Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 19 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50gt06/
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QUATRIEME ANNEE. N° 2.04b Le Numéro ; lO centimes DIMANCHE 19 MAI 1918- ! —— —i LE XXᴱ SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS Jt 3, place des Deux-Ecus, 3 (rr arrcnd')— Téléphoné : Central 33-04 A PARIS LA BELGIQUE DE DEMAIN ['lilpniice ùML La Bévue Belge a publié il y a quelquf semaines, sous la signature XXX, sur Ur (fraude politique belge de communicalioi ■ferroviaires et fluviales, un article extr mement intéressant, mais qui appelle que ques réflexions. On ne peut douter un seuT instant 6 patriotisme de son auteur. Celui-ci, év demment, n'a en vue que la grandeur et prospérité de la Belgique ; mais il me p; raît de ces gens qui cnt été hypnotisés p£ la « conception matérialiste de l'histoire au point de méconnaître les sentiments 1 les forces morales qui, même au siècle il dustriel où nous sommes,sont aussi des fa teurs déterminants de l'évolution des s< ciétés. M. XXX commence par nous faire un ti bleau impressionnant des ressources éc nomiques dont l'Allemagne, ou plutôt J coopérative de nations appelée « Mittelei ropa », disposera après la guerre. Tout d'i bord, pour lui, la constitution du « Mitte europa » est inévitable : Pour peu qu'intervienne le travail des lu mains, le Rhin et le Danube communiquen Or, s'ils communiquent, ne sont-ils pas ijr artère principale, une maîtresse veine, l'épir dorsale de l'Europe ? Prolongés par des chi mins de fer, par Constantinople jusqu'à 4 ville d'Alexandrette, ils y bifurquent, ur branche s'enfonçant en Asie (et en Australi jusqu'à Melbourne en passant par Malacc; Sumatra. Java., Sombava, itlores et Timor d'autres branches atteignant l'extrémité d l'Afrique (Le Cap). M. H. Froidevaux désigi; ce tracé d'une façon heureuse, en écrivar qu'il affecte la forme d'un Y couché, flont 1 base serait à la mer du. Nord. Mais il faut que le Rhin et le Danube con nnnr.quent non seulement par un canal étro comme le canal Ludwig, creusé il y a pli; de 80 ans, mais un canal accessible aux n. vires qui portent au moins mille tonnes. L •projet d'un canal de grandes dimensions qi coûtera un milliard de francs a été adopt en principe par l'Empire, sur les instance de la Bavière. Les autres fleuves d'Allemagn< qiiii n'offrent -pas ainsi que lie Rhin, l'avar tage d'uin débit régulier,seront aussi joints a Danube.. Quant au prolongement de la voi Rhin-Danube par chemin de fer, on sa quels tronçons importants sont déjà con; truits, et avec quelle rapidité ils peuvent s loindre... Je ne suivrai pas M. XXX dans ses dév< oppements.Cela nous entraînerait trop loir Toujours -est-il que, d'après lui, la voi Rihm-Danube, le Bagdad-Bahn, constitua raient bien la grande route économique d l'avenir, l'« épine dorsale » du monde d ttemain, qui, par ses ramifications, ferai dépendre d'elle la Suisse, « nœud de ch* mins de fer » et « gare d'eau », et... 1 Belgique, « qiui dépend de la Rhénanie, 01 font la Rhénanie dépend ». On pourrait objecter à cela qu'à côt Je cette grande route continentale (qui n'es pas faite), il y a là les routes maritime Tui sont, ©lies, au pouvoir de l'Entente, e lui ont, soir la route continentale, l'avan lage d'être infiniment plus économiques e l'être toutes faites. Il est à remarquer qu i'Austro-Allemagne n'a rejeté ses espoir fers la route terrestre que depuis qu'ell 1 senti que le monopole des routes de 1: ®er aUait lui échapper définitivement Mais acceptons la thèse de XXX; admetton l'importance capitale de la voie Rhin-Danu be, Badgad-Bahn, etc... Que conclure ? **+ Je reprocherai à l'autour de l'article d< ne pas conclure diu tout, et de laisser 1( lecteur souis l'impression que la Belgiqut peut être exposée à accepter l'inévitable suprématie économique des .Puissances cen frêles, puisque celles-ci possèdent cet ins fument incomparable : la voie Rhin-Da ^ube. Je suis persuadé que cela n'est pas ^ns l'esprit de l'auteur. Mais, en ces temps cj. on ne saurait trop prendre de précau ^i°ns avec les idées. « Pout la Belgique, dit.-il„ et les autres ^Uôns voisines du « Mdtteleuropa », le pro jlème consiste à mettre en parfait accorc '^térêt économique avec l'intérêt natio H à recouvrer la prospérité, tout en gar l'indépendance. Et il n'y a pas deu> Sofetions.de ce problème, il n'y en a qu'une °''fenir l'accès à la voie Rhin-Danube, ei Prenant le maximum de garanties contrc 'Agression militaire, quels que soient le: tojvens que celle-ci mettre en œuvre. » Et plus loin : Quelques hommes, bien intentionnés, certes, combattent toute jonction de notre réseau fluvial à la voie. Rhin-Danube,ils estiment qu'on préparerait en la réalisant, une nouvelle invasion des armées allemandes et la conquête de notre sol. C'est méconnaître la « Fatalité » » géographique ; c'est donc mal poser le problème que de le poser ainsi ! Qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas de canal à grande section ,s pour unir au Rhin la Meuse et l'Escaut, la Belgique et la Rhénanie dépendent intime-; ment l'une de l'autre. Leur est-il possible de 6 se confédérer avec égalité de droits, consé--■ au-ence de l'égalité d'aports ? Hypothèse in-1- vraisemblable ou éphémère ! Or, toutes deux répugnent à se soumettre et aspirent à com-u mander. En d'autres termes, le problème Bel-5. gique-Rhénanie est un problème de forces. Si la Rhénanie est" la plus .forte, elle s'efforcera ■ de dominer dans notre pays, et, quand elle l_ y sera établie, elle exécutera sur notre sol ir tous les travaux qu'elle jugera utile à ses » activités économiques. Ce qui importe donc, ce n'est pas que nous refusions de creuser un 1_ canal ou de poser des rails dans la direction , dur Rhin et que nous renoncions aux immen-ses avantages de communiquer avec une « veine maîtresse », avec « une artère principale », avec « l'épine dorsale du monde ». 1- Ce qui importe c'est que nous possédions des 5- soldats dont -le nombre, l'ardeur, la. disci-a oline, la science et l'armement correspondent aux dangers que nous courrons, ce qui importe, c'est que nous nous outillions le mieux Y possible le travail national afin que, produi-1- sant beaucoup et à arand profit, nous pourvoyions complètement à notre sécurité tout en nous, enrichissant. [" Je vois bien que XXX compte que nous e serons les plus forts et que la Rhénanie e (qu'il faudrait d'abord détacher ~TAlle- ;- magne) • a Qui ne le souhaiterait avec lui ? Cela sup- e pose de notre part unê victoire écrasante, ' L une Allemagne réduite à merci. Mais si cette éventualité ne se produisait pas, si ' è l'Allemagne vaincue demeurait quand mê- e me une grande puissance, ce qui, après lt tout, n'est pas impossible ? Si malgré la a victoire de l'Entente la « Rhénanie » .v . t ... s pourrions-nous ad- t mettre, au nom des intérêts économiques, s une réconciliation quelconque avec ce peu- l- pie ambitieux, cupide et dominateur qui e n'a jamais pu avoir aucun ami, mais seu- ? lement des sujets et des vassaux ? Achète- | rions-nous par l'abandon de notre liberté, , dé notre dignité de peuple, par l'oubli de [1 nos morts le droit de faire passer nos mar- 1 chandises par la voie Rhin-Danube ? Quel e est le <£elge digne de ce nom qui ne se ré- volterait à cette idée ? Le premier point est d'être libre, le premier point est d'échapper à jamais à l'influence allemande, parce que l'influence allemande c'est le joug. Pour cela M. XXX compte sur le [ nombre, l'ardeur, la discipline, l'armement e de nos soldats, et cela montre qu'au fond nous sommes d'accord l'un et l'autre, mais e il est trop évident que, quel que soit l'ef-e fort militaire que nous pourrions fournir t dans l'avenir, si l'Allemagne restait en . état de reprendre un jour ses projets am-^ bitieux nous ne pourrions pas grand'chose 2 sans l'assistance de nos alliés actuels. Ce n'est donc pas vers la voie Rhin-Danube § que nous devons porter nos regards, t Avons-nous vraiment si grand besoin 3 d'elle, d'ailleurs ? Si la voie Rhin-Danube t (à créer) nous échappait, la route mari- - time dont disposent les puissances_ de t l'Entente ne nous resterait-elle pas ? I/in-3 terland du port d'Anvers n'est pas seule-3 ment le pays du Rhin, c'est aussi et sur-î tout le Nord-Est de la France ei une union t étroite et librement consentie avec des voi-. sins qui, eux, ne menacent pas notre indé-5 pendance et à qui nous attachent les lîens - du sang versé en commun pour la même cause, aurait des avantages matériels au moins aussi considérables que ceux que nous pourrions renouer avec des ennemis qui ne viseront jamais qu'à nous dominer. Mais il ne faut pas que cette idée puisse même nous effleurer. Un peuple qui'ou-blierait l'injustice que nous avons subie et les crimes qui ont été commis par les Boches sur notre sol, un peuple qui serait infidèle au. souvenir de ceux de ses enfants qui sont morts poi;r lui serait indigne de vivre. Au reste, toutes ces hypothèses parais-senf bien vaines. Ou nous serons vainqueurs avec l'Entente, et alors nous recueillerons les bénéfices de notre fidélité et nous aurons à notre disposition les routes maritimes sinon la route du Rhin, ou — ce qui désormais me semble impossible — nous serons vaincus avec eile, et alors nous serons les premiers à être réduits en esclavage, et la vie pour "nous ne vaudra plus la peine d'etre vécue. Je sui: persuadé qu'au fond XXX... est du même avis, L. Dumo*it«Wildert. Ily a quatre ans... , Il y aura lundi quatre ans fc-3 que, par une radieuse matinée, Bruxelles vit une revue, mili-taire comme elle n'en avait I jamais vu. Ceux qui se trou-I liaient le 20 mai 1914 à l'avenue de Tervueren n'ont certes pas oublié ce spectacle de force et de beauté auquel le printemps et le soleil avaient ]ait un cadre merveilleux. Précisément, un des témoins de cette démonstration militaire vient d'en évoquer le souvenir dans des 'payes pleines de couleur.A l'occasion de la visite du roi Christian le Danemark, écrit Miles dans sa brochure > Le baron de Broqueville et la défense na-ionale », la sixième division d'armée et la iivision de cavalerie devaient défiler devant a population, toujours friande de specta-:les militaires. Mais ce qui faisaii l'intérêt ;t la beauté de cette fête, c'était l'idée qu'elle •eprésentait pour le pays quelque chose de plus qu'une parade protocolaire ; dans" le prestigieux décoif du soleil printanier, le léfilé des régiments .de l'armée nouvelle était a manifestation éclatante de l'effort et des progrès accomplis depuis peu. Les troupes »e présentaient, en effectifs serrés, dont l'aspect contrastait avec celui des unités sq-ue-ettiques d'autrefois. La division d'armée et es brigades mixtes d'infanterie et d'artille-•ie, de formation récente, se montraient au :omplet avec leurs cyclistes, leurs mitrail-eurs, leurs pontonniers, leurs pionniers, eurs télégraphistes, leurs cavaliers et leurs ;endarmes. Les parents reconnaissaient leurs infants parmi les 1guides à culotte rouge et lU noir colback, parmi les lanciers à l'élé-;ant sha.pska, parmi les grenadiers, les ca-abiniers, les alertes pioupious de la ligne. L'armée, devenue vraiment nationale demis la généralisation du service en 1909 et ii 1913, apparaissait, dans ses uniformes pit-oresques et chatoyants, comme l'incarnation le la Patrie, désireuse de vivre et de s'épa-louir. Aussi, quand se profila la haute si-liouette du Roi, monté ,sur un cheval noir alparaçonné d'or, cette foule bruxelloise, jais si froide dans les cérémonies publiques. iarut sentir la signification profonde de la ournée. Une tempête de : « Vive le Roi > » e » Vive l'armée 1 », éclata dans l'air, et uivit le pompeux cortège le long de l'ave-ue fleurie; l'attaché militaire allemand qui uivait l'état-major royal, dut en tressaillir 'il était doué de quelque psychologie. Elle ccompagna chaque régiment qui passait 'un air martial au son des marches tradi-onnelles, baïonnette au canon et drapeaux éployés. L'opinion comprit devant cette le-on de choses ce qu'avait produit le travail nlassable du département de la Guerre et de Etat-Major ; adversaires et amis du minis-re ne lui ménagèrent pas les éloges. Les manoeuvres du camp de Beverloo ac-entuèrent l'impression favorable ainsi créée 'on pouvait dire que le vieil esprit antirol-.tariste qui avait dominé si longtemps en lelgique était frappé à mort. Il était temps. Moins de trois mois après, es soldats en qui la foule bruxelloise avait alué la force de la patrie te battaient outre les armées du Kaiser et ruinaient < éfinitiyement par leur héroïsme les plans e domination de l'Allemagne. 1 i LES FOUS \es fous, dans les préaux, poursuivent leur [Chimère, Zn rêvant d'un pays dont ils seraient les [Hois. lt sous le pallium de leurs cerveaux [étroits, Is ont imaginé de rénover Brumaire. 'entends complaisamment celui qui m'énu- [mère tes arrêtés futurs, qui fixeront nos droits ; ■■t bien que prévenu, je l'écoute et le crois, :t je me jette au pied de son trône [éphémère. 'ar leur délire est calme, et les fous sont [heureux. lui effort n'est stérile ou trop noble pour [eux- : 'es modernes Titans soulèveraient le | Globe I 'admire In. fenyiir d< leur tpsanilé ; .eurs nrslr.i h^iiJiJs qui vous indiquent [l'aube )v jour d v - in Fraternité. ùeati Paniasl. û is QueslioD si lai» • Les Belges résoudront facilement! cette question entre eux par droit et par raison 3iT A ROME DANS OH DISCOURS TRÈSi APPLAUO! LE DÉPUTÉ ÙEORCÙS LOCIAND La Revue d'Italie a public, dans ton dei^] lier numéro, le texte ae la conférence don-, | lée .par M. le députe Georges Lorand a, Home, au cours de la réunion organisés par la Ligue italo-belge au théâtre Argon* ina, en l'nonneur de la magistrature belge», it de sa résistance aux manœuvres akti-; àstes. Ce sont des pages éloquentes qui font' îonneur au patriotisme de M. Georges Lo* ■and. Le député libéral de Virton a"eu de3 iccents émouvants pour célébrer la résis-, ance unanime de notre peuple tous les1 issauts et à toutes les entreprises de l'en.1 îemi. Nous sommes heureux de pouvoir reproi. luire ici de larges extraits de ce discours,, fui valut au nom belge de si chaleureuses ivations, et nous ne douions pas que l is ecteurs du XXe Siècle n'a,pplaudissent aveo tous les déclarations patriotiques de M.,' ^orand. Chacun a fait son devoir Dès le début de sa conférence, M. Lorand. ■ te,nu à souligner que la Belgique, dès agression allemande, s'est trouvée una-*, •îme, sans une minute d'hésilation, sur le-«Voir qui s'imposait. La décision fut spontanée, unanime ; c.ha- ' un Ht son devoir tout entier et, dans les. lalheuirs, qui ont fondu, sur .notre patrie,.' elte constatation que le monde a faite avec ous est à la fois notre consolation et notre* erté. (appt.) Comment chacun fit son de- Ie savez ; ]a résistance à. outrance it décidee instantanément et à ^unanimité.1 nacun savait notre jeune 'Roi un honnête i omme animé en tout des intentions les plus roites et uniquement préoccupé do faire son' e^von*. Ces -qualités qui l'avaient déjà reradiu/ ympathique à tous les Belges, étaient les ualités maîtresses dtô la Nation et il l'inicar-uit admrrabLemeftrt ; mais personne n'avaifc evine en lui, sous des apparences d'extrômo lodiestie et presque de timidité, cette âme da eros qui en a fait l'âme même de la dé-tnse nationale et qui lui a valu, avec l'affec-on et la reconnaissance de ses concitoyens^ admiration enthousiaste dont il est. r'obfjelï ms tout le monde civilisé. (Acclamations.) es ministres sont mes vieux ennemis que j0 •mtoats depuis trente ans et que j'aurai sut-être l'occasion de combattre encore land nous aurons libéré la (patrie ; mais, îsque-là, il. n'y a plus de question de parti )tre les Belges ; il n'y a que des Belges roitement unis pour la défense de leur pays. ■'ifs applaudissements.) Et je n'ai qu'une iose à dire du gouvernement belge, c'csC i'à l'heure du péril national, il fit purement simplement son devoir (appt.) ; et chacun fit diei même dans la mesure de ses moyens »puis le plus_conservateur des paysans fia.-ands jusqu'au plus socialiste des ouvriers allons. Hommage à nos héros civils Après avoir rappelé les horreurs <dê nvasion, M. Lorand a retracé l'histoire^ ) la courageuse résistance du peuple cap-f aux emprises de l'ennemi, et ,il a fait' xplaudir quelques noms partie,udièremenfr inérés. Vous avez acclamé à bon diroi.t l'illustra irdinal Mercier qui a été, avec le Roi, com-e le symbole même de la résistance et. de lai otestation du droit, qui a multiplié les le-ns de civisme pour soutenir le courage dei lis, donné lui-même à tous le plus bel en-:gnerneht diu devoir, celui d,e l'exemple, etJ i a été comme les évêques d'autrefois con-î les anciens Barbares, le defensor rjvîidtis. pplaudissements.) Vous avez fêté l'an der-5-r mon collègue, confrère et ami le bâton-zt Théodor, qui avait fièrement revendions*.' i nobles traditions de notre ordre et qui'i fut puni par une longue déportation etil s privations qui ruinèrent sa santé sansl attre son courage. ; ■ ' savez tonn que le bourgmestre deii uxc.'îe.:-, Max, cr* depuis titot --.ns et demjf porté en Allemagne pour avoir c'iirageuH nent oppose un démenti à un Allemand? i mentait*, naturellement Crirea), ot. essayai* lui attribuer des conseil» de décourcuge^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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