Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 05 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j96057dz58/
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23» ANNEE — Série nouvelle — N° 839 L,e Numéro 10 Centimes (5 Centimes au Front) ■mm s MâBs î9îfa i RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rue Jean-Jacques-ftousseau, 33 PA RI S Téléphone : Gutenberg (39-65 BUREAUX AU HAVRE. 281tr, rue de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGB . LONDON OPFICE s 21, PANTON STREET leicester Square, S, V/. Directeur : fERNAND NEDRAY LEXXESIÉCLE ABONNEMENTS France...3. 2fr.so par mois » ^ fr.SO par trimestre Angleterre. 2sh.6d. par mois » . 7sh,6a. partrimestr» Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trlmestr* PUBLICITÉ S'ttor à l'MffliaistratioB il Isant» ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont êgalemttà reçues à la Société Européenne dv Publicité, 10, rue de la Victoire, Parit, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Notes du front : Deuxasbelges J ACQUET & ROBIN (De. notre envoyé spéùial dit front.) Ce n'est pas chose facile pour un avis- ; teiir que d'avoir les honneurs du commii- \ niGUé et d'être sacré « âs » sur le front belge. Le gibier bôche y éSt fort rare et Ié9 avions allemands qui vont lancer leur;} bombes dahs les environs de Dunkerque ou de Ëergues ont toujours soin d'arriver et de s'en retourner au large des côtes. Il se passe parfois des semaines sans que les appareils ennemis fassent autfre cliose QUê de sUt-Vôîei* quelques minutes nos pfej mières lignes poUi- rentrer ensuite ifïfmé-distèmëttt à leur point d'attàçhe. Avec la gelée, la brume hivernale S'est dissipée, l'atmosphère est devenue exceptionnellement limpide et lumineuse- Les conditions sont des plus favorables pour les explorations aériennes. .< Nos aviateurs ont profité de la circonstance pour courir sus à l'ennemi. L'une de nos équipes, qui avait déjà quatre avions ^ son actif, mais qui depuis s«x mois, malgré de nombreux vols, n'avait plus eu le bonheur de combattre avec succès régulièrement constaté, a vu sa persévérance récompensée : elle a abattu son cinquième avion. Cette équipe, composée du capitaine Jacquet et du lieutenant Robin est une des plus belles que l'on puisse rencontrer. Ces deux officiers rivalisent d'énergie, de décision et d'audace. L'un est tous muscles, l'autre tous nerfs. Voici, par ordre chronologique, quel-ques détails sur leurs combats victorieux. Le 2 mai 1915, Jacquet — avec le lieutenant Vindevogel comme passager — abattait un Aviatik aux environs de Roulers. Cette., première victoire fut enregistrée grâce à nos bons amis les Anglais qui furent témoins de la chute de l'ennemi. Le 20 mai 191C, à 20 h. 35, alors fue le soleil était couché depuis plus d'une heure, Jacquet et Robin, allant en mer à la rencontre d'une escadrille allemande qui revenait de bombarder Dunkerque, eurent ]a bonne fortune de la rencontrer. Ils engagèrent successivement cinq combats. Le dernier appareil attaqué, un L. V. G- de bombardement, s'abattit en mer, au large d'Oost-Dunkerque. Quelques jours après, le flux apporta sur la plage le cadavre de l'un des deux officiers qui le montaient, un ïieutenant au 181" de ligne. Le troisième biplan abattu était un L-V.Gr i île chasse que notre équipe réussit à ap- ' procher le 8 juillet 191G à une distance de 30 mètres. L'observateur allemand placé derrière le pilote tournailla tete pour se rendre compte de la nature du bruit qu'il venait de percevoir, au moment même où Robin ouvrait le feu. L'appareil ennemi tomba d'abord en vfille, puis à pic, sur les maisons de Middelkerke. Un observateur qui, des environs de Nieuport, observait le i combat,déclara que les appareils étaient si j près l'un de l'autre, pendant le combat, qu'ils paraissaient ne faire qu'un. Le 30 juillet,un biplace piloté par le lieutenant Siebert, du corps de marine, qui se tua dans sa chute, fut descendu à Werckem, près de Zarren. Le rr février .1917, un Rumpler, attaqué dans les dunes, s'abattait aux environs de \Vestende. Il a fallu, comme on peut s'en rendre compte, 21 mois à nos deux aviateurs dont j 3a hardiesse n'a d'égale que la ténacité, ! pour abattre cinq ennemis. Aussi ne pouvons-nous que le répéter : se faire sacrer « as -D sur le front belge est très, très difficile.Ces vaillants aviateurs ont encore très probablement descendu cinq ou six autrer appareils, notamment un Fokker, pour lesquels n'existe pas de certitude absolue, tant les combats se sont livrés loin à l'intérieur des lignes allemandes. A plusieurs reprises, Jacquet et Robin se trouvèrent en fâcheuse posture. Le 8 juillet 191G, immédiatement après leur victoire sur un L. V. G. de chasse et alors que leur mitrailleuse n'était pas encore rechargée, ils furent attaqués par un Aviatik et criblés de balles. Ils ne purent rentrer qu'avec de très grandes difficultés. Deux ^nois après, un éclat d'obus atteignait leur moteur au moment où ils survolaient la forêt d'Honthulst. Heureusement, ils purent atterrir en vol plané aux environs de Crombeke. Détail remarquable, les 5 avions abattus par nos « as » l'ont été, sauf un, dans les lignes allemandes. Encore ce cinquième avion, qui a été abattu en mer, le fut-il au cours d'un combat de nuit. Mais ce qui est encore bien plus extraordinaire, c'est que toutes ces prouesses ont été réalisées sur un Farman. Et ce n'est pas un exploit banal que de descendre cinq avions boches ù bord d'un appareil de reconnaissance. C'est môme, je pense, un fait unique rlars les fastes de l'aviation alliée. A. MATAGNE. i- ■ -—->-♦-<£ Les nouveaux sons-marins allemands ■Le Telegmmf d'Amsterdam rend compte d'une interview d'un soldat allemand qui fut, pendant. Quelque temps, employé dans les chantiers Vulkan. à Hambourg. Envoyé au Iront comme punition, il préféra pass'r la frontière. Cet homme quitta Hambourg le 20 février, n y avait à ce moment dans les chantiers Vulkan huit^grands sous-marins sur cale. Ce? sous-marins dernier modèle ont environ 105 mètres de longueur, sont armés comme de petits croiseurs; ils peuvent prendre 20 torpilles et plus et leur équipage est de 32 hommes. Le travail de construction est très bien organisé, les équipes de 120 hcûnmes travaillent jour et nuit sur chaque sous-marin; la durée tte la construction est de trois mois. En outre des sous-marins, on construit dans les chantiers de petits croiseurs de 120 à 130 mtrtrea «te longueur. LA PARTICIPATION dsi Amôrieaiif as. s iTieut la l'indastrie istljs Un industriel nous êcïit : J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les articles donnés au XXe Siècle par M. Parfait Rousseau Sut* l'éventuelle participation dès ilnahciers des Etats-Unis dans les industries belges après la guerre. L'honorable ancien bâtonnier ne m'en voudra pas, je l'espère, si je me permets de contester dans les colonnes du X-X" Siècle, avec voire jpettnissioïi. au moins line de ses vues. Tout ce qu'il dit des Sentiments des Américains pour la Belgique et les Belges ne mérite que l'approbation. Les Belges ne célébreront jamais assez le courage et le dévouement des innombrables citoyens de la grande République qui se âonï attaches, dès le début de là guerre, à les aider, à leur rendre moins cruelles l'invasion et la domination allemandes. On peut dire en toute Vérité que des millions et des millions d'Américains ont, dès îe premier jour de la glierre, en dépit de la neutralité de leur pays, pris parti pour la Belgique t-t lés Belges, combattent pour nous avec leur cœur et avec leur argent. M. Parfait Rousseau a encore raison de dire que les capitaux américains peuvent rendre à l'industrie belge, après la guerre, es services les plus précieux ; sur ce point non plus pas de contestation possible. Le point sur lequel je c.-ois devoir me séparer de votre distingué Collaborateur est celui-Ci : persuadé comme lui que 'la Belgique pourra utilement faire appel après la guerre au concours de la finance américaine, je ne verrais pas sans appréhension des financiers étrangers, quels qu'ils soient, devenir actionnaires ou même commanditaires de nos usines ou de nos banques. Que l'Etat belge emprunte aux Américains, rien de plus naturel. Mais les Belges doivènt rester maîtres de toutes leurs affaires : cela, est absolument indispensable. Ce n'est pas, croyez-le bien, un sentiment chauvin cjui m'inspire; ce n'est pas non plus la mefiance ou la jalousie vis-à-vis de qui que ce soit. Mais pour rester vraiment libre et indépendant, pour jouir sans restriction ni réserve d'une indépendance qu'il a payée de son sang, un peuple, surtout quand il est petit, doit garder jalousement l'exclusive propriété et 1Q direction absolue de ses affaires industrielles et bancaires. Nos amis d'Amérique ont trop le respect de la liberté individuelle et le sentiment de leur valeur pour ,s'offusquer jamais de notre intransigeance sur ce point. M. Parfait Rousseau, j'en suis persuadé, n'hésitera pas, après réflexion, à i se ranger à mon avis. | Agréez, etc. Les intrigues des catholiques austro-allemandes au Vatican On mande de Rome, à l'Heure : On continue de commenter dans îles cercles du Vatican, les polémiques engagées entre les organes de .la .presse catholique austro-hongroise au sujet de l'attitude du Pontife. D'après des renseignements parvenus de Vienne, l'inspirateur de la campagne contre tfe SaiotrSiôgo serait Mgr de Ge.rlach, «lequel ne pourrait je consoler d'avoir du abandonner son rôle d'agent pol-tique de l'Allemagne auprès du Vatican, et d'avoir été forcé de rentrer dans son pays d'origine. Ce prélat dit ouvertement qu'il a dû quitter son poste, non .pas en ra'son des soupçons qu'il avait éveillés auprès des autor'tés 'italiennes mais à la su'te d'une intrigue our- 1 die contre lui. par des cardinaux et .le hauts j prélats romains. Ce sont, là évidemment des allégations qui ne peuvent point favoriser l'amélioration des rapports entre le Saint-Siège et le clergé germa nique. r*-~ - => •>•*■*€ ■ ■ "" LES "ACTES" du cardinal Mercier Le grand nombre des souscripteurs à notre publication nous oblige à leur demander un peu de patience en les assurant que nous les servirons le plus rapidement possible dans l'ordre de leurs commandes. Rappelons que le volume : « Le cardinal Mercier contre les Barbares » est mis en vente dans nos bureaux à 1 franc l'exemplaire (envoi franco contre 1 fr. 15 en bon poste); 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires; 65 francs le 100 au delà de 1.000 exemplaires; 60 francs le 100 pour les commandes plus importantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton Street, Londres, S, W. Envois franco aux prix suivants : 1 exemplaire 1 sh.; liv. st. 3 le cent jusqu'à 1.000 exemplaires; liv. st. 2.15 le cent au delà de 1.000 exemplaires; liv. st. 2.10 le cent pour les commandes les plus importantes. En même temps que notre édition populaire, nous recommandons à nos lecteurs un beau volume in-12 : « Per Crucem ad Lucem », où les éditeurs Bloud et Gay viennent de réunir, sous une forme très soignée les lettres pastorales, discours et allocutions du cardinal Mercier. , Ce volume de 326 pages, honoré d'une nréface de Mgr A. Baudrillart, recteur de l'Institut catholique de Paris, est on vente ou nrix de 3 fr. 50. I LES ETATS-UNIS anqeqt leurs pitirts iqarcbaqds 2.f$û canons de soixante»quinze ont été commandés Au Sénat, l'opposition républicaine fait de l'obstruction Quand le gouvernement américain pi-end une décision, l'exécution ne tarde pas. On apprend que diverses commandes ont déjà été passées à l'industrie privée pour la fourniture de'2.750 canons de soixante-quinze à tir rapide destinés à l'armement des navires marchands. De nombreux canons tirés des arsenaux et destinés aux navires sont déjà rassemblés dans les ports de départ tandis que, vendredi, les navires eux-mêmes ont été visités par des officiers de marine américains. Des canonniers ont été provisoirement choisis en vue de réduire le délai d'équipement au minimum. Néanmoins, après les événements de la semaine dernière, quatre-vingt-dix-neuf pour cent des Américains admettent que la neutralité armée n'est qu'une politique de temporisation.ON OUVRIRA LË PEU A LA vue D'UN PERISCOPE 11 résulte d'ailleurs des débats du l"r mars que l'on fera des canons qui garniront le pont des navires marchands un usage expéditif. Libre ù l'Allemagne de considérer ce fait comme un casus belli, a dit le sénateur Lodge, au cours de la discussion relative à l'extension des pouvoirs présidentiels.Le sénateur Cummins se montra d'avis de couler les sous-marins à première vue, parce que ce serait précisément là un moyen de faire éclater la guerre. A quoi le' sénateur Lodge répondit qu'il fallait attaquer, dès l'apparition d'un périscope à la surface de la mer. mais que, malgré tout, ce ne serait là qu'un acte défensif et non pas un acte de guerre. Cette opinion fut partagée par le sénateur Williams. — Si nous armons nos navires, demanda ensuite M. Reed, devront-ils ouvrir le feu sitôt qu'un périsccije sera en vue ? — Je suis pour l'affirmative, répondit M. Lodge. Cet avis eut l'honneur de recueillir, parmi les auditeurs de la galerie, de chaleureux applaudissements. LES MANŒUVRES DE LA MINORITE OBSTRUCTIONNISTE ' ; Il v a au Sénat une minorité républicaine" obstructionniste qui essaye, par de longs discours, de retarder le Vôte de a loi sur la neutralité armée. La séance de samedi après-midi a vu de beaux et nergiques discours de plusieurs Sénateurs. C'est ainsi que M. Fali dit : « Ce erait une calamité si le Congrès continuait à siéger les mois à venir. On doit ïonner à l'autorité executive toute liberté le défendre le pays contre de9 attaques illégitimes; » M. Stone, président de la Commission des Affaire» étrangères, dont les mandataires sont en grand nombre Allemands, a parlé trois où quatre heures. On commença à croire qu'il essayait d'empêcher l'adoption du projet dans la session actuelle au moyen d'une tactique obstructionniste. Il a présenté un amendement au projet en vue d'empêcher l'armement ds navires portant des- munitions. Il s'est également opposé à l'article qui autorise le président à employer d'autres moyens, en disant que le président pourrait ainsi se servir de navires de guerre pour chasser les sous-marins allemands des routes commerciales maritimes, ce qui serait acte de guerre. Il conclut en ces tërmes : « Si le Congrès veut la guerre, il doit le dire et ne pas rendre le président responsable. J'ai entendu dire»' ajouta-t-il. que les experts navals ont conçu le plan d'équiper les navires marchands avec des canons pour faire des reconnaissances I dans la zone du blocus et en chasser les ' sous-marins allemands. » Un sénateur ayant reproché à "M. Stone i d'avoir dévoilé les secrets navals, celui-ci répondit qu'il n'avait pas dît que le plan j avait été adopté. Mais après cela, la série des discours obstructionnistes commença, l'ne vieille coutume permet de prolonger une session réellement close en ramenant en arrière les aiguilles de la pendule de la salle 1 des séances. Malgré les efforts des leaders démocrates, les républicains n'ont pu obtenir le jour même le vote de la loi de la neutralité armée. Le petit groupe de l'opposition bloquait véritablement les débats. — Le départ du général Conrad de Hœtzen-dorf est-il, oui ou non, .une disgrâce 1 Dans ttne longue lettre qu'il lui adressé, l'empereur Charles lui promet un commandement important et lui confère la grand'-croix 'de i'Ordr» militaire de Marie-Thérèse. Nouvelles de la Patrie Belge NOUVELLES DE PARTOUT : Nécrologie i i On annonce la mort de : 1 — M. Eugène Fabry, ingénieur, avenue Mil-camps, :'i Bruxelles", décédé le 6 février, dans sa 72" année ; 0 — M. Emile De -Coster, négociant, tue du Lavoir, décédé a Bruxelles, le 11 février, it l'âge de <49 ans; — M. Pau; Mussche de Wergimont, ancien ■président de la Chambre de Commerce ang'.o-belge. ù Londres, décédé à Bruxelles le 14 fé- Nr—'m. le général-major retraité, Jean-Alexandre Gliiot, commandeur de l'ordre de JLéopold, décédé ù Suhaei'beek le 13 lévrier, à "l'âge de 90 ans; — Aime Vve de Pauw-\ andamme, directrice honoraire de l'enseignement moyen, née a Gar.d le 19 septembre 1850, décédée r Sohaerbeék, le 13 lévrier : — M Jean Lemmens, fonctionnaire au ministère des Colonies, ameien cilief de zonê au ■ Congo où 11 fit plusieurs séjours. M. Lemmens était né à Glons. Ses funérailles ont eu lieu à Bruxelles le 11 février. — iM. Désiré Van de Casteele, conservateur honoraire des archives de l'Etat 'à Liège, officier de l'ordre de Léopc.:d, décédé a Liege. à rage de 75 ans environ. L BRUXELLES Beulemans est devenu artiste pyrograveur Des Nouvelles : Vous êtes-vous jamais demandé ce qu'est devenu Beulemans, le père Beulemans depuis la guerre î Lui qui. connut une heure de célébrité universelle en promenant dans de nombreuses capitales, et .nota miment a Pari», et avec quel succès ! le Mariage de sa tille, arrangé par nos confrères MM. Fonson et Wl-che'lei' il ne rencontra jamais la richesse. Car M 'JacQue.— tel est le. nom de l'mcompai'a. ble acteur qui fit -a vogu» de la pièce - est un probe et sincère artiste, comédien par \ o-cation et dont le talent n'a d'égal que if désintéressement. Il se' trouva fort dépourvu anand la bise fut venue .. Il lui fallut chercher un tnoven de subsistance. Sa sciatique lui gênant beaucoup ses mouvements, il fit de la pvrogravure et du cuir repoussé. M. lac-oues" révéla aussitôt dans cet art, nouveau oour lui. une adresse remarquable et un goût sûr Les objets qujil confectionna, notamment de petits carnets 4e poche avec couverture en cuir repoussé reproduisant les traits de l'acteur aimé, s'enlevèrent rapidement et le grand comédien gagne sa. vie, aujourdhut d comme toujours, f,e plus honnêtement du monde. Il s'est fait bâtir une petite maison aux c environs de Bruxelles, où il coule en paix des v jours relativement heureux, malgré les Bo-ches et malgré ses rhumatismes.. Voilà des nouvelles qu'apprendront .certainement, avec I e p.aisir les innombrable* amis de M: Beu":p— c mans. , v Le ravitaillement de la capitale J (La quantité de farine qui doit être amenée journellement à Bruxelles pour assurer ]p ra- •v.L'tai'lileme.nt ' en pain çsl exactement de F 208-000 kilos. Le Comité en déduit toujours l un stock suffisant pour assurer-la livraison du 1 pain pendant une quinzaine de jours au s moins. 1 Le nombre de rations distribuées quoti- r diennement dans les cantines pour adultes c qui n'était, au ler janvier 1915 que de 80 00Ô § s'élevait au Ie? janvier 1916 à 375.000 et s'est ,, sensiblement maintenu depuis à ce chiffrp. Les œuvres 'd'habillement, avaient fourni aux ï malheureux au 1«- janvier 191G pour Fr. . 1.815.595 de vêtemems, contre fr. 358.958 ù c la fin de 1914. Les familles privées de leur 1 soutien avaient, jusqu'au début de 1910 été c secourues à Bruxelles, à concurrence de* Fr. f 10-709450- Les satlS-travail avaient, ù ; a * même date, reçu Fr. 9.963-931. Les magasins de la rue des Colonies, débi- \ tant des denrées dites de « luxe » o'it imr> •vente journalière moyenne de Fr. 1.097 05. i Le Comité transforma en pâtes alimentaires c 513.975 kilos de fariné peu propre à !a pani- . fication. On fabriqua 493-7o4 kilos de >pûu>s l ù concurrenjce de 30 0/0 de macaroni, 20 0 0 de nouilles .et 50 0/0 'de vermicelle. „ ' c •Au 1er janvier 1910, les dépenses totales du Comité d'alimentation bruxelloise s'élevaient t ù fr. 24-204 050. ] A LIÈGE / t Chauffoirs publics c Comme le chaUffoir public de la ville, pla- [ ce Saint-Séverin, est actuellement occupé par -les soldats allemands, le Conseil communal d'accord avec le Comité de l'œuvre Aide et 1 Protection aux sans travail nécessiteux, a ? mis deux autres salles à la disposition des < personnes qui n'ont pas les moyens de se chauffer et de s'éclairer. Ces deux salles sont i respectivement le théâtre de Fontainebleau, : rue Sainte-Marguerite, et le Waux-Hall, rue 1 Sainte-Walburge. Ces salles sont pourvues i d'une bibliothèque et l'on peut y consulter les journaux. Le Comité espère pouvoir mettre sous peu | d'autres locaux à la disposition du public. | La presse et la nation Le Berlirier Tageblall vlenl de confirmer les bruits qui couraient depuis quelque temps déjà. La ligue pangermaniste constitue line société d'édition néo-allemande ait capital de 2.300.(100 marks, et elle rachète la Deutsche Zeitilhy qu'elle confiera à la direction de deux publi-cistes ardents, MM. Dietrich Schiffer et Houston SteWart-Chamberlain. D'autre part, les annonciers allemands sont en train de s'associer, de former une sorte de trust de la publicité avec la ferme intention de favoriser énergiqtlé-ment les seuls journaux de l'étranger qui seront germanophiles. On a pu lire dans le procès-verbal dés assemblées tenues, il Va quelques mois, par la Chambre syndicale dès constructeurs d'automobiles français qu'un fonds serait créé pour que la pi-esse française dirige l'attention et les sympathies du public vers la construction française. Chaque patron devra verser chaque année. obligatoirement, sous peine d'exclusion, une contribution en rapport avec le nombre de ses ouvriers. 12 francs cette année. 20 francs au moins, lors de la reprise normale des affaires. Les 72 patrons qui font partie de la Chambre syndicale employant" 44.100 otlvriers.le fonds de publicité disposera d'un budget annuel s'élevant à quelque 800.000 francs. Notre correspondant de Londres a attire, récemmeht encore, l'attention de nos lecteurs sur la puissance très grande et, en maintes occasions, décisive, de « la' presse de lord Northclifl'e » dans les grands débats qui intéressent l'avenir de la nation. Ainsi, chez tous nos voisins, toutes les forces, l'Etat, l'armée, les patrons, les ouvriers, la presse et lu banque se confé-derent pour poursuivre des lins nationalistes.Nous ne croyons pas que de pareils i faits puissent laisser inactifs les patriotes clairvoyants. C 1 " • QU'Y A-T-IL AU BOUT NKMMMMar . V La guerre de mouvements? - l L arrêt sur les nouvelles positions? ] 11 v a grand intérêt ù lire les commet)- ! laires des journaux allemands sur la retraite du prince Rupprecht de Bavière. Les considé- ' rations qu'ils émettent sont sans doute die- 1 : tees en premier lieu par le souci de rassurer 1 opinion allemande ; dans leur optimisme de • commande elles ne laissent point cependant i de zaire prévoir l'imminence u'opérations militaires d'un genre nouveau. La Gazette de Francfort se propose de for-iitier chez les gens de J'arriére la conviction i que u ces retraites sont les ' préliminaires d'avances certaines ». Elle ajoute qu'il faut ctre bien fort pour se permettre de reculer 1 uiflsi... devant le feu de l'artillerie ennemie. La Gazette de Voss se livre à des considé-i rations sur- la « guerre de mouvement ». Von Salzmann nnonci* que tous les mouvements, 1 ou tes Je., gigantesques préparations • ne sont que des moyens pour une lin qui est de iorcer la v*«.cision finale pour ce printemps par la plus extrême -concentration », et, comme l'avait t'ait -Stegemann, il prédit le retour aux combats eu rase campagne en disant que la guerre de tranchées et ia guerre de matériel vont avoir une fin. Si ces textes requièrent une interprétation, : celle-ci paraît devoir être l'appréciation suivante, que formule VIntransigeant : L'ennemi a cherché la guerre de matériel ] et la supériorité du canon. Maintenant que cette supériorité lui échappe, il veut trou-| ver autre chose. En attendant, il recule. Mais il y a les Britanniques... Au bout de. cette reculade, l'Allemand sera peut-être i'orcé de subir encore l'ascendant de son vigoureux adversaire. Les armées bri-tai niques, qui le talonnent de près, paraissent peu disposées à lui laisser reprendre l'initiative stratégique. Il suffit, pour s'en rendre compte, de lire cette dépêche officieuse du grand quartier général de sir Dou-gla# Haig* : « La retraite allemande lui permet de réduire ses pertes dans un secteur vulnérable. L'ennemi a évité pour un temps un coup écrasant en sacrifiant, comparativement, peu d'hommes et de matériel. Je dis que le sacrifice est léger en comparaison de ce qu'il aurait pu être s'il s'était laissé imposer une bataille qu'il aurait probablement perdue. •"> Maintenant surgit la question : « Due va-t-il làlre ? » " Fssaiera-t-il de nous porter un coup, sur un point quelconque avant que nous puissions, dans la poursuite de sa retraite, être prêts à lui en porter un qui serait écrasant ? u On a dé bonnes raisons de croire à cette éventualité. c En tout cas, nous n'aurons pas à attendre longtemps pour voir si ies Allemands ajournent leurs plans. <> Xons poursuivrons leur retraite de telle façon que notre action mettra de nouveau en danger leur froni. « Jamais les éventualités n'ont paru plils graves qu'à l'heure présente. L'armée est convaincue que la bataille prend l'aspect d'une guerre de mouvement. « Tous les prisonniers faits entre War-lencourt et Gueudecourt, c'est-à-dire dans le secteur de Bapaume, disent qu'ils avaient re-$ti l'ordre de vaincre à tout prix. ■i Bien aue ramenés quatre et même cinq fois à l'assaut, les troupes ennemies, non seulement ne soirt pas parvenues à reprendre les* positions perdues, mais elles perdirent de nouveaux éléments de tranchées'. . Depuis le matin du 3 mars, l'ennemi, qui s'accrochait au bois des Rossignols, entre [ Puisieux et Gomméerourt, a dû l'évacuer. Le I bois est entre no» mains. La situation militaire Nouveau recul des Allemands au nord de l'Ancre Importante avance des A nglais à l'est de Êcuchavesnes Lundi matin, 7 heurts. N'ôus avions raison de penser, malgré lea bulletins affirmatifs de LudendorfT et les ratios mensongers de Xatten, qile la retrait*} des Allemands n'était pas terminée. Dans le saillant de Gomméeourt-Monehy au-Bois l'ennemi a encore cédé du terrain sous la poussée britannique qrii continue de s'exercer aVee ténacité et méthode. Dans lu j ouf née d'hier, les troupes dit général Gough ont livré une série de combats dont elles sont sorties vainqueurs, infligeanl des pertes très sensibles à leurs adversaires. Sur un front de deux milles et une profondeur de trois quarts de mille, nos alliés britanniques ont occupé le terrain évacué par l'ennemi à l'est de Gommécourt. Cette nouvelle avance s'est îaite dans la direction des villages des Essarts et de Bue quov dont la conservation pa'r les Allemands < paraît men difficile. Le saillant en bec de, corbeau, Monchy-au-Bois, nord de Gommé-court, sera réduit très certainement dans le» jours qui Vont suivre. Les Anglais tiennent le bpis du Èiea qui s'étend ou sud-est du petit village d'Hannes-camp, non loin de la crDte lt>4 dont les pentes méridionales doivent être, à 1 neure actuelle, occupées par les soldats dtt maréchal Douglas Haig. L'entrain de ces derniers est merveilleux. A l'est de Bouchavernes les Anglais ont attaqué en force les positions ennemies sur un front de près d'un mille. Ils ont remporté un joli succès. En quelques heures, malgré i une résistance acharnée de l'ennemi, ils ont enlevé les positions de première ligne et les positions de soutien. Cette avance a dû les porter au delà de l'épine de Malassise, point extrême de l'avance française, au nord de ln Somme, en novembre dernier. Les Allemands surpris tout d:abord" ont essayé, mais en vain, de réagir. Ils ont laissé aux mains des Anglais près de 200 prisonniers et du matériel.Celte opération heureuse- des iJcitanniques ,peur marquer le début d'une offensive dans la région entre la Somme et le Transloy. En effet, l'épine de Malassise domine le village Moislains arrosé par la Tortille. A l'est du village se trouve le grand fossé du canal du Nord qui était en construction au moment de la déclaration de guerre et quv' les Allemands ont utilisé comme ouvrage défensif. Si les Anglais parvenaient ù franchir les deux obstacles, ils tourneraient Mont-Saint-Quentin, position formidable qui protège Péronne. Du point qu'ils, occupent, les Anglais débordent le bois de Saint-Pierre-Waast toujours tenu par les Allemands et cjui forme» saillant, dans les lignes britanniques. « * * Sans doute, pour donner le change, ies A^ lemands ont montré une grande activité dans tout le secteur de Verdun.^ Mais tandis qu'ils se contentaient de cribler d'obus les positions françaises du bois des Cau-rières au nord de Douaumont et de Malancourt à l'ouest de la Meuse,leur infanterie attaquait les lignes avancées de nos alliés au nord-est du petit village d'Eix. Un moment, ils purent pénétrer dans les tranchées de première ligne. Une contre-attaque déclenchée aussitôt les en délogea. La Fièveterie — front attaqué — ?st une exploitation agricole construite en bordure de la grande route de Verdun, à Met/, au croisement de cette route et de la route qui. dessert tous les villages plantés ù flanc de coteau sur les hauts de Meuse. Le dernier radio allemand ne dit pas grand chose. En voici la teneur : « En raison du temps brumeux, l'activité de combat n'a pas dépxissé d'une façon à peu près générale, une intensité moyenne. Sur plusieurs points, nos entreprises ont été couronnées de succès. Nous avons fait prisonniers près de Cliilly 18 Anglais sur la route d'Etain à Verdun, 100 Français et de chaque côté de la Doller (Haute-Alsace) 37 Français. » M.. DE JU£1ERS. ————— L'Espagne, i'inleratioii pour la paix et le âio&iis eiiemann UN DISCOURS DE M. DE ROMANONES Madrid .TnTOfs: — Aujourd'hui a eu lieu une Séance. «In Conseil des ministres, prfel-dée par le ïoi , Le comte de Romanones a prononce un long discours, expliquant l'attitude du gouvernement, pendant, les deux dernières sessions du Parlement.. Parlant ensuite^ de in note du président Wilsou, il a. déclare que h Gouvernement .s'était trouvé dans une situation délicate et. en face de sentiments contra» dictoires. .. n En effet, bien qu'il, partageât, le d'^ir d«J paix du président des Etats-Unis, il avait, cependant jugé une intervention cpmme prema- 1 Dans sa* réponse à. la note annonçant la blocus allemand, le gouvernement, a alfirmt! que la vie économique de l'Espagne ne pouvait pas être interrompue et. ne le serait pa^ FEspagne s'apipuvant sur son droit, sur son devoir, sur son donneur, sur 1 opinion publique et se conformant a sa. politique de neutralité. , „ « Notre réponse, a dit Je comte de Roma-nonès a satisfait l'opinion et a même «té approuvée par l'opposition. Elle a également obtenu l'approbation des autres pays neutres. « La situation rte l'Eftagne. fortifiée pai l sntiroba.tlon universelle, a permis au sou, vtrPnPiment d'obtenir le vote d'une loi lui don- ■ nant les autorisations nécessaires au déveJop. ■ Sèment d'un vaste labeur, à la réalisation d« problèmes vitaux de' la (nation. »

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