Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 24 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0k26970t6p/
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22 ATSHPŒE. — Sërïenouvelle,—N* 532 Le numéro 10 Centimes (S CEOTIMSàS AB ïFlQEIT} Mardi 2 Avril 1916 &!■!_".' ■■■■' —a RÉDACTION&ADMINISTRATION J8ti! n» de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n-14,05 Sirectew : FSEHMS SSfRAî - Toutes tes communications concernai 2a rédaction doivent être adreêsét$ sS^tTue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 215 Panton Street I • LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS I Franc® 2Tp. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmo&tr* Anfllaurr»*... 2®h.@d. par «»»)&• a .... pai» trimefttf» Avtrta paya.. 3 a, m? &a* • • 9fr« o par trlmesîra PUBLICITÉ I&âdrôssir à l'Administration du journ&i au Havre ou à Londrés Annoncos 4' page: Ofr. 40 la ligne Patit0sainonces4* pago:0fr.-30langn® Les petites annonces sont également reçues à La Société Européene ds Publia cité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aria. m «aMgBaiL ^eœsgssBsr &œwîm& Quotidien beioe paraissant au §~i«ivre LA GUERRE VUE DE LONDRES Ce pue signifierait "une crise"en Anglererre I [Correspondance particulière du « XX* Siècle ») Le 21 avril 1916. Voici plus d'un mois que la ens© est ai noncée en Angleterre^ depuis une semai] elle a atteint le maximum cl'aeuité. Aujou d'hui on la dit, officieusement résolu Mardi nou3 fixera définitivement à c m égard. Quelle est la nature de cette crise ? Quel en pourrait être la portée ? Elle se rattache à, la question, bien vieil] discutée jusqu'à la satiété, du recrutemer II est inutile d'en rappeler les étapes volontariat et volontaire » de la premiè; année, volontariat « par persuasion » c système Derby, échec partial de l'un coi nie de l'autre" mode de recrutement, et j nalement vote du Bill appelant sous L drapeaux tous les célibataires de 18 à ans. On se souvient des nombreuses restri tions du Bill : obj cotions de conscienc d'une part : d'autre part, exercice d'ui profession utile à la continuation de guerre, — deux formules terriblement éla tiques et qui ont donné lieu à beauooa d abus. « Embusqué », qui jusqu'il y api de temps n'avait pas de synonymes en A gleterre, se traduit maintenant par « con centious objector ». D'autre part, daais ce pays esclave ( Recèdent, le système Derby continuait fonctionner parallèlement avec la loi no velle. De sorte qu'entre autres Qjiomali «ruelles celle-ci se présentait journell ment : des hommes mariés, qui s'étaie: enrôlés, avec promesse de ne devoir parti qu'après les célibataires, étaient appel* sJcrs que des célibataires, plus jeun «qu'eux, échappaient à l'obligation léga avec une facilité dérisoire. L'opinion publique s'émut Elle s'éme lentement, ici, mais elle gronde fort et e] frappe dur. Le Cabinet dut envisager, a gravée par une longue attente, une situ tion qu'il avait négligée depuis plusieu mois, 'croyant qu'elle ne s'imposerait j mais à lui. * * a Le remède aux errements et aux ab' dtans lesquels on a versé jusqu'ici est sii pie : service général et obligatoire, avec i duction des exemptions au strict minimui C'est le système préconisé par la « po tique d'action », qui gagne journelleme du terrain, au Parlement comme dans public dans la presse comme dans le Cal net même. Car il n'a jamais été caché q-celui-ci était divisé sur cette question. Or, le premier ministre après beaucoi d'interpellations, de réponses plus ou moi: précises, de remises, annonça pour merci <Ji dernier une déclaration nette et défii tàve sur ce sujet brûlant. Mercredi, il expliqua, que, vu la coi plexité de la question, l'accord n'avait ] se réaliser complètement au sein du Min. tère sur une formule, mais eue cette fr mule serait trouvée pour le mardi 25. (Pet être la connaîtrez-vous, au moment < vous lirez ces lignes qui, grâce à la Posi à la Censure, et au repos de Pâques réun n'auront plus alors 'qu'un intérêt rétre peetif). Ce mercredi-là, la crise battit son ]>lei M. Asouith parla, avec une sorte d'inç nuité que railla légèrement la presse d'e position, de « désastre national ». Sir E ward Carson à la Chambre des Comm nés. lord Milner à la Chambre des Lorc (chacun, chef des groupements d'opno tion) prononcèrent ce qu'en langage d'hu sier on appellerait « le dernier avertis? ment avant les poursuites ». Et M. Llo George qui, tout* en étant l'ami personr de M. Asouith, incarne par excellence politique d'action. — M. Llovd George n tait pàs là. Absence éloquente. Aujourd'hui Von a revu M. Llovd Geor? et il souriait. Le danger menaçant a-t vaincu les suprêmes résistances, bala tes dernières mauvaises volontés, et tôles membres du Cabinet sont-ils ralliés d< rière « le netit ministre de Galles », — coi •me l'appelaient iadis ses nombreux advi saîres — le «frnnd ministre d'Angleteri erymme le considère aujourd'hui le gra public ? C'est ce que nous saurons d' quatre jours. » * n Voilà la crise exposée. Pourquoi en p^ 1er ? Quel intérêt offre-t-elle ? Les journaux d'Outre-Rhin vont vous ] pondre. Vous rappelez-vous les colonn joyeuses, les titres vainqueurs, les monstres triomphants qu'ils consacraient à crise française si faussement escomptée pi eux en septembre dernier ? » Parcourez-les aujourd'hui * rien de par en ce oui concerne l'Angleterre, et pot tant D^eu sait si tout ce oui se passe Angleterre offre un aliment préféré à le curiosité. Pourouoi ? parce mie. quoi rm'il orri-rjjie la crise se produise ou qu'elle sojt £ tée. ta. décision qu'apporteront les ioi; prochains spra une décision CONTI L'ALT EMAONE. Ce sera ta rlprision d'hôrrim^ rrni co me Llovd George, comme sir Edward C; son. comme l'Australien TTuirhes. qu'on ne combat pas encore assez l'Ai maorie, ou pour mieux dire, mi'on ne l'ati que pas asser : nvi verni en t re^forrer cr tre elle la strai&yie offensive. le commei offensif. le blocus ; oui veulent Jeter coni elle nlus d'hommes, nlus de munitions, ni d'avions, plus d'initiatives ; qui v.eulc pjn«» '•Vpfntetnfe entre les Alliés, pour q les Alliés pèsent plus lourdement sur Boches. En un mot, cette crise. c'est le sursa de colère, contre, l'Allemagne, d'un srra pennée oui à pr's peu à peu conscience sa force en même temps que de ses ( voirs. La noVtîcriie d'action s'impose a ceux c en étaient les pires adversaires. L'électi de Wimbledon, entre dix antres faits, es une éclatante manifestation de cette trans formation. Elle vaut d'être contée, et pour les vieui souvenirs qu'elle éveille, et pour la leçoi toute moderne — 20 a.vril 1916 — gU'elli renferme. BLe lundi 10 avril, le roj d'Angleterre au pelait à la Chambre des Lords M. Artliu Chaplin, représentant de la circonscrip tion de Wimbledon à la Chambre des Com munes. Arthur Chaplin... Ce nom ne vous ranpe'l rien sans doute. Il fut pourtant mêlé.'voi; plusieurs dizaines d'années, à une aventur romanesque toute frémissante d'amour h de fatalité. î? Le jeune Chaplin, héritier d'un noble ns ' trimome noblement grevé de lourdes hyp thequss, propriétaire d'une écurie de cou; ses imposante, lancé dans la grande vie bride abattue, s'éprit d'une des plus bell • *e et des plus riches héritières du Royaum. Uni ■ Poeket-Beauty d était son surnom s: ®> g'nificatif.) Il se présenta, fit sa cour, fu ■\ agréé. ' ®r'-un ]0U1' aue les. deux fiancés se pre ■ e menaient dans Londres, faisant, des emple; u tes, ils pénétrèrent dans un des brillant a- magasins de West-End. La fiancée ent^-l~ pair une porte au bras du fiancé, — et sorti js par une autre norte, au bras de Lord Ha; tings, troisième et dernier du nom, « lion du jour, « jeune, beau, traînant tous le c- cœurs après soi » ! e, Il n'y eut pas de duel. On jasa, à l'ar te glaise, bas. Bt si Chaplin souffrit, ce fut la 1 anglaise aussi. Mais, un an plus tard, / s- Derby se courait entre deux rafales d ip neige, n Hermit », le cheval de Chaplin, gi ;u gnait, à 66 contre 1, battant le cheval d a- Lord Hastings, qui avait misé sur lui, pou s- se refaire, tout ce qui restait de sa forta<" plus qu'ébréchêe. Chaplin gagnait, en parii lu cent, quarante mille livres. Lord Hastins à était ruiné. u- .Te ns sais si l'histoire — cetta histoire n es rebondissement. » — vous intéressera. Ma: e- îe n'ai pu m'empêcher de vous la dire, pot nt , l'avoir entendu conter, avec quelle exquis r bonhonre ! par- le vieux chevalier Hvndi is, rick de Theulegoet,cette encyclopédie vivan es du sport hippioue. Il avait connu et aiir ie Lord ITastings. 11 m'en parlait, rué Royali devant Ies-vieux ombrages du Parc sous le ut nuels iouaient les enfants... C'était hier.sen le ble-t-il. Hier... et depuis lors, le pauvre chi g. valier a quitté la terre des purs-sangs < a_ dec hommes ; on a coupé les arbres d rs Parc : et ce sont des soldats boches qui e a_ foulent les allées... * tk * Revenons à Wimbledon. Le départ de "t Chaplin laissait le siège de cette localité v; carit à la Chambre des Communes. D'u gence, l'élection fut fixée au 2 avril. Dans ce pays où la « machinerie des pa "• tis », suivant l'expression britannique, e; "" très fortement organisée, ce délai anorm. lement bref — dix jours — devait évitt *,e toute candidature inopinée, assurer la vi >1_ toire, sans combat, du candidat gouverm ie mental, M. Start Coats. Un « walk-over : Effectivement, nulle opposition ne se pr !P duisit le lundi 10. Nulle, le mardi 11. 3s Mais, le mercredi 12, M. Kennedy Jonc e- posa sa candidature. li- L'hcimme : journaliste, brasseur d'affaire énergique, actif, intelligent. Propriétaire c n- nombreux chevaux de course (aussi !), pi «i pulaire sur le turf comme dans la Cité, s- La plate-forme électorale : en trois mot; r- politique d'action. Service général, défen: Lt- nt attaque aériennes, abolition du vieu: >ù libre-éehangisme. Le programme qui fit ei .e, trer au Parlement, voici quelques semaine s. l'aviateur Pemberton-Billing, un des héri ■s- du jour. Il est ù peine besoin d'ajouter qu dans cette campagne électorale d'un© Sf n. maine,- Pemberton-Billing fut le plus act :é- lieutenant de Kennedy Jones. p- Pour courte qu'elle dut être, cette camp d- gne fut admirablement menée. Le mercre' u- 12, Kennedy Jones publiait sa profession c is, foi, engageait trois cents employés et dact; si- logréphes, réquisitionnait toutes les autos t Is- ses partisans, et prononçait son premier di e- cours ! Après, il y en eut deux, rrois, six p; ,-rl jour. • Discours" d'homme d'affaires el d'homme d'action, clairs, précis, sans fo la mules vagues et sans déclamation, 'é- Une victoire était, autant dire, impossibl car pendant ce temps le parti gouvernemei .e> tal ne restait pn« inactif, — îe candidat of ,;i ciel se voyant d'ailleurs forcé de prendre, .-g très peu près, le même programme élector JS que son aidversaire 1 — I! s'agissait de vo ,r_ à quelle majorité il l'emporterait. n. Or, sur 31 720 électeurs, la moitié seul ,v_ ment a pris part au vote. De l'autre moi'ii '.p beaucoup sont en kliaki et on peut présumi 1(j qu'ils n'auraient pas voté contre une poli ! que hardie. Sir Stuart Coats a obtenu 8,9' voix, Kînnedy Jones 7,159. La majorité o tenue représente donc à peine un vingtièn du w ns électoral, — ce, après une oppo? lion , ; ; ; i a eu seulement huit jours pour .r- mani. -ter. Ces est très intéressant, moins comir •é- tait ■ ' • que comme indice. Cela signifi es fpue ti haut en bas de l'échelle sociale, l'A: ti- xJeteiTO a fini par vouloir la guerre, la gïie la e forte, la guerre immédiate. Cela signif ar pie, dans quelques jours, ou dans quelqu "tnaines, son programme s'exprimera da 9'1 !e mot qui. résumait la i.andida'.iire d'hier, ir- qui résiunera demain, pour le (ïhfltiment d en tinitif de l'Allemagne, les programmes < ur tous les Alliés : i: Tout de suite ! » •e, GUTT. ti AU FRONT BELGE n- ir- ACTIVITE DE L'ARTTLT.F.RIE n* UN TRAIN ALLEMAND BOMBARDÉ le- a- 22 avril. — Rien de particulier sur le froi belge. ce re ±--t U.q nt 23 avril. — L'activité des artilleries en pr< ue sence a repris avec vigueur aujourd'hui pai es ticulièrement dans lo' t le secteur entr Nieuport et Dixmude.Un transport alleman nt |>2r voie ferrée a été efficacement pris sou nrl notre feu près du village de Beerst. de le- — Il est remarquable que cette année jour de Pâques coïncide chez nous avec 1 Pâque russe; c'est, en autre, la féte de Sain George, patron de l'Angleterre; et c'est ei lui core le troisième centenaire de la mort d r>n Cervantes et de cette de Shakespeare. mmaHÊmaaamimsmamammamBmmBÊÊmaïKmÊamamBtBKKsns : On hommage des Universitaires italien à MM. Pirenne et Frédéricq i ,>0" Notre correspondant de Rome noua tél< - gi'aphie : « L'Association des professeurs-d'unive: " siité italiens \aent d'envoyer au ministre de " Sciences et Arts belge au Havre la déipêcb suivante ; « Aux collègues de l'Université de Gain g H. Pirenne et P. Fredericq, qui surent plu j cer avant tout autre sentiment le supréir intérêt de la patrie et auxquels, le nobi . refus de se faire fomentateurs de rivalité . nationales a valu l'odieuse condamnatio . de 1a. puissance leutonique, les prot'esseiu i universitaires d Italie expriment le"a s meUlours sentiments de solidarité et de fi*. . ferWtâ avec le souhait de les voir bieftt< . rendras à leur libre pays et i leur enseigw l 'menî, exemple au monde de la façon doi doit être comprise la dignité de la chaire. s L'armés belge est pins forte pe jaiai : et pleine k confiance q >—^-»0« ■ « ■■■• Sntéressantes déclarations de M. de Br< ^ queville an « Petit Parisien » e Le Petit Parisien a publié en» tête de se e numéro du 23 avril une intéressante inte L" view prise par un de ses collaborateurs r M. de Broqueville. I Détachons-en ces déclarations de l'hon rable ministre de la guerre : s « Les Allemands prétendent que l'arm> ^ beige a été retirée du front ? Vous venez < s 1 la voir dans ses tranchées qui occupent pli „ : de trente-ciniq kilomètres en longueur. e » Ils affirment qu'elle est diminuée num riquement et. moralement. Et moi je réporu e qu'elle est plus nombreuse et mieux outili £ qu'au début dr, la guerre. Vous comprendr i que ie ne veuille pas donner des chiffres pr g1, cis; mais quand je dis qu'elle est plus noi N breuse cl mieux outillée qu'au mois d'ao >. 1914, il faut entendre cela à la lettre. Ce ' ît sont point là des mots, mais des réalitc i Le moral ? Tous les officiers alliés, tous 1 n journalistes alliés ou neutres qui visite notre front constatent combien il est élevé ne dissimulent point leur admiration. » L'armée belge reste au front, comn I. soii chef suprême, le roi, est demeuré i t- Belgique. Jamais notre souevrain n'a ce > senti à accepter les invitations les plus coi toises des alliés. Il a terni à habiter au n > lieu de ses soldats, dont il partage les da ;t gers comme les espérances. Et la reine n i~ point voulu quitter le roi. La Belgique n ;r envahie est semée de ruines. Nous n'aba > donnerons pas ces ruines .arrosées de ta ?- de sang généreux. jl » Notre confiance est inébranlable. Ai le roi, avec toute l'armée, ie crois à la v s toire des alliés. J'ai la conviction profon que la Belgique sera restaurér. dans la v nituxle de son indépendance politique et cc q nomique et son intégrité territoriale en îi ). rope et en Afrique. n Nous avons fait notre devoir. Nous î regrettons rien, ci je suis sûr d'être le é dèle interprète de mon rai, de notre armi : du gouvernement tout entier ,des Belges q i- nous attendent dans la patrie envahie, co\ ? me des Belges expatriés, des Flaman s comme de-s Wallons. •, » Tous les renseignements qui nous ar vent de là'bas sont réconfortants. Ce n\ if pas seulement à Bruxelles que l'attitude la population est admirable, mais aussi i- j Gand, à Anvers, à Liège, à Mons, partoi li Des journaux holla'ndais, de tendances p. te tôt germanophiles, ont rendu maintes fc i- hommage à cette résistance de la■ Belgia ie envahie, et les feuilles allemandes elles-n 5- mes sont obligées de constater le comv ir échec de von Bissing. Ni les flatteries, ni l ît ' menaces, ni les pr ornes ses, ni les conda r- nations n'ont réussi à désarmer, ni méyne atténuer l'hostilité de nos fières population 5, Vous savez avec quel superbe dédain I chefs les plus autorisés du mouvement f mand ont protesté contre la flamandisati de l'université de Gand par le qouveme *1 général, réforme qu'ils réclamaient depi ir j longtemps : « Nous ne voulons rien te) des nnnrmis de notre patrie », ont-ils c> l~ ; publiquement. Ah ! le vaillant peuple, j comme nous en sommes fiers ! » | » Je n'ajouterai rien à ces déclaratio '0 , tombées de lèvres si autorisées, écrit le i -j. dacteur du Petit Parisien, si es; n'est q-ir, j'ai partout entendu tenir le même langa£ d'ans les tranchées devant Dixmude, sur "i ruines de Loo, parmi les tombes de Lai pemisse, dans Furnes bombardée, dans 1 ^ hôpitaux de La Panne, partout., à l'ava comme à l'arrière, par les soldats comr i par les officiers. Et tous se pré-parent av r- entrain et confinnce à la grande poussée q p délivrera leur patrie. » îi Une usuelle eoifurs peur n s solda ! 1 )>ou—i— ILS VONT RETROUVFP, LE POPULAIRE BOiVNET DE POLICE DE ,\OS ARTILLEURS ET DE NOS CAVALIERS On se rappellera que Ja casquette actuel de nos soldats n'avait été accueiiiie qis'av un enthousiasme mitigé: Depuis le port < casque, elle ét-nit dbvenue assez encor bra.nte. lt Aussi accucillera-t-on avec faveur la m cure qye vient de prendre le ministre de guerre en décidant que la casquette se: remplacée par le bonnet dà police « port feuille d. si populaire chez nous et qui a ter jours été la caractéristique de notre armé Le bonnet de police sera en drap, ser j: btable, quant à la forme et aux dimension " a-u modèle en usage an.cienneme,it dans I 3 . troupes de cavalerie. Il aura un passept 1 de la couleur du passepoil du vêtement, ; - ' gland aura la couleur de l'écusson de dt"; ie diii co' de la vareuse et portera sur le deva: a l'insiifne de l'arme à laquelle t'bommn a t- partient. i- La troupe portera le bonnet de police c 3 le casque. Les officiers pourront porter casquette, le bonnet de police ou lo casou aWH—M——————H 1 propos ils la redditis d'Anvers J m DOCUMENT HISTORIQUE —0— t, t- Les faits qui ont immédiatement suivi e ahute d'Anvers ont donné lieu à de 110 e bremx commentaires et à des polémiqi s passionnées. n Nous estimons que le moment n'est j s encore arrivé d'examinei" à fond ces éve: s ments et de juger te rôle joué par ceux i i- y participèrent. Cette attitude, qui nous it dictée par le souci du respect de la p !• élémentaire équité, ne doit toutefois ] it nous empêcher de porter à la connaissai » de nos lecteurs tous les éléments d'app - dation au fur et à mesure qu'Us arriven „ la connaissance publique. ù C'est ainsi que nous avons pu lire, d! un document judiciaire anglaîs, une dé< ration assermentée au sujet du rôle joui Anvers par M. Franck. Cette pièce fait partie d'un dossier reb à la cause de Campbell et Phillips Limit . versus Denman et Ivittel et Comipany Li: ted, versus Heath. laquelle se meut à L drts devant le juge Rray, à la High Co n of Justice, Iving's Benet Division, O r_ comerciale. ^ On sait que. suivant les usages judiciai anglais, les dépositions des témoins s u. recueillies par des sténographes asserm tés et que les enquêtes sont imprimées publiées par les avocats des parties 1 ;e gantes. Le dossier 102 reproduit donc îe déposition faite le 27 juillet 1915, devant 15 Royal Court of Justice, par M. Henri Ma;, Nous y lisons : c- is Déposition de M. Henri Mayer. ?e " M. Eaeburn : M'y Lord, avant que 6. déposition de ce témoin soit faite, praii »- mentionner ceci à Votre Ilormei Ot je n'occupe pas dans cette cause, mais d w une autre appelée Kittel contre Heath, s. <iuelle, Votre "Honneur s'en souviendra, es rapporte à des marchandises qui, entre nt très endroits, se trouvaient à Anvers, ot et doit être débattue après ce procès de Cai bell contre Denman. Il a été convenu, er ie mes clients et ceux de mes savants a: ;n Scott et Wright, que la déposition du tém n- sera traitée comme prise dans mon acl ir- aussi bien que dans celle-là, mes sava li- amis avant le droit de cross-exami n- comme il leur plaira. 'a M. Wright : S'il plaît à, .Votre Honneui m on sera ainsi. n- Henri Mayer prête serment, nt Interrogé par M. Theobald Mathew. \"queslion. — Etes-vous directeur-ad , nistrateur dlu Crédit Colonial et Commer, . d'Anvers ? fl. — Oui. ,? 2*question. — Ce sont des banquiers e~ des négociants en produits 1 R. — Oui. 3* question. — Etiez-vous à Anvers i dant le bombardement ? J? H. — J'y étais. r" 4» question. — Et après l'oooupation a >c'. mande ? R. — Oui. 5' question. — Etes-vous resté à Anv jusqu'à la fin d'avril dernier sauf quelq . semaines»? r'" R. — Oui. 6° question. — Après le bombardem 'ie. êtes-vous devenu secrétaire du Comité d f dre public et de sûreté "? a- R. — Oui. 7° question. — Qu'était cet organismi ' R. — C'était un comité belge civil était supposé aider les autorités belges , gwlières k mettre de l'ordre et a le maii el nir dJans la ville et les faubourgs quand es réfugiés qui avaient fui pendaait le boml 1!" dément allaient revenir, et qui était at " supposé prêter son aide dans la réorgan: ls- tion des services publics qui avaient fs troublés pendant le bombardement, spé a~ lement dans les faubourgs. De nombn 3,1 bourgmestres et beaucoup d'autres aub ur tés étaient partis ; ils avaient été contrai l\s «le partir pendant le tir sur les places. ur 11" question. — Vous souvenez-vous q e» très tôt après le bombardement, une pro, mation fut publiée par les allemands ? 3s R. — Oui, elle fût publiée deux ou ti ■é- jours après l'entrée des Allemands à . je vers, et dans cette proclamation ils ord ie. naient à tout le monde de leur remettre es liste exacte die toutes les marchandises d n- on connaissait l'existence. es M. le iucje Bray : C'est celle du 11 octob nt Le témoin : Je ne pourrais garantir la d ie exacte. Ce pourrait être le 11, le 12 ou le ec Cest vers cette date ciue chacun reçut 1 ui d.re de remettre la liste exacte des rr ehanctoes dont il connaissait l'existe _ dons les quarante-huit heures. 14° question. — Fut-elle affichée 1 sur (g murs ou fut-elle adressée à vous ? — Affichée à chaque coin de rue. suppose qu'il doit y en avoir eu environ affiches à Anvers ; chaque proclamai était apposée dans environ 500 endroits 22e question. — Avcz-vous quelque eN rience dos méthod'es allemandes dans d' très villes qu'Anvers ? lo R. — Oui. je les ai vus à Bruxolles ;c Aerse'nol et Sinay et tous les petits t lu bourgs d'Anvers. i- 23' avestion. — Y ava.it.-il, d'ans ces vi et. ces "places, des proclamations similain e- B. — Oui, mais évidemment elles étai la spécialement sévères à Anvers, parce q -a y avait un grand stock de marchandise: e- Anvers. Ils savaient cela parce qu'An-, i- était un port commercial. e i- Cross-er.aminé pnr M. Leslie Scott (qui s. depuis des années l'avocat correspond >.s de M. Franck). >il 10f>* question. — Etes-vcras Belge de le tioroilité ? .p n. — Oui. it 110* question. — Vous avez été sécréta a- du Crédit Colonial ? . n. — Non. je suis directeur-administ ■u teur du Crédit Colonial, ia 111* question. — De quelle commiss ?. gouvernementale étiez-vous secrétaire ? —M———— R. — De la Commission d'ordre public nde sûreté. 112* question. — Après que» la guerre e' éclaté ? R. — Oui. . . 113» question.— La Commission de 1 ordî public pendlant la période belge ou apri l'occuoation allemande ? R. — Après l'occupation allemande. C tait u,ne des conditions de la reddition d'A vers que cette commission serait form. pour protéger les intérêts de la populatic civile. , lli8 question, — Cette commission est-el la réglée par M. Franck ? f?» R. — Oui, elle a été composée par l'Inte communale doint M. Franck est président 115e question. — Cette commission a e ' instituée pour protéger les intérêts d> Belges et des neutres ayant des biens à A Jst vers ? fus A. — Ils avaient à assister la police et 1 autorités civiles qui avaient été désorgai lce sées par le tir sur tous les petits bouir; ré- autour d'Anvers, pour remplacer les bour t à mestres, les secrétaires communaux et t» ceux qui étaient absents. ins 116» question. - Un comité d'ordre pubi ija- c>t-il été formé'pour toute la Belgique? j à R. ■■ Non, pour les mêmes districts qf la Commission communale. itif 117* question. — C'est pour Anvers ? ed, R. — Anvers et ce que vou3 pourriez a ni- peler les. positions extérieures. 11S° question. — Bruxelles n'était pas i urt plus ? »r R. — Non. 110" question. — Anvers et les environs re® R - Tout ce qui dépendait de la positi' Jnt militaire d'Anvers. en; 120" question. — Anvers et l'enceinte e ..Ç1 térieure des forts ? R. - Oui. ,a 121" question, — Ce comité a été app< fr l'existence presque immédiatement apr ' l'occupation allemande du 9 ou 10 octobn Jt.— Immédiatement; c'était uns conditi de la reddition de la ville. 122* question, — Cela fut arrangé par i Franck ? la R. — Oui. 5-js 123' question. — Une dos conditions ï ' l'arrangement négocié par M. Franck po ™s le compte de la ville d'Anvers, avec les t Ie1" torités militaires, était que ce comité ser se 'nsfitué et que, d'autre part, les autoril au" allemandes respecteraient les personnes 1l" les propriétés de tous les Belges à Anvc n'P- et de tous les neutres à Anvers. Cola i l"'e exact, n'est-ce pas ? R. - Oui. om Ré-examiné par l)f. Theobald Mathew. ner question, — Comme je comprends, première des proclamations était deux . ;] trois jours après le bombardement. ' R. — Non; la première proclamation s', faite le même jour que les Allemands se entrés. mi- 101' question. — M. le juge Bray : La p: ;ial clamation a, d'après ce que je suppose, u date ? R. _ Oui. ct 102' question. — M. Leslie ScOll : Il se f que j'en ai quelque connaissance moi mêi ■ et je sais que ce qu'il a répondu est la n en" Iilé, et j'accepte cette déclaration. Le moin s'est clairement exprimé, mais m ami n'a pat saisi. Je voudrais voir meti lle" la chose au point. A-T-IL ÉTÉ FAIT UT CONVENTION PAR M. FRANCK, 1 DOYEN D'AGE DES DÉPUTES D'AN VER ers n _ N0Ni IL A ËTfs nommé PAR 1 ues ROI AVANT QUE LE G-OUVERNEME? N'AIT QUITTÉ LA VILLE. LE BOUR , MESTRE D'ANVERS EST UN VIEl ?nt MONSIEUR QUI NE COMPREND P °r- L'ALLEMAND. ET M. FRANCK EST PLI JEUNE ET PLUS ENERGIQUE. IL PARI „ AUSSI DES LANGUES ETRANGERES 1 LE ROI LUI A DEMANDÉ DE RESTER 1 q™ et d'être le président de la co re- mission intercommunale. Cette co ite- mission avait des représentants de tous : les partis : m. Franck, m. Devos et m. Bai: (iau,t-i] lire Bauss ? — N. D. l. R.) et p 'ssi sieurs autres messieurs pour aider i sa; bourgmestres non seulement d'Anvers,m< été aussi des faubourgs et centraliser tout lia- travail, »U3J jrj. 163° question. — Et la proclamation njg exécuté la convention faite entre les au: ri tés militaires allemandes et ce Comité l'ordre public ? lUe' R. — C'est bien ça. %la* De cette déposition de M. Mayer, d'à tant plus intéressante qu'elle est'faite so . serment devant la plus haute juridicti oh- anglaise, il résulte donc que le gouverr ment belge aurait prié M. Franck de on, mettre à la tête de l'Intercommunale et traiter directement avec les Allemands re, sujet de la reddition de la place. . Il serait utile que des précisions soie 10 dfmhées sur ce point, très important * l'histoire de la chute d'Anvers, à raison i fait que, par suite du débat judiciaire e nc„ gagé devant la High Court of Justice, l'é\ nement est entré désormais dans le domai les de l'appréciation publique. | Nos listes de prisonniers •né a .MWW \A.W'V, au 1 L'accueil fait par te publie A la liste à ' prisonniers que nous avons publiée nague ,i montré qu'elle répondait ù un besoi. Pour salis/aire au désir qui nous a été c « primé nous nous sommes vus obligés !S , procéder à un tirage supplémentaire, i tirage est naturellement réduit el nous e 11 nageons tous ceux qui désirent se proeur 5 *•' cette brochure à nous envoyer sans reta er? leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VI\r, QUATRE PAGES DE GRAND FORMA Psl les noms de quelques milliers de militait 3n' belges dont les noms sont compris ent la lettre A et DET inclus. M» Cette brochure, d'un si grand intérêt po les Belges, sera expédiée franco contre l'e vol de- 0 fr. G0, en un bon postal, au bure-ire du journal, rue de la Bourse, 28 ter, [ Havre. r»- Pour l'Angleterre, les demandes doive être adressées à notre London Office, 2 ion Panton Street (Leicester Squarç) '.ondo S, V/. Joindre 6 pence. LES FAITSDU JOUR 'e ;s La presse alemande accueille ta. iroatselle ê- de l'ultimatum américain avec gravité. Les i- journaux qui se répandeiU en menaces et eu 'e injures,comme la Taeglische Rundschau,sont in l'exception. Tous font remarquer que la situation est très sérieuse, et conseillent lui lo résistance ; l'article du Lokal Anzeiger, cependant, parait être destiné à préparer r. l'opinion allemande à la rupture. Les pro-germains des Etats-Unis font, de j.-, leur côté, des e/forts désespérés pour que. ,,s l'Allemagne cède... cm moins en apparence " Un conseil de guerre a eu lieu dernièrement au grand quartier général allemand< sous la présidence de l'empereur. UiVWAWMW *s La Chambre française s'est ajournée s'A-medi au 18 mai ; la dernière séance a été ls marquée par un incident provoqué par des ., questions posées par le député socialiste 10 Raffin-Dugens. Ce dernier voulait savoir dw président du conseil quand et comment 36 finira la guerre ! HAWA/VV V\AV P- Le roi George V vient de signer l'ordre en conseil qui autorise la séance secrète du, n- Parlement pour aujourd'hui. Cet ordre interdit, sous les peines les plus sévères, la publication de tout compte rendu de cette , ? séance, à l'exception du compte rendu offii )n ciei du Bureau de la Presse. /vnwvi\vwv \'- Les élections sénatoriales en Erpagiiê ont donné les résultats suivants. Sont élus : 106 :lé libéraux, 35 conservateurs, mauristes, ès 2 réformistes, 1 jaimiste, 7 rcgionalistes, ! ? 1 républicain et 7 autres candid-ats divers. >n „ Avec les sept sénateurs libéraux inamo-i ÏÏ'ibTes, le gouvernemen tde M. Piomanonùs \l. , aura une majorité de 280 voix. Le Scnat se compose de 360 membres. iwwî/wrww de Uj, i Pendant son séjour à Budapest, M. Kuy-per, ancien président du conseil des minis-' T très hollandais, a déclaré à un rédacteur du * journal hongrois Nap que la Hollande était fermement résolve à garder sa neutratiïo is jusqu'à la fin de la guerre. k\\\WWWlU Touan-Tclii-Djoui a accepté là présidence du conseil de Chine avec le portefeuille de • la guerre : il s'occupe de formel- un nouveau ministère. la Yuan-Ghi-Kaï a consenti à ne plus diri-ou tiev personnellement la politique du ministère et à renoncer à toute autorité civile. On ;st croit que ces mesures concilieront le Sud. " La vérité sur le régime s lie terreur allemande | sa Belgique JE »<x< E | Une réponse de !a " Libre Belgique " g aux arguties É vosi Bissinj vs JS Dans son n" 66, daté : « mars 1916 », la J'' « Libre Belgique « vient de publier, sous le 5T titre : n Certificat de bonne conduite », un ■A article extrêmement intéressant en réponse. W- à une proclamation où lé gouvernement aile- 11 - mand prétendait établir la douceur de sa os it justice ». m On lira avec émotion ce réquisitoire du u- vaillant petit journal bruxellois qui montre es très bien à quel régime d'oppression barbare lis nos compatriotes sont livrés : le La justice allemande vient de recevoir uii a ôlogfc bien senti. Il est vrai qu'elle se l'est o- décerné elle-même et que les mérites dbnl de elle tire naïvement avantage sont empruntés pour la meilleure part au portrait de ses I justiciables. Les rédacteurs des bulletins i officiels ont rarement déployé une mala-u. diresse plus savoureuse. Regardons la Thé-us mis germanique devant son miroir, m Sous le titré : Les Tribunaux de- cam-,e- pagne, l'avis paru dans les journaux d'il se 10 février dèjnièr, assomme de trois ou, qua-ije tre gros pavés les calomniateurs qui osent W parler du « régime de terreur sous lequel on vivrait en Belgique »; puis il poursuit en nt ces termes : * lu « Comme il reste toutefois des gens asse: n- crédules pour prêter l'oreille à de sembla-é- bles fantaisies, ; nous publions ci-dessous ne une statistique des arrêts prononcés par les tribunaux de campagne depuis leur instat-_ lation dans le. territoire du Gouvernement général ; cette statistique est établie d'après des données officielles inattaquables, et les chiffres qu'elle contient sont plus éloquents qu'un plaidoyer. Période depuis l'installation de tribunimc i de campagne jusqu'au 30 avril 1915,— Nombre de condamnations : 1,215 ; nombre d'acquittements : a.) par acquittements. 167 ; b) par l'arrêt, des poursuites, 1,310. Total: „ Ui'7. . ' Période du l" mai 1915 au. 31 juillet 1915. r'_ Nombre de condamnations : 894 : nombre '.jg d'acquittements : a) par acquittement, 1 il ; ~e b) par l'arrêt des poursuites, 567. Total ; 70S. J,. Période du 1"' août 1915 au 31 octobre 1915. er Nombre de condamnations : 1,206 ; nombre .,1 d'acquittements : a) par acquittement. 181"; b) par l'arrêt des poursuites, 973. Total : T. 1,157. f, 1 Au total, depuis l'installation des' tributs naux de camwume. — Nombre de condam-re nations : 3.315; nombre d'acquittements : a) par acquittement, 432 ; b! par l'arrêt des ù poursuites, 2,850. Total ; 3,3-12. » n- :u D'après la pratique ordinaire de nos mal-.e très, on pouvait tlairer que cette apologie était une excuse ou'ils se donnaient à '!» l'avance pour quelque mauvais coup. Effec-1, tivemenit, un jour ou deux pins tard, parais->1 sait une liste dto 103 nouvelles condamnations. Attendons-pous à en voir d'autres. îy<

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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