Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 18 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ww76t0jf6p/
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Année N. 236. Directeur-Fondateur ; François Oiyfr. Jeudi 18 Avril 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTSi Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminësingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait LETTRES DU HAVRE Le remaniement des attributions ministérielles — Le rôle de la Presse — Le mutisme du Parlement — La fraternité à l'armée — Le ministère de la guerre sous les obus U Belgique à Sainte-Adressi Sainte-Adresse, le 29 mars. En vous signalant, dans une de mes det nières lettres de Sainte-Adresse, la néce« sité impérieuse d'un remaniement des attri butions ministérielles, j'ai — et ce n'était n mon intention, ni certainement celle de Nouvelles — porté ombrage à plusieurs mera bres du gouvernement, en ce sens qu'ils ; ont vu une critique de leur action person nelle. Ce n'est certes la faute d'aucun de no ministres en particulier, si les attribution qui leur sont dévolues n'ont pas été rema niées suivant les impérieuses nécessités di temps de guerre. Et nul ne dira que le ministr de l'Intérieur, ou son collègue de lajustie« ou bien encore le Ministre des Sciences e Arts, n'ont pas, respectivement, une tâch qui corresponde à leurs facultés ni à leu activité. Je dirai même que chacun d'eu a su s'employer de telle manière que leu temps est plus qu; mesuré. Mais il est de gens pour croire que l'on pourrait l'employe de manière plus adéquate à leur initiativi créatrice et productrice. 11 serait injuste de penser, et de croire que chacun d'eux ne met pas, dans l'exé cution de la tâche qui lui est imposée, uni ardeur et une conscience parfaites au poin de s'attacher à des menus détails qui, dan: les circonstances habituelles de la vie mi nistérielle, pourraient paraître inférieurs C'est ainsi, paf exemple, que très vailla ment, M. Paul Berryer est parti au froni depuis dix jours et préside lui-même, er pays non occupé, à l'évacuation des popu lations civiles menacées de bombardemen et de deux de nos hôpitaux civils, dépen dant, comme on le sait, du Départemen de l'Intérieur et qui se trouvaient sous le fet de l'ennemi. Mais, là n'était pas la portée de nos ob servations. Si, dans sa sphère d'action, CHAQUE ministre remplit tout son devoir, les minis très réunis, TOUS les ministres, ont le tor gravp de ne pas envisager la situation soui «on jour réel ; de ne pas se rendre compte qu'il faut réformer, de manière complète e sane retard, les attributions dévolues au: Départements du temps heureux de la paix Il y a quatre d'entre ces département! dont l'existence est indispensable, même en temps de guerre; ce sont : la Guerre les Affaires Etrangères, les Finances et les Colonies. Ne croirait-on pas rêver vraiment en son-géant que, comme si nons étions encore rue de la Loi (pour gouverne, et ceci pour ceux qui ne le sauraient pas, nous nous trouvons sur le rocher de Sainte-Adresse] il existe toujours^ Un ministère de l'Agriculture et des Travaux publics ; Un ministère des Sciences et Arts; Un ministère des Chemins de fer, Postes, Télégraphes, Téléphones et Marine; Un ministère de l'Industrie et du Travail ; Un ministère de la Justice ; ' Un ministère de 1 Intérieur. Au lieu de transformer tout cela en réalités correspondantes aux besoins de l'heure, on nous a dotés, en plus: D'un ministère de l'Intendance Civile et Militaire ; D'un ministère des Affaires économiques ; D'un ministère de la Reconstitution nationale ! Quand iysus serons à vingt, nous ferons une croix ! Et de deux choses l'une : ou bien ces nouveaux ministères ont pris à tâclie de veiller aux besoins de la guerre et aux nécessités de demain, ou bien ils font double emploi avec, au moins, quatre des ministères précités. Sont-ce ceux-ci qui n'ont rien à faire ou bien ceux-là qui derront faire le travail de ceux-ci ? En tout état de cause, il y a double emploi pour nombre de nos Départements. Un haut fonctionnaire, qui est la sagesse même et, en même temps, un des plus remarquables juristes que compte le pays, me disait ce vendredi matin : ",Je me demande ce qu'on va bien pouvoir imaginer encore pour compliquer les choses ! Nous avions des commissions qui fonctionnaient parfaitement et avaient éia-» ^eS arrctés-Iois qui recevront l'indiscutable approbation des Chambres au retour. Voici qu on a imaginé des comités de guerre, ou tout doit être remis sur le métier. Cela ne suffisait pas! Voici que le Ministère de •a Reconstitution nationale a amené une série de professeurs qui, à leur tour, repren-ent le travail; puis, c'est le conseil des ministres réunis en cabinet qui délibérera... " Bref, on passe ton temps à faire et ;efaire... Tout cela parce que la-répartitic lu travail gouvernemental manque absol nerit de méthode... „ Est-ce que le conseil des professeurs q liège au Ministère de la Reconstitution N ionale ne pourrait pas constituer, ava! out, le Sanhédrin qui mettra de l'ordi lans les affaires? C'est évidemment ce qu'il faut attendi le lui. Souhaitons qu'il mène à bon pot :t promptement, cette utile besogne. Il aui >ien mérité du pays. Souhaitons, pour le surplus, que nos mi listres, un peu déshabitué évidemment d'er endre la voix de la Presse s'élever — aloi urtout que le Parlement lui même est mui lepuis tant de mois! — ne s'attardent ps i trouver, dans un aperçu de réformes qi >araissent nécessaires à bien des bons e; >rits, l'ombre d'une intention de critiqu PERSONNELLE. Un ministre est, généralement, un homtc }ui vit dans une tour d'ivoire. Ceux qi 'approchent ont toujours la bouche e :ceur, puisqu'il s'agit de réclamer quelqu :hose de son obligeance, tout au moins d a bonne volonté. Et le quémandeur ainsi est toujours u îomme, lui, qui trouve— qui DOIT troi 'er — tout parfait. Petit à petit, la critiqu levient, et non pas seulement la critiqu nais la plus minime observation, insuppoi able. L'homme est ainsi fait. Les ministre ont des hommes, qu'on veuille bien 1 roire, tellement que les habitudes mêm îauvaises, finissent par leur devenir s£ rées. Pourquoi voulez vous, tout à coup, trou er mal ce qui va dejftis trois ans et de li ? ^Vraiment, ces journalistes ne sont-il >as insupportables?-!... N'en croyez rien, lecteurs des Nouvelle t n'allez pas penser surtout que ce que j iens d'écrire s'applique à aucun de no ouvernants. Tous, au contraire, sont persuadés de 1 écesssté de la presse, de son excellence, d e l'utilité de la critique — et j'ai l'assti ance que, comme ses devancières, cette pe ite chronique sera lue avec fruit par tou ios amis du gouvernement — car tous .sa ent bien qu'elle n'est inspirée que par 1 patriotique désir de préparer pour notr lalheureuse patrie de satisfactoires lende nains ! * * m Je vous parlais du mutisme du Parlemenl [ est muet logiquement, puisque dans 1 éance historique du 4 août, comme l'un d •s membres demandait quel était, au sens di ouvernement, l'attitude à adopter par les dé utés, le ministre de la guerre, chef du Ca inet, répondit que, dans' la pensée du gou ernement, les députés et les sénateur vaient pour impérieux devoir de rejoindr :ur arrondissement et d'assister leurs con itoyens dans les circonstances graves qu liaient surgir. Cependant, une soixantaine de députés e peu près quarante sénateurs, ont petit i etit, quitté le pays. Récemment ils avaien écidé de se réunir 'à Paris pour se con :rter sur les nécessités de l'heure. Ce!; îvait avoir un caractère strictement ami il et privé. Mais ne voilà-t-il pas que 1< irecteur d'une agence d'informations pari enne rencontre un de nos honorables fixe Paris. Il saisit très inexactement ce que i dit notre honorable et voilà lancé ur mard dont aussitôt s'empara la presse bo le, friande de tout.ee qui pourrait causeï îelque dissidence parmi les élus qui soni stés au pays et ceux qui sont réfugiés er lys neutres ou alliés. A en croire le com-uniqué lancé par l'Agence susdite, nos iputés et sénatenrs allaient se réunir, non is en un caucus, mais en véritable conseil Etat, tous les Ministres étant présents — ils nt quatorze ^portefeuille et quatre d'Etat — i on discuterait des arrêtés-lois qui, au len-:main des réunions, seraient soumis à la ^nature royale. " La session „ durerait trois maines, un mois... En présence de l'énormité du canard et n de couper eourt aux mensonges que la esse allemande avait brodés sur cette his-ire, il a paru que le plus simple était de nettre à de meilleurs jours la réunion WICALE de mars 1918. Voilà pourquoi, cmtanément, les organisateurs de la réunion t ajourné celle-ci. Ceux qui auraient pu craindre une secon-, et il n'y en aura pas eu, nous en avons la rsuasion, que le gouvernement put s'ins-er des volontés des députés et sénateurs lés, comme le voudraient certains Van-perre et Van Cauwelaert, peuvent se raser.-es yeux de nos gouvernants sont to»r-i vers le pays occupé, vers ceux qui souf frent là bas, vers les sept millions de Bel ges dont la volonté et les désirs seuls comp teront au retour. Ils l'auront bien compris les Belges dt pays occupé, quand, il y a un mois, au len demain de la décision de nos magistrat; dignes de héros de Plutarque, comme 1< proclamait l'éminent professeur van Hamel le gouvernement leur envoya sa fière e énergique proclamation ! Les quelques rarissimes personnages qu avaient tenté d'accréditer l'idée qu'il fallai créer une commission composée des Van deperre, Van Cauwelaert et autres Hoste, er furent pour leur courte honte, la voix dt pays s'etant fait entendre tellement haute e puissante qu'ils sont rentrés sous terre, euj et tous leurs hommes de sape, quand nou: disons tous, ils sont bien dix >ou quinze !.. Idem pour ce qui concerne les régimenti flamands. C'est à l'unanimité que nos mi nistres ont rejeté la pensée de vouloir créci dans notre armée ce germe de division cher à quelques électoralistes. L'armée, malgré les vagues essais de division tentés ça et là et où l'on retrouve bien vite l'argenl boche — on pense bien que les Allemands qui ont mangé des millions à vouloir créei le défaitisme en Amérique, en France, er Irlande ou en Italie, n'ont pu oublier 13 Belgique — n'a jamais été plus unie, plus fraternellement, plus étroitement unie qu'aujourd'hui. MM. les Boches l'ont pu consta-ter, ils le constatent encore tous les jours, Je veux vous en donner une preuve officielle et nouvelle dans cet ordre du joui que, tout récemment, le Ministre de la Guerre, lançait à ses officiers : Messieurs, "J'ai eu fréquemment la grande satisfaction de constater la bienveillance dont sont empreintes les relations de nos officiers avec leurs soldats et la respectueuse sympathie que ceux-ci témoignent à leurs supérieurs. Cette sympathie, qui honore à titre égal le chef et le soldat, naît surtout de la sollicitude dont le premier entoure le second dans toutes les circonstances de la campagne."Ces sentiments se sent développés de plus en plus dans l'armée belge, par suite de sa situation spéciale résultant de son éloigne-ment du sol natal et de l'absence prolongée de nouvelles du foyer. Or, nos soldats ont subi et continuent à subir plus que d'autres les durs effets de la guerre ; il importe donc d'entretenir soigneusement intact cet esprit de solidarité, de mutuelfe estime, de confiance réciproque qui est une de ses principales forces. "Je suis convaincu que tous les officiers auront à cœur de maintenir ces relations. "Parler fréquemment avec les soldats, les entretenir de leurs parents, s'inquiéter de leur bien-être moral et physique, s intéresser à leurs jeux et récréations, en un mot s'occuper de tous en général et de chacun :n particulier, c'est ainsi que l'officier contribue SANS QU'IL EN NUISE DU RESTE \ LA DISCIPLINE, à fortifier les liens qui l'^tachent à ses hommes et à conserver intact le moral élevé que nous admirons chez sux. "Cette sollicitude est particulièrement due sux volontaires des centres d'instructions qui, pins jeunes, moins expérimentés, sont souvent exposés à ressentir davantage, à leur arrivée au camp, une certaine impression d'isolement et d'abandon. "J'ai pensé qu'il n'est pas inutile de faire :es recommandations à l'entrée d'une saison pendant laquelle la troupe ressentira plus /ivement la rude vie d'une campagne de longue durée. „ * * * A propos du ministre de la Guerre, il rient de lui arriver une bien ennuyeuse léconvenue. Successivement colonel, puis général, au front depuis le début de la guerre, le Lt général de Ceuninck ne voulut jas songer à quitter ce front, lorsque le Roi ui offrit le portefeuille de la guerre. Il illa s'installer quelque part au diable vau-rert, devant les lignes allemandes à peu >rès; beaucoup plus loin en tout cas que 'Etat-Major de l'armée. Il fit arriver près le lui tout le personnel possible des bu-eaux du Havre, prit, à part deux officiers estés au Havre, tous les officiers de sou rabinet avec lui, et, bravement, exposa tout s monde aux obus et aux shrapnels... Et là, de six heures du matin à minuit, vec vingt minutes à midi pour déjeuner, out lt monde se mit a travailler d'arrache-n'ed.De temps à autre, il fallait aller se garer 'importe où, car le ministre avait refusé u'oti créât des abris pour lui même et our son personnel... Cela marcha tant bien que mal; lorsque autre matin, une bombe incendiaire d'avion jmba si malencontreusement qu'elle alla : loger dans un des baraquements en bois ans lesquels le Ministère de la Guerre ielge est installé " au front „ ! Le malheur voulut que, précisément, des aquets de dossiers fussent arrivés du Hâ-re, contenant notamment les états de ser-ice de plusieurs centaines d'officiers, eni ue des nominations et promotions qu evaient sortir le 26 mars écoulé... En quel ues minutes, le tout fut, avec le reste 'ailleurs, la proie des flammes ! Les nominations et promotions — et elles evaient êtres très importantes — seront :mises à des temps meilleur»; et, en atten- t hepoehs & mm § COSTUMES et :: PALETOTS :: DEMI-SAISON depuis f 35.—. LA HAYE ROTTERDAM Hcfweg 11. Hoogstraat 35l Nouvelles du Jour " j — II n'y aura plus qu'une seule armée d< la mer aux Vosges, sous les ordres du géné ralissime interallié Foch. L'armée belge elle aussi s'est soumise à cette autorité : le gé néral de Ceuninck, s'il faut en croire l'édition de» Paris du New-York Herald, quitterait le ministère de la guerre pour prendre U tête des divisions belges. — La situation nécessite d'ailleurs des me sures radicales. Les Allemands, dans le dé sir évident et avoué de faire donner l'armée de réserve dont dispose le généralissime Foch, ont augmenté encore leur pression en Flandre et continué leur avance en oc- , cupant successivement Wytschaete, si tué au N. de Messines et B a i 11 e u 1. le gros bourg de la Flandre française a lî kilomètres N.-O. d'Armentières. Ils ont pris pied même dans Meteren, à 5 kilom. I K). de Bailleul, aggravant d'autant la me nace sur Hazebrouck. Les journaux français rendent unanimement hommage au remarquable sang-froid de Foch,/refusant de se laisser entraîner dans le piège que lui tend l'ennemi, laissant au contraire celui-ci s'user en longs efforts et attendant l'heure pro> pice et décisive pour" lui lancer dans les flancs le3 régiments de la victoire. — Bolo sera fusillé demain matin dans les fossés de Vincennes. — Le bombardement de Paris continue; il y a eu hier 11 morts et 36 blessés. — La Chambre des Communes a voté en 3è lecture le bill sur le renforcement JSo effectifs proposés par Lloyd George, avec une majorité de 200 voix. — Le Reichstag a commencé hier sa sej-sion d'été. * — Le baron Burian a été nommé en remplacement du comte Czernin comme ministre des affaires étrangères d'Autriche. — Les Alliés ont repris 10 villages aux Bulgares en Macédoine. — Les Anglais ont coulé 10 trawlers allemands dans le C^ttegat. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. EN HOLLANDE j Les Pays Bas acceptent l'offre américaine Le ministre Loudon a annoncé que le gouvernement hollandais est décidé à accepter l'offrent de l'Amérique en ce qui concerne les navires Hollandia, Juno et Java. Le gouvernement hollandais essaie d'obtenir de la part des Allemands l'assurance que les navires devant se rendre en Amérique pourront naviguer librement. A LA HAYE Les victimes des émeutes Les funérailles de la victime des émeutes de vendredi dernier Hamerstraat, ont eu lieu ce mercredi à 11 heures au cimetière communal.On avait cru d'abord que c'était un Belge, qui avait été tué, alors que c'est un Hollandais nommé L. Q.Jans, âgé de 27 ans et portier à la Bell-Tel. Manufacturing Co à La Haye. Les funérailles de la seconde victime, nommée Adrienne Huegen, âgée de 16 ans, ont eu lieu ce matin également au cimetière catholique. dant qu'on rétablisse les dossiers des intéressés — voilà, vous le pensez, qui ne sera pas vite fait! — le Ministre de Ceuninck est allé planter ailleurs sa tente, un peu plus loin du front. Il est établi, péremptoirement désormais, que ce n'est pas le général de Ceuninck qui a peur des obus. C'est égal il est, parait-il, bien malheureux le brave général! Lui qui était si fier de ses formules ministérielles portant ces mots : MINISTÈRE DE LA GUERRE AU FRONT Il va devoir faire imprimer du nouveau papier ! Il est vrai que l'incendie a tout dévoré. Il a fallu, du Hâvre, envoyer dare dare par autos... du papier et des machines à écrire... "Et l'on prête au général ce propos, qui montre bien qu'il n'est pas de ceux qui s'entêtent inutilement et quand même : — Et puis, aurait-il déclaré, le ministère de la guerre de France est à Paris, rue St-Dominique ; le War Office est en plein Londres, pourquoi ne serais-je pas comme mes collègues français et anglais, près des autres ministres et de mon ministère à Ste-Adresse. ,La preuve est faite que le front n'est pas la place des Départements ministériels!...On voit que le général est un sage ! VENI. f*> ;VVK - ?' - ^ !Wos Ectiosj J a Alphonse XIII obtient la grâce | de dix-huit Belges Une dépêche de Madrid en date du & avril annonce eette heureuse nouvelle qujl ravivera notre sincère hommage de grati« tude envers l'Espagae : Le roi d'Espagne, intervenant auprès des autorités allemandes de Belgique, a réussi! à obtenir la grâce de dix-huit Belges, suijl les vingt-six qui avaient été récemment! condamnés à mort à Anvers et parmi lesquels beaucoup étaient prêtres. Alphonse, XIII poursuit ses démarches pour que lés! huit autres soient également graciés. L'intérêt national au Congo Une belle assemblée au premier rang dç laquelle on notait le ministre des Colonie»; et Mme'Renkin, le ministre d'Etat Coore,<! man, de nombreuses personnalités belges françaises et anglaises assistaient à la con* férence de notre confrère M. Fuss-A moré5 au Havre, sur la nécessité d'une ligue pour, la défense de l'intérêt national en Afrique, Cette réunion se donnait sous les auspP-ces du Cercle Colonial Belge du Hâvre. >, Le conférencier exalta la dynastie nationale dans Léopold 1er le Sage, dans Léo? pold II, créateur d'énergie, grand patron des coloniaux et des nationalistes; drfh* Albert 1er, .chef valeureux et champion dut droit et de l'honneur. Il rappela les atti-ques dirigées contre notre œuvre colonisatrice par le fameux Casement, pendu pouf trahison, et par Morel, calomniateur de 1^ Belgique et de son roi pour le plus grand profit de l'Allemagne. Il s'éleva enfin avec énergie contre Ie$ hommes qui voudraient enlever le Cong# à la Belgique en l'internationalisant. L'assemblée ratifia par des applaudisse», ments les félicitations décernées au confé* rencier par M. le ministre Renkin. n Un village belge t\ S Pour aider les Belges exilés à résoudre l'épineuse question du logement, la Croix*] Rouge Américaine fait construire au Hâvré# sur le plateau de Sainvic, un "village belge ^ comme nous l'avons dit déjà. Cent cinquante maisons environ comprendront, chacuntf; deux, trois, quatre chambres spacieuses, lf y aura deux écoles, une coopérative, una maternité, une salle des fêtes. L'on travaill| à la construction d'une route, à Padductiot* de l'ean potable et de l'électricité. Les pr<!-; mières maisons seront achevées etmeublééf en juin prochain. Une ingénieuse solution \ recueillie par la Liberté: On parlait tout dernièrement, dans un sa* Ion parisien, des difficultés éprouvées par lé; rgouvernement quant à l'entente avec l'Allemagne pour l'échange des prisonniers. — Si j'étais le gonvernement, dit alor» une vieille dame au robuste bon sens, je sais bien ce que je ferais. — Et quoi donc, s'il vous plaît? — J'exigerais l'échange des prisonniers " au poids Etant donnée la façon dont\ nous traitons IeB leurs et les privations! qu'ils infligent aux nôtres, il est hors dçj doute que nous pourrions récupérer ainsi! trois Français pour un Allemand ! Prononciation ! $ Beaucoup de personnes se demandent comment on doit prononcer le nom du nou« veau commandant en chef des troupes fran< co-britanniques, Foche ou Foque. Ce nom, comme tous les noms du Midf. de la France à même terminaison, doit se prononcer Foche. La mort d'un savant luxembourgeois Récemment est décédé à Gand, Louis-Ni,< colas Vandevijver Grau, ancien professeur â l'Université française de cette ville. Le défunt, qui s'était fait un nom comme météorologiste, était né à Strassen, Grand-Duché de Luxembourg, le 30 janvier 1860. Sa compétence en météorologie le fit désigner en 1906 pour les fonctions de directeur de la station de géographie mathématique annexée à l'université de Gand. Les " Annuaires,, de la station qu'il publiait régulièrement et où il consignait ses observations, resteront des modèles du genre. Le centre de sa vie et de son activité était l'Université. Aussi, lorsqu'en 1908, après la mort de Lancaster, le ministre des sciences et des arts lui offrir; la place de directeur de l'Institut meteoro: logiqde annexé à l'Observatoire d'UccIe, déclina-t-il cette offre, pour rester a Gand: Il fut jusqu'à la fin un des plus actifs se» crétaires techniques de la Société belge d'astronomie, dont il dirigeait la partie météorologique, avec la collaboration de M. Bertyn, de l'Observatoire d'Uccle. CommÇ; professeur de physique et comme météord» logiste, Vandevijver a écrit maints travaux d'une clarté peu commune et qui révèlent, tout ensemble un talent personnel et des vue* originales. C'était un homme d'action etl d'initiative. Il va «ans dire que ce savant! s'est obstinément refusé à reprendre cours à l'université boche.

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