L'indépendance belge

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s.n. 1917, 08 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nv9959db2j/
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L'INDEPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) h^lbqrn01^0^! 11, placbj>]dh\aaboubsb. LUNDI 8 OCTOBRE 1917. ( 3 mois, 9 shillings. ") [ TEUEPH.: { îll: fl et E" vente à Londres à 3 h. le samedi 6 octobre. J g* pa« le Pkocuès, LA SITUATION Samedi, midi. gi QuaTante-huit heures se sont passées so depuis que nos alliés britanniques ont le «aîné ce que les correspondants de le <mërre appellent "la victoire de Brood- su isinde" et les Allemands n'ont' pas été lo capables de reprendre le terrain perdu, se Le seul point sur lequel les Toinmies ont c< été obligés de rétrograder légèrement est dans la vallée du Reutelbeek, au sud-est at du Bois du Polygone, et son importance tr «et nulle, étant donné sa basse altitude'. (C Les positions principales, c'est-à-dire la inartie dominante du mamelon de Brood- ti: ! seind©, reste aux mains de nos alliés qui, qi de là, jouissent d'un vaste horizon d'où eh l'œil découvre la plaine des Flandres oc i jusqu'à Bruges, dont les beffrois sont eh flottement visibles. ju ' Le maréchal Haig dispose donc dès à H présent d'un observatoire précieux qui Te-lui permettra de suivre de très près les re [mouvements de l'ennemi, et c'est là un [avantage qui, dans les circonstances ac- PS s tuelles, est appelé à avoir des conséquen-; ces énormes. Pour le moment, nos alliés mettent à [profit le répit relatif qui leur est laissé [ psr l'absence de nouvelles contre-atta-f ques pour fortifier les points conquis et [les organiser en vue de la contre-often-Isive que le général von Arnim devra, né- ^l [oessaireftient, déclancher et pour laquelle a il réunit en ee moment des divisions n< fraîches. Si nos alliés parviennent à sein" ■maintenir sur les hauteurs de Brood-scinde et de Passchendaele, leur succès [ de jeudi scellera vraisemblablement le î3 Ls.ort d-ss Allemands en Flandre. Le bulletin de Berlin essaie de dirai-nuer l'importance de la victoire de nos ni amis qui, soit dit en passant, ont- fait | un total de 4,446 prisonniers (cornpre- ni I nànt 144 officiers), en disant que '"l'élan m [des troupes britanniques a été brisé 'a Lavant que celles-ci n'aient atteint leur c'' Làjêttif qui était, sans aucun doute. t''ès pdistant!" jnt Xous ignorons jusqu'à quel point le!st; [peuple allemand est dupe de I'état-ma-''e jor, qui continue de lui jeter de la pou-dre aux yeux : mais ce qui est certain, vo [c'est que la situation des armées allé- ^ [ mandes en Belgique devient critique. Les saignées que leur infligent nos alliés sont abondantes et les 40,000 bom- I,11 t mes mis liors de combat du côté aile- ^ < I mand constituent un affaiblissement sé-[ rieui de l'adversaire. Une des cinq di- a^' i visions ennemies qui furent décimées/11' | jeudi venait, tout droit du front russe, I et dans les autres, à l'exception de celle r la Garde, la proportion de très jeunes I1' recrues était extraordinairement grande Pa Des informations venant de Belgique via la Hollande disent que dans toute la ' ' .Flandre les églises ont été transformées "n [ en hôpitaux et que la population civile ne de Koulers, Menin, Warneton et Lens 1"L' est contrainte de participer aux travaux do défense que les Allemands construi- 11 I sent hâtivement dans tout le nord de la nu | Belgique. r'° i D'autre part, l'activité croissante- des f'u |aviateurs alliés gêne considérablement Pr I nos ennemis, qui essaient (,1e provoquer, î1!' i àGand notamment, un sentiment d'hos-Itilité contre les Alliés dans l'espoir dé a IMitraindre ceux-ci a diminuer leurs at- aV' l'eues. Mais les populations flamandes I de Belgique ne .seront pas assez naïves [ pour faire le jeu des Allemands, qui coni i en dernier lieu à les avaler comme 6 ? Polonais, les Alsaciens et les Danois. p' Eiies comprendront qu'il y a dans la guerre d'inéluctables nécessités, et elles c 1 ri oublieront pas, pendant leurs difficul-^ Actuelles, que les Allemands seuls spnt Ç '^pensables de la situation lamentable _ ' qui leur est faite. Cfe n'est pas de gaieté de cœur non pius ^ que les Français ravagent .leur propre goc pays, comme ils sont obligés de !e faire j.'u pour chasser l'envahisseur, mais l'enjeu faj' ue cette guerre est si préçieux pour nous i «pour les générations futures qu'il jus- D0] '•fie les sacrifices les plus grands, m; Les derniers communiqués de Paris si- rai "riaient une activité amoindrie dans le ma «cteut de Verdun, où aucune nouvelle pa: yaque d'infanterie n'a eu lieu. I,çs ré- ma ions de Bezonvaux et do la Côte 3-1 ont toujours le théâtre dë duels d'artil îrie très violents. En Champagne éga îment l'artillerie est très active, mai ur l'Aisne on ne signale que des raid jcaux : tentatives allemandes repous ées dans les secteurs de Chevreux et d' !erny. Berlin parle de la douzième contre ttaque livrée par les Français, depui rois jours, à l'est de Samogneu: Côte 344). Les troupes du général Càdorna con inuent de repousser les contre-attaque ue les Autrichiens ne cessent de déclan lier contre les positions que nos allié ccupent sur le Monte San Gabriele, mai hacun»- des tentatives ennemies a éehou. usqu'à présent. A l'est de Gorizia le taliens, grâce à un coup de main lieu eux, ont amélioré leurs positions et on epousâé une furieuse riposte ennemie. Sur le front du Trentin l'artillerie st de nouveau plus active, Les aviateurs italiens, en attendan ue leur concours .soit exigé dans l'exé ut ion de quelqu'offensive, s'appliquen . attaquer lés bases navales autrichien les. Survolant Cattaro, ils lancèrent d. lombreux explosifs sur les sous-marin t torpilleurs ancrés dans le port et eu ent la satisfaction d'en endommage, lusieurs. Quelques opérations locales sont signa es des fronts macédonien et russo-rou îain. En ce qui concerne le front macédo ien, les Bulgares commencent apparem lent à s'énerver, et le ministre Rados vvoff a déclaré que la Bulgarie, qui ré lame toute la Macédoine et la régior ulgare jusqu'à l'embouchure du Da ube, est pfête à,soutenir l'ex-roi Con tantin contre Vénizélovet à aider mêmt îS Turcs en 'Mésopotamie. "Avec l'aîd< e nos alliés, a dit encore M. Radosl.v off, nous sommes prêts à chasser le$ Jliés de la Macédoine dans la mer!'' M. Radoslavoff ne risque rien à off r i : ss services de la Bulgarie à ses alliés, ui ont d'autres chats à fouetter que 1<. occuper de ce? théâtres éloignés.-La paix continue de préoccuper le; iliés de la Bulgarie- plus que la conti-uation des opérations, et la "Wesé; eiturig" croit savoir que les empereur; 'Allemagne et d'Autriche préparent c< u'eile appelle une "nouvelle, offre d<= a.ix ' endéans le .mois, d'octobre. On annonce d'autre part un "projet e réforme" de la Chambre des Sei-neurs de Prusse, élaboré par le gouver-ement, qui n'a d'autre but que de don-er un semblant de satisfaction aux élé-tents démocratiques et, sans en avoir air, aux Alliés, tout en créant, une at-tosphère plus favorable au succès du ouvel emprunt. Il est certain que tant ue le cap dangereux du septième em-runt ne sera pas franchi, Je gouverne-ent s efforcera de faire, croire au pu-ie que le havrç- de la paix, de la paix lemande bien entendu, est en vue. C'esi rec indignation que le général Schenk dementi le bruit -— qui a, circulé parmi s membres du Reichstag — que la oon-nuation de la guerre par l'Allemagne ait impossible faute de matières pre-ières pour la confection des munitions. ; bruit pourrait bien cependant ne pas re tout à fait çaiis fondement, car ?rès avoir fondu les clichés des partes les cloches des églises, il ne doit pas ^ter beaucoup à confisquer chez nos memis. Suivant les dernières nouvelles de Russie projet d'un cabinet exclusivement cialiste a été abandonné et la création Lin cabinet de coalition semble cer-ine.Signalons encore, en fait de nouvelles ilitiques, le bruit du remplacement im-inent du chancelier Michaelis, qui au ,it pour successeur le baron von Kubl-arin, et celui de l'offre d'une paix sé-iréé faite par la Bulgarie à la Rouan ie. mil jfcWWÉIiauiliiÉhiiWIiii |H I rmi—III I I II _ es afrique orientale ♦ La retraite allemands War Office publie le communiqué uvant: J^ans la vallée du Mbemkura (au S.O. ^ Kàlva) 1 ennemi bat. en retraite ver$ p0Jî° (à 56 kilomètres de LiwaleJ, ^^ivi par nos troupes, lon^ ^ région occidentale, notre co-BulUl,^ant ver.s l'est de la rivière mètre'1"' a un point à 19 kilo-! J eïl deçà de la route de Mahénire 'ers Mpondas (à 84^ kilomètres au sud ie Mahenge). operations navales La carrière du " Seeadler " Des nouvelles arrivées d'Amérique lisent que le corsaire allçmançl "Seeacî-er," qu'on croît avoir quitté l'Allemagne fin déceitibré dernier, a fait nau-rage le 2 août, à Mopelia, ("Iles de la todêtê) : le commandant et l'équipage se sont emparés d'une chaloupe à moteur et du schooner français "Lutèce," qu'ils ont armés, et ont repris la mer le l'I août et lo 5 septembre pour continuer leurs raids. On se-souvient que le "Seeadler" avait détruit une série de navires, parmi lesquels le "Homgarth" et le "Dupleix." Son système était d'arborer le pavillon norvégien et. de faire des signaux de détresse, puis de découvrir subitement ses canons quand des navires répondant à ces signaux se trouvaient à bonne portée. La nouvelle de son naufrage a été donnée par des marins arrivés à Samoa dans un canot et qui faisaient partie de l'équipage du schooner américain "C. Slade." D'autres matelots qui avaient été capturés par le "Seeadler" se trouvent, dans le plus complet dénuement à Mopeha. operations aeriennes Les 20,000 aéroplanes américains M. Baker, secrétaire d'Etat pour la guerre, annonce que les 20,000 aéroplanes autorisés par le Congrès sont actuellement en construction ainsi que les moteurs nécessaires. M. Baker a ajouté que tout le programme aérien est coordonné de telle manière que lorsque les machines et les moteurs seront complétés, les aviateurs entraînés ainsi que les mitrailleuses et le reste de l'équipement seront prêts également. Les types d'aéroplanes varient depuis les légères machines d'entraînement jusqu'aux puissantes machines d'entraînement et de combat. .4 LA QKAM3RE FRANÇAISE i, mm musé de trahison L n des débats les plus étonnants dans ! histoire parlementaire de France» s'est clôturé jeudi par le vote d'un ordre du jour de confiance dans le gouvernement,' l'invitant à mettre fin à la campagne dirigée par la presse réactionnaire contre la République et à punir avec toutes les rigueurs de la loi tous ceux qui ont maintenu des relations coupables avec l'ennemi ou qui se sont laissés entraîner dans une propagande anti-patriotique. Les chiffres du vote — 350 contre 3 — montrent que la majorité gouvernementale n'a pas augmenté et que les socialistes et. quelques radicaux-socialistes maintiennent leur décision de s'abstenir. l'affaire b0l0 pacha L'écrivain Jules Bois et Bolo Le correspondant new-yorkais du "Daily Telegraph" dit que Jules Bois reçut. 1,000 dollars (5,000 francs) de Bçlo. Jules Bois logeait à l'Hôtel Bilt-more. Il était très répandu dans le grand monde et donnait, des conférences dans les salons, intitulées: "L'âme de la France." M. Choate, ancien ambassadeur américain à Londres, en présida line dans un hôtel de la cinquième avenue.. D'après M. Lewis, Bois servait simplement de couverture de respectabilité aux manœuvres allemandes. Jules Bois est. un littérateur français assez connu. Il s'occupait d'occultisme, et un de ses , livres : "Le Satanisme et la Magie," avait eu beaucoup de succès. Bolo et Bernstorff ^ L'attorney-général de l'Etat de New- 1 ïork, a fourni an public une suite re- 1 nàrquable à l'histoire, que nous avons !' résumée hier, concernant l'activité de Bolo Pacha pour le compte de l'Allemagne. Ce récit occupe sept colonnes lés journaux new-yorkais, et est la re-oroduction du témoignage des ban- 1 juiers d'origine allemande et d'autres ' lui ont aidé Bolo dans ses efforts à I 'couler sans traces" dans la presse fran- ] ; aise les millions que lui fournit le comte Bernstorff. ; "Je vous dit que Bolo est un fin re- < nard, un très fin renard," telle est l'opi-:iion donnée par M. Adolphe Pavenstedt, | meien directeur de la Maison de Ban- • }Ue de M. G. Amsinck et Cie. C'est ?hez M. Pavenstedt que se rendit en pre-nier lieu Bolo, lorsqu'il arrive à New-icrk. Il montre au banquier, allemand le naissance, une copie de son contrat î tvec le sénateur Humbert, et lui suggéra 1 ombien il était important qu'il puisse c l'assurer un journal dont le tirage est c le 2,000,000 d'exemplaires par jour. T1 c ijouta qu'il avait appris par un "ami" i ■n Suisse, que l'Allemagne était dis- 1 losée à faire n'importe quoi pour con- I iure une paix séparée avec la France. .1 exnosa même les conditions, aux- ' quelles l'Allemagne, dit-il, pourrait s'entendre avec la France—la cession d'une certaine superficie des colonies françaises à l'Allemagne en échange d'une partie de l'Alsace-Lorraine et d< l'évacuation des départements occupé' dans le nord de la France. M. Pavenstedt informa l'Attorney général qu'il ne supposait pas person nellement que Bolo avait une autorité quelconque pour parler de ces condi tlons au nom de l'Allemagne, mais sot plan pour influencer le sentiment public en faveur de la paix dans la presse fran çaise impressionna tellement le banquiei qu'il se rendit immédiatement î Washington pour consulter le eomt< Bernstorff. "Il me faut de l'argent oi je perds mon homme," dit Bolo à M Pavenstedt ! Le comte Bernstorff trouva très inté ressant ce que M. Pavenstedt était veni lui dire. L'.ambassadeur déclara qu'il > aurait grand avantage à ce Spie quelqii< chose d'efficace soit fait pour changer k ton de la presse française. L'ambassadeur promit de penser à la question. M. Pavenstedt rentra à New-York et. raconto à Bolo que son projet avait beaucoup in téressé l'ambassadeur allemand. Bolo sé contenta, de dire: "C'est bien ; faites-moi connaître ce qu'il a dit lorsqu'il viendra à New-York." Quelques jours après, M. Pavenstedt fut convoqué' à une entrevue avec k comte Bernstorff à l'Hôtel Ritz-Carlton. à New-York. Au cours de cette entrevue, l'ambassadeur lui conta qu'il était décidé à fournir l'argent. De dépêches furent dès lors échangées avec Berlin. La première dépêche S. F. a Sayville par Schmidt dit : "Communiqué avec William Foxley (ministère :!es affaires étrangères), et télégraphiez s'il a placé l'argent à ma disposition Jhez vous, pour Charles Gledhill ('comte Bernstorff). La réponse fut reçue une semaine après et dit: "Répondant, à votre cable-gramme au sujet' de Charles Gledhill, Fred. Jloover ,nom du côte \iour "Gua-ranty Trust Company), recevra l'argent. Vous pouvez disposer, suivant votre lettre du 24. novenlbre 1914. (s) Direction de la Deutsche Bank). D'autres dépêches démontrent comment il fut dispose de l'argent. Le témoignage de fonctionnaires de la Banque Royale du Canada que Bolo trompa par des histoires au su jet des énormes quantités de papier qu'il devait acheter pour Icc journaux français dans lesquels i! était intéresse, montre toute la ruse employée par Bolo pour donner à sa mission un caractère impeccable. Bolo donna une excuse très plausible pour le transfert à la Banque Royale du Canada des fonds à sa disposition. Il déclara qu'il avait été informé de ce G. Amsnick ind Co, avec lesquels il avait traité jusque là, avaient, des sympathies allemandes. Comme Français patriote, il avait décidé de transférer tout son compte à la Banque canadienne. l'affaire turmel M. Turmel, qui est un routinier de a procédure, avait tente d'entraîner M. Gilbert, qui instruit son affaire, à join-Ire à sa cause une accusation de détour-rement contre 1 huissier Cousin, qui rouva les fameux billets suisses dan? on casier au vestiaire du Palais Bour->on. On sait que. la somme remise à la [uesture par Cousin était cfe Fr.25,000; ir, M. Turmel affirme qu'il avait déposé ' r. 2",000 dans son casier. Après ruâmes péripéties qui tiennent du vaudeville, t. au cours desquelles le député des ?cjtes du Nord chercha vainement, l'offî-ier ministériel indispensable à la re-nise de ses conclusions, le tribunal, sans .voir donné satisfaction à M. Turmel, instruit le cas Cousin séparément et a epondu par une fin de non recevoir à a demande de poursuite pour détourne-aent de Fr. 2.000 contre l'huissier de a, Chambre, les présomptions n'étant ias suffisamment, établies. Cousin bénéficie donc d'un non lieu et L Turmel en reste pour ses frais de pro-édure..e nouveau serum ccntr? LA TYPHOÏDE On sait les résultats heureux obtenus Salonique par l'application du nou-eau sérum contre la tvphoïde. Ce pro-édé a été appliqué dans la 15e région ui est une des premières à profiter de 3tte découverte. Un des chefs du <ser-ice de santé nous a déclaré que le Lépo* raccin est destiné à être rapidement ré-andu."Il ne doit plus v avoir, a-t-il ajouté, '• n seul homme qui puisse échapper à la bienfaisante inoculation préventive., Les accidents de la vaccination sont actuellement réduits au minimum. 1-10 seulement des vaccinés présentent des ; réactions fébriles, niais non dangereuses., i A Marseille, des milliers de militaires en instance de départ aux armées ; des An- ■ namites, des troupes de garnison, ont ■ été vaccinés, et ils ont tous pù continuer 1 lei\r entraînement à des services fati- - gants." i Un autre vaccin est en expérience, > présentant les mêmes avantages que le . vaccin huileux, mais dans lequel les • germes nocifs seraient suspendus dans t l'eau au lieu d'être dans l'huile. AUTOUft de la GUERRE ALLEMAGNE Les journaux catholiques repro-. cluisent une conversation du prince de • Bulow qui aurait terminé en disant: "Je tremble en songeant à ce qui arriverait le jour où l'Allemagne se verrait vaincue ; ce serait terrible." Ce n'est pas la première fois que le prince de Bulow tient pareil langage à de nombreux visiteurs qui s'empressent de le répandre avec une facilité remarquée.Il y a là une menace évidente, faite pour essayer de jeter le trouble dans les espr its, mais qui ne paraît pas atteindre son but.—La Presse-Associée. — Les autorités allemandes ont interdit l'exportation en pays neutres du livre du général von Freytag intitulé les "Déductions de la guerre," dont le "Times" avait publié des extraits d'après la "Frankfurter Zeitung." Ce livre est en effet de nature à gêner la propagande pacifiste allemande, car il explique le pourquoi- de l'échec allemand et les méthodes pai- lesquels l'Allemagne se propose de vaincre dans "la prochaine guerre." ' BELGIQUE — 'On signale ie la frontière que cinq Belges ont été fusillés à Gand. ETATS-UNIS — Le fabricant d'automobiles, Henry Ford, dont on se souvient la tentative pacifiste d'il v a deux ans, vient de mettre gratuitement pour Fr. 2,500,000 d'automobiles à la disposition de la Croix-Rouge américaine. FRANGE — Le Conseil Général dti Haut-Rhin vient de voter l'ordre du jour suivant: "Le Conseil Général du territoire de Relfort, qui n'a pas oublié que notre coin de. terre alsacienne' a subi, il y a qnarante-six ans, les souffrances et les vexations de l'occupation allemande, adresse aux habitants des départements encore envahis, conservant quand même, malgré les abominables cruautés auxquelles ils sont en butte, toute leur fierté patriotiue et leur foi dans la victoire de la France, l'expression de sa plus vive sympathie et le. témoignage de son admiration pour la belle résistance morale qu'ils opposent à l'ennemi." GREGE — M. Làmbros, ancien premier ministre, n'a pas répondu à de nombreuses invitations à comparaître devant la commission parlementaire pour être interrogé. Son arrestation a été ordonnée.î TA LIE — LTn décret a été publié, fixant des peines de 5 à 10 ans d'emprisonnement et des amendes allant jusqu'à Fr. 10,000 pour ceux qui seront reconnus coupables d'actes tendant à déprimer l'esprit public pu nuire à la situation nationale ou internationale, ou à affecter la conduite de la guerre. JAPON — La Banque des Communications de Chine a conclu un emprunt de Fr. 50,000,000 avec les banques de Formosa et de Corée ainsi qu'avec la Banque Impériale du Japon, pour un terme de trois années et à un taux de p.c. L'emprunt sera garanti par des bons d'Etat déposés par la Banque Commerciale à Pékin. — Le Japon a remis pour venir en aide des malades et blessés alliés : à la Grande-Bretagne, une somme de Fr. 920,000 ; à la France, à l'Italie, à la Russie et à la Belgique. chacune une somme de Fr. 907,500, et à la Serbie et la Roumanie chacune, une sorîime de Fr. 150,000. SUEDE — Le gouvernement suédois a protesté contre la réquisition de steamers suédois se trouvant dans des ports britanniques et français; il fait valoir que le 'jus augariae" en vertu duquel les réquisitions ont été faîtes n'est plus en t'igueur en droit international. f gs&m® No 237

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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