Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 16 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j09w08xh4m/
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j^ANNBE = SSrîe nouvelle ' iTiiil ■! | i iT"*" N° 878 t.© Numéro 10 C©«ttniee (5 Oentbhëé an Pront^ m m ii a—pmwi ■ I mi i ■imii«wmgY,.M ntîNDr, iB XVRic i9ir. "llKMCTIOS ET AISHMSTRATIOX S, Place des Deux-Bcus, 3 PARIS Téîéphono : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE : 28!tr. Rue de la Bourse, 28""; LE HAVRE Téléphona : S4 Belge DIRECTEUR Fernand NEDSAY LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France...J. 2fr.50 par mois » 7 fr.50 par trimastr# Angleterre. 2sh. 6d. par mois » . 7sh,6d. paririmestr» Auirespays S fr. — par mois » 0 fr. — par trimosïr® PUBLICITÉ 5'ââressep à l'Admliiisiràtiao da tourna Les petites annonces sont également reçues ci la SocJôto ICnroiic^nno tls Publicité, iO, rue île la Victoire, Paru, jui en a le monopole pour Paris. la Réponse W S L'UNIVERSITE M IlSSINfi et à la sÉparalim admiïislralive 4< V,ms mesures prises par l'ennemi en Belgique seront abrogées de plein droit Nous Avons publié, dans notre numéro d"avanl-hier la substance du Rapport au Roi et de VArrêté-Loi relatifs à Vabrogation des mesures prises par Vennemi en Belgique occupée. Le Moniteur dy, 13 avril 1917 publie le 'texte de ces documents que nous reproduisons ci-dessous : Rapport au Roi Sire, • Les articles 43 et suivants du Règlement annexé à la quatrième Convention de La •Haye du 18 octobre 1907, signée par la (Belgique et approuvée par La loi du 25 mai 1910, limitent les pouvoirs de l'autorisé ennemie sur le territoire occupé par elle. . Pendant une occupation, qui dure depuis plu-s de trente-deux mois, l'autorité •allemande a méconnu la plupart de ces dispositions. Non seulement elle a outre-ipassé ses pouvoirs de fait en changeant l'organisation de l'Etat, en transformant «ses institutions, en modifiant sa législation, mais elle a- porté atteeinte à la propriété privée et aux droits individuels des citoyens. Le Gouvernearnent a protesté à idiverses reprises contre certaines de ces knesures qui constituent une méconnaissance fla-grante des principes du Droit des gens. Il a déclaré qu'il né les reconnaî-itrait pas. ; Au moment où les circonstances les permettront, il appartiendra aux intéressés )de poursuivre devant les tribunaux compétents la nullité d'actes qui portent atteinte à leurs droits. Le gouvernement se préserve d'ailleurs d'en proclamer expressé-imerit l'inexistence. Mais dès à présent, affirmant un principe juridique dont l'évidence s'impose, il entend déclarer que quel qu'en soit l'objet, les mesures prises Kpar l'occupait cesseront de plein droit de ^produire leurs effets au moment de la libération du territoire. Ces mesures, l'occu-'pant n'a pu les prendre qu'en fait ; il ne les exécute qu'en fait ; il n'a pu les introduire dans la législation du pays. LES ■ARRETES QU'IL A PRIS, LES NOMINATIONS AUXQUELLES IL AURAIT PROCEDE. LES CONTRATS QU'IL A PASSES, COMME POUVOIR PUBLIC, VIENDRONT DE PLEIN DROIT A TOMBER l'AVEC LA DISPARITON DE SON POUVOIR. Il appartiendra au gouvernement seul d'apprécier les dispositions qui devraient être adoptées à ce moment en vue !de sauvegarder pour l'avenir des droits ou ■jetés intérêts respectables. L'état de fait créé par l'occupation n'a .pas porté atteinte aux prérogatives du pouvoir -légitime. En droit, l'exercice de lia souveraineté nationale demeure entier. £1 n'est que vinculé en fait. Ainsi que l'a (proclamé la Cour de Cassation/"dans son arrêt du 20 mai 1916, « la Souveraineté {belge émanée de la Nation, n'est pas. par le fait) de l'ocupation d'une partie du territoire par les armées allemandes, passée au chef de ces armées, la force ne créant .pas le droit ». Toutes les dispositions prises par le gouvernement belge sont, en principe, obligatoires dans toute l'étendue 'du Royaume. Les règles qu'il édicté, les ^sanctions qu'il commino, s'étendent au •territoire occupé aussi bien qu'au sol demeuré inviolé. Leur exécution seule a pu et peut être suspendue par la force ennemie. Aussi, dès la libération du territoire, ces arrêtés-lais, ce* arrêtés et règlements ^devront-ils y être appliqués sans nouvelle publication. Tous les faits juridiques postérieurs aux arrêtés-lois, aux arrêtés et règlements du gouvernement seront régis par eux. L/es auteurs des infractions commises en territoire envahi aussi bien qu'en territoire libre auront à en répondre de-îvant les juridictions nationales. Le projet d'arrêté-loi que nous soumettons à Votre Majesté n'a d'autre but que d'affirmer ces principes. ■Nous avons l'honneur d'être, Sire, de Votre Majesté, Les très respectueux et fidèles serviteurs. (Suivent les signatures de tous les membres du Cabinet.) Texte de i'Arrêté-fc.oi rdaté du 8 avril 1917 et» signé de to\is les membres du Cabinet 'Article premier. — Les mesures prises par l'occupant sont tenues pour abrogées de plein droit au fur et à mesure de la libération du territoire. ' Article 2. — Sauf disposition contraire, les arrêtés-lois, arrêtés, règlements et. en général toutes les dispositions prises jpar le pouvoir léglaJ, sont— obligatoires (idans toute l'étendue du Royaume. Les au- êorités administratives et judiciaires en oursuivront l'applicatin au fur et à meure de la libération du territoire et sans ^nouvelle publication. Article 3. — Le présent arrêté-loi entrera en vigueur le jour de ©a publication. : ~ WVWV — — Une note officielle allei$& déclare '^dénuée de tout fondement les [h1;® qui ont •couru dans la presse éfrangère^xf une prétendue maladie du IcaE-er et sur un séjour $ru'i.l aurait projeté en Hollande. , — Le prince de Sehaumburg-Lippe, beaur frère de Guillaume J.I, a été blessé d'un éiclat *ï'oibus. L'AOTRICHE OFFRE LA PAIX A LA RUSSIE "Les communs buts de guerre seraient atteints'' Zurich, 15 avril. —- L'agence « Korrespondenz Bureau » dé Vienne publié la communication suivante : LE GOUVERNEMENT DE LA MONARCHIE AUSTRO-HONGROISE A PRIS CONNAISSANCE DES DECLARATIONS DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE RUSSIE. DE LA DECLARATION PUBLIEE LE 14 AVRIL, IL A RETENU QUE LA RUSSIE N'A L'INTENTION NI D'OPPRIMER D'AUTRES PEUPLES, NI DE LEUR ENLEVER LEUR PATRIMOINE NATIONAL, NI DE S'EMPARER DE TERRITOIRES ETRANGERS, MAIS QU'ELLE VEUT AU CONTRAIRE DETERMINER UNE PAIX DURABLE FONDEE SUR LE DROIT DES PEUPLES A DISPOSER D'EUX-MEMES.LE GOUVERNEMENT AUSTRO- HONGROIS A PU AINSI SE RENDRE COMPTE QUE LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE RUSSE SE PROPOSE COMME BUT CELUI-LA MEME QUE LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES D'AUTRICHE-HONG RI E A AFFIRME ETRE LE SIEN DANS L'INTERVIEW DU 1pr MARS OU IL A DETERMINE LES BUTS DE GUERRE DE LA MONARCHIE AUSTRO-HONGROISE. ON PEUT DONC AFFIRMER QUE LE GOUVERNEMENT D^AUTRICHE-HONGRIE ET LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE RUSSE DESIRENT EGALEMENT UNE PAIX HONORABLE POUR LES DEUX PAYS, UNE PAIX QUI, AINSI QU'IL A ETE DIT DANS LES OFFRES DE PAIX FAITES PAR L'AUTRICHE-HONGRIE ET SES ALLIES LE 12 DECEMBRE 1916, GARANTISSE L'HONNEUR ET LE LIBRE DEVELOPPEMENT DES ETATS BELLIGERANTS. IL APPARAIT CLAIREMENT AUX YEU£- DU MONDE ENTIER ET EN PARTICULIER AUX YEUX DU PEUPLE RUSSE, QUE LA RUSSIE N'EST PLUS CONTRAINTE A COMBATTRE POUR LA DEFENSE DE SES TERRITOIRES ET DE LA LIBERTE DE SES PEUPLES, ETANT DONNEE LA COMMUNAUTE DES BUTS QUE SE PROPOSENT LES GOUVERNEMENTS ALLIES ET LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE RUSSE, IL N'EST PAS DIFFICILE DE TROUVER UN MOYEN D'ARRIVER A UN ACCORD, CELA EST D'AUTANT MOINS DIFFICILE QUE SA MAJESTE L'EMPEREUR D'AUTROCHE, ROI APOSTOLIQUE DE HONGRIE, EN PARFAITE UNION DE VUES AVEC LES MONARQUES, SSE ALLIES, SOUHAITE A L'AVENIR DE VIVRE EN PAIX ET EN AMITIE AVEC LE PEUPLE RUSSE HEUREUX DE SON SORT ET DONT LES CONDITIONS D'EXISTENCE SERONT ASSUREES TANT A L'INTERIEUR QU'A L'EXTERIEUR. ONE ATTAQUE DES BELSES A IXilDE ~ vw^wy —— Nos soldats pénètrent jusqu'aux deuxièmes lignes allemandes Officiel Al! GQURS DE LA NUIT, APRES UNE VIOLENTE PREPARATION D'ARTILLERIE, LES TROUPES 5ELQES ONT PENETRE A DIXMUDE JUSQUE DANS LES DEUXIEMES LIGNES ENNEMIES QU'ELLES ONT \ TROUVEES INOCCUPEES. SUR TOUT LE FRONT BELGE LA LUTTE D'ARTILLERIE A ETE VIVE AUJOURD'HUI. l /v j Religion diTDiett allemand*! Nous avons montré plus d'une fois que sous la direction de l'Etat prussien, le christianisme allemand — tant le catholicisme que le protestantisme — ont évolué vers une religion nationale d'une étroi-tosse toute païenne. C'est le sujet que traitait notre brillant confrère Teodor de Wyzewa, dans l'article qu'il venait d'achever quand il fut frappe par le mal qui devait brusquement l'emporter, et que publie dans son numéro du 15 avril la Revue des Deux Mondes. L'écrivain si admirablement informé de toutes les choses étrangères y donne des citations véritablement inouïes empruntées aux sermons et écrits théologiques des pasteurs allemands. Voici comment, dans ses Dévotions de guerre, le licencié docteur Johann Rump établit qhe Dieu protège l'Allemagne : Lorsque Vun de nos sous-marins, durant l'espace de quelques minutes, envoie au fond de l'océan trois vaisseaux anglais sems avoir lui-même à souffrir le moindre dommagey cette action héroïque, sans analogue dans toute l'histoire navale, est pour notre peuple chrétien un témoignage de son Seigneur d'en haut, qui lui dit ainsi, de la façon la plus manifeste «Je suis avec toi. Ne le vois-tu pas ? » Et voici,, dans ses Prières de guerre, l'étrange invocation à laquelle se hasarde le conseiller de consistoire Dietrich Vor-werk : O toi qui demeures là-haut dans ton ciel par-dessus les Chérubins, les Séra-vhins et les Zeppel'ms, envoie le tonnerre et l'éclair, la grêle et la tempête sur notre ennemi, et précipilc-le au plus profond des trous creusés p'ar nos obus ! Nombreux sont les théologiens qui s'accordent ainsi à proclamer, presque dans les mêmes termes, l'existence d'un Dieu « n'appartenant qu'aux seuls Allemands » et collaborant avec eux pour « permettre : à la nature allemande d'opérer, une fois de plus, la guérison du monde ». Ventable « Dieu allemand » fabriqué à leur image par les nouveaux barbares, afin de « sanctifier » leurs dévastations sauvages et leurs crimes monstrueux. •WWVl * Les Communiqués clés Alliés ! RUSSIE. — Deux avions allemands abattus. v ITALIE. — Echec d'un coup de main des Autrichiens ù la cote 144 sur le Carso. MACEDOINE. — Echec d'une tentative de l'ennemi sur la coite 1.050 (front italien). Activité des aviateurs' alliée. ROUMANIE. — Activité heureuse de l'artillerie alliée. Actions de patrouilles. — www- * LE DRAPEAU AMERICAIN A LA BATAILLE D'ARRAS New-York, 15 avril. — Au sujet de la bataille d'Arrais, le New-York Times dit : « La bataille d'Arras est la première victoire remportée par les alliés depuis que nous faisons partie de l'Entente. Cette vjetoire est de bon augure. Le drapeau américain a flotté sur la crête de Virny pour la conquête de laquelles les Français et les Anglais avaient tant combattu. Le nom du jeune Américain qui portait nos couleurs et qui tomba à Thé-lus, restera inscrit dans lliistoire et dans le cœur de ses compatriotes. La présence du drapeau étoile à la bataille d'Arras n'était qu'un symlaolo dans lequel se trouve une profctiôtie. » l'H PARTI RÉPUBLICAIN allemand Il vient d'être fondé en Suisse eus la présidence de l'auteur de " J'Accuse " Borne, 15 avril. — Un parti « répub-li-ain » allemand vient de se fonder à terne, sous la présidence de M. Rosen-neyer, l'auteur de « J'accuse », et la vi.ee-irôsidence de M. Hermann Fernau. Ce nouveau parti a rencontré tout de u/itâ l'aprobation de nombreu-x Allemands ésidant en Suisse, et celle de diverses •ersonnalités de ce pays. www L'Hilripe et la lurri Les préparatifs des Étata-Unis — Le président Wiîson et le pacte de Londres I^es nouvelles d'Amérique signalent une accélération des préparatifs militaires et fi<- , [lanciers de notre nouvel allié. L'émission de 1 trente-cinq milliards de Bons du Trésor a été votée à la Chambre des Représentants, à l'u- 1 nanimité. La grosse question: que le Parlement aura à examiner après celle-là est celle lu service militaire obligatoire. Une formule complète risquerait d'être rejetée au Sénat, tandis que la Chambre la voterait par une grosse majorité ; aussi le gouvernement songe, paraît-il, a proposer d'abord une période d'essai du volontariat. En cas d'échec, les Chambres se rallieraient presque unanimement au principe du service obligatoire. Depuis quelques semaines La Norvège a vendu pour cent milions de francs de bateaux en cours de construction en Amérique. Par suite de la déclaration de guerre, ces ventes vont encore être renforcées. De telles opérations justifient la promesse que vient de faire à New-Jersey le général Gœthals, ministre de l'« anti-blocus » : « J'ignore, a-t-il dit, si, nous détruirons tous les sous-marins, mais ce qu'il y a de certain c'est que, dans quelques mois, d'innombrables cargos spéciaux porteront aux alliés du blé, des munitions et des hommes, en quantité plus que nécessaire. » On anonce officiellement que les équipages des navires allemands saisis dans les ports américains seront employés à des travaux divers. Les Etats-Unis vont-ils adhérer au pacte de Londres ? A cette question, voici la réponse que fait le correspondant du Times à Washington : « Le président WiLson est hostile à un traité politique qui lierait les Etats-Unis aux Etats de l'Entente. Il ne désire pas devenir l'un des . signataires du pacte par lequel les alliés se sont engagés à ne pas faire de paix séparée et de ne faire la paix qu'à des conditions acceptables pour tous. Il ne faut pas croire que cela signifie que les Etats-Unis ne feront pas la guerre jusqu'au bout ou qu'ils la feront avec moins de vigueur et de courage que nous. » ■ www « Le feu à l'arsenal de Woolwich Londres, 14 avril. (Officiel). — Un incendie a éclaté ce matin à l'arsenal de Woolwich. On ne signale aucune perte de vie et, sauf de légers dégâts à un bâtiment, il n'y a aucune perte matérielle. NOUVEAUX PROGRÈS FRANCO-ANGLAIS Nos alliés enserrent Lens Forte contre-attaque repoussée COMMUNIQUES BRITANNIQUES oi 12 h. 50. £ CE MATIN, APRES UN VIOLENT BOM-ARDEMENT, L'ENNEMI A DECLEN- o HE UNE FORTE ATTAQUE SUR UN L RGNT DE PLUS DE DIX KILOMETRES i-E OHftQUE COTE DE LA ROUTE BA- d AU ME-CAMBRAI CONTRE NOS NOU- " ELLES POSITIONS SUR LA LIGNE IERMIES-NOREIHL. L'ATTAQUE A ETE ARTOUT REPOUSSEE, sauf en un seul oint où ««près un combat acharné l'en-emi a réussi à prendre pied dans Lagni-ourt. Une contre-attaque immédiate J'en chassé et il a dû se retirer sous notre su d'artillerie, subissant de très lourdes ertes. PLUS DE DEUX CENTS PRISON-11 ERS SONT RESTES ENTRE NOS 1AINS. i Nous avons progressé légèrement pert^ lant la nuit à l'est de Heninel ; au nord le la rivière Souciiez nos progrès conti-luent. NOUS NOUS SOMMES EMPARES n ÏE DEFENSES ENNEMIES A L'EST DE e .IEVIN, DEPUIS LE BOIS RIAUMONT r USQU'A LA LISIERE EST DE LA CITE 3 A1NT-P3ERRE. NOS TROUPES TALON- r IENT L'ENNEMI DANS LA DIRECTION d 5E LENS. La pluie n'a cessé de tomber pendant d outs la matinée. 20 h. 50. a Le combat qui a repris aujourd'hui au p sord-ouest de Saint-Quentin nous a per- b nis de progresser à l'est et au nord de c ïrïcourt en faisant un certain nombre de z tisonniers. é UNE NOUVELLE AVANCE A ETE EGA- 1 -EMENT EFFECTUEE VERS LE BOIS d J'HAVRINCOURT ET A L'EST DE LIE- ° M N OU NOS TROUPES ONT ATTEINT .ES ABORDS DE LENS. I D'après lés derniers renseignements sur ' 'attaque allemande de ce matin de part !t d'autre de la route Bapaum^-Cambrai, es pertes de l'ennemi ont été plus impor-antes encore qu'on r.e l'avait cru tout d'a->ord. L'attaque a été menée aveo une f grande énergie sous le feu violent de no- ( :re infanterie et de notre artillerie. OU- £ rRE DES CINQ CENTS PRISONNIERS j rOMBES ENTRE NOS MAINS, L'EN- ' «4EMI A LAISSE QUINZE CENTS MORTS 1 OEVANT NOS POSITIONS. Nos pilotes ont effectué hier avec succès des expéditions de bombardement et ^ l'excellent travail en liaison avec l'artille- < rie' Au cours de violents combats aériens ^ui se sont déroulés toute la journée, quatre appareils allemands ont été abattus, onze autres contraints d'atterrir. Dix des nôtres ne sont pas rentrés. COMMUNIQUE FRANÇAIS 14 heures. Au nord et au sud da l'Oise, notre artillerie s'est montrée active pendant la nuit. Nos reconnaissances ont trouvé partout ' les tranchées ennemies fortement occupées ' et ont ramené quelques prisonniers. , Dans la région au nord do l'Aisne, nuit relativement calme. En Champagne, la lutte d'artillerie s'est maintenue violente. A l'ouest de Maisons-de-Champagne, escarmouches à la grenade. Nos reconnaissances ont pénétré, en plusieurs points, dans les tranchées allemandes complètement bouleversées Rar notre tir et ont rapporté un nombrèux matériel. Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi a lancé deux attaques, l'une sur la corne nord-est du bois des Caurières, l'autre vers les Chambrettes. Ces deux^ tentatives ont été brisées par nos feux. Quelques fantassins allemands qui avaient pu pénétrer dans notre ligne avancée au bois des Caurières, ont été tués ou faits prisonniers. En Lorraine, rencontres de patrouilles vers Pettoncourt et dans la forêt de parroy. 23 heures. Dans la région de Saint-Quentin, la lutte d'artillerie a été violente pendant une grande partie de la journée. Nos batteries - "ivJJJCIOC UtJt> Il isswnblements ennemis signalés au nord é itancourt. ,, VIVES ACTIONS D'ARTILLERIE DANS 1FFERENTS SECTEURS AU NORD DE 5 AISNE ET EN CHAMPAGNE. è En Lorraine nous avons exécuté des tirs ) destruction sur les organisations aile- r Sroîs dU B°'S l G Prètre et de la ^orêt r —_______ f Les aviafeurs français ' BOMBARDENT BRÏEY c et les gares ' DU PAYS DE SEDAFS , Officiel) Paris, dimanche. 1 1 Dans les journées du 12 et du 13 avril »s pilotes, au cours de nombreux com- T ats aériens, ont abattu dix avions aile- ' lands, la plupart dans la région au nord 1 au sud de l'Oise ; quatre autres appa-iils ennemis sérieusement touchés ont dû ' tterrsî- dans leurs lignes avec des avaries Dans la journée du 14, onze avions enl émis ont été abattus dont deux par le tir 3 nos canons spéciaux. Un ballon captif a été également descen-u en flammes. Notre aviation de bombardement a ef-ictué les opérations suivantes : le 13 vril, quatre mille oent soixante kilos de , rojectiles ont été jetés sur les gares et éta- ' lissements du bassin de Briey et douze înts kilos sur les gares de la région Mé-eres-Sedan. La plupart des objectifs ont te atteints. Enfin, dans la nuit du 13 au l avril, les casernes de Dieuze et la gare 1 b Bétheniville ont été bombardés efïica-jment.c .'ANGLETERRE VA APPELER < les hommes des usines I Londres, 14 avril. Afin de répondre u pressant besoin d'un demi-million 'hommes pour l'armée, d'ici à juillet, qui ont réclamés par sir William Robertson, hef d'état-major général, un nombre important d'ouvriers des usines de munitions ont être dégagés pour être envoyés sous 3S drapeaux. L application do cette mesure commen-era le 1er mai et les hommes ainsi dégages seront, autant que possible, appelés >ar groupes d'après leur âge en commen-ant par les plus jeunes. — www-— ■ LA BELGIQUE ET ClIBJ A l'occasion de l'entrée en guerre de la République de Cuba, la Chambre des ressentants de cette république a envoyé in message '? la Chambre des représén-ants de Relgique. M. Schollaert, président de la Chambre >elge, a répondu au nom de cette assemblée, à M. Miguel Coyula., président de la Chambre cubaine. ——WWWr , LE GOUVERNEMENT CHINOIS prépare la déclaration de guzrre Le correspondant du Morning Post à Bhangaï télésraphie que le retard apporté Dar le gouvernement chinois à suivre .'exemple des Etats-Unis en déclarant la guerre à l'Allemagne provient de la né-:essité d'obtenir l'adhésion des Chambres 3e commerce et de certains gouverneurs militaires qui sont opposés à la guerre. Le gouvernement a cependant résolu de se joindre aux puissances de l'Entente à [me date rapprochée 'Alleiasie nemeoilpasdefaii Mais... ^ témoignage d'un négocia, t allemand On nous écrit de Bois-le-Duc, le 24 mars : Un négociant allemand, homme de plus 3 60 ans, établi ici depuis plus de trente ans, rentré avant-hier d'un voyage d'af-.ires en Allemagne, m'a raconté hier soir 1 qui suit : Je viens de passer quinze jours en Alle-agné, où j'ai visité Francfort T_.eipzig, erlin, Hanovre, Hambourg-, etc., et je 2 puis vous décrire la misère atroce qui igné dans ces villes: La nourriture est réduite à des clioux-ives (stekrûben) et du mauvais pain. Dans les -Jaôtels, avec 40 marks, Ton peut peine se procurer de quoi «ne pas mou-r de faim ». Dans certaines villes, Frane-rt, Hanovre, Hambourg, les hôtels ne rvent plus à manger à leurs clienis. A Leipzig, à l'hôtel, je demandai à man-■v ; on m'apporta une boîte de sardines, tut coût 8 marks.-Celles-ci étaient mau-:ises. Mais le garçon ayant Ouvert la >ite, brossait chaque sardine avec une :ti.te brosse pour conserver l'huile, laie Ile devait être remise à l'autorité mi-aire.Dans les magasins où j'ai du me rendre, ni vu des dames et des jeunes filles que ivais connues en santé florissante, pâles, •jfaiites, les yeux ternes, .et affalées sur !« chaises, n'ayant plus la force de se n i r debout. La mortalité est effrayante, surtout par-i les enfants et les vieillards. La lr0 est al'Utée à 70 - 80 0/0. Presque tous les m veau-nés meurent dans les trois joui*. Lé moral est profondément atteint, le dé-'spoir est grand et le peuple veut la paix, ais il n'ose se plaindre car la police veille les peines sont sévères. L'écho de la révôlution russe était ar-vé à Berlin x>endant mon séjour, aussi marqua-t-on tout de suite une agitation Dpulaire. Les mesures les plus sévères iront prises par le Gouvernement. J'ai vu une gflrde nombreuse à la porte *s palais impériaux et d-.es édifices gou-jrnementaux.Les rues fourmillent de blessés et mutilés ai mendient de la nourriture. A Hambourg, la misère est noire, car s entrepôts sont vides, tout ayant été en-Dyé à Berlin. Dans cette ville les nobles, grands fooe-ortaires supérieurs ne manquent de rien mdis &ue le peuple crève de misère. En résumé, me dit-il, le pays est à bout, sut la paix. Mais il sent que la Prusse, mr défendre ses prérogatives, sacrifiera >ut plutôt que d'abandonner ses pré-;n lions. L —WWW « LES ALLEMANDS prévoient îe cas t'ai)e retraite en Belgique Amsterdam, 14 avril. — Dans les vil-Lges au nord de la ville de Gand, les .Uemands déportent les hommes vali» es de 17 à 37 ans. Dans plusieurs localités des Flandres, jeu-nes gens de 17 ù. 25 ans ont été Dntraints de s'engager par écrit à ne as prendlre du service dans l'armée elge dans le cas d'une retraite alle-lande.www ■ « (E GOUVERNEMENT RUSSE FAIT ARRÊTER e socialiste danois Borgbjerg Pétrograde, 15 avril. Le leader des socialistes danois, M. Éorgbjerg, dont les sentiments germano-hiles sont avérés, a été arrêté à Tornéo, tation frontière russo-suédoise, au mo-lent où il se disposait à pénétrer en Rus-, ie. ,E BON SENS DES OUVRIERS RUSSES Pétrograde, 15 avril. Le personnel des usines Poutilof a déci-Jé de travailler sans arrêt. Cette décision t été prise spontanément et librement, ans aucune intervention des soldats, omrne on l'avait inexactement annoncé. Les ouvriers des charbonnages du Do-i-etz ont déclaré que la revendication des iuit heures n'était qu'une manœuvre tac-ique en vue de. déterminer la limite de a journée de travail. Ils consentent à fai-e toutes les heures supplémentaires exigées par les intérêts de l'armée et de la >atrie, , , , Dans une usine, le patron n ayant pas es moyens d'acheter du charbon, vu te >rix, les ouvriers se sont cotisés pour lui lermettre de faire des achats. Les ouvriers arrêtent eux-mêmes, comme agents provo-ateurs, les orateurs qui conseillent la ces-ation du travail. Par ailleurs, il est pos-,ible de signaler un grand nombre de résolutions prises par les ourviers d'usines, :oncernant la nécessité de travailler à ou-rance.— -www-— — Dans La sematne qui finit io 14 pvn^ 4 déserteurs allemands se sont présentes a a police de MaestriciU.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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