L'indépendance belge

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s.n. 1914, 16 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jd4pk07z6r/
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I iO 0©XÊ.xiaaxo& c 35* A.NNÊE Jeudi 16 juillet 1914 administration et rëdactioî 1 î'v i*ue de» ëablcs, Siruxelle» BUREAUX PARISIENS ; 11. placs de la Bourse abonnements : ÉDITION' QUOTIDIENNE BELGIQUE. Utiaa 20fr. 6 nais. iO tr. 3 oigis. 5 f lUÏEUSCIMGISr.-D.I » 28 tr. » Sir. » '8t tTMMER » 40 ir. » 22 ff. » Bî ÉDITION HEBDOMADAIRE 'Inisrnationïls et d'Cuirc-mert 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au franc gix 1 o frauc L'INDÉPENDANCE îor Jeudi 18 juillet 1914 Les annonces sont reçues. à BRUXELLES : aux bureaux du joiTjai. A PARIS : 11, place de la Bour:e, k LONDRES : chez MM. John-F. Joues <* G°, nfi $ Snoir Bill, E. C.; à ÏAgewe Eavas^ 113 Cheapside E. G.; et chez Nevi'oud <& Fils, Ltd H°» 14-18, Queen Victoria Street, et T, B. Browne Ltd. il0 103, Queen Victoria Street, AMSTERDAM : chez IS'ijgh & Van Diimar, Rokin, S .& ROTTERDAM : même rirme, Wvnhaven, 413# ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ï£| SUISSE, aux Agences de la Msvoon Rudolf Mosy fs ITALIE : chez MM. flaaseustein & Vogler, à Mila£ Turin et Rome. ÏEOÏS ÉDITïOïSS SAS. -ûia. — SIX PAGES BELGE COXSERVATIOY PAU LE PEOCSi - Édition do matin ^Aujourd'hui : Revue politique. LA QUESTION ALBANAISE. — La situ tion à Yalona. En Angleterre. — Le « home rule » voté p. la Chambre des lords. Au Mexique. — La situation. En Allemagne. — Divulgation de seere militaires. Lettre de Grèce. Notes du jour, par J.-B. En France. — Au Sénat. — La défense n tionalc. — Déclarations du ministre i la guerre. — Le budget à la Chambre. ■ Les contributions. — Le désaccord ent la Chambre" et le Sénat. En Belgique. — Flamingants de droite et < gauche. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. informations financières et industrielle! — Nouvelles diverses de nos correspo danls. ïirage de l'emprunt de Bruxelles (1905). ■ La série 39145 n" 21 gagne 250,000 tr. Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui ont paru d'abord dai notre première édition, publiée à 4 he res de l'après-midi; les dépêches suivi de la lettre B sont celles qui ont pai d'abord dans notre deuxième éditio. publiée à 6 heures du soir; les dépêchi suivies de la lettre C sont celles qui o paru d'abord dans notre troisième éc Jion, publiée le matin. BRUXELLES, 15 juillet Revue Politique La tension austro-serbe est toujou grande et les manifestations qui se pi duisent de part et d'autre ne sont p laites pour calmer les esprits. En A triche-Hongrie on s'obstine à rejet wit la nation serbe ère yéfffehU la fj ponsabillt* de la tragédie de Sèïaje .et, encore qu'aucune preuve n'existe ce fait, on continue a voir dans cet tragédie le résultat d'un complot oui à Belgrade. En Serbie, par contre, i proteste contre le traitement dont s raient victimes les Serbes bosniaque Jes esprits s'excitent ii l'idée que les a .torités austro-hongroises prendront d mesures pour rép'r'îhér toute prop; gande slave dans les provinces a tiexées, et la nervosité de l'op.nion e telle qu'une véritable panique a rég pendant deux jours dans les miliei étrangers de Belgrade. Beaucoup de 1 milles autrichiennes sont parties po Semlin; la légation d'Autriche-Hongi a été gardée militairement; le bruit s'e répandu que des Macédo-Bulgares n: Mitaient un attentat contre le prin Alexandre. Tout cela révèle un éi d'esprit extrêmement dangereux et 1 relations entre les deux gouvernemen déjà si difficiles par les questions m tement posées, doivent encore se rt sentir de celte nervosité de l'opinii publique portée à envisager les pii éventualités. 11 est certain que le gouverneme austro-hongrois désire le maintien la paix et qu'en tout cas l'Empere Koi veut éviter à tout prix un cont armé au soir de son règne. Pourtai il ne faut pas perdre de vue qu'il a en Autriche-Hongrie un parti milit re très puissant et qui exerce une gro de influence dans 1 ;s milieux dt géants. Depuis la crise qui survint 1008, à la suite de l'annexion brut; de la Bosnie-Herzégovine, ce parti i: litaire a constamment exploité toutes 1 circonstances extérieures contre la Si bie. La fin tragique de. l'arcliiduc-hé lier, avec les accusations qui s'en s vent contre le panserbisme, a natur lement exaspéré le parti militaire, l'on peut cra'ndre que le gouverneme cb Vienne ne sache plus résister, .à moment donné, à la poussée de l'o nion fortement travaillée par différa éléments. Là est le danger, et ce de ger est d'autant plus angoissant q derrière l'opposition austro-serbe voit.apparaître constamment, coini nous le disions, l'autre jour, l'oppositi irréductible e'itre l'élément germain l'élément slave, entre la puissance ai tre-allemande et la puissance russe. . Tout dépendra de l'accueil qui se fait par la Serbie aux demandes l'Autriche-Hongrie relatives à la rech elle des complicités que les assassi de l'archiduc-héritier ont pu Irouvei Belgrade. Ce n'est que lorsque l'enqi te faite à Serajevo sera complèteme terminée que l'on sera fixé sur le 1 ritable caractère de cette démarcl Les Autrichiens prétendent que c tains indices mènent directement Belgrade, mais l'enquête ne semble [. avoir apporté jus'qu":i de laits bi précis à cet égard. 11 est évident q la Serbie se prêtera à la recherche c responsabilités qui pourraient exis1 chez elle, ma's il va de soi qu'e n'admettra pas que la police aust: hongroise opère chez elle, ce q : con: luerait une atteinte à sa souveraineté ce qui devrait être interprété corn; un manque de confiance dans la s cérité et l'impartialité que les autori serbes mettraient il faire eljes-mên ces recherches. Dans celte délicate faire, l'amour-propre serbe mérite d'ê sauvegardé autant que l'amour-prop; autrienien. Le 224° anniversaire de la bataille c la Boygne a été célébré dans l'Ulster ave -1 u'i grand enUiousiasme, niais les inc dents violents que l'on redoutait ne : ir sont pas produits. Cet anniversaire do; ne toujours lieu à des nianiiestaiioi enthousiastes de la part des « orang' ts tes » auxquelles les nationalistes repl quent par des contre-manitestation C est ta vieille haine entre protestan et catholiques qui se réveille périod quement. Co fut par cette bataille de a- Boygne, où Guillaume 111 triompha d( ie troupes fidèles £. Jacques 11, que la pr ponuérance anglo-saxonne et prote tante s'affirma définitivement en lrlai de; or, il va de so» que l'évocation c . ce grand souvenir à l'heure même c se pose la question de l'application o « home rule », qui aura pour effet e rétablir la prépondérance catholique e Irlande, doit exalter les protestants c ;. l'Ulster. Plus de 30,000 protestants c a- l'Ulster se sont réunis aux environs c Belfast sous la présidence du colon _ Robert Wallace, membre du Parle ment et grand-maître des loges oral gistes. Sir Edward Carson, le chef c » mouvement insurrectionnel de l'Ulste a naturellement commenté, la situatic A actuelle. 11 a dit aux gens de l'Ulste is qu'ils devaient être prêts à faire ce qi leurs pères liront il y a 224 ans, quai: le roi Guillaume passa la Boygne quand, gnlce à sou action, l'union ave l'Angleterre lut maintenue. Si.' g'dwai Carson a ajouté : « Je déclare au goi vernement de Sa Majesté que d'ici pe de tei^s, ii moins qu'il ne soit décit à nous laisser tranquilles, nous reco: naîtrons notre gouvernement provisoi: et nous ne reconnaîtrons pas d'aut: a gouvernement. » La menace est clai: et l'on voit que Sir Edward Carson n'e pas décidé à transiger sur le princi] de l'exclusion tota'e et définitive e l'Ulster du régime de « home rule £ Les 30,001) protestants qui écoutaient S discours de Sir Edward Carson et q l'applaudissaient avec frénésie, o; d'ailleurs voté un ordre du jour qui i r3 permet pas se faire beaucoup d'il! o- sions. Il y est dit que, en vue de la lu te imminente contre le « home rule u~ ils demandent à leurs chefs d'aller < gj. l'avant et de faire le nécessaire, étai t. donné qu'a l'instar <le leurs ancêtr ,"0 ils ont ré'Som, avec la grâce de Die je d'aller à la rencontre .du danger plut \e que ' de l'attendre. 'ct;. H est à craindre que les milieux a )n glais, où l'on espère encore fermeme; que.'les affaires de l'Ulster finiront p ,s- s'arranger, ne se fassent illusion. Si ,j.' Chambre des Communes n'admet p eS l'exclusion définitive de l'Ulster du î L~ gime de « home rule » pour l'Irland n_ le conflit semble inévitable et la guer ,st civile risque d'être déchaînée dans cet prosùnce, où la haine entre protestan tx et catholiques est restée si v.vace et c :j_ le sentiment de l'indépendance re! Llr. gieuse domine toutes les opinions po ,le tiques. LA Question Albanaise ;t- s" . A Valona 311 es Durazzo, mardi, 14 juillet. Midi. — D'après dits nouvelles peu-venu nt ici, des combats avec les rebelles ont de de ' eu lieu dans les environs de Yalona. De ur vapeurs italiens sont en route pour Yalo lit pour mettre la colonie italienne en sûre lt, On diit qu'une fartie de la flottille qui moui y devant Durazzo partira demain pour \ li- lona. n- Valona, mardi, 1 juillet, ri- Un fils de Feri pacha annonce que Va en na, n'étant pas détendue, tombera a île mains des insurgés, l'ne réunion populai li- a décidé de de.nander du secours aux pu es sances. ir- Rome, mardi, 14 juillet, ri- La « Tribuna « pi.blie un télégramme li- maire de Valona affirmant que les troup el- régulières grecques continuent à passer ei frontière et int forcé 100,000 Albanais nt abandonner leurs foyers, ■in Valona, mardi, 14 juillet. Les autorités invitent la population à < lLS fendre la ville contre les insurgés qui n" sont à quatre heures de marche. uc on Les Epirotei: avancent ïïe Janiria, mardi, 14 juillet. on La ville de Xepeien a été prise pai- les l el1- Uiillons Epirotes, qui ont voulu prévei IS" l'attaque de cette ville par les insurgés bariais. :ra A DURAZZO de a)._ Durazzo, mardi, 14 juillet. Soir. — Par radio télégramme. — La ■t tuation ne s'est pas modifiée. La populati de la ville est teprimée à cause de la pr • de Berat et. de Fucn et de l'entrée immiriei des insurgés dans la place de Valona. Cel ie. ci est défendue par le. capitaine Gailla »r. arrivé depuis hier avec un millier ek vole taires, mais «M.te tombera finalerneiu a3 pouvoir des rebelles. >in Un grand nombre de. familles se sont i ue fuies de Valona. L'incertitude règne en j [g3 nérat au sujet du sort de Durazzo. Les me cr vements dans les positions ennemies le Rosbul, qui s'accentuent de jour en jour •o- quelques travaux exécutés sur les positic ;li_ d'où les troupes du gouvernement ont et retirées et oie les canons sont visibles, d< ne nent généralement lie;', à des bruits al in- misfces d'après desquels les insurgés aurai* tés rintention d'attaquer la ville. Ces bru ies causent surtout de la surexcitation pend; 6f- la soirée. Ire On dit qu'an mahométan a apporté 'C Ciiiak un renseignement confidentiel,, d'. près lequel les rebelles ont l'intention d'à taquer Durazzo cette liuit. Cette nouvel le est accueillie d'une façon assez sceptiqu ;c parce que l'on est convaincu que les insu I- gés n'entreprendront rien contre Dui'az; ;e avant leur jonction avec les forces opérai î- devant Valona. is On a reçu des nouvelles suivant lesquels s- tes Epirotes se seraient déjà avancés jusqu i- Dukati. ( 5' Les insurgés envoient un émissaire Is Durazzo, mercredi, 15 juillet. Un parlementaire a été envoyé de noi veau aux insurgés pour leur proposer i j® négocienr, à leur choix, ou avec la popul tion de Durazzo, ou avec la commission c contrôle, ou bien avec le Roi. Les insurge ont répondu qu'avant de prendre une déc ^ sion nouvelle ils attendraient la chute c Valona. En tout cas, ils entendent ne n l'e gocier qu'à Tirana. L' k Herzégovina » est arrivé à Durazi c ayant à bord deux cents réfugiés parmi le quels se trouve le préfet de Coritza. ( le Démarche des puissances à Constantinop Constantinople, mercredi, 15 juillet." On croit savoir ici que, sur l'ordre de leui ^ gouvernements respectifs, les ambassadeur ,, des grandes puissances- vont faire une d | marche auprès du grand-vézir, afin de prit ,* le gouvernement ottoman de s'employ [g pour faire cesser l'insurrection albanais d li •5 loMveiles de rÉtranysr f; ALLEMAGNE Divulgation de secrets miLtaires •e Berlin, mardi, 1-4 juillet. Le conseM de guerre de Berlin a rent ^ aujourd'hui son jugement dans le proc )u intenté au sergen majoù Wait-e.r Po le pour divulgation de secrets militaires. ( jugement déciare que PohI est condamn le pour infraction ù la loi sur l'espionnage <: ni o juillet 1S93 et pour corruption, à une peii lt totale de quinze ans de travaux forcés, à te privation de ses droits civils pendant d .1- ans, à la surveillance de la police et t- l'expulsion de l'armée. Les 500 mark q », avaient ét'6 trouvés sur l'accusé ont é le confisqués au profit de l'Etat. lt Le président du conseil de guerre a îe .'S rèmaïqitër que le tribunal, ayant décide i u, ne pas énumérer en séance publique 1 j t motifs du jugement, afin de ne pas port atteinte à la siîrèfé de l'Etat, le huis cl 1- avait été prononcé. ( lt ur Le lock-out dans la coutellerie la Solingen, mardi, 14 juillet, is L'assemblée générale des patrons 4e S é- lingen ayant chargé vendredi son comi -e, de s'entendre avec le Syndicat des fabi ?e cants a décidé de prononcer également te out général, l'assemblée générale des fabi ts cants a décidé de prnoncer également ù lock-out au cas où on ne saurait pas ari i- ver à- une shtente. Treize mille ouvrie li- organisés et six mille ouvriers non orgai sés seraient atteints par le lockjout. ( ANGLETERRE CHAMBRE DES COMMUNES . Séance de mardi 3 La Chambre des Communes discute lé b des finances et l'impôt sur le revenu. Un orateur déclare que depuis que lé; go vernement libér; l est au pouvoir les v leurs en bourse ont. baissé ..de 20 p. c. Ce fait ime dépréciation d'un milliard de! fran ... depuis 1905. j* .M. Lloyd George défend ses propositioi ,la d'impôt sur le revenu, qui sont finaleme: ^ adoptées par 301 voix contre 207. ( Ile CHAMBRE DES LORCS a- Le u home rule » est voté •a) La Chambre des lords aborde la discu sion en troisième lecture élu bill d'arnend ■°" ment du « home rùle ». Llï Lord Créw reproche à l'opposition d'ave ,re accru la portée des propositions du go'.ive ls" ne.m ent sans s'occuper de la situation q ■a' serait faite aux arrondissements catho ques de l'Ulster. u Lord Crew critique en détail les arnend ®.s ments apportés par les lords. , Lord Lansdowne reproche à lord Crew i ,a se renfermer dans le bill du gouverneme ■a' et de ne rien faire pour collaborer av l'opposition en vue do trouver un terra d'entente. En tout cas l'exemption périr ®'n nente de la province de l'Ulster du bill . »8' « home rule « est indispensable si- nous va Ions nous épargner une guerre civile. La Chambre adopte ensuite, à mains : vées, un amendement de lord Dunrav ia" ajournant l'application du k home rule 111 jusqu'à ce qu'une -commission spéciale i |r" fait un rapport sur les relations constit 1 ' tionnelles de l'Ulster avec les autres pe ties d'U Royaume-Uni. Lord Morley dit, que la Chambre aur< si- agi plus honnêtement en repoussant le p: on jet de bill. ise Ainsi se termine le débat. Les lords o de voté le bill en troisième lecture et ont le le- la séance. ; ■d, ,n_ Ministre attaqué par les suffragettes au Londres, mercredi, 15 juillet. Au moment oti M. Mac Kinnon Woc secrétaire pour l'Ecosse, quittait ce mat son domicile, deux suffragettes l'ont ail que et, frappé. Les deux femmes ont ( de aussitôt arrêtées. et ns La légende du déluge et l'assyriologv Sté De Londres, au « Journal » : Le docte >n- Steplien Langdon,savant assyriologue d'C n- ford, annonce qu'il a déchiffré en par snt des tablettes de l'époque présémitique 1 ils bylonienne. Il a reconnu la légende du < int luge qui a certainement été la source récit du livre de la Genèse. de La partie la plus intéressante du do< uu maiiii i- ment est relative ù la chute de l'homme. I t- faute en est attribuée non à Adam, mais le Noé. î, Certains fragments des tablettes ont é r- retrouvés et le docteur Langdon va les c :o chiffrer, mais il a déjà pu constater que ît le premier coupable lut Noé et non Adai la faute est la même et les complices aus: .s Ce fut bien au fruit de l'arbre de la vie q à goûta Noé, et il y fut invité par une femm S) Le serpent figure bien comme l'agent pi vocateur de cette ancienne histoire, to jours nouvelle pour les assyriologues. ( e ARGENTINE i- —• On mande de Buenos-Ayres : Le g e néral Allaria est nommé ministre de s guerre. ( AUTRICHE-HONGR5E j. François-Joseph chasse Ischi, mardi, 14 juillet. 0 L'Empereur s'est rendu aujourd'hui po s- 'a première fois à la chasse. ( CHINE f — Le gouvernement lance une proclam tion ordonnant la punition sévère des pe 's sonnes qui lancent des faux billets de ba ■s que qui servent à gagner les soldats ù 5- rébellion. ( ;; ETATS-UN ÏS Traité de paix avec le Chili c) Washington, mardi, 14 juillet. MM. Bryan et Mugica se sont enteneli ' sur les conditions du traité de paix par ! quel les Etats-Unis et le Chili s o urne traient à une commission les différends q pourraient' se produire pendant une anné On va signer également un accord anal gue avec le Brésil et la République Arge tine. ; Une menace de grève 11 Chicago, mardi, 14 juillet. ïs Un certain nombre de mécaniciens < l'ouest des Etats-Unis et du Canada men -e cent de se mettre en grève si leurs sale é, res n? sont pas augmentés. ( >e ITALIE Les élections communales Napies, mercredi, 15 juillet. t Dans les élections communales,la liste . blçic populaire a triomphé En Cyrénaïque jl Benghazi, mardi. 14 juillet. it: l.e colinel Latini annonce de Cyreno q ^ dans la nuit du 12 au 13 juillet une colon; J[" d'infanterie et d'artillerie s'est avancée ^ Marana vers U'adi-Elaggura et a attaqué a) campement de Neihen où étaient conce très 000 rebelles avec deux canons. Les i belles t été' repoussés à la baïonnette, i campement a été occupé et incendié. A si (j retour à -Marana, la colonne a été harcel ,v_ par quelques' groupes de rebelles qui ont e rapidement dispersés; Les pertes de l'enr mi sont très importantes. On a constaté 'e cadavres dont ceux de plusieurs chefs. L j; Italiens ont eu '5 Askaris tués et 38 blesse 1 MEXIQUE a) La démission de Hueria est imminer! Washington, mardi, 14 juillet. I.e gouvernement est informé que la <j mission de Huerta est imminente. i La famille de Huerta quitte Mexico Mexico, mercredi, 15 juillet. a_ La femme du général Huerta, ses parer et . .ses amis; 'ntimes .sont partis pour la Véfa-Cruz par train .spécial, à 10 heui ;3 du soir. La famille du général Blanquet e aussi partie. ls On croit que les généraux Blanquet ■jt Huerta partle-ont demain. Deux trains rn: a) taires avec 800 hommes de troupes ont p: cédé le train spécial, qui était suivi d' deuxième train avec 500 soldat'. s_ Le général Carranza à Montery e_ Satillo, mardi, 14 juillet. Carranza a transporté son quartier géi; ;r rat à Montery. | '? Les progrès des constituiionnaliste '!' Mazàtlan, mardi, 14 juillet. I^es insurgés gagnent sans cesse du t< rain sur le littoral du Pacifique. Par su: ce ne sont qu'évacuations de villes, sige , tures d'armistices, échanges de prisonmei j A Santei Rosalia, dans la basse-Californ les fédéraux se sont entendus av,ec les co :L stituitionnaristes pour faire cause eomm ne avec le général Carranza. Un «rmisti a~ qui durera jusqu'au 20 juillet a été signé Guaymas. Entretemps, quatre grands navires me; cains embarquent rapidement les fédérau Ceux-ci auront tous quitté Guaymas d' "n très pc-u de jours. " Le général Gomez à la tête des troup ' zappatistes gouverne, « Acapulco, u" nom des constitutionnalistes. On s'attend à ce que Mazatlan et Salir Cruz tombent sous peu aux mains des ce stitutionnalistes. o- ' ' nt PAYS-BAS Les funérailles du colonel Thcmpso a) Amsterdam, mercredi, 15 juillet Les funérailles du colonel Thoihson < eu lieu mercredi matin. A 9 h. 1/2, la bière a été elébarquée « Noord-Bràband » et placée dans une cl in pelle ardente érigée au quai du Commer a. Les musiques militaires1 ont exécuté i <<, marches funèbres de Beethoven et cj Chopin. Le cortège s'est formé ensuite, comp e liant tous les officiers en garnison à A ur sterdam, un grand nombre d'autorités ix- viles et militaires, parmi lesquelles le lie présentant de la Reine et de forls délacl ia- ments de troupes. lé- Le corbillard était entouré de quatoi iu sous-officiers, chargés de porter la biè Quatre colonels tenaient les cordons u poêl«. .a Parmi les nombreuses couro.nnes celles il de la Reine et du prince Henri, qui étaient énormes, ont été très remarquées, té Des discours ont été prononcés, notam-é- ment par le ministre de la guerre, au nom si du gouvernement néerlemdais, qui a rendu n, un hommage ému aux exploits du défunt ii. et qui a déploré la perte du héros; par le îe oommandant de l'armée de campagne, par e. le consul général de Grèce à Amsterdam o- au nom du gouvernement grec, etc., etc. u- La veuve et la fille du colonel Thomson a) assistaient à la cérémonie et ont été très entourées. Le frère du défunt, profondément ému, a remercié pour les honneurs à. reindus. Sur h parcours du débarcadère à la gare aj une foule énorme se pressait. Le train est parti à midi 17 pour Groeningue. ea) PORTUGAL Nouvelles bagarres a) Lisbonne, mardi, 14 juillet. La situation est normale à Lisbonne et dans le reste du Portugal. A !a suite d'un meeting tenu à Lisbonne et de la visite de M. Almeida, chef d:es évolutionnistes, à ses partisans de Porto, quelques bagarres se ^ sont produites qui ont été rapidement . apaisées. '* (a) RUSSIE Rasputin n'est pas mort Berlin, mercredi, 15 juillet. Js La « Gazette berlinoise de midi >i publie R_ une dépèche de Saint-Pétersbourg ..disant j. que le bruit qui a couru de la mort d'e Ras-ui putin n'est pas confirmé. (c) e. ~ 0_ — Mardi a eu lieu, ii Cronstadt, en n_ présence de l'Empereur, de l'Impératrice et des grandes duchesses, l'inauguration spéciale d'un dock spécial pour dreadnoughts. La famille royale est partie ensuite pour la , croisière ordinaire en Finlande. (a) t SERBÊE a) Les obsèques de M. de Hartwig Belgrade, mardi, 14 juillet. Le prince héritier n'était pas présent aux obsèques de M. de Hartwig. Le Conseil municipal a décidé de donner le nom de M. de lu Hartwig à une des rues de la ville. (a) Mise -u point oîîxieile Belgrade, mardi, 14 juillet. En présence des nouvelles répandues, par Je les journaux autrichiens sur les événements îe de dimanche dernier, il convient de coule stater qu'il est inexact que des 'onctioniiiai-ie res de la légation austro-hongroise aient n- passé la nuit de dimanche à lundi à Semlin. e- La police serbe a seulement renforcé les -e postes dans les rues conduisant à la lé->n gation et les gardes de police du commisse sarLat du district de Vrakar, où se trouve lé la légation, étaient consignés. L'information e- disant que 1,000 gendarmes étaient concen-93 très et que la troupe faisait un service de es garde près de la légation est complètement •s. inexacte. Est également controuvée l'infor-a) mation suivant laquelle des manifestations anti-autrichiennes et anti-bulgares auraient eu lieu au parc de Kalimogdan. Aucun in-'3 cident ne s'est nroduit qui pourrait ^tre considéré comme une manifestation. Le calme é- règne parmi 'a population serbe. Toute in-a) formation alarmante doit donc être accueillie avec beaucoup de réserve. (a) Lettre de Grèce ist (De notre correspondant) et {. Dernière note turque .tn Texte et commentaires ATHENES, 11 juillet. Voici, tel qu'il nous a été communiqué par le bureau de lu presse d'Athè-é- nés, le texte, officiel, peu connu dans a) son intégralité, de la dernière note turque remisse à M. Panas, ministre de ' Grèce à. Constantinople, par le grand-vézir, il y a déjà quelques jours, et dont ir" la publication avait été ajournée par suite de l'indisposition de Al. G. Slreit, ■a" ministre.des affaires étrangères : 's' « J'ai reçu la noie que Votre Excel-e' lence a bien voulu m'adresser en date n" du 14/27 juin, et il m'est bien agréable u" de vous faire connaître que le gouver-ce nement de S. M. 1. le Sultan a éprouvé à une réelle satisfaction à prendre connaissance de la communication par la-à- quelle le gouvernement de S. M. Hellé-x. nique lui conPrme son accord relativé-■ci ment au mode de l'échange simultané des populations de langage grec de es Thrace et du vilayet de Smyrne et des iu populations musulmanes de la Macédoine et de l'Epire hellénique, qui dési-a- reraient spontanément éniigrer, ainsi n- que de l'évacuation et de l'échange des e) propriétés réciproquement abandonnées par les populations ayant déjà émigré. n » Je ne m'attarderai pas à examiner ici derechef les raisons véritables du vaste mouvement d'émigration qui a ,nt déterminé une situation économiquement pénible pour la Turquie, au mo'ns du autant qu'elle peut l'être pour la Grè-la" ce. Que ce mouvement ait été provoqué par une psychologie connue ou pour fS des causes tout autres, à l'heure pré-(>e sente, l'empressement réciproque que les deux gouvernements ont apporté à "e- nommer ies membres de la commis-m- sion mixte appelée à la régulariser est ci- une sûre garantie de l'esprit de loyauté re- et de sincérité absolue dans lequel l'én-ie- tente heureuse intervenue à cet égard sera exécutée de part et d'autre, et je me •ze flatte de croire qu'une conception acre. ceptée et régularisée dans de tels sen-du timents ne laissera pas de contribuer . à assurer et à maintenir dans l'avenir enlre les deux parlies une facilité e£ une cordialité de rapports désirables à tant de ponts de vue. » 22/5 juillet 1914. * *** La note ai-déssus, quoique conçue dans une forme académique, sembla avoir produit une bonne impression dans les milieux gouvernementaux, qui veulent y voir l'acceptation sans conditions du point de vue grec tel qu'il a été exposé dans les deux notes des 12 et 27 juin (n. s.). Qu'on nous permette de ne pas être entièrement du même. avis. Au premier abord, il semble, en effet, que la Turquie confirme en tous points la manière de voir du gouvernement hellénique; mais, examinée de plus près, la réponse de la Porte n'est pas aussi concluante qu'on semble le croire en haut lieu. Alors que la note grecque du 12 juin parle des réfugiés grecs et celle du 2Ï des Grecs de la Turquie, la réponse turque, elle, envisage l'échange, des p cm pulations 'de langage grec. Indépendamment de la qualité de congénères,; refusée aux Grecs de Thrace et d'Asie-Mineure, la nouvelle interprétation de la Porte crée un précédent d'autant plus dangereux que le gouvernement impérial oppose à ces populations gré-cophones toutes les populations musulmanes de la Macédoine et de l'Epire. Ce qui, par extension, semblerait indiquer que la Turquie se réserverait le droit de s'intéresser à tous les musulmans de Grèce, sans distinction de race ou de langue, tels certains musulmans d'Ëpire qui ne connaissent que l'albanais et les Turco-Grétois qui ne savent que le grec, alors qu'un droit, analogue serait refusé à la Grèce en ce qui concerne certains Grecs orthodoxes d'Anatolie qui ne parlent que le turc. Tout le reste de la note n'est que mots creux et phrases contournées comme des arabesqu s. Un seul point, ou p'utôt un seul mot mérite d'être relevé comme accordant satisfaction relative à la note grecque : c'est, le « spontanément », emprunté à la note grecque du 14/27 juin. Alorî que par sa communication du 7/20 juin . elle englobait dans sa proposition d'échange toutes les populations ayant dé* jii de part et d'autre, émigré, aujourd'hui la Porte admet le caractère facultatif de cet échange subordonné en bonne logique et en tcute équité au désir spdntané que ces populations manifesteraient à émigrer. Mais tandis que pour des raisons inhérentes aux conditions respectives d'existence des populations en question la Grèce proposait de limiter l'échange aux seules populations rurales, aucune distinction n'est établie par la Turquie entre les populations « rurales » et les populations « urbaines ». S. P. FRANCE fMotes du Jour (De notre correspondant.) Les grossièretés parlementaires se répandent. L'exemple veaiu du .haut de la montagne est imité jusque sur les bancs de la cour d'assises, où d'habitude ne fleurissent pas les fleurs eie rhétorique. On se souvient que le jour ou M. Ribot essaya d'exposer son programme devant la Chambre, un représentant du peuple de Paris, un socialiste unifié, hier encore garçon de bureau à l'Hôtel de Ville, se mit à crieç au sénateur du Pas de Calais, à qui soii caractère et son talent auraient elù mériter quelque respect : —j Ferme ta g... t M^Descheinel fit semblant de n'avoif pas entendu et M. Jaurès, qui commande pour le moment la phalange des 102 révolutionnaires, se crut obligé, à la fin de la séance, d'assurer, à voix très basse, M. Ribot de son estime personnelle.Ce parlementaire qui l'est si peu fait écple. Ceci s'est passé à la cour d'assisea d'Indre et Loire. On jugeait, à Tours, un mauvais drôle, uu ancien clerc d'huissier qui avait, étranglé et pendu dans un bois un jeune employé de banque pour lui voler une somme de six mille francs. A un moment donné, comme le président lui posait des questions qui lui déplaisaient, le bandit se mit à crier-,, impatienté : — Eh! fermez votre g...! Ce n'est qu'une coïncidence ,d'imper« tinence à coup sûr et on ne saurait en tirer aucune eiéduction, mais plus tard un annaliste pourra dire avec raison qu'en cette année 1914 la discourtoisie parlementaire s'était tellement abaissée qu'un député révolutionnaire traitait un vieux sénateur appartenant à l'élite intellectuelle comme les coquins en cour d'assises ne craignaient pas de traiter les magistrats qui leur reprochaient leurs forfaits. Le malheur est que si le langage est le même, si la grossièreté s'étale ici et là, ceux qui le tiennent sont des individus bien différents. L'un appartient au rebut de la société et il se sert du votable des bouges d'où il sort, l'autre est le représentant du peuple 'de Paris, le produit de ce que nous avons trouvé de meilleur pour représenter la dignité nationale ; le suffrage universel. C'est un peu humiliant- pour ce dernier. D'ailleurs les députés qui en sont ar-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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