Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 04 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v69862cv7g/
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4-c Mnnée N. 222. i_i—jlhwi ■ i h ■mu m !!■■■■ im itirri""» Directeur-Fondateur : François Olyfi Jeudi 4 Avril 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS 1 Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: - Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: la ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait Frapper, pour ne plus être frappé •9 ». Après que la bibliothèque de Louvain a été incendiée, après que les Halles d'Ypres ont été massacrées, après que Reims a vu «on joyau ogival démolj pierre à pierre, une autre merveille, la cathédrale d'Amiens, se trouve menacée du canon boche et tous nous sentons fortement que les Iconoclastes §e la ménageront pas.... Après que de malheureux belges, qualifiés franc-tireurs, ont servi de bêtes de boucherie, après que des villes anglaises ont été bombardées du haut du ciel et de dessus la mer, que des hôpitaux flottants ont été torpillés, que Dunkerque a été saignée à l'aveuglette, Paris est devenu un point d< mire d'obus qui choient à tout hasard. Notre-Dame se trouve menacée, la Saint< Chapelle pourrait périr, le Louvre pourraii être éventré et la Danse de Carpeaux frémit au vent des boulets devant l'Opéra menacé, cependant que meurent de pauvres gens qui n'avaient jamais combattu : enfants, femmes et vieillards. Et nous nous contentons de dire : les Barbares ! les Barbares ! comme si nous étions impuissants. Or, nous ne «ommei pas impuissants, en fait, mais, simplemenl nous voulons l'être. Etrange aberration ! Cette catapulte horizontale qui permet tr?.it de faire souffrir Berlin ain'si que Pari! souffre, est-ce un rêve ? 11 se peut. Mais sa simple possibilité théorique suffil a nous rappeler que l'ennemi a aussi des villes qui sont des nœuds de nerfs sensibles et que nous ne voulons pas les frapper. Nous le pourrions pourtant. Si cet engin est chimérique, l'avion de bombardement est une réalité. Pourquoi ne fait-on pas dans le ciel de l'Allemagne une guerre aérienne ressemblant à la guerre sous-marine que l'ennemi dirige contre nous ? Puisqu'il rend au néant tout ce qu'il rencontre sur mer, qui nous est destiné et qui se mange ou se travaille, comment est-il croyable qu'il n'y ait pas une guerre organisée faite, d'en haut, à tou tes les usines, à tous les entrepôts d'Alfe "îiagne, aax ports fluviaux et aux ponts? Sans doute, depuis quelques semaines, i semble que cette guèrre se dessine, maii elle n'a pas encore son caractère principa qui serait d'être systématique. Cela nou: diminue aux yeux de l'adversaire qui tax< notre modération de faiblesse et dénomma 'mpuissance notre sensibilité Quand le Boche Clausewitz déclare " Le parti belligérant qui emploie la forci „ sans scrupules et sans compter les vie: „ humaines, finira tôt ou tard par avoir 1; „ suprématie si l'ennemi n'agit pas de même „ c'est commettre une absurdité que d< „ vouloir introduire des considérations d< n modération dans la conduite de la guerre ,„ il nous livre le secret de la force. Employons le. Employons-le pour rétablir au plus vite notre paix et lorsque celle-ci sera enfin re venue tarir les larmes, adoucir les deuils panser les plaies, alors disons que des théories semblables sont démoniaques et poui toujours extirpons-les. Mais alors seulement puisqu'aujourd'hui il nous faut ou les employer ou périr. Alors, montrons à quelles épouvantables extrémités conduit la guerre et de tout cœur maudissons-la; mais tant qu'elle nous est imposée, faisons-la entièrement.L'heure est passée, hélas, des politesses de Fontenoy. Pareilles délicatesse? pouvaieni se comprendre entre un peuple sportif et une nation chevaleresque, mais avec des sauvages savants, agir ainsi, c'est d'avance accepter d'être vaincu. Quand apparurent les gaz asphyxiants, de quelle révolte intime nos âmes civilisées n'ont-elles pas été soulevées? Cependant aujourd'hui, parce qu'il le faut absolument, nous employons ces gaz et ne nous révoltons plus. Pourquoi, dès lors, si le bijou d'Amiens est un de ces jours attaqué, n'irions nous pas déverser quelques bombes sur ce Dôme de Cologne dont la tnasse colossale extasie le vandale teuton ? parce que nous répugnons aux repré. «aillts ? Mais l'erreur n'est-elle pas justement d'appeler cela des représailles ? 11 y a dans ce mot une idée de vengeance qui nous gne à juste titre. Non, ce ne sont pas de représailles; ce n'est qu'une mesure préver tive. A chaque coup répétons cette vérit qui parcourra le monde : " Nous frappor pour n'être plus frappés, nous frappor l'innocent, avec l'âme chavirée de détress mais c'est pour que nos innocents à noi ne soient plus exposés ; qu'ils cessent < nous cessons ! „ L'honnête homme qu'un bandit attaque < qui, armé, presse la détente de son brou ning, exerce-t-il des représailles? Non, défend sa peau. Et si le bandit se sauv l'honnête' homme s'arrête de tirer. Il r songe pas à punir, il lui suffit d'être dél vré. Mais l'honnête homme qui n'ose sort : son revolver quand sa propre vie est e .jeu, parce qu'il est dit " tu ne tueras point peut être un saint ou un idéaliste, ce n'e sera pas moins un assassiné. Souvenons-nous de Jérôme Coignard, ceti âme angélique dans un corps robuste, qi demande pardon à Dieu de devoir corrige quelques sbires agressifs et qui, sa cor science en repos, trousse les manches de s soutane qui le désigne comme homme d paix, puis assomme en tout bien tout hoi neur, l'assaillant à coups de candélabre Grande leçon nous donnée par un pacifisl • vrai qui ignora le défaitisme. ; Nous sommes pareils à un athlète gi aurait fait le vœu — absurde ! — de con battre une main dans la poche... Entente, trousse tes manches, tes deu manches comme Coignard, et le Dieu qu ta sers te pardonnera, tomme à ce brav brave homme, le mal inévitable — inévît; ble et passager. Honoré LEjEUNE. Chronique Luxembourgeois Le mois de janvier a ajouté aux malheu de notre pays les ravages d'une terrible c; tastrophe. Une inondation survenue par ■ dégel subit de la mi-janvier a mis sous ea les faubourgs de la ville de Luxembourg , la plupart des localités' situées dans l vallées. Des quartiers entiers des villes ba ! ses étaient privés de toutes communie 1 tions et il a fallu improviser des cuisin ■ populaires pour ravitailler à l'aide d'un se , vice de barques des centaines de sinistré De nombreuses lignes de chemin de fe : des routes et des ponts étaient sous l'ea A divers endroits les flots atteignirent ju . qu'aux premiers étages des maisons. L dégâts matériels sont inappréciables. Bea : coup de bétail a péri et des quantités ( > vivres et de fourrages ont été emportées c i complètement avariées. Plusieurs, maisoi ; se sont écrôulées, mais grâce à un servii : de sauvetage rapidement organisé avec : concours de la force armée du Grand-Duch il n'y a pas de perte de vie humaine à d plorer. La Chambre a voté des crédits c faveur des malheureux compatriotes qui oi : été si durement éprouvés. La capitale éta . sans lumière électrique et sans force motrû pendant plusieurs jours, la grande usine c Dommeldange étant complètement inondé Depuis quelques temps le ravitaillemei est devenu encore plus difficile. Le pa; était menacé de manquer complètement d pain à partir 'du mois de mars ou d'avr L'Allemagne a enfin accordé des perm d'exportation pour du blé. En outre il aré ordonné aux cultivateurs d'emblaver i moins un tiers des terres arables. Nous constatons avec plaisir qu'à la s ance de la Chambre du 24 janvier le raj porteur au budget, M. Bech, exprima désir de voir résider à leur poste nos repr sentants diplomatiques. Il félicita "le gouve nement des nominations récentes à la lég, tion de Paris et à celle de Berne et au noi de la section centrale il formula la rever dication que nous avions exprimée en noti bulletin de décembre 1917, de voir un ri présentant du Grand-Duché auprès du Got vérnement belge du Hâvre. A la mêm occasion il invita Je gouvernement à public un livre officiel relativement à l'attitude d notre pays pendant la guerre. Tous les Lt jcembourgeois s'associent à ces vœux de 1 Chambre ; la publicité et la vérité sur noti attitude seront, nous l'espérons, notre mei leure sauvegarde. Le ministre d'état donn le même jour des détails encourageants a sujet de la libération tant désirée de noti pays du système monétaire allemand. C'est avec une vive satisfaction que nov apprenons par la voie de la presse la coi damnation, par le tribunal de Luxembourj à un mois d'emprisonnement du jésuii tyrolien, le R. P. Gruber dont le livre c; lomnieux sur notre pays, sur notre gouve - i-nt et surtout sur l'intégrité de ne gHEDOEHS & ZOON ® COSTUMES et :: PALETOTS :: D E MI-S A I S O N depuis f 35.—. LA HAYE ROTTERDAM Hofweg 11. Hoogstraai 35s e _ Nouvelles du Jour il ™ » e — Journée calme sur le frolit de 1; Somme. Les bulletins allemands de l'après midi et du soir disenf qu'il n'y a rien ir signaler. Quinze jours à peine après 1 n grande offensive qui s'ouvrit par les chant de triomphe que l'on sait, c'est plutôt un constatation contrariante pour nos ennemis. Hayas mande que les Allemands n'ont plu fait aucun progrès depuis trois jours tandi e . que les troupes franco-britanniques ont fai en plusieurs endroits de notables avance: L'ennemi malgré les réserves incessantes qui h :r arrivent,trahit de la fatigue.Lcs vagues d'assat i* lancées entre Montdidier et la route de Pérou a ne-Arras, ont été fauchées par le feu des Allié e luttant coude à coude Français, Anglais Américains mêlés sous le même • comman dement et c'est dans une charge impétueus '• que les nôtres ont progressé à cette enaro e de plus de deux kilomètres. Le Matin di Paris estime que le premier acte de 1. aj batajlle est achevé et qu'après la pause in dispénsable, de nouvelles opérations vont si développer où l'ennemi, épuisé par ses per tes immenses, adoptera à son tour la défen x sive. Le Petit Parisien «value, d'après de e propabilités sérieuses, à plus de 300,000 1 e nombres des homme* ,<M«e les Allemand ont eu mis hors de combat dans les pre l" miers dix jours de leur offensive. — Le comte Czernin, premier ministn austro-hongrois, a prononcé à Vienne ui discours politique où il a fait connaître qui M. Clemenceau lui a demandé, peu avan cette offensive, à quelles conditions il né g gocierait la paix. Il a répondu, d'accon avec 'e chancelier allemand, que la questioi d'Alsace-Lorraine formait le seul obstacle la paix et la conversation s'est immédiate :s ment rompue. Czernin cependant a fai i- de nouvelles avances aux Etats-Unis et soi le discours témoigne à nouveau des dures né u cessités de paix qui s'imposent ~de plus e et plus à l'Autriche-Hongrie, îs — Nouveaux succès britanniques en Pa s- lestine où nos alliés ont fait 700 prisor a- niers et capturé 4 canons. :s r, u. j. juges a fait l'objet de nombreu »s commentaires L'auteur du pamphlet e question ne manquera pas, nous en somme [e sûrs, d'y voir une confirmation de sathès« u Cela n'empêchera pas le peuple Iuxemboui 1S geois, fort de son bon droit, de jouir d'un ;e satisfaction et d'une sanction que réclamai [g son honneur. é Quoiqu'il ne soit pas dans nos usages d j! faire des nécrologues, nous ne croyons pa tl pouvoir passer sous silence la mort d'u ^ homme dont le nom a un droit à la mé moire reconnaissante de tous les Luxera :e bourgeois. M. Léopold Richard de Wilts [e le grand philanthrope luxembourgeois, ea e mort. Il est impossible de résumer ici un vie qui s'est dépensée dans l'exercice de 1 !S charité la plus large et la plus désintéressé* e Rappelons seulement que c'est à lui que 1 ;]_ ligue nationale contre la tuberculose doit le is fonds nécessaires pour le sanatorium d té Wiltz qui portera son nom et qui tran: u mettra aux générations souffrantes son sou venir. s. Le Luxembourg Libre. d- „ le — — —r; [; BELGES ! LISEZ LES n >• « oublies , 'e Journal Belge le mieux et le :r plus rapidement Informé — le i? moins cher — paraît le lundi. a e ' En vente, à La Haye, dès 101|2 u heures du matin, 'e • < is Abonnement : r fl. 2.50 pour trois mois. e L- ! > wvv ,s ,| La Bataille de la Somme . Journée calme . . . Seuls, les Alliés marqueni des avani^ges : ils font de nouveaux progrès et capturent prisonniers et mitrailleuses Un discours sur la paix du comte Czernin - L Nouveaux succès britanniques en Palestine ..s=)a : SUR LE FRONT BELGE LA HAYE, 2. — De l'Office Belge : Dans la nuit du 28 au 29 mars, deux patrouilles belges, composées de lignards et de pionniers, avaient reçu miasion d'exécuter un raid contre les positions allemandes voisines dn " Cabaret du Ciel „ sur la route de Draaibank à la forêt d'Houthulst. j Après un barrage efficace de notre artillerie, les tranchées ennemies furent enva-j hies et nettoyées à fond. 8 prisonniers res-j taient entre nos mains. Les patrouilles abor-s dèrent ensuite un abri bétonné, où s'étaient . réfugiés 20 Allemands parmi lesquels 1 officier et 4 sous-officiers. s Tenant en mains leurs grenades, les Bel-s ges leur crièrent de se rendre. Les Belge» t firent ainsi un tot^l de 28 prisonniers sans avoir éprouve eux-mêmes la moindre perte. :i Les Boche» capturés font partie d'une di-t vision de Landwehr arrivée du Stockhel, - sur le front oriental, pour remplacer au s front belge la division active lancée dans la , bataille de la Somme. ê Le Bombardement de Bruges [>e notre correspondant à la frontière zélan-1 daise : 1 Dans la nuit du 31 mar» au 1er avril, les avions alliés ont exécuté une importante ; attaque sur la côte belge. Le premier raid a eu lieu à 3 h. du matin (nouvelle heure) J et a duré jusque 4 1 [2 h. sans arrêts. La ® région située le long du canal de Bruges : à G»tende et les environs de Bruges ont 3 été copieusement arrosés de bombes. Ce raid est un des • plus longs et des plus puissante auxquels nous ayons pu de loin : assister. ! D'autres raids dans la même direction ; eurent lieu entre 5 et 7 heures du matin t par intervalle, mais moins violent» que le . premier. j Éeebrugge fut également bombardée. ! Des explosions formidables faisaient trem-\ bler le sol à une vingtaine de kilomètres à la ronde. Le» lueurs des explosions de t schrapnels et de bombes offraient à la fron-i tière un eoup d'œil féerique. Le ciel était . constellé de clartés éblouissantes provenant i des explosions. Inutile de dire que les projecteurs furent . en action et combien ! On pouvait en i. compter une quinzaine. Pendant que ceux-ci fonctionnaient, étaient lancées des chaînes de fu»ées composées de lumières colorées - ayant un éclairage très puissant. Ces la-m mières sont attachées à un parachute ei restent longtemps suspendues dans l'espace, Les résultats du bombardement ne soni x pas encore connus; mais il est un^ fait cer-tain c'est qu'il pourra compter comme un s des plus terribles dans les annales de l'avia-•• tion, s SUR LE FRONT OCCIDENTAL Vifs combats d'artillerie j PARIS, 2. — Havas officiel de 2 h. : s La nuit a été relativement calme sur le ^ front de l'Oise et de la Somme. Vifs com-bats d'artillerie sur une partie du front de _ combat. Nous avons fait quelques progrès entre la Somme et Derauin, t Dans le secteur de la t ranchée de Ca-s lonneetduBandeSapt, nous avon»fait a deux attaque» réussies et capturé des pri-:. sonniers. a Près des Chambrettes, une attaque enne-s mie a été repoussée par nos postes. I Les Anglais font 123 prisonniers et capturent 16 mitrailleuses LONDRES, 2. — Reuter officiel : Entre la Luce et l'Avre nous avons faii 60 prisonniers et capturé 13 mitrailleuse». Z Sur ce point nous avons trouvé de nom breux cadavres d'Allemands. Une contre attaque lancée plus tard par l'ennemi a ét< repoussée par notre artillerie. Les batteries allemandes, dan» cette régior ont «té attaquées avec succès et réduites ai f silence. , Dans les environs d'Hébuterne nous avons réussi une opération locale. Nou avons capturé 73 prisonniers et 3 mitrail leuses. Nous avons tué au surplus des Al lemands et nou» avons repoussé une con tre-attaque. Sur le reste du front nous avons réusi de» raids d'où nous avons ramené de» pri sonuier», notamment ver» Acheville et Hol lebeke. v Le Communiqué de Berlin BERLIN, 2. — Wolff officiel : Sur le front de bataille, la situation es inchangée. Des contre-attaques entreprises avec*achat nement par l'ennemi contre Hébutern et les hauteurs capturées par nous entre 1 I ruisseau de Luce et l'Avre ont échgué ave des perte» sanglantes pour l'ennemi- / m**- De petites combats d'infanterie oat tu lieu entré l'Avre et l'Oise. Les Français ont continué le bombarde* ment de L a o n, faisant plu»ieurs victimes parmi la population. Des combats de reconnaisiance sur 11 rive orientale de la Meuse près de Har» d a u m o n t et au S.-E. de T h a n n nous ont livré des prisonniers. Hier nous avons abattu 22 avions et 5 ballons captifs ennemis. Le Lieutenant Kroll a obtenu sa 23e victoire aérienne. Il n'y a rien a signaler sur les autres fronts. M. Clemenceau au front PARIS, 2. — Havas: D'aprè» la Liberté M. Clemenceau bravant les obus, vient fréquement au front pour encourager les soldats et leur inspirant confiance. Les pertes allemandes PARIS, 2. — Le correspondant du Petit Parisien estime que_ la semaine dernière les Allemands ont eu 300.000 hommes hors de combat. Ils ont lancé 1.400.000 homme» dans le feu. L'échec vers Arras 10 LONDRES, 2 — Router : Ijo correspondant du „DaiIy Exprès»'' ! écrit • Il apparait nettement aujourd'hui tfûe l'atiaque du 28 centre Arras, sur le# deux rives de la Soa.rpe a été une entreprise aussi vaste que l'offensive qui a eom-mançé le 21. 1/ennemi a lan-çé 7 division^ au nord de la Searpe, pour occuper la cote de Vimy, et 3 divisions contre nos positions au sud de la Scarpe. L'action a échoué d'une façon telle qu'il n'a pas été même en mesure de faire unei seconde tentative, bien qun l'occupation -d'Arras et de la cote do Viaty constituât un des points capitaux d:o sjoo programme. La gravité de l'échec allemand LONDRES, 2. — Oin lit dans le ,,Daàl^ News": Les Allemands lancent toujours jdiel lortes réserves au feu. On pfeiut ^attendre à; une nouvelle pression d'à leur part lorsque leurs pièces lourdes auront été installées clans de nouvelles positions. Mais en peut s'attendre tout aussi bien à (une oontHeN offensive de notre part. Le parti militaire allemand avait pl'acé tertfc tes ses espérances dans unei rupture du iront 'et son influence diminuera, considérabletmien( quand son action apparaîtra: comme ni échec; l'affaire Ldehnowsky fera le ïiejetc*. Foch généralissime PARIS, 2. — Havas par radio : Dans la Liberté le lieutenant-colonel Rous* set commente en ces termes la nomination du général Foch et le» dernières opérations : " Déjà le vainqueur de l'Yser, l'homme qui depuis vingt ans à l'Ecole supérieure de guerre avait donfié la mesure de sa vaste intelligence et de ses facultés exceptionnelles, a accompli un tour de force en relevant en pleine bataille une armée fati- < guée par de longues et pénibles- lutte», sans que se soit produit la moindre solution de contin ité. De tels début» nous rassurent pleinement sur l'avenir et je crois pouvoir affirmer que les Allemands s'en inquiètent. Le sphinx qui dispose aujourd'hui des réserves alliées et qui saura s'en servir à l'heure opportune dont il est le seul juge, se dresse devant eux avec une redoutable grandeur. Revenons maintenant à la bataille qui est de plus en pins achar-1 née. Les Anglais tiennent bon, leur fermeté est admirable et devant eux l'ennemi s'épuise 1 en efforts sanglants pour n'»btenir que 1 quelques gains insignifiants. De notre côte la lutte est formidable. Le communiqué 1 d'hier soir rappelle les bulletins de la grande 3 armée quand ils relataient les furieuses mê-" lées d'Eylau et d'Essling. Nos soldats sont plus que jamais merveilleux d'entrain et de vigueur, ceux qui les voient à 1 œuvre ^ reviennent émus jusqu'au fond des entrailles du spectacle grandiose que donnent ces " héros jamais lassés, et, devant leur bravoure " incoercible, les Allemand» ne peuvent se défendre ni d'une admiration profonde ni d'une certaine frayeur. Nos pertes ne comptent presque pas au regard de celles que t nou» infligeons à l'ennemi dont les attaques massives et toujours repou»sies sont payées . d'un prix fou. C'est en grand la répétition c des hécatombes de Verdun avec un echeC e pareil en perspective. A celui-ci la pre"« c germanique semble d'ailleurs préparer 1 op -nion.,.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in Maestricht von 1914 bis 1918.

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