Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0000001583/
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e Année i i—^TBnBWI N. 22t. Directeur-fondateur i François Olyff. Mercredi 3 Avril 1918 Les Nouvelles r . ABONNEMENTS J x Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cenis en 4e page. Réclames permanentes â forfait LES MAUVAIS BERGERS Vif émoi au pays de Lilliput. Les gnomes j de six pouces de haut y prononcent une , offensive qui s'est déclanchée juste en même temps que celle des Boches. Ils se sont ] armés du bouclier minuscule et de la tramée millimétrique et ils frappent d'estoc et , de taille tout autour d'eux, se remuant , beaucoup pour tâcher de faire du brait et pour arriver ainsi à forcer l'attention des hommes ordinaires vaquant à leurs affaires ou pleins de leurs graves soucis. Une tempête dans un verre d'eau ! Telle est en effet l'impression que produit la sainte colère de nos défaitistes, qui ï'agitent à La Haye en ce moment comme diables en bénitier parce que leur " Bonnet Rouge „ vient enfin d être interdit là où ils auraient dû d'eiix-mêmes ne jamais chercher à l'introduire : dans les camps de nos soldats internés. Car s'il peut se comprendre encore qu'on fasse de la basse politicaille et qu'on attaque systématiquement toutes nos institutions les plus sacrées dans les milieux où se rencontrent des réfugiés libres de régler eux-mêmes leurs destinées, ils tombent sous le sens que ceux qui demain peut-être reprendront les armes contre l'ennemi exécré, doivent rester strictement en dehors de toutes les m?nœuvres douteuse», de toutes les querelles démoralisantes et surtout de la propagande pour la paix à tout prix, pour là paix allemande. Sinon, c'en serait.bientôt fait de la discipline et de la force organisée et au lieu d'une armée vigoureuse et soupie, on ne trouverait plas au moment voulu qu'Un troupeau sovietisé de brebis bêlantes, prêtes aux hontes de Brest-Litovsk ou aux boucheries des gardes rouges. Nos défaitistes n'ont point compris cette simple vérité. Les voilà au contraire partis en guerre contre notre gouvernement sous prétexte d'atteinte à la liberté de la presse, à la liberté de la pensée, à toutes les grande? et belles choses que ceux qu'ils veulent continuer d'affaiblir ont eu précisément pour devoir de défendre jusqu'à la mort. Ils sont plaisants ces petits hommes !... Ils créent un organe qui n'a eu d'autre programme que de renier constamment, sciemment, toutes les aspirations, toutes les revendications, toutes les volontés du peuple belge. Les socialistes "du pays occupé ont été les premiers à les désavouer, à condamner avec une implacable sévérité leurs vaniteuses prétentions, à dénoncer la grossière supercherie en vertu de laquelle ils osaient se réclamer du parti ouvrier belge. Ils ont continué impertubablement leur œuvre de desunion, s'attaquant avec parti-pris, avec violence, avec une criante mauvaise foi et une abjecte grossièreté, tour à tour, au Roi, à la Reine, au gouvernement, à l'armée, à nos ministres, à nos parlementaires, à toutes nos œuvres de guerre ou d'exil. Et comme le gouvernement laissait faire, ils ont fini par dire aux gogos qui tout avalent et aux égarés que les mauvaises syrènes empoisonnent, que l'on approuvait " en haut lieu „ leurs campagnes infâmes et que, le représentant du Roi en Hollande "faisait la courbette,, devant eux ! Il y a quelques jours le gouvernement belge ayant annoncé une légère amélioration au sort si digne de plus de sollicitude de nos internés, ils ont eu l'impudence d'afficher dans les camps " que le gouvernement belge les priait de faire savoir... „ ! Aujourd'hui enfin, que la mesure de salubrité publique indispensable a été prise à l'égard d'un organe qui n'a eu de voix que pour Stockholm et d'yeux que pour Scheide-man, les voilà qui s'adressent à un député hollandais et au gouvernement hollandais contre le gouvernement belge ! Ils ne s'aperçoivent même pas, les pauvres, qu'en agissant ainsi, ils s'enfoncent d'avantage encore et qu'ils continuent à justifier la mesure d'exceptien qui n'a été prise contre eux qu'avec trop de lenteur. Il est un peu tard à présent pour des protestations d'innocence et de bonne volonté. Toute la collection du " Socialiste Belge „ est là qui jure violemment contre ce subit étalage de sentiments honnêtes. Le défaitisme prend volontiers tous les masques quand il se sent découvert. Mais nos hôtes eux-mêmes ne s'y tromperont pas. Nous sommes en temps de guerre. L'autorité doit être ferme, énergique, respectée. Et ce qui est bien jugé, restera jugé. Socialistes, démocrates, ces gens là ! Ah, le bon billet !... Ils le disent oui, ils le crient sur tous les tons, ils l'impriment dans les deux langues toutes les semaines. Mais ce n'est point le premier loup qui se grime en berger. Guillot le Sycophante est connu de longue date. S'il veut faire un nouveau personnage, endosser le hoqueton, faire sa houlette d'un i)âton Sans oublier la cornemuse Pour pousser jusqu'au bout la ruse... le ton dont il parle, fait découvrir tôt tout le mystère. Et la moralité du vieux fabuliste reste toujours la seule droite,- la seule logique et claire : Toujours par quelque endroit fourbe se laisse [prendro Quiconque est loup agisse en loup, 0' st le plus certain de beaucoup. François OLYFF. I L'Attaque allemande e>oo Du " Temps En attaquant sur le front occidental, l'état-major allemand a obtenu du moins quelque;* résultats politiques. Enregistrons-les. Pendant l'automne et l'hiver derniers, la politique allemande a constamment cherché à désunir la France et l'Angleterre. Tantôt des Allemands étaient chargés de raconter, en pays neutre, que la France aurait bientôt la paix, si elle cessait seulement de défendre les intérêts britanniques. Tantôt des orateurs officiels laissaient entendre, à Berlin, que l'Angleterre aurait bientôt la paix, si elle cessait seulement de s intéresser à l'Alsace-Lorraine. Que reste-t-il de ces vaines manœuvres, après la journée d'hier? Attaquées ensemble, la France et l'Angleterre se sentent plus étroitement solidaires que jamais.Il n'y a pas un mois que le chaticeliet allemand proposait d'entamer des négociations à huis clos, et lord Lansdowne a pris cetté offre au sérieux. Qu'en pense-t-oti après la journée d'hier? Ce n,'est pas ci quelques semaines, apparemment, que l'état-major allemand a improvisé son offensive Elle a été annoncée dès le 22 décembre par Guillaume II, quand il parlait d'enfon cer notre porte " avec un poing de fer ei une épée étincelante-,,. Depuis lors l'empe reur n'a cessé d'entretenir, par d'innombra bles télégrammes, l'idée que la guerre de vait finir par une victoire allemande. " J'a la ferme espérance, télégraphiait-il encori la semaine dernière à la Diète provincial de Poméranie, que le maréchal va bientô nous conquérir, avec ses soldats, la victofn totale sur le front d'Occident.^, A quoi dont étaient destinés les vagues propos de pab que le comte Hertling tenait à Berlin e pourquoi l'Allemagne tolérait-elle ces autre: paroles pacifiques qui s'envolaient de Vienn< vers Washington, sinon parce que le maré chai Hindenburg ne jugeait pas encore qui l'heure d'attaquer fût venue ? Quand le conseil Interallié de Versaille: a publié sa déclaration, le 4 février, cer tains lui ont reproché d'avoir jugé que h continuation de l'effort militaire était " soi seul devoir immédiat Il s'est trouvé dei pacifistes anglais pour prétendre que ci langage n'était pas d'accord avec celui di président Wilson, et pour poser la malfai santé question ; Washington ou Versailles Qui osera soutenir, aujourd'hui, que la con tinuation de l'effort militaire n'était pas 1 seul devoir immédiat des Alliés? Que était le bon moyen de préparer les troupe et les nations alliées à une résistance vie torieuse : répéter que 1 attaque allemand allait venir, ou bien entamer des discussion de paix future, au risque d'endormir le vigilances et d'énerver les volontés? Les illusions que. nous aurions cultivée n'auraient été dangereuses que pour nou: Chez le peuple allemand — on en a la preuv aujourd'hui — rien ne pouvait prévaloir cor tre les chefs militaires ni contre les convoit ses nationales. Le peuple allemand a parfa tement conscience du but vers lequel on 1 mène, et il marche volontiers. Il est oblig de reconnaître, depuis la paix de Brest-L tovsk, qu'aucun danger ne le menace à l'es Il est obligé de constater, par la mémoiï du prince Lichnowséy, que la Triple-Enteni n'a jamais voulu la guerre. Il ne peut pi croire qu'il fait actuellement une guerre d< fensive. Il n'a même plus la ressource d s'imaginer qu'autrefois, il y a quatre an il se trouvait en état de légitime défens Et cependant, les armées allemandes att; quent, approvisionnées par tous ceux qi travaillent à l'arrière, accompagnées par 1( vœux de toute l'Allemagne. " Nous sommi les vainqueurs à l'est, et nous allons l'êti bientôt à 1 ouest „, s'écriait dernièrement ! docteur Friedberg, qui n'est ni militaire, i pangermaniste, mais qui est chargé au coi traire de représenter le parti national libi ral et les tendances de gauche dans le m nistère prussien. C'est là un état d'espr qu'on ne changera pas avec des mots. Il faut la force, toute la force dont li alliés peuvent disposer. Qui ne voit — mên d'un bord à l'autre de l'Atlantique — quel point l'attaque allemande justifie l'ii terverition japonaise ? — — LÂ CATHEDRALE DE REIMS Tandis que presque chaque jour nous 1 sons dans les communiqués l'énumératic de la pluie d'obus qui vient d'écraser Reim la malheureuse cité martyre, nous ne po vous nous empêcher de songer aux pag inoubliables que Victor Hugo a consacré à Reims dans Choses vues : " ...Cette cathédrale de Reims*est bel entre toutes... De la place, en levant tête, on voit, à une hauteur de "vertige, la base des deux clochers, une rangée c colosses qui sont les rois de France. Ils oi au poing le sceptre, l'épée, la main c justice, le globe et, sur la tête, l'antiqt couronne pharamonde, non fermée, à flci rons évasés. Celà est superbe et farouche. Un jour, j'étais accoudé sur un auvent c clocher, je fixais mes yeux en bai, par un embrasure... J'aperçus dans cette profoi deur, pas très loin de mon reeard. ur HEPOEHS & ZOOM ., v COSTUMES et :: PALETOTS :: y>: uM- DEMI-SAISON L\ I depuis f 35.—. LA HAYE ROTTERDAM Hofweg 11. Hoogstraat 356 Nouvelles du Jour •s vvz — Ces jours de Pâques nous ont été favorables. La bataille a continué avec acharnement à peu près sur tout le front de la i Somme, mais les Allemands n'ont réussi à S marquer quelques mètres d'avance qu'aux : endroits les moins importants. Partout ail-! leurs, non seulement Français et Anglais ! ont repoussé leurs plus violents efforts mais ! ils ont avancé et repris toute une série de ' villages dont les uns, comme Moreuii," Orvil-1ers, Plessia, Plémond, perdus et repris plusieurs fois, ont été le théâtre de luttes homériques où toute la bravoure des immortels soldats du pont d'Arcole et des Dernières Cartouches de Bazeilles s'est épanouie en fleurs nouvelles, éblouissantes. Nos alliés ont fait plus de 1.200 prisonniers et ont capturé plus de 120 mitrailleuses. Les pertes subies par l'ennemi ont été effroyables. Elles dépassent toutes mesures. Des régiments ont perdu les quatre cinquièmes de leurs effectifs. Sur tout le front où les Allemands ont prononcé samedi leur vainc offensive de 60 km. contre les Français, les cadavres couvrent le sol en plusieurs endroits à hauteur d'hommes ! — Le généralissime Foch, dont la nomination est officiellement confirmée et accueillie partout avec une vive satisfaction — le président Wilsor lui a même télégraphié ses félicitations, * sp montre très confiant. Il répond dû ' sort d'Amiens. Une grande bataille est proche à l'E. de cette ville. — Les Anglais continuent leurs succès en Palestine où ils ont occupé Densiman, Khunmelikba et Khunmelbureid, et en Mésopotamie où ils ont oçcupé Ana, à 53 milles au N.-O. de Hit et élevé à 5000 le nombre des Turcs capturés en cette région. — L'ex-roi Constantin va passer en conseil de guerre, ou tout au moins sera-t-il poursuivi par le conseil de guerre grec sur plainte du ministère public. — Les indigènes du Nyassaland en Afri-r que orientale ont adopté à l'unanimité une ! résolution contre la restauration de la tyrannie allemande. > Il I I !■ H» Il !!■■!> ■ ■' i — -■ k - sorte de cuvette ronde; l'eau de pluie s'y - était amassee et faisait un étroit miroir au - fond ; une touffe d'herbes mêlée de fleurs - y avait poussé et remuait au vent ; une hiron-5 delle s'y était nichée. C'était, dans moins - de deux pieds de diamètre, un lac, un jar- • din et une habitation, un paradis d'oiseau, î Au moment où je regardais, l'hirondelle : faisait boire sa couvée. La cuvette avait, 5 tout autour de son. bord supérieur, des - espèces de créneaux, entre lesquels l'hiron-: delle avait fait son nid. J'examinai ces cré-, neaux ; ils avaient la figure d une fleur de • • lis. Le support" était une statue. Ce petit - monde heureux était la couronne de pierre i d'un vieux roi „. s Que reste-t-il de toutes ces choses ? Les s monarchies ont disparu. La cathédrale, à s l'heure actuelle, s'effrite chaque jour de plus e. en plus sous Tincessant ouragan de fer; les 1 oiseaux qui y avaient construit leurs nids " ont depuis longtemps délaissé ses tours et " ses sculptures, et cependant, plus que ja- • mais, Reims nous apparaît splendide dans • sa misère, royale dans son dénuement, et plus que jamais méritant les vers que Victor s Hugo lui dédiait en 1825: à Le vieux pays des Francs parmi sesmétropo- i. [les: Compte une église illustre, où venaient tous [nos rois. De ce pas triomphant dont tremblent lej [deux pôles S'humilier devant la croix. Le peuple en racontait cent prodiges antiques Ce temple a des voûtes gothiques n Dont les saints aimaient les détours. ; Un séraphin veillait à ses portes fermées ; [I Et les anges du ciel", quand passaient les ar s [mées s Plantaient leurs drapeaux sur les tours ! e — a à J'ai foi dans nos destinées; ur t pays qui se défend s'impose ai e respect de tous ; ce pays ne péri e . - pas ! Dieu sera avec nous dan: • cette cause juste. x s LE ROI ALBERT. » Le 4 août 1914. La Bataille de la Somme Bonnes Journées pour Ses Alliés Ils étouffent dans le sang tous les efforts de l'ennem reprennent une série de villages, font plus de 1200 prison niers et capturent 123 mitralMeuses. Nouveaux progrès britanniques en Palestine et e Mésopotamie. Combats épiques pour la possession de Moreuii, qui reste aux Alliés — Les Français font 700 prisonniers à Cany-sur-Matz PARIS, 31.— Reuter officiel de 2 h. : Les combats qui se sont continués hier avec le même acharnement ont couronné l'échec de la tentative violente de percée entreprise par les Allemands dans la journée d'hier. Entre Montdidier -et Moreuii, le feu de otre infanterie a fauché les bataillons en-nnemis qui venaient sans cesse à l'assaut Moreuii pris par les Allemands, a été repris par nous, puis reperdu, puis enfin recon- 1 quis dans un assaut à la baïonnette exécuté avec une bravoure incomparable par les troupes franco-anglaises luttant coude à coude dans les mêmes rangs. Les bois au N. de Moreuii ont de même été repris après de vifs combats. Nous avons fait dans cette région de nombreux prisonniers.Il est confirmé qu'entre Moreuii et Las-signy la défaite de l'ennemi a été complète. Nous sommes parvenus à avancer jusqu'à la lisière de Cany-sur-Matz. La division qui a repris le Piémont et qui s'y est maintenue contre tous les assauts, a fait plus de 700 prisonniers. Les Français reprennent Âyencourt et MoncheJ e capturent 200 prisonniers et 14 mitrailleuses PARIS, 31.— Reuter officiel de 11 h. soin Les Allemands n'ont plus obtenu aucun succès sauf dans la région de Hangard-en-Santerre, où ils sont parvenus à prendre pied dans le village après un violent combat. Entre Moreuii et Lassigny, nous avons repris Ayencourt et Le Monchel et capturé une centaine de prisonniers et 14 mitrailleuses.Aujourd'hui nous avons réalisé des progrès dans la région d'Orvillers. Sur le front de l'Oise, un détachement allemand fort d'un bataillon d'assaut, après avoir passé la rivière près de Chauny, a vainement essayé d'établir une tête de pont sur la rive gauche. Le nombre de prisonniers valides restés dans nos mains est de plus de 100. Nos pièces d'artillerie lourde ont détruit une batterie de canons lourds allemands dans le secteur de Laon. Les Anglais capturent 230 prisonniers et 40 mitrailleuses ' LONDRES, 31. — Reuter officiel : Au S. de la Somme, notre ligne dans la vallée de la Luce a été rétablie hier après-midi par des contre-attaques vigoureuses. Deux fortes attaques ennemies déclan-chées au cours de la journée contre notre front de Marcel-Cave jusqu'à la Somme ont été repoussées avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Dans les contre-attaques déclanchées hier immédiatement au N. de la Somme, l'infanterie ennemie s'est avancée en 4 vagues d'assaut, mais partout l'ennemi a été repoussé par nos lignes d'avant-postes. Les pertes de l'ennemi sur cette partie du front de bataille seul sont estimées à des milliers d'hommes. Hier, dans l'après-midi, une opération locale a été exécutée par nous avec succès dans le voisinage de Serre. Dans cette localité notre ligne a été avancée quelque peu et nous avons fait 230 prisonniers et capturé 40 mitrailleuses. Sur quelques autres parties du front notre ligne a été * portée également quelque peu en avant et nous avons capturé des prisonniers.Hier soir, l'artillerie ennemie a été active aux environs de Bucquoy. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 31. — Wolff officiel ; A la haute Ancre, nous avons repoussé des contre-attaques ennemies. Entre la Somme et l'Oise, nos troupes ont remporté de nouveaux succès. Des deux côtés de la Luce, nous avons pénétré dans la première ligne anglaise renforcée par des régiments français et avons pris d'assaut les villages d'Aubecourt, Han-gard et Derauin. Malgré ses contre-attaques nous avons rejeté 1 ennemi sur Moreuii et les hauteurs situées plus au N. Entre Moreuii et Noyon nous avons attaqué les les corps d'armée français fraîchement arrivés et qui se trouvaient en marche.AtT N. de Montdidier, nous avons rejets l'ennemi jusqu'au-delà des vallées de l'Avre et du Don et avons pris d'assaut les hau-teurs situées sur la rive occidentale. Des contre-attaques françaises répétées à plusieurs reprises à l'O. de Montdidier pat' Fontaine et contre Mesnil, ont échoué avec des pertes sanglantes. Dans la soirée, Fontaine a été capturé© tandis que dans des combats acharnés la possession de Mesnil a été maintenue. Nos troupes ont attaqué de Montdidier jusqu'à Noyon et rejeté l'ennemi de ses tranchées nouvellement creusées au-delà d'As» sainvillers, Rollot et Hainvillers ainsi que sur Thiescourt et Ville. Ici également de fortes contre-attaques françaises ont été repoussées. Le fort Rénaux qui domiue l'Oise au S.-O. de Noyon, a été enlevé d'assaut. De toutes les partie du front ont signale les pertes excessivement lourdes subies par l 'ennemi. —— Œl Les Français reprennent Hangarcl-en-Santerre PARIS, 1. — Flavas officiel de 2 heures: Dans le soirée d'hier et dans le nuit, la lutte a continué au N. de Montdidier avec une extrême apreté. L'ennemie à particuj lièrement poussé l'effort entre Montdidie-et la route de Peronne à Arras. où il a lancé des forces importantes notamment en vue . d'élargir les gains à l'O. de HangarÉ-Les troupes franco-britanniques onr orise les vagues assaillantes qui n'ont pu atteindre nos lignes. Dans une brillante contre-attaque, au cours de laquelle uos alliés ont fait preuve d'un mordant irrésistible, nous avons refoulé complètement l'ennemi et repris le village. Plus au S. la lutte n'a pas été moins vio lente, Grivesnes a été l'objectif d'attaques pu is^santes allant jusqu'au corps à corps et sans cesse renouvelée. Le village est resté en nos mains en dépit des pertes subies par l'ennemi. Entre Moreuii et Lassigny, la situation n'a pas changé. Nous reprenons Demuin, Moreuii et plusieurs autres villages LONDRES 1. — Reuter: Le ministre de la guerre annonce qu'au N. de la Somme la journée a été calme. Au S. de la Scarpe, nous avons avancé notre ligne jusqu'à l'E. de Fouchy. Il se confirme que les pertes de l'ennemi dans les vaines attaques d'hier ont été très lourdes. Au S. de la Somme, nous avons repris le village de Demuin, dans une forte contre-attaque réussie. Dans une brillante opération locale en collaboration avec les troupes françaises, nous avons reconquis Moreuii et la forêt au N. de ce village. Dans l'après midi, une foret attaque ennemie s'est développée dans le triangle entre les rivières de la Luce et de l'Avre. Le com- * bat continue. Au S. de Moreuii, les Allemands ont attaqué dans la direction d'Amailly et Ra-meval.Ce matin, les troupes françaises ont repris plusieurs villages entre la région au S, de Montdidier et Lassigny, qu'ils avaient perdus . hier. - Les -Anglais ont capturé 109 mitrailleuses LONDRES, 1. — Reuter officiel : Hier soir l'ennemi a attaqué deux fois nos positions sur la lisière O. d'Albert mais il a été chaque fois complètement repoussé. Au S. de la Somme l'ennemi a persisté dans ses tentatives pour avancer le long des vallées de la Luce et de l'Avre, mais ii n'a pu faire de progrès. Des attaques et contre-attaques se sont suivies dans ce secteur hier après-midi avec un succès alternatif. . Dans l'opération de détail dans la regioiï de Serre mentionnée hier matin, le nombre des mitrailleuses capturées atteint 109. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 1. — Wolff officiel : Sur les champs de bataille au N. de la Somme, 1 activité de l'artillerie et de lance-mines s'est intensifiée pendant la soirée. ( Entre les rivières de la Luce et de l'Avre», nous avons continué nos attaques et avons pris la hauteur au N. de Moreuii. Les Anglais et Français sont passés à l'assaut plusieurs^ fois et ont subi de lourdes pertes. ^

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