L'indépendance belge

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s.n. 1917, 01 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jq0sq8rk22/
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gSème année. No 123 L'INDÉPENDANCE I rOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE Î 5 CENTS) administration et redaction: plac^dev^bourse 5 DANE str., high holborn, W.c.l. 11* -7 ♦' TtUEPHONE : HOLBORN 17/3-4 TELEPH.: { 238-7 5. VENDRED9 1 JUIN 1917. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 31 mai. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS : \ (j MOIS. 17 SHILLINGS. }-conser vation par i.e PROGlits. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi, midi. I L'activité des derniers jours sur ] Iront italien s'est un peu calmée. Ne 'Alliés mettent a profit le répit pour oi guniser leurs nouvelles lignes et prép* rer tout en vue d'une avance. Les Ai: S trichiens, que les progrès de nos ami ont rendus nerveux, canonnent rageuse ,pei,t les lignes de communication de ne Alliés, mais leur tir, mal réglé, resl sans effet. i - L'ennemi ne réagit plus que dans 1 secteur de Gorizia, où trois attaques su< cessives contre les positions italienne (côte 652) furent repoussées. Nos Allie ! firent une trentaine de prisonniers. Dans la région de Boscomalo (Carso' une tentative autrichienne fût déjoué: ; et plus au sud, dans la région des côtes j les Italiens ont gagné du terrain. Un peu partout, l'ennemi prépare 1 [ retraite; l'artillerie, pour autant qu [ faire se peut, est ramenée en arrière, e là où il ne peut la mettre en sécurité il la fait sauter. C'est ainsi que lorsqu': I vit Selo menacé, il détruisit toute un f batterie de gros calibre. Le fait, paraîl il, n'est pas isolé. En ce qui concerne les troupes enne mies, elles sont," pour la plupart, épu: sées, beaucoup venant, à ce qu'on assure du front russe, sans transition. La situation stagnante qui prévaut a iront oriental autorise ces prélèvement: dont l'offensive franco-britannique s'ei ressentie également. L'armée russe, malheureusement, es satw" discipline, et l'anarchie politiqu qui sévit à l'arrière comme-sur le from est mise à profit par les agents aile mands,. qui sont partout ot jamais H furent plus audacieux.»^ Le ministre de la guerre, M. Ke rensky, est parti pour le front, et f déclare prêt à marcher à la tête dès cc lonnes russes contre l'ennemi. Il recor naît l'absolue nécessité d'une offensiv tant dans l'intérêt du pays et de se alliés que du parti qu'il représente. C'est également pour l'offensive qu s'est prononcé le Congrès des délégués officiers, siégeant à Pétrograd, oelle-< étant le seul moyen de donner satisfac tion aux vœux du Gouvernement Prov: soire, qui sont : paix permanente et fra ternité des peuples ! Par contre, le Congrès des délégués soldats du front a adopté, à l'unani mité, des résolutions qui peuvent se ré sumer comme suit: Nécessité de mettr fin, aussi rapidement que possible, a carnage international; conclusion d'un paix sans annexions et sans indemnités sur la base du droit pour tous les peu pies de disposer d'eux-mêmes; urgent nécessité de suppléer l'armée avec de munitions plus abondantes, moyen 1 plus sur pour épargner les hommes empêcher toute aventure militaire et n pas permettre que l'armée devienne l'en grais fertilisateur de territoires étran gers ! Signalons, pour être complets, les dé bats du Congrès des "citoyens russe d'origine allemande," siégeant à Odessa où M. Lutz, membre de la Douma, a pri a partie l'ancien gouvernement qui, e: corrompant la presse, "est parvenu créer, parmi le peuple, des sentiment d'hostilité à l'égard des citoyens russe d'extraction allemande.'2 La langue offi cielle, adoptée pour les débats, est l'al-e lemandJ is Un fait est patent. Le mot d'ordre: •- ''Pas d'annexions, pas d'indemnités" devient, de plus en -plus, la formule au-.- tour de laquelle semblent se rallier les s gouvernements alliés. !- Eclose sur les bords de la Néva, l'idée is fait son chemin. M. Ribot, l'autre jour, e au nom de la France, s'y est rallié, en expliquant toutefois qu'il ne faut pas e confondre annexion avec restitution, ni - indemnité avec restauration et répara-s tion. s M. Wilson, de son côté, a, dans son mémorable discours, nettement défini les I, sentiments des Etats-Unis, et, s'il faut ?, s'en rapporter à la "Stampa," le Prési-;, dent, dans un message spécial adressé à la Russie, affirme, avec autorité, a que la paix qui sera signée ne pourra e comporter ni annexions ni indemnités, it mais devra comprendre la restitution a :, la France de la Lorraine et de l'Alsace, il ainsi que du Trentin à l'Italie. En ce e qui.concerne la Belgique, M. Wilson re-;- clame la juste réparation qui lui est due ! :- Les vaillants efforts faits par la Bel- - gique qui, malheureusement, sont y :, peine connus, ont fait, avec d'autres sujets, le thème d'un discours dans lequel u le général Smuts a fait le plus vif éloge i, de tout ce qu'a fait la petite Belgique, it tant sur le continent qu'en Afrique Centrale et Orientale. (Nous en parlons plus it loin dans nos dépêches.) e II est réconfortant de constater que ;, malgré l'obscurité dans laquelle est lais-:- sée notre armée, l'effort de nos héros e soit apprécié comme il convient. La guerre sous-marine, comme l'avait :- laissé entendre l'autre jour M. Lloyd e George, est, pour parler avec nos amis '- anglais, sur le point d'etre "controlee. - Les pertes, pour la semaine écoulée, ont e diminué. Elles sont encore de 18 bateaux s de plus de 1,600 tonnes, mais sont réduites pour les navires de moins de e 1,600 tonnes à un seul, alors que pour i- les deux semaines précédentes elles i étaient de neuf et de cinq respective-ment.Par contre, et c'est symptomatique, le nombre d'attaques repoussées a augmenté, étant de 17, contre 9 précédem-ment.Les pertes italiennes 11e comportent ;- aucun vapeur coulé et seulement seize e voiliers de moins de 50 tonnes ! a Ainsi s'écroulent les derniers espoirs e allemands d'une victoire due aux ex-i, ploits des sous-marins. Pour l'avoir .- constaté dans la "Gazette de \oss," le e capitaine Persius a provoqué la confises cation de son journal. e Mais si la guerre sous-marine n'est ; plus l'atout majeur dans le jeu alle-e mand, la carte russe et la carte socia- - liste dont ils savent admirablement jouer - leur permettent, du moins ils l'espèrent, de mener à bonne fin la partie engagée. Berlin et Vienne disent couramment s qu'avec la Russie la situation actuelle , est celle d'un armistice. s Quant à la décision des socialistes s français minoritaires d'envoyer des dé-k, légués à la Conférence de Stockholm, le s "Vorwaerts" y voit "le premier succès s important dans la voie de la paix en - Occident." LES OPÉRATIONS MILITAIRES ♦ SUR LE FRONT OCCIDENTAL UL COMMUNIQUE FRANÇAIS Une attaque allemande contre le Mont olond a été repoussée. Un coup de main français sur la rive gauche de la Meuse, a la colline 304, a permis de détruire des travaux ennemis et de faire quelques prisonniers. COMMUNIQUE BRITANNIQUE Des raids ennemis ont été repoussés «ans le voisinage de Fontaine les Croisses et à l'ouest de Lens. OPERATIONS HAVaLES les pertes en mer Arrivées et départs de navires mar chands de toute nationalité et dépassant 100 tonnes dans les ports du Royaume-Uni (non compris les bateaux de pêche et locaux), pour la semaine finissant le 27 mai : Arrivées, 2,719; départs, 2,768, contre 2,664 et 2,759 la semaine précédente. Navires britanniques coulés par mines ou sous-marins: Au-dessus de 1,600 tonnes, 18; en-dessous de 1,6(J0 tonnes, 1, contre 18 et 9 la semaine précédente. Navires britanniques attaqués sans succès par sous-marin, 17, contre 9 la semaine précédente. Bateaux de pêche coulés, 2, contre 3 la semaine précédente. La statistique hebdomadaire italienne renseigne 498 arrivées et 476 départs. Douze petits bateaux à voiles, presque tous en-dessous de 50 tonnes, ont été coulés. Aucun steamer n'a été torpillé ou endommagé. Les pertes du Lloyd Autrichien A la réunion annuelle de la compagnie de navigation le "Lloyd autrichien," qui s'est tenue mard: dernier à Vienne, il a été établi que cette association avait perdu en 1916 plus de Fr. 3,750,000 et que, pour l'exercice courant, ce chiffre avait déjà été dépassé; les bateaux de la compagnie se trouve,ht dans les ports américains doivent être considérés' comme perdus. Le Lloyd autrichien a essayé de s'associer avec les principales lignes allemandes, mais ses démarches' ont échoué. OPERATIONS AERIENNES De Londres à Rome par !a voie des airs Un biplan britannique parti de Londres est arrivé à Rome mercredi soir à 6 h. 20, ayant survolé Paris, Turin et Pise, couvrant ainsi approximativement 1,600 kilomètres. Un raid sur Oand Le correspondant du "Telegraaf" à la frontière belge, signale qu'une escadrille d'aviateurs alliés a bombardé Gand. De grands dégâts ont été faits à la gare de Gand-Saint-Pierre. ■ mvi* LE CtLVA HE 9ES DÉPORTÉS BELGES Horribles tortures. — Résistance héroïque Un habitant de Liège, qui vient de s'évader en Hollande, a .-emié s>tu" les iniques traitements dont sont victimes les déportés belges et sur leur admirable héroïsme, des détails émouvants. On en trouvera quelques-uns ci-après. Les Allemands ont institué des marchés de main-d'œuvre belge. Malgré les offres fallacieuses des patrons allemands, les déportés se refusaient généralement à travailler pour les envahisseurs de leur patrie. Naturellement, les employeurs allemands ne se tiennent pas pour battus après les premiers refus des malheureux et sollicitent l'aide des autorités militaires qui la leur accordent sans compter ainsi qu'on le verra par les renseignements suivants, fournis au témoin par des chômeurs de Mons, rapatriés au début de l'année 1917, par un jeune collégien luxembourgeois déporte comme chômeur. (La scène ci-après a eu pour théâtre un "Strafenlager" de la Westphalie). "Pour l'Allemand casqué, aider l'Allemand "pékin" est chose aisée. Il somme ses captifs de travailler : ils refusent. Il ne les nourrit point : ils serrent la boucle du pantalon. Il leur fait faire de la gymnastique: ils restent les bras en d'air pendant deux heures, une brique dans chaque main, a cette épreuve, ils résistent. Il les fait doucher. Pendant 12 heures, la nuit de préférence, ils subissent les' averses et le froid sans un cri,sans une plainte Ah ! ils ne sont point mâtés ! Refroidissez le bain ! Ils entrent mi-nus clans le marécage : ils refusent toujours 1 On va les fusiller. Eux de dire : 'Plutôt aujourd'hui que demain ! " A vos' souhaits! La troupe est scindée. Une partie est renvoyée sous les abris, l'autre moitié demeure sur la plaine. Les mitrailleuses sont amenées, les servants sont prêts. Dernière sommation. "Travaillerez-vous ? " Une clameur vigoureuse répond "Non."—"Feuer " rugit le commandant. Des Belges tombent évanouis. Des morts? Pas un. Les Allemands ont tiré à blanc. Entrant dans les hangars, l'officier barbare annonce que 'Justice est faite.' Vous travaillerez, vous, les survivants.' Quoi qu'ils ignorent encore la ruse et que la mitraillade fut feinte, pas un ne dit le 'oui' tant désiré." On s'explique mieux de jour en jour le pitoyable état dans lequel se trouvent les déportés renvoyés en Belgique par les autorités allemandes, les tuberculoses, les pieds gelés, les membres gangrenés, les bronchites, les pleurésies purulentes — dues souvent à des coups de baïonnettes — et dans, entre autres, cinq cas ont été constatés vers la fin de mars 1917, dans un hôpital liégeois, lors de l'arrivée de 70 rapatriés! Et malgré la faim, les coups, l'exposition aux intempéries, les héroïques déportés belges tiennent. Certains d'entre eux tiennent ( si bien qu'ils chantent aux heures les 1 plus tristes ! L'évadé liégeois en donne 1 deux exemples profondément émouvants. 1 Voici le premier dont il a éét témoin dans la rue de la Casquette, à Liège : "Les voitures cellulaires, naguère mé- . prisées, glorieuse aujourd'hui, ne oir- j culent plus que la nuit. L'"invincible" j horde allemande craint les manifesta-i. tions des passants désarmés. Massive, ; lourde, pesante, tragique, la "char- ; rette" avance lentement. Mais voici ' que d'une cellule où—genous serrés con- ■ tre la poitrine—©roupit un héros ano- -nyme, perce un bruit léger. Un attardé ' dans l'obscurité des rues s'approche de . la tôle verte. Soudain, il chancelle, se ; ressaisit, se découvre, s'agenouille presque devant la sinistre voiture. Le der- ■ nier prisonnier du rang de gauche ohante faiblement mais nettement : "Vers l'Avenir!"... Voici le second exemple. Il a été relaté à l'évadé par une notabilité liégeoise qui le tenait directement d'un témoin, autre personnage notable, incarcéré à la prison de Saint-Léonard, à Liège, où la scène s'est passée: "Dans l'angoissante prison cellulaire tout dort, ou, du moins, devrait se rë-poser. Le sommeil sans cauchemar n'est point la caractéristique des geôles germaniques. Une garde cependant va troubler le calme relatif en apprenant à un Belge; coupable d'avoir simplement trop aimé sa patrie, que le piejuet fatal et glorieux attent en armes son innocente victime. Le condamné, brusquement réveillé, apprend la sinistre nouvelle; il se dresse de toute sa taille et, devant ses itupides geôliers, chante haut et clair p. or que, mftlgeé cloisons éf"-isse<?. portes et verrons, tous ses compagnons apprennent son supplice : il entonne "Salut, ô mon dernier matin !" Le condamné fut grâoié le même jour. Nul ne refusera de reconnaître, avec le Liégeois qui a fourni ces intéressants . détails, que la classe ouvrière belge a gagné ses lettres de noblesse ! UN DISCOURS DU GÎNERAL SëflUTS Le général Smuts, parlant hier à l'exposition rjisse, organisée aux Grafton Galleries, à Londres, dit que le peuple russe a en ce moment le sentiment de la liberté, mais que malheureusement "le monde dans lequel les hommes vivent n'est pas gouverné par des formules, mais pal- la force brutale, et qu'aussi longtemps que ce régime là ne sera pas écrasé, la liberté elle-même souffrira et ne pourra pas vivre Vous pouvez parler de paix sans indemnité et sans annexions ; mais il faut vous souvenir que vous parlez à un peuple qui avalera n'importe quelle formule, n'importe quoi, et qui vous avalera par dessus le marché si vous n'y prenez garde. L'Allemagne (Bismarck l'a dit), est fondée sur le sang et le fer. et non sur des idéaux et des formules, et ce qui est fondé sur le sang et le fer ne peut être abattu que par le fer et par le sang. Ce ' n'est qu'après celà qu'il sera possible à la déme>oratie russe, comme aux autres démocraties du monde, de se sentir en ■ sûreté, et de marcher, avec optimisme, vers l'avenir. Aussi, tout en exprimant la plus grande sympathie pour nos ca- ' marades russes et pour le peuple russe, je leur dis: N'oubliez pas les autres peuples qui souffrent; n'oubliez pas la 1 Belgique. Souvenez-vous de la Belgique La Belgique est écrasée aujourd'hui sous le talon allemand, sans qu'elle en , soit en rien responsable. Le chanceliei l allemand lui-même a admis le pêclié commis, mais jamais les Allemands ne renonceront aux mauvais fruits de leur victoire à moins d'y être forcés. Je fais ' appel à nos frères russes pour qu'ils1 se : souviennent de la Belgique. J'ai eu 1 l'occasion de voir dans d'autres parties ] du monde les vaillants efforts des Belges. Dans l'Afrique Orientale et dans l'Afri- i que Centrale j'ai vu des milliers de sol- < dats belges combattre, presqu'à mes > côtés, avec un grand courage.et avec les i meilleurs résultats. Et quant au peuple 1 belge, non seulement la démocratie < inglaise, mais toutes les démocraties du monde devraient le soutenir jusqu'au 30ut pour les services qu'il a rendus; et je suis sûr d'ailleurs que rien n'est plus oin de la pensée de la démocratie russe lue d'abandonner la Belgique à l'agonie ians laquelle elle se débat. Le cm de la Serbie Et la Serbie ! Elle allait être écrasée Dar l'Autriche"lorsque la Russie s'y est jpposée. Allons-nous oublier la Serbie? ^011 ! Nous devons notre aide à ces oeuples'martyrs qui ont osé résister aux grandes Puissances du monde. Si les grandes démocraties du monde se fatiguent, si elles lâchent, elles payeront eur abandon par des guerres encore plus lorribles. Je ne parlerai pas des autres petits pays qui ont succombé. C'est aux grands oays qui n'ont pas faibli à faire en sort l'arriver à une paix qui donnera la iberté non seulement aux grands, mais lussi aux petits pays. Pour y arriver, 11 suffit de discipline et d'organisation ! AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Plusieurs journaux allemands, y compris la "Kolnische Zeitung," disent que les efforts de M. de Bethmann-Holl-weg pour arriver à une paix séparée ivec la Russie ont complètement échoué. Les journaux blâment le Chancelier de n'avoir pu tirer profit de la révolution russe. -— Le gouvernement allemand a confisqué l'édition de la "Vossische Zeitung," lans laquelle l'ex-capitaine Persius avait 5crit un article admettant que la campagne sous-marine allemande ne réussirait pas à mettre fin à la guerre. -- ''Ïa: désarmement complet de l'Allemagne et de l'Angleterre est, au point de vue politique pratique, le meilleur moyen d'assurer une paix durable," dit M. le Dr Hans Vorst, le journaliste allemand qui se trouve actuellement à Stockholm. Dans le même article que publie le journal "Dagens Nyheter," il écrit que la guerre a montré combien les colonies étaient puissamment attachées à la mère-patrie, et qu'il est inutile pour la Grande-Bretagne do maintenir une flotte menaçante pour assurer ses communications avec elles." iCTRïCHE.HONGUIE — Un télégramme de Vienne dit que les deux Chambres du Parlement autri-shien se sont réunies mercredi matin pour la première fois depuis le commen-jement de la guerre. A la Chambre des Députés, tous les membres étaient présents, à l'exception de 35 députés, emprisonnés pour "délits politiques." La Chambre ne commencera pas ses travaux uvant que l'Empereur n'ait prononcé le discours du Trône. ETATS-UNIS ■— M. Elkus, ambassadeur des Etats-Unis en Turquie, a quitté Constantino-ple mardi dernier, avec sa femme et 26 membres du personnel de l'ambassade. Son départ de Constantinople avait été retardé par une sérieuse attaque de typhus. FRANGE — M. Painlevé, ministre de la guerre, x soumis à la signature du Président de a République une loi imposant le service militaire aux sujets (le nationalité illiée qui résident en France et qui n'ont Das été mobilisés par leurs pays respectifs. La loi a été déposée à la Chambre nercredi après-midi. PAYS-BAS -— Un hydroplane allemand est descend lu hier matin près de la digue de West-:apelle, dans l'île de Walcheren. Le pi-ote a été placé sous la garde de militaires.RUSSIE — Une dépêche reçue à Rome dit que e général BroussiloS déclare que son irmée est prête à prendre une offensive xravant durer plusieurs mois sans interruption.— Un puissant détachement de gre-ladiers a entouré mardi la villa de la :omtesse Vorontzoff-Dashkoff, au Parc de îhuvalova, près de Pétrograd, et a som-né les anarchistes qui l'occupaient de 'évacuer. Ceux-ci ont obéi et ont été :mmenés à Pétroerad.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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