Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 12 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xd0qr4q65j/
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4e Année — N° 321 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,VYijthof,Tétéph.159 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Vendredi 12 Juillet 1918 5 ceisfs le numéro ABONNEMENTS : . 1 florin par mois Hollande- __ ,, 2.50 fl.par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait HINDENBURG EST MORT ! Les Allemands cachent soigneusement la nouvelle de ce décès qui reste entouré d'un grand mystère — Le vieux maréchal aurait été frappé de congestion à la suite d'une discussion à Spa, le 16 mai, avec le Kaiser Nos lecteurs connaissent l'habituelle exactitude des nouvelles que nous donnons du pays occupé. Nous disposons là-bas de correspondants soucieux de nous conserver notre vieille réputation d'organe bien informé et qui ne s'avancent guère à la légère. Or il y a plusieurs jours déjà que nous est parvenue la nouvelle sensationnelle de la mort du vieux maréchal de Hindenburg, l'homme de guerre fameux qui incarne le mieux encore le militarisme allemand et dont la statue aux milliers de clous témoignent, assez singulièrement, de l'immense popularité outreRhin. Comme l'information manquait de précision, nous avons voulu attendre avant de la publier. Nous avons reçu ensuite coup sur coup plusieurs confirmations de sources différentes, mais concordantes, et toutes également dignes de foi. Bien que les nouvelles que nous donnons de Belgique envahie n'aient évidemment — et pour cause — rien d'officiel, nous nous croyons aujourd'hui en mesure de certifier la grande vérité de celle-ci.Hindenburg n'est pas tombé en soldat, au champ d'honneur. Il a succombé à une mort violente si vous voulez, mais naturelle : à une congestion à laquelle sa constitution d'athlète ne le prédisposait que trop et dont il a été frappé après une discussion assez orageuse avec son empereur et maître : le Kaiser. Ce serait donc en définitive Guillaume 11 qui — sans le vouloir — aurait tué son plus fidèle serviteur... Hindenburg ! C'est à Spa et le 16 mai dernier — on voit que nous avons des renseignements — qu'a eu lieu, au grand quartier général même, l'entrevue suprême du Kaiser et du maréchal. Et l'on nous affirme que le désaccord se serait produit au sujet des offensives sur Paris, que le Kaîser voulait que l'on poursuive sans interruption, tandis que l'homme de guerre faisait ressortir la nécessité d'au moins laisser souffler les troupes... Nous ne savons' encore si le vieux maréchal est mort à Spa ou à Bruxelles où il se serait fait transporter, suivant une de nos correspondances, en auto immédiatement après l'audience. Mais le fait est que depuis la date que nous fixons ci-dessus, on n'a plus entendu parler de Hindenburg et, que les journaux allemands n'en ont plus soufflé mot. Si la nouvelle du décès n'a pas été aussitôt tonitruée aux quatre coins du ciel, c'est d'abord en raison des circonstances où il s'est produit et du mystère qui continue de planer sur cette fin; c'est sans doute ensuite pour éviter une démoralisation du peuple allemand qui croit au génie du maréchal comme en un dieu sauveur, comme en sa suprême, chance de salut. Nos lecteurs feront bien de ne pas partager cette croyance. La tête de l'armée allemande, c'est Ludendorff qui n'a que 56 ans et qui a depuis longtemps supplanté dans la direction effective des armées le maréchal septuagénaire et en-cloué, fétiche adéquatement représentatif de l'aveuglement suranné du militarisme allemand. L'ETAT DE MORESNET NEUTRE Le paradis des contrebandiers : aux quatre-frontières 1 On commence à compter sur les doigts les pays qui ne sont pas encore en guerre, mais .qui se préoccupe du sort de Saint-Marin, de la république du Val d'Andorre et de la principauté de Lichten-stein ? Nous savons tout au moins ce qu'il advint de la* neutralité de ce pauvre grand-duché de Luxembourg, rattaché par les liens du Zollverein à l'Allemagne, qui était ' maîtresse de son réseau de chemin de fer. (On sait que la ^ force armée du Luxembourg s'élevait à 186 hommes). Le 31 juillet 1914, les Allemands pénétraient dans le Grand-duché en trains blindés et pouvaient braquer leurs canons, sans plus attendre, sur Lcngwy. 11 est un autre Etat neutre dont on n'a guère parlé durant la guerre et qui mérite bien pourtant qu'on s'occupe de lui. C'est l'Etat de Moresnet-neutre, créé en 1815, situé à l'intersection des frontières belge, hollandaise et allemande, et dont le territoire contient la Calamine, une des plus riches mines de zinc de l'Europe. Avant la guerre, il avait une administration mi-partie belge, mi-partie allemande. La Taegliche Rundschau ne nous surprend guère en nous révélant que cette administration s'est unifiée et est devenue purement allemande. (L'eusses-tu cru ?) Mais, à en croire la^feuille pangermaniste, le territoire de Moresnet est devenu le repaire de tous les contrebandiers belges, hollandais et allemands, qui se livrent dans ces parages aux trafics les plus lucratifs. Il me souvient d'être al!é„ durant cette guerre, à plusieurs reprises, an seuil du puissant Etat neutre de Moresnet, qui comptent 1,800 habitants. On y accède par Vaals, commune hollandaise située au sud-est de Maestricht. Si fout, du côté de Canne ou d'Eys-den est Wallon et mosan d'aspect, tout à Vaals est allemand. A une heure d'intervalle, la transition est vraiment frappante. Ce riant village, villégiature fréquentée autant que Fauquemont, est situé tout contre la frontière d'allemande. C'est un peu comme nn faubourg d'Aix-la-Chapelle. La ville est à deux pas de là. De l'autre côté de la frontière, très soigneusement délimitée de ce côté également par une haie de fils barbelés, nous voyons le gros tramway jaune qui va repartir pour Aix. Vaals a quelques maisons conçues dans le style moderne allemand. Partout sur les enseignes, des noms allemands : Hof, Restauration, Zim- mer. etc. 11 y a même un hôtel Hindenburg ! Tout le monde ici parle allemand ou un patois limbourgeois très mâtiné de teutonisme. A l'hôtel, piano mécanique, viande au cumin, cigare Bismarck : pas de doute, on y est... Au poste-frontière, on voit passer, nantis de permis, un grand nombre d'Allemands, hommes âgés, femmes, fillettes, qui viennent acheter à Vaals une livre de beurre, un peu de cacao ou de lard, puis reprennent le tram pour Aix-la-Chapelle. Le hasard nous amena en 1915 dans une boutique, en même temps qu'une petite Allemande âgée de J 14 à 15 ans qui, l'air grave, racontait à la patronne qu'il y avait à Aix " vier Fleischlosen Tage „ (quatre jours sans viande). Avec les jours sans graisse cela faisait une jolie semaine pour les estomacs teutons. La fillette pâle regardait avec des yeux brillants de convoitise les milles bonnes choses, les boîtes bariolées de- cette épicerie hollandaise ; la bouti-quière lui donna un morceau de pain d'épices. L'enfant remercia des yeux, avec quel regard ! ' Sur le territoire de cette commune de Vaals se trouve, à une altitude de 322 mètres, la plus haute de la Hollande, le fameux point des Quatre-frontières, sans doute unique en Europe et l'un des buts d'excursion célèbres de cette région. Par un chemin sinueux et escarpé, nous montons et de temps en temps, à un détour, par dessus la futaie basse, nous voyons un vaste paysage de collines couvertes aux teintes violettes. Nous dépassons un belvédère, d'où, parait-il on pouvait fort bien voir les mouvements de trains autour d'Aix. Un matin, on trouva ce belvédère démoli à moitié. " Warscheinlich der Sturm „ dirent les sentinelles aux braves soldats hollandais... mais la nuit avait été très calme. (Les Allemands commettent des attentats ailleurs qu'aux Etats-Unis et en Espagne). Et voici les quatre bornes-frontières. Voyez la carte : quatre pays se rencontrent en effet ici : la Hollande (commune de Vaals), la Belgique (Gemmenich par o.ù entrèrent les premiers Allemands le 4 août), l'Allemagne (banlieue d'Aix-la-Chapelle) et, lasi not least, le territoire neutre de Moresnet, un Etat, s'il vous plaît, une de ces anomalies, de ces fantaisies de diplomates qui, selon la parole du poète, sont a joy for ever (j'ai tout de même l'idée que cette guerre va y mefîre fin). On dit couramment à Vaals aux touristes qu'il y a moyen de se trouver dans quatre pays à la fois, en se mettant à quatre pattes : un pied en Hollande, un autre en Belgique, une main en Allemagne et l'autre à Moresnet... AU JOUR LE JOUR Ce qu'il y a de frappant dans la ™JT démission de M. de Kuhlmamr c'est la façon dont elle vient de se produire. Non seulement ses ennemis 'ont insisté pour qu'il s'en aille, mais ils se sont arrangés pour que sa chute se fit dans des conditions particulièrement ignominieuses et humiliantes. Le ministre s'en va par I51 petite porte, en laquais que l'on chasse. Et c'est ' ce même ministre qui signait il y a quelques mois des traités au nom de l'Allemagne ! Ceux qui ont « eu » Kulilmann, ce sont naturellement les chefs du quartier - général. C'est leur fonction de faire croire à l'Allemagne qu'elle sera victorieuse ; ils sont payés pour cela, et le jour où l'Allemagne ne le croira plus, ils auront cessé d'exister. Ils sont donc forcés, s'ils veulent vivre, de faire le possible pour que l'Allemagne le croie. Or, Kulilmann, dans un accès de franchise qu'il doit bien regretter aujourd'hui, a proclamé du haut de la tribune -du Eeichstag que la victoire allemande était impossible ! Et vous pensiez que Hindenburg et Ludendorff allaient laisser passer cela comme cela ? Ils ont évidemment dit à l'empereur : « Il faut choisir. Ou Kulilmann ou nous. Kulilmann c'est l'aveu de la défaite. Nous, c'est la victoire. » Guillaume a choisi, et en deux temps a débarqué l'infortuné Kulilmann. Notez qu'on aurait pu, par décense, attendre que le procès intenté par Kulilmann à des journalistes pange.mianistes ait pris fin, pour permettra au ministre des affaires étrangères de s'en aller sinon en beauté, au moins convenablement. Mais non. Le parti militariste n'a même pas voulu lui donner cette satisfaction. Il a exigé que cette humiliation supplémentaire lui fut infligée, de s'en aller sous le- coup d'une accusation scandaleuse, et avant d'avoir pu se justifier. Est-ce à dire que l'empereur Guillaume croit lui aussi que son ministre d'hier a fait la noce à Bucha-rest, — car c'est là cette accusation scandaleuse en effet? On dit que l'impératrice, qui est pieuse et digne, — si digne et si pieuse ! — en voulait à Kûhlmann pour s'être promené dans Bucharest avec des cocottes — qui étaient d'ailleurs — Gott sei dank — des cocottes allemandes ! A-t-elle aidé aussi, la digne pieuse femme, à faire renvoyer un secrétaire d'état coupable, selon elle, d'avoir un vice, qui 11'est malheureusement pas 1111 vice allemand ? On 11e sait pas. O11 constate, en tous cas, et non sans amusement, que dans cette affaire Kulilmann la haute politique internationale vient se mêler A de vagues histoires de coucheries ministérielles. C'est là sans doute ce que Guillaume II appelle « la conception allemande de la moralité ». En quoi il a raison. Mais ou il a tort, c'est de vouloir nous la donner pour modèle. Nous voulons bien en rire à l'occasion ; mais rien de plus. Le successeur de Ktihlmann est l'amiral von Hintze de qui je vous parlais l'autre jour. Je 11e* pensais pas qu'on oserait le nommer, car cette nomination est comme une provocation à la majorité du Reichstag. Acte de folie? Acte de désespoir ? On ne sait encore. Le fait est que M. von Hintze est nommé. Au fond, c'est tant mieux pour les Alliés. Avec Kûlimami on ne savait trop où on allait. Il était trop ondoyant, trop hypocrite, trop fuyant. Hintze au moins est un type entier. C'est un pan-germaniste qui n'a pas honte de l'être, un partisan de la paix allemande, du « Gott mit uns», du glaive __de Hindenburg, et de tous les vains accessoires de la, vaine Germania. Rieji ne pouvait nous être plus agréable que de voir un type de son genre au ministère des affaires étrangères. Et notre seul regret, c'est qu'on se soit contenté à Berlin de cet « Ersatz-Tirpitz » au lieu de nommer Tirpitz lui-même. Mais patience ! Qui sait si demain le vieux tyran d'eau, l'abominable Neptune boche, ne sera pas fait chancelier à son tour ? Peut-être les Allemands, qui sont si bas, n'en sont-ils tout de même pas encore là .... Mais patience. — R. F. Dans un petit cabaret qui se trouve non loin de là, j'ai acheté des cartes postales qui en ce moment fonf un singulier effet. On y voit, sur un fond en couleur formé par des drapeaux belge, hollandais et allemand, les portraits du roi Albert, de la reine Wilhelmine et, les dominant, celui de Guillaume II " bien étonnés de se trouver ensemble ! „... Entre les quatre bornes-frontières et la ligne des fils électriques derrière lesquels les sentinelles boches battent la semelle, il y a toute une zone mal définie, sans doute neutralisée mais où l'on n'ose pas trop s'aventurer. De même à Canne, les Allemands n'ont établi leur fil qu'à une cinquantaine de mètres de la borne-frontière belge. De sorte qu'il y a là une vingtaine de maisons belges où ils peuvent venir, où ils viennent d'ailleurs et d'où ils peuvent surgir tout à coup pour cueillir les imprudents et les " naïfs qui croient n'avoir rien à craindre jusqu'au fil électrisé. Des Quatre-Frontières, nous nous rendîmes merveilleusement compte de l'intensité du trafic qui se fait entre Aix-la-Chapelle et Liège. On écoute, le cœur battant, le sifflement, le halètement des trains sortant du tunnel, montant la rampe. Transports de troupes et de matériel vers le front occidental. On comprend que les Allemands menacent la Hollande pour dégorger cette ligne, la grande artère qui nourrit en " Kanonnen-futter „ le front des Flandres et de Picardie... Louis P1ÉRARD. Le Rai et la Reine des Belges font le voyage d'Angleterre en aéroplane Bios courageux souverains visitent la grande flotte britannique et les principaux centres de réfugiés beiges ♦E3* Notre Roi et notre Reine sont allés en Angleterre en avion LONDRES, 10. — Reuter : Lord Curzon a annoncé que le roi et la reine des Belges sont arrivés en Angleterre en avion. Ils ont visité la flotte britannique et ont été reçus au Buc-kingham Palace LONDRES, 10. — Reuter : Leur voyage terminé, on peut dire actuellement que le principal but de la visite du roi et de la reine des Belges en Ecosse a été de passer en revue la flotte britannique. Ils ont visité les réfugiés belges à Leeds. Le roi et la reine d'Angleterre, accompagnés du roi et de la reine des Belges se sont: rendus aujourd'hui au palais de Buckingham à l'Albert-Hall, où LL. MM. ont assisté à un concert donné par un orchestre militaire belge au profit de la Croix Rouge britannique. Dans la rue une foule très compacte a salué par de longues ovations les illustres hôtes de l'Angleterre. Sur le Front Occidental Activité d'artillerie PARIS, 10. — Havas officiel 2 h. : Aclivtté d'artillerie réciproque au N. de Montdidier, au S. de l'Aisne et dans la région de la ferme de Chavigny. En Champagne, nous avons exécuté* quelques attaques et ramené des prisonniers. Au cours de la journée du 8 nous avons abattu 7 avions allemands et incendié 2 ballons captifs. Les Français s'emparent de la ferme de La Grille et parviennent aux lisières de Longpont PARIS, 10.— Reuter officiel 11 h, soir: Au S. de l'Aisne, notre infanterie a réussi à rompre la résistance allemande en plusieurs points au N. de la ferme, de Chavigny. Nous nous sommes rendus maîtres de la ferme de La Grille et des carrières à l'E. de celle-ci. Nos patrouilles se sont avancées jusqu'au voisinage immédiat de Longpont et se sont emparées de la partie N. de Corcy, en faisant de nouveaux prisonniers.Rien à signaler sur le reste du front. Succès anglais LONDRES, 10. — Reuter off. matin: La nuit dernière, nous avons repoussé des attaques locales à l'E. de Villers-Bretonneux, nous avons légèrement avancé notre ligne aux environs de Merris et fait des prisonniers. LONDRES, 10. — Reuter officiel soir : Au cours de l'entreprise que nous avons réussie la nuit d'hier dans le voisinage de Merris, nous avons capturé 9 mitrailleuses et 2 mortiers de tranchée ainsi qu'un certain nombre de prisonniers. Daus la journée nos patrouilles ont ramené des prisonniers de plusieurs points du front. A l'exception de l'activité d'artillerie allemande dans les plaines de Morlan-court, Hinges et Locre, il n'y a rien à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 10. — Wolff officiel : Le soir, l'activité a augmenté dans la région du Kemmel, à la Lys et à la Somme. La nuit, raids de reconnaissance ennemis. Les Français ont continué leurs violentes attaques partielles. Au S.-O. de Noyon et au S. de l'Aisne, ils ont attaqué plusieurs fois avec des forces importantes et se sont établis dans les fermes Porte et des Loges, ainsi que dans leurs anciennes tranchées au N. de Longpont. Dans les secteurs voisins, l'ennemi a été repoussé. Au cours d'attaques locales réussies à l'O. de Château-Thierry, nous avons fait des prisonniers. Activité des reconnaissances ennemies des deux côtés de Reims. Dans le Sundgau, des détachements d'assaut ont ramené des prisonniers des tranchées françaises au N. de Largitzen. BERLIN, 10. — Wolff officiel du soir : Rien à signaler. La guerre aérienne LONDRES, 10. — Reuter officiel soir: Le 9 juillet de nombreux combats aériens ont eu lieu. 9 avions allemands ont été détruits et un autre forcé à descendre désemparé. Un avion ennemi en reconnaissance a été abattu par notre tir antiaérien. Dans la journée nos aviateurs ont lancé 14 tonnes de bombes sur les points en arrière des lignes ennemies ; 2 tonnes sont tombées avec bons résultats sur le nœud de chemin de fer de Lille ; 11/2 tonne sur les docks de Bruges. 3 de nos machines manquent. Cette nuit 3 tonnes de bombes ont été • lancées sur les chemin de fer et camps ennemis ; nous n'avons subi aucune perte. PARIS, 10. — Reuter officiel : Au cours de la journée de 8 juillet nos aviateurs ont abattu 7 avions ennemis et détruits 2 ballons captifs qui sont tombés en flammes. Sur le Front Italien ROME, 10. — Stefani officiel : Action moyenne d'artillerie, qui s'est accrue le long du Tonale, sur le plateau d'Asiago et dans la contrée à l'O. du Grappa. Au S. de Stelvio, un de nos postes avancés situé à 2,931 mètres d'altitude, a repoussé une attaque d'une division ennemie qui a été mise en fuite. Dans la vallée de la Brenta, nous avons effectué avec succès de petites entreprises pour améliorer nos positions et ramené 24 prisonniers. EN ALBANIE '-Les Italiens développent leur succès. ROME, 10. — Stefani officiel : Les troupes italiennes ont atteint vers l'O. la Seremi inférieure et moyenne et étendu vers l'O. leur gain de terrain sur les hauteurs de la Tomorica supérieure. Dans le centre elles ont avancé des deux côtés de l'Ozoum et ont repeussé l'adversaire qui tentait de résister. Le communiqué de Vienne VIENNE, 10. — Corr. bur. officiel : Dans la vallée de la Brenta nos troupes de couverture ont repoussé un coup de main italien. Sur le front d'Albanie, nous avons, devant la pression d'importantes forces ennemies, retiré nos troupes au delà de la ligna Berat Tjeri. Le contact avec l'ennemi, depuis hier matin, n'a plus été que très faible. Les bombardements* de Paris PARIS, 10. — Reuter : Le Temps donne le relevé des résultats des bombardements aériens et par canon à longue portée sur Paris. Les grosses attaques aériennes ont commencé le 30 janvier 1918 et le bombardement par canon à longue portée le 23 mars. Jusqu'au 30 juin il y a eu 20 attaques . aériennes, l'alarme a été sonnée cinq fois sans que les aviateurs puissent atteindre la ville. La ville a été bombardée 39 fois par le canon à longue portée. Le total officiel des tués dans la période du 1 janvier au 30 juin est de 141 et celui des blessés de 452. Dans ces chiffres ne sont pas comprises les personnes mortes après plusieurs jours des suites de leurs blessures. D'autre part 66 personnes sont mortes asphyxiées à la suite de la panique qui s'est produite dans un abri du métropolitain, L'activité admirable des chantiers britanniques LONDRES, 10. — Reuter : Le Daily Chronïcle apprend de Belfast que les ouvriers de la Clark Company ont atteint le record de la construction navale. Un bateau normal de 18,000 tonnes a été mis en état de prendre la mer 15 jours après avoir quitté les chantiers. Le record précédent était de 17 jours. Onze heures après sa mise à l'eau, les machines étaient posées.

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