L'indépendance belge

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s.n. 1918, 16 September. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n010p0h/
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89e année Mo 218 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI s 1 PEN5W LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3S60 TELE.: 311-57 et 238-75 LUNDI 16 SEPTEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 14 septembre (3 VOIS. 9 SHILLING9 ABONNEMENTS J 5 MOIS. 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi midi.- La guerre Le général Pershing vient d'accomplir en moins de 48 heures une œuvre gigantesque, dans laquelle avaient échoué, après les plus âpres combats, les plus \ aillantes phalanges françaises. Son offensive des deux côtés du, saillant de Saint-Mihiel, a, en effet, été entièrement victorieuse, et aujourd'hui ce fameux promontoire, s'avançant dans les lignes françaises entre Verdun et la Moselle, a entièrement disparu. La jonction des colonnes marchant des deux flancs s'est-effectuée hier; à présent la ligne franco-américaine suit le tracé approximatif de Pagny (sur la Moselle), Jaulny, Xammes, Beney, Saint-Benoit, Nattou-viille, Hattonchâtel, Tillot, Herbeville, et les troupes du général Pershing marchant dans la direction d'Arnaville-Gorze-Chambley-Maizeray et Fresne, ne sont plus qu'à une vingtaine de kilomètres de Metz, et de Conflans, l'importante jçnction de chemins de fer si précieuse pour l'ennemi. Les Allemands, en évacuant hâtivement cette poche étroite, ont laissé un~ quantité considérable de matériel aux mains de nos alliés, plus de soixante canons leur ayant été enlevés de vive force au cours de la première journée de combat ; 13,300 prisonniers ont été comptés jusqu'à présent, mais il est certain que ce chiffre sera dépassé de plusieurs milliers, un grand nombre de soldats boches ('tant parvenus à se cacher dans les bois touffus couvrant les montagnes qui accidentent le terrain récupéré. Celui-ci s'étend sur une superficie (^'environ 250 kilomètres carrés, la plus grande profondeur du saillant—du sommet à .sa hase— dépassant 20 kilomètres. Le bulletin allemand explique cette nouvelle défaite, à sa manière habituelle, affirmant que l'évacuation de ce saillant était ' prévue depuis des années, et qu'elle a été exécutée sans être sérieusement entravée par l'adversaire. Toutefois, un communiqué de Vienne contredit légère'ment ce bulletin en rapportant que des régiments austro-hongrois, en contenant la pression ennemie sur les hauts de Meuse, ont permis aux divisions allemandes de battre systématiquement en retraite. Le village de Combres, qui avait été capturé par les Américains dans la matinée de jeudi, a été repris par les Austro-Hongrois dans un furieux retour offensif, puis repris encore par les Américains, qui finalement le gardèrent, malgré de violentes contre-attaques ennemies. - ' L'annulation du saillant de Saint-Mihiel constitue une perte sensible pour l'adversaire, tant au point de vue offensif que défensif. Saint-Mihiel était une menace sérieuse en cas d'une manœuvre de style sur Verdun. C'était aussi, un des piliers de la défense de Metz. Dès à présent cette place se trouve dans la même condition qu'en 1870, lorsque l'armée française tenta de sauver l'armée de Bazaine, avant la débâcle de Sedan. Le plan de cette bataille, quoique admirablement conçu, amena la défaite définitive des Français, faute d'une exécution adéquate. Renouvelée aujourd'hui dans des conditions plus avantageuses, ce plan permettrait d'emdop-per la plus formidable forteresse de l'empire -allemand. Pendant que les légions américaines accomplissaient leurs brillants exploits, les troupes françaises exécutaient plusieurs coups de main dans la région de Verdun, empêchant ainsi l'ennemi de prélever des renforts de ce côté. Ces opérations furent toutes couronnées de succès et permirent à nos alliés de s'assurer des prisonniers. En Champagne, les unités du général Gouraud ont repoussé une attaque surprise allemande dans la région au nord-est de Mesnil-lez-Hurlus, pendant que les troupes du général Mangin tenaient en échec deux puissantes contre-attaques ennemies dans la région de Laffaux ef de la Ferme Moisy, et étendaient leurs gains au sud de l'Ailette, aux environs de Nanteuil-la-Fosse. Entre l'Oise et la Somme nous avons encore progressé au cours de ces dernières vingt-quatre heures. Des détachements de l'armée Debeney ont occupé Savy, à six kilomètres au sud-ouest de Saint-Quentin, et ont avancé leur ligne entre ce village et la route de Ham à Saint-Quentin, Sur leur gauche, les troupes du général Rawlinson se sont emparées du bois de Holmon et ont pris contact avec les détachements avancés ennemis dans le secteur de \ ermand, fai- k sant des prisonniers au cours de brèves escarmouches." A l'est de Péronne les troupes du général Byng ont transporté leur ligne au j delà de Jeancourt, qui est entre leurs e mains et ont eu des engagements avec l'es avant-gardès teutonnes à l'est de ce -village. Plus au nord, de puissantes co- j lonnes ennemies, assistées d'une escadrille d'aéroplanes volant à ime faible altitude, ont attaqué les nouvelles positions britanniques à HaVrincôurt. La lutte fut ardente, mais se termina par la répulsion de l'adversaire, qui subit une fois de plus des pertes énormes, sans obtenir le moindre avantage. En face de Mœuvres, également, les Allemands tentèrent une réaction en nombre, mais ici leur plan fut éventé et leurs préparatifs furent exécutés sous un feu violent et précis des batteries britanniques. Les colonnes d'assaut ennemies, qui s'avancèrent sur les positions de nos alliés, ne taïdèrent pas à devoir se retirer, subissant ici, aussi, des pertes sévères en tués et en prisonniers. En Artois, les Britanniques, maintenant leur pression, ont continué leur avance au sud-ouest de La Bassée, en dépit d'une résistafice.determinée de l'adversaire, qui fit un emploi abusif de mitrailleuses. Nos alliés ont: capturé la Fosse no 8 de Béthune, ainsi que le teri'il adjacent. Ce terril, connu sous le nom de 'The Dump,' constitue un important observatoire, donnant une vue étendue sur la contrée avoisinante. Plus au nord de ce point, ils ont occupé les anciennes lignes de' tranchées allemandes immédiatement à l'ouest d'Aulchy-lez-La bassée et poursuivent leur marche en'avant dans ce village. En Flandre, des unités du général Plumer ont capturé quelques prisonniers dans le voisinage du lac de Zillebeke (secteur d'Vpres), et les troupes belges ont repoussé deux attaques ennemies, l'une dans la zone de Merckem, l'autre à l'est de Xieuport. Dans la première de ces attaques les Allemands, après une violente préparation d'artillerie, parvinrent momentanément à réoccuper la IL're de postes que nos vaillants soldats leur ont enlevée récemment au sud-est de ] Draaibank. Quelques heures plus tard ) nos troupes les en chassèrent une fois de plus et s'y maintinrent en dépit de contre-attaques' déterminées, faisant une ^ cinquantaine de prisonniers et prenant quatre mitrailleuses. A l'est de Nieuport ! l'ennemi, à la suite d'un bombardement intense, pénétra également dans un de nos ouvrages ava.ncés au nord-ouest de Saint-Georges, et en fut rejeté peu après. Ces deux tentatives, exécutées par des ■ forces très importantes, ont coûté très cher à l'adversaire, sans lui assurer le t plus faible résultat. En Italie nos alliés ont pénétré dans | une position ennemie dans la vallée de la Daone, et après un vif combat , qui an- ] nihila presque toute sa garnison, en ont ramené les quelques survivants. Dans } d'autres secteurs également les troupes italiennes, se sont distinguées en des coups de main fructueux et elles ont repoussé une attaque surprise austro-hon- i groise sur le mont Asolone. ' Le sort de Kasan, dans la région de la Volga, qui faisait hier l'objet d'infor- j mations contradictoires, est connu au- ' jourd'hui. Cette \ ille importante est dans les .mains des gardes blancs du général Alexeièff, combattant les Bolshévistes aux côtés des .contingents tchéco-slova-ques. Les gardes rouges se retirent de Birsk, près de Rerm et de Bugulma, au nord-est de Samara, devant les Tchèques.Dans la province de Saratoff les gardés blancs ont attaqué les troupes des Soviet;, : par derrière et marchent sur Atkârsk. Suivant le dernier communiqué japo- ; nais parvenu à Londres, les forces ennemies qui ont été répemment battues sur les fronts de l'Oussouri et du Transbaï-kal se sont retirées à Blagoveshchensk, , où elles préparent de nouvelles positions , défensives. Dans leur victorieuse offensive sur , Khabarovsk les troupes nippo-russes ont ; capturé des trophées importants, com- , prenant notamment 17 locomotives, 195 wagons, 17 canonnières de rivière, 120 canons de toits calibres, et une quantité considérable d'autre iftatériel, LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Les derniers succès Dans la nuit du 10 au 11 septembre les troupes d'attaque -se lancèrent à l'as-saut des positions ennemies dans la ré gion de Paepegeed. Après une courte préparation d'artillerie, les soldats de: bataillons Moulin et de Winter abordé rent les retranchements allemands. L'en nemi se défendit avec rage. Les fusée: d'alarme vertes et rouges se succédèrent sans répit. Pendant deux heures il y eut une lutte corps-à-ccrps. Le combat s< termina entièrement à l'avantage des Belges. Au soleil levant, tous les objectif; furent atteints, soit une avance de 7 î 800 mètres en profondeur sur un front de 2 kilomètres. Plus de'70 prisonniers furent capturés. Nous nous emparâmes de nombreuses mitrailleuses et un butir considérable. A présent, les Belges tien-nent solidement le bois et la ferme Paepe geed', où ils réduisirent un abri bétonne de 27 mètres de front contenant siï grandes chambres et deux couloirs. Le; Belges ont enlevé également les tranchées autour de la ferme Cattiriat, les ouvrages d'Alesia, de Mantoue, etc. etc L'emplacement de la Grosse Bertha Le correspondant du ''Temps" aux ar mées signale que la plate-forme de h dernière grosse pièce allemande qui es saya de terroriser Paris, a été découvertf dans le bois de Corbie, aux environs d< Beaumont et de Cugny. La position, située sur la "lisière occi dentale du bois, est divisée en deux par ltejre on se hsuvait le canon el l'autre où se trouvait un camouflage tendant à faire croire que la pièce réelle 3 était défilée. Le vrai canon était à décou vert. Evidemment ce dernier a disparu Les aviateurs français ne semblent pas être parvenus à l'atteindre, mais on relève plusieurs coups directs à l'emplace ment du canon figuré. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : ' • Le 12 septembre : vent violent, nuage: bas et pluie violente. Un appareil britan nique est manquant. Du Détachement indépendant : Les chemins -de fer à Metz-Sablons ei Courcelles ont été violemment bombardé: avec de bons résultats dans la nuit di 12 au 13- Le 13, les opérations ont été conti nuées contre Metz-Sablons et d'autre; croisements ainsi que contre des trans ports ennemis, sur le front d-e combat Un apparei-l ennemi a été détruit. Deuj de nos appareils sont manquants. LES EVENEMENTS EN RUSSIE ■ ■ -<o La reconnaissance des Tchécoslovaque: Le gouvernement japonais à son tou: reconnaîtra les Tchéco-Slovaques commi nation co-belligérante. M. Lloyd George a adressé un télé gramme au professeur Masaryk, prési dent du conseil national tchéco-slovaque le congratulant chaleureusement de h récente victoire des Tchéco-Slovaques et Sibérie et de la jonction de l'armé; tchéco-slovaque en Sibérie centrale ave: les forces dans l'Est. LES CONDITIONS DE PAIX ALLEMANDES Le vice-chancelier impérial, Herr voi Payer, la fleur du libéralisme de l'Aile magne du Sud (comme l'appelle L "Times"), dans un discours prononcé i Stuttgart, vient de déclarer — enfin 1— les conditions de paix de l'Allemagne. Herr von Payer n'est que vice-chance lier, mais il est certain que, sans êtri d'accord avec son maître, il n'aurait pi communiquer sni monde son petit pro gramme. Il commence naturellement sot discours par des- cosidérations encoura geante-s pour le peuple allemand, disati que l'entrée en scène de quelques cen taines de mille Américains 11e peut com penser la misé hors combat par l'Aile magne de millions de Russes, Serbes e Roumains. 11 ajoute que plus il y aun d'Américains allant au front-, plus il y aura pénurie de navires et, constatant que le manque de charbon est une cause d'anxiété réelle pour l'Entente, il se ré-, jouit de voir la situation alimentaire s'améliorer en faveur des Centraux par l'ouverture de la Russie et de la Roumanie.Sacrifiant ensuite à la nécessité pour l'Allemagne de paraître se démocratiser, le vice-chancelier déclare que si le projet- de suffrage universel pour la Prusse n'était pas voté à la Chambre Haute, le gouvernement aurait recours à la dissolution.Suivent ensuite quelques variations sur le thème démocratique de la nécessité de finir cette guerre par une paix que les gouvernements ne pourraient conclure qu'en parfaite harmonie avec leurs peuples. "Le but de cette guerre, " -dit von Payer, "n'est pas l'acquisition de peuples, de territoires, de trésors et de gloire. Le but, actuellement au moins, est une paix durable." Voilà la théorie; voyons comment ces suaves et nobles pensées sont traduites en pratique. Avant de passer à la pratique, von Payer, désire nous rappeler (de crainte que nous ne l'ayons oublié) que pendant toute la guerre le gouvernement de l'Allemagne est resté fidèle à la parole du Kaiser: "Le désir de conquêtes 11e nous anime pas." Puis il nous dit pourquoi la Russie doit être démembrée : "L'ancienne Russie aurait pu rester capable d'existence si elle avait eu l'intention et si elle avait réussi par l'octroi d'une constitution fédérale, à accorder des conditions d'existence tolérables aux races qu'elle tenait en esclavage. Elle s'est effondrée parce qu'elle n'a pu maintenir la cohésion intérieure. Nos victoires et celles de nos alliés ont donné aux sujets de cet empire colossal l'occasion de se libérer. Allons nous contribuer à la restauration de ce despotique empire des Tsars, qui par sa seule existence était une menace permanente pour le monde,? Il n'y faut pas songer." La Pologne, la Finlande et les Etats frontières "Nous ne pouvons rendre le royaume de Pologne à la Russie. Nous ne pouvons- davantage replacer la Finlande sous le, joug russe. Nous ne pouvons abandonner à leur sort les Etats se trouvant sur la frontière allemande, ni permettre que les populations baltiques soient soumises de nouveau contre leur gré au tsarisme russe ou exposées à tous les périls de la guerre civile et de l'anarchie."L'Ukraine — La Roumanie > "Nous ne permettrons à personne de se mêler de ces affaires, pas plus que nous ne demandons à l'Entente sa gracieuse approbation on des projets de modification des traités que nous avons conclus avec l'Ukraine, la Russie, et la Roumanie. A l'est nous avons la paix, et pour iious cela reste la paix, que cela plaise ou non à nos voisins de l'ouest." Pas d'annexions, pas d'indemnités S'étant ainsi approprié les dépouilles des différents Etats cités (rappelons en passant les 7 milliards et demi d'indemnité à payer par la Russie), ce bon von Payer redevient partisan de la 'formule "pas d'annexions, pas-d'indemnités." Les colonies allemandes — La Belgique , Voici comment il s'exprime à ce sujet: "Pour le reste, les possessions territoriales qui existaient avant la guerre doivent être rétablies partout. La condition préliminaire pour nous et nos alliés, •c'est de récupérer tout le territoire que nous possédions le 1er août 1914. C'est pourquoi l'Allemagne doit, avant tout, sie Voir restituer ses colonies, mais l'idée de certains échanges ne doit pas être écartée. Nous, Allemands, aussitôt que la paix sera conclue, nous pourrons évacuer (et non pas "nous évacuerons," N.d.l.R.) les régions occupées. "Nous pourrons, quand les choses en seront là, restituer la Belgique. Quand nous et nos alliés nous serons à nouveau en possession de ce qui nous appartenait, et si nous sommes sûrs, au préalable, qu'aucun Etat n'y jouira d'une situation plus favoraible que nous; alors, je pense pouvoir le dire, la Belgique pourra être restituée sans obstacles et sans réserves. "L'accord qui sera requis entre Ja Belgique et nous sera d'autant plus facile que nos intérêts économiques sont fréquemment parallèles et que nous constituons pour la Belgique un hinterland dont elle dépend directement. "Nous n'avons pas de raison Pour dou ter que la question flamande sera solutionnée d'accord avec les précepte» de j.istice et d'une sage politique. C e:o de 1 hypocrisie que de représenter la Belgique comme l'innocente victime de notre politique et de l'habiller du vêtement-blanc de l'innocence. Le gouvernement; belge (et voilà ce qui importe, et non le peuple belge) a pris une part active dans la politique .britannique de l'encerclement de l'Allemagne." "Il n'est- donc nullement question de réparations à accorder à la Belgique, pas plus qu'à quiconque. "Quant aux indemnités: "Si 011 nous avait permis de poursuivre en paix notre œuvre, il n'y aurait eif ni guerre, ni dommages. Il 11e peut donc être question pour nous de payer, mais simplement de savoir si nous devons recevoir des compensations pour les torts qui 'nous ont été causés. Nous sommes profondémént convaincus que, comme partie innocente et attaquée, nous avons le droit d'être indemnisés." (Sic.) Mais cet excellent Herr von Payer veut bien nous faire- connaître ensuite que, dans sa. rpansuétude et "malgré sa situation militaire favorable" ainsi que pour contribuer à l'établissement d'une paix durable, l'Allemagne voudra bien renoncer à nous demander de£ indemnités." (Merci, mon Dieu !) Vienneut alors quelques phrases sur la possibilité d'un désarmement général, subordonné à la condition qu'il soit accompagné du désarmement sur mer, de la liberté des mers, de la "porte ouverte" dans toutes les possessions d'outre-mer et de la protection de la propriété privée en mer. L'excellent vice-cliancelier, qui ne résiste pas à la tentation de faire de l'ironie, se déclare prêt à coopérer aux négociations pour la protection des petits pays et des minorités dans certains Etats, ce qui aurait notamment pour résultat, dit-il, de délivrer certains pays-de la domination de l'Angleterre. Il n'est pas hostile non plus à une Ligue des Nations. Herr von Payer se rit de l'idée que l'Allemagne devrait reconnaître ses fautes avant d'être admise à négocier. Vient. })our terminer, le refrain habituel sur la responsabilité de l'Entente pour la continuation de la guerre, l'affirmation de l'invincibilité de l'Allemagne et un appel peu déguisé aux pacifistes de l'Entente pour l'acceptation de la paix allemande. LA SANTE DE M. LLOYD GEORGE Ou mande de Manchester que le premier ministre de Grande-Bretagne, qui devait visiter une série de villes, a été brusquement arrêté dans' sa tournée par une forte attaque d'iufluenza augmentée de maux l de gorge. La température de M. Lloyd George était très élevée la nuit dernière, et il est douteux qu'il puisse quitter Manchester lundi, ainsi qu'il l'avait prévu. ' ÂUTOURde la GUERRE ; FRANCE — M. Gaston Duménil, député appar-! tenant au groupe de la Fédération répu-, blicaine, combattant en qualité-de capitaine des -chasseurs dans, le voisinage de Vauxaillon, a été mortellement atteint ' d'un éclat d'obus et a succombé à ses blessures en disant "C'est pour la - France." Lin autre député fraac'ai-, M. - 'Abel Ferry, qui fut blés eé en même temps 1 que M. Duménil, semble êire hors dan-. ger. M. Abel Ferry se trouvait au front > en visiteur au moment où il a été frappé. DERNIERE HEURE LA VICTOIRE AMERICAINE 20,000 prisonniers â St=Mihie! L' "Écho de Paris" déclare que le chiffre de 13,300 prisonniers donné par le communiqué américain doit être augmenté de 7,000, dont 5,300 sont austro-hongrois.M. Clemenceau a déclaré à un correspondant du fnêmè journal que le 'marc-chai Foch lui avait appris qu'il y avait encore 2,100 habitants dans St-Mihiel au moment où cette ville a été évacuée par l'ennemi. Le jour précédent l'évacuation, 76 jeunes gens avaient.été emmenés par les Allemands^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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