Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 28 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fx73t9f92p/
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PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois (à envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes à L'ADMINISTRATEUR du JOURNAL 28 tir, rus ils la Bourse — LE HÀYRE Directeur : FERNAND NEURAY Quotidien beSge paraissent au Havre PUBLICITE PETSTE CORil£:8FONDAI«€B | tes 3 lignes 0.50* Ll^-ne onppléinen ta ire.... 0.25| Aunonecs diverse» à forfait Adresser les annonces à L'ADMINISTRATEUR d u JOURNAL 28 to tu« è la Bousa — LE HATBE Téléphone n* 1405 La correspondance de Harald Jl. Graevell avsc le maréchal Von dsr Gcîiz Documents inédits. ■ Les conseils d'un pangermaniste « pour gagner les flamingants intelligents » à la cause de l'Allemagne. - Et ie sang de nos soldats, de nos femmes, de nos enfants ? Et les ruines de Louvain, d'Aerschot, de Matines et de îermonie ? Et la dévastation, le pillage des Flandres ?... fi y avait une fois Ceci n'est pas un conte ! a il v avait une fois un ccilain HaraW A. Graevell qui était un pangermaniste exailé, «ni était l'ami du major Hermann von Pfts-ter-Schweighusen, qui. avait. c°"l™e 5^ n. «sidip pn npl-'iaue et qui avait, comme rai en » » #les cercles fringants belles 11 y avait appris quelles ét.aveii. | s réallocations liïiguisViqueset. aA'm«^; «vos do nos frères des provinces iiaman ■dies. Il y avait même appris à baragouiner no lire seconde langue nationale, \u moment où la guerre éclata, le nom mé Harald A. Graevell se trouvait en Suisse remplissant sans doute quelque rôle obscur aillant que déshonorantde^aon-mage. 11 résidait à Lausanne aJa pension « Leidenfrost ... boulevard de Granev -L. Sovons précis. L'occasion lui sembla favorable pour faire valoir les notions de flamand qu'il avait acquises en Be.«iqoe. Na-vail-il pas écrit une petite pièce,, intitulée . Kerlingaland — le pays des « Kerels » die Flandre ? N'avait-il pas fait paraître dans la revue des jeunes littérateurs flamands, Van Nu en Straks, un article sur l'annee flamande? Harald A. Graevell se mit aussitôt en communication avec le major Ilerman von Pfisler-Sciiweighusép, qui vanta fort son ■intention de tromper les Flamands au bénéfice des Prussiens, le félicita sans doute et lui donna le conseil de s'adresser à « son ami » le maréchal Von der Goltz, alors gouverneur iropéi | de la Belgique, tout fraîchement émoul: . en attendant que son maître l'envoie en Turquie pour pi'1 -parer au sultan une défaite analogue à celle que loi avait valu, de la part des peuples balkaniques, la première « réorganisation » allemande autant que fameuse de l'armée ottomane.line salade indigeste de revendications Graevell, donc, écrit à Von der Goltz et lui donne des avis compétents sur le moyen de semer la zizanie parmi les Belges et de parvenir à rallier à l'idéal germanique les « flamingants intelligents n parmi lesquels il a vécu jadis. Bien plus ! Il lui fournit même !e texte d'une proclamation aux Flamands où, dans une salade indigeste — le ■véritable Kartoffelsalad — il mêle Charle-magne et la flamandisation de l'Université de Gand, Charles-Quint et la bataille des Eperons d'Or, sans oublier, toutefois, le but à atteindre : ïa germanisation de la Belgique, car Gand aura une Université flamande, mais pour moitié seulement, car si l'enr^eigneroent français doit y disparaître, ce sera au bénéfice de l'allemand autant que du flamand. Par compensation, sans doute, le même sort sera réservé ù l'Université de Louvain — à reconstruire naturellement. De plus, l'archevêché de Malines sera exclusivement flamand et aura comme pendant un archevêché wallon, avec son siège à Liège. Enfin, il faut- donner aux Flamands une armée régionale, où la langue d'instruction sera le flamand, mais la ' langue de commandement... l'allemand. Voici ce document dans sa traduction littérale, car nous tenons a mettre sous les yeux de tous les Belges la preuve catégorique des tentatives faites en ce moment — et sans aucun succès d'ailleurs — pour éloigner certains d'entre eux de leuir devoir national.PROCLAMATION AL PEUPLÉ FLAMAND Flamands .' Le Dieu des combats en a décide. Ainsi qu'au temps de la bataille des Eperons d'Or, qu'aujourd'hui encore vous célébrez comme léle nationale, le peu):ie français a été vaincu par la force allemande. Sa suprématie en Europe est anéantie pour tou-ipurs.Il est temps, à présent, de faire valoir les revendications flamandes non encore satisfaites et d'exiger que des injustices séculaires soient réparées. Vous ne devez pas rester plus longtemps les rebutés (Stiefkin-der) de la /amitié des peuples germaniques. Non, le noble peuple qui a produit un Char-lemagne, mort il y a 1100 ans cette année, a droit à sa tangue et à sa civilisation propre. Le peuple qui a mûri de si grands artistes n a pas besoin de se faire montrer par a autres ce dont il est capable. Vos aspirations seront remplies. Le rêve de vos pères deviendra réalité. Dieu le veut : la Flandre aux Flamands ! Le règne du mensonge doit cesser. C'est un mensonge, lorsqu'un peuple libre et hautement doue, doit supporter un esclavage intellectuel. Et ce fut là le cas jusqu'à présent. L influence française a veillé ù ce que vous ne puissiez pas vous développer comme il eut fallu. On a opprimé toutes les nobles manifestations de l'âme du peuple flamand, on vous a nui d'une juron astucieuse et on vous a trompés touchant le vrai nn-gres. Etudiez votre histoire lisez l'évolu tmn ilu mouvement flamand et vous verre-aune indignation comment vous avez toujours été leurrés par l'élément roman. Lorsque, au temps de la qrande Révolution, les Français vinrent chez vous pour chasser les Autrichiens dont les troupes suivant votre désir, vous avaient défendus pendant des siècles contre la rapacité de [Ois français vicieux, ils vous exploitèrent jusqu u mus enlever la chemise, et, lorsque VOUS voulûtes manifester votre indignation, J s assommèrent les <■ Brigands » comme des clucns enragés. Vingt mille héros flamands sont tombés alors pour leur religion leur honneur et leur liberté. Mais, aux yeux des Français, c'étaient des .< brigands ». Et lorsque les fanfarons français emportèrent à Paris les tableaux précieux de t ecolc flamande, ils annoncèrent ce vol —, - r—Q , — .... au peupile français par ces paroles cyniques '■ que : ces tableaux se trouvaient enfin en un A. lieu qui était digne d'eux et qui saurait enté, fin les apprécier. Hais les assignats, qui te- n'avaient plus guère de valeur en France, ré- furent imposés au peuple belge avec leur : sn- valeur nominale complète. C'est de celte its manière que ces hommes de la « liberté, s égalité, fraternité n exploitèrent le pauvre a- peuple, et cela à une époque où il apparte-m- nail déjà à la h grande nation ». Ce fut là ter la liberté qu'ils vous avaient apportée. Sur les champs de bataille, vous pûtes m- verser votre sang pour la « qloirp » fran-is- çaise et ce ne fut qu'en 1814, il g a juste Me cent ans, que vous fûtes délivres de la >n- tyrannie par les braves trompes prus-on siennes: Î2. Aujourd'hui, celles-ci sont de nouveau ro- chez vous pour vous aider, une fois de plus, la- Accueiite-les comme des hommes qui 'a- vous délivreront du joug roman ! Ce sont ' '■ vos frères, des enfants de la même mère, la de Germanie, qui, au temps de Charlemagne, ns étaient déjà unis à vous et qui ne vous sont lis, devenus étrangers que beaucoup plus tard. ée Des temps nouveaux sont en marche. Un siècle germanique a commencé. Tous les en Germains doivent s'unir contre l'influence on étrangère. Si, aujourd'hui, les Allemands on de l'Empire soutiennent une lutte acharnée i;é- contre le romanisme et le slavisme, c'est et aussi pour vous qu'ils combattent. Soyez-on leur en reconnaissants et aidez-les en toute «i- manière. ai- « Zij zulien hem nicl lemmen, ilen fierem aî- vlamscli (snic) leeuw! » (Ils ne le dompte-au ront pas, le fier lion flamand ! ) dit votre loi hymne populaire. Le lion noir sur champ ni- tl'or, voilà votre blason victorieux. « Wat le- waiseh is valsch is, schiuagt (sic) aile (sic)' to- dood n ( Ce qui est wallon, est faux, tuez tout), fut votre cri de combat. Il faut qu'il résonne de nouveau aujourd'hui. Il faut aussi, qu'aujourd'hui, le vieux j lion de Flandre se redresse et montre au en monde qu'il a encore des griffes, lt faut, de qu'avec ses pattes puissantes, il oblige à les retourner sur son fumier le coq gaulois qui ejs chante de nouveau, parce qu'il ne veut pas ait admettre qu'un autre soit plus fort que lui. la- Peuple flamand doit pouvoir créer une le civilisation populaire propre à son sol. Il ,]e_ doit obtenir une Université germanique à ité Garni. Il doit avoir un ministre de l'instruc-les Put>tique à lui et un Reuward particule çulier ; il faut que l'allemand devienne la ja langue du commandement dans l'armée q que la langue flamande soit la seule langue si officielle dans l'administration, l'école, 'les tribunaux et l'église comme aussi dans les mi i°urn<lux; Un archevêque flamand doit fonc-us tionner à côté d'un archevêaue icallon. ni- En S'lisse, 'es exigences de cette nature ( sont admises depuis longtemps comme toutes lcs nalu'r^es : on ne comprend pas pourrie V"" U n'en P°nrra'l Pas être de même en Belgique. Le peuple belge se vante de ses institutions démocratiques ; mais il faut m- au??i quc la réalité réponde à la théorie. ! la „L.,a:venir appartient au peuple allemandI ! Voila ce qui, une fois de plus, deviendra no-on ! "■ vnPératif, comme au temps de Char-. les-Quint, votre prince populaire. La langue . néerlandaise sera introduite dans les écoles __ supérieures de VEmpire. Elle est la lanque . littéraire de tous les Bas-Allemands (Nie. derdeutschen). Tous les Flamands cultivés sauront parler le Haut-Allemand (Hoch-deutsch). Les deux expressions de l'esprit ,T> linguistique allemand, jouissant de droits égaux sont de la plus grande importance pour notre développement intellectuel. Nous i si avons été assez longtemps à l'école des Bons mains et des Français : nous voulons, cn-■ez errer une culture germanique propre. a Les Flamands sont nécessaires à cette 'u- œuvre. Il manquerait un anneau important m- a la chaîne, s'ils n'y étaient pas. Ce serait la vraie n joyeuse entrée », si la ,jr culture allemande s'introduisait définitive-:a. ment en Flandre et si le lion tlamand vieil- "ait place a côté de l'aigle de l'Empire as " yiaanderen den Leeuw! (La Flandre n_ au. hon .). La Flandre à la pensée germani-•s. Que . La Flandre en avant dans le monde ' x. Le drapeau flamand sur toutes les mers ! e, poésie et l art flamand estimés par le o- monde entier ! Côte à côte avec les Alle-s. mands de l'Empire cl les Autrichiens, en :ir alliance avec la Ho'Jande, éminents en bien-être et en culture intellectuelle, invincibles oe par la droiture, la pureté et la force : voilà lG le tableau du brillant avenir auquel tout vrai Flamand doit aspirer. « Ont dat (sic) ik st en (sic) Vlaming bin » (sic). (Parce que je u_ suis un Flamand). ^ 1 n_ riS.nlï'J h .l°i'„Grande:Allemagne (Alldeuts-ê- chland heil), Germanie boven al. (La G1er ie manie au-dessus de tout ! ) n- Passons sur les fautes d'orthographe nue o- commet en. flamand cet arty de notre lan- ' a- guo, collaborateur de Van Nu en Stralcs se auteur de » Kerlingaland »... o- Ne discutons pas davantage la façon dont u- il vent exploiter, au profit des1 Allemand^ ez les gritafs qu'il se plaît à prêter aux Fia- 1 u- mands. Il connaît aussi iniparfaitement leurs sentiments que leur langue. !!- Continuons à dépouiller sa correspondan- , ir ce avec Von dw Goltz. s, Voici un nouveau document où la niaise- 1 is rie le dusiputc à la mauvaise foi. 11 est inti- ' le tulé i ' 11 te U Mesures propres a gagner les Flamands n, P°1"' l'Empereur et l'Empire ». ie 1° Création d'un journal quotidien ■ Dr a- bhjde Inkomst », (La joueuse Entrée), com- ' n, me feuille de correspondance pour tous Ic<t IX journaux ( comme la Provin-zialkorrespon 1 (- dentz). U sera distribué gratuitement et dé- 1 is pose dans tous les cabarets. De temps en ix temps, on y joindra des gravures nationa- ol les aptes à être suspendues aux murs ■ 11— w min tm\ m nm ihimiimih «iim 2 Les Ryssesjjennsnt lion en Pologne COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS Paris, 27 décembre, 15 h. ENTRE LA MER ET LA LYS, journée calme, canonnades intermittentes. ENTRE LA LYS ET L'OISE, rien à signaler.DANS LA VALLEE DE L'AISNE et EN CHAMPAGNE, duel d'artillerie. Dans La région de Perthes, l'ennemi, après un violent bombardement, a tenté, sur les tranchées qu'il avait perdues, unè contre-attaque aussitôt repoussée par nos feux d'artillerie et d'infanterie. EN ARGONNS, légers progrès ; au s "' de Saint-Hubert, une compagnie a gagné entre 100 et 200 mètres ; nous avons bombardé un ravin où l'ennemi a évacué plusieurs tranchées. ENTRE SVIEUSE ET MOSELLE, à l'est de Saint-Mihiel, deux attaques allemandes contre la redoute de Brûlé ont été re-peussées.Un dirigeable a lancé une dizaine de , bombes sur Nancy, au milieu de la ville, sans aucune raison d'ordre militaire. Nos avions, au contraire, ont bombardé le- hangars d'aviation de Frascati, une des gares de Metz, où des mouvements de ti ms étaient signalés et les casernes de Saint-Privas, à Metz. EN HAUTE-ALSACE, nos troupes ont N réalisé de nouveaux progrès sur les hauteurs qui dominent Cernay et y ont re- 1 poussé rruelques attaques. 2 RUSSIE is Les Allemands, qui avaient repris leur ' rche SUR MLAWA, ont réoccupé cette j ville ■ 'é a situation EN POLOGNE reste sans v i icdification notable. La violence des combats sur la Bzoura et la Rawka a diminué. jS Sur la Pilitza moyenne, au contraire, la bataille a continué très vive, ainsi que sur la Nida inférieure. e Sur tout le front de la GALICIE, la lutte e, se développe dans des conditions favorables pour les Russes. la e, 2° Conférences publiques en flamand, %\ allemand et français ; l, 3° Traduction de bons ouvrages alle-n mands et leur répartition entre les biblio-;s thèques ; ■e i" Création de salles de lecture auxquel-ls les les éditeurs allemands envoient des tourne naux, etc.: st 5° Exhibition d'images nationales avec z- explication ; le è° Edition d'un livre destiné à initier à la connaissance du haut-allemand avec exem-dj pies en orthographe néerlandaise ; e- "i° Germanenbûch (Livre des Germains), ••e destiné à initier à la connaissance du peu-,p pie germanique ; ' jt 8° Edition nationale de bons ouvrages flo-y mands en lia es bon marché et bien impri-,z més ; 9° Brochures sur la guerre en trois lan-r- nues et suivant les -sources officielles ; ,T 10° Institution d'un fonds national prélevé ,u sur les contiM/utions icallonnes, le gouver-^ ne m eut ayant, depuis S0 ans, désavantagé les Flamands de l millions au moins : 11° Erection, au moyen de ce fonds, d'une ts Maison du Peuple flamande avec tableau d' j l'histoire flamande etc., et servant de siège u. au Conseil national (volksraad) chargé ih j't la gestion du fonds ; (t 12° Marche nationale pour musiques mil c_ taires : combinaison de : « Zij zullen hem niet.. » avec u Der altc Barbarossa, der Kai !(l ser Frederick ». e, Mais vous pensez bien qu'il ne s'agit pae ie pour les Allemands de traiter les Fiais mands avec bonne foi. Leur flamingan-•s tisme est de mauvais aloi. Comment pour-c- raient-i:ts fitre nos amis, ceux qui ne cessent depuis des années de persécuter les •e Polonais et les Danois et les Alsaciens ! u- Nous prenons donc le dossier de pièces r- originales que nous avons sous les yeux, le ■n projet de réorganisation de l'armée belge »s avec énumératien des nouveaux uniformes ut que l'on y porterait, avec la division en ar-I niée flamande, en armée wallonne et en i. 1 armée de lia Flandre française, avec même 0- le dessin des trois drapeaux, avec l'indi-r- cation du nouvel ordre de chevalerie, l'Or-te dre militaire du I.ion — dont Harokl A. 's Graevell est persuadé sans doute qu'il sera ie le premier titulaire... Non, tout cela est e- trop puéril, malgré les « Vlaandaren- den ■s Leeuw » (Flandres en Lion) qui y revieri-Fi- nent comme un u leit moliv ». ■il Voici une pièce plus imposante parce ts qu'elle est de nouveau caractéristique et :e nous la 'traduisons littéralement : 's. 1" La Belgique conclut avec l'Empire un [ traité perpétuel d'alliance offensive et défensive. Union douanière. 2° Flotte commune. Drapeaux de la Grande-Allemagne et de la Grande-Germa nie. 3° Dans l'armée flamande (het vlamsch ~ (sic) léger) rien que des Flamands avec U ,, langue flamande comme langue régimen *" taire et le haut-allemand comme langue de commandement. ■ 4° Gouvernement (het bestmer) flamand j en Flandre. ) 5°Ministre de l'instruction publique spé- cial pour la Flandre. ' 6° Archevêque flamand à Malines; h n nouvel archevêque wallon à Liège. 7° Université haut-allemande-flamande c ~ Gand. \ 8° L'Université catholique de Louvain est lt rebâtie aux frais de l'Empire et Iransfor-mée en Université liaut-allemande-flaman-e de- 9° A la tête des provinces flamandes , (vlamschc (sic) geweesten (sic) se trouve un sénéchal (un autre se trouve à la tête de la Wallonie). 10° Nouveaux uniformes V'our l'armée, e d'après le modèle allemand. J" 11° Sur la montagne près de Bruxelles, ■'■' au-delà du canal, érection d'un monument commémoratif en l'honneur de tous les ll hommes qui, par la parole ou l'action, ont combattu pour l'affranchissement du peu-l" nie flamand (Par le professeur Lagae, de s Bruxelles ?) 12° Institution d'une médaille commémo-rative de la renaissance du peuple flamand, laquelle sera donnée tous ceux qui auront bien mérité de la causc germani-que.13° Cession du coin haut-allemand du 3 Luxembourg (Arlon) au Grand-Duché de Luxembourg, lequel est annexé à l'Empire. 14° Au palais de Bruxelles sont arborés en permanence, sur de hauts mdts, les dra-" peaux de la Belgique, de l'Empire, de la Grande-Allemagne et de la Grande-Germa-t nie. n Vous le voyez, dans l'esnrit de M. Harakl 1- A. Graevell, la Belgique est absorbée dans l'Empire allemand, dans ce qu'il se plaît f> vnd, appeler la Grande-Allemagne, la Grande-Germamiie. Il vend la peau de l'ours... non Me- pas !... la peau du lion, tout en invitant tes jlio- Flamingants à le mettre eux-mêmes à terre en chantant à tue-fête : « Zij zullen hem uel- niet lemmen », sur l'air de <c Friederick Bar-our- barossa ! » Mais cet individu est faux comme un ivec Teuton. Ce qu'il sait d&s revendications flamandes il veut s'en servir pour tromper les ù la Flamingante, parmi lesquels il a vécu, pour em- les séparer des autres Belges qui défendent l'indépendance de la patrie commune au ns), prix de leur sang. oeu- Voici la frad e-lion de la lettre ù von dier • Goltz qui accompagne les documents ei-fle- dessus, unie lettre qui est un monument pn- i neonsolenee et de mauvaise foi : lan■ Lausanne, 27 septembre 1914. Excellence, levé ver- ■ me permets de nouveau de vous écrire \aqé compléter ma première lettre. Mon sieur le major Hermann vonPfisler-Schwei-une qhusen, que Votre Excellence connaît avan-i d/ lageusement, m'a renvoyé ma proclamation ièqr au peuple flamand que je lui avais confiée, : j;, en me priant de la faire parvenir à Votre Excellence, car U la considère comme bon-m-( ie. Moi aussi, je pense qu'en Flandre elle i en 'Uvrira les yeux de baucoup de personnes Kai '' Qu'elle contribuera à faire prévaloir les •ucs des flamingants intelligents qui sont opprimés aujourd'hui par l'opinion ptibli-|jr,'1"e. J'avais également envoyé la liste de ' -a- lies écrits à ce champion pangermaniste ,mi- I„en cnnnu qui, autrefois, lorsque moi-mê-'ne j'habitais encore Bruxelles, rompit Ips 'naint.es fois, en Flandre, une lance pour le les 7ermanisme dont j'ai fait, moi aussi, l'idéal Ve« ma r"' le feuillet à la présente lettre. Votre Excellence trouvera peut-être *e unie de se servir de l'un ou de l'autre de ces écrits. « Comme Votre Excellence le ®es sait, le peuple flamand est difficile ù manier on e.1' '>a,r sui'° ^ son obstinations il n'a pu en s'accommoder d'aucun gouvernement. Mais "vec de petits moyens bien appropriés, canal- nables de flatter son amour-propre, on yr- pourrait le gagner plus facilement qu'avec a- un ton impératif ». Si l'on pensait représen-5nLÎ ',cr ma feUle P'éce, « Kerlingaland », dans rion Ips tflé('ltres de Bruxelles, Gand, Anvers, P-en "te., etc., je verrais à trouver un comvosi-îem- leur (comme le docteur W. Kicn-J de Graz qui vient de mettre en musique un chœur «i Taroles de moi, pièce qui a de l'actlia nte et dont il existe également une traduction flamande) qui pourrait écrire une ou-un ''Crture germanique s'adaptant à l'o'uvre. dé- Wais un compositeur belge le ferait veut-'■(re encore mieux. la « Les Flamands sont bien doués au point ma o vue artistique et, en les influençant sous e rapport, on pourrait essayer de les ga-sch 'per ». Ils sont antimilitaristes et antinrus-: I, ien.s, parce qu'ils considèrent la Prusse len. -omme la protagoniste du militarisme. : de 'ans mon écrit sur le mouvement flamand ■me j'ai envoyé à Votre Excellence, vous and "lfez trouvé un article relatif à l'armée. Il 'xiste aussi, en flamand (dans u Van Nu en ;p(ytnaks ») et il pourrait peut-être préparer " peuple au service général. h En tout cas, le « Germanenbnnd » tiiqve icrmanique), que ie voudrais fonder avec e ,. Oernson, Sven Iledin et Usetzt, vovrrait ane beaucoup pour ramener à l'unité, mi est 'euple qui ne se sent plus germain et je me for- ""rmets rfç demander à tennis la bienveil-an. 'ance de Votre Excellence pour cette ligue ■randnose. Le siècle germanique a commences ' ■ Heureux quiconque peut contribuer ne uv ll!-ce que pour peu, à ce nue la pensée 'ger-, de nantque croisse et conquière le monde ciliée, Souhaitant d Votre Excellence la meil-'enre réussite en Belgique, je reste, de Voles, lrr Excellence, le tout dévoué, ent HARALD ARGUND GBAEVELL ^ (van Inslenrode) leu- Pension Leidenfrost, de Boulevard de Grancy, 32. w o- VoF. eTl|endez bien, Flamands, Belges fia- nos /r&r6s> vous êtes un peuple difficile ii oui "panier, vous êtes anti-prussiens vous ' . n êtes plus germains, mais avec de petits . moyens bien appropriés, capables de flat-ter votre amour-propre, sans prendre le ton dp impératif, en s'efforçant de vous influencer ire an Point de vue artistique, on pourrait es- ' sayer de vous gagner ! Ira- Kh bien, non! que Harald A. Graevell et le , major Hermann von Pfister-Sehweiahusen na- ^ tassent leur deuil, après les baron von Giogeseir et d'ain/tres qjuii ont essayé d'ex-ploiter le mouvement flamand au profit du ald Peng&rmaniisme. < ans Jadis déjù, quand nexus vivions en pleine ' H à quiétiudie, quand nous croyions encore que i i les traités internationaux étaient autre ■ ! chos-e que des « chiffons de papier » aux £ yeux des Allemands, l'immense majorité des g Flamands _ont protesté contre les menées pangcmnanis'tes et ceux qui s'y laissaient engluer étaient l'objet de la réprobation de Leurs amis. Aujourd'hui qu'il y a entre les Flamands et les Allemands un fleuve de sang, les monceaux de ruin.es de Louvaim, d'Aerscthot, de Àla.lijies et ae Termon.de, la Flandre tout entière dévastée par une horde de barbares, notre cœur déborde de haine pour ceux qui se disaient nos amis et qui se sont faits nos bourreaux. à Essayer de nous gagner ? _ 3 Mais la mort serait plus douce que la né-$ cessité de devoir mettre notre main loyale dans celle d'un espion et d'un traître comme oe Harald A. Graevell, dans celle d'un , souverain félon, faux et parjure comme e OuiDaume II, dans celle d'un massacreur iS femme et d.'enfants, comme Von der e Goltz !... ie Un Flamand. I L'iilou îles isrlis en PrgncB LE DEPIT DE LA PRESSE ALLEMANDE [e 11 y a quinze jours, la presse allemande n épargnait rien pour flatter l'amour pro-pre français et belge. Elle s'évertuait à se montrer domuè line : « Les p'au.res eian-_ vais !... De Jjien courageux soldats !. Ils et savent combattre et mourir... Mais ils'sont bien nails de se faire massacrer pour le la prulit des Anglais, yue ne font-ils la paix ! il A ce moment-ci, l'Allemagne n'a pas encore vaincu : La paix pourrait encore être le conclue avantageusement pour les Fran-fais... », etc. On s'essayait à la séduction parce que la réunion du Parlement était proche. L'Allc-t. magne escomptait des divisions dans le Parlement ; elle présumait une lassitude de e. l'opinion publique et cherchait à flatter et m à encourager cette disposition d'esprit, es .Le Parlement se réunit : il vote ù l'una-re nimité les crédits ; tous les partis, d'accord m avec le gouvernements proclament là né-r- cessité de poursuivre la guerre inexorablement, jusqu'au bout. Adieu, veau, vache, cochon et couvée de a- la Perrelte allemande !... es Aussitôt te ■*> nge de Pautre côté du ar Rhin. C'est une explosion de dépit, de eolè-mt re, de fureur même. Toute la rage du trom-lu peur déçu dont le trac a échoué, se livre carrière. er 1 .a « Gazette de Francfort », qui s'était •i- distinguée avant la guerre et récemment nt encore par l'aménité extraordinaire du ton de ses articles, à l'égard de la France, se distingue aujourd'hui par l'extraordinaire violence des sentiments avec lesquels elle accueille la déclaration du gouvernement français. » Elle l'appelle « L'impérieux tna-Ie nifeste français»EHe traite la France d'iiad-versaire aveuglé par la rage», par en nu^ la déclaration a dénoncé n' le système alle-mand de meurtres et de pillages collectifs.» Elle s'indigne du n ton bassement haineux ' employé par le gouvernement n pour exei-n ter la meute hurlante de la presse ». Elle traite finalement le Parlement frauenîs es d'ii Assemblée en délire, de gens aveugles es et abieets qui se donnent en spectacle dans ni les vêtements escroqués de représentants du pçuple et du pays. » Tout cela parce" que les Français ne se le sont pas laissés prendre au piège de la flat-(i. terie germanique !... ,it L'Allemand n'est jamais beau joueur. le al. * lt La Belgique ne paiera te pas 500 millions >u is a- Les proclamations allemandes qui an- >n nonçaient que Bruxelles était frappé d'une ec taxe de 500 millions de francs ont été cou- n- vertes de papier blanc, ce qui paraît indi- >is quer que la contribution de guerre ne sera s, pas réclamée. ?i- Le bruit court, en effet, à Bruxelles, que z, cette taxe a été annulée à la suite de l'in- ir tervention du ministre d'Amérique qui, au a- nom de M. Bryan, secrétaire d'Etat des c- Eùata-LTnis, a représenté aux Allemands u- que cette taxe était prélevée en violation e. de la convention de La Haye. :t- D'autre part, on annonce que les Allemands ont, à Bruxelles, frappé d'une taxe nt de 25 francs tous les célibataires âgés de is plus de 27 ans. a- î FRANCE El SêlNT-SIfGE i il Do VAgenzia Nazionnle : m « Il a couru divers bruits sur l'attitude de ?r la France envers le Vatican. Il résulte d'informations prises aux meilleures sources ie que les piurparlers de caractère officieux 'c qui eurent lieu entre le vice président du it Conseil. Aristide Brian,d. et le cardinal ?i Amelie — dont il fut parlé il y a un mois ie — ont déterminé une entente sur quelque^ 7- points principaux, qui, d'une manière offi-le cieuse, auraient été soumis au Pontife. 1- Sur ce sujet, il s'est déjà tenu — d'anrès \e ce que l'on assure — quelques conférences r- entre Benoit XV et le secrétaire d'Etat, car-i- dinal Gasparri; ù ces conférences fut aussi wvité le cardinal Agliardi, dont I'indisposi-!.. lion actuelle a momentanément suspendu 3- ces (colloques. On ajoute que sous peu te public sera mis au courant des idées du jr Saint-Siège sur cette importante question. » Le Messagero, en reproduisant cette information, ajoute : « 11 a peu de jours, nous annoncions le début des conversations entre le cardinal Gasparri et Mgr Duchesne, celui-ci en qua-s, lité de ohargé d'affaires officieux du gou-à vérnement français. s n Nous croyons aujourd'hui pouvoir' niou-s ter qu'il serait encore prématuré de parler t- d'une entente quelconque eitre le Vatican et n la France. » n- nu jnp©N n — " DISSOLUTION DE LA CHAMBRE u Tokio, 26'décembre. — Le mikado a dissous la Chambre pour avoir repoussé, par e 213 voix contre 148, un projet visant l'aug-e mentation de l'armée. NOS MINISTRES EN MISSION M. DE BROQUEVILLE A ROUEN M. le baron de Broqueviile, ministre do Bai guerre et ohef du cabinet belge, accompagné du lieutenant général de Selliers dû Moranville et des commandants Chah eau, ef» Diiifianc, .a visité à Rouien l'hôpital belge de la rue Saint-LÔ. Etaient présents : M. le médecin principal de première classe divisionnaire Del-teuire, Miss Dormer iVkiuniiier, la directrice! si dévouée de l'hôpital, le pharmacien principal Anciaux, MM. le fcieutenant Tou.ret et Maiples, secrétaire général de l'hôpital1, MM. Dolivaux, Bourriennte et Martel. C'e9t M. l'adjoint Basile qui a reçu M. de Broqueviile et qui lu.i a exprimé les sympathies de la ville de Rouen pour les blessés et Les réfugiés belgess et pour la chevaleresque Belgique. M. le baron de Broqueviile a remercié entérinés très flatteurs là vi'lle de Rouen dané la personne de son représentant ,de ses sentiments si aimables et dw- dévouement donfe elle fait preuve envers les blessés belges. Apres la signature dxi registre d'honneur, a eu lieu la visi'te des salles occupées en partie par une cinquantaine de convalescents auxquels M. de Broqueviile adressa la parole en français e<t en flamand. La visite prit fin après que M. de Broqueviile eût encore félicité les nurses et leur directrice de leur dévouement, et remercié la municipalité de Rouen. M. HELLEPUTTE A MAESTR1GHT M. Georges Helleputte, notre ministre dô l'Agriculture et des Travaux publics et l'un de nos ministres d'Etat, est passé lundi dernier à Maestricht. M. Helleputte a visité les refuges créés pour les fugitifs belges résidant en ville et a vivement manifesté sa satisfaction au sujet de leur parfaite organisation. Le ministre belge a surtout félicité et remercié chaleureusement les membres du « Steun-Comité » (comité de secours), et les dames maestrichtoises qui se dévouent avec une inlassable générosité à soulager les malheurs de nos compatriotes. M. Helleputte paraissait plein de confiance dans la suite des événements et complètement rassuré sur l'avenir de notre pays. Il est reparti pour Ruremonde en auto vers la fin de la journée, pour de là continuer son voyage vers Le Havre. M. SEGERS A LONDRES Nous avons dit que 3.000 agents du rail< way belge avaient été engagés par les compagnies anglaises de chemins de fer pour la durée de la guerre, lis étaient réunis jeudi à Londres à l'Alexandra-Palace et, comme nous l'avons annoncé, M. Paul Se-gers est allé leur rendre visite. Le ministre était accompagné de plusieurs représentants des grandes compagnies anglaises, qui avaient accepté de fournir des emplois au personnel belge du railway.Après avoir annoncé cette bonne nouvelle au nombreux personnel assemblé autour de lui, le ministre a prononcé un magnifique discours. Avec cette éloquence imagée dont il possède le secret, M. le ministre a montré la Belgique dispersée mais unie quand même. Il a fait ressortir la grandeur historique de cet exil presque général et unique dans l'histoire des peuples. La Belgique est aujourd'hui au Havre avec son gouvernement, à Dunkerque avec son premier ministre, en France, en Hollande, et en Angleterre. où la noble, grande et généreuse Albion a fait au courage malheureux un accueil fraternel. Le ministre a évoqué la grande figure de notre vaillant Roi (vifs applaudissements) et celle de notre si douce petite Reine qui se penche là-bas sur tant de douleurs. Il a magnifié l'hommage unanime des peuples à la Belgique. Nous pouvons être fiers de notre pays, de notre Roi, de notre année. Honneur à ceux qui comptent un soldat dans leurs rangs. (Bravos.) ^ Le ministre, a dit aussi 9a confiance dans l'avenir, dans un avenir peut-être plus prochain qu'on ne le pense. <( Ayez confiance, restez unis et travaillez. » Tels furent les trois conseils que M. Segers ajouta à son beau discours,qu'il ter-^ mina par le cri de « Vive la Belgique ! » M. Segers traduisit en flamand ces conseils, rappela aussi que pas un de nous n'a jusqu'à nrésent élevé une plainte contre ce qui l'ut fait et remercia encore les grandes compagnies anglaises. Après quoi il visita les installations de cet immense palais,parla aimablement aux malades, inspecta les préparatifs de Noël et notamment le grand arbre érigé à cette fin. Partout sur son passage le ministre recueillit les marques les plus vives d'une cordiale déférence. Le Noël des réfugiés au Havre La fête organisée par le conseil national des femmes de France vient d'avoir lieu. Elle fut particulièrement brillante. MM. Pichon, ancien ministre des Affaires Etrangères et Paul Berryer, notre ministre de •l'Intérieur, y prononcèrent des discours longuement acclamés et sur lesquels nous aurons le plaisir - l'heure do la mise sous presse nous en empêche aujourd'hui, — dû revenir dans notre prochain numéro. Con-teiiitomn-nôus, pour l'instant, de félicita', et chaJeureusemnit, les charitables organisatrices de cette belle et réconfortante "fête. Us n'ont pas osé Nous avons raconté hier l'arrestation i la frontière et l'incarcération h Bruxelles d'une dame de la haute aristocratie belge, mise en prévention pour avoir été trouvée porteuse d'une lettre de S. M. la Reine contenant des recommandations au sujet de diverses œuvres de charité fonctionnant en Belgique. Cette dame fut cétéo à comparaître, avec son mari, devant un tribunal allemand du chef d'avoir contrevenu aux ordres du gouvernement militaire interdisant d'entretenir des relations avec le pays ennemi. Un télégramme parvenu au Havre nous1 annonce que les deux prévenus ont comparu et ont été acquittés. Vraiment il eût "été piquant de voir um tribunal militaire prussien condamner uno Belge pour avoir commis le crime de porter à des institutions charitables les recommsJH dations de la Souveraine légitime du pays* jp 20'ANNnE.— Série nouvelle. — N° 47 Le numéro : 10 Centimes Lundi 28 Décembre 1914.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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