L'indépendance belge

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s.n. 1918, 11 Februar. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1v5bc3tq59/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : bureau a paris: lsjnm 11 cfurip» 1918 ("3 mois, 9 shillings. tudor house, tudor st.. e.c. 4. 11, place de la bourse i-uwui ii cïn,c" lal° _ abonnements :-[ 6 mois. 17 shillings. conservation par le progres. téléphoné: city 3960 tele.: 311-57 $t 23s-75 En vente à Londres à 3 h. le samedi 9 feVPÏer 11 an. 32 shillings LA SITUATION Samedi, midi. La formidable concentration de troupes allemandes et autrichiennes qui continue à s'effectuer en Belgique préoccupe sans doute l'état-major des armées alliées. Cette question qui, par ses contingences, éclipse toutes les autres, a fait l'objet d'une communication spéciale faits au correspondant de l'Agence ileuter près du grand quartier-général français. Il résulte de cette communication que la défection russe a permis aux Allemands d'amener sur notre front, ou d'y amener sous peu, un total de 210 à 220 divisions d'infanterie, ce qui constitue une masse d'hommes de près de 1,600,000. Comme dans un mouvement offensif, les effectifs de l'artillerie exigent un nombre d'hommes à peu près équivalent, on estime qu'avant peu les Alliés se trouveront en face d'une force minimum de trois millions de soldats allemands, sans compter les troupes autrichiennes, dont on signale la présence dans le Limbourg et d'autres provinces belges. D'autre part, on peut évaluer le nombre de batteries ennemies, depuis le 77mm.,qui a été considérablement perfectionné, jusqu'au fameux hcwitzer de 420mm., à l,790^oe qui représente, ou à peu près, toutes les bouches à feu dont dispose l'Allemagne en dehors des batteries de forteresse et d'un petit nombre de pièces laissées aux troupes qui seront chargées de surveiller le front russe et © qui ne dépasseront pas 30 divisions dans leur ensemble. Ce déploiement impressionnant de force ne surprendra pas les Adliés, qui, se trouvant sur des positions sérieusement améliorées au cours dés diverses opérations dé l'éîe dernier, sont organisés sur tout le front pour résister victorieusement aux coups des Allemands. Toutefois, ces derniers doivent avoir des projets, et ceux-ci exigent une exécution rapide, car avant six mois 'e "matériel humain" dont ils disposent aujourd'hui sera dépassé en nombre par l'arrivée à pied d'oeuvre des armées américaines.Au surplus, il faut bien que nous soyons convaincus que si cette communication des chiffres des formidables forces allemandes1 a été autorisée par la censure des Alliés et que si l'on nous a fait connaître l'engagement pris par Hindenbùrg d'être à Paris le 1er avril, c'est que ces deux menaces sont envisagées avec calme par le Conseil des Alliés — conséquem-ment, ayons confiance. En attendant, les batteries allemandes exécutent des préparations constantes tout le long du front, et spécialement au nord-est d'Ypres, en Artois et sur le front de Cambrai, ainsi que sur la rive droite de la Meuse et sur quelques points dans les Vosges; de plus, les patrouilles ennemies sont nuit et jour à l'affût d'un coup de main. Jeudi matin encore, les troupes britanniques ont repoussé des détachements en reconnaissance au sud= est d'Arras et dans le voisinage d'Oppy, pendant que les Français refoulaient des attaques allemandes au nord du Chemin des Dames et dans la région de Flirey (Vosges). Sur le front méridional, le mauvais temps entrave les opérations, qui ont été limitées entre la Brenta et la Piave a d'effectives concentrations de feu sur les lignes ennemies au nord du Mont Sola-rolo, et à quelques vives rencontres d'avant-gardes au nord du Mont Grappa eh dans le bassin d'Alano. Les pourparlers de paix entre les Puissances Centrales et les Bolshévistes paraissent rompus. Les Allemands disent interrompus parce qu'ils espèrent aboutir à un résultat favorable à leur point de vue en traitant avec les Ukrainiens. Comme on le sait, le travail souterrain allemand a été constaté il y a longtemps en Galicie, et il a dû s'étendre plus loin à l'est; aussi faut-il surveiller de près les manœuvres actuelles.Une paix séparée mettrait la Roumanie dans une position dangereuse; c'est ce que les Allemands font hautement remarquer er1 même temps qu'ils tentent la Roumanie en lui faisant entrevoir qu'une compensation de la perte de la Dobroudja lui serait accordée en lui assurant la Bes sarabia. En attendant, il est difficile de se rendre un compte exact de la situation en Ukraine, et l'on ne sait quel parti prédomine dans les. grandes villes. Il n'est pas douteux pourtant que dans cette partie industrielle de la Russie, donc bi moins arriérée, les Bolshévistes ne finissent par être balayés. Les révélations du "Petit Parisien" contribueront peut-être à ce nettoyage. Cette révolution russe avait d'abord été acclamée comme l'accession du peuple russe à une ère de liberté jusque-là inconnue. Puis était venu le soulèvement bolshéviste, que l'on pouvait encore avec beaucoup d'indulgence considérer comme en quelque sorte un crime passionnel commis par des illuminés. Mais aujourd'hui le doute n'est plus permis et 'e mouvement soulevé par les Lénine, les Trotsky et les Gorki va s'effondrer dans le sang et la boue. D'après le "Petit Parisien," une lettre, datée de juin 1917, et écrite par un fonctionnaire de la Deutsche Bank, signale une somme de 65,600 mark, envoyée pour couvrir les frais d'une édition de pamphlets maximalistes, alors qu'une autre lettre mentionne une somme de 120,000 mark, mise à la disposition de Maxime Gorki. D'autres lettres, datant également de juin 1917, prouvent que Lénine recevait de la Disconto Gesellschaft, M. 252,000, p'acés à son crédit dans une succursale de cette banque à Copenhague, et qu'une atstre somme de 140,000 mark devait lui être remise, dès son arrivée en Finlande - D'autres lettres émanant de banquiers de Stockholm indiquent l'ouverture d'un crédit en faveur de Trotsky, par un sin-dicat rhénin westphalien. Le document suivant provenant de la banque de l'empire allemand, jette la lumière sur l'origine et l'emploi des fonds employés par le groupe maximaliste : Avis de mars 1917, de la Banque Impériale à tous ses représentants dans les banques allemandes en Suisse. Par le présent avis nous vous informons que les demandes de fonds pour la propagande pacifiste en Russie doivent être faites de ce pays par la Finlande. Ces demandes seront faites par les personnes suivantes ; Lénine, Zinovieff, Kameneff, Trotsky. Soumenson, Koslovski, Kolontaï, Sivers, et Mercain, au nom desquels des crédits ont été ouverts par notre ordre no 2,754 dans des agences de crédit privées allemandes, suédoises, norvégiennes et suisses. Toutes les,demandes doivent être appuyées par une des deux signatures de Mercain ou Mollenberg. A la vue de ces signatures les demandes do la part des propagandistes seront considérées comme régulières et exécutées immédiatement.—No 7,453 Banque Impériale.C'est donc bien l'or allemand qui a déclanché la révolution russe et qui a amené ses dirigeants à nier la signature d': leur pays et à trahir ainsi ses alliés. A l'heure où la campagne sous-marine a une répercussion plutôt désagréable sur le "food" en Grande-Bretagne, on apprendra avec plaisir que M. Ford vient cl aviser le secrétaire Daniels aux Etats-Unis que son fameux chasse-sous-marin eït terminé et qu'il lui a donné le nom de "vest pocket." ^ A propos de cette campagne des sous-marins on aurait grand tort de se montrer pessimiste. L'amiral Jellicoe parlant hier à Huit a formellement déclaré que tout danger disparaîtrait au cours de cet été vers le mois d'août, et l'amiral anglais n'est pas homme à faire du bluff. La méthode anglaise est bien différente de la méthode allemande en ce qui concerne les rapports des travailleurs avec le gouvernement. En Allemagne lorsqu'un differend se produit, l'autorité a recours à la menace, à ' l'emprisonnement, à l'état de siège; en Angleterre le pouvoir central s'efforce de convaincre. •C'est ce qui se produit actuellement a propos de la loi militaire. Hier encore une conférence a eu lieu entre sir Auckland Geddes, ministre du Service National et les représentants des trade unions. Elle a repoussé toute conversation spéciale entre la Fédération des, métallurgistes de la Clyde et le .gouvernement. Et , elle a décidé qu'une grande réunion serait tenue prochainement par les délégués de toutes les trade unions y compris celle de la Clyde, pour ?occuper des questions concernant l'application de la loi militaire. A cette nouvelle conférence le gouvernement ne >°.ra pas représente afin i- d'éviter à l'A^STl tout prétexte à un n nouveau conflit. En IrTande r" A quatre ' milles de Ballymoe des "Sinn Feiners" masqués, sont rentrés dans la résidence ,, d'un landlord, M. Graham Shaw, e't se a sont emparés désarmés qu'il possédait '• ainsi que des munitions qjii se trouvaient le dans l'habitation. L'autorité prend des mesures et saura couper court à ces man-. œuvres criminelles. OPERATIONS NAVALES 1 LE TORPILLAGE DU "TUSCANIA" Il n'y a eu 411e 166 victimes Le secrétaire de l'Amirauté communique le chiffres révisés suivants du nombre des sauvés du "Tuscania," le paquebot américain qui fut torpillé et coulé mardi, au large de la côte d'Irlande: Troupes américaines—officiers 113, soldats 1917 ; équipage—officiers 16, hommes 187, passagers 6, autres 2. Ce qui forme un total de 2,235 et porte le total des manquants à 166. Cent quarante-huit survivants ont été débarqués en un point de la côte écossaise. Cent vingt-six cadavres ont été repêchés et enterrés. Ces chiffre.s ne sont pas définitifs. D'autre part, on mande de Washington que la liste des passagers à bord du " Tuscania " comprenait 117 officiers et 2,060 jflldats <>v l'armée américaine, ainsi que deux civils. Navire suédois coulé On annonce de Rotterdam que le bateau suédois "Fridland," ayant à bord une cargaison de grain, a été coulé par un sous-marin allemand, qui l'a torpillé et canortné. Six hommes de l'équipage ont été noyés et les autres ont été débarqués dans l'île néerlandaise de Ter-schellinp-. L'AFFAIRE BOLÛ La déposition de M. Charles Hum-bert a été quelque, peu bruyante. M. Humbert, dit le "Daily Telegraph," est un homme de grande taille et de fo^te corpulence, avec des mains gigantesques, dont il frappe, à la briser, la barre des témoins. Il raconta l'histoire de l'apport de l'argent allemand au "Journal," d'abord par Lenoir, puis par Bolo, et déclara que, dans toutes ces affaires il fut aussi innocent que sans méfiance. Le ministère public ayant paru sceptique à ce sujet, une scène violente se produisit. M. Humbert prêt d'éclater, apostropha violemment le ministère public, qui lui fit face, et pendant près d'un quart d'heure les deux adversaires échangèrent de« propos plutôt vifs. Mme Bolo est venue témoigner en faveur de son mari, dont elle a fait un vif éloge; elle a déclaré que l'ex-Khédive d'Egypte, rencontré à Ouchy, lui avait exprimé ses regrets de se voir considéré ccmme un ennemi de la France. M Bertelli, représentant M. Hearst, le propriétaire de journaux américains, est venu protester contre l'épithète de proallemand appliqué généralement à son patron. Il affirma que M. Hearst n'avait rencontré Bolo, qui à un point de vue mondain et que la présence de M. Hearst au dîner offert par lui à Bolo à New-York n'avait d'autre but que de -rendre hommage à un Français de distinction, qui paraissait être un chaud patriote. (En réalité la note du dîner offert à Bolo fut payée par ce dernier.) La surprise du jour fut la déposition du général Quiquandon, qui déclara qu'en août 1917, c'est-à-dire, après que Bolo eut été accusé de trahison, M. Man-del, actuellement chef de Cabinet de M. Clemenceau, vint le trouver* avec une lettre de Bolo, disant: " Je vous envoie mon ami Mandel, qui agira comme " conducteur de grève. " Bolo expliqua qu'à ce moment ie général était très af-fi ayé de ce qui pourrait lui arriver à la suite de la manière dont il avait traité les grévistes. Le fait que M. Mandel aurait eu des relations si récentes avec Bolo produisit une certaine stupéfaction dans l'assistance. Du témoignage d'autres témoins il résulte que Bolb se serail vanté d'avoir fait nommer le ' généra Quiquandon comme commandant de h région de Biarritz. M. Loustalot, au cours de son témoignage, a dit que Bolo paraissait posséder une grande influence. La profonde affection qu'il avait.eu pour Bolo il y £ quelques années se brisa lorsque Bolc lui suggéra de régénérer la race française par la fusion avec des Allemand; et des Américains par là colonisation de la France. Bolo lui aurait dit un jour : "On veul ma tête, mais c'est en réalité pour atteindre un haut personnage politique qui est de mes amis. M. Loustalot ajouta le personnage visé était M. Caillaux. qui écrivait souvent à Bolo. LA CAMPAGNE ACTIVISTE » C Un battage journalistique < Wolff annonçait de Bruxelles, le 4 fé- f viier, que les élections flamandes pour < le Conseil des Flandres suivaient !eur ( cours normal, que de grandes réunions j publiques avec des milliers d'assistants avaient eu lieu dans de nombreux centres importants du pays flamand, que 1 notamment à Gand,, Bruxelles, Anvers * et Louvain les manifestations furent im- ' pressionnantes, et qu'à Gand un cortège ' enthousiaste de huit à dix mille personnes alla couronner de fleurs la statue < de Van Artevelde. Les renseignements certains reçu par le gouvernement belge montrent que c'est là du pur battage journalistique pour masquer l'échec de la manœuvre aktiviste. Il n'existe pas de consultation électorale en Flandre, mais les Allemands' y procèdent j.ar rassemblements de comparses auxquels ils font , acclamer des listes et des motions toutes faites. Ces votes sont ensuite présenté comme les résultats de la volonté populaire. Les meetings flamingants aktivis- 1 te., de Bruxelles, Anvers et Gand eurent très peu de succès. Par exemple, le 1 meeting de l'Alhambra à Bruxelles, le 20 janvier, où, suivant Wolff, il y avait 3,000 assistants, n'a réuni exactement que 607 personnes, qui ont soi-disant élu les députés aktivistes pour toute l'agglomération bruxelloise, comptant plus què 750,000 habitants. A Anvers, pendant la manifestation aktiviste du dimanche 3 février, malgré les mesures allemandes sévères, les barrages de 1 troupes furent débordés par une foule ; nombreuse, qui siffla les manifestants. 1 A Gand une mission spéciale vint de Berlin pour faire une démarche auprès ( du député gantois Anseele, leader socia- , liste flamand, pour obtenir sa participation au mouvement aktiviste ; Anseele ■ refusa avec mépris. Les conseils communaux des villes de Bruxelles, Anvers, : Gand ont signé des protestations unani- 1 mes contre la tentative allemande du dé- ! membrement de la Be'gique. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On annonce de Berlin la mort du Dr von Sandt, qui fut pendant près de trois ans chef de l'administration civile allemande en Belgique. M. von Sandt avait quitté Bruxelles peu après l'arrivée du général von Falkenhausen, ne; voulant pas, disait-011, prêter les mains au crime de la séparation administrative. On l'avait expédié en Pologne, où il tomba malade.' De Varsovie, on le transporta mourant à Berlin où il vient de s'éteindre. Il était âgé de 57 ans. D'après un grande nombre de Belges qui eurent à l'approcher à Raison de ses fonctions officielles, M. von Sandt était ul des rares fonctionnaires allemands de Belgique qui, tout'en étant Prussien, ne fut pas un Boche. Il se distingua souvent par son esprit de justice et par la sympathie qu'il témoigna aux Belges victimes des caprices cruels et de la scélératesse raffinée de ses chefs militaires. Von Sandt, chaque fois qu'il le put, s'employa îi adoucir le régime barbare auquel les Sauberzweig, les Bissing et autres Hurt soumettaient la Belgique. Le malheur, j'est qu'étant de bonne volonté, il ne pouvait pas grand chose. La raison de sa démission, en tous cas, lui fait honneur.On se souviendra de lui à Bruxelles avec moins* de haine que de ceux qui l'entourèrent. C'est tout ce qu'un fonctionnaire allemand peut oser espérer.— "Echo Belge." AUTRICHE-HONGRIE — Un télégramme de Vienne dit qu'au cours du débat sur le budget à la Chambre autrichienne, le président, M» Gross, •a annoncé qu'il venait d'apprendre que le Dr Seidler avait offert la démission du Cabinet à l'empereur, et qu'aux termes ce la ponstitution, il se trouvait daijs l'obligation d'ajourner la séance "sine die." Dans les cercles parlementaires on dit que la démission du Cabinet est dûe à la décisicjn du groupe polonais de s'opposer au vote du budget provisoire. ETATS-UNIS — Le Président Wiîson a démandé au Congrès de nouveaux pouvoirs pour réorganiser le gouvernement et les rouages de la guerre. Un projet de loi déposé au Sénat donnerait au Président carte blanche pour la création d'un comité de guerre, la nomination d'un directeur des munitions et la création de tout département qu'il jugerait nécessaire. — Les Alliés ont accepté de confier 'a direction de tout le tonnage transatlantique au comité de contrôle récerqment désigné et comprenant M. Franklin, M. H. Raymond et sir Connop Guthrie. — M. Roosevelt, souffrant d'abcès aux deux oreilles, a subit une double opération. Son état est considéré comme sérieux.FRANCE -— On mande de Paris le décès de M. Louis Renault, le célèbre économiste français dont l'autorité en droit- international "etaièliriivèrsfellèmèrxfc reconnue. Il avait représenté la France à la conférence de La Haye et avait obtenu le prix Nobel en 1917. GRANDE-BRETAGNE — A une réunion d'évêques tenue à Canterbury, la question de la Ligue des Nations a été discutés et l'importance donnée à cette conception par le Président Wilson et d'autres hommes d'Etac a été notée avec satisfaction. La réunion a approuvé'l'idée de cette ligue, qui aurait le pouvoir d'exercer une pression économique ou armée sur toute nation qui refuserait de soumettre à l'arbitrage international toute dispute avec une autre nation, et elle exprime le vœu de .voir insérer ce programme dans les conditions de la paix. — L'appel de Voisin, récemment condamné à mort pour le crime de Regent Square, a été rejeté hier. ITALIE — Un communiqué officiel dit qu'à la suite de la nomination d'une commission ■ changée de faire une étiquete sur les événements militaires de la fin octobre 1917, le conseil des ministres a décidé que les ! généraux Cadorna, Porro et Capello resteront à la disposition du ministère de la guerre sans diminution de rang "i d'autorité, dans le seul but de pouvoir fournir à la commission tous les témoignages dont elle peut tvoir besoin. Le général Gaetano Giardino, ancien mi-: nistre de la guerre, actuellement sous-: chef de l'état-major du général Diaz, ; commandant en chef de l'armée italienne, , a été désigné pour faire partie du Co-mit suprême inter-allié à Versailles. PAYS-BAS — Le "Telegraaf" dit qu'on a signalé récemment que des négociations avec l'A- - mérique relatives au départ des bateaux néerlandais étaient poursuivies. L'espoir d'un arrangement définitif paraît cepen-1 dant quelque peu prématuré. Ce journal ; apprend, d'autre part, que l'Entente 1 formule les demandes suivantes: (1) La 1 fermeture complète des frontières hol-1 landaises à l'Allemagne; (2) L'accord d'un crédit à l'Entente, pour les produits achetés en Hollande. Ces conditions rencontrent quelque opposition de la part du gouvernement néerlandais. RUSSIE — Un grand nombre de prisonniers allemands et autrichiens libérés arrivent à Pétrograd, venant principalement du 1 Turkestan et de la Sibérie. Ils sont déjà : plus de 40,000 à Pétrograd. Ils représentent un danger certain, car la nourriture est rare et ils sont sans moyens ; d'existence. • V ^ 89e annee No 36

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