L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7659c6sw2w/
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S lO Gemimesl CN ÊtUGIQUE ET A PARiS ffBBgw^gays^aHwwaaii^ <u 85' ANNÉE ©imaiicïio i? jnai 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 15'w rue des bables, lSi-uxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, plaça de la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20 fr. 6 mois, 10 fr. 3 mois. 5 (f. lUÏEÏSDUBtlSl.-OJ 28 fr. • .6 fr. ' 8 fr. U8MÎER » 40 fr. 22 Ir. ™ 12 ff. ÉDITION HEBDOMADAIRE lloiernaiionala si d'Outre-merl 70 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Ua au S2Î i'ranca mois franc» L'INDÉPENDANCE BELGE -XHQiâ KDTTTOSS P\TL J&C2* — SIX PAGE3 COïSERYAnOS- PAR LE PROCHES mm iiii—i—wii— >—i—— iwiin imi || Il il ■■ il I » il i i h x° îay ; manche 17 mai 1914 Les annonces sont reçues j A BRUXELLES : aux bureaux du jou'^U, A PARIS : il, place de la Bourse, àk LONDRES ; chez MM. John-F, Jones & Cfi, vp Snow Hill, E. C, ; à l'Agence Havas, n° ii3^ Cheapside E, C. ; ei chez Neyroud <& fib. Ltd, 21° 14-18, Queen Victoria Street, ei T» B. Browne^ Ltd. a0 l6o. Queen Victoria Street. A AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, & A ROITERDAM : même ririne, Wynhaven, 113. ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et W SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mossifc jîï ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. lèÊàEVï'-YORK : T.B, Browne, Ltd, 7, East42Dd Strcaw ——Bas—BMgjcsMffBPawpqMKu—paa^—^PM-1 j'^ Édition du matin Aujourd'hui Revue politique. t,E MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. -Mutinerie militaire à Mexico. — La médiation.-La politique anglaise en Egypte. — Un voyage de tord Kitchener en Angleterre. Lettre d'Italie. Notes du jour, par J... En Belgique. — I_e gouvernement et l'industrie.Chronique mondaine. Lettre su» la Mode. Metl-Exchangs de Londres. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 neures du soir; les dépèches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans noire troisième éai-tion, publiée le maun. BRUXELLES, 10 mai Revue Politique L'exposé de la politique extérieure de l'Allemagne laite au 1-ieichstag par M. de Jagow, secrétaire d'Etat pour les al-l'uires étrangères, mérite de retenir la A plus sérieuse attention. Depuis long- t(l temps on n'avait plus eu en Allemagne un exposé aussi précis sur des points ^ fort deiicats, et il faut se réjouir, de ce ir que Al. de Jagow ait adopté un ton dont p on ne peut contester le sincère oplinns- J,. me. En ce qui concerne le règlement p de la situation nouvelle dans les Bai- ,,, kans, et spécialement de la question albanaise, M. de Jagow n'a pas trop in- * sisté sur les avantages spéciaux obtenus y par la Triplice. 11 s'est contenté de dire que, tout en tenant compte des intérêts des autres puissances, l'Allemagne a luit valoir se's intérêts'et'ses droits ainsi que ceux de ses alliés, un comprend lort bien que le gouvernement de Berlin veuille ménager les Etats balkaniques, mais il est tenu par les exigences de l'Autriche et de l'Italie à user parfois (te toute son influence en laveur de « solutions qui no se caractérisent pas H par la plus grande équité. Ce l'ut le cas ai dans les question se rattachant au tracé rt de la frontière gréco-albanaise et dans jo la question des îles. On comprend fort «' bien que M. de Jagow ait glissé avec de prudence sur ces points. Il a de même m été assez sobre de détails en ce qui con- rt cerne les négociations engagées avec l'Angleterre et la France au sujet des g< affaires orientales : cette réserve est très se naturelle, puisque ces négociations n'ont l't pas encore donné de résultats positifs, mais il faut constater pourtant que le ministre des affaires étrangères a déclaré qu'il estimait, qu'il est heureux, du point de vue politique, d'arriver à con- 6' dure avec la France un accord pour sup- cc primer bien des possibilités de conflits re 'tels le proche Orient. Cela tend, tout st au inoins, à souligner la bonne volonté a< réciproque dont on fait preuve de part et d'autre, et il y a là une indication fa- di vocable pour l'ensemble des relations g< franco-allemandes. v ai Le passage essentiel de l'exposé de v; N de Jagow, c'est celui qui traite des Pi relations russo-allemandes. Nos lecteurs to savent quelles polémiques de presse ont ni surgi depuis quelques mois entre les ci deux pays, et à plusieurs reprises nous à avons signalé le caractère dangereux de A ces polémiques qui énervent de façon él alarmante l'opinion publique des deux c< côtés de la frontière. M. de Jagow en rejette délibérément Ta responsabilité sur la presse russe. Gela ne répond pas tout à fait à la réalité. On se, rappelle que se fut la « Kolnische Zeitung » n, qui, dans un article d'une rare violen- v: dénonça la première la prétendue in- à teulion de la Russie de préparer la « guerre contre l'Allemagne. Le gouver- et u "tuent allemand lui-même dut dés- T , vouer cette attaque, mais la campagne untirusse était amorcée en Allemagne et elle se développa pendant plusieurs jours dans un grand nombre de jour- ^ iraux. La presse russe ne pouvait man- r( que!" (l'y répondre, et si elle le fit sans c, ménagements, il faut reconnaître pour-i-uit qu'elle ne peut être rendue respon- " #able de 1 incident, puisqu'elle ne le provoqua point. M. de Jagow a dit avec beaucoup de bon sens que l'action de la presse sur la psychologie nationale ~ rend, dans une époque aussi nerveuse que la nôtre, tout jeu do c.e genre très dangeureux et que cet état d'irritation réciproque ne facilite point do véritables solutions des all'aires w'-nu. Une partie de la presse allemande pourrait tirer grandement profit de cette leçon " que donne le ministre des affaires étran- c< gères, car c'est au tait, des campagnes n qu'elle mène et de ses plus lourdes rt provocations que 1 on doit la tension qui u' se produit au moindre incident. C'est la campagne antirusse d une partie de d' la presse allemande qui a lait, croire récemment. à l'imminence d un conflit que la situation politique n aurait certainement pas suffi à expliquer, et ce sont en général des campagnes de ce genre qui préparent l'opinion publique a. se résigner à une catastrophe que l on s'hait tue à .considérer cp.rn.me jng.Mtable» m. de Jagow s'est étonné que la presse étrangère signale et commente, avec inquiétude « toute manifestation d'un de ces anciens officiers allemands qui de temps à autre remuent leur sabre avec quelque bruit ». On peut en conclure que le ministre de affaires étrangères d'Allemagne estime que ces manifestations oratoires et autres d'anciens officiers qui annoncent si volontiers la guerre comme prochaine n'ont aucune importance et qu'elles ne traduisent nullement les intentions et les sentiments qui guident le gouvernement allemand dans la direction de sa politique extérieure. Il faut savoir gré à M. de Jagow de cette mise au point, dont les agitateurs pangermanistes n'ont pas lieu de ie réjouir. La discussion qui suivit au Reichstag l'exposé de M. de Jagow lut marquée par un incident auquel il importe de ne pas attacher une importance excessive. Un député socialiste, M. Wenclel, a reproduit les déclarations socialistes faites à maintes reprises, en laveur de' la paix et de l'amitié franco-allemande. 11 s'est, écrié dans sa péroraison qu'aux socialistes français qui crient « Vive l'Allemagne », il répond : « Vive la France ! » Certes, ce cri poussé en plein Reichstag est impressionnant, mais on n'a jamais douté des sentiments pacifiques de la démocratie allemande! Elle veut la paix comme la veulent toutes les démocraties. Malheureusement, la démocratie allemande n'exerce pas sur la direction de la politique extérieure do l'Empire l'influence qu'on pourrait ' supposer à une masse aussi considérable. On sait de reste que l'influence des « jun-kers » est ici beaucoup plus certaine, et c'est là ce qui peut, aux heures de crise, créer un péril que la grande majorité du peuple allemand a le sincère désir d'écarter. Quoi qu'il en soit, on peut conclure de l'exposé de M. de Jagow que l'Allemagne officielle aborde actuellement les' plus grands problèmes de la politique extérieure dans un esprit conciliant et pacifique. C'est cela seul qui importe pour l'instant. Le Mexique et les Etats-Unis Bruit d'une mutinerie à Mexico Londres, samedi, l(j mai. Selon des dépêches de la Yera-Cruz au « Daily Teiegraph », lés;-troupes du générai Huerai à Mexico se seraient mutineeS et auraient fusillé leurs officiers. Elles seraient ensuite parties en grande lutte rejoindre le général Zapata pour attaquer'les avant-postes des fédéraux ù 30 kilomètres de ta Ville. Oïl suppose que les troupes des mutins Sont composées (le ruraux ou d'ir-régUliers.Selon d'autres renseignements, le danger que court le générai Huerta d'être assassiné augmente chaque jour et bientôt l'anarchie sera maîtresse de la capitale, (a) L'affaire Parks Washington, vendredi, là mai. -M. Bryan a informé le gouvernement du générai lluerta que le département. d'Etat considère que le fait de ne pas donner de renseignements sur le soldat Parks constitue de la part des autorités fédérales un acte d'hostilité. Le soldat d'infanterie Parks, au sujet duquel M. Bryan a envoyé une note au gouvernement du général Huerta, a été arrêté pendant qu'il faisait trotter le cheval d'un officier. Le bruit a couru que Parks avait été fusillé comme espion et torturé avant son exécution. Les cinq hommes que l'on considérait comme étant des citoyens américains et qui ont été arrêtés à la Yera-Cruz pour avoir tiré contre les Américains sont des Mexicains. Ils ont été remis en liberté comme d'autres Mexicains arrêtés pendant l'occupation. (a) Les canonnières fédérales Washington, vendredi, 15 mai. L'amiral Badger annonce que la canonnière fédérale « Vera-Cruz » a quitté la rivière Parnico. On attend demain i'arrivée à Porto-Mexico de la canonnière fédérale « Brava », de la canonnière « Saragoza » et du remorqueur « Tampico » venant do Tampico. (a) LA MEDIATION Washington, vendredi, 15 mai. L'ajournement de la conférence de médiation, à la Maison Blanche, est dù à un retard dans l'arrivée des délégués mexicains. (a) Nouvelles de l'Étranger ALBANIE Vers l'entente Vienne, samedi, 1(1 mal. I D'après une information de Corfou à la (( Correspondance Politique », le bruit court que les pourparlers entre la commission internationale de contrôle et les représentants du mouvement épirote ont j déjà aboati à une entente de principe. Actuellement, on négocie au sujet des | détails de concessions aux Epii'otes. (b) Autre cloche Jinlna, samedi, 10 mai. Le bruit ayant couru que les négociations engagées à Corfou entre les représentants du gouvernement épirote et la commission internationale de contrôle n : suivraient pas u .e .marche favorable, le gouvernement autonome envisagerait une rep.ise possible des hostilités et pousserait i activement les préparatifs militaires, (b) Pour les réfugiés épirotes . , Janina, samedi ,10 mai, ; Un comité viai, de se former, sous la présidence de la femme du gouverneur, général de l'Epire, en vue de secourir les ré fugiés épirotes, dont le nombre s'élive à ; 25,000. La reine de Grèce.a donné 20,00® fr.(b) ; ALLEMAGNE Election complémentaire Stendat, vendredi, 15 mai. Le scrutin pour l'élection complémentaire ! rendue nécessaire par l'annulation de l'élection de M Hoschj député conservateur de la circonscription, a donné les résultats suivants : M lîosch, conservateur, 11,S77 voix. M. Wachorst, national-libéral, 0,905 voix. Un candidat social-démocrate a obtenu 0.943 voix, il y a ballottage entre MM. Hosch et Wachorst, (a> Le cas du lieutenant aviateur Steffen Berlin, samedi, 10 mai. Le lieutenant du 35»'régiment des fusiliers Hans Steffen a été mis en non activité de service, sur sa demande, avec la mention « réglementaire ». Le lieutenant Steffen avait, atterri i..- 29 septembre 1913, sur un biplan, à Neufchâlel, près de Boalugne-sur-Mer, dans le brouillard. 11 avait l'intention de voler de Cologne en Angleterre, mais il avait été obligé d'atterrir à cause du temps incertain. Le lieutenant Steffen avait en-frein' les prescriptions de la convention franco-allemande du 20 avril 1913. Le gouvernement français avait saisi du fait le gouvernement allemai.d et ui"avait laissé le soin de prendre le cas échéant ies mesures qu'il jugerait utiles vis-à-vis de l'officier. ' (à) Grave chute du général Heinemann Metz, ;amedi, 10 mai. Le général Heinemann, commandant de L. o-'t- division, a fait ce matin dans la forêt près de Vaux une chute de cheval si malheureuse qu'il a perdu connaissance. Un automobile l'a ramené à Metz. Le général a repris ses .sens, h parait avoir subi une forte commotion cérébrale. . (a) Espionne condamnée Leipzig, samedi 10 mai. - Devant le tribunal a empire est venu ce mutin le procès en espionnage intenta \ 1 employée de bu-eau Rosa Langstein. Celle-ci, qui avait tenté d'espionner pour le compte de. la Fr mee, a été condamnée jà 2 1/2 ans de réclusion et à 5 ans de perte de ses droits civils et de surveillance de la police. (b) Le Zeppelin « L 3 » Friedricl'-'suaven, samedi; 10 mai. Le nouveau dirigeable militaire n L 3 » a entrepris ce matin, à 0 heures, un vol qui a duré trois heures et demie et qui était un vol de hauteur. 11 a atteint ainsi une altitude de 3,125 mètres, ce qui constitue le record du monde de la hauteur pour les dirigeables. Il avait, 17 personnes à bord, y compris les membres de a commission de réception pour la marine. (b) ANGLETERRE Les souverains danois Londres, vendredi, 13 mai. Le Roi et la Reine de Danemark sont parlis à 9 heures et demie pour Paris. Le roi et la reine d'Angleteme leur ont fait leurs adieux à la gare. (a) Lord Kitchener et les affaires d'Egypte Londres, vendredi, 15 mai. Le « .Standard » apprend que lord Kitchener viendra prochainement en . Angleterre pour y faire un court séjour, afin de discuter avec Sir Edward Grey.des affaire» de la pi-us haute importance relativement à 1, situation en Egypte. .Bien que l'œuvre de réformes de lord Kitchener comme agent général en Egypte depuis dix ans ait été très bienfaisante, on croit savoir que d'après lord Kitchener le moment est veiàu de réaliser les modifications qui ont été discutées pendant quelque temps par le gouvernement impérial, sur l'initiative de lord Kitchener. Les affaires à étudier ne seront pas seulement d'un caractère financier, mais aussi d'une nature : politique. Le projet de lord Kitchener, qui a été très soigneusement étudié, par le gouvernement impénia!, traitera de la coordination des actes administratifs et ne sera- pas restreint il i Egypte, mais comprendra aussi le Soudan. On croit que Ton a discuté -cette question pendant le séjour récent de Sir Edward Grey à Paris et que M. Cambon sera tenu au courant de cette question pendant le séjour de lord Kitchener à Lon-dres. (a) AU CANADA Le monument d'Etienne Cartier Montréal, vendredi, 15 mai. Cest le 7 septembre qu'on inaugurera à Montréal la statue élevée à Sir Etienne Cartier, homme d'Etat, descendant, de Jacques Cartier. Le roi George, 3e président de ia République Française et"Te président \\ ilson sont appelés à jouer un rôle dans celte cérémonie. Les trois chefs d'Etat loucheront un bouton électrique, l'un à San-dringham, l'aulr.' à. Paris et l'autre à Washington. Le courant, électrique ainsi établi fera déployer au môme moment au-dessus de la statue les drapeaux anglais, français et américain. "(a) AUTRÎCHE-MQNGRiE La santé de François-Joseph Vienne, samedi, 10 mai. 1.3 bulletin officiel de la santé de l'Empe. l'cur est ainsi conçu : n La nuit a été quelque peu troublée par des accès de tote. ; as de changement dans les manifesta tions oatarrliales. L'état- général est entiè-ement satisfaisant., Un procès de presse Prague, vendredi, 15 mai. Vendredi s'est terminé le procès en diffamation intenté.par M. Sviha, ancien député, au docteur He'Uefj rédacteur en chef du, <i Narodni Listy u. Les jurés ont estimé, à l'unanimité, que le docteur Heller avait . appoi-tô la preuve de ce qu'il avançait. En conséquence, la cour a prononcé son ac-quitternent. (a) CHINE Les (i Loups blancs i> Pékin, samedi, 10 mai. Un télégramme annonce que les « Loups blancs » ont pris et pillé 'l'sinchow, le 4 courant, et fait de nombreuses victimes. Ils ont, parait-il, également pillé Tsinan, mais 'ont élé ensuite défaits par les troupes gouvernementales et ont subi de grandes pertes. " (c) ESPAGNE Les Anglais et la grève des marins Londres, samedi, 10 mai. L'ambassadeur d'Espagne a informé les agén:s,des compagnies de navigation espagnoles à Ncwcustle que le gouvernement ajiç.'is' vient d'interdire l'emploi à bord des v.tpeurs espagnols d'officiers mécaniciens ou de matelots anglais pendant toute la durée de la grève actuelle. En conséquence, les vapeurs espagnols retenus dans les po^ts anglais, par suite du conflit actuel, be pourront pas partir avec leur personnel anglais. (a) Les officiers débarquent Barcelone, samedi, 10 mai. Les armateurs leur ayant adressé sommation de reprendre immédiatement leur service ou de quitter leur bond, les capitaines, les officiers-mécaniciens et les matelots ont décidé de débarquer définitivement. (a) Les opérations dans le Riff Melilla, vendredi, 15 mai. La position de la Griffe du Lion, occupée il y a quelques jours par les troupes espagnole», a été attaquée , la nuit dernière par des contingents kabyles qui ont été repoussés sans difficulté. (a) ETATS-UNIS — On mande de New-York Pendant la semaine, les importations se sont élevées à 19,750,000 dollars. I.es importations d'argent se sont-, élevées à 93,000 dollars et celles d'or à 04,000 dollars. Les exportations d'argen tont atteint. 864,000 dollars. (a) GRECE Les souverains è Salonique Saionique, samedi, 10 mai. Le Roi, 1a Reine, le prince Alexandre et la princesse Hélène sont arrivés à 9 heures, a bord uU cuirassé « Pasid ». lis £nt été reçus, par le gouverneur général Ho'uts, en présence de fonctionnaires civils et militaires, du corps consulaire, des chefs religieux et des délégations des communautés. Une fouie énorme a accueilli par de frénétiques acclamations la descente des souverains. La ville est décorée et pavoi-sée. On prépare des illuminations. L'enthousiasme est général. (a) ITALIE Après les manifestations antiautrichiennes Rome, vendredi, 15 mai. Le préfet de Naples a été mis en disponibilité.Le « Giornale d'Italie », la « Tribuna • et d'autres journaux annoncent que cette mesure a été prise parce que le prefet n'a pas exécuté d'une façon efficace les instructions reçues pour protéger le consulat austro-hongrois contre les manifestations hostiles. (a) La conférence féministe Rome, vendredi, 15 mai. La réunion féministe, avant de se séparer, a voté un ordre du jour réclamant pour la femme le droit au suffrage universel, source de tous les autres droits fémi-1 nistes. (a) PEROU Le président provisoire Londres, samedi, 10 mai. On mande de Lima au « Times » : Le colonel Ben,-vidés, chef do la' révolution militaire, qui renversa le président. Biliinghurst, a été élu Président provisoire. 11 a prêté serment hier après-midi. M. Muniz, ministre de la guerre, devient président du conseil. (a) RUSSIE M. Goremikine chez le Tsar Saint-Pétersbourg, vendredi, 15 mai. M. Goremikine, président du conseil, est parti pour Livndia. (a.) Chute mortelle d'un aviateur russe Sebastopol, vendredi, 15 mai. l'aviateur militaire Sémichkoura a l'ait une chute mortelle. (a) Epidémie de peste Tilsilt, samedi, 10 mai. On annonce officiellement que dans une localité du district de Bakou quinze personnes sont tombées malades. Elles présentent les symptômes de la peste pulmonaire. Treize d'entre elles sont déjà décédées, (a) SUÈDE — On mande de Stockholm : Le Roi partira le 20 mai pour C'.arlsbad. 11 sera accompagné par le duc de Sudermanie. La Reine partira le même jour pouir Carls-ruhe. ,;•) Lettre d'Italie (De notre correspondant) L'agitation antiautrichienne en Italie. — Réveil des haines irrédentistes. — Le Congrès quinquennal de 1' u International Council Women ». ROME, le 12 mai. L'agitation produite en Italie par les faits qui se sont produits à Trieste et •sur plusieurs autres points de la Dalma-tis et où la population italienne a été fort maltraitée par les Slovènes avec la complicité ou, tout au moins, sous l'œil indifférent de la police autrichienne a duré plusieurs jours et a donné lieu à de violentes protestations de la part de quelques organes de la presse austro-hongroise. On en a même causé assez longuement aux Délégations, actuellement réunies à Budapest, où quelques délégués ont affecté de voir dans cette agitation un manquement aux devoirs de l'alliance et. ont invité le ministre des affaires étrangères à exiger des excuses du gouvernement italien. C'est presque exclusivement la jeunesse universitaire, à laquelle se sont associés, un peu partout, les élèves des autres instituts', qui a organisé ces manifestations, que la police a réprimées avec une énergie et une brutalité qui dénotent le très vif désir de ne donner à l'empire allié aucun prétexte dé récriminations. Les carabiniers et les agents de police ont, sévi sans pitié; on a procédé à des arrestations en masse et à un déploiement de force qui, dans certaines villes, avait tous les Caractères de l'état de siège. Malgré cela, à Rome, à Milan et à Naples, les démonstrations ont pris des proportions imposantes et ont forcé les agents de l'autorité à procéder avec une très grande sévérité, qui a été considérée comme excessive par les spectateurs impartiaux, Les carabiniers et les «ques-turini» tapaient dur, encouragés sans doute par l'exemple de leurs congénères autrichiens, ce qui fait que les sujets italiens, battus à Trieste au nom de l'expansion Slovène, n'étaient pas moins battus à Romé et dans toute l'Italie au nom de la Triple-Alliance. Quoi qu'il en soit, ce soulèvement général de la jeunesse italienne prouve que, dans la conscience de la nouvelle génération, la tradition des seutrmeiits ;ui ont animé celle à laquelle l'Italie doit son émancipation n'est pas morte'et que tous les efforts qu'on a faits, tous les ar-niices auxquels on a eu recours pour étoiiuier les passions irrédentistes et la haine de l'Autriche sont demeurés' stériles. C'est bien le cas oe dire avec le poete : enassez te naturel, il revient au galop. Ce qtu est curieux, c'est que cette explosion ...es sentiments haineux dont sont animés l une envers 1 autre les populations des deiix monarchies alliées s'est produite juste au lenuenniin de l'entrevue d'Abbazia après laquelle on avait cru à propos de proclamer, dans les communiqués otlicieux, que, désormais, l'opinion ues deux pays corroborait, par son assentiment, la politique concordante des deux gouvernements. Et il en est toujours ainsi.Chaque lois où l'on prépare une mise, en scène officielle pour donner l'impression d'une intimité qui n'existe pas, l'opinion populaire se soulève brusquement comme un ressort qu'on a trop comprimé. On attend maintenant avec une certaine anxiété de connaître le résultat des conversations qui ont lieu, en ce moment., entre notre ambassadeur, le duc d'Avarna, et le comte Berchtold, qui, paraît-il, insisterait pour obtenir du représentant italien des déclarations .équivalant à une expression de regret, sinon à un désaveu ou à une excuse. L'opinion générale est qu'on aboutira à une de ces solutions diplomatiques qui permettent à chacun de coucher sur ses positions et si, au contraire, l'ambassadeur italien, dans le but de ne pas compromettre le prestige du système sur lequel repose actuellement l'action diplomatique de l'Italie, se laissait aller à souscrine à une combinaison trop conciliante, on assisterait probablement à une nouvelle explosion de colère de ce côté-ci des Alpes, et, cette l'ois, l'agitation prendrait un caractère plus général et no serait pas, circonscrite sur le terrain universitaire. Jeudi dernier a été inauguré, à Rome, le congrès international des dames de toutes les parties du monde, organisé par le « International Council Women », qui a eu l'Amérique du Nord pour berceau et. dont les ramifications s'étendent aujourd'hui sur tous les continents. Vingt-trois nations sont, représentées à ce congrès, dont la présidence a été décernée à l'ady Aberdeen, vice-reine d'Irlande, présidente du Conseil national britannique. Le Conseil national français est représenté par sa présidente, il™ Siegfried. Les séances du congrès ont un caractère très paisible. Nous ne sommes pas en présence d'une manifestation de suffragettes, tant s'en faut. La conquête du droit, do vote ne figure dans le programme général du « Council » que comme un hors-d'œuvre noyé dans une série de questions pratiques d'un intérêt moral et social indiscutable, telle que l'éducation et les droits de l'enfant, la traite des blanches, la femme dans l'émigration et dans l'immigration, etc. Ces dames sont très sérieuses et très posées : elles forment une élite qUi cause et, discute poliment et aucune d'elles n'aura récours, pour hâter le triomphe du féminisme, à la résistance passive de la faim entre les quatre murs d'une geôle. Elles n'aspirent point visiblement au martyre, ce qui n'empêchera point, d'ailleurs, leur propagande .de réussir et d'être couronnée par des résullats éclatants et féconds. On ne peut pas ne pas constater la dif. férenc-e qui existe entre la tactique suivie par les adhérentes de 1' « International Council Women » et celle suivie par les j suffragettes anglaises qui, par leurs exa-j gérations, compromettent la cause qu'elles ont la prétention de défendre. Sans ces exagérations, le projet de loi, que vient de rejeter le Parlement anglais et 5 qui tendait, à l'établissement de réleclo-l rat féminin, aurait peut-être eu un inei 1- • leur sort. Le congrès des dames qui t siège à Home donne une impression ■ plutôt favorable et permet de croire que ; ce n'est pas de son sein que partiront les ! résolutions incendiaires. Noblesse oblige, - et, quand on est présidé par une vice- • reine, on est tenu a une certaine réserve. • du geste et de la parole. Ce qui prouve, ■ d'ailleurs, que cette réserve est haute-; ment appréciée et que les postulats de ■ ce congrès' ne portent aucun ombrage ■ aux hautes sphères du pouvoir et n'in- • spirent. aucune défiance aux classes éle- ■ vées, c'est que la reine Hélène a accordé i une audience aux dames qui composent son buréau de présidence et à la tète • duquel, je vous l'ai dit, la presque una-; nimité des suffrages a placé ladv Aber-! deen, vice-reine d'Irlande. Le sexe fort peut dormir sur ses deux oreilles. SILVIO. FRANCE ^Jotes du Jour (De notre correspondant.) C'est Victor Hugo qui a écrit avant 3a conversion aux idées avancées : « 11 y u toujours, en France, une majorité de canailles pour crier : Vive le plus fort ! » Canailles est évidemment de trop; le mot mériterait d'ailleurs d'être défini. Ce qui est certain, c'est qu'une majorité L ïs grande aime les victorieux et,dans ce pays d'iconoclastes décidés, nous avons toujours la religion du succès plus florissante que jamais. Aussi les socialistes profitent de cet engouement et des avantages d'une lutte d'où ils. sont sortis triomphants par des moyens divers, variés et discutables. Les fidèles de la religion nouvelle ne sont pas tous des croyants, loin de là, mais ils accourent tout, de même auprès du pontife nouveau expliquant ié dogme, le symbole à ses prêtres, dont quelques-uns sont sceptiques, mais âpres au gain et fort désireux de profiter de l'engouement de. la foule pour les rites obscurs, mais qui procurent à.ceux qui les proclament les bénéfices certains sans parler de la gloire et de la faveur. Il ne s'agit pour cette masse de dévots en route pour une Mecque imaginaire ni d'opinion, ni d'idées, ni de conviction.:, mais de bénéfices certains à tirer d'une fidélité récente pour un évangile nouveau. On espère tout de (§§,te poùss'ée vers l'inconnu. D'abord le bonheur universel, c'est indispensable et c'est une affaire entendue. Les hommes de talent ne sont pas les derniers à courir vers les autels qu'on dresse, En sens inverse, il se passerait facile» ment, ce qui eut lieu, il y a plus d'un siècle, quand, en 1804, Bonaparte s'étant laissé porter par la vague puissante du populaire entraîné à la servitude étouffait la République après Brumaire; les révolutionnaires les plus ardents la veille, les régicides les plus décidés, les jacobins "les plus intransigeants s'arrachaient. les clefs de chambellans, les titrés de comtes et de barons, ils se bousculaient aux portes des antichambres impériales, c'était à qui arriverait le premier pour les génuflexions et le baise-main. Vers le socialisme révolutionnaire victorieux, le mouvement n'est pas si accentué, mais il se dessine.. Un directeur de banque me disait hier : « Après tout, pourquoi bouder, nous risquons quelques impôts de plus, mais , celte minorité puissante est un gag'' de paix, et nous allons pouvoir faire des affaires.à l'aise ! » La religion du succès provoque les appétits de lucre et attire le servi!isme de la médiocrité. Jadis, un regard du monarque faisait courber les échines; aujourd'hui, ce sont les déclarations ampoulées d'un groupe en marche vers l'usurpation démocratique qui incite vers l'abaissement des consciences et des caractères. Nous ne sommes qu'au début. C'est sur les premières impressions que la. foule dessine un mouvement, pourra-ton s'arrêter à temps ? Toute religion nouvelle rencontra des hérésiarques, et dans ces moments de commotions populaires il en est qui préfèrent l'idolâtrie brutale aux dogmes incertains < t mal connus. Les mêmes qui se. précipitent. pour embrasser les pans de la toge épiscopalo de M. Jaurès s'aplatiraient, à plat ventre devait un rjiVv:i! noir quelconque, lies pontifes habit u ::i les foules aux idolâtries, et quand on a une fois abjuré la raison, le. bon -en.-, la'retenue, on est prêt pour les "plus grossières apostasies. Oh ! la religion du succès! Elle- a ses fanatiques, mais aussi ses convulsionnaires. D'où !. r-ger,J. B. LA VISITE DES SOUVERAINS DANOIS A Calais Le roi et la reine de Danemark, v ' de Londres, sont arrivés à Calais . ..-.a matin, à 10 h. 15, à bord du yacht i. .. V.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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