils d'un conseiller communal de l'agglomération s'est offert l'autre iour le luxe d'intervertir les rôles. X! est arrêté en cours ds promenade nar un soldat qui, désignant dSMloigt. sa boutonnière, l'invite à enlever syf-'e-ehamp l'insigne a provocateur » qui y est, épinglé. Refus hautain du promeneur. — Enlevez ça tout die suite, insiste impérieusement le soudard offusqué. — Je n'en ferai rien, réplique l'interpellé. Les insignes belges sont autorisés lorsqu'ils n'ont pas un caractère provoquant. Or, celui-ci n'a pas oe caractère. — T! est. provoquant. — Non. — Si. — Non. — Si. — Vous insistez ? fait, cette fois le promeneur avec autorité. C'est bien ! Suivez-moi à la kom-maridantur. Cela, est dit sur un ton si assuré que le soldat perd bien vite la carte et commence à bafouiller. Il met même une certaine mauvaise grâce à accompagner rue de la Loi ce Bruxellois récalcitrant, de plus en plus songeur à mesure qu'on approche des ministères.Arrivés & proximité de la kommandanfur,' l'enthousiasme abandonne subitement le soldat qui, s'adressant humblement cette fois au bourgeois. — Ecoutez, monsieur, j'ai affaire ailleurs. Je n'insiste pas... Le civil s'arrête, feint la surprise, et, ■ après un moment d'hésitation : — Vous avez de la chance, fait-il sévèrement, en laissant là son prisonnier. Et il s'éloigna avec dignité. X. LA SITUATION"" MILITAIRE Jeudi, 16 septembre, midi. Le F arlement britannique a entendu deux grands discours : M. Asquitb a parlé aux Communes; lord Kitchener aux Lords. L'un et l'autre ont exprimé la confiance et la volonté de l'Empire : La victoire sera pour celui qui se sera le mieux armée et qui pourra tenir le plus longtemps, et c'est justement ce que la nation britannique a l'intention de faire. Trois millions d'hommes ont déjà été enrôlés et les engagements sont toujours nombreux, .encore qu'un certain fléchissement se soit produit dans ces dernières semaines. Les dépenses sont de 90 millions de francs par joLir, mais les finances y peuvent pourvoir. Grâce à ces efforts, onze nouvelles divisions britanniques, c'est-à-dire près de six corps d'armée, ou 250,000 combattants ont pu être mis en ligine sur le front de France et de Belgique, si bien que les lignes britanniques sont beaucoup plus étendues aujourd'hui qu'auparavant et que des troirpes françaises ont pu être reportées sur d'autres secteurs. Les Allemands, pour retenir sans doute notre attention, continuent à donner, çà et. là, des « coups de sonde » dans la ligne alliée. Le dernier en date a eu pour théâtre "line petite tête-de-pont située au bourg de Sapigneul, tout* près du confluent de l'Aisne et du canal de l'Aisne à la Marne, à quelque quinze kilomètres au nord de Reims. C'est là un point sensible du front car il y forme un coude. La tentative faite par l'ennemi pour s emparer de la tête-de-pont a échoué. Pour n'en point faire l'aveu, le communiqué de Berlin renverse les rôles et dit que c'est l'attaque français© qui a été arrêtée. L'affaire a été de faible importance.L'armée russe s'est complètement ressaisie, malgré quatre mois et demi de retraite douloureuse et sanglante; vraiment la force morale et matérielle de cette armée est in-compara.ble. Non seulement, elle a maîtrisé l'ennemi, repris l'offensive et fait du butin au sud, mais la voici qu; paraît arrêter, au nord, les rudes attaques de von Falken-heym, vers Dwinsk et Swentsiany. On sait que les Allemands étaient parvenus, à 30 kilomètres au nord de Vilna, jusqu'à la grande voie ferrée Risra-Odessa, à la station de Podbrodze. L'événement était inquiétant. Or, l'on apprend maintenant que ce n'était guère qu'une pointe de cavalerie qui avait atteint le rail et, si le-refoulement de l'ennemi, annoncé par le dernier bulletin do Petrograd, est d'importance, le parti de cavalerie qui tient Podbrodze ne tardera point à l'évacuer. Il- est à présumer que cette poussée allemande sur le front. Abeli-Skerniany-Meischogola.en direction Dwinsk Sentsi an y-Vilna, a été quelque peu compromise par les troupes russes qui, débouchant au nord de la tête-de-pont de Ja.cobstadt, ont dû surprendre en flagrant délit de marche l'aile gauche ennemie couverte sans doute par un flanc-garde inférieur en nombre. En Galicie. le général Ivanof a atteint la Strypa, l'a franchie à Beinava et pousse au delà, capturant encore 4.800 prison^eçs et du canon. C'est plus qu'on n'espérait ft la situation des A u tr i c h i en s _de v i en t vraiment critique. Aussi Berlin a-t-il bien soin de n en souffler mot. Le dernier bulletin allemand que nous avons sous les yeux, se borne à dire qu'« au sud-est du théâtre de la guerre la situation des troupes allemandes" est sans changement », laissant, ainsi dans 1 ombre et le mystère les cuisantes mésaventures des troupes autrichiennes, ramenées des bords de la Sereth, baïonnettes aux reins. Du front d'Italie, n'arrivent que peu de nouvelles. Les Autrichiens doivent avoir de vives inquiétudes car on annonce qu'ils rappellent de Dalmatie* toutes les troupes qui v tenaient encore garnison. Avec ces renforts ils ont entrepris des attaques partielles qui ont été rivées au sol que la supériorité du feu de nos alliés. Paul Crokaert. Trahis w «-suffis „OC( ENCORE UNE PREUVE DE LA PREMEDITATION ALLEMANDE Un correspondant occasionnel écrit au « f elegraaf » que pendant un voyage en Allemagne son attention fut. attirée, dans la .saille d'attente de seconde classe de la gare d Engers-sur-le-Rhin, par une af/tiche officielle. On "lisait sur celte affiche que le général commandant le 8e corps d'armée remplaçait les autorités ri viles e! avait /décidé un certain nombre d'interdictions, notamment relies du -passage des frontières françaises, belges et luxembourgeoises et la vente des cartes des trois pays de l'ouest. L'affiche était très bien imprimée. La date du 31 juillet 1914, était indiquée au crayon bleu. Frappé de cette anomalie, le vovageur chercha la date de l'impression et il y vit tracé, en très petits caractères, le mot '( Reichsdrueckerei .» ^imprimerie d'empire), suivi de quelques chiffres, puis de la date 1906. Le u Tclegraaf » ajoute que la conclusion de cette constatation est facile à tirer. Dès 1906, l'Allemagne avait déjà pris toutes ses mesures pour la violation de la neutralité de la Belgique et du Luxembourg. Le fîoiÉaritement de Zeehsnigge »o«, LES ALLEMANDS REMPLACENT LEURS BATTERIES DETRUITES On mande d'Amsterdam au » Morning Posta De nouvelles batteries entières allemandes sont arrivées à Zoebrugge pour remplacer celles qui ont été détruites par le tir des vaisseaux anglais. i DERNIÈRE HEURE • no» ■ Communiqué ofioisl français —0— Paris, le 16 septembre. 15 heures. Combats de grenades aux têtes de sapls du secteur de NEUVILLE. Un bombardement ïïes faubourgs d'AR-PiAS a provoqué une riposte vigoureuse de noire artillerie sur les batteries et les tranchées ennemies. Lutte de mines clans la région de FRISE (Somme). Canonnade pendant toute la nuit autourj de ROYE et de LASS1GNY où nos obus ont allumé des incendies. Dans la région de Berry-au-Bac en CHAMPAGNE, près de Saint-tiHaire et d'Aûberwe, en WŒVRE SEPTENTRIONALE, et dans; les VOSGES, au Ban-de-Savt, la nuit a été' également marquée par d'assez vives a&' lions d'artillerie. LES MANŒUVRES ALLEMANDES CONTRE L'EMPRUNT DES ALLIÉS AUX ETATS-UNIS. New-York, 16 sept. — Etant donnée la violence de la campagne des Allemands contre l'emprunt des Alliés, la garde attachée aux membres de la commission financière a été doublée. Plus de cinquante lettres de menaces ont été reçues par la commission financière. Elles ont été remises entre les mains de la police. UN DEMENTI Londres, 16 sept.. — Lord Cecil a déclaré à la Chambre des Communes qu'aucune communication n'a été faite au sujet, d'une proposition de paix . par le gouvernement des Etats-Unis ou par l'Allemagne; il a ajouté qu'aucune sorte de proposition ne sera écoutée, si ce n'est en commun avec les Alliés, conformément aux obligations imposées par l'accord conclu avec eux, »o« LA PERSECUTION DES ALSACIENS Bâle, 16 sept.— La « Strassburger Post p annonce qu'un conseil de guerre extraordinaire a lancé un mandat contre M. Léon Boll, doyen de la presse alsacienne, sous l'inculpation de haute trahison. Tous ses biens ont été saisis par l'administration allemande. Mise vieille connaissance des bruxellois 1)0« COMMENT FUT CONNUE L'OïiGAN'SV. TION SECRÈTE DES ALLEMANDS. Al X ETATS-UNIS. Nos lecteurs savent que le .« New-York-World » a mis au jour l'organisation secrète des Allemands pour fomenter les grèves et une agitation pro-germanique aux Etats-Unis, en publiant à cet égard des documents précis. Comment ces documents étaient-ils arrivés dans les mains de notre confrère new-yorkais ? Une lettre nous vient. d'Amérique dont les détails intéresseront sans conteste pas mal de nos lecteurs. Les Bruxellois se souviennent d'un M. Albert qui fut commissaire général allemand à l'Exposition de Bruxelles, — il obtint même ù cette occasion la croix de grand-officier de l'ordre de Léo-pold.Ledit M. Albert s'était montré à Bruxelles tellement insinuant et empresséfcque ses maîtres songèrent, à l'employer par la suite aux Etats-Unis. Il y était conseiller financier, — c'est-à-dire qu'il était chargé de payer l'achat des conscience* et. des journaux, de concert avec.herr Dernburg. Or, c'est lui, Albert, qui a perdu les précieux documents qui ont amené la découverte des turpitudes boches là-bas. Il avait pris un u eleva,ted » et transportait précisément Je dossier secret au Club allemand, à la 57« rue, pour l'y mettre à l'abri de vols ou de perquisitions, et il l'oublia sur une banquette. Le soir même, une promesse de récompense de $ 500 était annoncée dans les journaux pour celui qui restituerait le dossier. Le a World » du lendemain publiait l'annonce et en même temps le lext,e des documents secrets !... Les Allemands, avec le concours de Pin-kerton, ont. ici. nous ajoute notre ami, une armée de 500 détectives à leur solde. Tous1 les autres détectives américains leur sont profondément hostiles et. ne manquent pas de leur jouer des tours à leur façon chaque fois que .l'occasion s'en présente. » En attendant, le herr All>ert est sûr de son affaire : i! ne sera plus, ni commissaire général, ni conseiller financier nulle part ! On attend au Havre un navire-hôpital néerlandais Le steamer u Batavier-3 » transformé en navire hôpital par des initiatives privées et dos amitiés que compte la France et ses^ alliés en pays néerlandais, est attendu au1 Havre. Son équipage comporte un personnel infirmier de .11 personnes,dirigées par le doc-J teur J.-J. Bierens de Ha-an et deux autres' médecins. Il y a deux cents lits à bord. Ses cales à provisions renferment 609 caisses de pro-, toits et articles propres aux soins médi-j eaux et chirurgicaux. Le navire possède également une ambu- ' lance montable et démontable en 24 heu-rf s. La valeur de tout le matériel est estimée 360.000 francs. Le u Balavier-3 » se placera au quai de; Pondichery et sera mis ensuite h la* dispo-j sition de la Croix-Rouge française. J

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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