Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1594 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 28 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6h4cn7063g/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

5e Année — N° 4 édaction & Aiiministratii Turfmarkt 31 & 31a .a Haye—Téléph.21 Bureau à Maestricht : total Suisse,Vrijthof,Téléph.1: à Flsssingue : Slijkstraat, ( FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur ' Les Nouvelles Mercredi 28 Août 1918 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : ,, ,, . 1 florin par mois Holiande: „ tk 2.50 fl. par 3 mots h Etranger : port en sus * ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LETTRES DE SUISSE Ios Prisonniers civils : une conséquence inattendue maïs regrettable des dernières conventions — La grippe espagnole et ses méfaits — Un organe belge en Suisse ■ j'ai eu l'occasion à diverses reprises ■l'entretenir les lecteurs des " Nouvelles „ ■es conventions qui avaient été signées à Berne relativement aux prisonniers de Buerre. En avril dernier la Belgique — Représentée jusqu'alors à ces conférences ■ar la France — a conclu une convention ■pédale. Elle s'imposait d'ailleurs : les Krisonniers coloniaux allemands formaient ■ne valeur d'échange " sui generis. „ ■ La conférence belgo-allemande s'occupa ■- on le sait — uniquement des civils. Kette convention exécutée partiellement ■libérait en principe les prisonniers civils ■elges de plus de 45 et de moins de 18 ■ns non condamnés par les tribunaux ■llemands. ! Mais antérieurement à cette conférence ■en Décembre 1917, une convention qui ■réglait le rapatriement des officiers, et qui Inclut ratifiée qu'en Mars, posait des règles ■générales — très larges pour l'interne-■inent des prisonniers en Suisse. Cette ■convention prévoyait notamment la constitution de Comités de Secours dans les ■camps (Comités composés et nommés par ■les prisonniers eux-mêmes) qui pourraient ■désigner les prisonniers du camp et ceux Mes Commandos de travail dépendant du ■camp, qui pouvaient se présenter à la ■visite des médecins suisses. Bref une ■série d'abus étaient réprimés. Cette con-■vention était applicable aux militaires et ■civils français ainsi qu'aux militaires bel-■ges. Les civils belges étaient oubliés. I En mai dernier une conférence traita ■du rapatriement direct des prisonniers ■français et allemands. La convention fut ■applicable aux militaires belges. Une par-B'e de cette convention parlait des civils ■français et les libérait presque tous. [ La Belgique ayant fait une entente spé-■ciale au sujet des civils belges, on ne ■parla pas de ces derniers. Et voici à quelles conséquences on en ■est arrivé : non seulement presqu'aucun ■prisonnier belge ne profita d'une libéra-■tion pure et simple, mais depuis avril, ■c'est-à-dire depuis que les convois d'in-Iternés ont repris, plus aucun civil belge ■ne fut interné en Suisse. Les camps ■civils de Diest, d'Holzminden ne reçurent ■vraisemblablement pas la visite de Com-|| missions médicales suisses et nos chers ■compatriotes captifs semblent être oubliés. | Que faire pour remédier au mal? On ■répondra: réunir une nouvelle conférence. ■ C'est vrai, et il est probable que la ■question de l'internement en Suisse de ■ nos prisonniers civils malades ne rencontrerait de la part de l'Allemagne aucune ■ opposition. Mais assurer à nos prison-Iniers civils un sort comparable à celui ■ de leurs amis français, voilà une tâche ■ bien ardue. Cependant, le Gouvernement ■ belge a le devoir de tenter la réalisation ■ de cette oeuvre de haute humanité. Certes, les difficultés sont nombreuses. ■ Qu'on ne l'oublie pas, la Belgique n'a ■ pas, comme la France en avait, de norn- ■ breux prisonniers civils. La monnaie ■ d'échange fait défaut et dans ces conventions, l'on se trouve entre belligérants — c'est malheureusement le " do ut des „ qui est le principe directeur des négociations.Nos prisonniers civils pour la majorité ne sont pas de simples internés ; ils ont été, et c'est leur honneur, presque tous condamnés pour " crime de patriotisme. „ Mais cette circonstance aggravante pour les Allemands doit nous les faire tenir plus à cœur. Aussi si pour des raisons de sûreté de l'Etat, l'Allemagne refuse la libération des prisonniers civils qui furent condamnés, il reste l'internement dans un pays neutre jusqu'à la fin *de la guerre. L'Allemagne ne pourrait craindre que les prisonniers qu'elle abandonne à une puissance neutre puissent encore lui nuire. La sûreté de l'Etat allemand ne peut aller jusqu'à exiger que nos compatriotes s'étiolent et me urent lentement au milieu de privations dans les camps de concentrations. Qui ne le comprendra ! Le St-Siège ou l'Espagne qui sont intervenus pour la Belgique dans ces questions à plusieurs reprises, ne refuseront certes pas la mission de proposer, sur de telles bases, la réunion d'une conférence. Que l'on fasse vite, il y va de la vie de beaucoup de Belges qui pourront être demain les pionniers de la patrie renaissante ! * * * La grippe espagnole qui a fait des ! ravages en Hollande a passé par ici. L'ar mée suisse fut d'abord fort atteinte et la population suisse ensuite. Nous avons eu, parmi les internés, à déplorer plusieurs décès, notamment à Lausanne et Neu-châtel. Des internés rapatriés en France, moururent peu après et leur nombre était si considérable que la France a demandé la suspeasion du rapatriement jusqu'à nouvel ordre. La frontière a été fermée et une quarantaine établie parce qu'on craignait le choléra qui sévissait en Autriche et en Hongrie. Il paraît qu'heureusement cette épidémie terrible est conjurée. ❖ * * Le 15 août dernier, une revue belge a vu le jour en Suisse. C'est un bulletin mensuel pour les internés et la colonie belges. Il est bilingue, comme tout organe vraiment national, qui à l'heure actuelle doit être utile à tous les belges. La revît? se nomme Le Beffroi — Het Belfort. Douces réminiscences des jours heureux de la paix, souvenirs émotionnants et lugubres des premières heures de la guerre, espérance pour demain ! Puisse le Beffroi sonner bientôt la victoire et le retour au cher pays ! ! VEDI. P. S. — Notre excellent collaborateur en Suisse, Vedi, part pour Le Havre, où il va passer un mois. Nous lui souhaitons de tout cœur bonne vacance et bon repos. Nos lecteurs voudront bien excuser le retard de ses prochaines lettres. E3 Un Message de I. Slemenceau aux mineurs britanniques La guerre est la plus grande épreuve des forces physiques et morales dont disposent les peuples pour fixer l'avenir. La plus grande guerre du monde, présentement imposée au peuples d'âme supérieure par les vieilles races de conscience inférieure, est la comparaison suprême des puissances de noblesse humaine avec les impulsions de brutalité sauvage qui ont trop longtemps régi l'humanité. C'est notre douloureuse et magnifique fortune de subir cette guerre. Mais nous la subissons dans l'inflexible résolution de ne rien épargner de nous-mêmes pour accomplir un meilleur achèvement de civilisation. Les uns sont à la bataille cruellement sublime. Les autres sont au sillon, à l'usine, au chantier pour distribuer les moyens de vivre à l'élite des nations, pour forger toutes armes à l'élite des combattants. Le soldat qui tournerai^ le dos serait précipité dans la honte. -vLe travailleur qui déserterait le travail n'encourrait pas une moindre flétrissure de ceux qui, chaque jour, donnent tout de leur vie à la plus grande cause de l'homme en action de grandir. La France peut # se rendre ce témoignage qu'elle n'a 'rien épargné d'elle-même. La Grande-Bretagne est entrée librement, la tête haute, dans la bataille mondiale pour collaborer de son héroïsme au triomphe dont nos dernières batailles sont les préludes merveilleux. Tandis que ses soldats sont au devoir, avec les nôtres, ses intrépides marins nous font la liberté des mers, ravitaillent l'Entente, assurent la vie des peuples, accumulent en tous lieux le plus formidable outillage de combat. En même temps ses mineurs, non moins ardents à la peine dans le rôle décisif sans lequel tout effort serait vain, arrachent durement du sol ingrat la houille précieuse qui entretient le foyer, dompte le fer, pourvoit à toutes les conditions de la vie. Il n'est pas un homme en France qui ne sache ce qu'on fait, ce que font chaque jour les mineurs britanniques pour les Alliés français, au même titre que pour la Grande-Bretagne elle-même, c'est-à-dire pour la grande cause à laquelle les peuples, enfin réconciliés, des deux côtés du détroit donnent sans.compter le meilleur de leurs vertus diendurance et de volonté. De Calais à Marseille, nous leur envoyons l'expression de la gratitude fraternelle dont nous léguerons le souvenir à tous les hommes libérés. Tous les travailleurs de la houille, souche profonde de toutes nos activités de labeur, donneront tout, d'un cœur infatigable, à l'œuvre grandiose, qui sera leur éternel bonheur. Pas de faiblesse. Ni hésitation, ni relâche. Plus, toujours plus. Ils vaudront faire au delà d'eux-mêmes pour s'égaler aux plus vaillants AU JOUR LE JOUR « Carnet mondain : On annonce JT les fiançailles du feld-marécbal prince Rupprecht de Bavière avec JrtSij la princesse Antoinette de Luxem-v bourg. » Eh bien, voilà une nouvelle qui fait plaisir, et il faut admirer un ' chef militaire, qui, au milieu de la défaite, garde assez de liberté d'esprit pour engager sa foi ; comme il faut admirer la jeune princesse assez généreuse pour accepter de consacrer sa vie à un général copieusement battu. Ce sont là deux grandes âmes. Pourtant on nous accordera que Rupprecht choisi mal son moment. Pendant trois ans, il a fait figure de général vainqueur. Ne tenait-il pas la Belgique et une partie de la France sous sa sale botte ? C'était le moment, ou jamais, * de se fiancer, mon cher maréchal. Mais maintenant ! Vous voulez donc faire rire de vous ? Et il est donc écrit que vous arriverez toujours trop tard, à Paris comme à l'autel de vos noces ? Sans doute, sans doute, j'entends bien, et vous -pensez, que pour vous fiancer, vous n'avez pas de temps à perdre. D'abord vous n'êtes pas trop jeune. Vous aurez cinquante ans, aux groseilles. On dit que vous ne les portez pas. C'est possible. Mais vous les avez. L'Almanach de Gotha est formel, et vous savez que l'Almanach de Gotha, qui est boche, ne se trompe jamais. Et puis, vous vous dites qu'il est temps de faire une fin ; votre veuvage vous pèse, comme il pèse à la Bavière, car les Bavarois demandent une reine. Et vous leur en donnez une. Il y a trois ans vous pouviez encore prétendre à une alliance illustre, à une princesse de grande maison, de maison royale, à une princesse du sang. Hier encore, on parlâit de vous fiancer à une authentique archiduchesse, Mais la défaite est venue, et force vous est, ^aujourd'hui, de vous contenter d'une princesse de Luxembourg. Ainsi la guerre vous a appris à borner vos désirs. Et vous avez eu raison de vous fiancer sans plus attendre,car peut-être dans trois mois, ou quatre, les Luxembourg seront-ils fort narris de s'allier aux Wittelsbach, dont vous êtes, Altesse, issu. L'an prochain vous eussiez dû vous contenter d'une comtesse voire d'une baronne, et plus tard d'une roturière,en admettant qu'une roturière voulût d'un maréchal battu. Vous avez donc bien fait, vieillissant, podagre et sans doute assez fatigué par une longue et infructueuse campagne, de vous fiancer rapidement. Mariez-vous vite, monsieur le maréchal. C'est un bon conseil que je vous tkinne. ... Il y aura bientôt en Bavière une nouvelle princesse Rupprecht. Cela nous rappelle la première, qui était' délicieuse et qui est morte tristement:— tragiquement dit-on — à Sor-rente, deux ans avant la guerre. La princesse Rupprecht venait souvent à Bruxelles. N'y était-elle pas deux fois bienvenue ? Elle était la bonté et la bonne grâce mêmes,et elle avait déjà, dans un âge très tendre, cet air de mélancolie un peu hautaine, cet air de résignation l douloureuse qu'on voit souvent »ux êtres marqués par le malheur. La princesse Rupprecht ; était un être de tendresse, de charme et de bonté. ; Elle aurait pu être heureuse. Elle ne l'a pas été, ! et elle a préféré mourir. J'étais à Munich en 1912, lorsqu'on ramena dans son palais où flottait un large drapeau noir, sa dépouille mortelle. Le peuple munichois était profondément chagrin. 11 sentait nettement quelle perte im-' mense il faisait en perdant sa future rein?, qui ' devait, il le sentait bien, le consoler de son futur roi. Aujourd'hui le peuple de Munich voit s'asseoir sur les marches du trône de Bavière un&. enfant de vingt ans qu'accompagne un maréchal quinquagénaire et il pensera sans doute à l'autre princesse Rupprecht qui avait tant de sagesse, de raison et de bonté. Il y pensera et il dira... Non, si le peuple munichois est sage, il ne dira rien du tout. Il se résignera. — R. F. soldats des plus grands peuples de la terre qui tombent muets, mais victorieux encore, pour le droit des hommes à une vie sociale de justice et de liberté. Ils voudront conquérir leur place dans la glorieuse phalange des héros de leur race, ils entendront cette parole que notre maréchal Foch me charge de leur transmettre : " La houille est la clef de la | victoire. Mineurs britanniques aidez-moi ! „ ! ils voudront faire leur la plus belle journée de l'histoire humaine, • celle où leîs [ peuples de violence seront contraints au f droit par les peuples de liberté. En hâte ! t En hâte! Frères mineurs de la Grande-Bretagne, qu'aucune minute ne soit per-1 due pour avancer l'heure de la paix. G. CLEMENCEAU. NOS ECHOS Les photographies du raid sur Vienne Les premiers exemplaires des photographies qui ont été prises, au nombre de soixante environ, par l'escadrille du commandant d'Annunzio, au cours du raid sur Vienne, ont été recueillies dans un album et offertes au roi d'Italie. Grèves dans le bassin de la Ruhr On mande à la "Gazette de Francfort,, que des grèves partielles viennent à nouveau d'éclater dans le bassin de la Ruhr. Le mariage de Caruso Le ténor Caruso a épousé, le 20 août à New-York, miss Dorothy Park Bonjamin, fille d'un avocat de cette ville. Encore une nouvelle offensive britannique Les Anglais attaquent sur1 la Scarpe awee un plein succès yy ic» ty vcs ® tcz# t£/ty ts/iy *cv BSs s'emparesif de Wastcourt, Bflonchy-le-Preux et des défenses ennemies au S. de ÊaavrelSe Sur1 8a Somme, les Anglais occupent Cappy et Suzanne Sus® l'Avre. les Français sa renne rat F^essiow et St-Rias*d Les Anglais attaquent sur la Scarpe LONDRES, 26. — Reuter offic. matin : Ce matin, à 3 heures, nos troupes ont commencé l'attaque dans le secteur de la Scarpe. On annonce que des progrès satisfaisants ont été réalisés. Sur le front de bataille du S. nous avons avancé quelque peu notre ligne des deux' côtés de (a Somme et nous avons fait dimanche des progrès dans la direction de Maricourt au cours d'une opération fructueuse. Dimanche soir l'ennemi a prononcé de vigoureuses contre-attaques au S. et au N. de Bapaume, près d'Eaucourt-Le Barque et de Favreuil. Ces attaques ont été repous&ées. Au N. de Favreuil un violent combat à la baïonnette a sévi au cours duquel l'ennemi subit de grosses pertes. Nous avons fait des prisonniers. Une autre contre-attaque, entreprise plus tard dans la soirée sur le même point, n'a pas donné de résultats. Nous occupons Favreuil et'nous avons dépassé le village. Au S. E. de Mory (S. de Croisil-les) nous avons amélioré nos posittons. Actuellement de fortes averses sévissent au front de bataille. Les Anglais continuent leur poussée et avancent dans plusieurs secieurs LONDRES, 26. — Reuter offic. soir : A 3 heures du matin des troupes canadiennes, londoniennes et écossaises ont effectué une attaque des deux côtés de ; la Scarpe, de Croisilles jusqu'aux environs de Gavreile. Sur la rive sud, les Canadiens ont at-1 taqué avec vaillance, pénétré dans les premières jrfbsitions ennemies et occupé J dès le premier assaut la colline Orange. Malgré les bourrasqûes de pluie, les trou-[ pes canadiennes ont occupé Wancourt et Monchy-le-Preux et continué plus - loin leur avance. Au N. de la Scarpe les Ecossais ont ; occupé les premières positions défensives 1 de l'ennemi au S. de Gavreile; ils ont ' atteint les faubourgs de Rœux et se sont emparés des fabriques chimiques qui sont au N. de cette ville. Les Ecossais et les Londoniens ont achevé la conquête , du plateau entre Croisilles et Hénine, e't , ont fait beaucoup de prisonniers. Au S. notre avance s'est continuée sur i les deux rives de la Somme. Les Australiens ont pris C a p p y et ont . avancé davantage encore vers l'E. Au N. de la Somme ils ont pris Su-j zanne. Plus au Nf. nous avons pro-c gressé dans la direction de Montauban. ; Les troupes galloises ont pris Bazentin-; le- Grand. Nous avons maintenu par-j tout notre poussée et avancé nos lignes r dans plusieurs secteurs. I Les Français prennent' Fresnoy i et St Mard et font 600 prisonniers » PARIS, 26. — Havas officiel 2 h. : ~ Durant la nuit, vive action de l'artillerie ^ dans les secteurs de Roye et de Beu-, vraignes et entre l'Ailette et l'Aisne. Deux attaques allemandes dans les Vosges ont éçhoué. Nous avons fait des prisonniers. Nuit calme sur la reste du front. PARIS, 26. — Havas officiel 11 h. soir Des deux côtés de l'Avre, nous, avons exécuté deux opérations locales qui nous ont permis de prendre Fresnoy-lez-Roye et St Mard, en dépit de la résis-3 tance opiniâtre de l'ennemi. Le nombre des prisonniers comptés î jusqu'ici dépasse 600. x Dans les Vosges nous avons brisé plu-i sieurs attaques ennemies. 5 Journée calme sur le reste du front. Au front américain. , PARIS, 26. - Reuter offic. américain : Des divisions d'attaque allemandes qu: . s'efforçaient d'atteindre les lignes américaines en Alsace ont été repoussées a t nouveau. La journée s'est déroulée sans événements importants sur tout le reste du front américain. ÎWt La guerre aérienne LONDRES, 26. — Reuter officiel : Le 25 nous avons lancé 32 tonnes de bombes sur des croisements de chemin de fer, sur des travaux ennemies à Cambrai et Valenciennes, et sur les docks de Bruges. Un hangar d'avion a été bombardé également avec succès. Nous avons abattu 25 avions ennemis et descendu 13 autres désemparés. 5 des nôtres manquent. Raids sur Francfort et Mannheim LONDRES, 27. — Reuter officiel : Dans la nuit du 25 au 26 nos avions ont exécuté avec succès des attaques sur la gare de Francfort et sur les fabriques chimiques de Mannheim. A Mannheim ils ont jeté 2 tonnes de bombes et causé des incendies et des explosions. Nos avions volaient dans de fortes bourrasques. D'autres ont lancé avec succès 4 tonnes de bombes sur un hangar d'aéroplane ennemi. Toûs nos avions sont rentrés. La rafle des canons LONDRES, 26. — Reuter : Nos troupes continuent à capturer beaucoup de canons. Les premiers stades de notre avance n'étaient pas assez développés pour qu'on pût conduire nos troupes jusqu'aux batteries ennemies; mais les progrès réalisés après nos premiers succès permettent maintenant cette manœuvre. Les Allemands dans leur retraite précipitée ont dû abandonner beaucoup de leurs pièces lourdes. Les tanks, engins de la victoire LONDRES, 25. — Reûter : Le Times estime que la victoire anglaise est due en grande partie à l'action d'un grand nombre de tanks perfectionnés qui se sont montrés à l'épreuve des mitrailleuses. Les deux batailles de la Somme LONDRES, 26. — Reuter : Le collaborateur militaire du Times exprime sa grande satisfaction sur l'allure des événements. En 1916, époque où il écrivait pour le Manchester Guardian, il n'a pas cessé pendant la bataille de la Somme d'attirer l'attention sur ce fait quê l'insuffisance du succès anglais avait pour cause surtout l'occupation de Thiepval par l'ennemi. Il fait maintenant la comparaison des deux batailles de la Somme et déclare que les nouveaux plans d'offensive ont été supérieurs à ceux de 1916 parce qu'ils attaquaient cette fois Thiepval de flanc au lieu de lui donner l'assaut de front. Il estime que la victoire actuelle est la plus importante qui ait été rem-pbrtée au cours de la guerre. Tous les mouvements de l'ennemi sont sous notre observation et Foch a pu réellement prendre en mains l'initiative. La retraite de l'ennemi est si hâtive qu'il est douteux que les Allemands puissent se ressaisir et se reformer sur la ligne d'Hindenburg • comme l'année précédente. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 26. — Wolrf officiel : Combats en avant des lignes de Bail-leul r.u N. de la Scarpe. A l'O. de Croiselles, les attaques ennemies ont échoué sous notre feu. ; Des deux côtés de Bapaume, l'ennemi ; a continué ses attaques entre St-Léger et Martinpuich. Par la mise en action de grandes forces d'infanterie et de nombreux tanks, il a essayé de rompre notre front. Là où l'attaque était repoussée par ; notre feu ou notre contre-attaque, des forces fraîches renouvelaient sans cesse l'assaut. Ces attaques ont échoué complètement.Dans les détails, la bataille s'est déroulée comme suit L'ennemi a pénétré dans nos lignes passant à l'O. de Mory, de Bapaume et de Martinpuich. Au N. de Bapaume, des réserves ont arrêté l'ennemi aux lisières E. de Mory et de Favreuil et à l'O. de Bapaume. Des attaques ultérieures ont échoué devant cette -ligne.Au S.-O. de Bapaume, l'ennemi s'est porté,_ entre Thilloy et Martinpuich, vers Gueuaecaurt et Fiers. Des régiments de rèsèrve prussiens et d'infanterie de marine ! ont rejeté l'ennemi, par une puissante ; contre-attaque, sur la ligne Thilloy-Mar-! tinpuich. Ces deux localités ont été repri-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume