Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 02 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tx3513wd6x/
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4- Année N.25Q. Directeur-Fondateur : François Olyft Jeudi 2 Mai 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTSl Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : 9 La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes â forfait LA VICTOIRE BELGE Le collaborateur au front de la Nation Belge donne une vivante narration de la victoire remportée par les nôtres le 17 avril : Froat belge, 20 avril. L'affaire du 17 avril entre Langemarck et Merckem constitue un très brillant succès pour nos armes, beaucoup plus brillant que tt'a pu le faire supposer notre modeste communiqué. Pour attaquer s«r un front d'environ six kilomètres, mais dont la moitié seulement était praticable pour l'infanterie à cause du mauvais état du terrain, l'ennemi avait mis en ligne une division de choc bavaroise, une brigade à trois régiments prélevés sur deux divisions et une division de landwehr. Au total, plus de deux divisions complètes soutenues par des batteries d'artillerie d'accompagnement.L'organisation de la défense Les nôtres, décidés à défendre à outrance le dernier lambeau de leur pays, avaient organisé défensivement le terrain reconquis l'an dernier par les troupes françaises. Nous voudrions pouvoir donner quelques détails sur les travaux énormes faits par nos soldats dans ce secteur, mais la discrétion est plus que jamais de rigueur. Tout ce que nous pouvons dire, c'est que le labeur obstiné de plusieurs mois a porté tous ses fruits, que toutes les dispositions avaient été prises pour arrêter l'ennemi. Le combat C'est vers 8 h. 30 que les Boches partirent à l'assaut. Un ouvrage abandonné dans la nuit du 15 au 16, pour se conformer au repli britannique dans le saillant d'Ypres, fut — naturellement — occupé le premier par les Boches. On s'attendait à leur irruption sur ce point : aussi les troupes en gris furent-elles violemment prises à partie Elles y subirent des pertes sérieuses. Le long de fa grand route de Dixr?ude à B/xschoote, axe principal de l'attaque, l'ennemi parvint à enlever la grand-garde de Kippe. Par ce trou, il s'infiltra entr« les avant-postes. Mais ceux-ci étaient organisés de telle façon que, même entourés, ils devaient pouvoir continuer à se défendre. Ils avaient d'ailleurs l'ordre de se défendre à outrance. C'est ce qu'ils firent. Au sud de Kippe, les Allemands vinrent se heurter à la deuxième ligne d'avant-postes, entre Merckem et Luyghem. Ceux-ci malgré le bombardement et les tirs de barrage ne se laissèrent pas enlever et arrêtèrent net l'avance ennemie. L'artillerie belge tenue au courant de ïa marche des événements par les avions, pris très violemment à parties les vagues d'assaut ennemies. Bien que contrebattues à raison d'un coup de 210 ou de 240 à la seconde, nos batteries ne cessèrent de tirer. Les 75 tirèrent environ 700 coups par pièce. Aussi les unités boches empêtrées dans des réserves de fil de fer dont elles ignoraient la présence, mitraillées par les aVant-postes qui, continuant à combattre, leur tiraient dans le dos, malaxées par une grêle d'obus, se mélangèrent. Bavarois, Prussiens, fusiliers de marine et landwehr se confondirent. Leur effort diminua d'intensité. Nulle part ils ne parvinrent à aborder les fils de fer de la première position principale. Ils échouèrent également dans leur tentative de " verrouiller „ les Belges qui défendaient la presqu'île de Luyghem. Une section de mitrailleurs qui occupait la deuxième ligne des avant-postes,appuyant à gauche, arrêtèrent complètement les Boches qui avançaient vers Langewaaide, le long de la grand route. Ceux-ci qui avaient voulu recommencer le coup fait par les soldats français de l'armée du Nord, en furent pour leurs frais. La résistance d'Àschhoop Pendant ce temps-là, la grand'garde d'As-chhoop — des fantassins d'un régiment de Bruxelles —- en première ligne des avant-postes, continuait sa résistance, faisant face de tous côtés. Ses effectifs diminuaient. Des quatre officiers qui s'y trouvaient, le commandant de compagnie, le lieutenant Van den Steen, restait seul. A ce moment lui arriva un renfort inattendu. Une douzaine de Belges fait prisonniers dans la deuxième ligne d'avant-postes avaient été envoyé par les Boches, sous faible escorte, vers l'arrière. Ils vinrent tomber sur Aschhoop, y reconnurent les leurs, s'y précipitèrent et s'em-parant des armes des morts firent face à l'ennemi. Mais en ce moment le tir de barrage Deige, précédant la contre-attaque, se rapprocha de Aschhoop. Les survivants très peu nombreux réussirent à rejoindre à leur droite un autre centre de résistance, violemment attaqué, mais qui tenait bon. La contre-attaque Les Boches, faiblissant, les chefs des bataillons belges engagés ayant reçu le ren-ort ci un bataillon de piquet, bien qu'à un contre quatre, décidèrent de contre-attaquer. fut cependant très dur, les Boches yant reoccupé plusieurs abris bétonnés dont «s avaient été chassés en 1917. Il fallut re-, mencer la préparation d'artillerie lourde ; r j.e.s abris, la première ayant été jugée "suffisante. Mais l'artillerie belge se mon tra à la hauteur de sa réputation. Et I'élar de l'infanterie fut superbe. Les avions d'accompagnement, obligés de voler à moins de cinquante mètres à caus< des nuages qui étaient très bas firent de; merveilles. Des pilotes rentrèrent la figure couverte de la boue soulevée par les obus qui éclataient sur le sol. Plu3 de la moitié des appareils furent avariés. Mai3 les Bo ches furent vraiment terrorisés. Les avia teurs durent se couvrir la figure d'un pan de leur manteau. Les fantassins belges enthou-! siasmés par les exploits de leurs aviateurs, les acclamaient en agitant leur casque ei marchaient à la contre-attaque avec un mordant superbe. Un bataillon chargea, son major sabre au clair et ses officiers en tête, Une seule compagnie de contre-attaque ne compta pas moins de 300 cadavres et 200 blessés sur le terrain repris. Vers la fin de l'après-midi, tout le ter-* rain était intégralement reconquis et 750 prisonniers, plus de 50 mitrailleuses et 2 minenwerfers restaient entre nos mains. Quant au total des pertes belges, il était inférieur au nombre des prisonniers. Autour du combat Le roi Albert a tenu à venir féliciter sur le terrain même da combat ses soldats. Le général Jacques commandant la division engagée — celle de Liège et de Dixmude — a été acclamé pas ses troupes- Les prisonniers boches ont défilé au pas de parade devant son poste de commandement. Quel-ques-uns d'entre eux s'étant permis de tenir leurs mains en poche ont dû recommencer le mouvement. Un lieutenant des chasseurs fait prisonnier par quatre Boches était ramené vers l'arrière. Il cherchait un moyen de s'échapper. Tout à coup, se tournant vers ses gardiens, il leur dit: — Une fusée belge! C'est le tir de barrage belge qui commence. Sauvons-nous dans cet abri ! Les Boches n'hésitèrent pas un moment à suivre ce conseil. Une demi-heure après nos chasseurs rentraient dans l'abri, délivraient leur officier et emmenaient les Boches prisonniers! Un soldat du lie de ligne blessé au genou, jurait comme un démon à l'ambulance.— C'est pas grave, voyons, lui dit le médecin.— Pas grave ! Comment ! Ces trois c ... de prisonniers boches que j'avais faits ont profité de ce que je suis tombé pour f... le camp ! Le communiqué boche est curienx. Il dit mélancoliquement : " Au sud du lac Blanckaert, une contre-attaque ennemie a arrêté notre avance. „ Les Boches ont soin, tout comme en 1914 pendant la bataille de l'Yser, de ne pas mentionner les troupes belges. Ils savent trop bien que rien ne relève le moral de nos compatriotes envahis comme d'apprendre que nos soldats se sont une fois de plus distingués. Malgré les Boches, cela se saura! A. MATAGNE. ♦ EN BELGIQUE DANS LE LIMBQURG Les évacués De notre correspondant : Les évacués sont toujours nombreux dans le Limbourg. Voici un relevé récent pour quelques communes seulement : Il y a à Looz 203 évacués de Hooglede, Cortemarck, Handzaeme, Staden, Zarren, Clerken, localités tdtalement évacuées sauf 17 habitants de Hooglede qui ont obstinément refusé de quitter leurs maisons. A Wellen, il y a 200 évacués de Staden, Handzaeme et Bovekerken. A Kerniel, il y en a 100 de Bovekerken et à Gors-op-Leeuw et Jesseren, 80 de la même commune.A Hex, il y a 40 évacués de Staden et de Hooglede; à St-Trond, il y en a un millier de Wervicq, Handzaeme et Cortemark ; à Hasselt, autant de Cortemarck et Handzaeme ; à Cortessem, plusieurs centaines de Thourout et de Cortemarck; à Diepenbeek, Genck et Bilsen,autant de Cortemarck et Hand zaeme. A BRUXELLES .Les brasseries en activité Parmi les brasseries restées en activité, on cite : Rouland, rue Van Oost à Schaerbeek ( emploie une vingtaine d'ouvriers) ; Wiele-mans-Ceuppens, avenue Van Volxem à Fo-rest ; Chasse Royale, chaussée de Wavre, Etterbeek ; Lannoy, rue Lannoy à Ixelles. De nombreuses savonneries travaillent sous la surveillance des Allemands. La grande meunerie bruxelloise et le# moulins Ricquier travaillent pour le Comité National- Nouvelles du Jour — Les troupes britanniques ont repris leur marche en avant au N. de B a g d a d, en , Mésopotamie, avec un plein succès. Elles ont conquis les villes de K i f r y, Ker-k u t et Tuz Kurmati, fait près de 900 ; prisonniers et capturé 6 canons et un im-is portant matériel de guerre. ié — Le communiqué de Londres annon- 3_, çait hier après-midi déjà que les Français j. avaient repoussé l'ennemi du dernier bout le de terrain qu'il tenait encore aux environs j_ de L ocre. Celus du soir nous apprend que 5 les Français ont fait dans cette opérations 94 prisonniers. n ~ Les Anglais ont avancé leurs lignes n de même dans la région de V i 11 e r s-B r e-t o n n e u x. e — Les Allemands n'ont, manifesté hier 0 aucune activité en Flandre, ni en Picardie., — La conférence des travailleurs améri-cains et anglais à Londres, dont nous par- J lions hier, a été suspendue jusqu'après le re-_ tour des délégués américains de leur visite ?• au front occidental. — Les associations ouvrières de Madrid, à l'occasion du 1er mai, se sont prononcées en faveur des Alliés. — La Chambre française a repris ses ir travaux. — Le Parlement prussien s'est prononcé à nouveau en faveur du suffrage universel. Le Centre a voté contre le gouvernement. e — En Finlande, les troupes finlando-bo- ches ont occupé Viborg. r — Le général Foch a télégraphié aux r Etats-Unis la nécessité d'assurer à l'Emprunt de la Liberté un succès triomphal, l'argent _ étant plus que jamais ie nerf de la guerre, s — Un délai a été accordé à l'Irlande pour i- l'application du,service militaire obligatoire. Confession d'un Allemand * . qui se croyait Parisien Après ce qu'on a lu ces jours derniers sur Paris vu de Berlin il sera intéressant de faire une comparaison avec les observations faites par un écrivain berlinois avant la guerre et que nous apporte le dernier numéro d'un journal de là-bas. L'âme française est une énigme pour l'Allemand, et celui-ci en convient dans un article du Berliner Tageblatt, qu'il vaut la peine de citer : A franchement parler, je suis persuadé que déjà, avant la guerre, nous n'avons pas . connu ni apprécié le peuple français à sa juste valeur, aux temps heureux où les communications étaient faciles via Cologne et Metz, et où nous allions à Paris une fois l'an pour entrer en contact, au musée du Louvre ou à Tabarin, avec l'âme de ce peuple si intéressant. J'ai passé trois ans chez les Français : j'ai eu des relations avec ' des écrivains, des commerçants, des cocottes et des garçons de café et j'ai cru que j'avais pénétré les manières de ces gens et l'essence de ce peuple intelligent, poli, timide et par cela même, au fond, très convenable, qui ne peut se révéler au visiteur de passage. Je m'étais illusionné singulièrement sur la pénétration et la justesse des remarques que j'avais pu faire. Mais la guerre vint et changea toutes choses. Des puissances inconnues surgirent des profondeurs ; les visages raisonnables grimacèrent et les gens bien élevés se comportèrent comme agités d'un feu sacré, et alors, je reconnus, trop tard, que mes sources d'information étaient sujettes à caution ; les écrivains ne m'avaient pas dit la vérité — ce qui, d'ailleurs n'est pas du tout leur métier — les abbés ne connaissent pas le monde et mon garçon de café était uu Viennois. Au début de la catastrophe, les Français étaient-ils d'intention guerrière ou pacifique ? II est à peine possible, d'ores et déjà, de répondre à cette question simple et pourtant capitale. La majorité, chez nous, répondra : " Certes, ils étaient d'intentions belliqueuses ; ils .ont voulu leur revanche. „ Et pourtant, pour ma part, dans les trois ans que j'ai passés en France, j'ai toujours été d'une toute autre opinion. Poussières d'Epopée N'oublions jamais que l'énorme offensive allemande du printemps de 1918 est un don de joyeux enterrement de la Révoluton russe à la Démocratie française. Ce n'est point Ludendorff qui déchaîne les hordes contre nous, c'est Lénine. La cynique attitude des socialistes du Kaiser, après la paix de la trahison russe d'une part et les révélations accablantes de l'ex-ambassadeur Lichnawsky d'autre part, nous suggèrent un commentaire à la fameuse déclaration du président Wilson : " Nous n'avons pas de querelle avec le peuple allemand „. Nous serions même empêchés d'en avoir: le peuple allemand n'existe pas. CREDO. Victoire anglaise en Mésopotamie Les troupes britanniques prennent 3 villes au N. de Bagdad et capturent près de 900 prisonniers et 6 canons EN MESOPOTAMIE Les Anglais occupent les villes de Kifrl, Kerkuk et Tuz Kurmati et capturent 838 prisonniers et 6 canons LONDRES, 30. — Reuter officiel : Après une longue et minutieuse préparation, nos forces ont repris leur marche en avant au N. de Bagdad par K i f r i et K e r k a k le long de la grand'route qui conduit à Mossoul. Les Turcs, cjtii ne s'attendaient pas à notre attaque, se sont retirés précipitamment vers Kerkuk, mais notre cavalerie a attaqué une colonne ennemie, et dans une charge, a tu& plus de 100 f ennemis et capturé 538 prisonnier» et un grand butin de matériel de guerre. Le 28 avril, nous avons forcé le passage de 1 ' A q s u en un point au S.-O. de T u z Kurmati et le même jour nos forces principales ont atteint les rives de la rivière. . Au -cours de la matinée du 29 avril, notre cavalerie a réussi à couper la liaison en* nemie dans la direction de T a n q. Peu après nos troupes d'infanterie se sont avancées vers Tuz Kurmati, ville que nous avons ensuite capturée. Nous avons fait 300 prisonniers et capturé 5 canon. Du matériel et un canon que l'ennemin tâchait da mettre en sûreté sont restés également entre nos mains. La poursuite de l'ennemi continue le long de la route principale dans la direction N. Le calme en Flandre et en Picardie Les Français progressent à Locre, les Anglais à Villers La bataille d'Ypres Les Français contre-attaquent avec succès LONDRES, 30. — Reuter officiel du matin: Des contre-attaques exécutées avec succès, hier après-midi et au soir, par les troupes françaises, ont rejeté l'ennemi du terrain qu'il avait conquis pendant la nuit précédente aux environs de Locre. Les Français ont fait un certain nombre de prisonniers. Le village de Hooge est aux mains de nos alliés. Après l'échec complet infligé hier à l'ennemi, la nuit a été relativement calme sur le front de bataille du nord. Pendant la nuit, nous avons légèrement avancé notre ligne à l'est de Villers-Bre-tonneux.Rien à signaler sur le reste du front anglais, à part l'activité réciproque d'artillerie de divers secteurs. Combats d'artillerie PARIS, 30. — Havas officiel de 2 h. : Combats d'artillerie intenses au N. et au S. de 1' A v r e dans le secteur de N o y o n et sur la rive S. de 1' O i s e. Nos patrouilles ont été très actives sur tout ce front et ont ramené 15 prisonniers. Sur la rive S. de la M e u s e et en Haute Alsace, des' divisions allemandes ont été rejetées par notre feu et nous ont laissé des prisonniers sans avoir obtenu de résultats. Rien à signaler sur le reste du front. Les Français se sont emparés de Locre BERLIN, 30. — Wolff officiel : Sur le champ de bataille de Flandre, de violents combats d'infanterie se sont développés en certains secteurs. Au nord de Voormezeele et de Groote Vier-11 r a a t, nous avons pris plusieurs tranchées anglaises. Près de Locre, nos troupes d'assaut, pénétrant dans les positions ennemies, se sont heurtées *â une forte contre-attaque française. Au cours de ces combats l'ennemi a pu s'établir à L o c r e ; ses efforts pour dépasser cet endroit échoueront. L'activité d'artillerie qui a été grande pendant la journée, s'est étendue sur toute la région K e m m e 1, et a duré jusqu'à la nuit. Sur le reste du front, l'action se borna à des reconnaissances et à des tirs espacés d'artillerie. Les Français font 94 prisonniers LONDRES, 30. — Reuter officiel du soir: Au cours des contre-attaques réussies entreprises cette nuit par les Français près de Locre, ils ont fait 94 prisonniers. Saufs quelques petits combats locaux, l'infanterie n'a pas été en action aujourd'hui.De plus amples détails confirment que dans ses attaques infructueuses d'hier, l'ennemi a subi des pertes énormes. Au S. de la S o m m e, nos patrouilles ont fait des prisonniers. Sauf lé feu d'artillerie réciproque habituel, il n'y a rien à signaler sur le reste du front. Succès français à Noyon PARIS, 30. — Reuter officiel 11 h. soir i Au cours de la journée, bombardement de grande intensité près de H a n g a r d. Dans la région de Noyon, une attaque allemande a été suivie d'un violent combat. Nos troupes out repoussé l'ennemi des premières tranchées où il était parvenu à prendre pied, et ont rétabli nos lignes. Il y a eu des rencontres de patrouilles sur la rive gauche de 1' O i s e. Ailleurs rien à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 30. — Wolff officiel du soirs Rien a signaler. La guerre aérienne LONDRES, 30. — Reuter officiel du soir! Au cours de la journée du 29 nos avions ont eneore exécuté des reconnaissances à faible hauteur à l'E. de Locre. Les troupes ennemies offraient de beaux buts à nos aviateurs qui ont jeté sur elles 250 bom-| bes et qui les ont harcelées à la mitrailleuse^ Dans des combats aériens 7 appareils enne* mis ont été abattus et un autre oblige dej descendre par notre feu d'infanteSs*. Un a*; nos appareils manque.

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