Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 08 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6d5p84518g/
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5e Année ■ • N" 46 L- ' * n-Tn-r-rr [ HsdaotiGn & Administration Turfmarkt 31 &31a La Haye—Téléph.216 Bureau à IVIaestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessinoue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mardi 8 Ocl 1,018 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., ., , 1 florin par mois Hollande- n . 2.50 fl. par 3 mois Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réolam«s permanentes à forfait Les Centraux demanden l'armistice VERS LA PAIX Il semble !que cette fois le pas fait soit sérieux. Ce qui reste des Etats centraux : l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Turquie vient de suivre l'exemple que la Bulgarie leur montrait il y a huit jours à peine. Seulement au lieu d'envoyer des parlementaires à notre généralissime, le maréchal Foch, pour lui demander une suspension d'armes, ils font adresser en leur nom un télégramme dans le même sens au président Wilson, qu'ils considèrent sans doute comme le plus porté à la clémence parmi les chefs d'Etats alliés. En somme les conséquences sont les mêmes. Le- chef de la grande République américaine jouit d'jssez de crédit parmi les peuples de l'Entente pour que les propositions qui lui sont adressées soient considérées comme faites en bloc à tous les Alliés. Et les fameuses propositions de paix de M. Wilson ont assez rencontré tous les suffrages parmi nous pour qu'on puisse les admettre comme bases à de sérieux pourparlers de paix. Ces propositions, lt moment est venu de les rappeler. Voici donc, textuellement, les quatre principes de la paix du droit tels que le président Wilson les a fait connaître le 8 janvier et le 12 février derniers : 1. Réduire à une virtuelle impuissance tout pouvoir arbitarair» ; 2. Referendum auprès des peuples directement intéressés sur toutis les questions territoriales, politiques et économiques ; 3. .Engagement des nations à respecter les traités et le droit; 4. Etablissement d'une organisation de la paix : constitution de la Société des Nations. Voici ensuite, toujours dans leur texte officiel, les 14 conditions de la paix Wilson : 1. Franchise et publicité des swîcord» diplomatiques ; 2. Liberté absolue des mers, sauf en cas d'inexécution d'accords internationaux ; 3. Egalités économiques et commerciales entre les nations associées ; 4. Désarmement partiel ; 5. Conciliation des titres coloniaux des gouvernements avec les intérêts des populations intéressées ; 6. Evacuation de tous les territoires russes et coopération interalliée pour fournir à la Russie l'occasion opportune de fixer, sans entrave ni embarras, l'indépendance de son propre développement politique et national ; 7. Restauration de la Belgique dans l'intégralité de sa souveraineté ; 8. Libération de la France envahie et restitution de l'Alsace-Lorraine ; 9. « Réajustement » des frontières italiennes; 10. Délimitation des justes fromtières de la Roumanie, de la Serbie et du Monténégro ; 11. Développement autonome des peuples de l'Autriche-Hongrie; . 12. Garanties d'autonomie aux nationalités soumises à l'empire ottoman ; 13. Résurrection de la Pologne ; ' 14. Conventions assurant à tous les petits Etats des garanties réciproques d indépendance politique et territoriale. Dans son discours du 27 sept, dernier à New-York, auquel s'est référé le nouveau chancelier, le président des Etats-Unis a ajouté que dans sa pensée " la paix doit comporter une solution définitive. „ Il s'est exprimé exactement comme suit : Nous considérons les problèmes de la guerre comme des faits positifs, et non pas conformément K la définition q*i peut en avoir été faite par n'importe quel groupe d'hommes; et nous ne pouvons accepter aucun résultat qui ne constitue pas une solution complète et le règlement définitif de ces problèmes.Ces problèmes doivent être résolus non par un arrangement, un compromis ou une conciliation d'intérêts, mais d'une façon définitive, une fois pour toutes et avec l'acceptation complète et non équivoque du principe que les intérêts des plus faibles sont aussi sacrés que les intérêts des plus forts : voilà ce que nous entendons par la paix permanente.Les Alliés sont tous d'accord sur le point qu'il ne peut pas 'y avoir de paix avec les Centraux au mojen d'aucune sorte de marchandage ou de compromis parce qu'ils ont déjà traité avec eux, et parce qu'ils ont vu comment les Centraux ont traité avec les autres gouvernements à Brest-Litovsk et à Bucarest. Enfin le président a dit encore — et ceci est de toute importance — qu'aucun pourparler ne serait entamé avant l'évacuation complète des territoires envahis et la garantie absolue que les dommages causés, tous les dommages causés, seraient réparés par ceux qui s'en sont rendus coupables. Les comtes Czernin, Burian, Tisza, le prince Max de Bade, le Reichstag et leur auguste maître à tous, le Kaiser,sont ils d'accord avec nous sur tous ces points ? Si oui qu'ils le disent carrément, que leurs armées évacuent tous ces territoires où elles ne cessent de semer le sang, l'incendie et 1# crime, et allons-y pour le " calme échange de vues „ entre les gouvernants des Etats belligérants. Si non, inutile d'insister ! N'en parlons plus! Laissons Foch, Haig, Pershing et notre glorieux Roi Albert poursuivre leur action et réaliser leur but! Et la paix certaine, sûre, la paix signée à Berlin et non à La Haye, à Stockholm ou à Berne, nous viendra en quelques semaines avec " la victoire décisive parles armes „ du président de la grande République américaine. François OLYFF. LA PRESSE NEUTRE Fleurs de Neutralité «Nieuwe Courant» (La Haye) Les Allemands, aujourd'hui, cèdent partout. Après une lutte héroïque, soutenue avec un succès pendant des années centre des forces de plus en plus numériquement supérieures, voilà, que brusquement l'empire allemand nous montre l'image du guerrier puissant, (jui s'effondre, perdant abondamment du sang et mort de fatigue. « C'est l'éeroulement définitif. s II n'y a pas lieu pour nous, d'applaudir à cette chute. « Nous restons les témoins bouleversés, perplexes et angoissés de l'agonie de la Germanie. » Nous publierons demain UNE LETTRE DU HAVRE Cliché de L'Homme Libre Les Allemands ont îaim Encore un qui donnerait bien l'Alsace-Lorraine pour une gamelle de lentilles !... Ils s'adressent au Président Wilson pour obtenir une suspension d'armes en vue de négociations de paix sur la base de ses 14 propositions En attendant la retraite s'accentue en Picardie et en Champagne L'importance de la Victoire Belge o ■ Les Centraux demandent un armistice VIENNE, 6. — Corr. bureau : L'Autriche-Hongrie, l'Allemagne et la Purquie ont décidé, dans le but de :onc!ure un armistice général et de :ommencer des pourparlers de paix, de i'adresser aux Etats-Unis d'Amérique. Le ministre d'Autriche à Stockholm î été chargé hier par le premier ministre 3urian de prier le gouvernement suédois l'envoyer au président Wilson un télégramme proposant un armistice immédiat sur terre, sur mer et dans les airs, et demandant de nouer immédiatement des légociations de paix sur la base des 14 points et des 4 conditions du programme de Wilson. La confirmation officielle allemande BERLIN, 6. — Wolff officiel : La note remis» au gouvernement suédois pour le président Wilson est libellée comme suit : Le gouvernement alLuiand prie le président des Etats-Unis de transmettre, en vue de là paix, à tous les état* belligérants la communication ci-dessu» (Vienne) st de les inviter à envoyer des fondés de pouvoirs en vue de commencer les négociations. Il s'en réfère à cet effet au point de vue développé par le président Wilson dans son message du 8 janvier 1918 et dans ses communications ultérieures ëu 27 septembre et qui constituent un programme qui peut servir de base aux négociations. Pour éviter toute nouvelle effusion de sang, le gouvernement allemand prie qu'il soit passé immédiatement à la conclusion d'un armistice général-sur terre, sur mer et dans les airs. (s,) Prince MAX DE BADE La Turquie aussi BERLIN, 6. — Wolff officiel : Le chancelier a annoncé que la Turquie se joint également à la démarche des Centraux. Le discours du nouveau Chancelier BERLIN, 5. — Wolff : Au cours de son discours au Reichstag, interrompu à plusieurs reprises par l'approbation de la gauche et du centre, le chancelier impérial Max de Bade a fait, parmi l'attention vive de la Chambre, la déclaration suivante : " Qrlce à l'héroïsme inébranlable de notre armée, notre front à l'Ouest a gardé son unité intacte. La conscience de ce fait positif nous remplit d'assurance pour l'avenir; cependant pour renforcer cette confiance il est de notre devoir de nous assurer en outre si nous ne pourrions pas faire cesser des combats livrés au prix des plus sanglants sacrifices, au moment où la conclusion d'une paix nous paraît possible, qui ne ternisse pas notre honneur. M'ippuyant «ur l'approbation de tous les milieux autorisés de l'empire et sur l'assentiment de nos alliés agissant en union avec nous, j'ai envoyé dans la rtuit du i, par l'intermédiaire de la Suisse, au président Wilson une note où je le prie de prendre l'initiative des négociations de paix et d'entrer à cette fin en relation avec tous les belligérants. Cette note arrivera ï Washington aujourd'hui ou demain. Elle sst adressée au président des Etats-Unis parce qu'il a, à la réunion du congrès le 8 janvier 1918 et dans ses déclarations ultérieures, en particulier dans son discours du 27 septembre à New-York, exposé «n vue de la paix générale un programme que nous pouvons adopter Dour base des négociations La fin du discours du chancelier a été soulignée par des approbations unanimes ;t réDétées. — ai Ce qu'aurait vouBu L l'Allemagne BERLIN,5. — Wolff : Le discours prononcé aujourd'hui par B le chancelier contient pour la première Q' fois des propositions précises de paix, di Veici les offres de l'Allemagne : Restauration de la Belgique, avec un compromis sur les indemnités de guerre. Autonomie de l'Alsace-Lorraine. Referendum dans les Etats-frontière ^ (c'est-à-dire les territoires détachés de la d Russie). Accession à la' Société des Nations. ^ Ces propositions sont faites, conformé- j> ment au désir du président Wilson, par ' un gouvernement issu du parlement et de r' l'accord du Reichstag, donc par la repré- a sentation populaire. ^ Le programme des partis d« la majorité, qui forme la base de la politique du jr nouveau gouvernement en ce qui concer- ^ ne la paix, est conçu comme suit : 1. Confirmation de la réponse du gouvernement impérial à la note du Pape du 4 août 1917 et approbation sans conditions de la résolution du Reichstîg du 19 juillet 1917. L 2. Déclaration d'accession à la société des nations aux conditisns suivantes : La société de toutes les nations repose sur ridés de l'égalité de tous les peuples. Le but de la société des nations est* ti d'assurer la paix durabls, l'existence indépendante et le libre développement t; économique des peuples. d La Société des Nations garantira de r toute sa puissance aux Etats affiliés le q maintien des droits et des possessions qu'elle leur aura reconnus; - elle interdit s tous traités séparés contraires à son but. n Les bases de la Société des Nations 1 sont les suivantes : d Développement du droit des gens : C Arbitrage obligatoire ; c Liberté des mers ; s Convention sur le désarmement sur P terre et sur mer pour toutes les parties 0 et suivant la même proportion ; d Garanties pour la politique de la porte ouverte, et la liberté commerciale et juri- C dique des peuples ; Développement international de la législation sociale. 3. Déclaration catégorique sur la restauration de la Belgique et compromis p sur l'indemnité. j, 4. Les traités de paix conclus à ce j, jour ne peuvent pas un être un obstacle -à la paix générale. Dans les pays baltes, en Lithuanie et en g Pologne, il sera formé le plus tôt possible des représentations populaires sur je une base large. Ces Etats, où le gouver- 1 nement civil sera établi d'urgence, devront f( régler eux-mêmes leurs constitutions et a leurs rapports avec l'étranger. 5. Création d'un état fédéral d'Alsace- (j Lorraine, avec autonomie complète et une représentation nationale. ^ 6. Réalisation immédiate de la réforme électorale en Prusse, et réforme similaire ^ dans les Etats fédéraux où elle n'a pas n encore eu lieu. Le Reichstag £ approuve unanimement r' BERLIN, 6. — Wolff : g Après le discours du chancelier, le H président du Reichstag a pris la parole pour dire, au milieu de la vive approba- t< tion générale, que " l'assemblée acclame e avec joia le gouvernement pour le pas s qu'il a fait et qui ouvre un chemin vers la paix, quand même ce chemin serait impraticable. Au nom du peuple allemand et du Reichstag, dit-il, dont la grande majorité approuve une démarche de si grande signification, je déclare que nous nous rallions à la proposition de paix et que nous l'adoptons. (Vive approbation). „ Le député socialiste Ebert a dit : " Je suis intimement persuadé qu'au dehors, le peuple entier comprendra que la démarche accomplie Dar le gouvernement est voulue précisément par l'intérêt du peuple „ (tonnerre d'applaudissements). La proposition du président a été adoptée.L'Autriche acceptera les conditions américaines Le H. N, annonce : L* " Frankfurter Zeitung „ apprend de Vienne que la nouvelle note du comte Burian pour la paix sera publiée aujourd'hui. Elle dira que l'Autriche accepte toutes les conditions du président Wilson. L'Angleterre n'a pas répondu à l'Autriche L'agence Reuter et le Korrespondenz Bureau démentent tous deux la nouvelle que l'Angleterre aurait répondu à la note du comte Burian. ES Tisza commente îa démarche BERLIN, 7. — Le Mo/genpost apprend de Budapest que le comte Tisza a fait la déclaration suivante : La trahison de la Bulgarie et la situation au front occidental nous ont décidé, l'Allemagne et nous, à faire une démarche pacifique. Nous avons adressé une note à Wilson pour l'informer que nous acceptons ses 14 propositions. Nous essayerons de donner autant que possible l'autonomie aux nationalités d'Autriche-Hongrie. Le territoire italien en Autriche fera retour à l'Italie. a— Sur le Front Occidental La retraite au N. de St-Quentin Douai en feu LONDRES, 5. — Reuter off. soir : Au N. de St-Quentin, nous avons continué avec succès de petites opérations. Australien» et Anglais, appuyés par des tanks, ont fait des progrès aux environs des villages de Montbrehain et Beau-revoir et au N.-O. en capturant quelques ^prisonniers. Comme suite à notre poussée constante sur tout le front, les Allemands ont commencé à se retirer du plateau de la Terrière, dans la bouche du canal de l'Escaut entre Le Catelet et Crèvecœur. Sur tout le front entre ces deux villages, les troupes britanniques sont à l'E. du canal. Chassant les troupes allemandes de couverture, elles ont occupé La Terrière et une partie de la ligne Hindenburg. Les A11 e m andsont incendié Douai. La retrait® èn Champagne PARIS, 5. — Reuter off. 11 h. soir : Les attaques victorieuses que nous avons pressées pendant plusieurs jours en coopération avec les trompes américaines sur les fronts de la Vesle et de Champagne, ont forcé les Allemands à une retraite générale dans la direction lie la Suippe et de l'Arnes. L'ennemi a évacué en graade hâte les les redoutables positions que pendant quatre longues années il a solidement fortifiées et défendues avec un grand acharnement. A présent il bat en retraite sur un front de 45 kilomètres. La ville de Reims est complètement dégagée. Le fort de Brimont, les hauteurs de Moronvillers et Moronvillers même sont en notre pouvoir. Nos troupes ont cerné les hauteurs de Nogent-l'Abbesse. Nos avant-gardes tout en gardant le contact avec les arrières-gardes ennemies, ont dépassé la ligne générale Orainville-Bourgogne-Cernay-iez-Reims-Beine-Béthenyville.Plus vers l'E. nos troupes occupent toute la ligne de l'Arnes. Près d'Orainville, elles ont franchi la Suippe, et, en plusieurs endroits, l'Arnes. arai'iiMmni—— ii—n m n iiiwi nrea&aaKagaiESva eunimp»ntnojfr.rjirm»«wclamot» leddens â Zoon JL PARDESSUS D'HIVER U À) depuis fl. 50 ï ,uJl LA HAÏE ROTTERDAM ' J-JP Holweg, !i Hoogstraat, 355 ^ jLlj)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

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