L'indépendance belge

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s.n. 1915, 18 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wm13n21m9b/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. RFT.GF CONTINENT s 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET SEDACTION : LA^Wu^SE fS MOIS, 9 SHILLINGS. , CONSERVATION PAR LE PROGRE IUDOR HOUSE TUDOE ST.. LONDON, E.C. PLAoE DE LA BOUfflE. rn\7F>D17C MiDm 10 MAT 1Q1* A RONNRMKNTS J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION S O M M A 1 R E. LA SITUATION : Nouvelle avance victorieuse des troupes britanniques.— Retraite allemande sar te canal de l'Yser. — La retraite russe en GaKcie-Occidentale. — L'évacuation des Carpathes.— Victoire russe en Galicie-Orientale. — 20,000 prisonniers autrichiens.—Le coup d'Etat portugais. — Arrestation du général Castro. — Attentat contre le nouveau chef de cabinet. On demande un empire germanique ! — Emile Rover. L'influence morale. — Camille Roussel. Un discours ministériel. L'opinion américaine.— Victor Yseux. Billet parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. — Bob. Pour M. Adolphe Max. Le salon d'été. — Georges Yerdavaine. Echos, etc. LA SITUATION. mardi, midi. communique ornciei ae reirograu uuu: Les troupes du général French ont permet aujourd'hui de nous rendre comp-poursuivi, hier, leur avance au sud de te exactement de la situation. Richebourg l'Avoué en enlevant aux Très franchement, comme toujours, Allemands une nouvelle ligne de tran- Fétat-major russe reconnaît que la fou-chées s'étendant sur un front de deux droyante offensive de l'ennemi a rendu milles. L'ennemi avait contre-attaqué nécessaire la retraite de la troisième ar-les nouvelles positions britanniques pen- mée russe en Galicie-Occidentale qui oc-dant toute la nuit, mais sans réussir à cupe maintenant la ligne du San, et qut regagner le terrain perdu. Lundi matin, cette retraite a entraîné l'évacuation si-à l'aube ce fut au tour des Anglais de multanée des passes des Carpathes. réattaquer l'ennemi, affaibli par les ef- Ce mouvement a permis de réduire forts de la nuit. Leur succès fut com- sensiblement l'étendue du front qui, d'a-plet. Un grand nombre d'Allemands — près le correspondant du "Times" à un millier environ — se rendirent ; beau- Pétrograd, se trouve maintenant rac-coup d'autres, 700 dit le bulletin fran- courci de plus de trois cents kilomètres, çais, qui voulurent en faire autant, fu- L'abandon de la ligne des Carpathes rent pris comme cible par les artilleurs était inévitable après l'occupation de allemands et exterminés jusqu'au der- Sambor, au sud de Przemysl, où les pronier par leurs propres compatriotes. grès allemands constituaient une menace Les troupes britanniques ont pris trop sérieuse pour les communications également un grand nombre de mitrail- russes dans la région montagneuse, leuses. En Pologne, les lignes allemandes Plus au nord, sur le canal de l'Yser, s'étendent à 75 kilomètres au-delà de 'z l'ennemi, enveloppé de toutes parts, a Nida, les avant-gardes ennemies ayanl été obligé d'évacuer les positions avan- été signalées à Klimantow dès dimanche, cées qu'il détenait encore depuis sa der- En Galicie-Orientale, les troupes nière grande offensive exécutée à l'aide russes ont, en revanche, remporté une de gaz empoisonnés. grande victoire sur les Autrichiens qui, Le bulletin de Berlin avoue qu'au nord repoussés sur un front de 120 kilomè-d'Ypres, sur la rive occidentale du canal très, laissèrent 20,000 prisonniers au> et à Het Sas, les troupes allemandes mains des Russes. La lutte se poursuit, " ont été ramenées sur les positions très vive, autour de Kotomea, importani principales à l'est du canai, afin d'éviter point de jonction sur le Pruth et où les des pertes dûes au feu de l'artillerie Autrichiens sont fortement pressés pa: lourde ennemie." nos Alliés. Dans le secteur d'Arras, les opéra- Le Zeppelin qui avait exécuté un raie tions se sont ralenties par suite du sur la côte britannique est le même qui brouillard, dit le bulletin français, ce quelques heures plus tard, fut attaque qui n'a pourtant pas empêché nos amis élans les Flandres par une escadrille d'à- de repousser quatre conire-attaques alle- viateurs, qui réussirent à le mettre hors mandes dont l'objectif était Notre-Dame combat. Un autre Zeppelin, survolam de Lorette. Le communiqué de Berlin dit Calais, laissa tomber plusieurs bombes qu'une attaque française au nord d'Ar- qui tuèrent deux enfants et occasionné, ras, près d'Ablain, et de Neuville, a été rent quelques dégâts. repoussée. La situation en Italie se précise. Sur plusieurs autres secteurs du front, L'effervescence publique diminue ai 51 y eut également une pins grande acti- fur et à mesure qu'augmentent les sym- vite. Aux environs de Berry au Bac une ptômes en faveur de l'intervention. Or attaque allemande fut arrêtée net par les dit que les trains spéciaux qui doiveni Français. Dans le Bois d'AilJy les Aie- amener les ambassadeurs d'Allemagne mands furent délogés de plusieurs re- et d'Autriche à la frontière sont sous doutes et laissèrent aux mains des Fran- pression. çais quantité de prisonniers. La crise portugaise s'est terminée pai Enfin, trois tentatives allemandes pour la victoire des démocrates. Un nouveai reprendre pied sur la lisière du Bois-le- cabinet, présidé par Senhor Chagas, s Prêtre furent arrêtées par un feu concen- été constitué, mais le président de la Ré- tré de nos alliés. publique, M. Arriaga, est maintenu er Ce sont là d'excellentes nouvelles qui fonctions. L'ex-premier, général Piment, montrent que l'offensive des Alliés pro- de Castro, est prisonnier à bord d'un na- gresse et s'étend graduellement sur tout vire de guerre, et on annonce en dernière le front. La ruée allemande contre Ypres heure que le nouveau chef de cabinetaétc semble bien avoir été le dernier spasme grièvement blessé par un coup de revol- de l'offensive teutonne, et l'ennemi en est ver pendant qu il se rendait à Lisbonne, réduit maintenant à la défensive. L'auteur de l'attentat, le senateur Frei- En ce qui concerne le front russe, un has, a été tué. ON DEMANDE UN EMPIRE GERMANIQUE! Des «-ens racontent que si l'Autriche- quilibrc européen. On ajoute congru-Hongrie n'existait pas, il faudrait l'in- ment qu'il faut n'avoir jamais ouvert ur & livre d'histoire pour ne pas gober d en- venter. thousiasme ce mirifique f ojet. Et si 1 empire de ce nom, tel que nous Mais une once de sens commun suffit le connaissons, est dorénavant impossi- souven); ^ dissoudre les arguments les ble, parce que la victoire de la Iriple- p]us savants ou les plus malins. Entente permettra'à la plus grande par- Refusons-nous d'abord à verser h tie des populations qui le composent, de moindre larme sur le sort de François-s'émanciper de son joug et de vivre iradé- Joseph et de son gouvernement. Comme pendantes, ou de joindre, suivant leurs le disait avec force le député aliemanc affinités, d'autres peuples et d'autres Haase, au meeting du Cirque à Bruxel-gouvernements, la diplomatie européen- les le 30 juillet 1914. ils ont voulu 1e ne devra tailler dans la carte d'Europe, guerre. Assurément Guillaume II étaii aux dépens de la Prusse et au profit de dans les coulisses. Mais il n'en est pas François-Joseph ou de ses successeurs, moins vrai que c'est l'ultimatum adresse un lot de territoires suffisant pour main- par l'Au triche-Hongrie à la Serbie, tenir l'Autriche-Hongrie au rang des qui a déchaîné la catastrophe, que grandes Puissances. cet ultimatum était rédigé er Tel est le projet dont on nous rebat termes tels qu'ils ne laissaient poini depuis un certain temps les oreilles, en de place à la possibilité d'un ar nous invitant à considérer que oette pau- rangement, et que le moment d'hésita- vre Autriche-Hongrie n'est ,en somme tion qu'a pu avoir l'Autriche-Hongrie qu'une victime de la Prusse. le 30 juillet, quand elle sembla prête s Comme toujours quand il s'agit de se rendre aux suggestions de l'Angle-nous faire avaler une pilule réactionnai- terre et à soumettre à un arbitrage sor re, on la dore de considérations scienti- différend avec la Serbie, ne saurait lu: fiques, historiques, et sociologiques, et servir d'excuse. l'on s'efforce de dissimuler son parfum On oublie trop aussi que l'Autriche-clérical sous des principes modernes, si- Hongrie avait, au même titre que la gique, et qu'elle a été la complice de l'invasion de notre territoire. Cela ne dépare d'ailleurs point l'histoire du règne de François-Joseph, qui est faite de parjures et de crimes. Monté sur le trône en 1848, ce monarque régna sur la Hongrie contre le gré de œMe-ci et après avoir étranglé la république qu'elle avait constituée sous la présidence du patriote Kossuth. Plus inhumain que ses soudard-;, quand le général Paskéwitch lui annonça la pacification de la Hongrie et implora la clémence de l'Empereur pour les généraux qui avaient défendu les aspirations nationales de ce pays, il ordonna leut exécution. En 1852, après avoir soumis la Lombardie et la Vénétie, il supprima la charte qu'il avait lui-même e>ctroyée à ses peuples le 4 mars 1849, et rétablit à son profit le pouvoir absolu. En 1855 il signa avec le Pape un concordat qui rapportait les lois libérales de Joseph II, ci livrait au clergé la presse et l'instruction publique. En 1860 il comprima un nouveau soulèvement de la Hongrie. Er 1864 il s'associa au roi de Prusse poui enlever au Danemark les duchés de Schleswig et de Holstein. Mais quaner ils eurent à partager le butin, les deux larrons se querellèrent, et en 1866 François-Joseph attrapa la raclée de Sadowa et son empire fut exclu de la confédéra-tion germanique. Battu et ruiné, oraignant de ne pouvoir triompher des révoltes dont il était menacé, il rentra dans la voie des réformes libérales et des institutions con-stitutionnelles. Il alla se faire couronner à Pestih roi de Hongrie, et donna à ce pays un ministère autonome. Les Tchèques de Bohème n'ont cessé de rédamer le même traitement et ne l'ont pas obtenu. En 1869 il dut comprimei encore une insurrection qui avait éclate dans les bouches du Cattaro, parmi le; Slaves et les Italiens de Dalmatie. Er 1908 il annexe à son empire la Bosnie Herzégovine qu'habitent égalemej le; populations Slaves en tout *tK ' • à celles de Serbie. Il voulait maintenant annexer la Ser bie elle-même. François-Joseph ne fut donc jamais qu'un oppresseur, et dans sa politique qui fut purement dynastique, ses anii tiés et ses haines ne présentèrent n stabilité ni sécurité. Et il y a des gens qui nous invitent È gémir sur les infortunes de cet homme Qu'il faille anéantir l'empire d'Aile magne, tout le monde en tombe d'ac cord. Il est impossible de ne pas s< rendre compte que l'Europe doit sor effroyable malheur à l'autocratie de Guillaume II et aux coteries militaire: qui fatalement s'agitaient autour d'elle La République française fit tous les ef forts qu'elle put pour maintenir la paix et le même hommage revient au gouver neinent libéra! de l'Angleterre. Quan à la paùvre Belgique, il ne faut rier moins que des faux et des calomnie: sans consistance, pour soutenir qu'ell< s'était tournée vers l'Angleterre plutô que vers l'Allemagne afin d'obtenir un< protection effective de sa neutralité ! Ainsi l'ambition et l'incommensura ble vanité de Guillaume II, son goût d< la domination, sa foi mystique en s: propre destinée, son désir de figurei dans l'Histoire au premier plan d'événe ments gigantesques, sa méconnaissance de tout droit contraire à sa volonté, er un mot son impérialisme, auquel s'é taient laissé gagner ses peuples, imbu' comme lui de brutal orgueil et de cupi dité nationale, furent parmi les princi paux facteurs de la catastrophe. Elle ne se fût point produite si le: peuples d'Europe centrale avaient été les maîtres de leur destinée dans k simple mesure où le sont ceux d'Angle terre, de France et de Belgique. En se battant pour la liberté, le: Alliés se battent donc pour la démocra tie. Et ils savent qu'ils devront luttei jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à-, jour où ils auront écrasé le militarisme prussien et où des conditions de pan pourront être imposées à l'Allemagne qui empêcheront la reconstitution d'ui empire ayant la prétention d'imposeï sa domination à des nations qui n'ei veulent pas. Remplaçons-le par l'empire d'Au triche-Hongrie, propose-t-on. Comme si celui-ci n'était pas auss haïssable que l'autre et comme s'il m deviendrait pas aussi dangereux que 'j le jour où on le rendrait aussi fort. L'archiduc François-Ferdinand, né ritier présomptif de la couronne d'Au triche-Hongrie,, n'était-il pas, comme li Kronprinz, à la tête du parti militaire, e ne soupçonne-t-on pas que la guerre fu décidée dans une entrevue qu'il eut ave l'empereur Guillaume II, peu de temp: avant la tragédie de Serajevo ? bourg, élit M. Arthur Girault, professeur d'économie politique à l'Université de Poitiers, dans un article qu'a publié é-cemment 1' " Information," la Silésie, dont elle a toujours regretté la perte, et l'Allemagne du Sud—la Bavière, le Wurtemberg, et le grand-duché de Bade —" dont les sympathies naturelles vont bien plus vers Vienne que vers Berlin." C'est à cela qu'aboutirait la grande guerre! C'est à cela que des gens dont le regard est tourné vers le passé, voudraient la faire aboutir. Heureusement il n'est plus aussi commode que jadis de faire accepter par l'opinion publique des solutions que prépare en secret une diplomatie émanée des classes privilégiées. Le sang de trop de prolétaires a été répandu pour qu'il ne soit pas tenu compte de la volonté des classes laborieuses. Or, elles veulent que les peuples, même ceux d'Allemagne, puissent dis-; poser d'eux-mêmes aussi librement que le permettra la sécurité de leurs voisins. Contre l'Allemagne du Sud, aussi bien que contre l'Autriche, des garanties devront être prises. Il ne faut plus qu'il leur soit loisible de s'armer contre l'Europe. A part cela, qu'elles dirigent leurs destins comme bon leur semblera. C'est la force que porte en soi la justice de leur cause, qui fera triompher les Alliés. Ils luttent pour n'être point des esclaves, et non pour réduire en es- ■ clavage qui que ce soit. Mais, dit M. Arthur Girault, " ces pays (de l'Allemagne du Sud) sont en majorité catholiques. Leur réunion à un Empire qui tient à honneur de maintenir sa tradition de grande puissance catholique, ne saurait froisser les sentiments intimes de leurs habitants." Si c'est en se comportant comme elle l'a fait à l'égard de la Serbie et de la Belgique, pour ne plus parler de ses : crimes antérieurs, que l'empire d'Autriche-Hongrie a maintenu cette tradi- ■ tion, je ne puis que déplorer celle-ci, je ; ne me soucie pas d'en assurer la con- tip.ugt'onj et je ^âché d" n» pouvoir, bien qu'ayant ouvert parfois des livres . d'histoire, me rallier à l'idée de sauver l'Autriche de l'effondre-; ment en lui infusant le sang d'une : douzaine de millions de " Boches," fus-. sent-ils plus catholiques que Fran'çois-i Joseph lui-même. Je sais bien que la réalisation de ce [ projet ferait plaisir au Pape. Me sera-t-; il permis, sans froisserpersonne, de trou-. ver que cela ne suffit pas pour que nous . devions l'adopter? EMILE ROYER. Excursions à la Campagne pour les samedis après-midi. Depuis le 15 mai, départs des terminus du centre. SERVICE TARIF 10 Eléphant and 6(1. Castle et Wood~ ford Bridge Toutes les 15 minutes. 10A* Eléphant and 7(1. 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Emile Vanderve Mardi. — Tandis que le Parlement 3 italien, représentant l'influence mo- e raie de la population tout entière, s'apprête à donner son opinion définitive : dans cette guerre ; tandis que le roi Victor-Emmanuel se rendant compte du 1 droit du peuple d'imposer sa volonté (que cela soit médité par le roi Constan- 1 tin de Grèce !) confère à la représenta- e tion du peuple la décision suprême ; tan- 1 dis què l'influence morale des peuples civilisés se fait ainsi sentir pour le plus : grand bien de l'humanité; tandis qu'aux 1 Etats-Unis cette influence morale de la ; pensée civilisatrice se fait également sen- ] tir — et tandis que le peuple portugais affirme, une fois de plus, sa volonté de \ régner en dehors des intrigues réactionnaires, que se passe-t-il dans les couches profondes en Allemagne?... Nous avons montré, hier, quel doit être l'état d'esprit parmi les militaristes allemands : ils sont à l'apogée de leurs forces brutales, et ils conservent confiance... 1 Mais chez le peuple?... Chez ce peuple allemand, qui a subi 1 l'influence morale des cercles militaris- \ tes, qui est tombé au rang de marion- : 1 nettes sans volonté individuelle propre, > que se passe-t-il? ( : Une évolution ne se produit-elle pas? : — Mais, pensez-vous, comment cette 1 évolution pourrait-elle être créée ? Ces • gens-là sont isolés. On leur cache les 1 1 principales vérités — et ils vivent " dans le noir " des crimes qu'on com- ; . met en leur nom. — Erreur! peut-on répondre... i En effet, ici se manifeste un des plié- ! ; nomènes qui jouent le rôle principal dans i le progrès humain et qui font la grande force des peuples, si les peuples étaient : - toujours suffisamment intelligents pour - savoir se servir de cette force. Ce phé-: nomène c'est l'influence individuelle t de certaines pensées : celles-ci ne con-L naissent pas de frontière, ni de cen-; sure; elles ne craignent ni l'une ni l'au-5 tre et vont à leur but par leurs propres forces. j J X X A XX Jfc. J [de et l'Allemagne. guerre (et il n'y a pas bien longtemps ■ncore) beaucoup de gens disaient : — La parole est aux fusils et aux fusils seulement : rien d'autre ne doit être dit. C'était méconnaître une force essen-ielle : l'influence morale. Ces réflexions me viennent en lisant -in extrait de correspondance, arrivant le Berlin et publiée par le " Corriere iella Sera." Cet,te correspondance nous nontre que l'influence morale qui prend ;a source actuellement dans les pays civilisés pénètre peu à peu le peuple îllemand. Voici ce que dit la correspondance en question. Pourquoi avons-nous voté, se demandent dea Al-©manda les crédits le 4 août? Nous étions entraînés xu* l'impression de la, menace du tsar. Nous faisons la "bonne guerre" à la Russie. Puis il ost arrivé antrp choso : un socialiste iccompagn© avec un esprit différent les troupes lui pénètrent en Pologne et celles qui envahissent a Belgique. Quelques vieux commencent à se rappeler d'avoiT voté, dans leur jeunesse, des idresses de solidarité en 1S70, avec Liebknecht père ■t avec Bebel,, hostiles à la guerre do France. Et lans les réunions entre "hommes de confiance," iuclques phrases d'un ton désormais insolite sont suivies par un murmure de libération. Un jeune îommo parle de Vandervelde et cherche à en jus-.ifier l'attitude. Un vieux lui répond : "Mais ca-narade. Vandervelde n'a pas besoin de justi'fica-ion." Et 1 assemblée approuve et est secouée par me sorte d'audace qu'elle attendait depuis lonr-emps qu on exprimât. Il v a réveil, il y a conflit; 1 e3l difflcult de dire combien vastes et profonds, ^«s prolétaires eont à la guerre, avec quel esprit m reviendront-ils, ceux qui en reviendront? Voilà, qui doit convaincre les scep-iques qui dénient la valeur de l'in-luence morale, en ces temps tragiques. Et, comme nous le disions il y a quelques nois, la nécessité du travail dans ces leux domaines, le domaine militaire et e domaine moral, se fait également sentir... La parole de M. Emile Vandervelde a sénétré en Allemagne, malgré les aaïonnettes, malgré les frontières fer-nées, malgré les rages et les colères du gouvernement du Kaiser; cette parole :st passée par dessus les misérables volontés des autocrates ; et, impercepti-jle pour les sens physiques, elle vole et Dénètre partout... Voilà l'influence morale dans sa force... Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point les rois.. Et voilà qui est de nature à édifier les No. Il€

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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