Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 21 Dezember. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736mz7m/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS; f Hoilande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois - I I ■ I I Bureaux à La Haye : Prinsqgracht, 16 - Téléphone 2787 - i i. ■ mrr MMiiiwiMniii» m ii i ill HH t Bureaux à Maestricht ; Wiihelminasingel 27 ÀNNONCESJ La ligne : I 5 cents Réclames permanences à forfait LETTRES DE LONDRES RODIN EN ANGLETERRE 1 Londres, nov. Encore une lumière qui s'éteint?... Rodin est mort, et le deuTT est assez grand pour nous ! distraire un instant Ses tristesses de la guerre. Comme Verhaeren, qu'il a précédé d'un an dans la tombe, Je génial statuaire français était de la famille des Universels... Il l'était par sa puissante maîtrise et par l'ampleur d'inspiration de son effort. Toutes ses oeuvres ont un caractère de généralité singulière. Si l'on excepte ses bustes qui sont de vigoureux portraits, son masque de Dante, son Balzac, ses productions échappent à ce qui pourrait les réduire en les individualisant. Point d'anecdotes dans l'art de Rodin, mais la vie large, profonde, synthétique, énergi-quement évoquée, en images parfois délicieusement touchantes — lorsqu'il traduit dans îe " Baiser „ la grâce juvénile — plus souvent pathétiques, avec force, avec passion, avec un lyrisme exact et volontaire, comme dans les " Bourgeois de Calais „. De la réalité vivante il arSî.t tirer, â l'école des imagiers gothiques des symboles d'humanité d'une rare plénitude expressive. Dans l'évolution de l'art français, il dresse à côté de l'harmonieux et sensible Dalou, la ligure d'un créateur essentiellement viril. Son ar^£st de nerfs et de muscles en mouvement, cpris volontiers d'attitudes tourmentées. II est hanté davantage par Michel Ange et par sa " Nuit „ Qui tord paisiblement dans une pose étrange Ses appats façonnés aux bouches des Titans... — selon ie distique de Baodehrire — que par 1e suave Donatello... Dans un temps que d'aucuns ont parfois cru en décadence, Rodin nous laisse, encore que le peuple de ses statues garde aux yeux de la postérité l'aspect d'une surhumaine tentative inachevée, le témoignage d'une force magnifiquement douée, à la fois barbare,c'est- .Ndïre neuve, et solidement traditionnelle. * Ces impressions, nous les ressentions hier en faisant une pieuse visite à la collection d'ceuvres que le Maître a offertes, au début de h guerre, au musée Victoria et Albert, à South Kensington, en souvenir de la confraternité d'armes qui unit les troupes de l'Empire britannique et celles de la France pour la défense de la civilisation. Rodin aimait - VAngleterre et il y était aimé. II y a fait, na-g : encore, des séjours prolongés et y comptait nombre d'amis et d'admirateurs. Les grands journaux londoniens consacrent à sa mémoire d'éloquents hommages. Il y aîoule de visiteurs autour de s^s œuvres ' levant son grand portrait peint par Lavery. s; quittant le l'ail que solennise cette ferveur rassemblée, nous avons aperçu, sur le socle du Saint Jean Baptiste, un bouquet de violettes qu'y avait dépose une passante anonyme...Dans le. petit square qu'avoisine, à Westminster, le Palais du Parlement, on a naguère dévoilé le groupe douloureux des " Bourgeois de Calais „.Cortège d'épaves héroïques, de victimes qui s'immolent, et dont la détresse offre le spectacle noblement tragique du plus haut des devoirs humains : le sacrifice de soi même au salut collectif... Malheureusement le réalisme émouvant de l'oeuvre échappe en partie au promeneur, parce qu'on a eu la malencontreuse idée de percher ce groupe sur un socle d'une hauteur absolument disproportionnée. * # Par contre, la quinzaine d'oeuvres réunies 1 à South Kensington permettent d'apprécier 1 l'art de Rodin dans sa vigueur et dans sa variété. Deux morceaux capitaux dominent cet ensemble, deux morceaux qui résument la parfaite splendeur à laquelle l'artiste a pu atteindre, aux heures radieuses où la conception et l'exécution- se confondent dans un équilibre triomphal. C'est le "Saint Jean Baptiste,, le prophète nu qui arpente les chemins de Judée, jetant au vent le bon grain des paraboles. Si vivant, si nerveux, si heureusement balancé dans l'allure de la marche, il date de 1878. Et c'est 1' "Age d'airain,, que l'artiste créa, vers 1876, en Belgique où il travailla notamment à la décoration de la Bourse de Bruxelles. On connaît cette figure d'homme primitif qui, de la main droite, se couvrela tête rejetée en arrière, comme s'il s'éveillait à la découverte d'un monde. La naissance, dans une cervelle humaine, de l'étincelle consciente, voilà ce que traduit l'image, poignante dans sa sobriété, de ce lointain ancêtre... Puis voici i' " Enfant prodigue „ , dans une attitude de désolation sauvage, hurlant au ciel son désespoir; voici le groupe dramatique de 1' " Ange tombé „ dont un tendre geste de femme enveloppe la forme écrasée; voici, dans la délicatesse du marbre blanc, l'idylle ailée d'" Eros et Psyché „ , qui montre quel interprète du sourire printanier des races il y a chez ce maître âpre et pensif. Mais c'est là une exception. C'est dans 1e bronze dont les sombres patines conviennent au puissant relief de ses effigies, que Rodin triomphe surtout ici. On voit encore à Soulh Kensington plusieurs bustes anglais criants de vérité,comme ceux de miss Pairfax et de sir George Wyndham, la figure en bas relief de " la France, à l'énergique et noble profil sou§ le casque lauré de Bellone, le masque en terre cuite de " Dante „, d'une psychologie si moderne et si complexe. Et puis encore quelques sculptures de la dernière manière, des moreaux mutilés de nature comme "Cybèle „ , "la Muse,,, " Torse de femme „ , la " Femme accroupie „ , et la démesurée " Tête de Femme Œuvres étranges au premier abord, dans leur aspect volontairement fruste etJ.nadlOîé si on les compare à la perfection technique inégalée du " Saint Jean „ ou de " l'Age d'airain „. Mais quelle robutesse, quelle ampleur encore dans ces ébauches qui rappellent des vestiges antiques exhumés, et qui dans leur structure élémentaire montrent un débordement de vie, une dynamique d'expression et de vêTtté qui obsèdent le visiteur quand il Ils a quittés ! Aussi bien, ces morceaux épars avaient été conçus pour figurer dans tels ensembles que nous ne verrons jamais réalisés. L'art est long et la vie est courte... Où est l'artiste qui put parachever le monument idéal qu'il portait en lui ? * * Rodin, qui fut si violemment discuté parce que sa vision opulente et forcenée, nourrie d'une pensée vaste et profonde, recréait les symboles éternels en bousculant les credos étriqués des académies, Rodin disparaît dans le rayonnement d'une gloire que nul autre maître peut-être n'aura connue. Dans toutes les métropoles de l'art, les pèlerins de la beauté vont interroger son œuvre formidable. Partout où des musées s'honorent de posséder quelques fragments, elle 's'impose comme un magnifique exemple de puissance intuitive et de compréhension ^généreuse. La carrière d'im tel producteur, cette indépendante et tumultueuse floraison, c est, dans l'heure sombre où nous sommes, une victorieuse leçon d'énergie et un précieux réconfort. C'est une preuve surhumaine, ajoutée à tant d'autres, de l'immortalité du génie latin, c'est l'attestation renouvelée des inépuisables réserves de lumière qu'il est appelé à répandre sur le monde. Charles Dclchevsbre GRENADES A MAIN Avertissement au Secteur Nous vivons un moment extraordinaire de l'histoire universelle. Nous sommes les contemporains d'une aventure merveilleuse et telle que les annales de l'humanité n'en comptent pas plus de cinq ou six. Que dis-je? Nous sommes les acteurs, Ou tout au moins les figurants angoissés d'un spectacle unique dans l'univers. Ce que nous avons devant les yeux et aussi devant l'esprit suscite en nous une exaltation de nos sentiments mis à vif et un remous de toutes les pensées dont chaque homme est l'addition. Le passé s'écroule avec fracas; le présent est effrayant et pareil à une accumulation de catastrophes; l'avenir s'enfante parmi les convulsions et les cataclysmes. LES NOUVELLES DU JOUR — Bilan du dernier raid allemand sur Londres : 10 morts et 75 blessés, tous civils. Aucun dégât militaire. 2 avions allemands ont été abattus. — Grande activité aérienne en Flandre. Les Anglais ont abattu une douzaine d'avions ennemis.— Les Italiens ont tenu tête à de violentes attaques sur le mont Solarolo. — Les négociations de paix à Brest-Litovsk continuent. Mais le principe : pas d'annexion, pas d'indemnité, proposé comme base par les Russes, paraît peut du goût des personnages importants venus là de Berlin et de Vienne pour vendre aux Russes un chat dans un sac. Et cela ne va pas tout seul. — Le général Sarrail quitte Salonique pour un poste plus éleve. li ■est remplacé par le général Guilîaumat Un vieux croiseur français le "Châteaux-Renault „ servant de transport, a été coulé par un sous-marin allamand qu'il a coulé à son tour avant de disparais. — Un sous-marin américain à sombré à la suite d'une collision. — A l'issue du comité secret à la Chambre italienne, le ministre de la guerre a traduit i avec énergie les volontés delà nation et a été applaudi avec-enthousiasme. — La bonne nouvelle à ; la libération du général Léman se confirme. Il est arrivé à Constance ; dans quelques jours il sera en Suisse. Les frontières des peuples sont hérissées d'hommes armés jusqu'aux dents. La voix innombrable des canons couvre tous les bruits. çrrrptreb # -fuirei. qui étaient morts renaissent. Les croisades continuent. Des races qui désespéraient, espèrent. Israël, dispersé depuis vingt siècles reparle de Jérusalem. Evénements, paroles, actes, faits se produisent et se succèdent avec rapidit s et violence. Au milieu de ce formidable bouleversement, qui s'est propagé d'un pôle à l'autre et qui a entraîné dans son vertige : les vieilles races mêlées aux races neuves j le nouveau monde associé à l'ancien — sous ce ciel de tempête, couleîir de flammes, sur lequel la faulx de la mort allonge son ombre noire — roule un large fleuve rouge où des millions d'êtres humains confondent le sang de leurs veines et les larmes de leurs yeux. Qu'est-ce que nous sommes, dans ce vaste chaos, au milieu de la douloureuse cohue, nous autres exilés inquiets de ce lendemain heureux qui recule et nous fuit depuis quarante mois, quarante mois! Tant de faits nous laissent stupéfaits. Nous sommes pleins de paroles, comme l'homme de la Bible, et rien ne sort de nos lèvçès que des soupirs. En attendant que, de cet entassement de douleurs ef parfois aussi de beautés, uij Bossuet futur fasse un grandiose tableau d'histoire, un Eschyle encore inconnu imagine une tragédie immortelle, un Dante à venir compose un divin poème ; en attendant, parmi toute cette matière à penser qui bout autour de nous, pourquoi modestement ne choisirions-nous pas tel geste, tel mot, tel fait, pour l'annoter, pour prolonger sa valeur, sa force, son importance, pour l'éclairer, le rendre plus sonore, l'amorcer au feu de l'amour ou de la haine et enfin le lancer vigoureusement à la tête de l'ennemi, telle une grenade à main. La " Koelnische Zeitung „ écrivait l'autre j our : " Nous apparaissons, nous autres Allemands, aux yeux de l'univers, caricaturés dans d'innombrables journaux, pamphets et écrits de toutes sortes. „ Et elle ajoutait. "Tout cela nous a fait le plus grand mal. „ Nous n'y pensons pas assez, nous qui manions un peu la plume : la parole écrite est une arme. Et bien servons-nous de cette arme pour faire du mal aux Boches. Les notes qui votif suivre celle-ci n'ont d'autre prétention que d'être (rie modestes grenades à main lancées dans la tranchée ennemie. . PHILIPPE LENCLUD. Nouvelles du Pays Comment les Belges luttent, souffrent et meureet pour la victoire et pour la liberté d c 1/6 „Times" a publié (nos. des 10 et cl 11 décembre) 1 émouvant récit d'un de nos compatriotes, venu du pays occupé. , Nous sommes heureux de cet hommage réhdu, par notre grand con rère Pondo - f. nien, à l'admirable force morale des Belges opprimes. Nos amis anglais le ver- „ ront : ces Belges de Belgique, ceux qui c s© battent sur 1 Ysea\ ceux qui suppor- c tent d'giaement les douleurs e, les an - j ( goisses de l'exil, tous les Belges enfin, v sont dignes du respect et de la sympa-thie de leurs a lus. Pour nous, si à certaines heures le j doute et le découragemcwi semblent nous assaillir, tournons les yeux vers la Bel-gique souffrante" comme, dit le ,.XXe Siècle" auquel iïous -empruntions cette ^ traduction, dans le ""portrait qu'en fit le s grand peintre Besnard, la cardinal Mer- g cier regarde vers son maitre crucifié... j * » * * ,,Les Belges, écrit notre compatriote, se demandent souvent : Viendront-,,ils"' à temps ?' — Ils, ce sont les Alli's. Car les Belges ne rêvent pas dune paix pré- ' muturée ; ils ne pensant' qu'à la victoire; " ils veulent y aider dans la mesure du ' possible, et le plus qu'ils peuvent, con- c trarier les plans de 1 ennemi. « i „Nous aussi, nous faisons notre devoir..." t La veille, de mon départ d® Bruxel - \ les ia mure d'un ami qui combat sur 1 l'Yser, me pria d'emporey une| lettre I pour son fils. Sachant le danger, j hé- ' si tais. Elle me fit lire la lettre, «t je I n'hésitai plus : i ...Mon fis, disait ellle, nous, pensons tous les jours à vous, qui faites ÏÀ-bas i votre devoir. Ici, nous faisons le nôtre, t C'est dur parfois, car la vie est presque i intolérable Qu'adv'ent-ii de vous ? J'ai appris que vous étiez en. bonne santa *et que vous mangiez tous les jours., Ici, c'est parfois différent ; mais nous supportons tout, car nous savons que vous -c allez «Mis apporter la victoire, la paix, 1a liberté. Et cela vaut que 11'on souffre... „A l'heure où je serai fusillé, tu joueras t la Brabançonne" t Au cours le mon oeuvre patriotique, " j'ai rencontré le tenancier d'114,1 nioc.este 1 café des faubourgs de Bruxelles. Cet s homme a fait, pour la cause des AUi'.s, 'l plus que bien des soldats. Il est^ mort 1 obscurément ; on l a conduit, un matin, ' avec vingt-cinq autres condamnés, au 0 Tir National, dans une de ces automobi 1 les allemandes que nous connaissons, hé1- 1 tas ! trop bien. La. veil.e, on 1 avertit ' qu'il devait dire adieu à sa fillette de 1 dix ans. Il ne cacha pas la v'rité à 1 l-'e fant : — Demain, à cinq heures, lui dit-il, je serai fusillé. Tu vas te lever tôt, et, c à ton piano, tu joueras la ,,Brabançonne" j Je t'assure que „e t entendrai, et je crie j rai ; „Vive la Belgique." j Le fanatisme patriotique r ,,Car la Belgique, coup_e du reste du monde, v t de son patriotisme. Si elle connaît, "dans leurs grandes lignes, les événements de la guerre elie ignore les courants qui divisent l'opinion chez les : ^ alliés ou chez les neutres. Trois jàns de 1 persécution, trois ans de souffrances phy ( siques et morales ont porté à • un tel point notre enthousiasme pour les.a'Ii,:s, i notre haine irréconciliable pour nos en- J nemis, qu'il n'y a plu.? plaça, chez nous, s pour les subtilit és intellectuelles, - et les 1 larves senlimeinrtales. Nous sommes de- 1 venus vraiment — au sens le pllus noble ' du mot — des ,,fanatiques". Nous ne ( aéparons pas Dieu de la Patrie. La guerre est devenue un conflit religieux 1 dont l'issue est," ou hotre salut, ou notre 4 perte ; et le culte dont nous entourons, 1 nos martyrs n'a d'égal que l'horreur et ' le dégoût que nous inspirent no» «une- ' mis 1 » Sur îe front civil ' ,,Il peut sembler étrange que îe moral de ce peuple opprimé soit pl s haut que celui des peuples en guerre. La, présence de r ennemie est ie meilleur resmldé a-u défaitisme. Tous les soldats ont estimé la -différence, du moral du front au moral do l'arrière : Dans cette guerre, la Belgique envahie, c'est le front civil ! ,,Et ce front a ses dangers, e.immc le front de bataille. Pas un jour sans exécution. Les condamnés- sont' de- taures les -classes de la sooitté ; on a exécuté" des femmes et des lenfants... Le nouveau gouverneur, von Falkenhausen, no'* publie plus leurs noms. Loin de répandre l'effroi, ces listes glorieuses excitaient l'émulation. Dix députés ou sénateur-, quinse bourgmestres ou échevins, des juges, des professeurs éminents ont éli emprisonnés ou déportés. Les successeurs d'Adolphe Max à 1 hôtel de vile de Bruxelles, MM. Lemonnier el Jacqmain, ont été, comme lui, victimes dos cruautés allemandes. ' Une immense société secrète „Tous, ouvertement ou en secret, résistent à la force ennemie. Eu, vain, ses seufs tribunaux font faire la loi ; en vain, aider îles jeunes gens à passer lafron-tiare propager les. journaux défendus, envoyer des lettres au front ou en reee-voir, est passible de condamnations. E» vain lorsque le gouverneur allemand! transforme l'Université de Gand ou in. vente la sôparat'o<n admirûstraUve, les processeurs et les fonctiown&ires ne so £ plus autorisa à résigner leurs îoùètfon% à tenir leur serment. Oâr il ne suffit plus de ne rien faire pour la Belgique^ il faut travailler contre Elle... ,,Le résultat est que des milliers-d'honv mes et de femmes sont attachés à uni travail secret, que les espions al'emandir ne découvrent pas. Les organisations patriotique survivent m&ne aux c-xâcutiomâB Pour un p'a.trio'e qui tôîr'.e, deux autre* s'offrent à pronlre la place du martyr. La Basique devenue u®e immense socilté sécrété. Tortures pliysiques et morales ,,Cet échec n'est pas. d ailtaurs, imputable à un défaut de violence ou d'astuce. Les Allemands sont prompts à saisir, voire à machiner des motifs d'ar-réstrtion. Ils empiloyent, contre les prï- / sonmiers. d incroyables raffinements de torture morale. Tantôt, ils af riraient à, 1 l'accusé que ses parents ont eonleissé son ,,crime" ; tantôt ils lui promettent, s il avoue, 1 autor.s-aJ.ion d©> voir une fenira,®» un oufaot à l'agonie. Si ces thèse échou-nent ils recourent aux menaces,, aux coups : un entant de seize ans a et j bru-, ta] sé à plusieurs reprises, pour -avoir relusé de nommer ses ,,complices" ! Avis aux traîtres! .,Pour leur vile besogne, les Bbelieg ont trouvé des aides : nous avons no si traîtres, nos , activistes", nos profiteurs: Mais is sont de laïïEfe côté de la, bar-ridtde ; ils n'appartiennent plus à la . nation. Ils ont passé aux Boches ; ils qu t eront le pays avec eux s'ils sont prudents..* Un seul esprit anime tous les Belges „Car les Belges n'ont rien perdu da leur feplendide» confiance. La victoire fi. ' nale des Alliés n'est jamais mis© eu doute, et .je préfère ne pas penser à ce ^ni arriverait, si ceux-ci se laissaient amener à- conclure une paix boiteuse. Pire coup ne pourrait nous frapper; c« serait la ruine de t )u,s les efforts que n jus avons faits pour entraver 1 activité de l'ennemi ; de tous les espoirs pour lesquels nous avons souffert, pour lesquels nous souft'rlirons, peut-êtrd, longtemps encore. Les Belges désirent avec ferveur le retour du roi Albert. Us attendent. plus anxieusement encore, l'avènement ,do la Justice et le châtiment des, coupables. Du caiMi'val Mercier au plus'1 huipble ouvriler, un seul esprit anime tous les Belgies." , ' t 4» Année N» 118. Oirectour-Fondataur i François Olytt " Vendredi 21 Déc. 1917.

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