Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

7342 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 27 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r49g44k53t/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

* Année N.245. Directeur-Fondateur i François Olyrr. Sam edi 27 Avril 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements : Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : annonces: HOl,an2d.50fi!par3 mois La HaY® - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilheiminasingel 2i Réclamés p^rm^ntes" â^orfaif' Impressions d'un Officier Français i ÉVADÉ D'ALLEMAGNE Un officier français, prisonnier en Allemagne, qui, aprls plusieurs tentatives d'évasion infructueuses, a enfin réussi tout récemment It gagner un territoire neutre, fait part à notre grand confrère Le Temps, de Paris, des impressions qu'il a rapportées de son passage a travers les villes et les campagnes allemandes. On comprendra que nous ne le nommions point, dit le Temps, et ne donnions aucune indication sur le camp oit il était interné, sur les circonstances dans lesquelles il s'en est échappé ni sur les moyens qu'il a employés pour déjouet une surveillance extrêmement active et rigoureuse. Nous dirons seulement que la parfaiti connaissance qu'il avait de VAllemagne et d\ la vie non moins que de la langue allemande lui a permis de se mêler à la population, dt l'observer, de l'écouter, et par les conversatiom qu'il entendait, de savoir un peu de et qu'ellt pense. Deux courants d'opinion — Il y a seulement six mois, nous a-t-il déclaré, la population allemande était troublée et inquiète ; son assurance et sa confiance du début, de ces premiers mois ov elle acclamait la guerre " fraîche et joyeuse , avaient depuis longtemps fait place à l'incertitude puis au doute et, à la longue, i une véritable angoisse. Elle avait peur dv lendemain. Déjà le jour était si dur et lei conditions de l'existence devenaient si dif ficiles! Elle ne tenait que par la force d< l'habitude et cette discipline innée et acqui te qui a sur elle tant de pouvoir. Mais 1< gouvernement a si bien su exploifer à sot avantage la révolution russe et le succès d< l'offensive contre l'armée italienne qu'il lu a rendu l'espoir — sans parvenir cependan à calmer tout à fait ses appréhensions, par ce que ni l'un ni l'autre de ces retours d< fortune, si favorables à l'Allemagne, n« lu a donné de quoi manger à sa faim. A l'heure actuelle, on constate l'existenct de deux grands courants d'opinion. Une partie de la nation, la minorité — la caste militaire et les gens qui graviten autour d'elle, la haute bourgeoisie, l'indua trie et la grosse propriété terrienne que 1 guerre enrichit, l'université, à peu près com plètement asservie au pangermanisme, 1 tête, en un mot — a foi en la victoire, ei une victoire éclatante, qui jettera le'mond< aux pieds de l'Allemagne et qui ouvrir; pour elle une période de magnifique pros périté : elle est revenue à son rêve d'an nexions, d'indemnités formidables, d'hégé nionie économique et de mainmise sur tou les marchés, et sa folie des grandeur» 1'; reprise. Elle veut la guerre " juqu'au bout, et Guillaume II, dans le discours qu'il vien de prononcer à Hambourg, a très exacte ment exprimé le sentiment de cette coterii aujourd hui toute-puissante en disant que avant que l'Allemagne songe à faire la pai: " il faut d'abord que la victoire des ai mées allemandes soit reconnue „. Ains l'exige l'orgueil de la caste militaire, qu mène non point, comme on le croit ei France, le maréchal Hindenburg, mais «oi second, le général Ludendorff, qui est l'hom me d i trrti militariste, dont seul, avec li krongriiiz, son ;hef avoué, il a la con fia no T'autre partie, l'immense majorité de U »»atioa, son corps — un peu le petit com merce, mais surtout les classes socialemen inférieures, Iea travailleurs des usines et de champs — éprouve une immense lassitude La guerre, si populaire chez elle il y a troi ans et demi, ne l'y est plus ; elle en a assez moins parce qu'elle a cessé de croire à h victoire que parce qu'elle est fatiguée, dé couragée, déprimée par les privations, qu'elli souffre trop et qu'il y a trop longtemp qu'elle souffre, car on souffre d'autant plu qu'on souffre depuis longtemps. Et%iainte nant les victoires allemandes, ces victoire dont le gouvernement, qu'elles soient vraie: ou qu'elles soient fausses, sait si habile ment tirer parti, n« l'intéressent plus et II laissent indifférente, car elle est fixée sur 1: valeur des " victoires „ allemandes. La las situde et plus encore l'indifférence, oui, voi là quel est aujourd'hui son état d'âme. J< n'irais pas jusqu'à dire que l'empereur, na guère si populaire, est devenu impopulaire la vérité est seulement qu'il n'est plus po pulsire ; il ne compte plus. Il ne compti plus, effectivement, pour la minorité milita riste et annexionniste, qui le trouve trop li béral et trop modéré et qui lui préfère li kronprinz ; il ne compte plus, moralement pour la masse, qui a cessé de s'occuper d< lui. Elle est dégoûtée de tout et de tous elle est excédée de la guerre ; je vous le ré pète : elle en a assez, et dans les conversa tions que j'af entendues, sans cesse reve naient les mêmes récriminations contre le! hommes et contre les choses. J'a eu au cours de ma traversée de l'Allemagne une preuve certaine de cette indif jérence de la masse laborieuse et souffrante. » y a quelques mois encore, les passants se Seraient empressés d'aller dénoncer à la police un inconnu qui leur aurait paru suspect, et en qui ils auraient flairé un prison-mer cherchant à s'évader. Accoutré comme Ie 1 étais, il est impossible que je n'aie pas attiré l'attention des gens du peuple que je croisais dans les rues ou sur les route» ou parmi lesquels je me glissai» pour ne point être remarqué des agents de police. Or, aucun ne m'a causé le moindre ennui, et même, un jour, un paysan m'a dit en français— mais avec quel accent!— et très poliment : " bonjour, monsieur ,„ et il a continué sa route sans plus se soucier de moi. La situation alimentaire — En France, pour avoir accueilli trop facilement des informations douteuses et des i racontars qui n'étaient pas toujours désin-i téressés, on s'est beaucoup exagéré la disette , dont souffrait l'Allemagne; il en est résulté ! de cruelles désillusions. Mais, depuis un an, > l'insuffisance des vivres est certaine et n'a ! cessé d'aller en augmentant. L'Allemagne depuis plusieurs mois, souffrait très réellement de la faim ; maintenant, elle en souffre horriblement. Le manque de nourriture, voilà le sujet qui, dans les lieux publics comme dans le* maisons, fait le fond des conversations, celui qu'aborde le premier deux per-i sonnes qui se rencontrent. Dans les can-, tines installées par la Croix-Rouge dans les ga- • reset qui étaient si bien approvisionnées, t les soldats de passage, pour qui elles sont i destinées, ne trouvent plus qu'une miséra-î ble tranche de pain et un café de rem- - placement — Ersatzkaffée — fait avec de : l'orge grillée, et qui n'est même pas sucré, - et il faut les entendre, eux, si habitués à se : taire, élever des plaintes et des protesta-i tions! A la campagne, les paysans réussissent en-' core à se nourrir à peu prè», car ils parviennent avec un peu d'habileté à dissimuler quelques vivres, mais dans les villes, le : contrôle est si sévère que, même à prix 1 d'or — s'il y avait même de l'or en circulation en Allemagne — on ne saurait se ! procurer le moindre aliment ti l'on n'est pa» muni de la carte qui «eule en permet " la délivrance. 4 En Allemagne, l'usage des distributeur! " automatiques, — le» automates comme or 1 les appelle — est très répandu et étant don ' né l'in«atiable appétit allemand, ceux degâ 1 teaux, de sandwiches et de " delikatessen , 1 étaient particulièrement bien fourni». Main 1 tenant, on ne peu plus y avoir, réguliùre 1 ment, que du café, je veux dire de l'imita- • tion de café, et du vin chaud; si l'on y • trouve un peu de nourriture, ce n'est qûî exceptionnellement, clandestinement, et à 1 quel prix! Personnellement, j'ai eu cette 1 chance, et j'ai pu à un " automate „ mî • procurer une petite rondelle de pain et un • morceau de saucisse, mais ça m'a coûté 2 marks (2 fr. 50). Les privations — Un vêtement neuf est devenu une rareté et comme une curiosité. Le spectacU de la rue, avec les gens portant de vieus vêtement» disparates est quelque chose d'extraordinaire, même pour ceux qui connais sent l'Allemagne, le pay» du monde où l'or est le plus dénué de goût et où l'on s'ha bille le plus mal. Auparavant, l'Allemanc était ridicule par sa mise ; à présent il esl grotesque et véritablement caricatural ; on dirait qu'il se parodie lui-même. Pour pou voir se commander ou acheter un vêtement il faut être muni d'une carte, qui ne s'obtient pa3 aisément. De. même pour se chausser. Sans un bor spécial, impossible de se procurer une paire de chaussures dont le prix est communé ment de 70 à 90 marks. L'esprit militaire — L'officier n'a rien perdu de la morgue de «on insolence et de son arrogance, d« ses manières hautaines et cassantes, nor plus que de sa grossièreté et de sa brutalité Il reste le militaire militariste, et lui, il croit il n'a jamais cessé de croire à la victoire de l'Allemagne et il a gardé pour les ennemis de l'Allemagne une aversion farouche qu'il n'essaye pas, d'ailleurs, de dissimuler, Ceux avec qui nous étions en rapport dam les camps où j'ai été interné nous laissaieni clairement voir qu'ils détestaient la France et les Français et leur avaient voué une haine à mort. Aussi, oubliant que notre qua lité nous rendait leurs égaux, usaient-il: avec nous de» plus mauvais procédés ei nous accablaient-ils systématiquement de vexations et d'humiliation», de marques de mépri». Moi, officier français, quand, dans une de me» tentative» d'évasion, j'ai été prii au moment où j'allais passer la frontière, on m'a ligota avant de m'envoyer en prison ; trois fois, dans la même circonstance, j'ai été conduit en prison menottes aux mains et enfermé avec des prisonnier» de droit commun ; une foi» pour me punir, on m'a incarcéré dans une cellule qui n'était large que d'un peu plus d'un mètre, et comme, étant malade, je protestais contre l'inhumanité et l'incorrection de ce traitement l'officier qui recevait ma plainte me répondit que je n'avais, pour rétablir ma santé, qu'à faire de la gymnastique suédoise. De la gymnastique suédoise dans une cellule d'un mètre de larerel ) Nouvelles du Jour — Les combats continuent avec acharnement à l'E. d'Amiens au point de jonctior des fronts anglais et français. Dans cette région où tant de »ang a été versé déjà er vue de la conquête et de la défense de l'importante capitale du Vermandois, lei Français ont perdu momentanément le vil lage de Hangard en Santerre, don ils tiennent cependant les lisières, et le! Anglais ont reconquis brillamment le Village de Villers-Bretonneux en faisan plus de 600 prisonniers. — De vifs combats ont eu lieu aussi er Flandre belge pour la possession du moni Kemmel que les Allemands convoiteni et que les Britanniques défendent avec vail lance. — Le Kaiser a rendu visite aux installatibni maritimes de Zeebrugge et cela seul prouve déjà l'importance que les Allemands accor dent à l'attaque anglaise. Il a constaté le: dégâts occasionnés au môle et la présenc< à l'entrée de l'écluse du canal des deu: Vieux croiseurs anglais chargés de cimen et coulés. — Le bombardement de Pari» continue — Le ministre de» affaires étrangères di Hollande, Jhr. Loudon, a déclaré hier à I; Ire Chambre que les nouvelle» difficulté soul evée» par l'Allemagne sont " très sérieu ses „ sans aller jusqu'à dire, comme on 1'; colporté,que " la situation est très grave „. Il ; a nne nuance. On a l'impression que l'Ai lemagne, estimant sans doute que les Allié ont obtenu un avantage en saisissan le tonnage hollandais, cherche à se paye une compensation. La presse allemande, qu prend volontiers un ton assez menaçant confirme cette impression. La Germania no tamment et la Taglische Rundschau font à ci point de vue des réflexions caractéristiques Tout autres se montraient les soldats, las abattus, et aussi mécontents, aigris, dégoûté: du service, écœurés de voir avec quelli prodigalité on donne les décorations àl'ar rière, où il y a des embusqués profiteur: qu'ils n'aiment pas plus que les soldat! français n'aiment ceux de chez nous. Cetti question de traitement de faveur dont béné ficient, dans la distribution de» récompenses les militaires qui ne se battent pas, a éti portée à la tribune du Reichstag, où elle ; provoqué de» incidents très vifs et c'est au jourd'hui un dicton populaire que " en avant c'est -la pluie des balles, en arrière c'est li pluie des décorations „. — Vorne Jcommt de Kugélregen, hinten kommt der Ordensregen. Les soldats qui reviennent du front n'on plu» ou ont moins cette haine du Françai qu'on »'est appliqué à leur inculper; elle : fait place chez eux à la fois à l'admiratioi pour nos soldats qu'ils ont appris à estime en apprenant à le» craindre et à une sort de pitié mêlée de dédain pour notre pays Ils répètent : Armes Frankreicht " Pauvr France ! „ et ajoutent qu'il est triste de voi comme notre territoire a été dévasté et mal heureux que nous l'ayons laissé dévaster e ruiner pour servir les intérêts de l'Angle terre. Là, on reconnaît l'effet de ce " bour rage de crâne „ auquel, sur le mot d'ordr ! du gouvernement, les autorités et la press . soumettent la population tant militaire qu 1 civile. A force d'entendre répéter que 1 France n'est en guerre que pour faire 1 jeu des Anglais et que ceux-ci se sont in stallés à Calais pour n'en plus jamais soi tir, la foule ignorante a fini par admettr ! cette allégation stupide comme une vérit qui ne se discute pas. La classe ouvrière L'ouvrier allemand, même socialiste avan cé, a été trop discipliné par son passage l'école et à la caserne pour être capable d révolte. Il peut bien avoir des velléités d se soulever — mais en a-t-il même ? — e | tout cas, il n'en a pa» encore la volonté Dans les derniers jours d'avril 1917, à I suite d'incidents de grève très sérieux qi ' s'étaient produits à Magdebourg, il y ei | au Reichstag des débats extrêmement vie lents au cours desquels un député socialis! parla de l'importance " mondiale „ — c e: le mot dont il se servît — de la bataille d i la Marne qui, pour la première fois, ft ainsi révélée à la nation jusqu'alors soignei sement tenue dans l'ignorance de cette d< faite. Les esprits, dans les milieux ouvriei socialistes, étaient très montés et l'on s'a tendait à des trouble» pour le 1er mai. O la journée du 1er mai se déroula dans 1 plus grand calme : les autorités militaire ayant fait savoir que toute tentative d'ag tation, toute manifestation seraient réprimée ; avec la dernière vigueur,, cela suffit pot que les plus excites eux-mêmes se tinsser tranquilles. C'est encore ce qui vient de s passer, et pourtant sérieux était le mouve ment gréviste et grande l'exaspération d : la classe ouvrière, tenaillée par la faim i maltraitée. Sur l'avis donné que des mesure avaient été prises pour assurer le maintie ■ de l'ordre, les ouvriers sont rentrés à l'usina et l'effervescence ne s'est pa» traduite e , actes. Qu'on ne prenne donc point e France trop au sérieux ces. grandes fureui qu'on croit découvrir chez le peupla alli mand ; oui, de temps à autre, il est secot de convulsions et à de brusques soubresaut mais un coup de poing solidement appl | La Seconde Bataille de Picardie Violents combats à l'E d'Amiens Les Français cèdent Hangard — Les Anglais reprennent ! Villers-Bretonneux et font 600 prisonniers — Le Kaiser à s Zeebrugge — La Hollande et les Centraux Les Allemands prennent Hangard ■ PARIS, 25. - Havas officiel de 2 h.. : La bataille) a été poursuivie avec vio- 1 îence au siici! du village à'H augard contre lequel l'ennemi, pendant la nuit, tendit dte efforts extrêmes. Nos troupes! ont opposé une résistance énergique et exécuté avec succès de fréquentes contre-attaques. Nous avons perdu le village , ' mais nous l'avons reconquis ensuite. Il : est demeuré finalement entre les | mains des Allemands au prix de tfrès ' fortes pertes. Nous tenons la lisière d' ; H a n g a r d , d'où l'ennemi, malgré sies ^ tentatives réitérées, .n'a pu déboucher. Sur les deux rives de l'Avrela lutte d'artillerie continue avec violence. Nous avons réussi divers .coups die main, notamment au nord d'A s s i g ni y, au sud de Coucy le Château et en Lorraine. ^ Très vive lutte d'artillerie en " W o e v -r e et dans la région de F 1 i r e y-R e gi-n é v i 11 e. Rien à signaler sur le reste du front. Violents combats aatour de Villers LONDRES, 25 —. Reuter officiel 3iu matin i On s'est battu ferme, toute la nuit, idiams Villers Br-etonneux et aux environs. La bataille continue. Par Idies contre-attaques nos troupes ont regagné dla iterrain et ont fait ides prisonniers. Hier, sur tout ce front, lai lutte a été très âpre et no,§ batteries, nos fantassins et ■nos chars d'assaut ont infligé de fortes pertes à l'ennemi. Au nord de la route de Villers B r e* tonneux à Saint ,Qu|en|tin l'ennemi a attaqué par trois fois nos positions. 11 a ét échaque fois repoussé avec pertes. 11 cours ido ces combats l'ennemi a employé quelque chars d'assaut. Hier soir, très taricfl, l'ennemi à lancé égai-lement une attaqua sur les positions françaises au norid-est de Bailleul. Il a été repoussé. Ce matin très tôt il ai renouvelé seg attaques dans ce sleciteur et sur leë lignesi britanniques. Sur ce point la b'aitailla continue sur un large front. . Un coup de miain ennemi vers Bouc h y a été repoussé. L'artillerie ennemie a redoublé d'activité 'dans leâ secteurs de F e s! t u b e r t et de Robecq. : Attaques repoussées en Woevre PARIS, 2ù. — Reuter officiel 11 h. soir: La journée a été marquée par une grande r activité d'artillerie réciproque dans la région " de Hangard et sur les deux rives de 4 l'A v r e, sans action d'infanterie. Après un violent bombardement, les Alle-" mands ont fait une attaque en Woevre dans 2 la région de R e g n é v i 11 e. Nous les avons : chassés de quelques postes avancés où ils : avaient pris pied; nous avons totalement 1 rétabli notre ligne et fait des prisonniers. 2 Activité d'artillerie assez vive sur la rive ' gauche de la Meuse et dans les Vosges. Le 23 et la nuit suivante nos aviateurs ® ont lancé 5,000 kilogr. de bombes sur les e gares de Nesle, Roye et Chaulnes. D'autre part nos aviateurs ont fait de nombreuses attaques à la mitrailleuse sur des concentrations de troupes allemandes. à La guerre aérienne e PARIS, 24. — Reuter officiel 11 h. soir: e Les 22 et 23 avril nous avons abattu 7 avions et un ballon captif allemands, tandis que 10 antres appareils ennemis sont tom-bés fortement endommagés dans leurs lignes, i Deux avions allemands signalés comme endommagés ont été détruits ; 5 autres avions et un ballon captif ont été abattus le 21 en plus de ceux déjà mentionnés. e Le bombardement de Paris lt PARIS, 25. — Reuter officiel: !" Le canon à longue portée a continué au-jourd'hui le bombardement de Paris. Un 8 projectile a traversé un grenief où il a occa-sionné des dégâts et blessé grièvement une r> jeune servante. ;s Le ministre de l'aviation britannique i- LONDRES, 25.— Reuter officiel: 1 M. Rothermere, secrétaire d'Etat au ser- r vice de l'aviation, a présenté sa démission £ qui a été accsptée. e que ou la simple menace de horions l'en >t guérit instantanément. Et qu'on ne se paye "g point d'illusions : la machine allemande n commence à donner certains signes de fai- » blesse, et n'offre plus la même résistance n qu'il y a trois ans, mais elle n'a pas encore n perdu sa puissance; cependant, c'est bien -, déjà quelque chose que si le moteur qui l'actionne — la discipline — a conservé [é beaucoup de force, plusieurs de ses rouages e grincent et marchent mal. j! Etienne CHARLES. Sfcï-«~-— Les Anglais reprennent Villers - Bretonneux et font 600 prisonniers LONDRES, 25. — Reuter officiel du soir s Les positions franco-anglaises au N. de Bailleul jusqu'à l'E. de Wytschaete ont été violemment attaquées toute la journée par les Allemands. Sur ce front la ba* taille a sévi avec violence surtout près de Dranautre, Kemmel et Vierstraat. Au cours d'attaques et de contre-attaques répétées, nous avons dû quitter les positions que nous occupions ce matin. La bataille continue. Au S. de la Semme, les Australiens et les Anglais ont fait pendant la nuit des contre-attaques réussies sur les positions dans et autours de Villers-Bretonneux, conquises hier par les Allemands. Nous avons avancé notre ligne jusque près de l'ancien front et nous avons fait 600 prisonniers. Le village est actuellement en nos mains. L'attaque allemande d'hier sur ce front a été entreprise par au moins 4 divisions et avait pour objectif suivant les communications faites par les prisonniers, le village de Cachy et la route de Cachy-Poul-loy. En aucun point ce but n'a été attein£. Le nombre de cadavres allemands trouvé» dans les positions reconquises par nous indique que les pertes de l'ennemi ont été très fortes. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 25. — Wolff officiel: ' '/ Sur le ebamp d© bataille de la LyS, une fortei contre-attaque française dontre! la hauteur d'à V1 e u g e 1 h o e k a éch oué! avec idJe fortes pertes. Combats locaux près die FiestUibeï^ 1 au nord-ouest de Béthune et des deuS côtés de la S carpe,. Au suld de la Somimle, nous avoua attaqué les Amgjlaià et les Français près de Villers-Bretonneux et ian sud). Dans un combat acharné, notre infanterie s'est frayé© un chemin à travers lesf nids de mitrailleuses ennemies; des chars cuirassés ont appuyé notre infanterie. Nous! avons pris H a, n g| a r Û. Sur la rive ouest de l'Ayre, nous awnflf avancé notre ligne sur la hauteur au, noridoues t de C a s t- e 1. Pendant tout© la journée, l'ennemi % exécuté de violentes contre-attaques avec' les réserves qu'il tenait prêtes sur le chamlp de bataille ou qu'il avait fait revenir de l'arrière. Ces tentatives onitf échoué. Des combats acharnés .s© sent poursuivis pendant tonte la nuit sur te terrain conquis. Nous avons fait plus de 2.000 prison, niers et pris 4 canons et de nimbreuse^ mitrailleuses. Le Kaiser à Zeebrugge BERLIN, 25. — Wolff bureau : Le Kaiser est venu le 23 avril à Zeebrugge visiter les lieux où. l'attaque anglaise a été repoussée. Il a fait le tour de la jetée où il a pu se rendre compte que les dégâts occasionnés par l'explosion du pont du chemin de fer sont déjà réparés provisoirement et que dans quelques jours le pont sera définitivement rétabli. Le Kaiser a pu constater également le bon état des installations allemandes sur la partie avancée de la jetée à laquelle l'attaque s'est limitée. Ensuite il s'est rendu aux écluses du canal et à l'entrée du canal où se trouvent les deux croiseurs anglais remplis de ciment et coulés. Ici il s'est fait expliquer minuteusement les péripéties de la bataille * nocturne par des officiers qui y ont pris part. Comme à ce moment passait justement un capitaine anglais d'infantêrie fait prisonnier, le kaiser s'est fait donner par celui-ci un rapport sur le combat. Le capitaine a déclaré que la destruction des installations maritimes du port et l'embouteil-lement des sous-marins dans leurs bases de Zeebrugge et d'Ostende, constituait une vaste entreprise préparée depuis longtemps par les Anglais. L'attaque avait déjà été tentée quatre fois, mais elle avait ete empêchée chaque fois par l'étroite surveillance des navires d'avant-postes. C'est seulement la nuit dernière que 'e fort brouillard leur permit d'exécuter l'attaque, sans obtenir le succès espéré. Une mise au point britannique LONDRES, 25. - Reuter officiel: s" Les Allemands prétendent qu'ils auraient torpillé 5 croiseurs, 3 torpilleurs et un grand; nombre de bateaux à moteur au cours dej l'attaque sur Zeebrugge. L'amirauté britan.] nique fait connaître que, en dehors de® bateaux de barrage et des sous-marin» qu| suivant les ordres donnés devaient etre cou< lés, les pertes anglaises sont de 1 torpilleur et 2 barques à moteurf

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume