Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 04 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b56d21st10/
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5e Année — N" 42 SéMon I Administration 1 ùrfmarkt'SI & 31 a La Haye —Téiéph. 216 • Bureau à fviacstiiclit Hôtel Suifse,Vrijthof,ïéléph.159 à Hessingue : Slijkstrsai, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 4 Oct. 1918 S «séfîfs- le numéro H.NEMENTS : ,, , 1 florin par mois " ' 2.50 fi. par 3mois Eti-cinger : port en sus ANNONCES : La ligne :15C, sn 4S page Fvéclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 L'ECROULEMENT i ^ Il semble que nous tenions enfin la bête acculée dans sa tanière, traquée, cernée de toutes parts, condamnée sinon à l'impuissance immédiate, tout au meins à la défensive sans issue, à l'écroulement prochain et définitif. L'instant qu'ont voulu avec une force égale et un égal courage nos grands chefs à jamais illustres : MM. Clemenceau, Lloyd George et Wil-son, apparaît au cadran du temps et il semble que déjà nous entendions s'agencer les joyeuses sonneries. Nous avons passé le long temps des dures épreuves et des cruelles désillusions. Nous sommes aux heures lumineuses et belles, aux heures bénies, patiemment attendues, du profond réconfort et du large espoir. Notre imagination, débridée, connaît les courses folles dans le Champ illimité qu'euvre à nos rêves 1? gloire chaque jour renouvelée et toujours renaissante des incomparables soldats de la revanche et du châtiment." Ne pouvant la corrompre, ils l'ont assassinée „. Ne pouvant garder Cambrai, les Barbares l'ont incendiée. Ils ont porté leurs torches scélérates, les mêmes dont nous avons connu l'horrible fureur à Visé, à Andenne, à Aerschot, à Lou-vain, aux quatre coins de la vieille ville française, héroïque et martyre à son tour. Et Cambrai n'est plus qu'un immense brasier ! Le Boche tient parole. Il a promis qu'il raserait tout en pays occupé si on l'obligeait, par la force des armes, à lâcher prise, à céder sa proie. Tandis que Cambrai profile ses lueurs sinistres dans le ciel à des lieues à la ronde, ne voilà-t-il pas qu'il fait chanter le coq rouge par toute la Flandre ? Les villes de Rou-lers et Thourout, qu'il ne tient plus que d'une main défaillante, brûlent aussi, et avec elles les gros bourgs de Lichter-velde et d'Ardoye qui jalonnent la route vers Thielt. Le correspondant qui nous en mande la sinistre nouvelle, ajoute que nos braves populations opprimées sont chassées de leurs foyers comme du vil bétail errant, et qu'elles reculent terrifiées devant le feu, après avoir, quatre années > durant, tenu contre le Boche et souffert en silence son contact répugnant. Elles se re-M plient vers l'intérieur du pays, semant l'épouvante partout où leur immense détresse et leur total dénuement font prévoir des catastrophes prochaints et semblables à celles dont elles sont les vivantes épaves. Nous nous rappelons 1 s lignes stupéfiantes que le Berlintr Tageblatt impri-B mait il y a quelqaes semaines en parlant de la retraite allemande en Picardie : " La nuit on peut contempler les incendies qui ravagent les moissons et les forêts. C'est un spectacle consolant... „ Ainsi donc nos ennemis, battus, rentrant chez eux le fer dans les reins, ont toujours la même mentalité qu'ils affi-B chaient avec une insolente jactance, quand ils se ruaient triomphants, ivres de carnage et de sang, à l'assaut de nos villes ouvertes et de nos villages quiets, sur le chemin de Paris ! Comme ils ont sali la gloire de leurs armes victorieuses, ils déshonorent aujourd'hui à tout jamais leur retraite. Les crimes qu'ils commettent sans ■ aucune utilité militaire, par une sorte de m sadique besoin de détruire, par un atavique esprit de malfaisance, consacrent une déchéance morale, pire encore à leur ré- ■ putation dans le monde et dans l'histoire que la débâcle militaire où ils se trouvent réduits. Ce n'est plus seulement un écroulement, c'est une dégradation. On nous rapporte les propos tenus der- ■ nièrement par un grand industriel allemand, de passage en terre neutre, un de K ces majnats de l'industrie en contact H journalier avec les plus grands chefs ci-I vils et même militaires. Comme on lui demandait si l'Allemagne n'était point encore fatiguée de la guerre: " Le peuple, . oui, dit-ii et nous citons presque textuel-\ lement ses paroles. Le peuple allemand fin a assez ; il est excédé et il est prêt à toutes les capitulations. Mais il n'en va point chez neus comme ailleurs. En Allemagne Je peuple n'a justement rien à dire. Et quant à nous,les gros industriels, les banquiers, les financiers, pourquoi I voulez-vous que nous finissions la guerre ? Nous gagnons trop d'argent! Thyssen, actuellement^ milliardaire, Suinnée possède plus de 6 00 millions l de marks. Nous voulons continuer. Nous ? voulons " organiser „ toute la Russie. ■ Dans ces conditions, vous comprenez, : ceux qui grognent, on leur jette un os à ? ronger; ceux qui se fâchent, on les envoie au front ; les ouvriers on les paie m |;rès cher, de façon que, excités par K 1 appât du gain, ils soient intéressés eux ^ aussi à ce que dure la guerre. Comme K. cela, tout le monde se tient tranquille et nous continuons à encaisser. „ n - 7 ' ————— Voilà, nous le répétons, presque mot mot, les paroles d'un riche aileman haut cuîturé et d'une intelligence supé | rieure. Voilà leur mentalité ! C'est poi ; que des bandits de cette sorte continuel à arrondir démesurément les panses d'ir nombrables sacs d'écus et à bonder leui coffres-forts, qu'il faut que brûlent Can brai, Roulers et Thourout et que de populations inoffensives autant qu'innorr brables fuient, la mort dans l'âme, ver l'inconnu tragique des lendemains san foyers et sans pain. Le Bulgare, qui lâch tout brusquement et se jette à plat venir dans l'espoir d'un attendrissement dont puisse encore tirer bénéfice, le Bulgar offrant ses services en vente contre 1 Turquie, est passible sans doute de tou les mépris dans la lâcheté et dans 1 fourberie. ~Mais il est au monde, en no siècles de grâce et de lumière, un monstr unique, un specimen si complet de pei versité morale et d'ignominiq quintessencié qu'il n'en fut jamais, jamais de pare dans l'histoire et qu'il n'a qu'un not dont, nos enfants doivent connaître pot l'éternité la laideur abhorrée : c'est 1 BOCHE ! François OLYFF. Où est îe salut de l'ASlemagns Qu'on le veuille ou non, il semble bie que voici la victoire. De Nazareth à Sale ni^ue, des Eparges aux environs de Carr brai et de Saint-Quentin, l'ennemi se ser désormais menacé et pressé, dans des cor ditions qui, militairement, "ne peuvent qu s'aggraver pour • lui. L'occident angle américain nous apporte un élément qi nous a fait gravement défaut autrefois l'abondance croissante de ce matériel d la victoire qui comprend le personn< combattant avec tout le fer et le feu néces saires pour le combat. Cette matière im mense, ces réservoirs d'hommes et de force humaines auraient encore pu céder l'organisation germanique, soulevée d'u esprit national intense, agitée du haut e bas par tous les appétits de la convoitis ou de l'ambition, mais fortement groupé dans un ordre fédératif, ainsi restée sou pie dans son unité absolue. Les premier succès de Ludendorff, si lourds, si cuisants si terribles à évoquer, ont eu l'incalculabl avantage de nous imposer l'unité de com mandement, premier bien avoué par 1 grand Anglais (" Un général vaut mieu: que deux „) et cette unité s'est faite sou un chef d'une telle valeur qu'avec s fierté insulaire, le même Anglais s'est dé claré heureux d'aveir assuré de tels ser vices à sa patrie. La personne du che a si bien multiplié la valeur de l'institu tion qu'il en ressort une menace don l'Allemagne se sent visée en plein cœui Il ne lui reste d'autres ressources qu la manœuvre de politique de parti au mi lieu de nous. Nous avons toujours ci-que c'était sa dernière carte. Nous voyon aujourd'hui qu'il n'y en a plus d'autre dans sa main. Les troubles fatals qt éclateront à Çonstantinople, à Sofia, le difficultés que lui donnera sans doute 1 gouvernement austro-hongrois contribue ront à précipiter encore l'Allemagne dan les interventions secrètes, indirectes, pro fondes à l'Intérieur des Etats de l'Entente Comme l'a dit l'Action française, elle voi se poser peu à peu la question d'Aile magn^ Son mot d'ordre est déjà "l'empir en danger,. Son salut ne peut-être qù dans l'exploitation de nos régimes pei liés, dans l'excitation d'un esprit publii qui, à certaines places où l'on retarde J est demeuré, chez nous, infirme, souffre teux ou peu clairvoyant. Les complications politiques propremen dites n'ont pas besoin d'être définies, étan visibles à tous. Elles peuvent être aigrie: par des malaises économiques et sociaux Il existe, au rond-point de la politique df parti, de la politique de classe, et de h politique de trahison, un groupe auque le nom de victoire déplait. Ce groupe es peu nombreux. Sa puissance a beaucoup diminué. Mais il est bien placé, il es même haut placé encore. Les agitations les plus sincères peuvent être déviées e gâtées par ce groupe-là. Voilà pourquo si j'étais honnête homme et malvyste (mais ce jobard existe-t-il) je proposerais à ms secte d'ajourner à la paix tout- réglemen de compte à cet égard. N'avons-nous pas ajourné de même, quant à nous ici, nos entreprises de politique pure ? Charles MAURRAS. Nous savons que l'esprit dt mouvement ouvrier ne pourrait pas subsister si l'on permettait à l'esprit du Kaiserisme de dominer. GOMPERS, chef des ouvriers américains. ■> L'évacuation de la Côte belge et de Lille imminente '••In Allemands se retirent sur m large front t aux deux côtés du canal de La Bassée ( Les Anglais brisent la ligne Mindenfourg au N.-E. de St-Quentin L'avance sur l'Aisne et en Champagne s'accentue 1 Oamas tombe awee ?9000 gsrisosiniiers i -— sa® Nouvelles percées dans les lignes allemandes autour de Cambrai LONDRES, 2. — Reuter offic. matin : Après avoir exercé une forte pression sur l'ennemi pendant la matinée, nos troupes de la 32e division ont attaqué à 4 h. le centre de la ligne de défense allemande qui va de Fonsomme à la ligne de Beaurevoir. L'attaque a été couronnée de succès. Nous avons pris le village de Seq'ue-hart et le hameau de P r e s s e 1 e s, et nous avons brisé la ligne Fonsomme-Beaurevoir.Au N. de ce point Joncourt a été nettoyé d'Allemands, et les troupes australiennes ont achevé la conquête de la ligne défensiye allemande au S. de L ej, C a t e 1 e t et de G o u y. Dans le secteur au S. de Cambrai, les combats ont été clôturés par une attaque entreprise avec succès par nos troupes à la tombée du jour et qui a chassé les Allemands deRumiliyetde Crève-cœur. Les troupes d'attaque néo-zélan-daises, anglaises et écossaises ont occupé le terrain élevé au N. t'e ces villages. Nos troupes ont fait quelques centaines de prisonniers. La retraite accentuée LONDRES, 2. — Reuter officiel soir : Les Canadiens ont pris Neuville, St-Remy, et le terrain élevé à l'E. de R u m i 11 y. Les Allemands ont commencé ce ma-.tin à recular sur un large front au S. et N. du canal de La Bassée. Nous les poursuivons. Les Anglais à Damas LONDRES, 2. — Damas est tombée. St. Quentin conquise Reims dégagée PARIS, 2. — Havas officiel 2 h. : Un vif combat a été livré dans St-Quentin au cours de la journée. Les Allemands ont été repoussés sur la rive E. du canal où ils ont continué à résister avec force. Erttre l'Aisne et la Vesle, nos troupes ont fait de nouveaux progrès à l'O. de Reims. Nous avons occupé Pouillon, Thiel et les quartiers sud de Villers-Fran-queux ; nous nous sommes rendus maîtres du groupe montagneux de Sainte Thierry. Nos troupes ont aussi gagné du terrain au N. de Neuvillette et avancé leurs lignes jusqu'aux quartiers S. de Betheny. La nuit n'a apporté aucun changement en Champagne. fOf Csmil «y Les Français sur l'Aisne PARIS, 2. — Havas off. 11 h. soir : Les Allemands sont complètement chassés de St-Quentin que hos troupes occupent en entier. Nous avons pris en même temps, en dépit d'une résistance acharnée, le faubourg d ' I s 1 e. Sur le front au N. de la Vegle, nous avons continué de progresser, pris R g u c y, G u y e n c o u r t, Bouffi-gnereux, Villers-Franqueux, et C a u r o y et avancé notre ligne jusqu'à la lisière S. de Cormicy et de Loivre. Au S. de ce village, nous occupons la rive ouest du canal jusqu'à la Neuvillette. Courcy est en nos mains. En Champagne, nous avons amélioré j, au cou s de l'après-midi nos positions au S. E. d'Orfeuil et pris pied sur les hauteurs au S. de Monthois. Nouveaux progrès vers Roulers Hooglede et Handzaeme LE HAVRE, — Officiel belge : Les, troupes belges et ies troupes françaises, combattant avec elles, ont poursuivi aujourd'hui leurs attaques centre les fortes organisations de l'adversaire. Malgré la résistance acharnée des Allemands, nous avons fait de nouveaux progrès dans la direction de Roulers, d'Hooglede et de Handzaeme. Les escadrilles de bombardement britanniques ont jeté plus de 30 tonnes de bombes sur les nœuds de Handzaeme, Cortemarck et de Lichtervelde. Les Anglais passent la Lys LONDRES, 2. — Reuter : Les troupes anglo-belges ont avancé encore dans la direction de Hooglede et Roulers. Les Anglais ont pris Ledeghem et ont passé la Lys entre Wervicq et Co-mines.Le Roi Albert généralissime Le préambule du communiqué belge du 30 sept, mérite de retenir l'attention : " L'armée belge, dit-il, et les troupes alliées de Belgique opèrent sous le commandement du Roi Albert. „ Un fait très intéressant nous est ainsi révélé, à savoir que les armées alliées qui, aux côtés1 de l'armée belge, csmbat-tent en territoire belge pour la libération de la Belgique, ont été réunies sous le commandement direct et personnel du Roi. Cet acte a une haute signification : il constitue un témoignage d'estime et de confiance de la part des Alliés à 1 adresse de la Belgique en la personne du Roi, témoignage auquel tous les Belges seront extrêmement sensibles. Nul doutç qu'il aura aussi en Belgique occupée un retentissement considérable. I L'hommage de la France PARIS, 1. — Havas : ^ Le président Poincaré a adressé au iS Roi Albert le télégramme suivant : lS " Au moment où s'allument sur tous e les points du front de grands foyers d'activité et où les troupes alliées rivalisent "g d'ardeur dans l'offensive, l'armée belge s fidèle à la cause commune a tenu à hon-j"_ neur de prendre sa large part de la bataillé c engagée. Elle a en quelques heures rem-ç porté d'éclatants succès et libéré toute une z«ne du territoire national. Votre Majesté qui aux heures sombres a n'a jamais désespéré et qui a donné à tous l'exemple de la constance et de la fermeté peut voir maintenant l'aurore de ^ la victoire éclairer le soi indivisible des u Flandres et de Walisnie. i f Je vous prie de recevoir, Sa Majesté la Reine et vous, mes vives félicitations et mes souhaits les plus chaleureux „. s Le Roi a adressé au 'président de la République le télégramme suivant : " Je vous remercie très vivement en mou nom et au nom de l'armée du télégram-i- me si chaleureux que vous m'avez r- adressé à l'occasion de la victorieuse :s avance de mes soldats. Nous sommes très fiers de contribuer par t<>us nos 1- moyens au triomphe de la cause sacrée x des Alliés. La Reine vous remercie de ;, .votre aimable message et se joint à moi pour vous exprimer une fois de plus, i- notre fidèle amitié. „ EHeddens fi Zeon t ■s PARDESSUS D'HIVER uTB 5a depuis fl. 50 jj j (n LA HAYE ROTTERDAM rfnr Holweg, n Hoogstraat, 356 '4U& u ■ : Le butin des Américains !S PARIS. 2. — Officiel américain : Hors un lourd feu d'artillerie à l'O. de . la Meuse et en d'autres points occupés 5 pas n»s troupes, il n'y rien d'important. Un recensement partiel du butin capturé dans la semaine écoulée a donné les chiffres de 120 canons de tous calibres, . 750 mortiers de tranchée, 300 mitraiik-u-.j ses, 100 lourdes mitrailleuses-tanks, des o milliers d'obus et des centaines de mille ' cartouches. ,j; WASHINGTON, 2. — Par radio : Un grand nombre de canons al'emands capturés sur le front occidental par les ie soldats américains sont arrivés aux Etalage Unis. Ils seront envoyés dans différentes villes ou ils seront exposés pendant la durée de la souscription au quatrième emprunt de la liberté. Le triomphe de Foch PARIS, 1. — Havas: Les critiques militaires disent que Foch a voulu, en étendant le front de bataille, faciliter l'action au centre contre les armées ennemies et qu'il y a complètement réussi en leur infligeant une triple défaite dont les conséquences ont été les plus graves aux endroits où l'ennemi se croyait le plus puissant.La double trouée entre Cambrai et St-Quentin porte à l'ennemi un coup mortel et les piliers principaux de la position allemande sont sur le point de tomber. D'autre part l'évacuation des secteurs de Lille, Roubaix et Tourcoing semblent une affaire faite. PARIS, 2. — Havas : La nouvelle de la prise de St-Quentin, reçue le soir, a produit une profonde impression et causé un contentement général. St-Quentin est la première ville d'importance que nous reprenons à l'ennemi en France. Si la prise de Si-Quentin par l' rmée D^berey est l'événement du jourj on ne peut pour-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

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