Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 26 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mg7fq9rj8s/
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Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 5e Année — N" r64 Rédaction & Admlnisîrafisn Turfmarkt 31 &31>\ La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hote! Suisse,Vrijthof,Télbph.15S à Fiessingue : Siijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Samedi 26 Oct. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : , 1 florin par mois Hollande- __ _ 2.50 fl. par3rnois Etranger : port en sus ANNONCES: La ligne : 15 C. en 4 • page Réclames permanentes à forfait Pour nos Grands Morts En août 1915, à Maestricht, nous fûmes mis au courant, un beau soir, par un délégué envoyé de Belgique, de l'existence en pays occupé d'une œuvre similaire au Souvenir Français, créée dès les premiers jours de l'invasion pour honorer la mémoire des braves morts au combat : le Souvenir Belge. On nous disait avec une pieuse exaltation le travail accompli déjà jusque dans les plus petites communes, partout où les héros et les martyrs avaient arrosé notre terre de leur sang, travail ininterrompu, continué en secret, contre les Allemands, et où nos frères opprimés trouvaient une merveilleuse occasion de retremper aux sources les plus pures leur patriotisme et leur loyalisme. On sollicitait l'appui de notre journal pour faire connaître cette œuvre de primordiale nécessité à l'étranger ; on nous demandait de constituer à Maestricht un Comité général pour l'Etranger qui resterait en contact avec l'œuvre mère fonctionnant à Bruxelles et s'efforcerait de créer des sections en Hollande, en Gran-? de-Bretagne et en France, pour que les derniers devoirs soient rendus partout à nos héros et pour que leurs tombes soient entretenues comme l'exigeaient les devoirs de la plus élémentaire gratitude. On nous priait aussi de nous mettre en rapport avec le Souvenir Français déjà ancien, et le Souvenir Anglais en formation, pour constituer une vaste association interalliée du Souvenir. Nous acceptâmes comme un ordre impérieux et inéluctable la mission que l'on nous faisait l'honneur de nous confier. Nous nous mîmes en rapport avec M. Maurice Barrés, de l'Académie Française, président de la Ligue des Patriotes de France, et avec M. Xavier Niessen, secrétaire général du Souvenir Français pour l'élaboration de nos statuts et, le 25 octobre 1915, le Souvenir Belge pour l'étranger était fondé. * * * Nous venons aujourd'hui, comme tous les ans à l'approche de la Fête des Morts, prier instamment tous les cercles et comités belges et toutes nos sections en Hollande d'organiser pour le 1 ou le 2 novembre de pieux pélérinages sur les tombes où reposent ceux des nôtres qui sont morts au champ d'honneur, en exil, durant la grande guerre. C'est à Maestricht, aux portes même de la Belgique, qu'aura lieu comme toujours la principale manifestation. Là-bas, le Souvenir Belge, 1' " Union Belge, „ les Internés belges et toute la nombreuse colonie de nos compatriotes fixés dans la région depuis les incendies de Visé et du pays de Herve, ont accoutumé d'aller en foule tous les ans se pencher et se recueillir sur les tombeaux sacrés où dort le cœur même de la patrie. AEysden, à Heerlen.à Eindhoven,à Budel, à Bois-le-Duc, à Tilbourg, à Harderwijk,à Amsterdam, à La Haye, dans toutes les localités où des soldats internés ont succombé depuis novembre 1914, des délégations belges, nombreuses espérons-le, iront de même déposer sur les tombes des nôtres des gerbes de fleurs cravatées à nos glorieuses couleurs. * 1 * * La Fête des Morts! Comme cette expression rend bien aujourd'hui le fond de notre pensée! Car c'est fête, fête permanente «t sans cesse renaissante qu'il faut faire à tant de vaillants, connus ou incon-( nus, qui par une haute vertu de solidarité fraternelle, ont revendiqué l'honneur de défendre la Patrie et l'ont réVelée dans toute sa splendeur en lui offrant superbement, dès l'instant où ils l'ont vue en danger, tout ce qu'ils avaient reçu d'elle. Nous savons aujourd'hui ce que nous leur devons et combien leur sacrifice nous a grandis devant l'histoire. Nous nous connaissions si mal avant la guerre! Le peuple que nous formions manquait de cohésion. Nous vivions en clans, séparés par des cloisons étanches, un peu comme les alvéoles d'un zeppelin forment autant de ballonnets distincts que réunit la grande nervure en aluminium et enfer. Les liens qui nous unissaient, c'était du fer aussi ; c'était dur, froid, rigide; nous subissions l'armature de nos lois constitutionnelles sans en comprendre le sens profond. Les barbares qui brusquement nous ont assallis au mépris de la parole donnée, s'imaginaient à tort pourtant que nos querelles stériles nous réduisaient à l'impuissance. Ils ignoraient notre long passé de luttes communes. Ils ne savaient pas qu'il faut la chair à vif pour que le muscle se greffe au muscle et la peau à la peau. Ils ne pouvaient prévoir que des réserves inépuisables d'une race dont César déjà Demain sur nos tombeaux Les blés seront plus beaux célébrait l'indomptable courage, des racines puissantes allaient pousser au fond de tous les cœurs pour le plus bel arbre de vie, la plus resplendissante floraison de vigueur, de volonté et d'énergie qui se fut jamais produite sur ce sol si souvent trempé du sang de ses enfants. Il y eût une minute d'angoisse tragique quand nos soldats coururent aux armes, puis des instants d'exaltant enthousiasme quand on reconnut, à la bravoure qu'ils déployaient, les merveilleuses vertus qui nous avaient illustrés dans le passé. Tous saisirent dans son ampleur l'inexorable commandement que leur criaient du fond de leurs tombeaux ceux qui les avaient précédés dans la gloire et dont ils recevaient tout à coup la lourde charge de continuer l'œuvre. La nation se fondit en une seule coulée de sang pur et bouillant. Nous atteignîmes aux sommets vertigineux d'une grandeur presque surhumaine et il n'y eut plus qu'un seul Belga dans la Belgique entière ! * * * Hélas, nombreux furent ceux qui périrent dans la fournaise. A un contre vingt, ils luttèrent avec tant d'ardeur que la mort cruelle faucha largement dans leurs rangs. Mais, en mourant, ils embellirent et sanctifièrent notre cause et nous dictèrent le devoir de nous serrer les coudes davantage encore pour qu'il n'y eût aucun vide, pour que se continuât la grande rénovation. En entretenant pieusement leur culte, nous n'avons d'autre ambition que de perpétuer leur incomparable exemple. Mais il n'en est point de plus haute. C'est la seule façon que nous ayons de leur obéir et de rester dignes de leur survivre. C'est ainsi que nous répondrons à leurs plus chères espérances. C'est ainsi qu'ils vivront en nous. C'est ainsi qu'au jour prochain de la victoire et de la paix une Belgique renouvelée et mûrie, une Belgique meilleure et plus belle attestera qu'ils ont vécu. François OLYFF. Réparations nécessaires L'Homme Libre : " Le plus terrible compta de peuple à peuple s'est ouvert. Il sera payé. „ Ainsi s'exprimait M. Clemenceau dans son discours au Sénat, le 17 septembre. Une déclaration solennelle du gouvernement français a proclamé depuis lors que l'Allemagne porterait la pleine responsabilité des crimes qu'elle a commis ou qu'elle commettra sur notre territoire. L'ennemi n'en a pas moins continué ses dévastations. Il a brûlé Cambrai et s'il n'a pas fait sauter Saint-Quentin, c'est que le temps lui a manqué. Partout il a semé des mines à retardement, des pièges de toutes sortes. Dans la région de Lille, il pousse devant lui des populations entières, qu'il a préalablement dévalisées et réduites à la misère la plus affreuse. Il fait subir à des prisonniers les traitements les plus atroces et poursuit la guerre sous-marine avec une rage féroce.Couverte de l'opprobre de ses nouvelles infamies, l'Allemagne sollicite un armistice. Le président Wilson a fait à cette impudente requête la réponse qui convenait : "On ne peut s'attendre que les nations associées contre l'Allemagne consentent à une suspension d'armes, tandis que se poursuivent des actes d'inhumanité, de dévastation et de désolation que ces nations considèrent, à juste titre, avec horreur et le cœur enflammé. „ Ainsi l'ennemi est prévenu que ses crimes auront des sanctions. Tous les Alliés applaudiront à ce noble langage. Par la résolution qu'il a voté, mardi, le Sénat français s'est associé aux sentiments du président Wilson. II demande que notre gouvernement continue à se concerter avec les gouvernements alliés et " à poursuivre une enquête en vue d'aboutir à la condamnation des auteurs responsables de ces méfaits Au nom du gouvernement, M. Pichon a approuvé la motion. Il a promis qu'il y aurait " pour tous ces faits abominables d'autres sanctions que les condam_ nations morales déjà prononcées par la conscience „. C'est qu'en effet, pour les Allemands, les condamnations morales ne comptent guère ou même ne comptent pour rien. D'ailleurs, le châtiment moral est insuffisant et il est inadmissible que les dommages causés par l'ennemi ne soient pas réparés. Ce peuple qui, depuis l'antiquité, vit de rapines (Qermani ad prae- Les ânolais font plus de 7,000 prisonniers et capturent plus de 800 canons dans le Cambrésis AU JOUR LE JOUR Il ne semble pas' que les chan- Jfces d'un prochain armistice aient beaucoup augmenté depuis un# /Ojm semaine. Je le dis, pas pour faire plaisir aux excellentes personnes qui croyaient déjà la guerre terminée ; je le dis parce que c'est vrai. Nous sommés aussi loin de l'armistice aujourd'hui qu'il y a un mois. Entendons-nous bien, cependant. L'idée d'une fin des hostilités seule a fait des progrès à mesure que les Allemands étaient boutés hors de France et de Belgique. Mais peut-être faudra-t-il les chasser tout à fait avant qu'on puisse causer avec eux. Jusqu'à présent, il semble que ce soit à cette solution que s'arrSte le maréchal Foch. Et quand je dis qu'il s'arrête, «'est une façon de parler. En attendant, les Boches font tout ce qu'ils peuvent pour nous convaincre qu'ils sont devenus de bons démocrates. Mais ils n'ont pas encore l'habitude, et il leur faudra du temps pour apprendre leur nouveau rôle. On l'a bien vu au Reichstag ces jours derniers, où tout le monde »ssayait de se montrer plus démocrate que le voisin. « Yous êtes démocrate ? Allons donc ! Je suis bien plus démocrate que vous, Vive la démocratie». C'est touchant, en vérité, mais ce n'est pas très convaincant. Et les Alliés ne se laisseront pas convaincre par des paroles, même prononcées par M. Scheidemann ou par M. Erzberger. Il leur faut des actes. Où sont les actes? Aucun n'est encore accompli. Des projets, certes, des efforts, indéniablement, et par la-dessus, beaucoup de paroles, d'éloquence, de rhéthorique. Un point c'est tout. C'est peu de chose si l'on compare cela aux actes, aux vrais actes, commis par les Allemands depuis quatre ans qu'il y a la guerre. Ils n'étaient pas prodigues de paroles, en 1914, lorsqu'ils violaient les traités, incendiaient des villes, assassinaient des civils. Ils agissaient alors, et vite, et intégralement. « Nous sommes un peuple d'action, » disaient-ils. Depuis qu'il s'agit de s'amender, ils sont tout à coup pétrifiés et immobiles. Ils n'agissent plus. Ils parlent, oh ! ils parlent énormément. Ils parlent même bien. Mais que peuvent des mots ? Les Alliés veulent des actes. • Car seuls des actes peuvent nous convaincre que l'Allemagne devient véritablement une démocratie avec laquelle les pays de liberté pourront désormais vivre en confiance et en paix. Jusqu'ici, rien n'a changé, en Allemagne, i que quelques hommes. Qu'est cela ? Que le chan-| celier impérial soit Un Tel ou Tel Autre, qu'importe, si dans le fond obscur des provinces les préfets, les juges, toute la vermine de la bureaucratie prussienne demeure toujours, et toute - puissante ? Qu'y a-t-il de «hangé dans l'armée et dans les abominables principes directeurs de cette armée, tant que ; les chefs qui ordonnèrent tant de crimes ne seront pas cassés, jugés et condamnés. Et dans la marine, tant qu'un Tirpitx ne sera pas pendu ? Et au Parlement même ? N'est-ce pas le même Reichstag qui aujourd'hui joue à la démocratie et même à la surenchère de la démocratie, qui vota le 4 août 1914, et avec quel enthousiasme, les premiers crédit» de de guerre après que Bethmann Hollweg lui eût annoncé l'invasion de la Belgique ? Est-il sincère aujourd'hui ou l'était-il alors ? Qui nous le dira ? Qui nous le prouvera ? Des mots ? Non, des actes, des faits, des garanties. Et jusqu'à ce moment, la bataille continue.D'ailleurs la situation, un peu trouble aujourd'hui, va s'éclaircir tout à l'heure, dès que Poch sera appelé à fixer les conditions auxquelles les Alliés accorderont un armistice aux Boches. Nou» ne savons pas ce que Poch répondra, mais nous sommes bien tranquilles. Ah ! si tranquilles. Et les Boches ne le sont pas, eux ! — R. P. dam) doit restituer le produit de ses vols et indemniser ses victimes, dans la mesure où cela sera possible, car non seulement on ne ressucitera pas les morts mais encore on ne pourra rendre leur santé primitive aux pauvres gens que les mauvais traitements auront anémiés, déprimés, rendus impropres au travail et privés désormais des joies de l'existence. Il y aura, de ce fait, des désastres irréparables pour lesquels l'Allemagne n'expiera jamais trop. Pour les autres, elle devra payer. Elle devra relever nos usines, reconstituer nos monuments et nos immeubles, bref, remettre les choses en l'état où elles étaient avant les hostilités. Ce ne sera sans doute pas une besogne facile. Et ce sera terriblement coûteux. Mais peut-être l'agresseur com-prendra-t-il alors que la guerre n'est pas une industrie de rapport. Cette clause visant les réparations sera à la fois une des conditions essentielles et une garantie de la paix. Et enfin, ce sera justice. Aimé Roche fcj SUR LE FRONT DES FLANDRES Les Belges repoussent de violentes contre-attaques LE HAVRE, 24. — Officiel belge: Hier 23 en fin de journée,, l'ennemi s'est porté à l'attaque de nos lignes dans la partie nord du canal de dérivation. Plusieurs colonnes d'assaut soutenues par un violent tir d'artillerie tentèrent de déboucher par Strooibrug, Moerhui-zen et Balgerhoek. Elles furent repoussées avec de lourdes pertes. Pendant la nuit grande activité d'artillerie.La journée a été plus calme. En Flandre AARDENBURG, 24. — Vaz Dias : L'extrême droite allemande se maintient toujours. Il y avait encore cet après-midi de nombreuses mitrailleuses allemandes entre St-Laurent et Eede. Tout le jour les batteries lourdes de St-Laurent ont été actives contre les escadrilles d'avions alliés qui sont venues à plusieurs reprises en reconnaissance. Il semble que quelque chose se prépare cette nuit. Les Allemands ont amené des renforts considérables. On parle d'une attaque qui doit reprendre les positions du canal de Schipdonck, occupées par les Belges. Un ballon captif allemand est suspendu au-dessus d'Eecloo. Cet après-midi à 4 h. la première patrouille belge s'est montrée à la frontière près d'Eede. Le poste allemand n'est qu'à 1 km. de cet endroit. Si Gand tombe, les troupes allemandes de St-Laurent se verront couper la retraite. Les Journalistes chez le Roi Albert Le Roi Albert, commandant en chef des troupes alliées qui opèrent victorieusement en Belgique, à reçu les correspondants de guerre français. Rendant compte de cette réception, le correspondant de l'agence Havas rappelle que les journalistes français furent déjà reçus par le Roi des Belges à son quartier général au mois de mars dernier. On attendait alors la formidable ruée allemande que l'ennemi annonçait irrésistible. C'est aujourd'hui le front auréolé de gloire, que le Roi Albert, toujours simple et bienveillant, nous demande de continuer à porter intérêt à ses héroïques soldats qui ont tant souffert et si bien mérité de leur patrie. Apprenant que nous avons déjà parcouru toutes les régions nouvellement libérées et que nous avons reçu en notre qualité de Français l'accueil le plus chaleureux et le plus émouvant des populations de Roulers, d'Ostende et de Bruges que nous avons visitées au lendemain même de leur délivrance, le Roi est heureux que nous ayons pu constater la ténacité indomptable, la foi ardente et le patriotisme exalté de l'âme belge qui pendant quatre années a résisté stoïquement au joug de l'envahisseur sans douter un instant de la victoire finale. " Vous avez vu nos admirables soldats, nous dit le Roi, vous connaissez le terrain épouvantable sur lequel ils ont combattu depuis si longtemps avec tant de patience et de ténacité et vous vous êtes rendu compte des efforts qu'ils ont dû déployer dans des conditions aussi difficiles. Mais s'ils ont fait de telles choses, c'est parce qu'ils ont pris comme exemple le soldat français. La Belgique a toujours vécu en étroit contact avec la France. Et j'ai depuis longtemps considéré le soldats français comme un véritacle modèle insurpassable d'héroïsme, de bravoure et d'esprit de sacrifice „. Le Roi nous parle de la pièce monstrueuse de 380 qui tira pendant si longtemps sur Dunkerque et dont les derniers obus furent pour la petite ville où il résidait. Cette pièce que Sa Majesté est allée voir, a été capturée intacte par les soldats belges au hameau de Leugheboom, au Sud de Ghistelles. Les journalistes exprimèrent la joie immense qu'éprouvera la France entière quand le Roi des Belges fera sa rentrée solennelle dans Bruxelles à la tête de ses troupes victorieuses. Le Roi répondit: " Bruxelles est encore à une soixantaine de kilomètres de nos lignes et nos cœurs bondissent plus vite que ne peuvent le faire nos soldats. „ Entre Oise et Serre PARIS, 24. — Havas officiel 2 h. : Sur le front de l'Oise, nos troupes ont franchi le canal à l'E. de Grand-Verly. Malgré les contre-attaques ennemies, nos éléments se sont maintenus sur la rive E. Entre l'Oise et La Serre, la lutte a été également vive dans la région de la voie ferrée au N. de Meslecourt. Nous avons fait des prisonniers. Au N. de Nizy-le-Comte, nous avons élargi sensiblement nos gains pendant la nuit. Sur le plateau à l'E. de Vouziers, grande activité des deux artilleries. PARIS, 24. — Havas officiel 11 h. soir : Sur le front de l'Oise, nos troupes, après avoir franchi le canal à la hauteur de Longchamps, ont avancé sur la rive E. et fait 30 prisonniers. Entre Oise et Serre, nous avons effectué une attaque dans l'après-midi. En dépit de la résistance de l'ennemi, nous avons accompli une grande avance au S, d'Origny et St- enoit et au N. de Villers-le-Sec.A l'aile droite, naus avons atteint sur la route de La Ferté-Chevrisis la ferme de Ferrièresen faisant plusieurs centaines de prisonniers, Rien d'important sur le reste du front, sauf une grande activité de combat à l'E. de Vouziers. Les Anglais reprennent leur attaque LONDRES, 24. — Reuter offic. matin : Nous avons capturé Neuville, Sa-lesches et Beaudignies. Nous nous sommes emparés de passerelles sur la rivière près de Ecatillon et nous avons pris aussi cette localité. v. Ce matin l'attaque a été reprise sur tout le front entre le canal de la Sambre et l'Escaut. Brillante Victoire Britannique LONDRES, 24. — Reuter offic. soir: Les Britanniques se sont emparés d'Ors, Robersart, Poix du Nord, Les Tuilieries, Ghissignies, Beaudignies, Ruesnes, Berme-rain, Verschain et Monchaux(à l'E. et au N. de Solesmes). Ils ont fait depuis le 23 octobre plus de 7,000 prisonniers et capturé plus de 100 canons. Sur le front de Verdun PARIS, 24. — Officiel américain : Combats locaux au cours de la journée sur le front de Verdun. Dans une petite opération près de Banthevillç, nous avons avancé^ notre ligne de 500 m. et atteint la crête au N. du village en faisant 170 prisonniers. Par suite des opérations bien réussies d'hier à l'E. de la Meuse, nos troupes sont maintenant établies sur le terrain élevé du bois d'Estrée. Le feu de l'artillerie a gardé sa violence sur tout le front, en particulier sur la côte de Chatil-lon et dans le bois des Caures. ™" " " I ieddensji Zoon ]L PARDESSUS D'HIVER U depuis fl. 50 Jj M LA BAYE ROTTERDAM lUl) Hofweg, 11 Hoogstraat, 356 - ■ La calomnie recommence BERLIN, 24. — Wolff officiel : Dans la vallée de la Lys, les combats partiels continuent. Au S.-O. de Deynze nous avons repoussé les attaques ennemies. De part et d'autre de Vichte nous nous sommes un peu retirés et nous avons repoussé les attaques ennemies dans la région de Kattestraat. Des civils belges ont pris part à ces combats. Combats devant nos positions près de Tournai et dans la vallée de l'Escaut. Des deux côtés de Solesmes et du Cateau, les Anglais ont attaqué sur un front de > 30 km. avec des divisions fraîches. Leur premier assaut a échoué le matin dans j la vallée de La Harpie. Au cours de la journée, l'ennemi a at-1 taqué à plusieurs reprises de part et

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