Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 19 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s46h12wp5p/
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4 e Année N.237 Directeur-Fondateur : François Olyfr- Vendredi 19 Avril 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mol 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : - Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilheiminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait Le Jubilé Ernest Solvay ■ nr A l'occasion de son 80e anniversaire de naissance, M. Ernest Solvay, président du Comité National, a offert un repas spécial aux élèves des écoles de l'agglomération bruxelloise qui bénéficient du repas scolaire, soit à titre payant, soit gratuitement. Ce repas, a consisté en la distribution à chaque écolier d'un biscuit au lait de 50 grammes et d'une tablette de chocolat de 25 grammes, qui a été servi gratuitement, mardi 16 avril. D'autre part, le service de l'instruction publique de# communes respectives de l'agglomération bruxelloise, a invité les membres du personnel enseignant à consacrer, ce jour, une leçon de causerie à la vie et à l'œuvre de l'auguste octogénaire, M. Ernest Solvay. A cet effet, il a été remis à la direction des écoles du Grand-Bruxelles, une copie de la notice biographique d'Eraest Solvay, ,rédigée par les soins de l'Administration communale de Schaerbeek, laquelle a tenu à rendre un hommage particulier au grand industriel belge, en commémoration de la première usine Solvay, établie sur le territoire de ce faubourg. Les journaux de Bruxelles consacrent à M. Solvay des articles où nous trouvons les renseignements suivants : Aujourd'hui, le titre le plus pressant de M. Solvay à la reconnaissance générale est d'avoir eu l'initiative de la création du Co-. mité National. Cet organisme devait être dirigé par les donateurs et comprendre, pour pouvoir vivre d'une existence légale en dehors des agitations de conflits, la collaboration d'appui des ministres des Etats-Unis et d'Espagne, ainsi que le concours de la Société Générale et de quelques hommes entreprenants. Ainsi fut fait, grâce à la bonne volonté de Leurs Excellences MM. le marquis de Villalobar et Bra,nd Witlock, ainsi que de \ MM. Jadot, Francqui, Adolphe Max et E. Janssens. Pour donner à l'œuvre son atmosphère de sécurité et de confiance désintéressée et prosélytique, M. Solvay s'offrit à verser un million le jour même de la fondation. Le Comité vit le jour et, dès ce moment, la carrière fut ouverte à son activité propre. * * * Malgré son âge avancé, l'inventeur de la soude ménagère est resté d'une grande verdeur de corps et d'esprit. En 1914, ce n'était encore qu'un jeu pour ïui, malgré les ans, de se rendre à pied de son spacieux», parc de la rue des Champs-Elysées à sa maison de campagne de La Huipe. Quant au sport alpin, il l'a commencé assez tard .(1894), en compagnie de son distingué secrétaire, M. l'ingénieur Charles Lefébure. Et il s'y faisait remarquer parmi les~plus intrépides. " Nous le voyons entrer dans la carrière à un âge où bien d'autres n'aspirent plus qu'au repos, se plaire aux courses les plus rudes, affronter avec délice la pluie, la neige et la tourmente, faire à soixante-cinq ans accomplis l'ascension du Cervin „ , écrivait M. Puiseux, vice-président du Club alpin français et astronome. Les journaux affirment que plus d'une fois le grand industriel philanthrope s'est rencontré avec le Roi et la Reine, grands alpinistes également, dans les^cabanes de la Suisse et du Tyrol avoisinant les cimes. La Revue de Belgique du 15 janvier 1889 et Nos Contemporains (1904) ont retracé la carrière industrielle de l'inventeur de la soude Solvay. On retrouve dans ces pittoresques biographies toutes les passionnantes péripéïift qui rendent si intéressantes la vie iaborieuïè et la ténacité courageuse et obstinée des inventeurs. Tous ne furent pas, comme lui, appelés à recueillir le bénéfice de leur» longs et âpres travaux. 11 est à espérer que quelque biographe avisé fera de la vie de notre- illustre concitoyen un de ces passionnants volumes auxquels s'intéresse la jeunesse et qui sont pour elle un stimulant et puissant exemple. Le livre aurait ses ïpisodes dramatiques dans les revers financiers que subit l'inventeur à certains mo-ments avant d'arriver au succès, par le type définitif d'appareil qui devait assurer sa fortune, ainsi que dans le récit de l'accident de laboratoire qui faillit lui eoûter la vie. * * 41 C'est en raison de la situation sur le territoire de la commune de Schaerbeek, place du Ma'rché, de la primitive usine où M. Ernest Solvay en 1862, en collaboration avec son frèr<^ Alfred et son premier chef de fabrication, le fidèle L. Açheroy, mit au point les appareils qui devaient détrôner le système Leblanc et permettre de traiter le sel marin avec l'économie que l'on «ait, qui allait faire connaître la soude dans le monde entier et valoir à l'inventeur sa puissance financière actuelle, que M. L. Bertrand, échevin de cette commune, a eu la généreuse idée d'intéresser le pays tout entier à une manifestation Solvay. La manifestation a toutefois été plutôt platonique, selon le désir formel du .jubi-*ire. Aucune réception n'a eu lieu^à l'excep-•on aes intimes et de la commune de schaerbeek, promotrice Une plaque commémorative a été apposée à cette occasion sur l'immeuble de la place du Marché, n. 5, et la place elle-même, débaptisée, «'appelle depuis quelques jour» " place Solvay „. De nombreuses sociétés de tous ordres ,ont envoyé de» adresses de félicitations, ainsi que les communes et les enfants des écoles. Le caractère de la fête a été surtout industriel, et il ne faut y voir que l'empressement à honorer un grand citoyen qui a toujours su faire de ta fortune un emploi profitable à la nation. Dans cet ordre d'idées, rappelons les magnifiques créations universitaires du parc Léopold, les instituts Solvay, de pharmacie, de physiologie, d'anotomie, de commerce, de sociologie, ce dernier dirigé depuis la mort de M. Waxweiller par un comité comprenant MM. Ansiaux, Barnich et Vander-velde, lesquels eurent toujours à leur tête des sommités scientifiques du pays, tels les docteurs^ Houzé, Jacques, Brachet, Demoor, Héger, et MM. waxweiler, Dony, De Lee-ner, Van Langenhove, etc. Une autre création Solvay, est l'Institut d'éducation populaire, avec siège ^ la Maison du Peuple, dont le comité directeur est composé de MM. Wauters, Barnich et Van-dervelde.» M. Ernest Solvay, sénateur en 1899, a défendu avec succès au Parlement les théorias d'avenir qui lui sont chères, entre autres le Productivisme ou organisation des richesses, en vue d'une production maximum obtenue au prix minimum, par le moyen d'un bilan social uniforme universellement appliqué ; et le Comptabilisai, ou suppression de la monnaie — au moyen de carnets de chèques— système qui serait a établir sur la même base que celui de» chèques de. la Chèque Bank de Londres, auxquels il ne manque que d'être délivrés par un établissement national officiel, qui accepterait d'autres valeurs que des dépôts monétaires,pour qu'il soit démontré dès aujourd'hui, et cela sur une immense échelle internationale, que l'or peut parfaitement se passér de monnaie, système qui, d'après M. Ernest Solvay, semble avoir acquis son droit de retraite. L'auteur a traité largement de ces sujets dans son ouvrage intitulé Notes sur ie Comp-tabilisme et le Productivisme „. Enfin, on a souvent entendu M. E. Solvay défendre, à la Société chimique, ses idées sur l'énergie vitale, sur la production et la transmission de l'énergie, exposées notamment dans son " Energétique ,„ en des pages où la profondeur des vues philosophiques le dispute à la rigueur et à la précision scientifiques. » • * Le cinquantenaire des usines Solvay et Cie fut célébré du 20 au 22 septembre 1913 avec un grand retentissement. On fit connaître à cette occasion que la production annuelle de soude suivant le procédé Solvay dépassait les 2 millions de tonnes et réprésentait plus des 2[3 de la production mondiale. Le prix qui en était de 400 fr. la tonne avant les découvertes de M. Solvay, était tombé à 50 fr. la tonne grâce à lui, fait qui constituait déjà en lui-même un immense bienfait. On vit lors de ce cinquantenaire les plus hautes sommités de la science consacrer les mérites du jubilaire. Le professeur Haller de Paris vint lui offrir, au nom de l'Institut de France, la grande médaille d'or La-veisier et la médaille Leblanc au nom de la Société de Chimie. Le professeur hollandais Lorentz honora le fondateur de l'Institut international de physique, tandis que Sir William Ramsay le congratulait au nom de la Fédération internationale des Associations chimiques. Le quatre-vingtième anniversaire de notre illustre compatriote aura été célébré cette semaine sans éclat et sans bruit. Il n'en sera sans doute que plus digne-et plus émouvant. Car dans ses souffrances sans fond et dans ses douleurs infinie», dans ses haines solides êt dans ses espoirs tenaces, nulle pensée ne «aurait davantage réconforter et grandir la Belgique que de «avoir qu'elle a dans tous les domaines des célébrités qui sont en même temps que des hommes d'épée comme le roi Albert, des hommes de lettres comme Verhaeren, des hommes dé science comme Ernest Solvay, des gens de cœur, des esprits libres et sains, des consciences droites et pure». C'est cela surtout qui fait notre orgueil et c'est cela qui rend notre gloire impérissable. La France va nourrir ses enfants réfugiés en Hollande LA HAYE, 16. — D'après un commun!* qué du Département des Affaires Etrangères des Pays-Bas, le ministre de France a déclaré d'accord aveé son gouvernement, que celui-ci mettra du blé à la disposition des Pays-Bas pour remplacer celui qui sera employé à la nourriture des petits enfants français hospitalisés en Hollande. L'offre a été acceotée avec reconnaissance- fMEDDERIS & ZOOM jk S COSTUMES et (mM\ « PALETOTS :: WlK DEMI-SAISON ajj M depuis f 35.—. fïï 'JJL LA HAYE ROTTERDAM Hofweg 11. Hoogstraat 356 Nouvelles du Jour ÂÂ — Brillant succès belge en Flandre. Les Allemands ayant voulu attaquer nos lignes entre l'étang B l^a n c k a e r t et le chemin de fer d'Ypres à T h o u r o ut, les nôtres les ont repoussés en leur infligeant des perte» sanglantes et en faisant 6 0 0.prisonniers. — Par suite des progrès effectués par les Allemands sur la Lys, les Anglais ont évacué sans combat» leurs po«itions les plus avancées à l'E. d'Ypres. Les Allemands ont ainsi réoccupé sans gloire Passchen-daele, Langemarck et Poelca-pelle que les troupes britanniques leur avaient enlevés de haute lutte l'été dernier. —Les Anglais appuyés par des contingents français ont contre-attaqué avec vigueur en Flandre française. Ils ont réoccupé ainsi Meteren et même Wytschaete en territoire belge. Mais de violents assauts incessants des Allemands les ont obligés à nouveau à évacuer ces positions. — Les succès des Alliés en^ Macédoine, sur les deux rives de la Strouma s'accentuent. Plusieurs villages encore ont été libérés des Bulgares. — Le baron Burian, le nouveau ministre-président autrichien, est célébré par toute la presse ausÇro-boche comme un grand partisan de l'alliance Vienne-Berlin. Naturellement!.. Le pauvre Czernin est couvert de fleurs et de couronnes. L'empereur Charles lui-même lui a écrit pour lui dire au revoir et non adieu ! — Bolo a été fusuié hier matin. Il est mort les yeux baHdés, mais courageusement, après avoir déclaré qu'il n'avait plu» aucune révélation à faire. -r Les Allemands ont coulé à nouveau un vapeur espagnol. Il y a 3 morts. — Les troupes gouvernementales finlandaises ont occupé A b o. La garde rouge a évacué la côte et bat en retraite vers l'intérieur.— M. le baron de Broqueville dément catégoriquement la nouvelle suivant laquelle le général de Ceuninck quitterait le ministère de la guerre pour prendre la tête des armées belges sous le hant commandement du généralissime Foch. — Des nouvelles de Suisse disent que la destruction, par un incendie, de» chantiers à zeppelins à Friedrichshafen a été totale. Il y aurait eu 170 morts et 200 blessés. Plusieurs zeppelins et de nombreux avions auraient été détruits. La tactique de Foch Le ' ut- jjoUUthUL sur le ■ front définis aitiai lu tactujue ""(lu com-msupdamenit; fratacais «Bi, depuis 17 jours nous combattants presque partout un contre trois, si nous abandonnons parfois quek.ue village, c'est parce» que nous savons serrer Je frein die notre ardeur. Loi fort'© n'jékjt pia» tout ; ïiatellignifnjoe est une arme aussi. Le dernier mot sera à celui qui conservera le- p. us lon^tem^s ses réservfeis fraîches ©t p© les engagerai qu'a coup sâir. x iout notre eifort uma a contenir les Allemands ^sans nous épuiser. JSous ne défendons avec acharnement que les points essentiels ©t en pro-pcrtiamialat nos saorifices aux résultats. D'un© mamière générale, notre front est à peu près fStxé. A l'ouest et au nord, l'Avre, et l'Anore bordent une régioui" ou nous sommes décidés à maintenir la lutte Sur ces frontières générales, les fluctuations demeureront locales et limitées. Li mêlée régler» le sort die la guerre. Elle- dlurelra) vraisemblablement quelques semaines epeopa Nous subordonnons tout au bue fine! : la vicitoire, et nos chefs sont bien décidés à ne pas payer d'une seule via humaine sspierflue des laurier# sans fruit. Mais partoat où il faut tenir, nous tenons magnifiquement. Le ,,Ptetit Joi&mail" considère comme si-gtHficpitiijf l'arrêt çle la ruée, malgré l'affirmation que l'offensive siéra continuée à outrance et que de grandes chostes se préparent. Po!ur luj, cette hésitation n'a pas et'autre cause que le manque de confiance em l'issue finale die la bataille engagée actuellement et reflétée aussi bien dsHB le dbïnaine politique que militaire. Il "Sotuligine notamment que les gour veinants de Berlin tiennent aujourd'hui un ç/utire Jangugle que celui qu'ils affectaient. au début de la ruée, allors qu'ils croyaôjenlii tenir uiinj victoire décisive. Us argioitetnlb et chffîfamb, comme le démontrent lee radios allemande, à faire pè>-tamJber sur M-. Wilaon ]» peepnâabilfté des hécatombe» actuelles. ÛapB âa M. Maïuaftae Batrrë» est ep inefeure dfaflûîwitoer qjue le oommaïtdiemieJÏfc Oanaidère qu'Amiens est à -l'abri, malgré tontes les infiltrations en- nwnirA BBBHBBMHHMEBaniii l h L l*BJiM Nouvelles de la Guerre * * r Brillant succès des Belges en ; Flandre Les Anglais se replient volontairement à l'E d'Ypres ou lés Allemands occupent Passchendaele, Langemarck et Poel-capelle — En Macédoine, les Alliés poursuivent leurs succès — Encore un navire espagnol torpillé — M. Baker de retour en Amérique — Le désastre des zeppelins SUR LE FRONT BELGE Les Allemands attaquent les Belges -- Ils sont reçus avec honneur, battus avec vigueur et laissant en nos mains prisonniers LE HAVRE, 17. — Par radio : Le» Allemands ont attaqué en force notre système d'avant-postes entre l'Etang Blan-kaert et le chemin de fer d'Y près à Thourout. Ils ont réussi à prendre pied dans plusieurs de nos postes mais d'énergiques contre-attaques de nos troupes les en ont complètement chassés. 600 prisonniers environ sont restés entre nos mains. La nomination de Foch et l'armée b^lge Le „Nieuwe Rotterdamsahe Courafft" apprend «Je * som corresiptofadieœt au Havre t'A date 'du 16 avril: M. le baron die Broqueville, président du . conseil de® ministres bd^e, revenu idjui front belge, m'a déclaré que la nouvelle parue dans certain^ joumiau que l'armée belge, à la suite de l'unité le comL mandQmiemt, serait placée gous les ordres du général Focli et qtue le général De Ou-minick donnerait sa (démission, ooonime ministre de la guerre pour pireinidire le comt sïiamdeaniefnt ide l'armée est absolument inexacte. . Les Anglais retirent leurs lignes avancées à l'E. jl'Ypres LONDRES, 17. — Reuter officiel du matin : Hier soir nous avons exécuté une contrè-attaque réussie dans le voisinage de Wytschaete.A Met'eren nous avons également rétabli la situation par une contre-attaque ; le village est resté en notre possession. Pendant toute l'après-midi et le soir, l'ennemi a exécuté des attaques au N. de B a i 11 e u 1 mais a été chaque fois repous-- sé avec des pertes. Des'détachements ennemis qui avançaient en rangs serrés ont été pris sous notre feu à courte distance et ont subi de lourdes pertes. Nous tfvons fait quelques prisonniers. L'ennemi a essayé également hier après-midi de déyelopper une attaque à l'E. de R o b e c q après un bombardement dont nous avons déjà fait mention, mais l'attaque a été étouffée par le# feu de notre artillerie Comme suite aux progrès de l'ennemi au front de la Lys, nos troupes qui occupaient les positions avancées à l'E. d'Ypres, se sont retirées sur une nouvelle ligne plus en arrière. Ce recul a été effectué volontairement, sans entraves de la part de l'ennemi. Hier des détachements ennemis que dépassaient notre anciennes ligne ont été pris sous nos feux et ont été anéantis. Les Anglais reprennent Meteren et Wytschaete, mais ne peuvent s'y maintenir LONDRES, 17. — Reuter officiel du soir : Après un violent bombardement ennemi a peu près sur tout le front de la Lys ainsi que du bois de N i e p p e jusqu'à Wytschaete, de fortes attaques d'infanterie ' ont eu lieu ce matin. Pendant toute la journée, l'ennemi a été repoussé avec des pertes sanglantes. Par des contre-attaques, nos troupes se sont réemparées de Meteren etWyts-s c h a e t e, mais les attaques incessantes de l'ennemi les ont empéchés de s'y maintenir. Des troupes françaises luttent coude à coude-avec les britanniques. Ailleurs il n'y rien à signaler. Le brouillard a rendu l'action d'aviation presque impossible. Les troupes ennemies en marche ont été bombardées de faible hauteur. 1 avion a été détruit et 1 autre forcé d'atterfir derrière nos lignes. 1 des nôtres manque. Les Français font des prisonniers en Champagne PARIS, 17. — Havas officiel de 2 h..: Grande activité d'artilleaie et rencontres de patrouilles sur le front de la S o m m e et de l'O i s e. Nous avons fait plusieurs attaques contre les positions ennemies surtout au S.-O. de la Butte de Mesnil, près de T a h u r e et au N. de F1 i r e y, à la suite desquelles nous avons fait des prisonniers. Une attaque allemande a échoué sur la rive droite de la Meuse à l'E. de S a m o -g neux. Actions d'artillerie PARIS, 17.— Reuter officiel 11 h. soir: Il n'y a pas eu d'actions d'infanterie au* josrd'Jiui. Les Allemands ont bombardé nos premières lignes et quelques villages dans la région de M o n t-d i d i e r. Notre artillerie a répondu avec succès aux ■ tirs adverses et concentré ses feux sur les positions allemandes. .. Sur le reste du front, feu ' d'artillerie in • terni ittent. 11 faut avoir pleine confiance % PARIS, 17. — Commentaire Havas : L'acharnement des Allemands redouble en Flandre. Hier des luttes terribles se sont déroulées sur la partie nord du front d'attaque, particulièrement entre B a i 11 e u 1 et Neuve-Eglise. L'occupation des ruines de B a i 11 e u 1 n'est qu'un avantage pure-ment théorique pour les Allemands,* les An< glais occupant des positions dominante» leur interdisant d'en déboucher. Le recul de quelques centaines de mètres n'est nullement inquiétant, car il n'affecte pas la position essentielle et n'a été acquis qu'au prix daffreuses hécatombes hors de proportion avec les résultats obtenus. Quelques fluctuations ont pu se produire, mais l'avance est pratiquement insignifiante. La digue opposée par les Britanniques n'a pas été rompue eK il y a tout lieu de croire que les manœu- \ vres des forces britanniques sauront enrayer j les opérations de grande envergure et de I longue haleine que l'ennemi vient d'amorcer, / Les critiques militaires sont unanimes à penser que les fluctuations de la bataille en cours n'ont rien d'inquiétant pour le moment. Le danger ne deviendrait réel que si les Allemands pouvaient considérablement accentuer leur avance dans la région de Meteren et de Bailleul, réalisant ainsi le débordement des monts. Toute la question est de savoir si, au prix d'énormes sacrifices, l'ennemi réussira à s'ouvrir un chemin dans la plaine d'Hazebrouck. Le succès qu'il a obtenu hier» ne lui donne pas encore, à beaucoup près, cette satisfaction. Barrés écrit dans l'Echo de Paris : Nous pouvons assister encore à des incidents plus ou moins dramatiques, plus ou moins fâcheux, mais les chefs considèrent avec pleipe confiance l'ensemble des opérations. L'Allemagne a dit au monde il y a trois semaines qu'elle allait nous anéantir. Nous lui montrerons son impuissance. Foch attend le bon moment Le correspondant de Reuter au front britannique mande en date du 16 que Foch ne» veut pas seulement résister aux Allemande mais est décidé à les battre.N C'est pour cette raison qu'il reste sur la défensive et laisse épuiser les forces ennemies. A juste titre il dit que la prise de Bailleul ne vaut pas le prix payé pour sa défense. Le Daily News dit que la perte de Bailleul et de Wytschaete n'est pas un désastre comme on aurait pu le croire il y a trois jours. L'ennemi sera touché au moment propice. Le correspondant du TimeS dit que les troupes anglaises se battent partout avec. bravoure et qu'elles ne se retirent que lorsque l'ordre en est donné. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 17. — Wolff officiel : L'armée du général Sixt von Arnim a occupé Passhendaele et a porté ses lignes en avant près de Becelaere et de Gheluwelt. Au nord de la Lys, les troupes du général Sieger ont pris Wytschaete et rejeté l'ennemi malgré sa vivre résistance des hauteurs-au nord et à l'ouest du village, re« poussant des contje-attaques ennemies. Nous avons repoussé au-delà de la Douve l'eu» nemi qui se retirait au sud-ouest de WuH verghem. Nous avons pris Bailleul et les vil!age$| de St-Jans C^elle et de Meteren. Les Anglais appuyés par les Français, ont tenta vainement, avec de grandes forces, de noua) reprendre le terrain perdu de part et d'au,^ tre de Merris. Leurs attaques ont échoué; avec de lourdes pertes. BERLIN, 17. — Wolff officiel du soir ; À Sur le chant de bataille de l'année passée; en Flandre, nous avons pris Poêler pelle et Langemarck (au N. N.-E.> d'Ypres.) Bolo fusillé PARIS, 17. — Havas : A Bolo a été fusillé ce matin à 6 heur® m Vincennes. sans incident.

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