Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 20 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dj58c9sf6w/
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4e Année — N° 299 Rédaction h Adminisiraiis Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiéph.21< Bureau à Maastricht: W i I h e I m i n a s i n g e ! 2 7 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Jeudi 20 Juin 1918 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : „ Hollande:' par mol» k 2.50 fl. par 3mois A Etranger: port en sus r ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Rérlampç: nprmanfintps à fnpfait Journal belee fondé à Maestricht en août 1914 LETTRES D'ITALIE Iilanifestation à la Chambre italienne en l'honneui «lie la Belgique — La mission belge acclamée — Le dépar 14 juin 1918. Mercredi 12 juin la Chambre italienne a repris ses séances. M. Alessio, vice-président, présidait l'assemblée. Dès avant l'ouverture les tribunes sont combles : on remarque des représentants Jougo-salves. La mission belge fait son entrée dans la tribune diplomatique. Après la lecture du procès-verbal, le président se' lève et après avoir excusé le président retenu pour cause de maladie, il prononce ces paroles : " Dans les champs de la Picardie et de l'île de France, des combats terribles se déroulent. Les glorieuses troupes françaises, anglaises, américaines, belges, portugaises et, les nôtres aussi, repoussent un ennemi plus puissant en nombre, mais moins solides qu'eux dans la fidélité à leur cause. Le salut de la Chambre italienne va aux combattants de l'Entente, dans lesquels se personnifient la noblesse et la pure tradition d'héroïsme recueillies au cours des siècles. Aujourd'hui à Rome, nous avons comme hôtes les représentants de jee grand peuple... (à ces mots tous les ministres présents les députés, les spectateurs des tribunes se lèvent et applaudissent en criant : vive la Belgique ; les socialistes officiels traînent un peu, mais prennenl part à la manifestation). Lorsque la manifestation est terminée, le président reprend : Oui les représentants de la Belgique sont nos hôtes, de la Belgique qui n'a pas cédé à la menace pour maintenir sa dignité et son indépendance et qui a préféré résister et même, s'il le fallait, se se sacrifier elle-même! " Nous ne pouvons ne pas applaudii de nouveau au noble exemple que donne la Belgique, d'accord en cela avec sor histoire, et qui a été le premier rempar contre l'expansion de cette race qui veu Vtouver dans la force brutale, et non dans ia supériorité de la liberté de la pensée la raison de sa propre domination. „ Ces paroles sont frénétiquement applaudies. Le président du Conseil, M. Orlando se lève et s'associe aux paroles présidentielles. 11 ajoute : " Nos coeurs battaient à l'unisson quanc vous avez adressé le salut à cette natioi plus que grande, vraiment gigantesqui par la beauté morale de son geste. Ne nous a-t-il pas enseigné que l'existence même des peuples est de moindre valeur quand sont en jeu les lois du devoir et de l'honneur ? „ (A ces mots toute l'assemblée se lève, applaudit et crie : vive la Belgique !) Dans la journée du 12 avant midi, une séance solennelle avait lieu au palais de justice de Rome. M. Sacchi, ministre de la Justice, présidait; le président de la Cour de cassation, le sénateur Morhara, l'avocat Jacouccei au nom du Conseil de l'Ordre et M. Carton de Wiart prirent la parole. Le ministre belge, en peu de mots, raconta les péripéties du " drame judiciaire „ de la Cour d'Appel de Bruxelles, en février dernier, et stigmatisa l'oeuvre de l'Allemagne. A la suite de ce discours, l'assemblée acclama l'ordre du jour suivant : L'assemblée exprime la plus vive indignation pour les offenses commises par les envahisseurs allemands contre la justice et la magistrature belges et les dénonce à la conscience et à la réprobation du monde Mercredi soir à 8 h. 50 la mission belge quittait Rome, emportant de cette réception un souvenir inoubliable. Au départ, M. Carton de Wiart, se penchant de la portière, dit à M. Orlando : " Nous croyions que de telles réceptions se lisaient seulement dans les livres La mission est partie pour Milan; de là la mission se séparera. M. Carton de Wiart arrivera en Suisse par le Simplon et sera à Brigue dimanche 16 dans l'après-midi. M. Yseux, secrétaire général de ; l'Office central des Prisonniers de guerre, ' attendra le ministre à la frontière suisse, et visitera avec lui les principaux camps d'internement du Valais, du Léman, de ' l'Oberland bernois et reviendra par Berne, Fribourg, Lausanne et Genève à Ste-' Adresse, où il arrivera vers le 25 juin. La frontière franco-suisse a été entrouverte. Les nouvelles du front sont des plus rassurantes. Les Allemands ont atta-qué, mais ils étaient attendus et ils furent 1 bien reçus. ; VEDI. Les Invincibles de chez nous On nous écrit : Si l'union sacrée laisse à désirer chez certains Belges, ils doivent cependant reconnaître que c'est précisément à nos journaux — qui ont à coeur de lutter pour cette union sans laquelle rien n'est possible — que nous devons d'apprécier à leur juste valeur ceux qui se dévouent en fait, c'est-à-dire qui versent leur sang pour que nous restions à jamais unis dans la lutte comme dans le bien-être. Les Nouvelles, entr'autres, ont toujours eu à coeur de se faire l'avocat de ceux des nôtres qui souffrent et en particulier de ceux qui méritent avant tout notre admiration. L'article paru dans les Nouvelles de ce jour " Pour l'Amicale des Invincibles „ prouve une fois de plus que rien n'est négligé lorsqu'il s'agit de nos héros. Il est en effet incontestable que nos frères venant d'Allemagne où de Belgique méritent à juste titre ce surnom à jamais glorieux d'Invincibles, et que par conséquent, il serait de notre devoir de les reconnaître et surtout de les apprécier. Ce qui me porte à croire qu'il n'en est pas toujours ainsi, c'est que, au moment précis ou cet article paraissait, je recevais d'un Belge sur le point de devenir, sinon un invincible, tout au moins un intrépide — puisqu'il s'agit ici d'un embusqué de près de 4 ans — une lettre dont je cite textuellement le passage se rapportant à ce grief : "Je suis heureux et très content d'avoir pris la décision de me soumettre à mes obligations militaires. Vous ne croiriez pas combien j'ai maintenant la censcience tranquille. C'est un grand sacrifice que de partir à la guerre ; mais, c'est quand même le devoir. A tous les antipatriotes, ' à tous les insoumis, à tous les internationalistes, je conseille de venir écouter ici les récits de nos frères évadés de Belgique ou des bagnes allemands. Ils ont tous beaucoup souffert. J'ai vu arriver ici une ancienne connaissance de mon pays qui, depuis la prise |de Namur en 1914, a été prisonnier de guerre à Willems-Ha- ven. Vous raconter ce qu'il a souffert moralement et matériellement est impossible." Nous devons nous estimer heureux ceux qui, dès le début de la guerre, ont pris le parti très sage de gagner la Hollande.Il est seulement regrettable qu'on ne les reçoive pas ici avec un meilleur accueil. J'attire votre attention sur ce point. Il est plusieurs dégoûtés, surtout des Wallons, qui ont regagné la Belgique occupée ou cherché de la besogne en Hollande par suite du manque de nourriture et de soins. Les évadés français sont beaucoup mieux que nous, le gouvernement de M. Clemenceau est plus soigneux que celui du Roi. " Premièrement : les Français ont une paie plus élevée : 1 florin par jour, tandis qne nous "Belges,, nous n'avons que 35 cents. " Deuxièment : la nourriture est de beaucoup supérieure.,, Voilà donc qui est suggestif ; les héros du front qui se plaignent de l'accueil réversé aux Invincibles par les autorités belges et autres et un converti qui s'incline bien bas devant nos frères qui risquent leur vie pour servir leur patrie et qui, de passage en pays libre, ne trouvent même pas le réconfort moral et matériel auquel ils ont droit. Puissent les autorités compétentes se souvenir du dicton : " S'aimer, ce n'est pas se le dire, mais se le prouver,,. J.-B. Hos Echos Un chevron de blessure Par arrêté royal du 21 avril publié au Moniteui Belge du 1 juin 1918, il est créé un " chevron de blessure „. Ce chevron s'accorde pour la blessure de guerre et due au fait de l'ennemi, les blessures multiples reçues au cours d'une même action ne comptant que pour une blessure. Les brûlures, par liquides enflammés ainsi que les accidents dus aux gaz asphyxiants et ayant nécessité un traitement dans une formation sanitaire divisionnaire ou dans un hôpital, sont assimilés aux blessures de guerre. Nouvelles du Jour * — La bataille continue à sévir avec I violence surtout à la P i a v e . Mais les Autrichiens n'ont plus marqué un seul avantage, malgré la vigueur de certaines de leurs attaques. Les Italiens ont repoussé partout l'ennemi et lui ont fait, dans la journée d'hier, dans ce seul sec-,t teur du fleuve, 1550 prisonniers.—Sur le M o n t e 11 o, les Italiens ont tenu tête égale-~ ment à des attaques ennemies et amélioré leurs positions. — Sur le monte Grappa, ils ont fait une centaine de prisonniers. e — Sur le plateau d'Asiago, ils ont [con-e quis brillamment Pizzo Razzea et les a hauteurs au S. E. de S a s s o en faisant , 300 prisonniers. Les troupes italiennes, g françaises et britanniques mènent partout a la contre-offensive avec une grande vaillance. L'ennemi, qui semble à bout de •force, observe en plusieurs secteurs déjà la défensive. " — Au front occidental, Succès locaux e des Français et des Anglais qui ont cap-5) turé sur tout le front des prisonniers, i- — Nos aviateurs continuent à se montrer très actifs. Les Anglais ont abattu e hier 28 avions ennemis et lancé 29 ton-s nés de bombes. a — Les nouvelles de Russie sont meil-s leures depuis quelques temps. Il se pro-l_ duit dans ce vaste pays des mouvements divers où se mine la puissance des bol-n cheviks. Les Tcheco-slovaques viennent e de renverser avec l'aide des Russes in-telligents la tyrannie des soviets en Sibè-rie occidentale. Omsk a été conquis par ls eux. La Sibérie entière s'est proclamée ie libre sous un gouvernement provisoire qui annonce une constituante. C'est un grand |e événement et dont l'exemple sera fatale->e ment suivi ailleurs. ,n — Notre ministre à Petrograde, M. i" Jules Destrée, est arrivé à TokiO où il a exposé la nécessité d'une intervention ja-l' ponaise en Russie. "s' — Le nouveau Parlement roumain s'est [e réuni ; le roi y a prononcé le discours du trône. La Terreur allemande Au sujet de l'information que nous avons publiée samedi, nous rececevons d'un " Belge du Pays occupé „, la rectification suivante que nous nous empressons de donner textuellement : " 1. MICHELIS, administrateur de la Banque d'Anvers, n'est pas le frère de l'ancien chancelier Michaelis. " 2. Maurice GEVERS et Edgard CAS-TELEIN, tous deux administrateurs-délégués de la Banque Anversoise et les deux directeurs ont été condamnés chacun à 2 mois de prison, et 25,000 marks d'amende pour avoir soi-disant caché du cuivre mais en fait parce qu'ils ont songé à ne pas réélire comme administrateur M. Mi-chelis (boche) et comme commissaire H. Alb. de Bary (boche). Les Allemands leur ont imposé la réélection. " Il faut saluer bien bas les Belges qui, DURANT l'occupation veulent déjà faire ce que beaucoup hélas ! n'oseront pas APRÈS guerre !„ ES EN HOLLANDE Troelstra et Scheidemann M. Troelstra a rencontré hier, à La Haye, M. Scheidemann. Il a refusé de faire une communication sur ce qui avait été dit, mais il a déclaré cependant que les échanges de vues avaient été consignés dans un mémoire qu'il emportera à Londres et dont M. Scheidemann a pris la copie afin de la soumettre à ses collègues socialistes à Berlin. Une initiative de la section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres La section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres a adressé ce télégramme à M. Havelock Wilson, président de l'Union des marins anglais : " La section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres désire vous mettre en garde sérieusement contre le projet du leader socialiste Troelstra qui veut se rendre en Angleterre et en France. Les marins britanniques sont-ils prêts à transporter un germanophile qui, au moment de la déclaration de la guerre des sous-marins sans merci, a dit à un journaliste que la Hollande ne ferait jamais la guerre, même si on torpillait ses navires ? (s.) NIERMEYER, président; B. DE LA FAILLE et G. WALCH, secrétaires. „ L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE BRISÉE . Les Italiens font encore plus de ; 2000 prisonniers ) Les Italiens brisent toutes les attaques ennemies à la Piave, au IVIontello et au IVSonte Grappa — Sur le plateau d'&siaçfg», ils reprennent village et hauteurs La Sibérie renverse la tyrannie bolchevik et se proclame libre —4 « ROME, 18. — Stefani officiel : La violence de la bataille, qui a diminué dans le front des montagnes, a augmenté par moment à la Piave. Hier la 3e armée italienne a brisé avec son habituelle bravoure le vigoureux déploiement de force de l'adversaire. De Mazeradaà Cardena, de nouvelles tentatives autrichiennes pour établir de nouveaux postes sur la rive droite de la rivière, ont été repoussées avec des pertes sanglantes. De Fossalta à Capo Sile, la bataille a continué avec fureur et sans interruption. D'énergiques attaques des troupes austro-hongroises furent brisées par nos contre-attaques. La nuit seulement une accalmie se fit dans la lutte. Nos troupes furent fort éprouvées, mais l'ennemi put pas élargir la partie de notre ter- | ritoire sur laquelle depuis quatre jours on se bat furieusement. Plus de 1.550 prisonniers sont restés entre nos mains. Nos aviateurs ont continué leur activité et ont pris une grande part à la bataille. A la lisière N. du M o n t e 11 o , nous avons consolidé les points occupés sur la rivière jusque C a s s a r e t. L'après-midi, les troupes austro-hongroises ont prononcé deux attaques dans la direction du S -O. et de l'O. La première fut arrêtée devant la ligne 279 au N.-E. de Quartera et d'Eriavora ; la seconde fut immédiatement brisée au S. du chemin de fer Mauro-San Andréa. Dans la région du Monte Grappa, nous avons repoussé deux attaques locales en faisant une centaine de prisonniers. Dans la vallée de la Brenta et àl'E. de la vallée de F r e n z e 1 a, les attaques ennemies ont ètè refoulées de même. Sur la partie orientale du plateau d'Asiago, nous avons conquis Pizzo Razzea et les hauteurs au S. E. de Sasso en faisant plus de 300 prisonniers. Des divisions italiennes avec l'aide de : contingents français ont attaqué vigoureusement sur les versants montagneux du • Costalunga et capturé quelques prisonniers. Plus à l'O. les Britanniques ont : fait également de nombreux prisonniers. Vienne annonce 30.000 prisonniers VIENNE, 18. — Cor. bur. officiel : ! La bataille de Vénétie se poursuit. ! L'armée du général von Wurm a gagné > du terrain en de nombreux points. Son ^ aile S. a atteint le canal Fosetta après des combats acharnés. Les troupes de l'archiduc Joseph ont élargi leurs succès i sur le Montello. Des contre-attaques ita-! liennes ont échoué. En trois jours de combats, nous avons pris en cette région 73 canons, dont plusieurs de gros calibre. De part et d'autre de la Brenta, l'ennemi a de nouveau attaqué en vain nos nouvelles positions. Des attaques anglaises au S. d'Asiago ont également échoué. Le ! nombre des prisonniers s'est g élevé à j 30.000, celui des canons pris à plus de t 120. Les mitrailleuses et le matériel cap-; turés ne sont pas encore dénombrés. r La vaillance des nôtres s ROME, 18. — Commentaire Stefani : Les lignes générales de la grande bataille n'ont pas été modifiées au cours de la journée d'hier. Pendant que notre forte - et continuelle poussée rétablissait la situation dans la région de Grappa telle s qu'elle était avant l'offensive et empêchait à l'ennemi de reprendre ses attaques, la ba- î taille continuait dans la région de Montello et le long de la basse Piave avec e le même acharnement qu'au début, i L'ennemi, qui recommence ici incessa- j ment ses attaques en grandes masses, e cherche à élargir le terrain occupé sur la s rive droite afin de s'assurer des passages - sur le fleuve, mais sa vive action rencon-t tre une réaction équivalente. Nos contre- - attaques répondent immédiatement à ses ; attaques et après chaque accalmie, notre , poussée augmente et nous développons nos avantages. i II est impossible d'indiquer une ligne - exacte sur laquelle nous sommes en contact avec l'ennemi, le front variant con tinuellement suivant les attaques et contre-attaques. Il n'y a pas de lignes, mais des secteurs de combat qui comprennent la région au N. de Montello et celle de la Piave, terrain de quelques kilomètres de profondeur entre les lignes de chemin de fer Oderzo-Trévise et Porto Gruaro-Mestre. La magnifique résistance des troupes italiennes et des contingents alliés est toujours plus brillante. Le 13e règ. de la 6e armée et la 178e Cie de mitrailleurs se sont couverts de gloire sur la Cima Eckar, de même que le 260e règ. d'inf. à Buso et le 117e à à Saaso. Les artilleurs de la 2e division de siège, les 7e et 8e batteries du 56e règ. d'art, de campagne se distinguèrent au mont Mosghin. Les Français se distinguèrent au S.-E. de Pennas et les Anglais dans leurs lignes nivelées par le bombardement. Les troupes britanniques tinrent tête à 4 divisions ennemies sur le plateau d'Asiago et leur barrèrent la route de la vallée de l'Astico. L'Autriche à court d'effectifs LONDRES, 17. — Reuter : Le Daily Telegraph apprend d'un correspondant auprès des armées italiennes que jusqu'à présent l'ennemi a envoyé au feu 29 divisions des 58 ou 59 qu'il possède au front italien. Si on diminue de ce nombre le minimum de troupes nécessaires pour couvrir un front de 300 milles anglais, il reste à l'ennemi environ 15 divisions fraîches s'il est décidé à continuer l'offensive commencée avec des résultats fort peu encourageants. Le sous-marin vaincu ROME, 17. — Stefani officiel : Le sous-secrètaire d'état aux transports a déclaré qu'en Italie on s'occupe fermement de la construction sur chantier pour compenser les pertes subies. L'Angleterre a fourni l'acier et 7 navires d'un nouveau type ont ètè achevés. Pendant l'année écoulée on a construit 120,000 tonnes et on espère porter ce chiffre à 200,000 pour l'année courante. La guerre sous-marine peut actuellement être considérée comme perdue pour l'ennemi (Applaudissements). M. Peano a proposé une motion de reconnaissance à la Croix-Rouge Suisse pour son oeuvre en faveur des prisonniers de guerre. Sur ie Front Occidental Français et Anglais réussissent des opérations de détail et font des prisonniersPARISi, 18. — Havas officiel de 2 h. : Au S. de l'Aisne nous avons réussi des opérations locales. Au S. d'Ambleny et à l'E. du mont Gobert nous avons fait une centaine de prisonniers, dont 2 officiers. Entre l'Ourcq et la Marne nos patrouilles ont fait des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 18. — Reuter 'officiel de 11 h.: L'activité de l'artillerie a été violente au N. O. de Montdidier et en différents points entre Montdidier et l'Aisne. Ce matin, nous avons exécuté une attaque locale au S. de Valsery, qui nous a permis d'ameliorer notre position. Nous avons fait une centaine de prisonniers et capturé des mitrailleuses. Une tentative d'assaut des Allemands dans le voisinage d'Avocourt a été repoussée. L'ennemi a abandonné des morts sur le terrain. Nous avons faits plusieurs prisonniers. LONDRES, 18. — Reuter officiel du matin : La nuit dernière nous avons repoussé un raid ennemi au S. E. de Villers-Bre-tonneux, faisant des prisonniers. Nous avons également fait des prisonniers et pris des mitrailleuses au cours de raids au S. O. d'Albert, aux environs de M oye n-ne-ville et d'engagements à l'E. du bois de Nieppe.

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