Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 20 Januar. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r20rr1r091/
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Ap Année N. Î48et149. nir«rteur.Fondateur : François Olvfi nimanrhA £>Q fit Limdi Pt Jaitu 1Q1R Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fi. par 3 mois * Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: jji Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 18- Téléph, 2787 I Wilhelminasingel 27 ANM ONCES: La ligne : 15 cents en 4e page PÀrlfimee normanAntoc A forfait LEURS LETTRES Notre couîrère M, Honoré Lejeune nom communique la charmante lettre suivante qui lui écrit du front un de ses amis,le sous-lieute Enant ( volontaire de guerre) Léon Christophe ^ui est d'ailleurs un écrivain d'un fort joli ta Jent ayant donné au théâtre des piecettes d'ut jjumour savoureux — notamment " Le Gê neur„ — et qui collabora, à Paris, à des revue 'plaisantes de renom, le " Pêle-Mêle „ pa ^exemple. • Nous ne résistons pas au plaisir de mettr $ous les yeux de tous ce tableau de la vie quo ftidieune au front, brossé avec délicatesse e [esprit,espérant que le modeste et sympathiqu [écrivain pardonnera à son ami et à nous-mé [mes d'avoir ainsi affiché ce qu'il ne destinai i pas à la publicité. \ Combien d'articles cependant n'ont pas c charme discret et cette philosophie un pei I émue et souriante ! Et qui réconforte cepeti fdant. Du reste, on va le voir: Yser, 17-12-17. Je reviens des lignes, après huit jours d tranchées excessivement pénibles et, pour 1: première fois depuis que je fais la guerre, j trouve dans ma logette d'officier, un feu. Un feu, mon vieux, dans un vrai poêle, u poêle civil, un brave poêle en fonte ave • grille, volet de réglage et tuyaux authentique! fane pièce une et harmonieuse, sortant d'u magasin et si inattendue, si miraculeuse qu'o ferait tenté de se mettre à genoux devant. D deux choses l'une : ou ce poêle est ici par ei jeufrouje me suis fourvoyé. Il n'y a pa d'exemple que l'officier d'infanterie, pas plu qu'aucun de ses hommes, ait jamais connu pi '[ reille aubaine. Ce sont la, en effet, comme dités réservées aux corps spéciaux, au génie, . Paviation, à l'artillerie, aux services adminli tratifs et surtout aux embusqués. je suis pris d'une angoisse, je ne demandai , pas de poêle, mon Dieu, et je n'y songeai i même pas! Mais je viens de faire trois heun [ de marche dans la nuit glaciale et huit joui F de tranchée, huit jours de cauchemar et d [ misère pèsent lourdement sur mes pauvr< [épaules. Cette marche, je l'ai faite en me noui frissant de quelques pensées consolantes : — Dans trois heures, dans deux, dans uni dans dix minutes,j'ôterai enfin,quand le diabl [y serait, ces bottines que je garde aux piec 'depuis huit jours. — Cette bise sèche à merveille la boue é ma capote : je vais pouvoir dormir à se Quant aux fissures des cloisons et du toit de baraque, je m'en fous jusqu'à nouvel ordre : temps n'est pas à la pluie. — Mon ordonnance aura sûrement réussi se procurer une bougie. En la coupant e fdeux, j'aurai de quoi m'éclairer et me réchau f fer une goutte de jus. — Si ça tourne bien, j'aurai peut-être ut vraie paillasse pour dormir, j'aime mieux et que le treillis, à cause du fil de fer qui s'impr me dans les fesses. — Pas de danger qu'on vienne me réveilh à 3 heures du matin pour conduire une conrt de chevaux de frise dans le boyau des Tott ou pour me demander s'il n'y a pas quati I grenades en trop au poste Z. Je ne désirais donc pas grand'chose tarriver quelque part et pouvoir cuver ma fat gue. Vais-je apprendre tout-à-coup, en pn Sence de ce poêle insolite, que je ne suis pi Chez moi et que j'ai encore deux ou trois kil< mètres à faire pouf trouver mon abri ?}'; dans mon existence de guerrier, comme d ces désespoirs et, je ne sais pourquoi, je li appréhende plus que tous les ennuis, tout< les privations, toutes les Souffrances qu'o peut attendre étant en ligne. Tant pis ! Advienne que pourra. Et d'abor ^fermons prudemment la porte : il ne faut p; que nous nous affichions, mon poêle et me : N'empêche que je suis inquiet, d'autant pli inquiet que mon ordonnance, parti des trai .^chées deux heures avant moi, n'était pas, coi itre son habitude, à m'attendre devant me 1 logement. V- # '•;< y } Mais le voila, ôjoie, qui pousse la port' ^ chargé de-bois blanchi par la gelée et de gli pliures de charbon ramassées aux abords d< ^cuisines de troupe. Il m'affirme, ce brav j homme, que je suis chez moi, que le délégu de peloton ne s'est nullement trompé, Que 1 s sergent-fourrier a lui-même fait l'installation, : bref, si invraisemblable que paraisse la chose, - que le poêle m'appartient. « Tu ne sais pas, tu ne peux pas savoir... A la - vue de ce feu accueillant, toute ma fatigue est 1 tombée et je n'aurais pas donné ma chambre pour les os du kaiser. Les planches disjointes, s la vitre remplacée par un couvercle de boîte r métallique, les brèches dans la toiture ?... Il faut cela pour empêcher la chaleur de devenir * trop vive. Vais-je gâcher ma nuit à dormir stu- * pidement? Non. Pendant que mon brave, t Schietaert s'occupe de mon café, je me dé-s chausse, je change de linge, je furète dans - mon coffre,je chante "Louise,, je suis heureux. * Puis, tout en rêvassant devant ce poêle qui ressemble si peu aux étranges appareils de - chauffage que nous nous construisons parfois I en troisième ligne à l'aide de bombes éven- * trées et de boîtes à confitures, je m'avise que 1917 va mourir et que je serais un mufle si je ne profitais pas de circonstances aussi favorables pour t'adresser, ainsi qu'à ta chère fa- e mille, mon fraternel et cordial salut de Nou-i vel An. e Mon pauvre vieux ! J'avais bien cru, au début de cette année, que le Réveillon de Noël n nous réunirait en quelque plaisant cabaret de c notre doux Pays wallon et que la guerre, cette '> chose lointaine et presque oubliée, serait déjà II devenue pour nous un sujet de conversation n passablement usé. Je nous voyais, Lucien et e moi, autour de la table familiale, enveloppés d'affection, de bien-être et de sécurité, évo-s quant, pour en rire, les vissicitudes passées et s si heureux, surtout si heureux du bonheur des l" , (r ,; .Q«eUe déception et que I.a route est longue à qui n'en connaît pas la fin ! ^ Ce Réveillon de Noël, je le passerai au cantonnement, mais je recommencerai l'année en première ligne. Le secteur, qui, neuf fois sur S dix, fait les frais du communiqué, est pénible et il y a des chances pour que, les Russes ai-,g dant, il le devienne de jour en jour davantage, j Pense à nous! :s Lucien(l) est en permission à St-Etienne de-.. puis quelque huit jours. Ce gaillard-là a des marraines aux quatre coins de l'Europe : voilà ( un des bienfaits de la littérature. Moi, doux '' vieillard assagi, je n'en connais pas la moitié i$ d'une. Je suis peut-être à l'heure actuelle, le seul combattant des Deux Mondes à me singulariser de la sorte ! e Mon prochain congé tombera fin jauvier, à ^ moins qu'il ne tombe à l'eau. Dieu seul sait ce le qui peut se passer d'ici là* Naturellement, c'est à Paris, où je rencontrerai mes gens de la . Flûtière, que je passerai ce congé si j'ai encore a la chance de pouvoir partir. p_ Que pense-t-on de la guerre et des récents événements, dans les brumeuses Hollandes? Et ton opinion, à toi ? Il parait que les nôtres ' la-bas, (2) tiennent bon, ont, pour la plupart, une attitude exemplaire. Pourvu, mon Dieuf que la vue des canons de Russie passant à la Chic-Chac (3) ne les impressionne pas trop ! Voici le Nouvel-An, mon cher vieux et il )S faut qu'on s'embrasse. J'embrasse ta femme, ■e en t°uf: bien tout honneur, j'embrasse ton gosse et je t'embrasse avec toute ma vieille et sincère amitié. Gardez-vous tous en bonne .* santé et conserve» une àme forte et sereine. !. A toi a Léon CHRISTOPHE. )- I u (1) Frère de l'auteur et poète de valeur, ré-dacteur du " Bulletin des Artistes belges au S front „ et poète des "Jeux et la Flamme „ et de s " La Rose à la Lance nouée... „ (2) Au pays. ^ (3) Endroit de Vervlers où passent les trains ^ venant d'Allemagne. i is \ i- Un peuple qui traite sur son 'n territoire avec les ennemis est un peuple déjà vaincu et qui a % renoncé à son indépendance. l" ROBESPIERRE. e CONVENTION NATIONALE, é (Séance du 18 juin 17934 e LES NOUVELLES DU JOUR — Le mauvais temps impose le calme au front occidental où l'on ne signale que des opérations d'artillerie et de patrouilles. — Les Italiens, dans les opérations de ces trois derniers jours, ont capturé 500 hommes, 18 mitrailleuses et 2 lance-bombes. 1 — A Brest-Litovsk, les parlemeneaires sont 1 à nouveau en désaccord à propos du droit : que les Russes voudraient faire reconnaître » aux provinces occupées par les armées alle-: mandes d'être représentées à la conférence ' de paix, Les Centraux s'y refusent naturelle-r ment. — Le discours de Hertling en réponse à ' ceux de Wilson et Lloyd George se fait attendre. Le chancelier paraît plutôt embarrassé. 3 — A Budapest, on s'attend à la démis-! sion du cabinet hongrois que préside le ' doct. Welcerle. La crise politique sévit en Autriche avec autant d'intensité qu'en Allema-s magne. — Une commission d'enquête a été instituée " en Italie pour rechercher les causes de la re-" traite de l'Izonzo. — En Angleterre la loi sur la levée des nouveau effectifs a été adoptée en 2e lecture après un comité secret. On évalue à 750.000 le nombre des jeunes gens de 15 à 17 1 [2 " ans qui vont être enrôlés dans les usines, libérant autant d'hommes qui seront envoyés e au front. f Lloyd George a tenu devant les délégués a des trade-unions, un vigoureux discours où ™ il a mis en relief la modération des buts de guerre des Alliés. Il a fait applaudir à nouveau s l'impérieuse équité de leurs revendications en ce qui concerne la restauration totale de la Belgique. ;t - - - ^ "A.. , " Voir nos Nouvelles de la Guerre e Dernière Heure en 2me page. i n p . . „Nous prions nos lecteurs qui reçoivent dies nos. en double ou qui ont lu leur • No. d'envoyeir LES NOUVELLES en seconde lecture à des amis ou connaissances s.ius-ceptibles de souscrire un abonnement. Il!s s coopéreront ainsi à urnet ceuvre utile de à propagande patriotique." é ' e Les Allemands l" finissent* par manquer de tout ^ ZURICH. — Havas : Un témoin tout à fait digne de foi, récemment revenu en Suisse^ j apporte des renseignements qui montrent la ' situation des Allemands en Belgique dans sa sombre réalité. e Ce qui frappe tout d'abord, c'est le manque de vivres et' de vêtements. Notre témoin a vu, dans la province de Liège, des officiers alle-' mands cantonnés à Landen et à Remicourt :s suppll er une hôtelière de leur vendre à n'im-porte quel prix du pain et des pommes de / terre. a D'une façon générale, les troupes de l'arrière peuvent à peine se nourrir, à peine se vêtir. H On rencontre partout des soldats à l'uniforme -> troué, déchiqueté. Ils vont l'air las et comme n inconscient, ils semblent marcher machinale. ment, grâce à une force acquise. A Bruxelles, ,e uy a très peu de troupe? ; tous les soldats en état de porter les armes ont été utilisés ; même les agents de police ont été enrôlés parmi les combattants; les guérites des factionnaires sont vides pour la plupart. On ne voit guère que des permissionnaires ou des convales-i- cents. u Les Allemands, en Belgique, ne souffrent le pas seulement du manque de vivres et de vêtements, ils souffrent aussi du manque de matériel de transports. Il ne circule plus autour de i8 Bruxelles le moindre chemin de fer vicinal, tous les rails ayant été enlevés et envoyés au front. Pour ce qui est des autres lignes, faute - de pétrole et d'huile, l'usure des locomotives et des wagons est très rapide. n On a beau faire aller les trains à toute petite it vitesse, les freins, non huilés, ne fonctionnent plus, les accidents sont très fréquents ; ils font ® d'ailleurs beaucoup de victimes. Notons enfin egei : toutes les coupoles d'acier des forts de Liége. démolies ou non par le bombardement, ont été emportées, débitées et transformées en munitions. Nouvelles du Pays Lettre du Hainaut On vit dans un autre monde La situation générale devient de plus en plus mauvaise au point de vue alimentation. L'aspect de la classe ouvrière, un simple coup d'œil d'observation sur les ouvriers que l'on croise en rue, suffit à prouver à quel état d'épuisement le peuple est arrivé. Nous nous y sommes progressivement habitués et nous avons nous-mêmes participé à l'amaigrissement général, sinon nous ne saurions plus contempler sans effroi nos compatriotes. Les albums à portraits de famille sont à ce point de vue bien in téressants à ouvrir. Il semble qu'on y vive dans un autre monde, qu'on soit tous rés sucités dans l'au-delà, tant les gens qui con tinuent à vivre ont changé, tant ils on profondément modifié leur aspect physique Ce ne sont plus les gens d'il y a trois ans ce sont leurs ombres que l'on connaît i présent et on ne s'imagine pas quelle péni b!e impression on ressent à se trouver ains brutalement devant le fait, non du manqu à gagner, mais des pertes en capital, "jouis sances humaines „ auxquelles la guerr nous aura tous irrémédiablement condam nés. .... La farine fournie par le ravitaillemen a été le mois passé de très mauvaise qua lité. Le miel est bon heureusement et i constitue un grand secours. Les charbonnages „ surveillés " -Tous nos charbonnages sont encore e activité et travaillent, pour l'ennemi. L " Ko'en-Centrale „ dispose de toute la pre duction. Depuis plus d'un mois, tous le charbonnages indistinctement sont doté d'un surveillant allemand, qui assiste a chargement, veille à la propreté du chai bon, etc. On annonce même qu'il va avoir partout un second surveillant aile mand pour les travaux du fond. Le personnel occupé dans nos houillère est environ 50 p. c. de ce qu'il était avar guerre. La production a naturellement baiss dans la même proportion. Les Allemands ont installé une Central des Huiles au charbonnage de Bayomon à la Docherie, où ils ont réunis 600 à 70 fûts d'huile de qualité inférieure. Cette huil est destinée aux charbonnages et usines s< questrées ou occupées par les Allemand Elle abîme beaucoup les machines, doi les coussinets s'échauffent et grippent soi vent.Comme le métal blanc est très rare,o répare difficilement. Comment nos ennemis exploite nos usine Voici un rapide aperçu de la situatio dans les quelques rares usines dont noi n'avons point parlé encore : Les usines Allard à Marchienne occupei 500 ouvriers et produisent du fil de f< barbelé. Les usines Watelaer à Jumet, réqu ; sitionnée depuis plus d'un an, fabriquei des tôles ondulées et baraquements démoi • tables en fer dont elles produisent envirc » 6 wagons pleins par jour avec un persoi 1 nel de 300 unités. Les usines Paris à Ma chienne produisent du fil de fer rond i ; du barbelé et des pièces en fer divers* > avec 200 ouvriers. Les usines Desombay : Marcinelle compte une centaine de travai ■ leurs et répare les remorqueurs usés p; les Allemands. Les Ateliers de constru t tioris de Charleroi, situés à la sortie c ■ l'agglomération vers Marchienne-Est, à gai • che de la voie Charleroi-Thuin, occupei ' 1500 ovriers dont 1000 hommes, 200 femm i et 300 boches. La plupart des 1000 homm 1 sont des déportés français venant des em : rons de Lille. On y répare les machin ' agricoles, on y fabrique des boîtes pour transport des grenades à main; on y a ét i bli aussi une importante fonderie où se co t lent tous genres de pièces, t La Métallurgique du Hainaut, sise à Couill à 500 mètres de l'église, le long du chem i de fer Charleroi-Namur, réquisitionnée depi i le début de la guerre, occupe 500 ouvriers , répare les locomotives. Depuis un mois, < y a remis en activité un haut-fourneau et l'< y achève un four Martin qui pourra fonctio ner prochainement. Le personnel est si veillé par un directeur et des contre-maître! allemands. Les usines Germain de Monceau-sur-Sam bre, situées à 500 mètres de la gare de Mar* chienne-au-Pont, à gauche de la voie vert Manage, touchent à l'usine Zimmerman et, avec la Métallurgique de Marchienne, réparent les autos. Une centaine d'autos réparés sortent chaque semaine de ces deux usines qui occupent ensemble 1,500 hommes dont 500 boches. Les Clouteries de Fontaine-l'Evèque fabrl quent à leurs trois usines des clous de toutes formes et emploient 500 ouvriers. Les usines i Zi mmerman-Hanrez à Monceau réparent 2 ou 3 locomotives par mois; le directeur en est : un Autrichien, nommé Riguier, qui travaille • pour l'ennemi depuis le début de la guerre, ■ Ces établissements font aussi les réparations t pour les machines de charbonnages et autres . usines. Les démolitions odieuses ^ VQilà bientôt un an que l'ennemi travaillé - à démolir la belle usine des Forges et Fon-i deries de la Providence à Marchienne. Il n'en ' reste plus que les murs et la centrale. A la ■ fonderie, les grues ont été brisées, les pièces - coulées et plusieurs milliers de tonnes de - fonte exportées. Les plaques en fonte des pavements même ont disparu. Du laminoir, t tous les trains sont cassés et emportés. Les - fondations ont été saccagées à la dynamite, 1 Les grandes tuyères qui reliaient l'ancienne usine à la nouvelle n'existent plus. Les hangars préservant les, stocks de minerais et de charbons se sont évaporés. La situation est identique aux usines de 1 Thy-le-Château à Marchienne-Est, qui étaient aussi importantes que les précédentes. Dans les deux centrales électriques du s bassin de Charleroi : à la Société Gaz et J Electricité du Hainaut à Montignies-sur-Sam-bre et à l'Electricité de Roux, les Allemands ^ ont réquisitionné, il y a trois semaines, 20 p. c, en poids du réseau en cuivre, soit en tout plus de 80,008 kg. de cuivre à livrer avant1 ® e 1 er février prochain ! ' ' Pour copie conforme v é (A suivre.) D. D. DE LA VALLÉE, ' Les Allemands enlèvent la statue de Smet de Naeyer à Ostende De notre correspondant : 0 Nous apprenons de source certaine e que les Allemands ont enlevé, il y a quelque temps déjà, à Ostende, la statue du comte de Smet de Naeyer, l'ancien premier ministre '• belge. Ce bloc de bronze a été envoyé en Al-'t lemagne et fondu pour les usines de guerre. Le Kaiser à Gand n Las journaux embochés se pâment parce que le Kaiser est venu h Gand. Ecoutez à ce propos la " Belgique „ de Bruxelles : " La veille de Noël, l'Empereur Guillaume, S ayant passé en revue les troupes de la Vie armée en Flandres, est venu rendre visite en notre ville. C'était apparemment la première 13 fois que le monarque venait à Gand. Son arrivée avait été annoncée et c'est avec une légiti-it me (sic) curiosité que les habitants ont vu rou-,r 1er dans nos rues les autos vertes aux flammes battantes qui transportaient l'Empereur et sa suite. La première visite de Guillaume II fut it pour la cathédrale de Saint-Bavon. La majesté i- du lieu impressionna profondément le visiteur n de marque, qui fit le tour du temple, admirant la chaire de vérité, chef-d'œuvre du sculpteur Delvaux, les tableaux et les mausolées. L'au-r" torié ecclésiastique fit contempler à l'Empe-:t reur le trésor de la cathédrale, ainsi que ;s 1'" Adoration de l'Agneau „ des frères Van ^ Eyck, dont on sait que les panneaux latéraux . sont à Berlin. De la cathédrale, les autos impériales passèrent devant l'hôtel de ville, les ir visiteurs jetèrent un regard rapide sur le ;- vieux Gand et s'arrêtèrent devant le Château |e des comtes. Le vieil édifice fut visité du haut en bas et, arrivé sur la tour, l'Empereur et sa suite purent jouir de l'admirable panorama de la ville. ss „ Remontant en voitures, les hauts visiteurs >s se rendirent aux ruines de l'ancienne abbaye de Saint-Bavon. Ils visitèrent en détails cette ruine unique, sous la conduite d'un professeur es allemand, archéologue éminent. L'Empereur le écouta les explications savantes de son ciceror a- ne avec urie attention soutenue, s'intéressant à u. l'histoire de ce joyau d'architecture et prou»! vant par ses remarques que l'archéologie el l'histoire de l'art ne lui sont point étrangères» et Le restant de la journée fut consacré aux trou*] in pesdela garnison, qui s'apprêtaient à fête# lis Noël à la mode de leur pays „. et Hélas, le cicerone de Guillautne-le-Sangui-) naire n'a oublié qu'une chose : le conduira devant les tombes, encore fraîches, des 21 paV m triotes belges et hollandais fusillés quelque» n- jours auparavant à Oand parce qu'en août ir- 1914, le Kaiser, parjure à sa parole, srviolé 1s neutralité belce!

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