Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 01 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4j09w09w65/
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QUATRIEME ANNEE — N° '2024 Le Numéno : 19 centime# VRN1)R.KT)1 I7 MARS 191 PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAï LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — •. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois :— . 9 fr. par trimestre Neutralité garantie. Cercle carré Les suggestions du comte Hertling propos de la Belgique attirent de nouveî l'attention sur le statut de « neutralité g nantie » qui forme visiblement le minimu des espoi'rs nus par les Allemands « m dérés » dans les négociations auxquell leur chancelier nous invite. Analysons doi à la lumière de l'expérience la notion < la garantie que les puissances peuvent do net- à un traité établissant !a neutrali conventionnelle d'un Etat. _ Considérée «' in abstracto » cette gara tie consiste essentiellement en une pi messe de secours militaire pour le cas < Violation de la neutralité ainsi établie. I "rupture du • contrat- par l'un des garan ou l'attaque, par un tiers, de l'Etat neuli lise donnent à ce dernier le droit de fai appel à ses protecteurs qui sont juridiqu nient tenus de lui prêter le concours < leurs fdroes pour la défense de ses droit Cela paraît d'une heureuse ordonnance d'une rigoureuse logique. Mais l'examen du problème dans ses tf mçs concrets montre que cette terminolog juridique s'applique très mal aux faits qtie l'on a tort d'employer le vocabulai du droit dans un domaine où compte: seules les réalités. La guerre, en effet, ser ble avoir révélé entre l'idée de neutrali «*t l'idée de garantie une antinomie tel qu'il faille, eu ce qui concerne un pcl pays ê\posé aux invasions brusquées, clic sir résolument entre l'une cm l'autre. 1 o de Se compléter, ces deux notions s exolui. dans la, pratique. Une indépendance pc être efficacement garantie ; une neutrali pas. En 1830, la situation a pu être diff j'ente, mais c'est celle d'aujourd'hui qt nous avons le devoir d'envisager. Le mi ta'risme moderne, les progrès dans l'arm ment et .dans les moyens de transports o: amené au détriment des petits Etats m telle révolution dans.l'art de la guerre qi la prestation de la garantie — qui est i acte militaire et non un acte juridique—> peut plus avoir Heu avec une rapidité jsu fixante pour atteindre son but et sa rai.* d'être qui est la protection de l'Etat n- utr » * * Considérons d'une part les obligations ( , l'Etat neutre. Jl doit avoir uni» «gai* <o; fiance dans tous ses garants ; il doit ê\ ts-r-toute démonstration de nature à fai douter de son impartialité. Jusqu'au m nietft de l'invasion de son territoire, il de s'abstenir de toutes précautions militair qui pourraient exciter la susceptibilité sp ciale de l'un de ses voisins. Il lui est *pr tiqUe-ment impossible d'entrer en pourpa leçs av >c ses,garants au sujet de la pre talion de la garantie, car celle-ci étant fo cément dîrigie contre 1 un d'eux ne pe' faire l'Objet d'une conversation général en cette matière délicate lés « a parte prendraient fatalement l'aspect d'un cot plot. | Considérons d'autre part la prestatù même de la garantie. Le secours militai: qu'elle comporte implique l'unité dans plan d'opérations conçu par les états-m jors, de vastes transports d'hommes, ( chevaux, de fnatériel, la coordination dai l'exploitation des industries de guerre, br un ensemble de mesures qui doivent êt discutées entre les contractans et faire l'o jet. d'accords précis qui ne peuvent en a cune, façon.résulter d'une improvisation. Les guerres modernes sont foudroyante La Belgique,, par sa. situation géograpl que, est perpétuellement sous la menai d u»e'invasion brusquée. Son territoire e étroit. La. ligne stratégique de la Meus capitale pour sa . défense, est à quelqu marchés de la frontière de l'Est. Fau d être défendu sur ses confins mêmes, royaume est voué à la perte de- ses riche ses et à la destruction de ses ressources, n'est plus qu'un appât pour un envahisseï sans scrupules. Si son gouvernement i peut se concerter avec des gouvernemen amis avant ' l'entrée de l'ennemi sur s( territoire, , il est voué, à l'isolement comr le prouve 1 histoire de la campagne < 1914,. et, vu les effectifs en cause, l'isol ment signifie nécessairement la défaite. * » On. arrive donc, nécessairement à cet '-conclusion qui étonnera peut-être les -fé chistes du Droit : l'idée de neutralité e clut, l'idée dé garantie. C'est la spécialis tion à outrance de nos grandes écoles q a brouillé les idées sur ce point essenti La transposition des termes du Droit pri: dans le langage de la politique intern tionale produit de ces erreurs grosses conséquences. Le jugement d'un tribun met en mouvement des rouages complex qui assurent instantanément le respect • la justice ; l'habitude de compter sur < appareil enregistreur pousse le juris' quand il se meut dans le domaine de politique à s'en tenir au prononcé du ju< ment ou à l'énoncé de la. formule saci mentelle. Mais cela ne suffit pas. Il devn Bouger aux modes d'exécution, à la pas: 'hilité de les mettre en œuivre pour attei dre le but qu'il s'est fixé. La prestation de la garantie donnée Tin' Etat, neutre comme la Belgique est 1 (talement tardive, donc inefficace. Par co eéquent nous pouvons dire que ces notio s'excluent l'urne l'autre puisque l'on /petit les accorder dans les faits. Il n'en est pas de même de l'indépe dance. Un Etat indépendant est maître ea politique ; nul ne peut s'immiscer da les précautions défensives qu'il juger; utils de prendre. Même sans contract d'alliance, il peut envisager la coopérait de ses troupes avec celles d'autres natioi En cas de danger, dès que des concenti ttons menaçantes sont signalées sur frontière, dès qu'il constate que le tracé réseau ferré d un de ses voisins annor l'invasion, il peut s'entendre avec puissances qui lui donnent toute confia,n-Aucune formule ne le tient en suspens ( jtT3 des obligations contradictoires comi «»U(îs dont nous fûmes la victime le 3 a* Le voyage des souverains belges Le Roi et la Reine sont rentrés au front belge. On sait que la partie principale de à leur voyage a été leur visite au front ita-ui lien où ils ont été pendant une dizaine a- de jours les hôtes du roi Victor Emmanuel 111 et de la rein© Héliéna. °~ Ce n'est qu'à leur retour de ce voyage, que nos souverains ont passé à Menton je huit jours en famille avec leurs enfants, ii- le jeune Duc de Brabant et la Princesse té Marie-José. Le Roi et la Reine avaient hâte de ren-n- trer en Belgique pour y reprendre la vie O" où ils partagent les périls de notre armée, le Roi au milieu: de ses soldats et la Reine dans las hôpitaux et les autres oeuvres a_ auxquelles elle se dévoue infatigablement. C'est la première absence du front que e- nos souverains se permettent depuis trois le ans et demi, car ils veulent donner à tous s- les Belges L'exemple de la soumission aux et rigueurs de la guerre, et l'énergie dont ils donnent de si belles preuves est pour tous un puissant réconfort. îe 1 twmt t Les réformes nécessaires té le it Moins de fonctionnaires et mieux payés u- ;n A propos d'un discours de M. Emmanuel f Brousse à la Chambre française 1" « Homme ]t libre « (n° du, 28 fevrier) a publié ces ré- i fliex'ions qui nouiraient bien être vraies ail-,e leurs qu'en France : le « Ce que la guerre a révélé, c'est d'à,bord li- que les bureaux, av«c tous les services e- qu'ils rendent par ailleurs sont par trop :it des instruments de ralentissement, des for- : e ces d'inertie, c'est ensuite que nos fonc- 1 ie tionnaires ■ valent ce qu'on les paie et que ] n si nous les voulons meilleurs, il les faut sé- < *e lectionner et mieux rémunérer. Personne n'a jamais dit qu'une affaire, quelle qu'elle 1)1 soit, ait été mal étudiée par ies services -. compétents. Mais personne ne conteste que les affaires traînent trop, partout, et cpie nulle part les responsables d'un service le aient quelque souci de leurs responsabili-i- tés- Voilà ce ftu'il nf Des hom- i- mes et non des rouages, des' délégués do "e la nation qui agissent pour l'intérêt géné o- ral, des services\vivants et non des cime-it t.ières de paperasses, des réalisations, et iS non des disse Hâtions, voilà ce que la é- France de demain doit attendre de ses a- fonctionnaires, non plus réduits à chercher r- ailleurs le salaire nécessaire1 à leur vie, s- mais assurés pour un travail et une acti- , r" vité maxima d'une rétribution rationnelle Jt et suffisante. ' ! Moins d'empldyés. plus de travailleurs; " moins de paperasses, plus d'action; moins n" de souci de sa sécurité personnelle et plus de la bonne marche des affaires publiques, ',n chez l'administrateur; moins dè recherche ;e de l'impossible perfection et plus de rapi-f dité dans l'exécution, c'est la leçon que la guerre, plus encore que la paix, a donnée s à nos fonctionnaires, c'est le programme que nos gouvernements devront réaliser re s'ils veulent à la fois réduire nos dépenses et nos critiques, intensifier faction bien-(I. faisante de l'Etat et provoquer en retour la satisfaction des administrés. » s. vvwu e Encore un navire espagnol torpillé st ÎS Madrid, 28 février. te On annonce officiellement le toipillage du Ie Sardinero par un sous-marin allemand. La s* nouvelle a provoqué une vive émotion. j-p m ■ m i» i l Li mm L'ÂLSACE-LUSRÂIHT 1Q ie M. BALFOUR CONSTATE LE DENI DE JUSTICE DE L'ALLEMAGNE EN REFUSANT DE DISCUTER CE POINT C'est aujourd'hui 10T mars l'anniversaire t® de la solennelle protestation qu'élevèrent à Bordeaux en 1871, les députes alsaciens-x" lowains contre le traité de Francfort. A Br. cette occasion il y aura à la SoTbonne une 'l1 cérémonie commémorative sous la prési- : dence de M. Poinearé. ^e Par une coïncidence heureuse, l'Angle-jp terre a précisément confirmé hier son en-tièie communauté de vue avec la France es sur la <ru es tion de l'Alsace-Lorraine. Dans le discours par lequel il répondait au chan-^ cellier Hertling, M. Bal four a fait mercredi e la déclaration suivante : l'a La politique militaire ou. étrangère de l'Alle-'e- magne est-elle dirigée par le principe d'e-la a- justice ? ljt Quelle tou.nnure d'esprit le comte Hertling si- manifeste-t-il au sujet de 1'Alsac.e-Lorra.ine ? n- Nous pouvons concevoir qu'un Allemand ait relativement à l'Alsace-Lorraine une vue dif-à férente de celle du gouvernement français, ■„ britannique, italien ou américain, mais peut-on concevoir un homme discutant un prin-n" citpe essentiel de justice en disant : « Il n'y ns a pas de question d'Alsace-Lorraine. L'Alsace-ne Lorraine est si clairement, si évidemment hors de question que nous refusons même ■n- de nous en occuper au cours des conseils de de Paix. » ns Cependant, dit M. Ba.lfour, voilà la décla-ijt ration faite clairement par cet avocat de paix dont M. Ho!t. invite la Chambre à étudfer ^ avec bienveillance les recommandations. 1s. ■■il —i ■a- ' sa 1914. quand d'un côté le général Léman, du certain d'être attaqué à bref délai, hâtait ce la mise en état de défense de sa place et les que par ailleurs notre armée ignorante du :e. secours sur lequel elle pourrait compter, m- devait encore veiller ,à notre frontière du ne Sud. ,ût tU DO. PAS DE PAIX SÉPARÉE, PAS DE PAIX PRÉMATURÉE La Belgique repousse es suggestions allemandes . aa Déclarations de M. PjuÎ Hymans, ministre des affaires étrangères Le ministre des Affaires étrangères de Belgique, interrogé sur le discours i chancelier Hertling, nous a fait la déclarai ;u suivante : « La peruséc du Gouvernement belge est c nixue ; elle riu pas varié ; il l'o ifirméc, tout récemment encore dans la réparte adressée le 24 décembre der ier au Saint-Siège. Le Gouvernement a dit aiêrs. • » L intégrité du. territoire belge _ môtrc -'l'iiain v,t uolmiietl —; l'indépen » dance politique, économique, et 'militaire sait* condition ni restriction ; le: » réparations pour le dommage subj,> des garanties contre le renouvellement dt » l'agression de 1914, telles restent les conditions indispensables d'une pan » juste en ce qui concerne la Belgique ». <t Le Gouvernement belge, ajoute Ml Pava H/imans, avait déjà déclaré il le répète, qu'il ne discutera la pair que <r< concert avec les puissance( arantes de Vindépendance belge qui ont fait, honneur à leurs obligations z~ r)-r,. : LES ETATS-UNIS FONT AU DISCOUR DU CHANCELIER UN ACCUEIL DE GLACE New-York, 27 février. On s'était montré froid, à Was'hingtor à la première lecture diu discours de Heri ling, oïi se montre de glace après avoi pris connaissance du texte intégral de c discours. Un conseil de cabinet s'est réuni hiei 3 à la Ma >on-Blanche, eous la présidence de M. V- l«on et, bien que les ministres se soient; refusés à faire aucune déclaration à la suite du Conseil, on ne dissimule pas que, fdans l'entourage du président, , crnmfi dans les milieux politiques et - parlementaires, l'impression est que les r pourparlers de paix, qui étaient déjà fort } lointains il y a huit jours, le sont encore davantagi '-près la déclaration du chan-. celier alic-nanti. — (Radio.) AU FRONT BELGE fins salialsrpiŒt m couç ie mail allemand L'adjudant Demeulemeester abat son septième avion allemand Le communiqué officiel belge de cette nuit s'exprime comme suit : Dans la nuit du 26 au 27, un coup de main allemand, préparc par un violent bombardement et dirigé contre un de nos postes situé au Nord de Dixmude, a complètement avorté. DES SIX BARQUES ENNEMIES LANCÉES, UNE SEULE A PU ABORDER LE POSTE ET EN ENLEVER UN SOLDAT BLESSE. LES AUTRES ONT ETE DE-TRUITES OU FORCÉES A LA RETRAITE : UNE PASSERELLE SUR LE POINT D'ETRE JETÉE SUR L'YSER A ETE DEMOLIE PAR NOTRE ARTILLERIE. Hier, lutte d'artillerie très intense dans la région de Nieuport. Tirs réciproques sur les travaux avancés au Nord de Dinnude. Cette nuit, une reconnaissance allemande a été repoussée devant nos travaux avancés au Sud de Dixmude. Aujourd'hui, lutte d'artillerie assez sérieuse dans les régions de Nieuport, Pervyse et de Dixmude. Aviation LE 21 COURANT, L'ADJUDANT DEMEULEMEESTER A ABATTU SON SEPTIEME AVION ENNEMI; CE DERNIER EST TOMBE EN FLAMMES ENTRE TER-VALT ET DIXMUDE. /WWW— La tyrannie allemande en Belgique LES ARRESTATIONS CONTINUENT L'oppression allemande se fait de plus en plus tyrannique en Belgique. Nous avons signalé ces jours-ci la condamnation de plusieurs patriotes. Nous apprenons aujourd'hui l'arrestation et l'empris#nnement à Bruxelles lie la baronne de Wykerslooth, née baronne d'Huart, femme du major des guides et belle-sœur- du baron de Broqueville, chef du cabinet. On ignore les motifs de cette arrestation, mais la baronne de Wykerslooth se dévouait à des «euvres patriotiques de secours et cela suffit pour désigner quelqu'un aux persécutions boches. -—WWW■ mis m m sis n !H Comme suite à l'avis publié précédemment, il est rappelé aux Belges nés en 1899 qu'ils doivent envoyer au ministre de l'Intérieur de Belgique (Service de la Milice), au Havre, avant le 1er avril, un bulletin d'inscription dûmentl rempli. Ils pourront se procurer eux-mêmes ces bulletins à partir du 10 mars prochain en les demandant verbalement ou par écrit au ministère de l'Intérieur de Belgique et aux enroitôs de.l réfugiés. La perre que vent ië|acistr~ Camille Huysmans « ... Alors, nous pourrons mener la belle bataille pour la suppression de l'oppression capitaliste » Ces paroles belliqueuses forment la péro raison du dernier discours prononcé à 1s conférence socialiste de Londres par M Camille Huysmans. Elles marquent bien 1( but de 1'bffensive pacifiste de l'inventeui des tank} de Stockholm, de Berne et au très succursales de Zimmerwald. Citons ce passage du discours de M Huysmads d'après l'« Humanité » du 2' Février : Il faut àgir en pleine unité. Mais l'unité n-serait rien sans l'audace. Il faut aller di .'avant, mous ferons notre devoir. Mais le paroles prononcées auront de l'écho de l'autr côté. Je n'en veux pour preuve que ce qu s'est pas$é récemment en Autriche, où li classe ouvrière a accepté les principes de 1: jjaix Wilfeon. En Allemagne, nous avons déjà l'accepta tion de Liebnecht et de Rosa Luxembourg. I nous faut maintenant la réponse des majori taires eux-mêmes. S'ils ne sont pas àve nous, ils seront contre l'Internationale et 1 classe ouvrière passera par-dessus la tête de chefs. C'est pour cette raison que nous it redoutons pas une réunion de l'International, et nous savons que plus nos paroles seron modéréies, pliuis nous pourrons leur reconnaî trie une action tendant à la destruction d l'annexionnisme et de l'impérialisme. Quam ce résultat aura été obtenu ALORS NOU: POURRONS MENER LA BELLE B4TAILL1 POUR LA SUPPRESSION DE L'OPPRESSIOI CAPITALISTE. Et en avant vers le maximalisme inté gral ! Lire prochainement: LA NATION BELGE Grand journal quotidien d'union nationale paraissant à Paris Lo socialisme défaitiste en Italie v CONDAMNATION DE DEUX LEADERS DU PARTI SOCIALISTE OFFICIEL Rome, 27 février. Le tribunal pénal a jugé aujourd'hu MM. Lazzari, secrétaire général du part cialisme ! » Le public répondit en criant, accusés de propagande pouvant diminue la résistance du pays. M. Lazzari est condamné à deux ans e onze mois de réclusion et 3.900 lire d'ainen de ; M. Bombacci, à deux ans et quatr mois de réclusion et 2.100 lire d'amende tous deux solidairement aux frais. Après lecture du jugement, Lazzari s tourna vers le public et cria : <c Vive le se cialisme ! » Le public,répondit en criant « Vive 1 Italie ! Vive 1 armée I A bas le Allemands ! <■- Pas Se restrictions â HMIeitae Belge S Des déclarations 1res nettes s'opposent à Londres et à Rome aux éqoivoqucs de Berlin Comme il fallait s'y attendre, la question belge est remise par le discours du comte Hertling au premier plan des préoccupations internationales. M. Balfour, interrogé par un membre des Communes, a répondu très nettement au chancelier que personne, en dehors de l'Allemagne, ne peut tenir pour satisfaisantes ses déclarations au sujet de la Belgique. Il -n'y a pas de question qui soit une meilleure pierre* dte touche de la bonnefoi de la dlplomntie de l'Europe centrale, et spé.ciale-'a ment de la diplomatie allemande, a dit le ministre anglais, que la question de la Belgi-que.L'Allemagne a attaqué la Belgique sans provocation, bien que l'Allemagne fût une jj- des nations ayant garanti la sécurité de la Belgique. Dans ces circonstances, la nation . coupable niavait qu'une chose à faire : elle ,e a dit : c J'ai péché. « Elle devait dir'e ensuite : "x « Je fais réparation, je rends ce que je n'aurais jama/is dû prendre, et cela sans conditions.» ) (Applaudissements.) é, Que dit le comte Hertlinp ? « Certainement, rendons la Belgique : nous es ne voulons pas v rester,- mais nous devers IS veiller à ce que ta Belgique ne serve pas' de tremplin aux machinations ennemies ». Quand la Belgique a-Lelle servi de tremplin à des machinations de ce genre ? Pourquoi l'Allemagne suppose-t-elle qu'elle servira de ice ,tremplin à des machinations ennemies ? res La Belgique a été la victime et non l'auteur ra- die ces crises. Pourquoi doit-elle être punie parce que l'Allemagne a été coupable Y nt, Ces déclarations sont nettes à souhait, et Pendant que M. Balfour les faisait enten-les dre à Westminster, le député Erzberger se ort chargeait, au Reiohstag, de les justifier, ire On va voir comment le leader du Centre lu- a repris à son compte la thèse de la Belgique ol»jeit -de marchand,âge et comment il s'est attaché à créer une équivoque sur l'adhésion qu'y auraient donnée et le Pape [et le gouvernement belge. L'interprétation donnée par M. Heydebrand à la déclaration du chancelier, en ce qui concerne la Belgique, a dit Erzberçer après avoir aw LA i'MLïïIOfcJi en Russie est parfaitement conforme à la paix sans ann-exuon, est absolument fausse, car le chancelier s'est appwvé -uniquement sur la note du Pape sur le terrain de laquelle le gouvernement belge s'est aussi placé sans réserve. C'est pourquoi le chancelier a adressé l'invitation au gouvernement belge. Chaque Etat neutre se sentirait atteint si nous voulions r pratiquer à l'égard de la Belgique une politique de violence. Si la Belgique doit réelle-On ment constituer un gage, il faut faire en sorte de la rendre intacte. Il va de soi que nous devons rentrer en possession de toutes nos colonies. Lors du partage du continent afri-cain, l'Allemagne devra prendre la place qui ja lui revient,. Donc Erzberger prétend se servir de la 'jg Belgique pour obtenir la restitution des ,ur colonies allemandes et il veut faire croire iu_ que ce beau projet a obtenu le patronage du Pape et l'adhésion du gouvernement M. be!ge- 97 C'est d'une belle audace. Nous avons rappelé ces jours ci la position inébranlable où se tient la Belgique pour réclamer ne un droit qui ne peut dépendre d'aucun ,d® marchandage. Une dépèche de Rome mon-ltr| tre que c'est aussi sans le moindre titre qui que le leader du Centre s'est couvert du la nom du Souverain Pontife. la Nous avons signalé l'approbation d.on née mardi par l'« Osservaitore Romano » au 'H; discours d'Hertling et nous lui avons <<p-ôri- P096 les critiques du « Corriere d'Italia » vec qui nous paraissaient plus proches de la la pensée du Vatican. Sans doute, n'a.vions-das nous pas tort, piiisque l'<> Osservatore Ro-"'e mano » a publié mercredi un nouvel article qui dit exactement le contraire du premier, ^aî. Etn voici la traduction d'après une dépê-de che die l'agence Radio : md au lieu de déclarer que l'Allemagne n'avait 'P® pas l'intention de conserver la Belgique, il 'LE eu{ été préférable assurément, pour rassurer lie monde civilisé, que le Chancelier eût affirmé que l'Allemagne était disposée à rendre .fi à la Belgique sa pleine indépendance politi-que, militaire et économique. C'est ce qu'avait demandé le Papn, dans l'appel qu'il lança au mois d'août 1917. — Dans cet appel, le Pape faisait également une allusion claire à la réparation des dommages causés par la guerre à là Belgique : Von Hertlinsr n'en a pas causé. Il est difficile, d'autre part, d'admettre avec Ele Chancelier que des pourparlers directs puissent s'engager entre l'Allemagne et la Belgique, sans qu'y soient appelées les nations qui garantirent la neutralité belge. Il n'eut pas été inutile enfin de préciser quelles sont les garanties que l'Allemagne entend exiger dans l'établissement délicat du statut politique belge. __ iNous voilà loin, on le voit, de la note de la veille et de la glose d'Erzborarer. I.n pleine indépendance politique, militaire #t ■■■ économique que l'« Osservatore Romano a réclame pour la Belgique et qui doit natu-[p rellement s'entendre aussi de notre colonie exclut les garanties — QUELLES QU'ELLES'SOIENT — qrue prétend réclamer rAl-tS lemagne... au nom de son crime. Les efforts du chancelier et de ses partenaires seront vains. La question du statut politique belge est désormais claire pour h„, tout le monde : ils ne réussiront pas à l'em brouiller. STYLO. 111 • . ■,,WVW\ — .ier — La mer a rejeté sur les côt.es de Carnar ; pt (Mont Athos), devant les monastères Panto-\n c.rator, Ibères et Vathopedi, dix-sept cadavres i d'officiers et de marins allemands apparte-tre nant au « Breslau ». de> — Le « VVo-lff » avait à bord un aéroplane au moyen duquel il pouvait apercevoir au sp loin ses futures victimes. — La réouverture de la Chambre grecque . qui est fixée à jeudi prochain, sera inaugurée 'l • par un discours du trône. Dans les clrcons-les_ tances actuelles, ce discours aura une signi- û-cation exceptionnelle. mil n: tmm mima Une crise â Madrid Deux ministres régîonalistes donnent leur démission Madrid, 28 février. Au dernier conseil des ministres tenu hier soir, des divergences se sont produites entre les ministres régionalistes et leurs collègues, à propos de la rédaction du message de la Couronne. Les deux ministres régionalistes, M. Tentosa, ministre des Finances, et M. Rodes, ministre de l'Instruction publique ont remis leurs démissions. Le Roi a confirmé sa confiance au marquis d'Alhueemas et Va prié de dénouer la crise, tout en restant premier ministre. Le sens des élections de dimanche Les élections espagnoles marquent évidemment la fin des partis « tournants »-Seront-elles une « rénovation » de la politique ? Attendons de voir à l'œuvre les nouveaux élus pour le dire, mais dès maintenant l'on peiut annoncer que les ministères vont se succéder avec une étonnant» rapidité. Aucun parti n'a la majorité nécessaire pour résistes' aux coalitions. Le parti te plus coirrupact est celui de M. Dato qui comprend 100 députés environ^ Les libéraux en comptent bien 160, mais divisés en trois groupes irréductibles, priétistes, albistes et romanoniste»,, ils ne paraissent pas pouvoir s'entendre pour gouverner avec le concours des datistes. Il est probable que le comte de Bomanones, par dépit contre Garcia Prieto et Alba, s'unira aux libéraux conservateurs qui lui feront octroyer comme compensation, la présidence de ia Chambre. Il ne serait pas surprenant que nous ayons dans quelque temps, un ministère Dato. Pourra-t-il durer ? Ceci est une autre question. Il sera assurément combattu par les mauristes qui, unis aux pa-ciervistes et aux carlistes, arrivent au chiffre respectable de 68 députés. Leur triomphe, celui des républicains et socialistes avsec .35 élus -et, celui fes régioneli9t°s awse-50 élue sont les faits les plus saillants de cette consultation populaire. Tout ministère sera à la merci de ces minorités qui gouverneront en fait, sous le nom des libéraux et des datistes. Là est le danger au point de vue international, qui doit surtout nous préoccuper à cette heure. Les germanophiles ne sont évidemment pas la majorité dans les Cor-tès actueles, mais ils y ont une place dont il ne serait pas sage de méconnaître 1',importance. « Les mauristes, et leurs alliés carlistes, écrivais-je ici le 23 février, n'obtiendront pas la majorité, mais ils peuvent entrer aux Cortès en si grand nombre et si compacts que, manœuvrant habilement les sentiments patriotiques, même des autres partis, ils arrivent à créer un jour ou l'autre, de grosses difficultés. » En effet, les mauristes n'ont pas obtenu la majorité, maiis avec leurs alliés naturels ciervistes et carlistes, ils comptent 68 députés. N'en doutons pas ils trouveront, au point de vue international, des alliés, en particulier chez quelques régionalistes et (même chez certains libéraux à la Villa-nuevo. Ce sont surtout les minorités actives qui imposent, leur point de vue, surtout quand il s'agit de questions patriotiques et que les circonstances paraissent les favoriser. N'oublions pas oela et suivons de près les manifestations des Cortès espagnoles. Le leader du carlisme, Vazquez de Mella, ce grand responsable de la germanophilie du clergé et des catholiques de la péninsule, a décliné toute candidature. Il a allé,gué, pour expliquer , son refus, que la Chambre prochaine serait trop disparate pour y faire du bon travail. Un homme qui est au courant de la situation, m'assurait que la vraie raison de Téloignement de Mella- était qu'il ne voulait pas se voir exposé à un désaveu public de son attitude germanophile par don Jaime, quandl celui-ci serait libre d'exprimer sa pensée... De tonne manière, las carlistes tendent de plus en plus à s'affaiblir. Ils disparaissent) dans le courant mai iris te. C'était inévitable surtout, si comme on l'affirme, leur chef suprême ne veut pas approuver leur prussiomanie. A. LUCAN. " —t-Wi/v*,—* ii ECHOS Mort de M. Théophile de Latjlsheere Le gouvernement belge a reçu la nouvelle de la mort survenue, à Bruxelles, de M. Théophile de Lantsheere, gouverneur de la Banque nationale, ancien député, ancien ministre de la justice, ancien président, de la Chambre des Beprésentants. M. de Lantsheere est mort quelques jour** après sa femme, décédée il y a environ un mois. Une ambassade sous les potjts Les Anglais n'aiment ni les boches, ni les bolchevikis. C'est pourquoi le propriétaire londonien qui logeait Litvinof et les bureaux de l'ambassade maximaiiste fut bien heureux d'obtenir de la justice 1 expulsion de son indésirable locataire. Quand' le secrétaire de l'ambassade, hier matin, se présenta, la concierge lui fit assavoir que la location était terminée, la serrure changée, et une somme de vingt livres à sa disposition pour indemniser son patror* du mois qui restait à courir. L'ambassade maximaiiste est à la rue ; il lui reste la ressource de s'installer sous les ponts de la Tamise, moins salubres que les Donts de Paris.

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