L'indépendance belge

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s.n. 1917, 17 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6k45j/
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E INDEPENDANCE I ROYAUME-UN? : ONE PENNY BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ?L?SAnC !\v°c i ll* PLACE DEALAABOUESE. JEUD5 1 s FV3A8 1917. ABONNEMENTS.{ b MOIS, 9i7SsmLUNGS.)coNSERVATioN PAR LE Progrès. En vente à Londres à 3 h. le mercredi16 mai. ^ J.-an. a aiiLLiM». S LA SITUATION Mercredi, midi. f Dans son bulletin u; mardi, le maté- C [ chai Haig signale quelques engagements r do nuit d'avant-postes à Epe'ny et di- e I verses violentes attaques par les Aile- 1 mands à Bullecourt. Après un copieux 1 bombardement des lignee anglaises, les c Allemands se sont élancés à quatre re- c prises tantôt sur le flâne droit, tantôt r sur le flanc gauche des positions britan- c niques, puis en venant du nord-est et entin du nord-ouest. Toutes ces furieuses s tentatives échouèrent et l'ennemi fut re- 5 poussé avec de fortes pertes. Les avant- t poètes dans le nord-ouest du village ( avaient été forcés à un moment donné c de reculer sur une petite distance, niais c une brillante contre-attaque l#s y ré- e tablit bientôt. e Plus à l'est, sur le front français, les ( Allemands dirigèrent un violent bom- i bardement contre le Chemin des Dames, dans la région nord-oueft de Braye-en- i Laonnais, puis s'élancèrent à l'attaque t des lignes françaises sur un large front i eutre Les Covettes et le sommet de Che- i .vregny. Un tir de barrage et les dé- j charges des mitrailleuses arrêtèrent < l'avance allemande, sauf en un point < avancé au sud-ouest de Filain, à l'est ] du fort de Calmai son. Quelques raids tentés contre les postes 1 au nord de Craonne, à l'est du sommet i 108 et au nord-est d'Hauterive, furent i repoussés par le feu des canons français. • De Paris on annonce la nomination, : sur proposition du ministre de la guerre M. Painlevé, après un conseil des ministres, du général Pétain comme com- ' mandant en chef des armées françaises : du Nord et du Nord-est. Le général Nivelle reste à la tête du groupe des armées et le général Foch devient chef de l'état-major attaché au ministère de la guerre. Les troupes italiennes ont repris l'offensive sur le front italien de Tolmino à la mer. Dans le secteur nord du Carso elles ont marché de l'avant; à l'est du Dosso Fain elles ont enfoncé les lignes ennemies et fait des prisonniers, pendant que les aéroplanes se livrèrent à un combat aérien. En Macédoine, les troupes vénizé-listes, associées aux Français, ont emporté deux points fortifiés dans la région do Lyumnitza. Une contre-attaque contre les positions capturées et une autre contre les positions conquises par les Serbes sur le Dobropolje ont été repoussées. En Russie, l'état des choses a plutôt une tendance à s'améliorer. Le Conseil ries Travailleurs et Soldats a lancé une proclamation aux socialistes allemands et autrichiens leur disant: "Vous ne pouvez permettre h nos gouvernants d'être les bourreaux de la Russie libérée. Vous ne pouvez permettre qu'ils lancent leurs troupes du front ouest pour écraser d'abord la France puis s'en prendre à la Russie et finalement vous écraser, vous et le prolétariat, dans les fossés de l'impérialisme." En conséquence, les délégués des Travailleurs et Soldats prennent l'initiative de convoquer une conférence internationale de tous les socialistes de tous partis, de fous groupes, de toutes nations. Les mêmes délégués ont adressé à l'armée une proclamation-: "Les travailleurs et paysans do Russie aspirent après la paix, mais ce doit être une paix générale entre toutes les nations, et dont le» résultats doivent être admis par tous. Une paix séparée est une chose impossible qu'il n'est pas permis de faire intervenir et qui ne doit pas paralyser les événements du monde. Il est évident que l'impérialisme allemand, après avoir défait nos Alliés de l'ouest, tournerait toutes les forces de ses armes contre nous, s'emparerait de notre pays et réduirait le peuple russe en esclavage."Et c'est pourquoi, ajoutent-ils, ils font appel aux travailleurs et paysans d'Autriche-Hongrie et d'Allemagne pour faire le révolution. Et le manifeste se termine ainsi: "Soldats et Camarades, vous avez juré de défendre la liberté de la Russie, ne renoncez pas à l'offensive. Combattez, luttez pour la liberté et, tout en combattant, tout en luttant, prenez garde aux pièces de l'ennemi, 'car l'esprit de fraternité qui est né au I Ullt peut Ml lOtUJUUU A1V1 VXUi " " I o - l' îomme on le voit, ces extrémistes se ja endent bien compte de leur situation t savent.très bien voir que si l'impéria-isme allemand triomphait ils en seraient u es victimes. Mais ils ont la naïvete de roire que les Austro-Allemands vont ^ ulbuter en un temps et trois mouve- t, nents les dynasties des Hohenzollern et gj les Habsbourg! Douce illusion. ^ Après longue délibération, le Comité n i enfin décidé, par 41 voix contre 19 et — i abstentions, d'accepter une participa- — ion dans le Gouvernement Provisoire. 3'est un commencement, et rien de tel jue de placer les exaltés devant les difficultés gouvernementales pour les calmer :t les assagir. Il y a nombre de cas de •e genre que l'histoire parlementaire ^ rançaise de ces derniers temps pourrait j; îous rappeler. n La situation n'est donc pas désespé-rée comme d'aucuns, toujours pessimis-:cs, le propagent. Nous le répétons, il !aut patiemment attendre que tous ces mouvements se tassent. Il est bien re-*rettable qu'entretemps on annonce les j démissions des généraux Broussiloff et J ïïurko qui, il faut l'espérer, ne sont ^ pas définitives. ^ Sur mer, on annonce que le steamer français "Medjerda," de 1,918 tonnes, * % été coulé dans la Méditerranée; 70 , survivants ont pu regagner la côte à la L nage et ont été recueillis Les Allemands tentent, par une note F adressée par leur légation de La Haye, 11 de faire encore croire aux neutres que les a navires britanniques se maquillent en vaisseaux hollandais pour attaquer des 11 sous-marins. L'Amirauté britannique a aussitôt nettement démenti le fait et a ' rappelé les honteux torpillages des na- ' vires-hôpitaux. c b r c i J q il i. 3 1 1 t ' t ! t D'autre part, le "Journal de Ge- ? nève" a tiré d'une très intéressante étude faite par le "Corriere délia Sera,' ( avec chiffres à l'appui, cette conclusion g que les Allemands ont exagéré et exagèrent toujours les pertes des navires . britanniques coulés par les sous-marins. La statistique fournie au Reichstag par l'amiral von Capelle est donc fausse, et J elle a été lancée pour impressionner la masse. Déjà on reconnaissait que le nombre de sous-marins mis hors d'usage augmente; aujourd'hui on démontre que leurs méfaits ont été amplifiés, et M. Lloyd George, qui ne recule pas de- £ vant la vérité, a été tout à fait rassu- j rant à cet égard dans la dernière séance j secrète de la Chambre des Communes. ( Nous allons donc pouvoir assister bien- ■ tôt à la faillite du sous-marin comme '{ nous avons assisté à celle du zeppelin. ^ Que restera-t-il aux autorités allemandes j pour relever le courage du peuple dé- ^ cimé? 'j Aussi comprend-on que le Chancelier, c dans son discours d'hier, qui devait être ( sensationnel, se soit renfermé dans des £ phrases sans portée. Il a navigué pru- ] demment entre la droite, réclamant des ^ conquêtes, et les socialistes, adversaires ( des annexions, et a déclaré qu'il serait J contraire aux intérêts de son pays de faire connaître les vues de guerre du ; gouvernement du Kaiser, c'est-à-dire les prochaines conditions de paix. Il a cru i cependant déclarer que les buts de guerre émis il y a deux ans restaient intangibles. Il a ouvertement adressé des ouvertures de paix à la Russie. Enfin, pour bien surexciter l'enthousiasmé du Reichstag, il n'a pas hésité à proclamer que jamais la situation militaire n'avait été meilleure depuis le commen- qu un cernent de la guerre (évacuation d'un donc département français, 44,000 prison- mars niers allemands, 444 canons capturés), qués Pour finir, il s'est loué des résultats de faux, la campagne des pirates assassins, dont d ind le succès va croissant (voir ci-dessus). nève. En somme, le Chancelier a parlé dans ——*»■ un seul but : amadouer la Russie. ! C E] Au Parlement britannique, ce sont LC U deux questions intérieures très importantes qui vont être l'objet des discussions toutes prochaines : une nouvelle loi ^ électorale et la solution épineuse d'une ftu j nouvelle charte pour l'Irlande. satisf —■ — — — jusqu LA GUERRE SUR MER tions • manc Les partes par les scus-marins taillé ! On avait autrefois un moyen certain 5 de connaître le degré d'exactitude des ^ ' listes allemandes, c'était la statistique ^ P' mensuelle du bureau "Veritas"'; elle ne paraissait d'ailleurs que trois mois après ^ ! les faits, parce que ses enquêtes sont ^ minutieuses. Cette grande compagnie a c(_ ' pour objet de fournir aux sociétés d'as- ^jong surances des renseignements certains sur ^ la qualité de la construction des navires -Qauc t et sur les accidents de mer. Ses affirma-tions ont au plus haut degré le carac- <juite tère de certitude. Or la comparaison des $an^e ' statistiques "Veritas" et des bulletins j WolS montrait toujours que ceux-ci t étaient passablement majorés. Depuis En que les renseignements "Veritas" ne sont ni ri a plus publiés, on peut supposer que la m'ob majoration, débarrassée de ce contrôle, servé J. a été fortement augmentée. je m j En voici un indice. Le bulletin aile- press g mand pour mars indique comme pertes socia % totales causées par les mesures de guerre sicke j des Centraux : 450 navires et 885.000 à m'i tonnes; dont 345 navires et 689,000 Ser é tonnes ennemis ; dont. 536,500 tonne* dema .britanniques. Il est à noter que l'or que n'indique pas le nombre de navires ^rra britanniques coulés, sans doute afin de peUp rendre difficile la comparaison avec le communiqué anglais qui, inversement, ^ indique les navires et non le tonnage. jjjen Mais si l'on applique les moyennes indiquées nlus haut (et qui sont certaine- ' ment fortes) on obtient en se basant sur les bulletins hebdomadaires anglais : 67 navires à 4,000 tonnes, 268,000: ™als 37 navires à 1,000 tonnes. 37,000. Total oroil 104 navires, 305,000 tonnes, ou encore. Pouv 104 navires à 3,000 tonnes, 312,000 Je s" tonnes. , pie> Les deux supputations arrivent sensi bien vent air même résultat, environ ( 310,000 tonnes, tandis que Wolff i: dique 0 536,000 tonnes. Pour concilier le bulle-tin anglais (104 navires) et le bulletin , allemand (536,000 tonnes) il faudrait " supposer une moyenne de 5,000 tonner ^ ( e par navire; ce qui est inadmissible j>, comme le prouve le tableau suivant, très j0js 11 soigneusement compulsé par le "Corrierf jorjt délia Sera" en février, et d'ailleurs fort peUp intéressant en ce qu'il indique les pertes oata causées par les submersibles, à l'exclu- SUr t sion de celles occasionnées par les mines, est t les croiseurs, etc. sans a . e Navires alliés et neutres coulés e par les sous-marins frrin e (Vapeurs et voiliers de tout tonnage). M 1 Octobre 1914, 1 de 866; novembre, 2 dispi " de 2,084; janvier 1915, 7 de 14,631 : part février, 22 de 51,604; mars, 37 de Frar e 100,710; avril, 41 de 66,236; mai, 65 buts de 137,474; juin, 102 de 113,963: miqi " juillet, 97 de 112,785; août, 94 di Qi e 155,150; septembre, 56 de 134,348; oc- dresi • tobre, 43 de 213,676; novembre, 44 de nier. 15 163,906; décembre, 21 de 75,335; jan- fâme vier 1916, 6 de 44,436; février, 25 de Lonc 73,971 ; mars, 49 de 147,410; avril, 91 décli "> de 239,404; mai, 57 de 121,332; juin, que e 64 de 126,487; juillet, 76 de 118,934: cés i ;s août, 125 de 163,642; septembre, 105 de Sche l~ 191,086; octobre, 189 de 345,130; no- je p< 's vembre, 166 de 357,166; décembre, 16.° par :s de 300,547 ; janvier 1917, 139 de qu'u it 323,592. prit e On remarquera sur ce tableau qu'à paix u aucune époque la moyenne du tonnage gran ss n'a atteint 3,000 par navire, sauf en J' u octobre, novembre et décembre 1915, où diat le par suite de circonstances qu'il serait assu it intéressant d'élucider, les submersibles long :é n'ont atteint que des navires très peu que i- nombreux mais très gros. Même le mois enn< 16 du "Lusitania" (mai 1915) n'atteint pn- 3ero i- 3,000. Et les trois mois les plus récents qui •e (novembre 1916 à janvier 1917) n'oSrent un i jne moyenne de 2,100. Comment c admettre une moyenne de 5,000 en si Et si le nombre de navires indi-s par les communiqués anglais est x, pourquoi l'allemand s'abstient-il idiquer le vrai 1 — Journal de Ge-e.DISCOURS DU CHANCELIER ALLEMAND « discours du Chancelier, prononcé Reichstag mardi, à donné entière sfaction aux partisans de la guerre ju'au bout. <e Chancelier a dit: "Les interpellais qui viennent d'être faites me dérident une déclaration définie et dé-lée sur la question do nos buts de rre. Faire une telle déclaration, en noment, ne servirait pas les intérêts pays. Je dois, pour cette raison, re-er d'en faire une. e comprends absolument l'intérêt sionné que porte le peuple à nos buts guerre et aux conditions de la paix, comprends la demande de déclara-as précises qui m'a été faite aujour-ui, tant par la Droite que par la uche. Mais, dans un débat sur les -s de guerre, ma seule ligne de conte est une conclusion aussi satisfaite que rapide de la guerre. Inutile pression £n dehors de cela je ne puis rien faire rien dire. Si la situation générale iblige à maintenir une attitude ré-vée, comme c'est le cas en ce moment, maintiendrai cette réserve et aucune «sion ni de M. Scheidemann (chef des ialistes majoritaires), ni le M. Roe-ke (conservateur) ne pourra me forcer a'en départir. Je ne veux pas me lais-égarer par le discours de M. Scliei-nann, au moyen duquel celui-ci, alors 3 le canon fait rage sur l'Aisne et à ras, a cru pouvoir répandre parmi le îple la possibilité d'une révolution, peuple allemand sera d'accord avec i pour condamner ce discours aussi n que la tentative de M. Roesicke de représenter comme éûint sous la coudes social-démocrates. 3n me reproche d'être lié à un parti, is je ne suis lié à aucun parti, ni de Dite ni de gauche. Je suis heureux de avoir le déclarer catégoriquement. Si suis lié à quelqu'un, c'est à mon peu-', que seul je dois servir. L'ennemi n'est pas prêt pour la paix Fous ceux dont les fils combattent ar l'existence de la nation sont ferment unis autour de l'empereur en le-el ils ont confiance et qui a confiance eux. La parole de l'empereur, qui a ! donnée en août, reste inchangée, l'aime à croire que la réserve que je is garder trouvera l'appui de la ma-•ité du Reichstag ainsi que celui du iple. Au cours du mois dernier, des tailles sans précédent ont fait rage - le front ooeidental. Tout le peuple avec ses fils qui, avec une ténacité is exemple et le mépris de la mort, ré-tent aux attaques journellement re-uvelées des troupes britanniques el tnçaises. Même aujourd'hui, je ne vois aucunf iposition en faveur de la paix de ls rt de la Grande-Bretagne et de le ance, qui n'ont pas abandonné leurs ts de conquête et de destruction écono-que.Quels sont les gouvernements qui st sssèrent devant le monde, l'hiver der ;r, pour mettre fin à ce massacre in ne des nations? Sont-ce ceux d« ndres et de Paris? La plus récent* ;laration de Londres que j'ai vue, dii e les buts de guerre qui ont été énon i il y a deux ans, reste inchangés. M heidemann lui-même ne croit pas qu< pourrais rpondre à cette déclaratior r un "beau geste." Y a-t-il quel 'un qui croit, étant donné l'état d'es it de nos ennemis de l'Ouest, qu'unt ix pourrait être conclue sur un pro amme de renonciation? J'en arrive à ceci : Donnerai-je immé atement à nos ennemis de l'ouest un< surance qui leur permettrait de pro iger la guerre indéfiniment, sans ris e pour eux-mêmes? Informerai-je c& nemis que, quoi qu'il arrive, nous !-ons, en toutes circonstances, le peupli i renonce? Nous ne toucherons pas J l cheveu de votre tête, mais vous qu ious demandez la vie, vous pouvez sans meun risque continuer à tenter votre :hance. Dois-je lier l'empire allemand par une déclaration unilatérale, qui ne comprendrait qu'une partie de l'ensemble les conditions de paix,renoncerait aux succès conquis par le sang de nos fils et de nos frères et laisserait tous les autres points en suspens? Non. Je rejette une telle politique. Je ne poursuivrai pas une politique qui serait basée sur l'ingratitude envers les faits héroïques de notre peuple au front et ici. Ce serait abaisser à jamais notre peuple à la condition du travailleur le plus humble dans toutes les circonstances de la vie, et ce serait renoncer à l'avenir de la patrie. Pas de programme de conquêtes D'après d'autres, peut-être, je devrais déposer un programme de conquêtes. Je [île refuse également à cela. Nous ne sommes pas entrés en guerre et nous ne nous battons pas contre presque le monde entier dans un but de conquêtes, mais seulement pour assurer notre existence et établir fermement l'avenir de la nation. Un programme de conquêtes est aussi peu utile à la victoire et à la fin de la guerre qu'un programme de renonciation. En énonçant un tel programme, je ferais seulement le jeu des gouvernants ennemis et je leur rendrais plus' facile la tâche de duper leurs peuples fatigués de la guerre pour prolonger indéfiniment la lutte. Ceci serait aussi une basse ingratitude envers nos guerriers près d'Arras et sur l'Aisne. En ce qui concerne notre voisine de l'est, la Russie, j'en ai déjà parlé récemment. Il semble que la nouvelle Russie ait renoncé à ses violente plans de conquête. Il m'est impossible de juger si la Russie veut ou peut agir dans le même sens que ses alliés. Sans doute, la Grande-Bretagne, avec le concours des autre» alliée, fait tout son possible pour tenir la Russie, dans l'avenir, attachée au char de guerre britannique, et pour s'opposer aux vœux de la Russie en faveur de la restauration rapide de la paix mondiale. Cependant, si la Russie désire empêcher de nouvelles effusions de sang et renonce pour elle-même à tout violent plan de conquête, si elle souhaite rétablir les relations permanentes et paisibles avec nous, il est évident qu'ayant le même désir nous ne nous opposerons pas au rétablissement de relations permanentes dans l'avenir et que nous ne rendrons pas leur développement impossible par des demandes qui ne concorderaient pas avec l'idéal de liberté des nations et contiendraient un germe d'inimitié entre les deux pays. Je ne doute pas de la possibilité d'un accord, visant uniquement à une entente mutuelle, excluant toute pensée d'oppression et dépourvu de tout élément de discorde. Notre situation militaire n'a jamais été aussi bonne depuis le commencement de la cuerre. L'ennemi à l'Ouest, malgré Tes plus terribles pertes, ne peut pas percer nos lignes. Nos sous-marins opèrent avec un succès croissant. Je ne veux pas faire leur éloge, les hauts faits de nos équipages parlent pour eux. Je pense que les neutres eux-mêmes reconnaîtront ceci : Pour autant que o'est compatible avec notre devoir vis-à-vis de notre propre peuple, qui passe avant tout, nous tenons compte des intérêts des Etats neutres. Les- concessions qui leur ont été faites ne sont pas de vaines promesses, et il en est ainsi aussi bien poulies pays voisins immédiats comme la Hollande et les paj-s Scandinaves que pour ceux qui par leur situation géographique, sont grandement exposés à la pression ennemie. Donc, le temps est de notre côté. En toute confiance, nous pouvons espérer que nous approchons d'une fin satisfaisante. Alors viendra le moment où nous pourrons négocier avec nos ennemis sur nos buts de guerre, au sujet desquels je suis en complet accord avec le commandement suprême de l'armée. Alors, nous pourrons atteindre une paix qui nous apportera la liberté de reconstruire ce que la guerre a détruit et de développer sans entraves notre force, de telle sorte que de tout le sang versé et de tous les sacrifices accomplis un empire, un peuple, se lèveront de nouveau forts, n'ayant à oraindre nulle menace." — Reuter^ 88ème année. No 116

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