Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1639 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 17 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mw28913526/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

4e Année — N° 326 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maastricht : Hotei Suisse,Vrijthof,Téléph.159 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mercredi 17 Juillet 191-8 5 cents le numéro ABONNEMENTS : u , 1 florin par mois Hollande- __ ,, _ 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames oermanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Les Évasions de Belgique Un publiciste français qui se spécialise | volontiers dans l'histoire anecdotique et dont les articles sont en ce sens toujours très attachants, M. G. Lenôtre, commente dans le Temps un volume qua vient de publier un de nos députés, M. J. Mélot sous le titre : " Les Evasions de Belgique : d'après les récits des évadés „. M. Lenôtre fait très bien observer quelle distance il y a de la légende dont nous nous sommes émerveillés jusqu'ici à la réalité telle que l'ont vécue les Belges opprimés et irréductibles. " Il faut en prendre son parti, dit M. Lenôtre, l'inépuisable stock de dramatiques histoires, emmagasiné dans les dossiers de nos archives et qu'écoulaient peu à peu les chroniqueurs1, va, maintenant, leur rester pour compte, étant devenu, à parier franc, inutilisable. Même en supposant le monde définitivement pacifié, l'Allemand repoussé chez lui et muselé, les peuples alliés poursuivant leur œuyre de civilisation et de travail, essayez donc de raconter quelqu'une de ces belles aventures des temps d'autrefois, dont le placement était naguère facile et l'effet sûr : chouan traqué par les bleus, échappant aux prix de mille dangers ; jeunes femmes implorant un proconsul impitoyable pour sauver de l'échafaud un amant adoré ; brave officier républicain risquant la mort afin de soustraire à la prison quelque fille noble d'une grande beauté qui dédaigne de l'épouser, au dénouement, parce qu'il n'est pas gentilhomme... H y en avait encore, dans ce goùt-là, des milliers d'iné*-dites et dont on se promettait merveilles. Il n'y faut plus penser : le monde aura vu de telles choses que, lorsqu'il pourra reprendre haleine, ces péripéties des convulsions d'antan, dont Sandeau, Balzac, Ponsard, Dumas, et tant d'autres, ont tiré de passionnants récits et des drames angoissants, ne paraîtront plus aux générations à venir, gorgées d'atrocités et saturées de catastrophes, que falotes idylles et sujets de romance. " Erreur! ôbjectera-t-on; les lecteurs, exténués de communiqués et de récits de bataille, se jetteront avec gloutonnerie sur tout ce qui leur facilitera foubli de l'obsédant cauchemar. Soit ! Mais croyez bien que leur sensibilité et leur faculté d'émotion seront singulièrement émoussées et qu'il faudrait aux feuilletonistes une imagination surhumaine pour qu'ils parvin-sent à terrifier ou à attendrir l'abonné nourri durant quatre ans et plus des horreurs que vous savez. Je pense à un livre qui fut, durant plus d'un demi-siècle, populaire en Belgique : la Guerre des Paysans, d'Henri Conscience. Le romancier contait là l'invasion de la Campine par les soldats de la République française, gens un peu rudes, à grosses moustaches et à grands sabres, dont le seul aspect faisait peur et qui passaient, en ce temps-là — il y a longtemps ! — pour intraitables. Trois générations de Flamands ont pleuré sur la touchante Genovefa — c'est, si je ne me trompe, le nom de l'héroïne du livre — et plus de cinquante ans de succès n'avaient pas épuisé l'intérêt que sa douce figure inspirait. Vous pouvez être certains qu'ils ne frissonneront plus- pour si peu de chose, les riverains de l'Escaut et de la Meuse, et rien que le titre d'une petite plaquette de cent pages à peine, récemment publiée, signale une notable différence d'étia-ge entre l'anodin tragique de jadis et celui d'aujourd'ui, revu et amoureusement perfectionné par la culture boche. Cette plaquette est donc intitulée : les Evasions de Belgique. Ceci nous paraît simple et très clairement formulé; mais représentez-vous combien l'accouplement de ces mots eût paru extravagant et incompréhensible il y a quatre ans ? S'évader de Belgique ! On eût alors proposé ce rébus en offrant en prime au devineur la galerie d'Apollon et tout ce qu'elle renfermait de joyaux et de merveilles qu'il ne se fût pas rencontré de par le monde un seul OEdipe assez habile pour en percer le mystère. Qui aurait seulement supposé qu'une aube prochaine allait poindre où cette Belgique hospitalière, dans laquelle il faisait si bon vivre, où les Parisiens allaient couramment se délasser durant quelques jours qui leur paraissaient délicieux, deviendrait un bagne d'épouvante et que ses habitants, si paisibles et si accueillants,! encagés comme des bêtes dangereuses, affronteraient pour sortir de chez eux périls de mort, que le fait de se promener entre Anvers et Flessingue, de descendre en barque la Meuse ou l'Escaut, serait puni de la fusillade ou de l'électrocution ? C'est pourtant la réalité d'aujourd'hui, une réalité si harmonieusement conforme à tant d'autres qu'elle ne détonne déjà plus et qu'elle est classée dans les simples " faits-divers " Observer encore que la lecture d'un semblable livre tue pour jamais les beaux récits d'Evasions célèbres dont palpita notre enfance : qu'était-ce que s'échapper du fort de Joux, du château d'If, voire de la Bastille, à la barbe d'un geôlier endormi, en comparaison de ce qu'il faut actuellement déployer de courage et endurer de souffrances pour sortir de Ma-lines @u de Gand ? L'Allemagne est si persuadée d'apporter, avec sa culture, la félicité parfaite aux peuples dont elle occupe le territoire, qu'elle les incarcère afin qu'ils n'essayent pas de s'y soustraire par ingratitude ou par " scélératesse Le monde entier sait que la frontière hollando-be'.ge est défendue, sur toute son étendue, par une haie de fils barbelés et électrisés. Voici, décrite par l'un des évadés qui l'ont franchie, comment est disposée cette barricade : d'abord une rangée de fils, simple barrière de deux mètres de hauteur ; un mètre et demi plus loin, l'appareil de fils électriques ; puis, à trois pas plus loin encore, une troisième clôture semblable à la première; au-dessus de chacun de ses réseaux est tendu un fil-sonnerie, qui, au moindre toucher, donne l'éveil au poste allemand. Les sentinelles sont espacées à une cinquantaine de mètres. Dans l'eau même, dans la Meuse et l'Escaut, les haies de fils agrippent les nageurs et chavirent les barques. Des projecteurs, la nuit venue, promènent leurs lumières sur ces treillages. Tant que les fugitifs n'ont pas franchi ces obstacles, qui forment " le dernier cercle de l'enfer „, ils ont en perspective, dans leur périlleuse randonnée, de venir s'échouer contre cette enceinte, presque inabordable. N'importe! La vie d'esclavage est trop dure, l'envahisseur trop haï : on n'en peut plus, on part... Ce sont les récits de ces évasions contés par ceux-là mêmes qui en furent les héros, qui nous sont présentés aujourd'hui : relations écrites non en vue de la publication, mais dans le style et avec l'abandon des notes intimes et familières. Beaucoup sont dues à des ouvriers, à de petits artisans qui n'ont pris la plume que pour livrer au papier la confidence de l'aventure la plus extraordinaire de leur vie, de celle qui laissera le plus grand souvenir dans leur mémoire. (Les Evasions de Belgique d'après les récits des évadés. Préface de J. Mélot, ministre plénipotentiaire. 1 vol. in-16.) „ M. Lenôtre reprend quelques-unes des évasions narrées par M. Mélot et que nos lecteurs connaissent par les récits que nous en avons successivement publiés au jour le jour. Il termine par ces justes réflexions : „ En constatant, non sans un dépit soigneusement dissimulé, l'entrain héroïque qu'apportent les Belges à ne point vouloir subir l'odieuse tyrannie, les bourreaux de la Belgique redoublent de hâblerie et proclament que le plus grand bonheur qui puisse échoir à une agglomération humaine est d'être l'objet de la paternelle sollicitude de la Germania. Seulement " ces scélérats de Belges „ — le mot est de Maximilien Harden — ne comprennent pas. Et voilà pourquoi feu von Bissing déclarait que ce peuple était le plus arriéré, le plus encroutré, le plus " indécrottable „ de tous ceux que l'Allemagne avait eut mission de civiliser... „ Ce sera en effet notre plus beau titre de gloire la paix revenue, que de " n'avoir pas voulu „ — c'est-à-dire, d'avoir résisté victorieusement à toutes les tentatives de domination, ou violentes, ou cauteleuses, ou mielleuses, ou traîtreuses et d'être restés intraitables, d'être' restés BELGES MALGRÉ TOUT ! 99 La guerre aérienne LONDRES, 15. — Reuter officiel soir: Nous avons bombardé avec violence les nœuds de chemin de fer à Roulers, au S. de Warneton et de Bapaume, les docks de Bruges et de Zeebrugge. Nous avons descendu 9 avions ennemis; 5 de nos machines manquent. Le raid anglais à Dîkkebusch LONDRES, 15. — Reuter officiel matin : Nos opérations d'hier matin dans le secteur de Dikkebugch, où nos troupes ont gagné du terrain sur un front de 2,000 mètres, ont eu un succès complet; nous avons atteint tous nos objectifs, fait 296 prisonniers et pris des mitrailleuses et d'autre matériel; nos pertes ont été légères. Nous avons amélioré nos positions au S. de Villers-Bretonneux et fait quelques prisonniers. Nous avons également fait des prisonniers au cours d'un raid aux environs de l'Ailette. UUE NOUVELLE OFFENSIVE ALLEMANDE Elle s© produit sur un front de 80 kilomètres aux deux côtés de Reims Français el Américains résistent énergiqueinent — Les Américains font 1,000 prisonniers dans une conf^e-aitacjue — La bataille continue avec violence Le [bombardement de Paris a recommencé aussi Les Allemands attaquent sur un front de 80 kilom. PARIS, 15. — Havas officiel 2 h. : Après une formidable préparation d'artillerie, les Allemands ont passé à l'attaque ce matin depuis Château-Thierry jusqu'à la Main de Massiges. Nos troupes résistent énergiquement à la poussée ennemie sur un front d'environ 80 kilomètres. La bataille continue. La lutte sévit avec violence sur la Marne et entre la Marne et Reims. — Brillante contre-attaque américaine RARIS, 15. — Reuter offic. 11 h. soir: L'attaque allemande, qui a commencé ce matin vers 4 h. 1/2, s'est poursuivie le jour des deux côtés de Reims avec une grande violence. A l'O. de Reims se sont livrés des combats opiniâtres dans la contrée de Reu il-ly-Courtizy-Vassy et auS.de la Marne que les Allemands ont pu passer en quelques points entre Fossoy et Dor-m a n s. Une contre-attaque vivement menée par les troupes américaines, a réussi à rejeter sur la rive N. les divisions ennemies qui avaient franchi le fleuve à l'O. de Fossoy. Entre D or m ans et Reims, les troupes françaises et italiennes résistent avec ténacité sur la ligne Chatilàon-sur-Marne, Cuchery, Marfaux, Bouilly. A l'E, de Reims, l'attaque allemande qui s'est étendue entre Sillery et la Main-de-Massiges, s'est heurtée à une résistance inébranlable. L'ennemi a redoublé d'efforts contre Prunayet Les Marquises, ainsi que dans la contrée au N. de Prosnes et de Souain, mais il n'a pas réussi, malgré ses attaques répétées, à ébranler nos lignes. Le bombardement de Paris a recommencé en même temps que l'offensive PARIS, 15. — Reuter : Le bombardement de ^aris par le canon à longue portée a recommencé lundi. Les Américains ont à nouveau prouvé leur valeur WASHINGTON, 15. — Reut. off. midi : L'ennemi a mené de fortes attaques contre nos positions à l'O. de Château-Thierry, en particulier sur le village de Vaux. Les Américains résistent avec bravoure et disputent le terrain pied à pied. Après quelques heures de lutte dans la contrée de Vaux, nous avons déclanché une contre-attaque qui a repoussé l'ennemi et l'a rejeté à plusieurs centaines de mètres en arrière de sa ligne de départ. Une communication à la Cham-Bre des Communes — Les Américains ont fait 1000 prisonniersLONDRES, 15. — Reuter: A la fin de la séance de la Chambre des Communes, M. Bonar Law a annoncé que Lloyd George avait été en relation téléphonique avec le quartier général et avait reçu l'assurance que Foch est satisfait de la bataille d'aujourd'hui. Il avait appris ainsi que l'ennemi a commencé son attaque sur un front de 70 km. à l'E. et à l'O. de Reims. La ville elle-même n'a pas été attaquée. A l'O. de Reims, l'ennemi a pénétré dans les lignes françaises sur une largeur de 36 km. et une profondeur moyenne de 4 à 5 km. Au S. de la Marne, l'ennemi a été repoussé par une brillante contre-attaque des Américains, qui ont fait 1000 prisonniers (Acclamations). A l'E. de Reims l'ennemi a été repoussé avec une grande violence ; il a éprouvé des pertes sérieuses et a essuyé un échec complet (Vives acclamations). LONDRES, 15.— Reuter : Le correspondant particulier de l'agence Reuter près de l'armée américaine en France mande le 15 juillet à 1 h. de relevée : Dans la matinée, les Allemands ont commencé de violentes attaques sur les positions américaines à l'E. de Château-Thierry, principalement contre le village de Vaux. Les Américains se sont avancés courageusement au devant de l'ennemi, et lui ont disputé le terrain pouce par pouce. Après que la bataille près de Vaux eût duré quelque temps, les Américains ont entrepris une contre-attaque et ont rejeté l'ennemi. Ils ont avancés leurs propres lignes de plusieurs centaines de mètres. Il y a eu en réalité deux offensives avec Reims comme objectif LONDRES, 15. — Reuter : Les Allemands ont entrepris deux offensives : l'une sur un front de 30 milles environ entre Château-Thierry et Bligny (à 3 ou 4 milles de Reims) ; la seconde sur un front d'environ 25 milles, entre Prunay et Maison de Champagne. Au S. 0. de Reims, les Allemands ont pénétré dans les lignes françaises de Château-Thierry et ont pris Chezy-sur-Marne.Ils ont pris également Bouquigny, à 3,000 yards derrière la ligne française primitive, ainsi que le village deTriccourt. A l'E. de Reims, les Allemands ont été maintenus devant les lignes de défense. Mais au S. de Reims ils ont fait de notables progrès et ont passé la Marne en quelques points. Leur but est évidemment de prendre Reims et les positions importantes qui entourent les hauteurs au S. de la ville. Comment s'est déroulée la première journée LONDRES, 15. — Reuter: L'agence Reuter apprend ce midi du commandement en chef français que la situation est rassurante. L'attaque a commencé à 4 h. du matin dans la plaine de Prunay-Massiges. A midi on annonçait que les attaques dans ce secteur étaient contenues partout à quelques points près. Prunay lui-même a été perdu. A. l'E. de Reims, l'attaque n'a pas produit de résultats importants. A l'O. de Reims, vers midi, l'ennemi avait avancé sûr un front de vingt milles, de deux à trois milles en moyenne et sur une profondeur maximum de trois milles et demi à Belval et Camblézy. Les Américains ont perdu du terrain près de Fossoy, mais vers midi, par des contre-attaques, ils ont tout reconquis. L'ennemi emploie beaucoup moins de divisions qu'à ses premières offensives, et pas plus qu'une division par mille. Les Français ont déjà commencé les contre-attaques.Les troupes américaines WASHINGTON, 15. — Reuter : Le général March annonce qu'il y a en France pour le moment 3 corps d'armée, de 225 à 250,000 hommes chacun, composés entièrement de divisions américaines. Le transport des troupes pour le continent continue sans interruption, dans la même mesure que pendant les derniers mois. Les Anglais font 328 prisonniers LONDRES, 15. — Reuter officiel soir : Nous avons à nouveau avancé quelque peu nos lignes aux environs de Villers-Bretonneux. Le chiffre total des prisonniers faits dans l'opération d'hier s'élève à 328. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 15. — Wolff officiel : Au S. 0. d'Ypres, l'ennemi a attaqué hier matin après une forte préparation d'artillerie et a pénétré dans notre zone de combat sur une faible largeur. Des deux côtés de la Lys, activité d'artillerie qui s'est accrue dans la soirée sur le reste du front. Entre l'Aisne et la Marne, vive activité d'artillerie. Combats d'infanterie locaux au S. de St-Pierre-Aigle et dans la vallée de la Savières. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa 25e victoire aérienne. BERLIN, 15. — Wolff officiel soir : Au S. O. et à l'E. de Reims nous avons pénétré dans quelques parties des positions françaises.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume