Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 28 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cf9j38mh9v/
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23e ANNEE — Série Nouvelle.— N« 720 iôl/* RÉDACTION & ADMINISTRATION 3t8r. m il la Baarss — LE BÀYRfc TÉLÉPHONE :n'64BELGB BUREAUX A PARIS : 33, rua Jean-Jacques-Roussoau, 33 UONDON OFFICE! 21. PANTON STREET Leicester Square, S. W. Smctnr : RMÏn SffiAÏ n/wvwwwtt tO cent, le fNS° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 60 pat* moia » ...... 7 fr. 50 p»r irlmestr» Angleterre.. 2 «h. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trlmestra Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administratioa du Journal Les tfelites annonces s«nt également reçues à la Société Européenne d « Publicité, 19, rue de lu Victoire, Paris, qtet sn a le t&onopolt pour Paris. vS cent, au "front Quotidien belae paraissant au Havre et à Paris L'ALLEMAGNE et l avenip ficMip de la Belgique La presse allemande nous apporte périodiquement l'écho des inquiétudes que la politique du gouvernement belge inspire à 1 Allemagne. Elle ne parvient pas à dissimuler ites alarmes provoquées par ce qu elle appelle les projets impérialistes, c'est-à-dire en réalité tes mesures destinées à assurer notre sauvegarde et notre sécurité. Les projets économiques de la Belgique retâenent en ce moment touite son attention. L'Allemagne, qui a violé ses serments, qui a mis notre pays à feu et à sang et qui continue à le ruiner systématiquement, à dé-fauite de pautvoir réaliser le rêve, si longtemps caressé, de l'annexer purement et sdtaplemant, l'Allemagne se préoccupe avec so&citude dse notre aveulir économique ! Ce serait plaisent, si ce n'était grotesque et odieux. Il y a quelques jours, dans un article que nous avons signalé, le correspondant bruxellois (?) de la Gazette de Cologne, commentant l'interview accordée par M. de Broqueville au Daily Chronicle, dénonçait comme un crime l'intention manifestée par le gouvernement belge de « lier l'avenir de Ja Belgique aux buts économiques de la Quadruple-Entente ». Voilà la mentalité teutonne dans toute sa laideur. M. de Broqueville ayant dit que « les Alliés devront donner à la Belgique toutes les compensations nécessaires pour l'indemniser des pertes que subira son commerce par suite de la politique économique adoptée à Paris », la Gazette de Cologne s'empreèse de conclure, en grandes lettrés : « IjNE PERTE, voilà ce que signifiera, en fin de compte, la liberté économique tant vantée, acquise à la remorque de l'Entente »... Comme si tout le monde ne savait pas que notre commerce avec l'Allemagne était* très important et que la suppression de ce trafic constituerait unie perte si nous ne trouvions ailleurs, notamment chez nos alliés, des débouchés qui remplaceront celui que nous sommes décidés à perdre. C'est précisément là ce qui inquiète l'Al-temagne. La Conférence de Par;s, dont on s'est tant moqué Outre-Rhin, a révélé chez les Alliés l'intention bien ferme de boycotter sans pitié les produite austro-boches et de s© réserver ïmituellômeni la ç.a«e ecca-■pée jusqu'ici par le commerce ennemi. Lés* Allies sont décidés à faire entre eux les accords nécessaires à cette fin, et il est tout naturel, dès lors, que la Belgique songe & ee réserver en Angleterre la situation à naquâlie elle croit pouvoir prétendre. Mais dans un pays où il n'y a qu'un culte, celui |de la force, de la force brutale qui prime le droi'i, on ne comprend pas qu'il puisse y avoir un accord, entre piusieura 'nations sans que la plus puissante opprime les failles, sauf à déclarer qu'elle leur fait, eu les croquant, beaucoùp d'honneur. Aussi la Gazette de Cologne ne voit dans une en-tente avec l'Angleterre qu'un seul résultat, 'î'assfervissemmt de la Belgique, et c'est «avec indignation qti'elîe signale ce; danger t&ui peuple belge. ss it II n'y a d'-aileurs pas que le péril anglais, la Conférence de Paris aurait également fait surgir le péril français et, cette fois, c'est la Gazette populaire de Cologne qu «e charge de nous en avertir en commentant, dans son numéro du 15 octobre, ur article publié par Het Vlaamsche Nieuws «m journal emboché d'Anvers. A l'en croire les projets de la France ne tendraient t «rien de moins qu'à couper Anvers du marché du monde ; notre grand port, nationa serait condamné à mort, tout comme s'i venait d'être jugé par un conseil de guerr< allemand. Et savez-vous pourquoi ? C'es que la France cherche à établir, pendan la guerre môme, une communication direct* entre Bordeaux et la Suisse. Mais ce n'es pas tout. Si la France est victorieuse, ell< voudra s'assurer la minette du Luxembourg et de la Lorraine et elle s'emparera égale ment de la région charbonnière de la Ruhr de sorte que ces territoires, qui formen îune partie très appréciable de l'îimterlani d'Anvers» deviendront tout à coup eer importance pour ce port... Toutes ces considérations, si inquié iantes pour l'Allemagne, sont pour nou autant de raisons d'écarter toute crainte Pour nous, la victoire est certaine. Et qu dies territoires actuellement sous l'empir allemand reviennent à nos alliés, cela n'es pas de nature à nous effrayer. Nous som mes trop persuadé que leurs intérêts, auss bien' que leurs sympathies et leur votant de respecter les engagements qu'ils on pris, s'accorderont pour ne pas détourne îfô notre port d'Anvers une partie iirnpoi tante "de son trafic. L'Allemagne le sai bien 4'âilleu-rs. Elle sait que c'est cen.tr ©lie seule et non contre la Belgique qu seront dirigées toutes les mesures prises,e la Gazette populaire de Cvlogne l'avou naïvement quand elle écrit : « La mise à exécution des intentions à la France serait, un arrêt de mort pou toutes les branches d'industrie allemande dépendant d'es puissances centrales, tan ru point de vue des matières brutes qu des ~ demi-produits. » Tout est là. Les Allemands tremble® devant la réprobation générale dont ri sont l'objet. Ils sentent que la Conférenc économique de Paris, qui n'était à, leur yeux qu'une manifestation sans important et incapable d'aboutir à aucun résultat pn tique, entraînera au contraire dos consi quences aussi fécondes pour les. Alliés qu désastreuses pour l'industrie et le con merce allemands. En ce qui concerne sp< cialement la Belgique, ils «'effraient 'le 1 voir s'arracher avec autant de fermeté leur emprise sur elle. Us ont conscienc que les projets du gouvernement belge ru lieront a jamais leurs intérêts en Beigiqu» jnais, nie comprenant pas ou feignant Je' n pas comprendre que la peuple belge nie 1er pardonnera jamais leurs crimes, "que leua atrocités ont creusé entre eux et nous ur barrière désormais infranchissable, ii s'efforcent de rendre suspecte la politiqr qui les empêchera de reprendre après ] guerre, dans notre pays, les « bonnes i t.ites affaires » qu'ils y traitaient pour le. pfljus grand profit. Ils oublient qu'ils •] s'adressent pas à des Boches. Leu ) « ficelles » ne" tromperont personne et leu P clameurs contre la politique gouvernent; taie ne peuvent que rendre ce®e-ei pi-sympathique aux patriotes belges. On chargera de le leur prouver à eux et à to les correspondants de journaux boches embochés qui s'obstineraient, à en dout jO- après la libération de la Belgique. (0- B, VI- 4 • » PENSÉES * * * L'ESPRIT D'UNION DOIT NOUS CONDUIRE DANS LA QUESTION RE-LIC.ÎEUSE. IL NE SUFFIT PAS DE DIRE : LES GOUVERNEMENTS N'ONT NULLE AUTGRITfi EN MATIERE DE DOGME, LES RELIGIONS N'ONT NULLE AUTORITÉ EN MATIÈRE DE GOUVERNEMENT. L'ETAT ET L'EGLISE, MEME SÉPARÉS, SE RENCONTRENT EJJ PLUSIEURS DOMAINES. QUE, PARTOUT, 0/ESPRIT DE SAGESSE ECARTE LE FANATISME. AH ! CHASSONS DE NOTEE LANGUE CES VIEUX MOTS, FAITS POUR DE VIEILLES IDËE3 : « INTOLERANCE, TOLERANCE ! » BH QUOI ! AVONS-NOUS DONC A NOUS TOLERER, A NOUS SOUFFRIR LES UNS LES AUTRES ? NON ! CE N'EST PAS TOLERANCE QU'IL FAUT D?RE, CEST RESPECT- LA PENSÉE QUI NE RESPECTE PAS LA FOI N'EST PAS UNE PENSÉE VRAIMENT LÏBRS ; ET LA CROYANCE QUI PORTE ATTEINTE A LA LIBERTE, AU LIEU D'AUGMENTER SON POUVOIR, LE PERD. QU! MEPRISE LES FORCES RELIGIEUSES S'EXPOSE, EN POLITIQUE, A D E TRANGES MECOMPTES ; ET QUI VEUT IMPOSER UNE RELIGION EN ALTERE LA SOURCE. M. Paul DESCHANEL, parlant le 25 octobre à l'Institut de France. Encore un magistrat condamné et déporté par les Allemands Nous apprenons que M. Nicolas Aï end, juge de paix d'Arlon, révoqué il y a trois mois par les Boches, vient d'être condamné à la prison et envoyé en Silésie, où a été déporté notre vaillant confrère d'Arlon Camille Joset, directeur de l'Avenir du Luxembourg. Né à Nobressart, canton d'Arlon, M. Arend, comme tous les habitants de cette contrée, est d'origine aMemande. L'allemand est sa. langue maternelle. Ce n'esl pas la première preuve qui nous est donnée dai patriotisme des Belges dfc langue allemande, dont le nombre atteint, cormïie on sait, environ 50,000. îs slsiiilÉiiliiii et les Avocats Un groupe d'avocats belges vient de se constituer en France, en vue de prêter conseil et appui à ceux de leurs confrères qui sont sous'les drapeaux et qui sont appelés, pendant la guerre, à exercer leur mission devant les juridictions militaires. Ce groupement se compose de MM. Charles de Jongh et Emile Brunet, anciens bâtonniers de l'ordre des avocats à la cour d'appel de Bruxel'-es, PU, du Barreau de Fumes, Warnant, du Barreau de Liège, Léon Hen-nebicq et Pau! Crokaert, du Barreau de Bruxelles. Les communications peuvent è'rc adressées à M. Julien Warnant, Grand Hô-tel, à Calais. La création de ce groupement a été portée par M. Charles De Jongh à la connaissance de M. le Ministre de la justice qui a répondu par une lettre où il prend acte de « la constitution du groupement d'Anciens qui serait destiné à servir en une certaine mesure et provisoirement de conseil aux avocats belges qui sont appelés, pendant la guerre, 4 exercer leur mission devant nos juridictions militaires ». Et il ajoute: « Il ne s'agit assurément pas, dans votre yensée ni dans la mienne, qu'un caractère officiel quelconque soit attribué à un tel groupement. Son aciion et son autorité ne peuvent pas contrarier celles de nos Conseils" de discipline ordinaires, dont les droits et les devoirs, reconnus par la loi, doivent demeurer entiers. Sous cette réserve, je ne puis que rendre hommage au sentiment confraternel qui a inspiré cette initial ive et exprimer le vœu qu'avec votre appui "dévoué et expérimenté, ce groupement puisse apporter un concours utile à !a> bonne administration de la justice. » s s'LaioiiiM Menais | si Belgip Bot "PMiSOiFB jl" avoue la « Gazette de C&Eogne ». se ïïo« us r>u La «Gazette de Cologne)) (22-10-16, n° 107 er évoque la résistance opposée par le cier; belge, de 1791 à 1814, à la domination fra - çaise. De 1791- à 1800 serait peut-être plus exa< Car l'intelligente politique du Premier Co sul rallia tout de suite à la France, dans clergé des neuf provinces, bon nombre prêtres. Mais peu importe. Il ne s'agit p pour' les Belges de juger en ce moment n maîtres de 1794-. Il s'agit de nous dèlivr LIS de nos maîtres d'aujourd'hui, les plus be — bares que notre malheureux pays, tant fois l'outé et tant de fois conquis, ait jamî rvp connus. , — D'après la « Gazette de Cologne » elle^n TS me, la délivrance approche, La phrase — dessous, extraite de son ari'^le du 22 c-r îE- jjre, retentira dans les coeurs de tous 1 ~ Belges comme l'annonce de notre libératk NS ~ « Le elergé belge qui se trouve actuellen® sous la domination PROVISOIRE .des Alleman __ et ayant à sa tête le Cardinal qui souhaite la p. te aux Allemands, aurait toutes raisons -de la une comparér>n entre la politique Religieuse ( lW~ Français et celle des Allemands d'aujourd'hui, 5ïl" Faut-il que l'espoir ait abandonné le ni( ng de officiel allemand poar que l'officié — « Gazette do Cologne » soit autorisée à j JE. blier mr aveu aussi dénué d'artifice ! —— i «Les Belges détruiront : Université yod Bissing » L a déclaré M. Camille HuyssnaHS, Le Telegraa-f (15 octobre 1916) publie un - rèsoimé du discours prononcé en Hollaiuîe , le 14, au cours d.u ms&eting dont le XX® Sté-; cle a déjà parié, par le député socialiste Camille Huysmans. Excellent discours. On ne le louea'a ja-; mais assez. Après avoir raiBé l'imbécîHi'té dtes flamingants qui se sont laissé prendre ? à la politique die von Bissing, après les avoir 'blâmés d'avoir tendu la main aux * bourreaux de la Belgique, M. Huysman-s a . di t : ' « Sï est évident Que leur Université esl 4 légale... aus?i Icagisnips <su« v<a?) Hiasirs . est là. MAIS LE PREMIER SOIN DES g£€L-GES AU RETOUR SERA DE DETRUIRE 3 TOUT CE QUE LES ALL.SMAHBS AURONT FAIT. Il se peut qu'on détruise ainsi quelque chose de bon, c'est possible, mais nous ne voulons pas de leur légalité. » > Bravo ; un ban pour M. Gamffie Huys-j mans. Puissent tous les Flamands voir, • sur cette question, aussi cHaar que ïuii ! Puiisse-t-il lui-même se montrer aussi, clairvoyant sur toutes les questions nationales! f. Hc « 4 TOUTES LES BOURSES D'ETUDES SONT RÉSERVÉES " A L'UNIVERSITÉ VON BISSING r De la « Belgique » de Rotterdam : 1 « Une nouvelle trouvaille des Boches et df ' leurs amis flamingants : tous- les ans 121 bourses d'études de 400 francs chacune sotv réparties entre les quatre universités di pays.Les Boches et les flamingants (touj<iH,rs empressés quand d s'agit d'argent) ont sé qu'il étart de bonne guerre de distrinu» ces 120 bourses à la seule université qu soit ouverte : celle dé Garrd. s » D'autre part, comme les bourses d'étu . des n'ont pas été distribuées depuis 1914, il a mettront dans la poc-he de leurs propagan a di'stes l'argent qui dormait en attendant s; juste destination. Et vorlà encore près d cent mille francs que les brigands vont s'ap , proprier ! Est-ce que le docteur Claus trouv le procédé honnête ? Les élèves allemand e et flamingants de l'Université von Bissin jouiront donc comme bourses d'étude dun ;t somme de 144.000 'francs ! C'est, ce ' que le L~ journaux flamands paraissant sous Ja bott e prussienne appellent l'égalité entre les Be e ges ! Il suffit que nous signalions le procéd à nos -confrères hollandais pour que ceux-c _ puissent se rendre compte « du sort miser: ble des Flamands, persécutés par l'jlémer wallon». Cent quarante-quatre mille fi '.ncs S Les flamingants n'y vont pas avec le dos C la cuiller... avec l'argent des t,olges. L't, -simple constatation,. — la moi'lu de cett somme sort de poche des Caulvib'jame wallons. Qu'en pensent les 113 u .os ? » Le Ie anniversaire de la baiaiile de l'fier Lai cérémonie du salut au drapeau, devant.le MânâBtëre de la. Guerre, à Samte-Adresse, dimanche prochain, sera présidéf par le général Meiser, qui commandait à Dixmude, pendant "la bataille, la glorieuse forîgade dfùisjfenterie belge composée dais_ 11" et 12* régiments de. ligne, et cjai,rec.J du gouvernemejrti français, eri témoi-•gnag'e ds sa bravoure, l'a cravate de commandeur de la Légion d'honneur. Le gouvernement belge, désireux _ de rendre un hommage éclatant à 1 héroïque concours des fusUier^-mcuins français ! dans ia défense de Dixmude, a demandé et obtenu qu'une compagnie de fusikers-■ marins prit part à la cérémonie. L'année belge sera représentée par deux compagnies diinfanterie, qui viendront de Fécamp, la musique du 12e de ligne et le drapeau de ce régiment. A l'assemblée de 1 apres-madi, à laquelle assistera M. l'amiral Lacaze, ministre de la Marine, et au cours de laquelle M le baron de Broqueville, ministre de la «ùerre, prendra la parole, il y aura une partie artistique : On entendra la Veillée des Armes,» de M. Fatuehois, que réciteront l'auteur et Mlle Madeleine Roch, de la Cé-métdlie-Française.l'exécution des hymnes nationaux des • paa's ' all'iéô, paa- la musilque du 12e rfegs--ment de ligne, clôturera la cérémonie. On fokker captiire " 81 France par des Belges B) ;é UN AVIATEUR ALLEMAND POURCHA! n" SÉ ATTERRIT DANS L'OISE, OU IL S jt. REND A UH SOUS-LIEUTENANT BE! n- GE EN PERMiSSeOM. te le Des Belges, quatre Beiges dont un.off ïs crer en permission, qui capturent , un" fo. os kër et son pilote en terntoire françan er yoiià une aventure assurément peu banal r- Mais tout arrive en ces temps troubié âe L'aventure de nos Compatriotes e^t tou lis récente ; ell^, date du 2o octobre. Ce jour-là — le Matin l'a siynalé l'aut é- jour en quei^ues lignes — on ueau fokfc si- tout intact at errissu.it à un kilomètre « c- champ d'aviation de Le Pl&ssis-BelieviU es il y avait à ce moment dans l'air ui n: Viugtainé de pilotesMrançais qui se livrare aux dékces ae l'enuraînement. LAllemas '"5 avait eu sa retraite coupee pour s eue ti ^ aventuré au-uessus des .lignes française rejeté vers le sud par utf tenace pjursi les vaut, il survolait ûejâ le département l'Oise et il serait sans doute allé jusq dans le Msda si une p y fine de moteur n vn_ tai't survenue. Le voiiù à terre ; peu temps après il était prisonnier. Ce que, dans sa bneveté, l informa.fi du Mann n'a pas pu raconter par le mer — c est 1a capture du lieutenant Leithof, car tel est le nom du prisonnier. Or, — confusion n'en fut que plus grande, c'est bel et bien à des Belges que ce dern. c'est rendu. Voici les farts. " La capture .ûe joui-là, vers 9 h. 1/2 du matin, le soi lieutenant Arthur Haquenne, du 1er h cters, se prompnait aux environs de /r, PSessiswBeUevilile, où il était allé pass 2? son congé. Il était en compagnie de s 5f" beaut-frere, M. Auguste Delnaye, de de Slty autres Belges encore, M. Bataille et M. 1 nest Hubert ; un cuLtivaieur t'rançe K M. Demànet, les suivait. ,* ls virent tout à coup un avjon de for , ' Nieuport atté'rrir dans un champ de bel 'V® raves à 500 mètres devant .eux. «11 n'j ,u"^ pes de doute, dit l'un d'eux, c'est un pin ' Jmnçais qui a une panne ; allons lui é ner un coup do main. » est Les voilà tous qu^ coupent à travers PS cfeaœaf» de ils cwi-reot t îL- vite, dans l'appréhension d'un accidc FSE Brusquement, la sbuçéfection Jes cloue ; U- place" ; le gouvernail de l'appareil, qu i8i voient maintenant distinctement, porte ïis ftmieuse croix noire dies avions boches Nos amis tiennent un conciliabule j ys- pide. «Y, — Je crois apercevoir, dit lun a'eux, ni) ! pilote , qui se cache dans les betteraves, ,ir- quelques mètres au delà de l appa.reil. es! Ei le sous-lieutenant Haquenne, qui pre d'emblée le commandement de ia pe troupe, ordonne sans tarder : — En tirailleurs. Vous, droit à l'ap reil ; vous sur la droite, vous sur la g tire ; je me charge du bonhomme. Aussitôt dit, aussitôt fait. Ce ne firt i long. L'Allemand, qui cachait ses go ,1e, m&nts sous les betteiaves, à l'entré® d aiîo, sê trouvâ tout à coup en présence d ! " «khafci » qui, le bras tendu vers rui, erra ,au «Rendez-vous!». , „ H eut une seconde d'tœsrta'tion I! sot ïX.lï. courir à son appareil, son, browning, mais il ^ itJ^toaki » avait* loujcuriT ^s ten cm ;8V en mèrné ^ais. de tom'b?P^Smots : ■ap. — CommehW»^; T1 «-os Anglais ici Pas très fier, l'aviateur boche... Deux minutes après, c'est l'étrange i ies cession d'un sens-lieutenant et de trois ,.g vils sans armes, eimnenant le pilote i g0i. veste de cuir, qui repassait dans les chaj Adé betteraves témoins'de la manœuvre ^.ci s tirailleurs ». Au premier chemin, on la rencontre d'une automobile militaire. ,eri{ voila noire Allemand devant le maire lC&? Le Plessis-Belleville, puis devant le c s jê mandant français Voisin, du champ d'à _ ticuri. Ette Pas très fier, le lieutenant Leithof... 5l«a —i P'istolet oubllié, liouatronnait-iii ; £ pas tué... Officier active, fokker pas kap alors moi kàpdut, Plus rien à faiie. Ai rais mieux mourir. Ce fut pour lui le coup de grâce quan entendit le commandant Voisin félicite « lvhak'i » et qu'il appait, aux paroles éci gées, qu'il avait été capturé par un offi T belge. Mais son désespoir ne connut plus bornes quand, un peu plus tapO; il vi croix noire die son fokker se dessiner ci de- le ciel ; Un k mécano » français evarl, un tour de maih, réparé l'appareil, et déf pilotes de Le Piessjs essayaient â tour •t à v-ûle le fokker capturé ! use • Les paniers de Leithof fureur rétro « au fond du sidOi où i! les avait cachés. ><vi étaient, nous a-t-on dit. fort intéressa «ol- Leithof faisait partie» d'une escadriilb ran- cinq foklcars, chargée d'une nnporj; mtission de l'econnaissance. Ses qu. de compagnonsi n'ont pas fait grand'rihc c'est à peine s'ils ont sur volé deux milnn jais les posrtions françaises. Quant à lui... n dé ers- Reproches et félicitations .eus — « Vous m'en f.. de belles, disait de riant à ses pilotes l'aimable comma® t le Voisin. Voilà un fokker qui vient se j dans nos ïambes et il n'v en a pas un uel- l'a vu ! C'est comme cela que vous pi nis- gë7, notre existence ? » elle Or, ce pauvre Leithof, tout occupé d a ja propre. sécurité, ne songeait guère à f une de, mal à personne. Il prétendit bien ■ r liée allait faire- usage, de sa mitrailleuse co. •ont l'avion français le plus rapproché, et Cé- seule la. oanue du moteur l'en empè< Mais s'il n'avait pas bluffé, il n'eût plus des Allemand. . iéoaà. i Voici, pour terminer, la fin du rap adressé par le lieutenant Haquenne pomanandant du champ d'aviation de Ls Plessis-Belleville, certifié exact par le maire ; « Je tiens à rendre hommage au san-g. \ froid et au courage de mes trois compagnons | qui, sans souci du danger, en présence d'un ennemi cerné, n'ont pas hésité un seul instant à me prêter main-forte pour' cette capture. s. Nom de l'aviateur prisonnier : I'ïeiite>iant 'Leithof. » Marque et numéro de l'appareil : - F. E. J. 327. » Le Plessis-Belîeviîîe (Oise), 20 oct. 1918. i_ » (S.) SOTjs-lSteûî. Arthur Haquenme. » fc- M. H. '1 ^ e. : l!!0IIII!lPîlifilBil8 i illsiililliigi id »o« JP 3 î -Fritz Adlei' a-t-il été, en assassinant h n- comte Sturgkh, qu'on disait rebelle à la do de minatdon allemande, un instrument di pangermaniste ? On ne le saura probab'c é- mont jamais. ac Son successeur, lui, sera l'homme de Ber on a Ernest de Kœrber est un pangermarrist _l convaincu. Quand il fut pour la premier sa fois premier ministre, .depuis le 18 janvie 1_ 1900 jusqu'au 31 décembre 1S04, il se m or er tra déjà partisan d'une prépondérance ir discutée de la nationalité allemande et d régime allemand dans la monarchie. 1 avait été appelé au gouvernement, avec 1 rriission ,de briser l'obstruction des Tclii 18- crues qui durait depuis deux années aprè an- la chute de Badeni. Cependant il n'a pa Le su maîtriser la résistance des Tchèque: er malgré tous ses efforts pour faire diversio 0Î1 &ux luttes nationales par le développemei ux des grands problèmes économiques. A mois de mai 1900 ii fut obligé de dissoudt le Reichsrath à cause de l'obstruction dt ' Tchèques; il inausfura alors1 le régime al Tie solutiste du paragraphe 14 de la Constiti te- tion. Pendant de longs mois il essaya e ■ a vain d'amener les Tchèques et les Allemarrc à un compromis cruelcon-crue dans la que 3i> tion de l'emploi des langues dans les a< mi ni s tra tion s. Et c'est la cruestion tchècfi !as cf1'- amena sa chute le 31 décembre 1904. rès Le sens de la rentrée de M. de Kcerb; nt. comme chef du gouvernément est encoi ;ur confirmé par la correspondanee que > ' il s Ermite I.udwig l'envoyé de la « Gazette c la Voss ». à Vienne consacre au nouveau pr ! mier ministre, à la première nouvelle c a- son audience chez l'empereur. Il note qi de tous les hommes d'Etat autrichiens c'e le lui rtûl est à la fois le plus connu et le pk à estimé en Allemagne et le plus sympatli que au comte Tisza. et à ses collègues ci -nd gouvernement hongrois. ite La "Lie Beip" relais comment ls peile îlamand ariDBille lu caisme Hmtit La Libre Belgique, la feuille patriote cà-andestiare, qui continue à paraître malgré M. von Bissing et sa promisse d'une riche récompense à celui çjuâ ciënonceia auVars, vient' de publier son numéro 93 (crttoine 1916). O^ns un des articles de ce numéro, il est rendu, compte d'un meeting de propa. gande organisé à Asschc, gros -village fia-rri'aind du Brabant, pîrr les partisans de la 'fflJamandisafen de l'Université de. Garni, sous la, direction de l'autorité allemande. Atoi's qjio toutes les réunions ayant u« caractère politique sont sévèrement interdites, tes assemblées des pseudo-flamands . admirateurs de M. von Bissing, sont non 1 seuSfment autorisées niais encore proti-gées et encouragées pa-r les Allemands. « En- effet, dit la Libre Belgique, pour eux, rien n'est « Verboten ». « Il y a quinze jours, i'is arrivent » ; Assche à une centaine, totus. flamingant? . de derrière les fagots. Us descendent de i voiture à lia gare et en rangs serrés, iî1^ - vont vers le centre de la commune enchantant à tjue-tète « Le Lion, de Flandre ». . La police allemande les laisse faire, en souriant. Kamarades', tous Kamarades. . La troupe s'arrête au « Lion d'Or », un * cabaret se prête admirablement j>our ® «n meeting". « Dans cette IocaHé flamande, pas u» Flamand ne s'amène pour écouter it»s " oraite'urs ou. pîurtôt si, quelqu'un, lei I ff. commis saine de poi-ice est là pour inteiv a dire la réunion. ' « Ces messieurs, qui remplissent m e s mission nationale ont alors recours à la s police allemande, qui met à la porte 'te 5 ff. commissaire eè autorise le meeting* n Mais, comme pas un auditeur ne se rre-,t sente, iî faut baen lever la séance... 7J « Huit jours av®n.t, la même scène avait e Heu dans une autre commune. » 1 " L'EFFORT BELGE AU CONGO " n —»Q.t— ^ L>ffort splendide des Belges .au Cons^o s* mérite d'être connu mieux qu'il ne l'est, 1- non seulement des nations alliées, mais ie encore des p^.ys neutres. C'est oo-qr aider à la profusion de cette s# eoronaissance, uue îe dépanement des co- e lonies a chargé le c a p i ta.i n e-c o mm a ndan i- I Cayen, oui a pris part, aux brillants com- ie bats au Congo, de donner une série de cou- e- férences 'sur l'effort belge en Afrique, à la. le fois au point de vue militaire et économi- re que. st Le capilaine-cornmandant Cayen donnais ra sa première conférenc le 5 novembre, à. i- Paris; il prendra la parole ensuite dans îft ,u plupart des villes de France, puis en Italie et en Suisse. AU TEMPS DE LA LIGUE / *jm -i- m S Jt jfm * » 2 s~\ e** /"V t à i •« > p<ai jficiu sfôrç gS0 Après la, tentative des Gascons d Henri IV de s'introduire dans Paris par 1 îfj" porte Saint-Honoré, déguisés en faviniers tjll> les Seize, mécontents de la façon dont 1 - ' duc de Mayenne dirigeait la Ligue, prirer lncj à leur service quelques bandes d'ordonnar 3ait ces waHonnes réputées par leur bravoure ' et réussirent à les laire entrer dans la vill assiégée. Les Seize avaient mis d'autant plus d'em presseijaent à appeler les Wallons, que Ti renne à ce qu'on annonçait s'occupait en recruter quelques milliers pour' le rc >ro" Hena i IV, afin de 1 aider à reconquérir so c}~ royaume. Sisrnond'i a relaté ce que l'on pensait nl'3 cette épocrue des troupes wallonnes : E face de l'ennemij écrivait-il, elles unissaier l'r un cahne et un aplomb imperturbables , une bravoure éprouvée. Leurs capitain-c <3c étaient toujours assurés de la préersion d ~-"m" tous leurs mouvements, de l'exécution scrr via- pileuse de tous 'es ordres qu'ils donnaien Rien ne les troublait jamais, pas'plus l'er ihousiasme crue 1a peur. .loi--. peu ,je temps après, l'année royale se r< °ut-. tirait pour s'emparer de Chartres, me- LeS Wallons n'eurent donc guère à coit battre. Le roi se promenait par ses place d il autour de Paris pour y entretenir des inte «' le Agences, raconte d'Aubigné, et accroître 1 wa- hardiesse de ceux qui parlaient pour lu :1er mais n'approchait pas autrement de la a pitale; laquelle ne lui appartenait pas ei d<5 core. f la Sa cause y gagnait chaque jour du tei ans rain; on marchandait la soumission. Le en Seize, sentant d'où venait le vent, offraier les à Henri de le rèconnaître pour roi, à cor de dkion de rester plus puissants que lui. I intriguaient et Mayenne, n'eût été la garo vas des Wallons, ne se serait pas fait faute d ils les pendre, car il commençait à en être d< nts. goûté. de Mais les Wallons ne faisaient que leur m in-te lier de soldats ; ils se refusaient à celui ci ître spadassins qu'eussent voulu leur faire iou< se ; leurs patrons, .chefs de la Ligue. Les so ites Incitations au meurtre et au .pilla? n'avaient- aucune prise sur eux ; ils ne voi laient point faire servir leurs bras à l'assa: sinat des partisans du Béarnais. Devant les intrigues espagnoles, le mai en vais vouloir de 'a bourgeoisie, la, défiant iant du peuple, .le fanatisme et l'aigreur de toi eter te> les factions, ils voyaient une^ volom oui forte attirer peu â peu toute la France oté- elle. Le vainqueur d'Arqués et d'Ivrv a va repoussé leur ancien général, Alexanar > sa de Parme, réputé le plus grand capitair aire de son temps: leur âme de soldat admira ju'il la vaillance d'un soldat. Ce qu'on drsart c ritre j® bonne humeur leur plaisait aussi; us a que niaient ses boutades : le « roi sans rovar ;ha. me, soldat sans argent, mari sans femme été leur paraissait meilleur compere que toi te cette crapule oui barbotiait dans 1 ana port chie, crovant accrocher un lambeau de po' au voir. Ayant toujours eu par-dessus toi i tkv uu wii/wj'auA 3 l'amour de la France, il en verrait à re-i prendre la religion séculaire, sans mômerie , à la bonne manière, en ayant l'honnêteté 3 de dire ; « Ceux oui suiverit tout droit leur t conscience." sont de "ma religion et moi je - suis de celle de tous ceux-là qui sont bra-!, ves et bons. » & Devant les Etats- généraux, lès enchères au profit de Mavenne. de l'Espagne et du - jeune duc de Guise manquaient, de feu ; .- on sentait de toutes parts qu'avec le Bata-à fié, la Ligue ava't perdu le seul homme i qu'on eût pu opposer à l'héritier du sang et n qu'il n'y avait plus désormais de salut que dans le roi national. D'autant, plus que ce-à. lui-ci, bon homme autant que brave, ne de-. a mandait qu'à tout oublier, à tout pardonner, t Les Wallons n'avaient jamais entendu à parler d'un roi comme celui là : mais, fiai dèle's à la, foi jurée, ils étaient prêts à lui e livrer bataille, si on le leur commandait, t- Henri IV, qui venait de recevoir, dans la ■ cathédrale de Chartres, l'onction du Sainl-i- Chrême conservé à l'abbaye de Marmot». tier-lez-Tours. marqué maintenant du. si-'- gne divin, sa'vançait vers Paris que lé duc de Mayenne avait quitté pour presser l'àr-'- rivée des troupes qu'amenait, trop ienfe-s ment à son gré; Charles de Mansfelt. 1- Dans leurs quartiers, dans les tavernes, a les Wallons entendaient lire la Satire Mr-i, nippée qui leur plaisait par sa verdeur : « Allons Messieurs les asrents de l'Espagne. L~ nous gommes las de vous servir de gladiateurs à outrance et vous entretenir pour vous donner du plaisir. Allons, Messieurs de Lorraine, avec votre hardelle de princes-. 11 nous vous tenons pour fantômes de protee-l" feurs sangsues du sang de princes de •s France chapelourdes, fustes évantées_ ; r«-e hques de saints, qui n'avez ni force ni ver-.e tu : et que M. le Lieutenant ne peut, pas jious empêcher ou retarder par ses mena-. ces, nous lui disons bien haut et clair et. â. tous tous, Messieurs ses cousins et alliés, ;e; que nous sommes Français et allons avec leP Firança's exposer notre vie et ce qui nom» reste de bien pour assister notre roi, notre bon rôi notre vrai roi, qui vous rangerai ?" bientôt aussi à la même reconnaissance par la force ou par un bon conseil, que Dieœ j, vous inspirera, si vous en êtes dignes. » e Les bons Wallons se sentaient une fra* i- ternité pour ceux qui parlaient de la sorte* é en un langage preste et bien salé. h Les Seize, d'autre part ne leur donnaient it que des ordres contradictoires. Leur ca-e pitaiiie ne savait plus à qui obéir ; tiré à' e hue, tiré à dia; coi.îtremandé par les un» it après avoir reçu les ordres des_ autres, il e ne bougeait plus, attendant qu'ils se fus-i- sent mis d'accord. Et ces hommes de guer-' r- re ressentaient un-s humiliation de se trouv » ver au servie© de tous ces avocats démago* i- gues et autres enflleurs de nhrases creuses, r- Le 22 mars 159}, les Wallons entendirent i- sonner à toute vplée les cloches de Notre-it Dame. Déjà les heraults parcouraient

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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