Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 10 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x34mk66r4z/
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15e Année — N° 17 Rédaction & Aiiminisîraii Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.2' Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Té!éph." à Flessingue : Slijkstraat, FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mardi 110 Sept. 1918 S cents le numéro ABONNEMENTS : .... , 1 florin par mois H°llande:2.50fl.par3mois | Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 L'AVENIR ÉCONOMIQUE IA la suite de l'article que nous avon! publié sous ce titre le 20 août dernier nous avons reçu la lettre suivante : La Haye, le 31 août. Monsieur le Directeur, Nous avons lu, avec beaucoup d'inté rêt, l'étude que vous avez publiée dam votre numéro du 20 août 1918, sous 1< titre " L'AVENIR ECONOMIQUE Puisque vous voulez bien inviter le: intéressés à vous faire connaître leur sen liment, nous nous permettons de précise le rôle et les attributions du " COMPTOII NATIONAL Il n'est nullement question pour li COMPTOIR, de monopoliser le ravitail lement de la Belgique, son action ni s'oppose pas à l'initiative privée, elle 1; complète. Dans ces limites son rôle ser; capital. Il ne faut pas se dissimuler, ei effet, que les nombreuses réglementation: économiques en vigueur actuellement m disparaîtront pas toutes avec la guerre La liberté commerciale ne se rétablir; que progressivement et pendant une pé riode plus ou moins longue le marché des matières premières notamment, res tera soumis au contrôle officiel de I Etats producteurs. D'autre part, les de mandes de frêt dépasseront certainemen les disponibilités, de sorte qu'ici encor il y aura lieu à répartition et la Belgique si verra sans doute attribuer un tonnage dé terminé pour ses besoins globaux. Enfii les conditions désavantageuses de notr change rendront fort onéreux les achat au comptant ou à court terme. Il es donc peu probable que les particuliers s'ils agissent isolément, parviennent à ac quérir et à importer dans un délai rai sonnable les matières premières et l'ou tillage dont ils auront besoin pour le ré tablissement de leurs entreprises. Seul u; organisme national représentant l'ensem ble des intérêts belges et jouissant di plein appui du Gouvernement peut espô rer mener à bonne fin l'œuvre de recons titution économique de la Belgique. C'es dans ce but qu'à été constitué le " COMP TOIR NATIONAL „. Une note publiée récemment et éma nant de la Légation de Belgique, expos nettement le rôle du COMPTOIR NATIO nal. Nous croyons utile d'y ajouter que! ques mots concernant son organisatior Pour tous les problèmes qui se poser à lui, le COMPTOIR doit s'efforcer d trouver des soluti«ns qui satisfassent au besoins généraux du Pays, tout en res pectant, dans la mesure du possible, le intérêts particuliers. Il a semblé que 1 moyen le plus sûr d'y parvenir était d'e confier l'étude aux intéressés eux-mêmes C'est dans cette intention qu'ont été cons tituées les nombreuses commissions tecli ; niques qui collaborent aux travaux du , Comptoir. Elles sont chargées entre-autres de l'établissement des programmes des besoins et des programmes d'achats et elles déterminent les règles à suivre pour assurer une répartition équitable entre tous les intéressés, des stocks que l'on aura pu acquérir. Ces explications suffiront, croyons-nous, à convaincre l'opinion de ce que nous ne songeons aucunement à " exclure de la combinaison et à sacrifier sans remords [ les importateurs, négociants en gros ou v courtiers. „ Tous les Belges indistinctement, qu'ils ; soient industriels, commerçants, importa-" teurs ou intermédiaires, trouvent au ; COMPTOIR le même concours absolu 1 et désintéressé. 1 Nous espérons que Les Nouvelles J voudront bien le dire et contribuer ainsi 3 à calmer l'émotion provoquée par l'arti-3 cle du 20 août. Nous vous prions d'agréer, Monsieur 1 le Directeur, les assurances de notre " considération très distinguée. I Le Secrétaire-Général, Le Directeur, 3 (s.) A. R. DUPONT. (s.)E.WARNANT. ^ Nous prenons bonne note de cette 3 mise au point en faisant remarquer d'ail bord que les dirigeants à la Haye du ^ Comptoir National nous ont mal compris. 1 Ils ont pris pour eux personnellement des 3 observations qui ne les visaient nullement " et qui s'adressaient en règle générale aux ^ errements habituels du gouvernement et en particulier aux bruits qui circulaient ' concernant ses intentions d'établir un monopole d'Etat désastreux, à notre avis, pour notre industrie et notre commerce. L'émotion à laquelle la lettre ci-dessus fait allusion, n'était certes en ce sens aucunement justifiée. x Cette lettre nous apporte quelques écK/tassements dont nous remercions le _ Comptoir National. Elle laisse dans l'im-t précision quelques points sur lesquels _ nous nous sommes permis de demander, par lettre du 2 sept, courant, des rensei-_ gnements complémentaires. Dès que ré-e ponse nous sera parvenue, nous exami-, nerons avec ceux de nos lecteurs dont _ nous nous sommes faits les porte-parole, L la suite qu'il convient de donner à l'exa-men de la grave question qui nous pré-e occupe. Nous mettrons à cet examen x toute la volonté de conciliation qui tnous a toujours dominés et la discrétion que s comporte en ce moment et devant l'enne-e mi la recherche des moyens d'assurer le n plus rapidement possible le relèvement industriel et commercial de notre glorieux Pays. LES NOUVELLES. Notre Politique Nationale LES PRIMAIRES Guerre aux primaires ! Les primaires ont fait beaucoup de mal au pays. Il ne faut pas qu'ils recommencent... Les primaires avaient un peu la parole dans tous nos partis. Le primaire ne voit qu'une seule chose, rien qu'une. Il est incapable de voir plus. Cette chose c'est ordinairement une personnalité. Il s'acharne sur elle, ne la lâche pas d'un cran, rapporte tout à elle, la rend responsable de tout. C'est simple et facile et cela donne au primaire un semblant de caractère, une sorte d'énergie, un faux mérite et la notoriété. Il communique son système à d'autres, la contamination s'étend et voilà tout un clan, parfois tout un parti dirigé dans l'unique critique d'un seul homme. Nous avons tous connu de ces cas dans nos villes grandes et petites. Un autre genre de primaire, un peu plus élevé celui-là, c'est celui qui entreprend de se poser en défenseur attitré d'un particularisme politique. C'est un spécialiste ; tout tourne autour de sa spécialité. Les événements les plus considérables sont mesurés au critérium de son miniscule programme : un point ; un seul ; c'est tout ! Gare à celui qui d'aventure s'occup» de ce point! C'est la chasse privée du primaire. A la fin le primaire devient un bonze. Nous avons eu nos bonzes dans les divers clans. Nous en voyons encor* dans le flamingantisme. La guerre mondiale n'a pas même eu d'effet sur le primaire. Il a immédiatement, le premier moment déroutant passé, repris sa marotte et sans souci de n'importe quoi il a recommencé. Faire du bruit... qu'on parle de moi... dans le bon ou le mauvais sens, pourvu qu'on en parle, tel est le raisonnemeni fondamental de ce primaire qui lui aussi entraîne à sa suite un certain nombre de primaires toujours prêts à suivre quelqu'un qui pense pour eux. Car les primaires voyagent en troupes.En ce moment tous les primaires de la création sont fort inquiets. Il est bien probable en effet que les Belges, une fois leurs pays libéré, ne prêteront plus guère attention aux innombrables discours des primaires. Une seule et grande tâche, très compliquée celle-là, absorbera toutes les activités : le sauvetage du pays, sa rénovation. Adieu ! les marottes des primaires ! Finies les enfilades de mots, les phrases creuses à effet ! Le peuple belge demandera de l'action sérieuse, réfléchie, étudiée, du pratique simple et rapide, de la compétence bien distribuée. Ceux qui seront les artisans de cette politique opéreront après nos soldats une deuxième libération de notre chère Belgique.Mais, attention! Le primaire est tenace, il esquisse des tentatives de reprises. Guerre au primaire ! PIERRE DE NAMUR. Abonnements Militaires Militaires belges souscrivez un abonnement au prix réduit de 75 cents par mois ou de 2 florins par trimestre Payables par anticipation. AU JOUR LE JOUR Je prie Son Excellence le comte ■JT —g Hertling, chancelier impérial et ministre des affaires étrangères jfiSu de Prusse — qui est, comme on v sait un fidèle lecteur des « Nouvelles » — de décerner la crois de fer à M. Frank von Wurzen, professeur boche. Car il me semble que M. Franck von Wurzen ne l'a pas volée. Ce serait là le juste couronnement d'une belle carrière consacrée à l'abrutissement systématique de la jeunesse allemande. Allons, Excellence, un bon mouvement, et donnez la croix à cet imbécile. Pourquoi je demande une décoration pour un Allemand ? Mais parce qu'il l'a glorieusement méritée. Qui donc est M. Frank von Wurzen î L'auteur de certains « discours sur Sedan à l'usage des écoles et de la jeunesse allemande ». Je vitns de lire ces discours. Ils sont charmants. On n'a rien écrit de plus boche depuis qu'il y a des Boches, et qui écrivent, et tout ce qui part de la main de ce von Wurzen peut viser à décrocher le premier prix de sinistre imbécillité et de stupidité malfaisante que lui dispute encore, mais faiblement, ce pitoyable réné'gat de Chamber-'lain, qui est arrivé à force d'infamie à dégoûter les Allemands eux-mêmes ! Pour les « fêtes de Sedan » (qu'on a oublié de fêter en Allemagne cette année) von Wurzen a imaginé de donner aux petits Allemands quelques précieux enseignements sur la France. Pauvres petits Allemands, voilà donc votre seule nourriture î Je vous plains, car vous êtes d'innocentes victimes et vous mériteriez peut-être des maîtres moins ridicules. Enfin, vous avez voij Wurzen. Et ce von Wurzen aura bientôt sa croix de fer. Ce qui lui donnera une sorte d'estampille officielle non seulement à lui mais encore à son enseignement. Eh, bien, vous voilà frais, mes pauvres enfants ! Que dit ce misérable, et que veut-il ? Inspirer aux générations boches de demain l'horreur et le dégoût de la France. Et que fait-il pour cela ? Il affirme froidement, par exemple, que les Français sont originaires de l'Afrique et formaient primitivement une peuplade sanguinaire « apparentée aux Berbères actuels du Marte et de l'Algérie». Cette affirmation ethnographique formulée, il montre que l'histoire fournit des preuves abondantes de la barbarie de « la race gauloise de ,s^,ng nord-africain ». Souvenez-vous par exemple, dit-il, de lafc Saint-Barthélémy où tant de milliers de huguenots ont été tués. Pourquoi ce massacre ? Parce que « dans les veines de ces malheureux coulait encore du sang aryen-germanique ». Et la Révolution ! La Révolution « c'est l'époque où les vieux Gaulois sévirent contre ceux qui avaient du sang allemand ! » Toute l'histoire de France est ainsi interprétée... A la vérité de si énormes sottises n'omt pu être débitées dans les écoles allemandes sans soulever quelques protestations. Cette indignation naïve ! Les maîtres d'école allemands ne font que suivre l'exemple des doetes « Herren Pr'ofessoren » des Universités. Est-ce que le professeur Woltmann ne s'est pas évertué à démontrer que les plus fameux artistes de la Renaissance italienne étaient nés de parents teutons, que Léonard de Vinci s'appelait, en réalité, Leonhardt von Wincke ; Raphaël Sanzio, Rafaël Sandt ; Michel-Ange Buonarotti, Michaël Bohn-Rotto ?... Est-ee que le docteur Reimer, dans son volumineux ouvrage « Une Allemagne pangermaniste », n'a pas affirmé que Jésus-Christ « vraisemblablement » était de race germanique ? (Le nom de « Jésus » étant formé de Jes, altération de ger, et us, désinence latine masculine équivalant à l'allemand mann, de sorte que, de toute évidence, le Christ s'appelait « Germann ». De pareilles divagations, pédantesquement développées, commentées, annotées dans de gros livres universitaires rendent presque excusable le délire d'un simple instituteur. Et le caraetère même de ces divagations leur donne quelque chose d'auguste et de grandiose dans l'ânerie qui mérite une grandiose récompense. C'est pourquoi, j'insiste auprès de M. le chancelier impérial pour qu'il fasse décorer von Wurzen. Après quoi, on pourra l'exhiber dans les villes et dans les campagnes avec son collègue Chamberlain. Et ce sera très beau. Allons Hertling, au nom de l'Allemagne, au nom de la science historique où vous vous illustrâtes jadis, allez-y ! Décorez-nous cet abruti. — R. F. NOS ECHOS Les Allemands rejetés â 150 km. de Paris, dévastent tout PARIS, 7. — Havas : Par la prise de Ham, les Allemands sont rejetés à 150 km. de Paris. Les Allemands ont, dans leur retraite, dévasté systématiquement tout ce qu'ils ont dû abandonner. Ils ^incendient les habitations ou les font sauter; ils en brûlent les meubles en tas dans les rues. Ils ont reçu l'ordre de tout raser et de laisser derrière eux un désert. Le prix Audiffred est décerné 4 à M. Hoover. Sur le rapport de M. Boutroux, l'académie des sciences morales et politiques a attribué le prix d'Audiffred (dévouement), de la valeur de 15,000 francs, à M. Herbert Clark Hoover, administrateur des vivres aux Etats-Unis, pour l'œuvre du ravitaillement des régions envahies de la Belgique et de la France, dont il est le fondateur et le président. Tout les Belges se réjouiront de cet hommage au. dévouement de leur grand ami. Les Allemands résistent avec plus d'énergie : les Alliés progressent quand même Les Français franchissent le canal de St-Quentin Ils avancent de 7 à 8 km. sur tout le front de la Somme ei occupent de nombreuses localités en faisant uo gros butin Les Anglais avancent vers Cambrai et vers St-Quentin Les Français prennent Tergnier, la forêt de Coucy et le fort de Condé PARIS, 7. — Havas officiel 2 heures : De part et d'autre de la Somme, nous avons occupé Pi thon, Sornette, Eau-court, Dury, Ollezy à 5 km. de Ham. Plus au S. nous avons occupé Cugny et atteint les lisières O. du bois de Qenlis. Au N. de l'Oise nous sommes entrés dans Tergnier et avons atteint la voie ferrée et le canal. Au N. de l'Ailette, nous occupons entièrement la basse forêt de Coucy ainsi que Barisis qui a été pris après un violent combat et malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi. Aw N. de Quincy Basse, nos troupes ont dépassé les villages d'Aulers et Bas s oies. Au S. de l'Ailette, nous occupons Nan-teuil-La Fosse, le fort de Condé et Condé-sur-Aisne. La nouvelle avance française PARIS, 7. — Havas officiel 11 h. soir : Au cours de la journée, notre avance a atteint à nouveau 7 à 8 km. en profondeur sur le front de la Somme. Quoique l'ennemi ait affermi sa résistance, ces efforts n'ont pu empêcher nos troupes de passer le canal de St Quentin près de Pont-en-Tugny et de St-Simon, après un combat acharné. Nous occupons ces deux localités. Du N. au S. notre ligne générale qui passe a l'O. et tout près de Vaux, va par Fluquières et Happencourt, à Î'E. de Pont-en-Tugny, de St Simon et Avesnes d'où nous avons la route ouverte à l'E vers Jussy, puis par la ligne de chemin de ferHam-Tergnier à Rouy, Amigny et Barisis. L'ennemi a abandonné partout des quantités considérables de matériel. Peu de changement au front de l'Ailette et entre l'Ailette et l'Aisne. Nous avons avancé au N. de Vauxail-lon et nous avons occupé Celles sur " l'Aisne. Nous avons repoussé deux contre-atta-j! ques violentes de l'ennemi au S. du moulin de Laffaux. 1 Dans toute cette partie du front comme 9 au N. de la Vesle, l'artillerie ennemie a réagi furieusement. ^ Les Français au canal de Crozat. PARIS, 8. — Havas officiel 2 heures : Au N. ds l.Oise, nos troupes se sont s emparées de Menessis (au N. de Ter-3 gnier) et bordent le canal de St-Quentin. Au S. de l'Oise, nous avons progressé ? jusqu'aux abords de Servay. i Dans la région de Laffaux et au N. de 3 Celle-sur-Aisne, nous avons maintenu nos t positions malgré plusieurs contre-attaques i allemandes. Deux coups de main exécuté en Cham-! pagne nous ont valu des prisonniers. La résistance allemande » se fait plus forte PARIS, 6. — Commentaire Havas : Au fur et a mesure de l'avance de Mangin ; vers la ligne Hindenbourg, à l'O. .du massif de St Gobain, la résistance ennemie, > déjà forte, s'affermit considérablement. Malgré tous les efforts de l'ennemi, nous r continuons à avancer. Nous avons atteint i la ligne Hindenbourg en deux points ; t l'ennemi fait des efforts désespérés pour ! en garder le centre; le feu de son artillerie augmente d'intensité. Notre avance ; est de plus de 10 km. en certains points. Le Petit Journal dit que la poussée de Mangin est si vigoureuse qu'on peut se demander si l'ennemi pourra se maintenir au Chemin des Dames. L'Echo de Paris est persuadé que l'ennemi ne pourra résister dans ses anciennes positions du Chemin des Dames, délaissées depuis mai, et qu'il abandonnera également le massif de St Gobain. j Une crise ministérielle ; au Luxembourg LUXEMBOURG, 7. — Wolff : La t Chambre lui ayant retiré sa confiance par 1 26 voix contre 24, le cabinet Kaufmann a démisionné. 1 Les Anglais sont à 15 kilom. de St-Quentin LONDRES, 7. — Reuter officiel soir : Sur tout le front au S. d'Havrincourt, la retraite allemande continue sous la pression de nos troupes. m Nous avons, atteint la ligne Beauvois (15 km. O. de St-Quentin) — Roisel 15. km. E. de Péronne) — bois d'Havrincourt. Dans de fréquentes rencontres avec les arrières-gardes ennemies, nos détachements avancés ont fait de nombreux prisonniers et infligés de lourdes pertes à l'adversaire. Les stoks de charbon et le matériel de route et autres tombés en notre possession prouvent que, l'ennemi avait l'intention de maintenir l'occupation du champ de bataille de la Somme durant les mois d'hiver. Au N. d'Havrincourt, nos troupes se sont emparées du point connu sous le nom de " spoil-heap „ sur la rive occidentale du canal du Nord en face de Hermies en capturant des prisonniers et des mitrailleuses. Ils progressent encore vers Saint-Quentin et prennent la plus grande partie du bois d'Havrincourt LONDRES, 8. — Reuter officiel matin : A la tombée de la nuit, nos troupes ont pris Villévèque (O. de Saint-Quentin), Saint-Mille et la plus grande partie du bois d'Havrincourt. Des combats locaux ont été livrés hier soir et la nuit à l'E. de Hermies (sur le chemin de fer de Cambrai) et dans le secteur d'Armentières sans amener de changements dans la situation. A l'O. de La Bassée, nos troupes ont progressé dans les positions ennemies. La guerre aérienne LONDRES, 8. — Reuter officiel : 11 avions ennemis ont été abattus le 6 septembre dans des combats aériens et 12 sont tombés hors contrôle. 1 ballon captif a été incendié. 5 de nos machines manquent. Durant la journée et la nuit 32 tonnes de bombes ont été lancées sur les nœuds de chemins de fer d'Armentières, Lille, Douai, Denain, Cambrai et St Quentin. Tous nos appareils sont rentrés saufs. Les raids en Allemagne LONDRES, 7. - Reuter officiel : Nos escadrilles ont attaqué le chemin de fer près d'Etranges et la fabrique chimique de Mannheim. II y a eu des explosions. Nous avons effectué de fortes attaques à Etranges ou notre bombardement a porte juste. A Mannheim on a observé 8 coups directs et d'autre explosions.Nos escadrilles ont lutté contre un nombre beaucoup supérieur d'avions ennemis avant et après le bombardement. Une de nos escadrilles a soutenu un combat continu à 70 milles devant l'objectif désigné et le combat a duré jusqu'à ce qu'on eut atteint la même distance au retour. Nous avons lancé sur Mannheim plus de 2 tonnes de bombes. Un avion ennemi a été détruit, 2 autres descendus désemparés. 4 de nos machines manquent. L'aviation française. PARIS, 8. — Reuter : Au cours du mois passé l'aviation française a lancé 644 tonnes d'explosifs sur des gares, des quartiers et des troupes allemandes. Le mois de juillet avait jusqu'ici le record avec 642 tonnes. En août 1916 on n'avait lancé que 50 tonnes de bombes et 22 en août 1917. Durant toute l'année 1916, les Français n'ont pas lancé plus de 272 tonnes de boirbes et en 1917, 722. Le chiffre du mois d'août de cette année est donc deux fois et demie plus grand que •celui de toute l'année 1916 et équivaut presque à celui de toute l'année 1917. Un vapeur américain coule un sous-marin allemand WASHINGTON, 7. — Reuter officiel : Un sous - marin allemand a été coulé dans les eaux étrangères par le feu du vapeur américain " Lake Orven „ 5 hommes de l'équipage manquent.

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