Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 02 März. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/125q815v1k/
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4e Année N. 189. Directeur'Fondateur : François Olyfi Samedi 2 Mars 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasinge! 27 — mm* ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page.' Réclames permanentes à forfait LE SORT DE LA ROUMANIE Tandis que le chancelier von Hertling, du haut de la tribune du Reichstag, invitait officiellement le gouvernement belge à lui faire des ouvertures de paix, un des lieutenants les plus inexorables de Hindenburg, le maréchal de Mackensen, avait en Roumanie conquise une première entrevue avec le général Averesco, le nouveau chef du gouvernement roumaine Les deux événements, encore que fort distants l'un de l'autre en apparence, ont en vérité une étroite connexion» si l'on songe que le sort effroyable de la Roumanie serait le nôtre depuis longtemps si nous n'avions eu, nous, pour étayer notre stoïque résistance le vigoureux et ferme appui de la Grande-Bretagne loyale et de la France magnanime. Et si aujourd'hui encore nous acceptions l'invite pressante et cauteleuse du noble chancelier, c'est immédiatement avec un général prussien armé de pied en cap que nous aurions à faire, nous aussi, et la lourde botte qui va s'appesantir jusqu'à l'écrasement sur îa poitrine roumaine, s'imprimerait de même impitoyablement dans nos chairs pantelantes. Suivons donc attentivement ce qui se passe à l'Orient en nous disant bien que nous deviendrions acteurs dans le même drame qui se joue 1 i-bas, si le malheur voulait que les défaitistes inconscients qui bêlent leur lassitude et leur vanité à tous les vents trouvaient, chez nous, autre chose que ie mépris souverain ou la violente indignation par quoi on les accueillit toujours. Mackensen, commençant sa campagne diplomatique contre la Roumanie après' que ceîle-ci lui eut fait connaître qu'elle se résignait à entrer en négociations, a immédiatement formulé ses conditions. 11 voulait que le nouveau cabinet ne comptât aucun ministre hostile à l'Allemagne, aucun membre du cabinet Bratiano. C'était une première injection. Elle en faisait prévoir d'autres. C'est bien la méthode ordinaire des Allemands, en effet. Dès que la conversation semble devoir s'engager, leur langage change : ils i essaient d'intimider. Et les voilà déjà, huit jours après, qui donnent des ordres formels. Et quels ordres ! Comme c'est la Hongrie et la Bulgarie surtout qui sont intéressées à i'asservissement de .la Roumanie, écoutous ce que disent leurs premiers ministres. Dans son discours du 21 février, le premier ministre hongrois a très suffisamment indiqué ce qui serait exigé de la Roumanie : 1. Des frontières militaires; 2. Un traité de commerce qui signifiera l'entrée du pays dans le système de l'En-rope centrale — à titre d'exploité, bien entendu ; 3. La iiberté de la route du Danube et , d'une route ferrée, amorce d'une nouvelle voie asiatique ; 4. Un droit d'intervention dans les affaires roumaines, sous prétexte d'y défendre les 100.000 Austro-Hongrois qui vivent sous le gouvernement de Bucarest. C'est l'extermination du pays, sans phrase et à bref délai. Le ministre-président de Bulgarie, M. Ra-dosiavof, a fait connaître de son côté la semaine passée encore, au Sobranié de Sofia, qu'il entend obtenir toute la Dobroudja, plus une indemnité de guerre qu'il évalue à un milliard pour commencer. . On voit que la Roumanie,encerclée de toute part, privée de toute communication avec le monde extérieur', est bien livrée. Elle ne peut pas disparaître de la carte de l'Europe heureusement sans qu'il résulte pour ses conquérants eux-mêmes de grands dangers. 11 faut même pour l'Allemagne et pour l'Autriche qu'elle vive et qu'elle reste forte, mais à là condition qu'elle soit liée -à leur char par des engagements formels et un contrôle rigoureux. La Roumanie leur servira de levier contre la Bulgarie audacieuse et inquiétante, cependant qne la dynastie des Hohenzollern, assise sur le trône de Bucarest, doit empêcher la naissance d'une nouvelle république démocratique sur les frontières de Hongrie. Si la Bulgarie, déjà maîtresse d'un débouché maritime sur l'Egée, d'un autre sur la mer Noire, réussit à englober le port roumain de Constanza avec toute sa zone 'erritoriale et à étendre son activité sur le cours inférieur du Danube, il faudra bier indemniser la Roumanie en lui attribuant la partie incontestablement roumaine de lî Bessarabie. La Roumanie retrouverait sur 1a frontière de l'Ukraine l'équivalent de ce qu'elle per-drait sur la rive droite du Danube. Er même temps, le débouché maritime dont h priverait la cession de la Dobroudja lui serait rendu au N. de l'embouchure du Danube dans un territoire de nationalité incontestablement plus homogène et dans unt situation au moins équivalente. L'habileté que dissimulent l'Allemagne el l'Autriche à la faveur de cet échange, consiste uniquement dans leur rêve d'asservii la Roumanie par des obligations impérieuses et diverses aussi bien dans l'ordre militaire ou politique, que dans l'ordre diplomatique ou économique. Après la Tur quie, la Bulgarie ; après la Bulgarie, l'Ukraine après l'Ukraine, la Roumanie : ainsi se développe d'étape en étape un plan germanique dont il n'est pas malaisé de concevoit l'importance, les conditions et le but. C'est toujours le drank nach Oosten, la poussée vers l'Orient que l'Allemagne se hâte fébrilement de fixer en une réalité vivante et définitive en attendant qu'elte puisse être "maître des événements à l'Occident ou qu'elle arrive tout au moins à y entraîner les grands belligérants dans des pourparlers pacifiques. Nous l'avons dit il y a longtemps déjà : si l'Allemagne réussissait à constituer le bloc de ..puissances centrales englobant tous les pays sur lesquels elle exerçe actuellement sa dictature, elle sortirait victorieuse de la guerre, même après la cession de PAlsace-Lorraine à la France et des terres irrédentes à l'Italie. Elle gagnerait en influence vers l'Est de quoi suppléer abondamment à sa défaite à l'ouest et, depuis la dislocation du vaste empire russe surtout, elle trouverait à sa discrétion un champ d'action illimité où elle aurait vite fait de reconstituer des forces plus formidables encore que celles dont elle disposait en 1914. 11 lie lui faudrait pas cinquante ans pour se trouver à même de dicter sa loi, sans rémission cette fois, à l'Europe entière. La possession exclusive de la route de la mer Noire par la vallée du Danube est une des conditions essentielles de cette expansion orientale. 11 ne faut point chercher ailleurs la raison des efforts patients et tenaces que l'Allemagne réalise depuis longtemps dans^ette direction. Asseoir son influence sans contrôle sur tout le cours du Danube, sur les côtes de la mer Noire, sur les détroits eux-mêmes, sur les riches terres de l'Ukraine et de la Roumanie, puis atteindre à travers la République du Caucase le cœur de l'Asie et- unir les forces disciplinées d-'un groupe compact de puissances dans ce but gigantesque, c'est là un projet dont l'ampleur est bien faite pour fasciner les convoitises aiguisées d'un peuple dont les énergies se canalisent volontiers vers le colossal et l'inaccessible. Qu'on ne s'y trompe point d'ailleurs, ces vastes conceptions sont redoutables, même si elle ne réalisent qu'à demi, même si elles ne se réalisent pas du tout. Ge sont elles qui ont oréé le pangermanisme ; c'est d'elles qu'est sorti l'essor prodigieux du commerce extérieur de l'Allemagne et c'est en elles que réside la cause secrète et méconnue d'une résistance obstinée que rien ne parvient à briser. Quand donc le' jeu lent mais sûr des forces sans cesse croissantes dont nous disposons, aura amené l'Allemagne à capituler, il faudra que nous prenions garde avant tout de détruire le faisceau serré d'infiuen-ces qu'elle aura nouées en Orient. Nous ne le pourrons aisément qu'en rendant à chaque peuple sa liberté et qu'en liant entre eux, dans une ligue d intérêts communs et de mutuelle défense, tous ceux qui se seront montrés dignes de la justice et de la vérité. \ François 0LYFF. No pouvant cueillir les lauriers, ils coupent les pommiers !.... Henri LAVEDAM Nouvelles du Jour — L'arrivée des Allemands aux portes de Pétrograde remet à l'ordre du jour la question de l'interveniion japonaise dans la guerre européenne. On sait que M. Clemenceau dans son journal, dès la seconde année de la guerre, défendit avec le juvénil enthousiasme qui est dans la manière de cet amirablë vieillard, cette idée qu'il ne parvint pas à l'époque à faire triompher. 11 serait naturel et logique qu'elle lui fut revenue. Le Japon paraît d'ailleurs fort enclin à une intervention armée. Toute la presse alliées y est bien disposée aussi. Des négociation^, sont en cours avec la Grande Bretagne et les Etats-Unis et il ne faudrait point s'étonner si elles aboutissaient rapidement à une solution qui, chez les Belges, est certainement dans tous les voeux. L'intervention japonaise serait du reste de nature à incommoder fort sérieusement les Centraux et à raccourcir la guerre. — La d légation russe est arrivée à Brest-Litovsk. On ne cite plus le nom de Trotsky parmi ceux de ses membres. — Un télégr. de P trograde au G'arriéré délia Sera annonce d'ailleurs qu'une rivalité mortelle aurait éclaté entre Lenine et Trotsky. Les maximalistes seraient en pleine discorde et l'on estime qu'ils ne tiendront plus guère le pouvoir. Acceptons en l'augure ! — Czernin a été reçu par le roi Ferdinand — dont les bruits de démission sont démentis — eu Roumanie libre. Il a fait part au roi des exigences des Centraux ; le roi a demandé à réfléchir. — Les intellectuels roumains en France protestent énergiquement contre les négociations de paix. — On annonça de Berlin que la Finlande a appelé l'Allemagne à son secours contre les gardes rouges et qu'un appui armé aurait été sollicité aussi par le gouverneur de Podolie (O. de l'Ukraine). — Les défaitistes italiens Lazzari et Bom-bacci, l'un secrétaire général, l'autre secrétaire-adjoint du parti çocioiiste italier, ont éjté condamnés à 35 et 28 mois de prison | pour propagande pacifiste. — Le gouvernement espagnol est démissionnaire à nouveau. — Le ministère serbe à Corfou a démissionné aussi. — Le torpillage du navire-hopital anglais "Glenart Castle,, a fait 189 victimes. — Le général Fock estime qu'une offensive allemande s'a aucune chance de réussite ni sur le front occidental, ni sur le front italien. 11 est partisan lieu aussi d'une intervention japonaise. Hommage aux Belges du Pays envahi Les dévouements et les concours arrivent de toutes parts pour la manifestation du 13 mars. MM. Stalins et Potthieuw, les actifs dirigeants de la belle œuvre du " Sou du Mutilé,, ont bien voulu mettre les locaux de leur oeuvre, situés au centre de la ville (5, Papenstraat) à la disposition du Comité organisateur. Les Belges, désireux de reserver leurs places, peuvent s'y adresser ou de préférence entre 11 heures et midi et entre 4 1]2 et 6 heures du soir. L'organisation va bon train. Jusqu'à présent le concours est acquis de M. le docteur TERWAGNE, notre vaillant député, qui fit tant pour faire connaître les actes de vertu civique de nos frères opprimés en même temps que pour maintenir, parmi les Belges en Hollande, l'union dans la confiance ; de M. le chanoine HEYNSSENS, ,1e vénérable prélat dont la collaboration VEcho Belge fut tant appréciée et de notre valeureux confrère Charles BERNARD dont la chaleureuse et lyrique éloquence ne se sera jamais exercée sur un sujet de plus pathétique enthousiasme, ni de plus patriotique émotion. Ces' trois orateurs -parleront en français. Pour la partie flamande, le concours est acquis de notre distingué confrère M. Léon du Castillon, du Belghsch D'agblad, dont la langue colorée et vibrante trouvera certes matière en cette occasion à des développements prestigieux. Les autres orateurs flamands ne sont point désignés encore. . Rappelons que les adhésions de groupements, cercles et œuvres belges avec désignation des délégués au bureau de la Manifestation, doivent être adressées au bureau de la Presse belge, Prinsegracht 126. La Manifestation est fixée, comme nous l'avons dit, au 13 MARS à 8 H. SOIR Les damer y seront évidemment admises. LA PRESSE QUOTIDIENNE BELGE | Nouvelles du Pays (Reproduction interdite sans indication de source) Le 80e Anniversaire de M. E. Soîvay L administration communale de Schaer-beek fêtera, le 16 avril prochain, le 80e anniversaire d'un Belge illustre, M. Ernest Sol-vay.A cette occacion, une plaque de marbre sera solennellement apposée sur la maison sise rue du marché et rappelant que c'est là, qu'en 1862, M. Ernest Solvay, inventeur de la fabrication industrielle de la soude par le procédé de l'ammoniaque, fit ses premiers essais. Ernest Solvay, sociologue et- économiste, est le fondateur du Comité National de Secours et d'Alimentation. Son œuvre sociale est grandiose. Né à Rebecq-Rognon, le 16 avril 1838, Ernest Solvay était déjà sous-directeur de la compagnie du gaz de Saint-Josse à 22 ans. Un an après, il faisait^breveter sa découverte de la fabrication industrielle de soude, découverte qui devait lui valoir une immense fortune. C'est dans une petite usine de Schaerbeek, place du Marché, que le jeune inventeur mit au point les appareils nécessaires et, au cours de ses travaux, il faillit périr asphyxié. M. Ernest Solvay ne s'est pas borné au rôle de grand industriel.. La question sociale a aussi sollicité son activité. Il ne cesse de défendre la théorie économique du pre-ductivisme qui, seule, d'après lui, peut faire disparaître la misère. L'on sait que ce grand philanthrope a doté l'Université et fondé des instituts et des laboratoires scientifiques, qui ont largement contribué au perfectionnement social en Belgique, A TURNHOUT Contre les Activistes De noire correspondant : Turnhout, 24 Février. — Aujourd'hui devait avoir lien en notre ville |ine grande, manifestation aktiviste. Depuis de longs jours de grandes affiches l'annonçaient et la réclame avait été faite à l'aide de feuilles volantes distribuées un peu partout. Un meeting devait avoir lieu au local " De Spiegei,,. Le train amenant les délégations aktivistes-devait arriver à 8 lj2 heures. Longtemps avant l'heure,* les abords de la gare avaient été dégagés par des soldats allemands de la petite garnison de landsturm renforcés par d'autres qu on avait fait venir des localités voisines. Malgré toutes ces précautions, à peine les aktivistes furent-ils hors de la gare, qu'ils furent reçus par des huées assourdissantes auxquelles se mêlaient les( cris de* Traîtres „ , " Vendus „ et autres expressios énergiques. Les soldats ne purent maintenir la foule qui se jeta sur les manifestants, les roua de coups de bâton et disloqua le cortège. Quelques-uns d'entre-eux arrivèrent au local assez mal arrangés et sous la protection des bayonnettes. A BRUXELLES Au conseil communal Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni lundi matin sous la présidence de M. Steens, ff. de bourgmestre. M. Max Hallet demande un crédit supplémentaire de 2,300,000 francs pour les canalisations électriques, un crédit de 3,000 francs pour l'installation aux hôpitaux de douches pour les indigents, propose d'accepter un legs de 5,000 francs fait par Mlle Gronings, d'Ixeiles, pour la bienfaisance publique, demande un troisième crédit supplémentaire pour travaux à exécuter à nos établissements hospitalier. Tout est accepté. M. Hallet termine en proposant au Conseil d'émettre un avis défavorable pour un crédit demandé par l'église du Finistère pour indemnités de vie chère à accorder au personnel. Le Conseil renvoi la question à l'examen des sections réunies. La solidarité Il est intéressant de citer les totaux officiels des recettes des six grandes ventes-collectes autorisées sur la voie publique en, 1917 : Le 27 mai, " L'Adoption „ vendit des billets de sa tombola pour un total de 7,371 fr. 40; le 24 juin, fut la journée de " La Fleur de l'Orphelin ,„ la recette s'éleva à 87,0 0 fr., les frais généraux à 14,065 fr. Le 16 septembre, la " Grande Famille „ offrit des cartes postales, recette 19,007 fr.. avec 7,063 francs de frais généraux. Les fleurs vendues, le 7 octobre, par 1' " Œuvre de l'Habillement,,, raoportèrent 52,077 fr., avec 16,331 francs de frais. Les jouets de U " Union Patriotique des Femmes Belges „ rapportèrent 66,994 fr. et coûtèrent 34,541 fr., le 25 novembre. Et enfin, le 23 décembre, 1' " Assistance Discrète „ offrit pour 16,264 fr. de billets de sa tombola. Le total, en y comprenant les centimes, s'éleva à 248,744 fr. 81, les frais généraux à 72,001 fr. 65. Le bénéfice net fut donc de 176,743 fr. 16. Dans fa police M. Jules Meumier, ff. de commissaire de police au commissariat de la 3e division, place du Nouveau Marché aux Grains, en congé en attendant sa retraite, a été définitivement remnlacé dans ses fonctions par M. Ruster, commissaire-adjoint-inspecteur, ff. de commissaire de police à la 7e division, rue de la Dyle. C'est M. l'officier de police inspecteur Herman, du service des Marchés, qui a été nommé en lieu et place de M. Ruster. Grave accident de tram Le tramway vicinal de Bruxelles à Haî, parti dimanche matin de la place Rouppe avec de nombreux voyageurs, pour Hal et Mons, roulait à toute vapeur chaussée de Mons, lorsque la machine sauta dès rails, entre Zuen et le Gros Tilleul, entraînant les voitures remorquées. Avant que le machiniste pût stopper, toutes les voitures avaient culbuté dans le fossé bordant 1g chaussée. On signale de nombreux blessés, dont plusieurs assez grièvement. II n'y pas de de morts. Les plus gravement blessés ont été transportés à l'hôpital Saint-Pierre. Le service des trams a dû être iuterrompu jus* que lundi. A LIEGE Dans le parti ouvrier Nous lisons dans un journal teutonisé au sujet d'un projet dont nous avons parlé déjà i Ce parti compte un grand nombre de coopératives, soit 31 pour l'arrondissement de Liège, 4 pour celui de Verviers, lôpouï Huy et 1 pour Waremme. Les coopératives de Liège comptaient 16,394 affiliés avec un chiffre de vente de plus de 11 millions de francs. L'arrondissement de Huy comptait 4,330 membres avec un chiffre de vente de 269.000 francs. La coopérative de Waremme possédait 1,778 membres pour un chiffre d'affaires de 1 million de francs. Les "coopérativesvde Verviers avaient 3,808 affiliés et vendaient pour plus de 600,000 francs. C'était en 1914. Il est question de fusionner toutes ces coopératives en une seule et il est très probable que les CQopérateurs sqnt en grande ' majorité partisans de cette transformation qui aura des conséquences très importantes. Après la guerre, alors que l'on sera écrasé par les impôts de toutes sortes, il appartiendra, non seulement aux ouvriers mais encore aux bourgeois gros et petits, de chercher à rendre le coût de la vie le moins cher possible.La mort d'une géante Ou a enterré dimanche à Bressoux une demoiselle Pire, appartenant à une des plu» anciennes familles de maraîchers de cette commune. Une parenté très nombreuse, se composant de plus de 50 personnes, suivait le corps, qu'encadrait une théorie de plus de 60 jeunes filles portant gerbes et couronnes. Un détail : la taille de la défunte, qui était âgée de '22 ans et qui a été emportée en quelques jours par une pneumonie, dépassait 2 mètres, et 1a pointure de sa chaussure était de 52, La catastrophe de Flémalle ■On a encore retiré des eaux de la Meuse, au quai Sadoine, les cadavres des sieurs Pierre Mathys, 35 ans, de Jemeppe ; Jean Mathias, 21 ans, de Flémalle ; Emile Mathot, 26 ans, d'Engis, tous victimes du passage d'eau de Flémalle. Lire en 3me page : LETTRE DU GRAND-DUCHÉ L'Opinion du général Focfi sur l'offensive allemande PARIS, 28. — Le général Foch, chef dé l'état-major général, s'est exprimé ainsi dans un entretien avec des représentants de la presse sur la prochaine offensive allemande : Les Allemands ne briseront pas notre front Toutes leurs tentatives précédentes ont échoué et nous sommes beaucoup mieux organisés actuellement que dans le temps; nous avons pris aussi des précautions meilleures. Nos réserves peuvent être mieux employées et n'ont jamais été plus nombreuses. Nous avons abondance de canons et de munitions. Notre supériorité en artillerie sur l'ennemi est indiscutable. Notre moral est meilleur que jamais tandis que celui des troupes allemandes a diminué de beaucoup depuis 1914. Le général a déclaré ensuite que le front italien est ; maintenant très solide. Le dan, ger est anpulé de ce côté. Nos alliés italiens se sont ressaisis. S'ils ont encore besoin de notre aide, les Français et les Anglais la leur fourniront, mais ils resteront probablement à eux seuls maîtres de la situation. Pour gagner la guerre, nous devons avoir une grande arniée américaine dont l'arrivée raccourcira la guerre de plusieurs mois. L'Amérique doit également porter son attention sur l'Orient et, en collaboration avec le Japon elle doit opposer une résistance militaire et économique à l'avance enne-mie de ce cota.

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