L'indépendance belge

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s.n. 1916, 29 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/br8mc8sg04/
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87èm« année* No 152 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ITOO^HOUSE^TUDOB1,ST^MNDON.' B.C. U' ïALAA#ouka JEUDI 29 JUIN 1916. (3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) téléphoné: citv 3930. teleph.i «;«» •» En vente à Londres à 3 II. le mercredi 28 Juin. ? 5^TSMrS?VséSsîs'j a»s,,VAI^ "» M P*°«RÈ'- LA SITUATION. Mercredi, midi. L'offensive italienne fait de rapide .progrès sur le front du Trentin et 1< troupes du général Gadorna ont réocci pé, comme nous l'avions fait prévoi hier, Arsiero. Elles ont repris également le villas de Posina et avancent sur la rive oppt Bée de la petite rivière du même norii, r< foulant rapidement l'ennemi. En ces dernières vingt-quatre heure: ,nos Alliés ont réoccupé une douzaine C villages ou de positions qui étaient ton bés aux mains de l'ennemi lors de so avance d'il y a un mois. Sur le plateau des Sept Communes, l'ouest d'Asiago, la cavalerie italienn a pu intervenir utilement et a précipit la retraite autrichienne. Le généri Cadorna, dans son communiqué de cefct nuit, signale la conduite sauvage df troupes ennemies qui, par pure vengeai ce, et sans aucun intérêt militaire, or incendié la ville d'Arsiero et ont rédu en ruines Asiago et différents village dont elles avaient pris possession dans h environs. D'autre part, ces digues émi les des Huns dépouillent les cadavres d leurs ennemis dont cent ont été retrot vés, nus, dans une mare ! Et voilà où en sont arrivés les repri sentants de la Kultur après 23 mois d guerre. En 1870, les Allemands n'en portaient que les pendules, les Autr chiens, race catholique pourtant, vor jusqu'à dépouiller les cadavres. Comm ils ont agi de même en Serbie, il far croire que c'est devenu un système. Il y aura lieu de se souvenir de c< forfaits le jour du règlement des comptf et de rechercher à qui en incombe la re: ponsabilité ! Sur le front de Verdun les França iojrtre-attaquent vigoureusement et i communiqué de minuit annonce l'élai gissement des gains faits par nos glt rieux Alliés dans le sectetir de Thiat mont. Le village de Fleury, qui flanqu la fedoute de Souville et défend les aj proches de Froide-Terre est toujours 1 théâtre de combats acharnés. Ce villagf tout en longueur, se prête admirabl< meut à la résistance, et les français 1 défendent maison par maison, à couj de grenades et à la baïonnette. Deux a' taques allemandes livrées lundi aprè< midi, et dans la soirée, ont été repoui fées et la situation dans ce secteur n' subi aucun changement. Le correspondant du "Times" fa remarquer que ce sont surtout des un tés bavaroises qui sont menées à la boi rherie devant Verdun et cela repon bien à la tactique prussieiyie suivie e toutes choses à l'égard des "nationaliti inférieures " de l'empire. L ogre pru sien s'arrange toujours pour s'adjuger ! part du lion — quand il s'agit c prendre—et l'octroie généreusement S6s compagnons de lutte dès qu il s ag de donner. La Prusse s est toujou: agrandie au détriment de ses alliés < l'Autriche-Hongrie sait mieux que pe; •onne à quoi s'en tenir là-dessus. Dans le saillant d'Ypres, les All< «ands, qui voudraient bien connaîtr es intentions du haut commandemej: iritannique, ont attaqué les positions d jos Alliés au sud-est- d'Ypres, à prox ï mité du canal de Meuin, mais ils ont ét repousses. Sur le restant du front br. tannique, ou ««--signale que des expie (fions de mines et des raids de patrouilh qui semblent surtout destinés à teni en haleine, nuit et jour, un ennemi qu "«► » l'incertitude des projets de l'adversaire s doit énerver et inquiéter. lg Des nouvelles de Belgique, dont on trouvera la détail plus loin, signalent' d'importants mouvements de troupes r dans le Hainaut, notamment dans le Tournaisis. C'est un va et vient conti-e nuel de colonnes d'artillerie et d'infan-)- terie et on estime à près de 50,000 hom-i- mes les renforts envoyés vers le front anglais. Pour assurer les transports mi-5, Jitaires, les transports industriels ont été e suspendus totalement. [. Comme, d'autre part, les Russes ont n signalé l'arrivée de divisions allemandes retirées du front occidental, on peut se ~a demander si nos ennemis n'essayent pas e de nous donner le change. Il est curieux g en effet de constater qu'on ne nous si-tj gnale toujours que les arrivées de trou-e pes alors que les retraits de troupes ne ,s nous sont dévoilés que lorsque les unités dont il s'agit ont fait leur réappari-j tion sur un autre front. Cette lait cime dans nos renseignements est re-ss grettable, car il serait évidemment bien ,s plus intéressant de savoir quand et où [. des troupes allemandes ont été retirées e du front que d'apprendre que des renforts y sont parvenus. Ce ne sont certainement pa? les Allemands qui, à ; l'heure où la pénurie des efectifs commence à se manifester, verront un incon-6 • ^ vénient à ce que la nouvelle de l'arrivée ' de renforts dans tel ou tel secteur de tel £ ou tel front.) soit répandue le plus vite possible chez les Alliés, et nous les soup-çonnons fort, quant à nous, de contribuer à la propagation d'informations de ce genre qui ne peuvent que faire leur !S jeu. »q J . . .Nous ne voyons pas bien pourquoi nos ennemis enverraient des renforts sur le seuj front où il ne se passe rien d'im-lS portant, alors qu'un ou deux corps d'ar-s méo .envoyés an secours des Autrichiens, qui n'ont pas assez de jambes pour cou-rir hors de la Bukovine, pourraient ar-" rêter une déroute qui menace de com-6 promettre leur propre front. C'est un peu pour pallier l'effet e désastreux que produit la débandade austro-hongroise et pour détourner vers '' 1© nôrd l'ouragan qui ravage le sud, que e Hindenburg poursuit ses attaques dans 18 la région de Dvinsk, au sujet desquelles le communiqué de Pétrograd donne d'am-pies détails. On apprendra avec plaisir î_ que le total des prisonniers faits par les a armées du général Brussiloff atteint maintenant 200,000 hommes et officiers t en chiffres ronds, et que le butin com- - prend 219 caftons, 644 mitrailleuses, 196 - mortiers, 146 caissons de munitions et 38 d réflecteurs, de quoi équiper tout un corps n d'armée! « Sur le front macédonien, la situation 5- est inchangée. Signalons simplement que a le décret relatif à la démobilisation gé-s nérale de l'armée grecque a été promul-à gué hier à Athènes. it Dans le Caucase les Turcs font preuve "s 'd'une assez grande activité dans la ré-ït gion du Chorok, au sud de Trébizonde. "- Washington attend avec impatience la réponse de Carranza à la Note américai-■- ne réclamant la mise en liberté des pri-e sonniers américains et l'explication de t la politique adoptée par le Mexique à e l'égard des Etats-Unis. C'est d'elle que i- dépend la paix ou la guerre, é Le gouvernement français a donné son i- adhésion complète aux résolutions adop-i- tées par la Conférence économique de s Paris et le Parlement britannique aura c bientôt, a dit M. Asquith, l'occasion de e discuter les résolutions. AUX ETATS = UNIS. {Correspondance particulière.) Le grand bazar des Alliés. New York, 14 jui Au moment où les délégués de 'es Etats se mettaient en route \ Chicago, où le 6 juin devait se réun Convention appelée à désigner le ca dat du parti Républicain pour l'Elec présidentielle du mois de novem s'ouvrait à New York, au Grand C tral Palace,le grand "Bazardes Âlli Organisé par les trois principaux mités d'Assistance des Alliés, son su est élu. me. Certains en avaient de disant que les pro-Allemand s seuls j vaient réussir semblable entrep: grâce à leurs puissantes organisât et à la richesse de leurs adhérents, avaient compté sa^s l'opinion publ: américaine, qui dès que le projet ' connu, se manifesta favorablement d Posante façon. Le comité exécutif avait obteni permission du Maire de New-York v«ndre sur la voie publique les tic d'entrée de la futyrç fëtç. Des millier dames et de jeunes filles s'en changèrent. En un jour plus de 600,000 tickets furent vendus '. a- Le samedi soir 3 juin, jour de l'ouver- tous ture Bazar) ies immenses halls du >our central Palace furent débordés par la 'r \a foule, et depuis lors celle-ci ne cesse d'y n.di" affluer chaque jour. tion On estime les dons offerts par les ^re' particuliers, les commerçants, les socié- jen- et qUj y sont exposées en vente, à és- plus d'un demi-million de dollars. c?" Le comité exécutif a consacré un jour :ccs spécial à chaque Pays. Ce furent succes- Uté, sjvement le P>ritish Da$, le French Day, ).ou" le Russian Day. etc. ; et à ces jours les ise, ambassadeurs de Grande-Bretagne, de ;ons £ rance, de Russie, vinrent de "s Washington pour y représenter offi- Q116 ciellement leurs pays respectifs. fut 'im- Le Belgian Day. Le samedi 10 juin fut le " Belgian i la Day." , ( f de Notre Ministre à Washington, em- ■:ets péché par une indisposition de venir à s de New-York, avait orié M. de Sadçlw, Ministre d'Etat de Belgique, d'y repré-! senter officiellement la Belgique. Des journaux allemands avaient publié la veille des articles pleins de dépit, insinuant que le Bazar des Alliés n'était qu'un médiocre succès. Les dames patronesses du Comité résolurent d'y répondre publiquement. Le 10 juin à midi un imposant cortège d'une centaine d'automobiies.décoréesde nos couleurs, et où ces dames avaient pris çlace arborant des bannières belges et de larges invitations fà assister à la fête du jour, partit du Grand Central Palace. Par la 5ème Avenue, la grande artère de New-York, il se dirigea vers Washington Square, et fit ensuite un arrêt devant le Consulat belge, à Madi-son Square. Là, une manifestation eut lieu en l'honneur de notre Ministre d'Etat M. de Sadeleer, qui devait présider la journée. On y. entonna une vibrante " Brabançonne." Bientôt la foule se joignit aux dames patronesses et le Square ne cessa de retentir de sympathiques acclamations en l'honneur de îa Belgique. Le principal journal de la cité, le "New York Times," a fait ressortir la haute signification de cette manifestation popuiaire. Dès l'après-midi, une première réunion eut lieu au Bazar, où un brillant conoert, présidé par M. de Sadeleer, fut donné en l'honneur de la Belgique, où Mlle Alice Yerlet, de l'Opéra de Paris, la distinguée artiste belge, chanta la Brabançonne aux acclamations de la foule. La grande réception officielle par le Comité exécutif eut lieu le soir. M. le ministre de Sadeleer était accompagné de sa fille Mlle Marie-Louise de Sadeleer, de MM. Paul Hagemans, consul-général de Belgique à Philadelphie; John Van Rickstal, vice consul à New York ; James Gustavus Whiteley, attaché à la Légation de Belgique; ï.ûmv»! Hagenacrs. président de la Société belge de Bienfaisance de New York ; Bernard Raap, président de l'Union feelge; Victor Horta, directeur de l'Académie des Beaux-Arts ; capitaine Edmond Dupont de l'Intendance; et d'un grand nombre de notabilités belges. Il y eut au salon de réception un long défilé d'Américains et d'Américaines, qui tenaient à venir serrer la main au Représentant de la Belgique et à lui exprimer leurs vives sympathies. Après avoir été-conduit à l'estrade dressée dans le grand hall et été à nouveau complimenté par le capitaine J. F. Lucey, au nom du Comité, M. le ministre de .Sadeleer prononça en anglais devant l'immense l'auditoire un éloquent discours, constamment interrompu par les acclamations et dont nous reproduisons les grandes lignes : Discours de M. de Sadeleer. ^"C'est aujourd'hui le "Jour Belge" à cette grande fête de 3a charité, dont le succès a dépassé lies prévisions les plus optimistes. Le résultat matériel sera grand, l'effet moral sera immense. "Avant tout, je remercie cordialement le Comité exécutif, qui a voulu consacrer ce jour à la Belgique, avec cette 'mention significative qui nous a profondément touchés : "Day of Belgium, to the Glory of the Hero-Nation. " VCette journée du Bazar des Alliés est îa vivante confirmation de ce mouvement de profonde sympathie et d'inépuisable générosité de la Nation américaine, que l'Histoire enregistrera et dont le souvenir demeurera impérissable dans le cœur de tous les Belges. "Si ia cause de !a Be!gic[ue, dès le premier jour, a touché vos cœurs comme elle a ému les fiers Sentiments de Droiture et de Justice des fi'ls de la libre Amérique, c'est que jamais un pays n'a souffert ce qu'a souffert la Belgique. Mais si mon pays a souffert, et continue à souffrir, c'est pour une cause glorieuse entre toutes, la cause de l'Honneur, de la Justice, de la Liberté, qui est le patrimoine commun de tous les peuples ! Et c'est ce qui lui a valu une immense et universelle isympathie. "Ses détresses chaque jour augmentent. Sept millions de Belges aujourd'hui sont prisonniers dans 5eur propre pays, isous un joug des plus rigoureux. Tous souffrent, un grand nombre parmi eux sont réduits à la misère. Mais tous endurent détresses physiques et souffrances morales avec un indomptable courage. "En exprimant, une fois de plus, notre iprofonde gratitude à l'Amérique pour l'aide matérielle, et plus encore, pour le réconfort moral qu'elle nous prodigue, je désire mentionner spécialement les centaines d'entre vous qui sont venus apporter leur concours personnel le plus dévoué a notre "Comité National de Secours et d'Alimentation^" de Bruxelles, pour l'organisation de la magnifique œuvre de ravif liil'emçnt de nos population -. Les puissants et incessants efforts du gouvernement belge et des Belges eux- i mêmes ont été efficacement secondés par 1 tous les pays amis de la Belgique. Le j capitaine Lucey a pris une part des plus < actives à cette organisation, à Bruxelles i d'abord, ici ensuite. Je l'en remercie bien sincèrement. ^ "En saluant nos couleurs nationales s beiges, qui flottent ici partout, je salue f avec émotion notre brave, notre vaillante < amiée, qui, plus forte que jamais, continue à ^défendre intrépidement Je sol ] «belge, demeuré libre, contre les plus sau- ( vages attaques. T "Je constate avec bonheur qu'il n'est £ qu'un cri dans l'univers entier : Aucune c paix n'est possible, si la Belgique n'est y pas restaurée dans la plénitude de ses droits, dans sa complète (liberté et dans t son entière indépendance." j- Manifestations enthousiastes. Cette péroraison souleva une tempête d'acclamations et de cris "Vive la Bel- s gique !" Ce fut une manifestation gran- , diose en l'honneur de notre pays. Mlle • Alice Vertlet, brandissant le drapeau national, chanta ensuite la ''Brabançonne, ' ' r qu'elle dut recommencer par trois fois au , milieu de l'enthousiasme général. De nouvelles manifestations de sym- j-pathie eurent lieu encore dans ila soirée, notamment au Théâtre de Verdure et c au* grand Tea Room, où Mlle Constance d Collier, l'artiste renommée de la troupe de sir Herbert B. Tree, récita une Ode * au roi Albert, et où M. le ministre de Sadeleer prononça de nouveaux discours " pour exprimer sa gratitude aux organisa- c teurs, au peuple américain et aux nations 1 alliées. Le cortège officiel qui traversa le Ba- c zar était précédé d'un grand noanljre ' de jeunes filles portant des drapeaux ( belges et chantant le refrain d'un hymne. ■ de Mme Walter Mills, composé pour la circonstance en l'honneur de notre pays ; Do your hit for Belgium, do your bit for t, s. Fig'ht her fight and make things right ( For Belgium. jj That. glorious oountry must be free, s The home of peace and liberty, f So do your bit, we're doing our bit c For Belgium. r Quand le cortège visita le Salon de.s c Artistes, où gracieusement la Commis- ® sion du Salon avait mis à la place d'hon- 1( neur, orné de rubans tricolores, le beau 1 portrait du roi Albert, par l'artiste belge c Louis Braekevelt, une manifestation i spontanée et émouvante eut Jieu, au cri c de "Vive le Roi ! Vive la Belgique !" 4 Tous les journaux de New-York ont t fait ressortir l'exceptionnel éclat de la - Journée Belge. Le nombre des visiteurs c au Bazar, au cours de cette journée, a c dépassé cinquante-quatre mille, chiffre ^ qui n'avait jamais été atteint. Le petit drapeau belge. i On sait combien il est difficile d'im- ? ipressionner par un fait ou un événement 1 une agglomération de plus de sept mil- :e lions d'habitants comme celle de New- 1 York, où un événement suit l'autre 1 avec une rapidité déconcertante. Or, cette,impression s'est produite en a notre fave«r et de permanente façon, te Lors de l'anniversaire diu roi Albert, la i vente dans les rues de petits drapeaux ? belges, au profit de l'assistance de la i c Belgique, eut un succès énorme. On con- | tinua cette vente le jour de la "Prepa- < redness Parade," le 13 mai, où un cor- c tège de 140,000 participants défila de t 10 heures du matin à 10 heures du soir ( de Wall Street, par la 5e Avenue, jusqu'à Central Park, pour réclamer une ï organisation plus sérieuse de la défense ' militaire des Etats-Unis. Le succès en- « core fut extraordinaire, et le "New "York ' Times" fit observer que des .milliers de ' participants portaient à côté des "stars and .stripes" le drapeau b;Jge, le seul t drapeau étranger qui figurât dans le < cortège. 'I Dans nos jours de deuil et de souf- il frances, tout cela est réconfortant et < semble indiquer l'aurore du jou.r prochain i rie notre libération, car le monde civilisé 11 est avec nous, et, nous pouvons le dire, l'immense majorité du plus puissant dfes pays neutres. Et ce mouvement d'opinions s'est ac- : centué successivement, malgré les ef- ' forts perfides et incessants d'innombra-ibles agents teutons, malgré les millions ' d'Allemands et de descendants d'Allemands qui vivent dans les Etats de l'Union, et leur puissance financière incontestable. Combien elle apparaît de . plus en plus vraie, cette amère réflexion d'un Teuton ; "L'Allemagne s'est aliéné l'opinion publique par sa conduite vis-à-vis de la Belgique." L'élection présidentielle. La Convention républicainè de'Chica-go, après quatre jours de délibérations, vient de désigner à la presqu'unanimité ' des 987 votants. le.Fuec Charles Evans. lughes, de la Suprême Court de ■Vashington, comme son candidat à l'a irochaine élection présidentielle du mois le novembre. Il a réuni exactement 149J votes. M. Hughes (prononcez: Hiouiss) est in juriste de valeur, jouissant à cause de on talent, de son caractère, de son expérience des affaires et de sa droiture, le l'estime de tous. Pour des motifs divers, le colonel ioosevelt et M. Elihu Root, ancien se-rétaire d'Etat, n'ayant pas obtenu la najorité, le choix de M. Hughes doit tre considéré comme le meilleur au point é vue international, et spécialement au ►oint de vue belge. On connaît l'extrême réserve, le véri-able mutisme qu'il a gardé pendant la ériode .préparatoire au- poil. Le jour de sa désignation, après en voir reçu l'avis à Washington à 3 h. é l'après-midi, il remettait sa démis-ion de Juge de la Cour suprême de ustice au président Wilson, et à 6 h. 1 publiait son manifeste au peuple amé-icain.Il y annonça son complet accord avec î programme du parti républicain ; il (énonça avec la plus grande vigueur les aiblesses et les vacillations de la politique extérieure suivie par le président ctuel. Il insiste sur le triste rôle joué iar le président dans les affaires mexi-aines; il revendique hautement le de-oir de faire respecter tous les droits des irnérîtains sur terre et sur mer, de faire bserver les principes du. Droit Interna-ional et de garantir les droits des Etats-Jnis en tant que neutres; il demande u'ils soient à même de remplir complètement leurs obligations internationales t de maintenir avec dignité leur rang tarant les nations. Le manifeste de M. Hughes, Les progermaîns se sont vantas d'a-oir fait échouer M. Théodore Roose- «.1 Y. :3U >dc ?vî. NliiîS TOUt iémontre qu'ils se sont fait d'étranges. Jusions s'ils croient avoir pu compter ur la complicité de celui-ci. Son mani- , , este renferme en effet <fe passage élo-uent ; "Je ne connais qu'un Américanisme, celui qui n'admet aucun mélange ; u'un seul patriotisme; celui qui est pur t simple; qu'il s'agisse de citoyens nés :i ou de naturalisés quelle que soiènt ;ur race, couleur,croyance, nous n'avons u'une patrie et nous ne pouvons tolérer 'n instant'les distinctions au point de vue le la loyauté nationale." C'est la con-iamnation formelle de la thèse des agi-ateurs progermains qui se proclament Américains ou Allemands selon les cir-onstances, crient tour à tour comme la hauve-souris de la fable : Je suis oiseâu, ■ovez mes ailes; je suis sotms, vivent ;s rats ! Ajoutons que des hommes comme M. îlihu Root, candidat lui-même à la pré-idence, qui n'a cessé dé qualifier la no-ition de la neutralité de la Belgique omme un criminel attentat et déploré 'absence de protestation publique dés' ^tats-Unis ; comme M. Nicholas Mur-ay Butler, président de la grande Uni-ersîté Columbia, qui a présenté la oa»r-Mature de M. Root, ainsi qu'un grandi lombre d'amis de M. Roosevelt, ont été ss premiers à envoyer des télégrammes le chaleureuses félicitations à M. 1-Iu-fbes, l'assurant de leur absolu concours [ans la campagne présidentielle. Depuis (u'on a connu son manifeste, îes sympa-hies ipour lui sont devenues de plus ep dus vives. ■ Venu immédiatement à New-York >our y conférer avec des-notabilités po-ïtîques, il vient encore d'accentuer les lédarations de son manifeste, répu-liant en même temps le patronage de la j e rm an-Am eri ca n 'Alliance. On annonce d'autre part que les par-icip.ants à la Convention démocratique, jui se réunit aujourd'hui à Saint-Louis >our y proclamer son candidat, qui ne )eut être que le président Wilson, déc:-ler.a d'avoir un programme plus énergique dans l'avenir au point de vue des elations extérieures. Le succès de M. Hughes est probable. Il paraît certain que M. Roosevelt ne ;era pas candidat sur une liste 'séparée :omme il y a quatre ans. Or, M. Wocdrow Wilson n'a été élu m 1912 que grâce à la division des Républicains, qui avaient deux candidats, M. William H. Taft et M. Theqdore Roose-.•elt, Progressiste scissionaîre. Ces der-liers ont recueilli à eux deux un million 3e voix de plus que le chiffre de voix ob-.enu par M. Wilson, et l'élection se faisant à la pluralité des voix, M. Wilson, quoique mis en minorité, fut proclamé président. Si l'union se maintient dans le parti -épublicain, il paraît donc plus que pro-lable que M. Hughes sera le futur président de la République des Etats-Unis. STEVE.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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